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Organic Farming Lessens Reliance on Pesticides and Promotes Public Health by Lowering Dietary Risks
Charles BENBROOK, Auteur ; Susan KEGLEY, Auteur ; Brian BAKER, AuteurL'agriculture biologique est un système de production qui s'appuie sur la prévention, les processus écologiques, la biodiversité, des procédés mécaniques et les cycles naturels pour lutter contre les ravageurs, tout en maintenant une certaine productivité. L'utilisation de pesticides est absente ou très limitée dans les systèmes biologiques (cuivre, phéromones, pièges à insectes...). Au contraire, les systèmes non biologiques (conventionnels) sappuient essentiellement sur des pesticides de synthèse pour protéger les cultures. Cette différence importante au niveau de lutilisation des pesticides (entre agriculture biologique et conventionnelle) influence sensiblement les risques dexposition aux pesticides à travers lalimentation, et les risques dimpacts environnementaux causés par des pesticides. Cette étude, menée aux États-Unis, a analysé et comparé des données sur l'utilisation de pesticides dans des exploitations en grandes cultures et en cultures légumières biologiques et non biologiques (conventionnelles). Elle a également étudié les risques dexposition aux pesticides via la consommation daliments bio et non bio (en mettant l'accent sur des produits frais). Les résultats montrent que les fermes biologiques appliquent moins de pesticides que les fermes conventionnelles, et, qu'au fil du temps, la pression en ravageurs diminue dans les fermes biologiques par rapport aux fermes conventionnelles voisines produisant les mêmes cultures. Lorsque les agriculteurs biologiques effectuent un traitement, ils utilisent majoritairement un pesticide dorigine naturelle (pas de synthèse), qui présente moins de risques pour la santé humaine et l'environnement. Par conséquent, manger des aliments biologiques, en particulier des fruits et des légumes frais, peut éliminer en grande partie les risques liés à l'exposition aux pesticides à travers lalimentation. Cette étude conclut en recommandant dadopter davantage de pratiques biologiques pour réduire les différents risques liés aux pesticides.
Packaged Foods Labeled as Organic Have a More Healthful Profile Than Their Conventional Counterparts, According to Analysis of Products Sold in the U.S. in 20192020
Aurora DAWN MEADOWS, Auteur ; Sydney SWANSON, Auteur ; Nneka LEIBA, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude porte sur les denrées alimentaires emballées (donc souvent transformées) vendues aux États-Unis. Elle a montré que les produits alimentaires qui ne contenaient pas dingrédients aux effets délétères sur la santé avaient plus de chance dêtre certifiés biologiques. Les différentes études menées auparavant comparaient souvent des aliments biologiques et conventionnels en se concentrant sur leur composition en nutriments. Cette étude a élargi les caractéristiques analysées, en prenant aussi en compte le niveau de transformation des denrées alimentaires, ainsi que les ingrédients utilisés et leurs fonctionnalités (ex : additifs alimentaires). Ces caractéristiques ont été collectés pour 8 240 produits alimentaires biologiques et 72 205 produits alimentaires conventionnels vendus aux États-Unis entre 2019 et 2020. Globalement, les aliments biologiques de cet échantillon avaient des teneurs en sucre total, en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium inférieures à celles des aliments conventionnels. Les modèles statistiques utilisés ont également révélé que plus la teneur en sodium, la teneur en sucres ajoutés et le nombre dadditifs indiqués sur l'étiquette diminuaient, plus il était probable que le produit soit biologique. En revanche, il était peu probable quun produit ultra-transformé soit biologique. Les produits ne contenant aucun AGT - acide gras trans (catégorie dacides gras insaturés) étaient plus susceptibles d'être étiquetés biologiques. Tout comme les produits avec une plus forte teneur en potassium. Ces caractéristiques des aliments biologiques sont importantes en matière de santé publique, car une faible ingestion d'aliments ultra-transformés, de sucres ajoutés, de sodium et dAGT est recommandée pour être en meilleure santé.
Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
Le point avec Certipaq : Substances naturelles : nouveau cahier des charges
Gwénaël LEREBOURS, AuteurUn cahier des charges pour la mise sur le marché et lutilisation de PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) composées de SNUB (substances naturelles à usage biostimulant) a été homologué par larrêté du 14 juin 2021 (https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-14926ec2-748f-4d03-b28e-29bad0b820c0). Une SNUB est une substance dorigine végétale, animale ou minérale (à lexclusion des micro-organismes). Elle est obtenue par un procédé accessible à tout utilisateur final. Ces substances sont considérées comme des matières fertilisantes (et non des produits phytosanitaires), avec un effet biostimulant tel que défini à larticle L255-1 du code rural. Pour être autorisées à lutilisation et à la vente, elles doivent avoir fait lobjet dune évaluation par lAnses qui montre leur innocuité, ou être conformes à ce nouveau cahier des charges. Ce dernier sadresse à la fois aux agriculteurs qui préparent des produits pour leur propre usage et aux fabricants qui commercialisent de tels produits. Il comporte certaines restrictions, telles linterdiction dutiliser des huiles essentielles approuvées pour un usage phytosanitaire ou réservées aux pharmaciens.
Les rencontres techniques CTIFL-ITAB, un moment de partage : Un réseau dynamique pour les légumes biologiques
Juliette PELLAT, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurTous les deux ans, le CTIFL et lITAB co-organisent des rencontres techniques sur les légumes produits en agriculture biologique. Durant lhiver 2020-2021, ces rencontres ont eu lieu sous forme de deux webinaires, organisés le 3 décembre 2020 et le 11 mars 2021. Ces webinaires ont permis aux participants et aux acteurs de la recherche agricole déchanger à propos des derniers résultats des travaux de recherche-développement en lien avec les légumes biologiques. Ces résultats sont souvent très concrets et directement exploitables au stade de la production. Ces rencontres ont également mis en évidence le dynamisme de cette filière, en présentant les chiffres du marché, ainsi que la diversité des projets mis en place pour répondre aux besoins des différents acteurs de la filière. Cet article réalise une synthèse des informations fournies sur le marché des légumes biologiques et sur les pratiques agroécologiques efficaces pour lutter contre les adventices et les bioagresseurs. Il revient également sur deux enjeux forts de la filière : la préservation des sols et la qualité des légumes. Lensemble des présentations et les replays sont disponibles sur le site internet du CTIFL.
Sodiaal lance son nouveau référentiel bio
Costie PRUILH, Auteur« Le Bio pré de vous » est le nouveau référentiel bio de Sodiaal. Ce référentiel va au-delà des exigences de la réglementation européenne. Les vaches doivent pâturer au moins 180 jours par an et accéder au moins à 18 ares par vache. Les éleveurs doivent également fournir une alimentation 100 % origine France ou locale à leurs vaches. Concernant le bien-être animal, à partir de fin 2021, tous les éleveurs seront audités avec le diagnostic BoviWell. De plus, dici 2023, ils auront tous suivi une formation sur le bien-être animal. Concernant lempreinte carbone des élevages, les éleveurs devront réaliser un diagnostic (rapide) Self CO2. Ils doivent également sengager dans la réduction de la consommation dénergie en investissant dans des équipements plus économes.
Le Syndicat "Simples", présentation de son cahier des charges
Vincent RIQUET, AuteurAutre nom donné aux plantes aromatiques et médicinales, "Simples" est aussi l'acronyme pour Syndicat Inter-Massif pour la Production et L'Economie des Simples, qui regroupe en France des dizaines de producteurs/cueilleurs. Dans les années 1980, le Syndicat disposait de son propre cahier des charges, un temps contrôlé par les organismes certificateurs bio. Aujourd'hui, la marque "Simples" est un SPG (Système Participatif de Garantie), avec un mode de contrôle par ses pairs. Le cahier des charges, révisé par les producteurs eux-mêmes, est totalement indépendant. La grande majorité des adhérents sont aussi certifiés en AB. Le cahier des charges porte sur les méthodes de culture, le séchage, la qualité de l'environnement, et concerne aussi la transformation.
VITALITÉ : De la terre à la table
Les aliments biologiques et biodynamiques sont-ils meilleurs pour la santé et pour lenvironnement ? Quels sont les effets des résidus de pesticides et des OGM présents dans certains aliments ? Comment évaluer la vitalité des produits que nous mangeons ? Ce terme de "vitalité" renoue avec un concept ancien. Aujourd'hui, les connaissances scientifiques sur la composition de nos aliments, que ce soient les minéraux, les protéines, les vitamines ou encore les antioxydants, sont nombreuses. Toutefois, pour comprendre véritablement la qualité de ce que nous mangeons, il faut aussi tenir compte des propriétés vitales de notre nourriture. La vitalité peut être définie comme étant la capacité des organismes vivants à maintenir leurs processus et leur cycle de vie intacts même lorsquils sont soumis à une forte pression de lenvironnement. Dans cette perspective, les organismes vivants ne sont pas considérés sous le seul angle de leurs constituants biochimiques. Il faut prendre en compte leurs constituants vitaux et sintéresser à leurs processus de vie. De plus, il est pertinent de redéfinir le concept de santé. Celle-ci ne peut être réduite à labsence de maladies mais constitue plus largement la capacité dun organisme à maintenir un équilibre complexe quand surviennent des changements au cours de son cycle de vie. Ce livre présente, de manière accessible, un éventail dexemples de vitalité, tirés à la fois de la recherche scientifique et de la vie quotidienne.
Actualité des filières : Que contient la réglementation bio 2021 ? ; Ce qui va changer en 2021 sur les productions végétales !
Cécile BROUILLARD, AuteurLe règlement CE n°834/2007, qui encadre le mode de production biologique, va être remplacé, au 1er janvier 2021, par le règlement UE 2018/848. Ce dernier est paru en juin 2018, ce qui a marqué la fin de la première étape de négociations au niveau européen. La deuxième étape, qui doit se terminer dici lautomne 2020, doit valider des actes délégués et des actes dexécution qui vont préciser les modalités dapplication de lacte de base. Cette nouvelle réglementation fixe des objectifs supplémentaires : protéger le climat, contribuer à un environnement non toxique, encourager la production locale et les circuits courts. Elle va également encadrer de nouvelles productions (cervidés, lapins, insectes, sels ). Elle génèrera une meilleure harmonisation entre les États membres, mais son application nécessitera toujours une interprétation au niveau national (par lintermédiaire du guide de lecture pour la France). La plupart des modifications concernent lélevage, mais quelques modifications vont porter sur les productions végétales (utilisation possible de semences hétérogènes...).
Agriculture biologique : Les nouvelles règles pour 2021
Ania BIASIO, AuteurCe document synthétise les nouvelles règles qui vont encadrer lagriculture biologique, en Suisse, en 2021. Pour cela, il décrit les principales modifications dans les ordonnances bio (règlement suisse), ainsi que les modifications dans les principaux cahiers des charges des labels bio suisses privés, à savoir : Bio Suisse, Demeter, Buf de Pâturage Bio (ou Bio Weide-Beef), Migros-Bio, Natura-Beef-Bio et Directives KAGfreiland. Ces modifications concernent aussi bien la production que la transformation ou la commercialisation.
L'ANDSAC, pionnier des labels bio (1/2)
Jean-François LEMAIRE, AuteurLes 21 et 22 juin 1964, à Chabanais (16), l'Association Nationale pour la Défense de la Santé du Consommateur (ANDSAC) se réunissait en congrès, avec pour objectif de déterminer des normes de culture et des normes de qualité dans la fabrication des produits biologiques. Le journal Agriculture et Vie publiait, en septembre de la même année, le compte-rendu des différentes commissions du congrès qui avait défini toutes les exigences d'une charte de la bio, considérée comme l'un des tout premiers cahiers des charges bio.
L'ANDSAC, pionnier des labels bio (2/2)
En juin 1964, l'Association Nationale pour la Défense de la Santé du Consommateur (ANDSAC) se réunissait en congrès, avec pour objectif de déterminer des normes de culture et des normes de qualité pour les produits biologiques. En définissant les exigences d'une charte de la bio, le congrès de Chabanais (16) marquait ainsi une étape historique dans la construction du futur cahier des charges bio. Dans cet article du journal Agriculture et Vie de la même année, sont repris les compte-rendus concernant les exigences en matière d'utilisation du label bio, de transformation et de commercialisation des produits bio.
La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
La charte Vin méthode Nature adoptée : Enfin, une reconnaissance officielle
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Syndicat de défense des vins nature, créé en septembre 2019, a adopté la charte dengagement et les deux logos Vin méthode Nature. Il sagit de la première reconnaissance des vins nature. Cette charte privée contient douze engagements, dont lobligation pour le vin et le process dêtre certifiés bio, l'obligation de vendanger manuellement, de vinifier aux levures indigènes, sans intrants ajoutés, sans modification volontaire de la constitution du raisin, sans recours aux techniques physiques brutales ou traumatisantes (ex : filtration), sans sulfites ajoutés avant ou après la fermentation. Il est toutefois possible deffectuer des ajustements en utilisant au maximum 30 mg/L de SO2 total. Doù la création de deux logos : un pour les vins contenant moins de 10 mg/L de SO2 (seuil minimal de détection des sulfites) et lautre pour les vins contenant moins de 30 mg/L de SO2. Cette charte compte déjà plus de 200 adhérents répartis dans toute la France.
Démarches qualité et RSE dans la filière fruits et légumes : La grande enquête CTIFL 2020
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurPlus dune centaine de professionnels (producteurs, expéditeurs, grossistes et importateurs) ont répondu, en 2020, à lenquête du CTIFL sur les démarches qualité au sein de la filière fruits et légumes. Cette enquête, réalisée tous les 4-5 ans, permet didentifier les certifications plébiscitées par les entreprises, les clients ou les consommateurs. Elle permet également de recueillir les avis des professionnels, avec leurs intérêts et leurs contraintes. Au stade production, lagriculture biologique poursuit sa forte progression. La certification Haute valeur environnementale (HVE) connaît également une forte progression, alors quelle a connu dix années de stagnation. Les SIQO (AOC/AOP, IGP, Label rouge) connaissent une légère croissance sous leffet probable de la loi Egalim. De nouvelles démarches, basées sur des allégations négatives du type « cultivé sans pesticides » ou « zéro résidu de pesticides », ont été créées et se sont développées. La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), timidement présente dans les enquêtes précédentes, est devenue un enjeu important pour les entreprises de fruits et légumes.