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Agroécologie : Entre pratiques et sciences sociales
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Cet ouvrage nous conduit aux quatre coins du monde. On y découvre des expériences d'agroforesterie en Inde, le développement de l'agriculture biologique en Alsace, la mise en place de certification participative au Brésil, ou encore le fonctionnement de groupements d'achats alimentaires en Belgique... Ces expériences ont en commun de promouvoir une agriculture et une alimentation soucieuses des principes de l'écologie. Cet ouvrage est ainsi un des premiers en langue française à présenter les recherches qui se font dans le domaine de l'agroécologie, un courant qui se développe depuis une trentaine d'années, principalement aux États-Unis et en Amérique latine. Les multiples expériences sont analysées à travers le prisme des sciences sociales. On s'interroge sur le rôle des différents acteurs (paysans, consommateurs...), sur la manière dont les initiatives s'inscrivent dans les territoires et sur les modes de régulation assurés par les pouvoirs publics. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et chercheurs en agronomie, en écologie et en sciences sociales, aux responsables agricoles et aux décideurs politiques. Il intéressera également toute personne sensible aux défis que posent aujourd'hui le développement de l'agriculture et l'alimentation des populations.
Agroforesterie en développement : parcours comparés du Québec et de la France
Cécile TARTERA, Auteur ; David RIVEST, Auteur ; Alain OLIVIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa présente analyse établit un parallèle entre l'agroforesterie française et québécoise en fonction de cinq enjeux fondamentaux : reconnaissance, interdisciplinarité et approche collective; acquisition et transfert de connaissances; statut, réglementations et financement; sensibilisation et mobilisation; support technique et mise en uvre sur le terrain. L'information de base provient notamment d'un forum sur l'agroforesterie réalisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec en mars 2010. Principalement pour des raisons environnementales, les haies et les bandes riveraines arborées tendent à se généraliser; pour leur part, les systèmes agrosylvicoles demeurent moins répandus. Alors qu'en France, la reconnaissance politique est acquise et que de nombreux freins réglementaires ont été levés, au Québec, le statut de l'arbre hors forêt est encore flou, la réglementation restrictive et les programmes non adaptés. Les systèmes agroforestiers fournissent de multiples services écosystémiques, mais un travail reste à accomplir pour les quantifier et pour établir leur potentiel de production agricole et ligneuse.
Le bois-énergie nettoie les parcelles
Bérengère LAFEUILLE, AuteurMichel Triouler, éleveur à Langogne (Lozère), avec l'appui de Christelle Bout de la CCI, valorise les rebuts de sa forêt pour chauffer trois maisons, un bureau et un magasin. Michel Trioulet dispose d'une chaudière automatique à bois déchiqueté et, comme il le précise dans l'article, il nettoie sa forêt. Celle-ci est composée de beaucoup de pins sylvestres sans valeur marchandes. L'article donne des détails sur la superficie chauffée ; le rôle de la mission Bois-Energie de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) ; le coût de l'ensemble du projet et de l'entretien (abattage, ébranchage et déchiquetage). « Le bois-énergie ne valorise pas la forêt mais ses sous-produits », souligne Christelle Bout. Pour Michel Trioulier, la production de plaquettes permet d'éclaircir les sous-bois et favorise la pousse de l'herbe.
Bois-énergie sous tension
Sandrine BOUCHER, AuteurLe bois-énergie est la première des énergies renouvelables en France (46 %) et ses perspectives sont ambitieuses. Pour atteindre l'objectif européen de 23 % d'énergies renouvelables en 2020, il est prévu de doubler la production de chaleur (de 8,8 MTep en 2006 à 15 MTep) et de multiplier par six celle d'électricité tirée de la biomasse. L'article fait un point sur : la bûche (80 % de la consommation nationale de bois-énergie), le rythme d'équipement des foyers, les objectifs du Grenelle en termes de chauffage au bois, le label France Bois Bûche ; les granulés bois, l'apparition d'un nouveau marché (chaufferies collectives industrielles), l'évolution des prix, la mondialisation du marché, la production française (fin 2012, environ 70 granulateurs devraient se partager le marché, dont 10 à 15 dotés d'une capacité de 50 à 80 000 t/an) ; l'approvisionnement en sciure (que les granulateurs disputent aux papetiers et aux fabricants de panneaux), l'investissement des producteurs français dans les ressources de la forêt (petits bois, branches, coupes d'éclaircies) dont dépendent notamment les unités de cogénération biomasse géantes ; la disponibilité nécessaire en bois (seule 60 % de la croissance naturelle est utilisée), la production des plaquettes et sa dépendance au marché du bois d'uvre, l'abondance de la ressource mais dont l'exploitation se développera lorsque le prix augmentera, la filière. Le débat repose sur la multiplication des projets d'unités de cogénération, dévoreurs de plaquettes, alors que les ressources locales sont incertaines ou déjà insuffisantes dans certaines régions. L'article s'appuie sur les réflexions de spécialistes et présente, sous forme de tableaux, les différents combustibles et le prix en KWH des énergies domestiques.
Calendrier lunaire 2013
Le calendrier lunaire 2013 présente l'astre lunaire sous plusieurs aspects : - En pratique (comprendre le calendrier, calcul des heures, mode d'emploi simplifié, mode d'emploi (feuillet à découper), classement des plantes suivant les constellations...) ; - Comprendre la lune (croissance et décroissance de la Lune, montée et descente de la Lune, distance Terre-Lune/nuds lunaires, nuds planétaires/éclipse, signes et constellations, la Lune et les signes...) ; - Travailler avec la Lune (jardinage, récolte des semences, fiches légumes (poireau, poire de terre), jardins surélevés/rythmes journaliers, horticulture, arboriculture, récoltes, maladies des plantes, purins et tisanes de plantes, fongicides/insecticides, compost, rotation des cultures, agriculture/mauvaises herbes...) ; - Vivre avec la Lune (influence des phases, récolte : plantes médicinales, tisanes...) ; - Calendrier lunaire.
A Durdat-Larequille, dans l'Allier : Premier hiver concluant pour la litière plaquettes
François D'ALTEROCHE, AuteurSur la ferme expérimentale du Lycée agricole de Durdat-Larequille, à côté de Montluçon, dans l'Allier, des litières de plaquettes de bois ont été expérimentées lors de l'hiver 2012 sur un lot de génisses. Sur le plan technique, les génisses sont restées en forme Jean-François Canaud, l'un des professeurs de ce lycée, précise : "sur le parcellaire de l'exploitation, nous avons beaucoup de haies et d'arbres de bord de ruisseau. La paille à plus de 100 euros la tonne a conforté l'exploitation dans son choix ". En outre, l'entretien du bocage est indispensable. L'article donne des indications sur les deux protocoles suivis pour l'expérimentation : les plaquettes ont été utilisées dans deux stabulations hébergeant des génisses de 1 et 2 ans. L'article est complété par des encarts (« Une solution intéressante quand la paille est hors de prix » ; "Déchiqueter du bois frais suffisamment tôt") et par la présentation d'une enquête dans l'Allier et la Nièvre.
Elevage en zone humide : Des contraintes particulières
Christophe ROSSIGNOL, Auteur ; Christophe CHARTIER, Auteur ; Jonathan THIERY-COLLET, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage en zone humide, surtout bovin, reste une activité majeure pour la valorisation économique de ces territoires et pour leur conservation. Néanmoins, divers contraintes et défis sont à prendre en compte. C'est ce que montrent les différents articles repris dans ce dossier. Tout d'abord, il faut mettre en place une gestion raisonnée du pâturage qui permettra de maîtriser les risques sanitaires importants, notamment parasitaires, liés à ces zones. La démarche proposée est de ne pas chercher à éradiquer les parasites mais d'atteindre un équilibre hôte-parasite. D'autres contraintes sont à prendre en compte : la gestion des niveaux d'eau qui doit tenir compte de divers besoins, dont ceux de l'élevage, la conservation de la biodiversité ou encore la « compétition » qui peut exister entre sylviculture et élevage. En effet, sur certains territoires, la priorité a été donnée à la filière bois, amenant à des impacts négatifs sur la biodiversité ou sur l'eau. Or, le retour de parcelles forestières en prairies est parfois difficile, notamment pour des raisons administratives. Cela soulève la question de la place de l'agriculteur, qui doit être vu comme un partenaire à part entière pour la gestion de ces zones humides. Ceci explique notamment les actions de l'État pour favoriser une recherche agronomique visant à développer des solutions innovantes pour des élevages viables économiquement et écologiquement en zones humides.
Bois de chauffage : Eviter les embûches
Philippe GUIBERT, AuteurTraditionnellement utilisé sous forme de bûches, le bois de chauffage chauffe la maison à bon compte, à condition de disposer d'un appareil de chauffage moderne et performant. Le prix du kilowattheure (kWh) est en moyenne de 3 centimes d'euro au lieu de 6,7 pour le fioul ou 11,9 centimes pour l'électricité (Source : Ademe). Il s'agit aussi d'une énergie propre et renouvelable. Car, contrairement aux énergies fossiles, le bilan carbone du bois est neutre. Le dioxyde de carbone (CO2) rejeté lors de sa combustion est emmagasiné pendant sa croissance. Les émissions d'autres polluants atmosphériques, telles que les particules ou l'oxyde d'azote, peuvent être limitées grâce à l'utilisation d'appareils de chauffage performants et de combustibles de qualité. Le massif forestier français est actuellement en croissance et largement sous-exploité. Seuls 60 % de l'accroissement naturel annuel sont prélevés chaque année. L'organisation de filières d'approvisionnement et la diversification des formes de combustible offrent ainsi de belles perspectives pour le bois énergie. Pour autant, tous les bois ne se valent pas. L'approvisionnement mérite une attention particulière pour optimiser au maximum son chauffage. Plusieurs de ses particularités sont traitées : - L'énergie au bois ; - Bois sec ; - Des pellets à la pelle ; - Plaquettes de bois : plus économiques.
Calendrier lunaire 2012
Le calendrier lunaire 2012 présente l'astre lunaire sous plusieurs aspects : - En pratique (calcul des heures, comprendre le calendrier, mode d'emploi simplifié, mode d'emploi (feuillet à découper), classement des plantes suivant les constellations...) ; - Comprendre la lune (croissance et décroissance de la lune, montée et descente de la lune, distance Terre-Lune, noeuds lunaires et planétaires/Eclipses...) ; - Travailler avec la lune (jardinage, semences et rythmes journaliers, fiches légumes (carotte, celtuce), horticulture, arboriculture...) ; - Vivre avec la lune (influence des phases, récolte : plantes médicinales, tisanes, coupe de cheveux...) ; - Calendrier lunaire (courbes).
Dossier : Litière plaquettes bois : Les plaquettes bois pour ne pas être sur la paille
La sécheresse printanière de 2011 a provoqué une augmentation du prix de la paille. Depuis plusieurs années, certaines exploitations utilisent des plaquettes de bois en guise de paillage, ce qui s'explique aussi par une disponibilité en bois et en coproduits de l'industrie du bois souvent abondante dans certaines zones d'élevage. Si la paille de céréales demeure le meilleur matériau pour la litière, l'utilisation de plaquettes peut permettre de limiter les quantités de paille utilisées. L'article regroupe plusieurs témoignages de professionnels portant sur l'utilisation de plaquettes de bois, en présentant les atouts et contraintes de ce mode de paillage. Un paragraphe précise comment faire le choix de l'essence, de la taille des copeaux et du taux d'humidité pour une utilisation optimale. Un encart présente comment valoriser le fumier incluant des plaquettes. Un second article explique que l'émergence du marché du bois énergie doit inciter les agriculteurs à valoriser la production de bois de leur exploitation. L'article fournit des éléments techniques et des références pour le chantier de déchiquetage. Le troisième article aborde l'aspect économique de l'utilisation des plaquettes de bois. Ainsi, la mission « haies Auvergne » a réalisé des estimations chez des agriculteurs du Cantal et le coût de production estimé varie entre 8,53 et 15,12 /MAP (mètres cubes apparents de plaquettes). Le dernier article présente le témoignage de Yves Fradin, éleveur dans l'Allier, qui utilise des plaquettes de bois depuis 3 ans.
Empreinte carbone de la production de luzerne déshydratée : progrès récents liés au changement des techniques de récolte et à l'incorporation de plaquettes de bois comme source d'énergie de chauffage. Impact sur la qualité du fourrage produit
P. THIEBEAU, Auteur ; Thierry HAMEREL, Auteur ; Michael CORSON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011En Champagne-Ardenne, une industrie de déshydratation a permis un développement important de la culture de luzerne pure. Cette industrie prend en charge la récolte, la déshydratation et la commercialisation de la luzerne déshydratée. L'étape de déshydratation étant très consommatrice d'énergie fossile et émettrice de gaz à effet de serre, les acteurs de la filière sont à la recherche d'alternatives. Deux d'entre elles ont été testées dans cette étude présentée lors des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (2011) : la récolte avec préfanage à plat, et l'utilisation de plaquettes de bois comme source d'énergie pour le séchage. Les impacts de ces nouvelles pratiques sur le bilan carbone et la quantité d'énergie utilisée ont été mesurés. Le préfanage à plat permet de gagner 7 points de matière sèche et engendre ainsi une réduction de 25 % des émissions de C lors du séchage. L'utilisation de plaquettes de bois à hauteur de 10 à 15 % de l'énergie fossile initialement consommée permet, quant à elle, une réduction de 10 % des émissions de carbone.
Litière : Quelles alternatives à la paille ?
INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Soizick JOSSE, Auteur ; ET AL., AuteurQuand les conditions climatiques sont sèches comme cette année, il est difficile pour les éleveurs de trouver de la paille et, qui plus est, à un prix raisonnable. Ce dossier propose d'apporter des alternatives de paillage en substitution ou en complément de la paille. Le premier article présente un tableau de synthèse extrait d'un dossier spécial Sécheresse 2011, de l'Institut de l'élevage ; ce tableau présente les différents produits utilisables en litière en fonction du type de couchage, avec les atouts et contraintes pour chaque produit. Le deuxième article est le témoignage d'un éleveur de Vendée qui utilise des déchets verts comme sous couche pour la litière accumulée. Dans le troisième article, Pierre-Yves Plessis, éleveur en Ille-et-Vilaine, est interviewé sur son utilisation de chaux comme litière. Enfin, le dernier article traite des plaquettes de bois utilisées en complément de la paille et de l'expérience dans le domaine de Francis Nicolaÿ, éleveur de bovins allaitants dans la Sarthe.
Le melon recherche des solutions
Elisabeth HERSAND, AuteurUn essai de paillage en culture de melon est actuellement en cours dans le Poitou, sur l'EARL de Noisetiers, à Thuré (83), en lien avec l'Association des irrigants de la Vienne (Adiv). L'objectif de l'essai est de trouver des paillages biodégradables en alternative au paillage plastique. Les paillages testés sont : copeaux de bois, bois raméal fragmenté (BRF) et deux plastiques « fragmentables ». Le paillage bois permet de garder la fraîcheur, mais leur mise en place demande beaucoup de temps et on observe un retard de croissance. Pour le BRF, s'ajoute le problème fréquent de faim en azote. Pour les plastiques "fragmentables", leur coût est cinq fois plus important que les plastiques traditionnels et la dégradation est perturbée en l'absence de pluies.
Paillis de copeaux contre plastique
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurUne expérimentation, lancée en 2005 par l'association Arbres et Paysages d'Autan (Haute-Garonne), visait à comparer les performances de plusieurs paillis biodégradables à celles du plastique. Sur 240 jeunes plants de frênes, quatre paillis ont été comparés pendant 6 ans : plastique noir (polyéthylène), copeaux de bois (déchets d'élagage broyés), dalles de bois compacté, feutre végétal (bois et jute), et des plants témoins sans paillage. Les résultats de l'expérimentation confirment l'intérêt du paillage et montrent que, parmi les paillis, les copeaux stimulent davantage la croissance des plants que le plastique, le feutre et les dalles qui affichent des performances équivalentes, et que, à long terme, les performances du plastique sont au minimum égalées par celles des paillis biodégradables.
Bouse de corne, un espoir pour les arbres malades
Dagmar SIEBRECHT, AuteurPeu de recherches ont été effectuées sur l'effet des préparations biodynamiques sur les arbres. Pour la sylviculture, il est donc nécessaire de s'appuyer sur les observations de terrain. L'article présente les résultats d'un essai réalisé par Dagmar Siebrecht (extrait de Lebendige Erde3/2010, traduit par JM Florin). Sur une grande parcelle de pâture, deux vieux hêtres en mauvais état de santé. Ils ont été pulvérisés plusieurs années de suite avec de la bouse de corne, à compter de 2001. A partir de 2004, le feuillage s'est nettement étoffé, les couronnes ont montré une plus grande densité et de jeunes pousses se sont formées au sommet des arbres. En 2008, une nette amélioration de la vitalité des hêtres est remarquée. Dagmar Siebrecht affirme que cette revitalisation est due à la bouse de corne. La parcelle était régulièrement broutée par des vaches, les cinq dernières années par un troupeau conduit en bio..., elle est devenue réserve naturelle en 2005, a subi la sécheresse de 2003... Par ailleurs, est évoquée l'expérience effectuée par Alwin Seifert, pionnier de l'agriculture biologique dans les années 30. Pour prouver l'effet des préparations biodynamiques, il avait pulvérisé de la bouse de corne sur des frênes fortement affaiblis par la baisse du niveau de la nappe phréatique...