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Actualités de la filière biologique en arboriculture et maraîchage : Salon Tech&Bio 2023
Juliette PELLAT, Auteur ; Marie VINCENT, AuteurLe salon Tech&Bio 2023, dans la Drôme, a regroupé de nombreux stands, ateliers et conférences dédiés à l’agriculture biologique. Cet article présente les thèmes abordés lors de conférences et d'ateliers, liés au maraîchage et à l’arboriculture bio. Le projet ALTO vise à augmenter la biodiversité dans les vergers et les services de régulation naturelle. Le projet MIRAD se concentre sur la culture d’abricotiers. Les projets DEPASSE, ECORCE, Brebis et Clairette de Die ou encore PARADOCSE évaluent l’intérêt de la présence d’animaux (ovins et poules) dans les vergers. Le projet SUPOR suit les populations de la punaise diabolique Halyomorpha halys, un ravageur émergent. DENVER est un projet pour l’optimisation de l’irrigation des vergers. MMBio est un projet qui porte sur les microfermes maraîchères bio. Antonin Pépin (INRAe) a présenté les résultats de sa thèse sur l’évaluation environnementale des fermes maraîchères. Le projet GAGNEE étudie l’intérêt du goutte-à-goutte enterré pour l’ail et l’oignon. Pour finir, le projet SOPAM vise à tester une large gamme de paillages biodégradables.
L’arbre, véritable clef de la résilience en agriculture
Claire BERBAIN, AuteurL’agroforesterie se développe en Suisse, atteignant aujourd’hui 500 à 600 ha, et concerne de multiples systèmes : céréales sous feuillus, lignées précieuses, pâturage et haies fourragères, etc. Mareike Jäger (Silvo Cultura) et Johanna Schoop (Agridea) expliquent les intérêts de l’arbre, validés par les scientifiques et par les agriculteurs : lutte contre l’érosion, pompe à eau, diversification des revenus, etc. Cependant, l'agroforesterie n’est pas encore suffisamment soutenue politiquement, les aides financières suisses visant uniquement les arbres fruitiers, mais pas les chênes, tilleuls et autres feuillus. Joshua Schelb (à Bonvillars VD) possède 19 ha de cultures en agroforesterie en bio (1200 arbres), avec une diversité de cultures (seigle, épeautre, quinoa, etc.) et d’essences d'arbres (noyers, châtaigniers, pruniers, etc.). L’entretien des bandes herbeuses est fait avec un broyeur et un rotomulcheur ; les racines poussent en profondeur grâce au passage d’une dent sous-soleuse. Il conseille de planter progressivement les arbres, à cause du temps passé à arroser les jeunes plants. Jean-Yves Billaud (à Orzens VD) cultive 12 ha en agroforesterie non-bio (300 arbres). Des essences fourragères (mûriers, sorbiers, tilleuls, etc.) sont plantées autour des prairies permanentes et, en grandes cultures, des essences forestières et fruitières (poiriers, néfliers, érables, etc.) sont implantées. L'agriculteur utilise un GPS pour faciliter l’entretien de ses parcelles, et des bougies poreuses pour l’irrigation. Matthias Schär (à Brittnau AG) produit des noisettes bio sur 1,3 ha. Pour lutter contre le balanin de la noisette, dont la larve hiberne dans le sol, il a investi dans un poulailler mobile qui permet à ses pondeuses de parcourir le verger. Cette pratique diminue légèrement le nombre d’œufs pondus, mais assainit et fertilise le sol, augmente le bien-être et la santé des poules et diminue les besoins en aliments concentrés.
Culture d'asperges vertes bio : Réussir son implantation et son entretien
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gilles L'ÉVÊQUE, AuteurCe bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'asperges vertes biologiques, de la plantation à la récolte des turions (les jeunes pousses d'asperges qui sont consommées) : variétés, travail du sol, fertilisation, plantation (type de sol, exposition, densité...), irrigation, gestion des ravageurs (criocères, mouches de l'asperge...), des maladies (stemphyliose et rouille) et des adventices, conditions de récolte. Ce document fournit aussi des informations sur les rendements et la commercialisation (couleur, calibre...).
Lauréats et nominés (1) du concours Sival Innovation 2024
BIOFIL, AuteurLes lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2024, dont les produits sont intéressants pour la bio, sont présentés. Variétés nouvelles, contrôle des adventices, protection des végétaux, matériel agricole, irrigation... sont au programme. Tonik est une variété de pomme rouge, développée par Dalival SAS. Gradictive est une pomme développée par Gradilis, spécifiquement pour la bio. HREZ est une collection de variétés de tomates résistantes au ToBRFV, développée par Enza Zaden. Gautier Semences produit la gamme Frutastic, des courgettes hautement parthénocarpiques. Cartesio est un chou romanesco de couleur blanche, développé par Syngenta. De Ruiter propose Ferreira, une tomate avec résistance intermédiaire au ToBRFV et à l’oïdium. EF Polymer est un polymère biodégradable produit à partir de déchets biologiques, qui, en poudre ou en granules, améliore la capacité de rétention de l’eau et la fertilité du sol. PraliGel Flo est un gel organique contenant deux biostimulants, utilisé sur les racines lors des plantations en racine nue. Agrobio France produit Powerfood 3.0, un aliment destiné aux auxiliaires de culture prédateurs en maraîchage. Actibosca est un biostimulant des plantes ligneuses, développé par Biodevas, à base d’extraits de plantes. Adama propose Charge, une solution à base de chitine de crevette, contre l'oïdium et le mildiou. Les Dispensing balls d’Agrobio France protègent les parasitoïdes auxiliaires des aléas climatiques lors de leur lâcher. Formulé par Bejo, B-Mox est un produit d’amélioration des semences d’oignons, qui stimule leur croissance précoce. Ama est un enjambeur électrique polyvalent et modulable, construit par Elatec et adapté au maraîchage. Le Smart Cultivator Stout est une bineuse automatique avec caméra et IA permettant un désherbage précis. Terrateck propose Ezy-Plant, une planteuse automotrice compacte pour les petites fermes maraîchères. GrowSphere est un système de suivi et de gestion automatique de l’irrigation. Boisselet construit Evolt, un intercep électrique utilisable avec des outils de désherbage et de travail du sol. Acolyte III est un châssis tracté enjambeur, conçu pour être facile d’utilisation. Treffler propose une bineuse à parallélogramme. Viroc de Chabas est un tracteur et porte-outil étroit, adapté aux pentes. Infaco a développé une attacheuse ergonomique et polyvalente, la AT1000.
Nominés et lauréats Sival innovation 2024 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurVitisbio a sélectionné les innovations nominées au concours Sival Innovation 2024 et adaptées à la viticulture bio. Charge est un biostimulant et fongicide à base de chitine de crevettes, fabriqué par Adama. EF Polymer propose un hydrogel à épandre sur le sol, fabriqué à partir de biodéchets, qui améliore la rétention d’eau et la fertilité du sol. Compo Expert a développé un gel organique de pralinage, le Praligel Flo, à appliquer sur les racines pour favoriser la reprise lors des plantations en racine nue. Evolt est un interceps à effacement électrique, fabriqué par Boisselet, avec un large éventail d’outils de binage, de décompactage, etc. Viroc est un tracteur conçu par Chabas, spécifiquement pour la viticulture. Il est de petite taille, s’adapte aux fortes pentes et peut servir de porte-outils pour de nombreux usages (broyeur, élévateur, effeuilleuse, etc.). Netafim a développé un système d’exploitation d’irrigation, GrowSphere, qui se base sur un réseau de capteurs pour contrôler, de manière précise et en temps réel, l’apport en eau sur les cultures. L’AT1000 est une attacheuse fabriquée par Infaco, polyvalente et facilement adaptable à tous les usages de la viticulture. Boutin Groupe propose un service de lavage de bouteilles pour leur réemploi.
Parcours de vignerons : Domaine Claude Vosgien ; Domaine La Grangette
Arnaud FURET, Auteur ; Louise JEAN, AuteurStéphane et Alexandre Vosgien sont viticulteurs associés sur le domaine Claude Vosgien, en Meurthe-et-Moselle. Ils cultivent, en bio, 12 ha de vignes et 6 ha de mirabelles. Ils produisent du vin AOP Côtes de Toul gris, blanc et rouge, et du vin effervescent, à partir de cépages gamay, pinot noir et auxerrois. Leur rendement oscille entre 40 et 45 hl/ha. Pour faciliter la gestion du vignoble et notamment endiguer la propagation des maladies (mildiou, oïdium, etc.), les rangs de vignes ont été élargis : de 1,10 m à 1,80-2,20 m. Un rang sur deux est travaillé en début de saison, grâce à une roue émotteuse ; les autres rangs sont enherbés. En cave, un travail de sélection parcellaire permet de différencier les vins, pour une gamme assez variée, dont une gamme sans intrants. Le domaine produit également des spiritueux à base de mirabelle. Christelle et Matthieu Caron gèrent le domaine La Grangette, dans l'Hérault. Ils produisent du vin bio sur 20 ha, en AOP Picpoul de Pinet et en IGP Côte de Thau. L’impact du changement climatique sur leurs parcelles implique un renouvellement plus régulier des vignes et la mise en place d’un système d’irrigation. L’atelier le plus fatigant reste, aujourd’hui, la gestion manuelle de l’enherbement, à cause notamment de l’irrégularité des rangs de vignes ; l’intégration de l’écopâturage avec des brebis a montré de bons résultats. Le domaine produit 10 vins tranquilles, un vin pétillant et un jus de raisin, dont 35% partent à l'export. En recherche de diversification, le domaine produit également de l’huile d’olive et du miel.
Piloter sa production maraîchère : La Pépinière, une appli gratuite pour mieux planifier
Marion COISNE, AuteurKevin Morel, chercheur à INRAe, présente l’outil gratuit en ligne La Pépinière : une application d’aide à la planification de la production maraîchère, bio ou non-bio. L’outil est développé par le collectif Mesclun, qui regroupe INRAe, Bio Occitanie, Educagri Éditions (éditeur de l’enseignement agricole) et Elzeard (développeur numérique). En plus de la planification (date de semis, de récolte, situation des planches, etc.), l’outil intègre la consommation d’eau, la fertilisation et l’environnement (utilisation de plastique, d’énergie, etc.). L’utilisateur entre, dans l’application, les débouchés et les productions visés, le système de culture (serre, plein champ, etc.), la marge envisagée, etc. L’application en déduit la surface nécessaire à chaque production et les dates de semis et de récolte ; ainsi qu’un chiffre d’affaires potentiel. De nombreuses données sont préremplies dans l’application (prix de vente, rendement estimé, etc.), mais elles peuvent toutes être modifiées si l’utilisateur possède des références plus pertinentes. L’utilisateur peut aussi entrer son parcellaire et planifier l’usage de chaque parcelle. Parmi les pistes de développement de l’outil, la possibilité de planifier sur plusieurs années pour intégrer les logiques de rotation des cultures, et surtout un modèle économique à définir pour que l’outil reste gratuit.
Quels mini-asperseurs choisir sur sa ferme ? Retour d’essai sur carotte
Jérémy BELLANGER, AuteurL’utilisation de mini-asperseurs, sur des petites surfaces en maraîchage, offre un bon compromis entre arrosage efficace et mise en place facile. Quatre modèles ont été testés et comparés, durant l’été 2023, sur une culture de carottes. Le modèle Meganet, 200 l/h, de Netafim, et le modèle Mamkad 16, 201 l/h, de Naandanjain, ont montré des caractéristiques très similaires : débit d’environ 200 l/h sur un rayon d’arrosage respectivement de 6,5 et 7 m, une pluviométrie peu homogène sur le rayon d’aspersion mais peu sensible au vent, et une bonne robustesse du matériel, pour un prix unitaire de 8,11 € et 8,20 €. L’arroseur LFX 600, 242 l/h, de Rain Bird, présente des caractéristiques similaires, sauf l’aspersion qui est plus homogène ; son prix unitaire plus bas (5,15 €) s’explique notamment par sa fragilité importante. La tuyère d’arrosage 5 cm avec buse réglable 18 VAN, de Rain Bird, présente un débit beaucoup plus important, 1210 l/h, pour un rayon d’arrosage de 5,5 m ; la spécificité de ce modèle est la possibilité de régler son angle d’arrosage de 20° à 360° ; l’aspersion est bien homogène sur tout le rayon, mais est très sensible au vent.
L’abreuvement au pâturage
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, Auteur ; HERBE ET FOURRAGES CENTRE, AuteurLa consommation d’eau des animaux varie selon différents facteurs : elle est plus importante si les aliments sont secs, si la température extérieure s’élève, et elle évolue en fonction du stade physiologique et de la production laitière de l’animal. Trois tableaux fournissent les consommations d’eau moyennes, dans diverses conditions, pour les vaches laitières, les vaches allaitantes et les ovins. Dans les prairies, la taille de l’abreuvoir et son débit sont à adapter, en particulier en fonction de la distance entre l’abreuvoir et la zone de pâturage. S’il n’existe pas de normes de « potabilité animale », des recommandations sur la qualité de l’eau en élevage sont néanmoins fournies par les GDS (Groupements de défense sanitaire). Cette qualité peut aussi évoluer dans le temps (chaleur…) et selon les lieux de prélèvements (source, abreuvoir…). Un point réglementaire aborde l’abreuvement au cours d’eau et les forages. Un tableau récapitule, par ressource (eau du réseau, source…), par distribution (ruisseau, tonne à eau…) et par énergie utilisée (solaire, éolienne) : les caractéristiques, les avantages et les inconvénients.
L'artichaut, un cœur à prendre : Des conseils pour réussir la culture
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gaël LICHOU, AuteurSi les principales régions françaises à produire de l'artichaut sont la Bretagne et le Sud-Est, il est possible également de le cultiver dans le Sud-Ouest. Ce bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'artichaut biologique, de la plantation à la récolte : climat, type de sol, fertilisation, implantation, paillage, binage, irrigation, protection contre les ravageurs (pucerons et noctuelles) et contre les maladies (oïdium et mildiou). Ce document fournit aussi des informations sur la multiplication et sur les variétés d'artichaut.
Brique de connaissances 2 : Synthèse technico-économique de microfermes maraîchères biologiques
Ce document est issu de la collection des Briques de connaissances MMBio, conçues dans le cadre du projet CASDAR MMBio (fermes Maraîchères en Agriculture Biologique). Pour construire ces briques, des enquêtes ont été réalisées auprès de 42 microfermes. Cette deuxième brique est la synthèse de l’analyse des données recueillies lors de ces entretiens. Elle caractérise le groupe de fermes sur le plan technico-économique et dresse une typologie de ces fermes basée sur le revenu horaire (< RSA pour le groupe 1, égal à 1.5 fois le SMIC pour le groupe 4). Les fermes enquêtées se caractérisent par des contextes géographiques variés, avec des producteurs majoritairement non issus du milieu agricole et dont les objectifs relèvent principalement des piliers sociaux et environnementaux de la durabilité (qualité de vie, sens du travail…). La surface agricole utile des fermes (maraîchage + autres) varie entre 5 000 m2 et 12 ha, avec une moyenne de 3.43 ha. Tous les modes de faire-valoir sont représentés. Le temps de travail est analysé (volumes horaires et types de main d’œuvre, quantité de travail par unité de surface…), ainsi que les indicateurs économiques (chiffres d’affaires, excédent brut d’exploitation, investissements, aides…), la commercialisation (circuits, prix de vente…) et les pratiques (indicateurs, gestion des adventices, des maladies et des ravageurs et de la fertilité des sols).
Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres d’agriculture à l’occasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
La chayotte, Sechium Edule, serait-elle la plante miracle ?
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurCucurbitacée peu répandue en France, la chayotte (ou christophine, chouchou) est une plante de fin de saison qui, à condition de bénéficier d'un grand support solide pour son développement, produit une grande quantité de fruits. La chayotte a besoin d'un sol profond, d'une chaleur suffisante et d'une certaine humidité (arrosage en pulvérisation ou en pluie fine) ; craignant le gel sur ses feuilles, elle devra être mise hors gel (serre chauffée...) à l'automne et en hiver, avant sa plantation en terre. Pratiquement toutes les parties de la chayotte sont comestibles (jeunes pousses, bourgeons terminaux, feuilles, tubercules et fruits), à l'exception des lianes et des tiges ligneuses (qui peuvent être utilisées pour le textile).
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention d’eau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. L’agroforesterie est également un moyen de s’adapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique l’intensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement l’azote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de l’eau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur l’implantation d’une prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales…
Cultiver des agrumes bio : Choix – Plantation – Soins – Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces d’arbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.