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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Irrigation : Des solutions pour éviter les coups de pompe
William PARMÉ, Auteur ; Olivier LE FERREC, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un groupe de maraîchers s'est réuni pour analyser la situation climatique, s'intéressant plus particulièrement à l'évolution de la répartition des pluies au cours de l'année. En effet, malgré son image de région humide, la Bretagne est de plus en plus marquée par le manque d'eau, avec une forte pluviométrie en période de repos de la végétation et une faible pluviométrie quand les besoins en eau sont maximums. Face à ce défi, Agrobio35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomie d'EAU en LEGumes), avec pour objectif de réaliser un diagnostic des pratiques d'irrigation de 16 maraîchers bio et de réaliser des essais sur trois fermes maraîchères, pendant la saison 2021. Cet article traite des résultats des enquêtes réalisées sur les pratiques d'irrigation, ainsi que les premiers retours sur l'un des essais.
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Micro-maraîchage bio en PACA - Les maraîchers expérimentent - 3ème saison
Mélanie DESGRANGES, Auteur ; Oriane MERTZ, Auteur ; Marion ROBERT, AuteurEn 2020, en région PACA, 17 maraîchers bio ont mené, dans le cadre du projet MiMaBio, des essais sur les thématiques suivantes : - La gestion de la fertilité du sol ; - La couverture du sol ; - Matériels et techniques ; - Soin des plantes ; - Associations de cultures. Cet article revient sur les résultats des expérimentations réalisées au cours de cette troisième saison.
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Les productions fruitières à l'heure du changement climatique : Risques et opportunités en régions tempérées
Occupant une place primordiale dans notre alimentation, les productions fruitières de climats tempérés sont issues de cultures très diversifiées et souvent inféodées à des régions aux conditions climatiques particulières. Quels effets le changement climatique va-t-il induire sur les performances, la diversité et la répartition de ces cultures ? Ces effets vont-ils accroître les vulnérabilités intrinsèques aux productions fruitières et générer également des opportunités leur offrant un nouveau dynamisme ? Quels outils et quels leviers permettront danticiper les adaptations des cultures fruitières au changement climatique ? Comment concilier adaptation climatique et compétitivité économique ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage, réalisé notamment en collaboration avec le GIS fruits et INRAE, présente un vaste panorama de connaissances, allant des évolutions et des prédictions climatiques aux processus écophysiologiques et agronomiques déterminant la production des plantes fruitières. Une analyse des impacts potentiels, ou déjà avérés, du changement climatique aux différents niveaux de la production permet dénoncer les enjeux à anticiper, concernant tout particulièrement la phénologie, la contrainte hydrique, la qualité des fruits et les bioagresseurs. Les différents leviers susceptibles de mener aux adaptations projetées sont explorés à la lumière des adaptations déjà mises en place en climats chauds.
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Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions délimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à lachat, crainte davoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de lirrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre dagriculture du Vaucluse). Aucune différence na été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci na pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, lamplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser quil faudrait adopter une gestion de lirrigation différente.
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Catapulte lance la protection biologique
Anthony GINEZ, AuteurLe projet Catapulte (2019-2021) a pour objectif de mettre au point des stratégies de protection biologique intégrée en culture daubergines. Il est piloté par lAprel et étudie quatre principaux leviers : les auxiliaires, les produits de biocontrôle, les méthodes de protection physique et les plantes de service. Cet article fait un point sur les résultats obtenus en 2020. Plusieurs méthodes de protection ont été testées contre les aleurodes. Pour linstant, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un produit de biocontrôle (Mycotal) combiné à linstallation de panneaux jaunes englués qui ont pour rôle de piéger les aleurodes. Contre les pucerons, le recours à une coccinelle jaune a été testé, mais cet auxiliaire na pas réussi à contrôler les pucerons. Les produits de biocontrôle ne se sont pas avérés plus efficaces contre ces ravageurs. La combinaison de ces deux méthodes de lutte devrait être testée ultérieurement. Contre les thrips, lauxiliaire Amblyseius swirskii sest montré efficace. Contre les acariens, des aspersions régulières ont montré de bons résultats. Contre les punaises, les résultats obtenus suite à la pose de filets sont plus mitigés : les filets ont été relativement efficaces, mais ont empêché certains auxiliaires de rentrer dans la serre, diminuant ainsi la lutte biologique.
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Les cultures légumières face au changement climatique (4ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn juin, au jardin, presque tous les légumes ont déjà été semés ou plantés, depuis le début du printemps. C'est le moment de semer directement de nombreuses cucurbitacées. Il est également possible, comme cela se faisait dans les fermes en plein champ sans arrosage, de repiquer certains légumes d'hiver comme le poireau, les choux, les raves... Pour d'autres légumes d'hiver, en période de sécheresse, il vaudra mieux retarder les semis et les plantations, en évitant cependant d'attendre trop, sous peine de fragiliser l'étape de végétation si les jours sont déjà trop courts (certains choux, notamment). Le mois de juin est celui de la récolte des légumes annuels (laitues, oignons blancs, radis...), des vivaces (artichauts, asperges...) et des petits fruits. Si la canicule s'installe en juillet et août, il conviendra d'éviter d'ensemencer et d'entreprendre de nouvelles cultures. C'est le temps de la récolte des légumes-fruits (tomates, melons...), mais aussi celui de "faire des graines"... Il faudra aussi pailler, arroser avec parcimonie (à moins d'apprendre à cultiver sans irrigation) et, dès août, préparer les futures récoltes d'automne et d'hiver...
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Devenir maraîcher bio en Hauts-de-France : les 7 clés de votre réussite
En 2019, les Hauts-de-France comptabilisaient 265 exploitations maraîchères en bio, soit 44 de plus qu'en 2018. Comme dans toute la France, la progression des surfaces maraîchères en région résulte principalement des installations. Face à cette demande grandissante d'installations en maraîchage bio, les Chambres d'Agriculture Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France et le CFPPA de Lomme - Dunkerque ont réuni leurs compétences pour mettre à jour le guide "Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas-de-Calais" datant de 2015, dans le cadre des missions du Point Accueil Installation Transmission. L'objectif du guide « Devenir maraîcher bio » est de fournir toutes les clés de réussite pour sinstaller en Hauts-de-France, que ce soit par la création ou par la reprise d'une exploitation existante. De la confrontation aux réalités du métier, à la construction du projet commercial, en passant par l'organisation du travail, 7 clés de réussite sont développées, appuyées par des témoignages et des références en Hauts-de-France.
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Dossier : Changement climatique et sécheresses : Quelles pratiques agricoles pour un usage sobre et solidaire de la ressource en eau ?
Patricia HEUZE, Auteur ; Camille GUILLOTEAU, AuteurLe changement climatique va impliquer des sécheresses plus longues et plus fréquentes. Les enjeux liés au partage de leau vont donc devenir de plus en plus cruciaux. En agriculture, le recours à lirrigation, grâce à des retenues deau, est une solution envisageable. Toutefois, est-elle viable dun point de vue environnemental, agronomique et économique ? Des éléments de réflexion et des points de vigilance sont à prendre en compte avant dopter pour cette solution : artificialisation du milieu, modification du cycle de leau (soustraction deau aux milieux avoisinants), impacts sur lamont et laval, évaporation plus importante, gouvernance et répartition de ces réserves en eau Dans tous les cas, des solutions agronomiques sont à développer. Amale Zeggoud, stagiaire à la FNAB en 2020 sur la gestion quantitative de leau en agriculture biologique, a identifié, en dehors de lamélioration des méthodes et matériels dirrigation, des pratiques agronomiques pour mieux gérer leau. Ces pratiques visent à : améliorer les propriétés du sol pour une meilleure régulation du cycle de leau ; décaler le cycle cultural afin desquiver des conditions hydriques défavorables ; augmenter la tolérance au stress hydrique du système de production. Elles reposent sur trois stratégies (évitement, esquive et tolérance) qui rassemblent un ensemble de pratiques.
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Dossier : L'eau
Jean-Luc DENIS, Auteur ; Audrey VINCENT, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier consacré à l'eau, des témoignages illustrent les enjeux actuels et futurs d'une gestion de la ressource en eau en cohérence avec le changement climatique : - L'AB pour faire face aux problèmes de pollution de l'eau (ISARA) ; - Gagner en autonomie sur la ferme par le traitement de l'eau (GAEC dans le 01 et dans le 42) ; - A la ferme de Grand Lieu, la moitié de la surface inondée 6 mois de l'année (44) ; - Le Parc et les agriculteurs, partenaires des mares (PNR des marais du Cotentin et du Bessin) ; - Augmenter la capacité de rétention en eau du sol en travaillant sur la matière organique (35) ; - Et si l'irrigation et les vaches sauvaient la planète ? (32) ; - Les pieds dans les prés, même en été, grâce au sorgho irrigué (46) ; - De la tempête de 1999 à l'autonomie fourragère, par la réhabilitation de sources en parcours forestiers (43) ; - Irriguer tout en préservant la ressource et l'énergie (79) ; - Un système d'irrigation qui permet de faire pâturer le troupeau même en période de sécheresse (10) ; - Assurer l'autonomie alimentaire en zone de montagne via l'irrigation (48) ; - Sécuriser les fourrages grâce à l'irrigation (35) ; - L'eau, la pluie, les sécheresses, les inondations... (29).
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Dossier : Gestion de leau en maraîchage : Une des clés de la réussite
Nicolas HERBETH, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; Lise FOUCHER, AuteurLa gestion de leau est lun des facteurs de réussite en maraîchage biologique. Cest pourquoi, dans le Grand Est, sept maraîchers lorrains se sont réunis au sein dun GIEE nommé AGIR (Association pour une Gestion de lIrrigation Responsable), afin déchanger sur cette thématique. En plus de présenter ce GIEE, cet article fournit des conseils pour optimiser la gestion de leau. Il commence par expliquer comment calculer les besoins journaliers en eau dune culture, en détaillant la méthode du bilan hydrique (un exemple concret permet de lillustrer). Il apporte ensuite des informations sur la réglementation qui encadre lutilisation de leau en maraîchage : modalités pour prélever de leau dans un milieu naturel, pour créer un forage, pour pomper des eaux superficielles ; obligations concernant la qualité de leau dirrigation, ainsi que la qualité de leau de lavage des légumes. Il apporte aussi des données technico-économiques sur différents matériels dirrigation : enrouleur, asperseur, micro-asperseur, goutte-à-goutte, rampe oscillante. Enfin, il détaille les différentes subventions mobilisables par les maraîchers bio du Grand Est qui souhaitent acquérir du matériel dirrigation (neuf) ou créer un forage.
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L'épineux épinard
Edouard MEIGNEN, AuteurLépinard (Spinacia oleracea) est un incontournable en maraîchage diversifié. Toutefois, son caractère sensible rend cette culture exigeante et délicate, notamment en bio. Lépinard peut, en effet, très vite jaunir ou monter en graines sil nest pas installé dans des conditions de culture optimales. Cet article effectue des focus techniques permettant de sécuriser la production en bio : 1 Choix de la parcelle, place dans la rotation des cultures et préparation du sol ; 2 Fertilisation ; 3 Implantation (semis direct ou plants en motte) ; 4 Densité ; 5 Irrigation ; 6 Gestion de la montaison ; 7 Contrôle des maladies (mildiou, virus ) et des ravageurs (pucerons, chenilles défoliatrices, mouches des semis ) ; 8 Récolte. Quelques points-clés sont à retenir : il faut que le choix variétal soit adapté au planning de production, que la fertilisation soit suffisante (notamment en azote), que le sol soit bien préparé (absence de compaction), que les plants en motte soient repiqués très jeunes et que lirrigation soit régulière à lapproche de la maturité. Cet article est accompagné du témoignage dÉric, maraîcher bio dans le Loir-et-Cher, qui cultive des pousses dépinard pour des restaurateurs.
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Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
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Du geste au savoir... Paroles de maraîchers
Rémy BACHER, AuteurLes maraîchers bio, comme tous les agriculteurs, possèdent de nombreux savoirs, qui s'enrichissent par leurs expériences, leurs rencontres, ou encore leurs formations. Le collectif SEMBio - pour Savoirs Écologiques Maraîchers Bio - a souhaité mettre en évidence ces savoirs. Pour ce faire, il s'est appuyé sur l'outil vidéo à travers une approche innovante "d'auto-confrontation". Ainsi, plusieurs vidéos mettant en images les gestes et les paroles de maraîchers de Lorraine, du Sud de l'Isère et du Lubéron ont été réalisées. Elles sont disponibles sur une plateforme web animée par l'Itab (https://wiki.itab-lab.fr/espacemaraichage/?presentation).
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Matériel en AB
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré au matériel en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Les structures serres et tunnels ; - Les outils de traction ; - Le travail du sol ; - Les semis et la plantation ; - Le désherbage ; - L'irrigation ; - La récolte et le conditionnement ; - La vente ; - L'innovation ; - Le matériel auto-construit.