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Documents disponibles dans cette catégorie (1152)


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Dominique Jacquin, dans l'Yonne : Lexpérience au service de la sérénité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans lYonne, Dominique Jacquin, céréalier bio depuis près de 25 ans, se passionne pour lagronomie. Cela lui a inspiré le système en place depuis une quinzaine dannées : jachères azotées en tête de rotation (mélange de luzerne et sainfoin ou de trèfle violet et luzerne) qui seront broyées 3 à 4 fois et qui permettent de maîtriser les adventices et dapporter lazote aux cultures suivantes (tout est restitué au sol), suivies par un cycle de cinq ans de cultures. En sols limoneux et argilo-calcaires, ce cycle est composé dun blé dhiver, dune céréale secondaire (triticale, orge de printemps, avoine ou épeautre), dun tournesol, puis d'un protéagineux et, enfin, d'une avoine ou d'un épeautre. En sols crayeux, la succession diffère : orge dhiver, blé noir, protéagineux, avoine, blé noir. Lagriculteur se passe de tout apport de fertilisant (sauf un peu de patenkali et de kiésérite) du fait de la maximisation des légumineuses. Depuis trois ans, il sème le tournesol en association avec le fenugrec, ce qui lui permet davancer sa date de binage et de mieux maîtriser les adventices. Cette plante ne concurrence pas le tournesol pour leau et semble avoir un effet répulsif sur les corbeaux, les pigeons et les lièvres. Côté adventices, seule la folle-avoine se maintient. Dominique utilise un matériel récent, performant et de dimension importante du fait de son autre activité de prestataire, atout non négligeable pour mener les travaux à temps, dautant plus que les créneaux météo sont plus courts depuis quelques années. Il privilégie le labour peu profond et la bineuse, outil le plus efficace avec des interventions curatives tardives possibles. Dominique est, cependant, préoccupé par lévolution climatique et constate une érosion des rendements depuis 15 ans, surtout pour les protéagineux (chute de presque la moitié ). Les céréales dhiver sont plus régulières, même si les pics de rendement observés il y a 20 ans ne se produisent plus. Il sadapte en recentrant son assolement sur les cultures dhiver depuis quelques années.
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Une famille d'éleveurs à la recherche d'autonomie
Soazig CORNU, AuteurEn 2022, le voyage d'études « Polyculture-élevage », organisé par le Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique, a fait étape à la ferme des Peltries, une ferme familiale en polyculture-élevage, située à Somloire (49). La ferme s'étend sur 150 ha (50 ha de prairies temporaires, 35 ha consacrés aux cultures, et le reste en prairies permanentes). Les Simmoneau y élèvent une quarantaine de porcs Bayeux-Longué, des volailles et 85 vaches Charolaises, en biodynamie. Ils commercialisent la viande porcine en direct, en caissettes, à la ferme ou en Amap, et valorisent la viande bovine en filière longue. Les Simmoneau cultivent des céréales et des légumineuses (orge, épeautre, triticale, avoine, pois, féverole et gesse), à partir desquelles ils élaborent de la farine destinée à l'alimentation des porcs. Des betteraves, ainsi que des navets fourragers, sont proposés en complément, l'hiver. Les bovins sont essentiellement nourris à l'herbe et au foin, avec un complément en betteraves en hiver. La ferme est quasiment autonome pour l'alimentation des animaux : seul le petit lait donné aux porcs provient d'un élevage voisin. Le fumier des vaches est utilisé pour réaliser le compost. Les Simmoneau cultivent également des blés anciens destinés à la vente. Dans cet article, un exemple de rotation, avec le travail du sol associé, après trois années de prairies est présenté.
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Grand-Est : Succès des 5es Rencontres nationales de lABC
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes 5èmes Rencontres nationales de lABC (agriculture biologique de conservation des sols) se sont tenues, les 25 et 26 janvier 2023, dans la Meuse. Elles ont réuni plus de 200 personnes (agriculteurs, conseillers et techniciens). Elles étaient organisées de la manière suivante : la première journée était consacrée à des exposés dexperts et à des témoignages, puis la seconde journée a été dédiée à des échanges, par petits groupes, sur des pratiques innovantes. Lobjectif étant dapporter des éléments pour mieux comprendre les itinéraires techniques pratiqués en ABC. Cette pratique repose sur une intensification végétale visant à réduire au maximum le travail du sol et à gagner en fertilité du sol. Si larrêt total du travail du sol reste une utopie en bio, des expérimentations sont menées pour réduire la fréquence et la profondeur (10-15 cm) du travail du sol. LABC répond à différents enjeux : augmenter linfiltration de leau dans les sols, favoriser la biodiversité, accroître le stockage de carbone Lexemple de François Marchand, producteur en bio depuis 2013 sur 172 ha de grandes cultures, est présenté. Il cherche à réduire, voire à arrêter les apports dengrais organiques en implantant du trèfle sous couvert. Ce dernier reste 18 mois en tête de rotation, durant lesquels il est fauché pour recharger le sol en matière organique.
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Guide du jardinier en biodynamie
Peter BERG, Auteur ; Joséphine BERNHARDT, Traducteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023
Les éditions du MABD (Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique) rééditent ce manuel pratique de jardinage biodynamique qui a déjà rencontré un succès considérable auprès dun grand nombre de jardinier·ères. Il s'adresse à celles et ceux qui souhaitent produire des légumes et des fruits sains, savoureux et sans aucun traitement chimique. Ce guide propose un accompagnement au fil des divers travaux au jardin, afin de faire fructifier ce dernier de manière autonome, en travaillant avec la nature. Il explique comment fertiliser la terre avec du compost et des engrais verts, ou encore comment stimuler les plantes grâce à des extraits de végétaux, tout en créant une unité vivante, un « organisme jardin ». Cependant, le constat simpose : ces dernières années, un réel chaos climatique sinstalle, avec son lot de sécheresses, de canicules et d'à-coups météorologiques qui affaiblissent les jardins. Cest la raison pour laquelle, avec laccord de lauteur, les éditions du MABD ont ajouté un chapitre en fin douvrage, afin de proposer quelques pistes pour favoriser la résistance des cultures et la résilience globale du jardin, dans un contexte de changement climatique. Les conseils donnés sappuient sur les recherches récentes des réseaux de jardiniers et dagriculteurs biodynamistes.
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Les outils du potager
Dans cet ouvrage, Jean-Martin Fortier, maraîcher et formateur québécois en maraîchage bio-intensif sur petites surfaces, ouvre les portes de sa remise à outils. Quasiment tous de « basse technologie », donc essentiellement manuels et peu coûteux, les outils présentés permettent de travailler la terre en respectant la biodiversité, d'augmenter la productivité de la surface cultivée et d'améliorer l'ergonomie au travail... Adaptés aux professionnels autant qu'aux débutants et aux amateurs, ces outils s'utilisent pour la préparation des sols, la plantation, lentretien et la récolte des cultures. De nombreuses illustrations permettent de comprendre leur fonctionnement, leur utilisation et leurs atouts. Jean-Martin Fortier prodigue également ses conseils et ses astuces afin d'exploiter au mieux chaque outil.
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Panique sur l'artichaut
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de l'artichaut : les pucerons (noirs, verts, bruns et blancs) et le mildiou. D'autres problèmes, moins fréquents, sont aussi présentés : les chenilles défoliatrices, l'oïdium, la sclérotiniose et la graisse bactérienne. Des conseils de culture (implantation, associations de cultures, irrigation, amendements organiques...) sont fournis.
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Produire de la pomme de terre de plein champ en bio Nouvelle-Aquitaine
Anne-Laure FUSCIEN, Auteur ; Benoît VOELTZEL, AuteurCe bulletin technique, consacré à la culture de la pomme de terre de plein champ en AB, s'appuie sur les témoignages de deux producteurs bio : François Trignol, producteur à Tursac, en Dordogne (24) ; Thierry Treil, chef de culture au Lycée agricole de Brive-Voutezac, en Corrèze (19). Ces témoignages permettent d'aborder les aspects suivants : - les investissements spécifiques à la culture de la pomme de terre réalisés par les deux producteurs ; - les débouchés ; - les variétés qu'ils ont testées ; - les rotations ; - les itinéraires techniques ; - le temps et l'organisation du travail ; - les résultats technico-économiques pour l'année 2022 ; - les perspectives ; - les points de vigilance avant de se lancer. La seconde partie de ce bulletin fait un zoom sur la lutte contre les doryphores.
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Qualité microbiologique des sols : La biodynamie sort du lot
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet Ecovitisol, un suivi de la qualité microbiologique de 150 parcelles viticoles, conduites à proportion égale en conventionnel, en bio et en biodynamie, a été réalisé entre 2019 et 2020. La biomasse et la diversité microbienne de chaque parcelle ont ainsi pu être évaluées. Lionel Ranjard, directeur de recherche à lUMR Agroécologie d'Inrae Dijon et membre du projet Ecovitisol, est interviewé sur les principaux résultats de ce projet. La majorité des sols viticoles sont vivants, mais 20 à 25 % sont dans un état critique. Chaque mode de production a des marges de progrès : des sols avec une qualité microbiologique non satisfaisante ont été trouvés pour chaque mode de production. Ecovitisol a aussi confirmé que lenherbement (temporaire ou permanent), les apports en matière organique et les restitutions de sarments sont bénéfiques pour la qualité microbiologique des sols ; et quau contraire, le travail du sol a des effets délétères. Autre fait marquant : 54 % des parcelles en biodynamie ont un bon état biologique, contre 44 % des parcelles bio et 35 % des parcelles conventionnelles. Cette différence pourrait être expliquée par les pratiques spécifiques à la biodynamie (préparations biodynamiques) et par le fait que les vignerons en biodynamie gagnent en compétences (plus dobservations, de techniques, déléments de réflexion ). Lionel Ranjard déplore dailleurs le manque détudes scientifiques robustes sur les effets des pratiques biodynamiques.
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Rendez-vous Tech&Bio by Sima : La bio sème ses outils
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sima, salon international des solutions et technologies pour une agriculture performante et durable, sest déroulé du 6 au 10 novembre 2022. Il est désormais organisé à Paris-Villepinte. Si la bio était déjà présente par petites touches lors des éditions précédentes, elle a, pour la première fois, été clairement affichée et a tenu une place officielle via le « Rendez-vous Tech&Bio by Sima ». Le stand « Osez la Bio », à lentrée du hall 5A, regroupait notamment des conseillers des Chambres dagriculture, lassociation Demeter, ainsi que les constructeurs Ecodyn et Stecomat. Des conférences et des parcours ciblés sur des matériels et des services intéressants pour lagriculture biologique ont également été mis en place. Globalement, les techniques utilisées en bio, notamment le désherbage mécanique, inspirent actuellement tous les constructeurs. La tendance tend à la réduction des passages de matériel pour économiser les coûts et lénergie, et à mieux cibler ces passages. Certains outils sont donc de plus en plus polyvalents, comme le nouvel outil dActisol, le Stellair, qui allie fissuration, scalpage, mulching et implantation du couvert. Les matériels dirrigation ont également été mis en avant. L'irrigation nest pas spécifique à la bio, mais il est nécessaire d'avoir une approche assez pointue pour faire des économies deau.
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Séquiper pour cultiver du tournesol bio à façon
Jacques Belloir a créé lETA (Entreprise de travaux agricoles) Agri-Travaux 53 en 1991, en Mayenne. Sa fille, Emmanuelle Belloir, et son fils, François Belloir, lont rejoint, en 2021, à la direction de cette entreprise. L'entreprise génère 1,7 million deuros de chiffre daffaires, emploie huit conducteurs à lannée, ainsi que sept conducteurs saisonniers. En 2016, lentreprise a débuté un partenariat avec une entreprise de triage de grains, nommée Agro-Logic. Depuis, lETA réalise le travail à façon sur plusieurs dizaines dhectares de tournesol biologique pour approvisionner Agro-Logic. Cest Alain Candelle, lagronome dAgro-Logic, qui élabore litinéraire technique de la culture et qui définit les interventions nécessaires à réaliser dans chaque parcelle (suite à ses visites dans les champs). Le fait davoir un seul interlocuteur pour connaître les travaux à réaliser, plutôt que de dialoguer avec chaque propriétaire foncier, facilite le travail de Jacques, d'Emmanuelle et de François Belloir. Litinéraire technique (préparation du lit de semence, semis, désherbage mécanique, récolte) et le matériel agricole utilisé pour cultiver le tournesol biologique sont détaillés.
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Soja bio : Guide de culture 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; Thomas MEAR, Auteur ; Benjamin DELHAYE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le soja bio est une culture de printemps présentant de nombreux avantages, tant au niveau agronomique (atout pour gérer les adventices particulièrement dans les rotations à base de cultures dhiver ; autonomie en azote...) qu'au niveau économique (débouché très porteur en alimentation animale, valorisation possible en alimentation humaine, prix élevés...). Ce guide technique, élaboré par Terres Inovia avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'Agriculture, aborde différents points de la culture du soja bio : avant de semer ; couvert végétal avant soja ; variétés ; implantation ; inoculation ; fertilisation ; irrigation ; gestion des adventices ; maladies ; ravageurs ; récolte et conservation.
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Les tomates
Dans cet ouvrage, Jean-Martin Fortier, maraîcher et formateur québécois en maraîchage bio-intensif sur petites surfaces, livre tout son savoir-faire, partage ses variétés préférées et explique comment cultiver les tomates avec succès, que l'on soit jardinier amateur ou maraîcher professionnel. Préparation du sol, semis, repiquage, plantation, entretien, récolte, ennemis : c'est toute la méthode Fortier, performante et respectueuse de l'environnement, qui est expliquée et appliquée aux tomates. Aidé par de nombreuses illustrations détaillant gestes et tours de main, Jean-Martin Fortier livre ses astuces pour réussir la culture de la tomate, la solanacée la plus connue et la plus consommée dans le monde.
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Travail du sol simplifié : Des résultats prometteurs sur la vie biologique
Tanguy DHELIN, AuteurLe 29 novembre 2022, le CTIFL et l'ITAB ont co-organisé, sur le centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, une journée technique "Légumes en agriculture biologique". Les participants ont pu y découvrir les résultats de trois projets de recherche sur les alternatives au labour en maraîchage biologique. Leur objectif commun : améliorer la qualité biologique des horizons cultivés des sols. En Loire-Atlantique, le projet Clef de sol compare, notamment, depuis 2017, la destruction d'un couvert végétal de trèfle blanc par occultation ou par la technique du strip-till, avant l'implantation d'une culture. En Alsace, le projet Sefersol s'intéresse à l'apport massif de matières organiques et au paillage (pratiques issues de l'agriculture de conservation) comparativement à une couverture maximale du sol par des engrais verts. Dans le Gard, ce sont deux alternatives au labour, le strip-till et le scalpeur, qui sont passées au crible des expérimentateurs avant l'implantation de parcelles de melons. Les principaux résultats relatifs à la vie biologique des sols, au tassement des sols, à leur fertilité biologique et, enfin, aux rendements obtenus - certains convergents, d'autres divergents - sont explicités dans cet article.
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2022-2026 : Nouveau DEPHY pour la bio en Beaujolais
Brieg CLODORE, AuteurLARDAB (Agribio Rhône et Loire) accompagne un nouveau projet fermes DEPHY en viticulture. Le groupe est constitué de 12 exploitations viticoles : neuf en agriculture biologique ou biodynamique (dont le Lycée agricole de Bel Air), et trois en conversion ou au stade de réflexion à un passage en bio. Ces fermes sont réparties sur les différentes appellations du Beaujolais et représentent leurs particularités : surface moyenne, forte pente, pédologie/géologie, modes de conduite, valorisation commerciale Le groupe travaillera sur trois principaux axes : 1 « Optimiser les traitements et développer des méthodes alternatives naturelles et locales » : expérimenter pour trouver des alternatives au cuivre, au soufre et aux insecticides tel que Pyrèthres, Bt... (avec notamment lutilisation de traitements naturels), optimiser la pulvérisation, favoriser les auxiliaires, se former sur les équilibres de la vigne 2 « Comprendre et dynamiser la vie des sols pour une meilleure santé de la vigne » : établir un arbre de décision sur le travail du sol selon les différents contextes du Beaujolais, se former sur le fonctionnement des sols, travailler sur les couverts végétaux et les engrais verts, expérimenter des techniques innovantes (vitipastoralisme, lombriculture, couvert permanent ), soutiller pour vérifier la résilience des sols (sondes capacitives, tensiomètres, analyses de terre ). 3 « Produire des références pour la viticulture bio en Beaujolais et accompagner les dynamiques de conversion » : études technico-économiques, publications, portes ouvertes, échanges avec des lycéens, parrainages
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Agriculture bio de conservation : « Nous sommes aux balbutiements de lABC »
Gilles HARDY, AuteurLagriculture biologique (AB) et lagriculture de conservation des sols (ACS) ont pour point commun de vouloir favoriser la fertilité des sols, notamment en développant lactivité biologique des sols. Néanmoins, les moyens utilisés pour contrôler les adventices sont radicalement différents : lun a recours à des herbicides pour réduire le travail du sol (ACS), tandis que lautre repose sur le travail du sol (AB). Lagriculture biologique de conservation (ABC) tente dallier ces deux concepts bien distincts : réduction du temps du travail du sol et cahier des charges de l'AB. En France, lABC est pratiquée par une centaine de pionniers. Matthieu Archambeaud, président dIcosystème, une société de conseil spécialisée dans les agricultures alternatives, est interviewé sur lABC : Peut-on la pratiquer sur tout type de sol ? Quel type de matériel faut-il ? Quel est lavenir de lABC ? etc. Un encart rapporte également le témoignage de François Marchand, un producteur bio basé dans la Meuse qui pratique lABC et pour qui « La clé réside dans lagronomie et les plantes ».