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Agriculture biologique : Converti après vingt ans de conventionnel
Après avoir exploité vingt ans ses terres en conventionnel, Denis Valentin a choisi de convertir ses grandes cultures au bio, pour des raisons environnementales. Il a poussé la démarche jusqu'à s'investir fortement dans la filière, tant au niveau technique que commercial.
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Alternatives : Accepter des stratégies plus complexes
Catherine MILOU, AuteurIl existe différentes solutions alternatives qui permettent de remplacer l'utilisation de produits chimiques utilisés en agriculture conventionnelle pour le désherbage. Ces leviers doivent être déterminés au cas par cas, en fonction de la situation, des objectifs et de la marge de manuvre de chaque exploitation. Ces solutions sont parfois complexes et peuvent nécessiter de remettre en question le fonctionnement du système existant (rotations, successions culturales), une adaptation de l'organisation du travail (gestion de l'inter-culture, décalage des dates de semis) ou des investissements financiers, ou l'acquisition de savoir-faire particulier (désherbage mécanique). Les atouts et contraintes de chacune de ces méthodes sont décrits dans cet article à la lumière d'avis d'experts.
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Avez-vous la bonne dent contre le chiendent?
L'objectif de la présentation était de faire le pont entre les techniques anciennes de répression du chiendent et les outils modernes disponibles pour mettre en application ces techniques. En introduction, l'auteur rappelle les règles du succès de lutte contre cette mauvaise herbe vivace qui se propage surtout par ses rhizomes : la surface doit être complètement couverte, les passages d'outils doivent être fréquents et il faut être persistant. La technique du labour profond à deux couches est difficile à réaliser aujourd'hui. De plus, elle est énergivore et peu respectueuse de la vie du sol. La destruction d'une prairie par un travail du sol superficiel au début d'une jachère est la méthode à préférer. Elle est difficile à réaliser avec une charrue conventionnelle, car il faut opérer à moins de 10 cm de profondeur. Elle est néanmoins possible avec une charrue déchaumeuse ou avec des outils tels que les déchaumeuses à disques ou à dents. Pour les travaux de hersage qui suivent le travail primaire, il est possible de se procurer des dents spécialement conçues pour bien extirper le chiendent. Par ailleurs, des appareils spécialement conçus pour extirper le chiendent ont été inventés tout au cours du 20e siècle. Ces appareils peuvent être efficaces, mais ils sont coûteux et leur utilisation requiert souvent beaucoup de temps, ce qui les rend moins attrayants.
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Biologie et moyens de gestion des adventices vivaces sans herbicides : Fiches thématiques
Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; E. BÉTENCOURT, Auteur | ESTRÉES MONS (2 Chaussée de Brunehaut, 80 200, FRANCE) : AGRO-TRANSFERT RESSOURCES ET TERRITOIRES | 2016La maîtrise des adventices vivaces est une problématique majeure des producteurs en agriculture biologique, et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet « Agri-Bio », Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont réalisé des fiches techniques synthétisant les connaissances sur la biologie des adventices vivaces et les moyens disponibles pour les gérer, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Elles portent sur 4 espèces d'adventices vivaces (chardon des champs, chiendent rampant, laiteron des champs, rumex crépu et à feuilles obtuses). Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
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Chardon des champs : Des pistes pour s'en débarrasser
Le chardon des champs (Cirsium arvense L. Scop.) est une des adventices les plus répandues (Moore, 1975) et les plus nuisibles en agriculture. L'infestation par C. arvense en mode de culture biologique est un problème croissant dans la plupart des pays européens. Originaire du sud-est de l'Europe, cette composée (astéracées) se développe par multiplication végétative (racines et drageons). Bien que nécessaire, la reproduction sexuée est secondaire au regard de la puissance de l'appareil souterrain. La croissance latérale des racines peut dépasser six mètres par an, et ce jusqu'à des profondeurs moyennes de deux à trois mètres (Hayden, 1934). La reproduction végétative permet ainsi à un unique plant de chardon de coloniser près de 250 m2 en trois ans ! Les trois études présentées dans ce dossier apportent de nouveaux éléments utiles à la maîtrise du chardon. Toutes les trois s'intéressent à la stratégie de contrôle jugée la plus efficace jusqu'ici : affaiblir le chardon en le poussant à épuiser ses réserves carbonées. Le premier article porte sur le suivi de la mise en réserve chez le chardon et les conséquences pratiques qui en sont issues ; Le second rapporte les résultats d'essais de désherbage mécanique ; Le troisième est issu de travaux allemands sur la recherche d'une stratégie de contrôle durable.
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La culture des céréales biologiques
Ce guide technique pour la culture des céréales biologiques a été élaboré à partir d'une synthèse bibliographique et d'expériences réalisées par des agriculteurs ayant participé aux quatre Groupes d'Echange organisés par agrobio 35 en Ille et Vilaine, lors de la campagne 1998-99. L'ouvrage reprend des éléments indispensables d'aide à la production de céréales biologiques concernant le choix de la culture et de la technique de rotation, comment traiter les maladies, la méthode à utiliser pour le semis, comment accroître le rendement,...
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Le déchaumage dans tous ses états
Si le déchaumage est une étape importante avant labour, il l'est également en TCS et peut-être même davantage. Les habitudes font pourtant qu'on oublie souvent les objectifs attendus d'une telle pratique. Pourquoi déchaume-t-on ? Et quels sont les atouts et limites de chaque catégorie d'outils ?
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Le déchaumage des prairies et le potentiel de lessivage des nitrates du sol
L'impact de deux modes de destruction d'une prairie a été évalué quant à la minéralisation du sol, à la libération subséquente des nitrates dans le sol. Le premier mode consistait en un déchaumage suivi d'un labour d'automne, l'autre étant le labour d'automne conventionnel. La destruction de la prairie a été effectuée en 1995 et en 1996 sur des parcelles adjacentes. Les résultats montrent que le déchaumage libère plus d'azote que le labour conventionnel. Cette pratique pourrait contribuer à la pollution diffuse si elle n'est pas suivie d'un engrais vert ou d'une culture d'automne. L'étude mériterait cependant d'être approfondie sur l'ensemble d'une rotation en intégrant toutes les composantes du parcours technique.
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Le déchaumage des prairies : pourquoi et comment ?
Le chiendent est une plante vivace qui peut se reproduire par les graines, mais le plus souvent, elle le fait par élongation de son rhizome souterrain très vigoureux. Ce rhizome, quand il est coupé en petits morceaux, peut redonner plusieurs exemplaires de la plante. De plus, le chiendent peut se constituer des réserves nutritives impressionnantes quand il a beaucoup de lumière et de temps. Pour contrôler le chiendent, la technique du déchaumage mise sur trois moyens principaux : le couper en petits morceaux de façon répétée pour l'épuiser, l'exposer au soleil pour le faire sécher et l'empêcher d'utiliser la lumière pour qu'il ne fasse pas de réserves (en associant les engrais verts). Cependant, des effets secondaires au déchaumage peuvent encourager ou décourager le producteur à utiliser cette technique. L'art et la manière de déchaumer : quand, comment, la fertilisation et les amendements, l'équipement, les engrais verts, les résultats,...
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Déchaumage : tout dépend des conditions climatiques
Le déchaumage est indispensable pour la mise en place des faux semis. La question est de savoir quel outil utiliser : à dents ou à disques. Des essais ont été réalisés sur six matériels, en mai 2004, sur des parcelles de luzerne. Les résultats sont très mitigés étant données les conditions particulières : sol caillouteux et très sec.
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Déchaumage vs couvert : Faire lever et détruire les adventices ; Déchaumage et déstockage : Contre les coriaces
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la majorité, les céréaliers bio sont adeptes du déchaumage, notamment après les céréales à paille. Les outils à dents sont privilégiés, en particulier pour lutter contre les vivaces car les disques favoriseraient la multiplication des rhizomes en les sectionnant. La fréquence des passages varie beaucoup, mais il y en a au moins deux. Des agriculteurs apportent leur témoignage sur cette pratique. Déchaumage vs couvert ? La question fait débat. Des travaux encore à confirmer montrent ainsi qu'un couvert étouffant à l'automne limite le salissement au printemps suivant. Un agriculteur a même réussi à « détruire » sa prairie en sur-semant un couvert. Un autre article présente l'intérêt du déstockage pour lutter contre des adventices coriaces. Cela consiste à faire lever et détruire un maximum d'adventices (pendant 1 an parfois). Plusieurs retours d'expériences montrent que cette pratique est efficace. De même, un moyen de lutte intéressant contre le chardon est le travail du sol par scalpage et implantation de couvert végétal. Des agriculteurs témoignent.
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Déchaumeurs à dents : De la polyvalence et du choix
Mathieu LECOURTIER, AuteurL'offre de déchaumeurs à trois rangées de dents et plus est très diversifiée. Utilisés pour des opérations de déchaumage ou de pseudo labours, ces outils de travail du sol à dents permettent un meilleur dégagement, avec moins de risque de bourrage. Efficaces pour détruire les résidus et les repousses, ils peuvent être utilisés en surface ou en profondeur, et permettent un bon mélange du sol en surface. Les caractéristiques de 26 modèles sont comparées dans l'article. Un focus est fait sur le Grubber, de la marque Treffler.
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Désherbage : Colza : Géraniums : revoir la stratégie en interculture
Stéphanie SEYSEN-FOUAN, AuteurLe géranium est une adventice tenace qui débute son cycle en même temps que les cultures d'automne. Il se développe très bien dans un sol non travaillé. Tous les bassins de production du colza sont touchés : Bourgogne, Centre, Lorraine, Poitou-Charentes Des essais ont été mis en place pour évaluer les stratégies d'interventions avec déchaumage et faux semis en interculture. L'étude montre que, pour le déchaumage, plus la profondeur de travail du sol est importante, plus les infestations de géraniums sont fortes. Un travail superficiel au mois d'août avec une herse magnum est recommandé. D'autres essais ont été menés pour vérifier l'intérêt du faux semis. Un faux semis soigné entre le colza et le blé permet de mieux gérer les graminées dans le blé, mais contribue aussi à réduire le stock de graines de géraniums à moyen terme. L'utilisation de la technique du semis direct n'entraîne pas de levée de géranium. L'encart à la fin de l'article n'est pas transférable en agriculture biologique.
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Désherbage : Faux semis : Des pratiques diversifiées
Si de nombreux paramètres entrent en compte dans la gestion des adventices dans le blé, un ingénieur d'Arvalis explique que les connaissances sur le déchaumage étaient jusqu'ici minimes. Une enquête prospective a donc été menée par l'Institut auprès d'agriculteurs lorrains pour connaître les critères qui déterminent leur prise de décision pour réaliser la première intervention après la moisson. Si certains cherchent à intervenir le plus tôt possible, d'autres attendent au minimum dix jours. Les divers objectifs et règles qui régissent leur choix sont détaillés dans un arbre de décision. Suite à ce travail, Arvalis a décidé de faire évoluer son conseil technique dans l'objectif de faire gérer la paille et les adventices successivement et non simultanément, comme le font certains agriculteurs, ce qui permet de mieux contrôler les adventices. L'enquête a cependant aussi révélé que les agriculteurs n'ont pas forcement à disposition le matériel adapté à un tel itinéraire technique et que c'est souvent le type de semoir qui détermine les interventions en interculture.
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Désherbage : Tirons les leçons du bio
Christian GLORIA, AuteurPour lutter contre les adventices, les agriculteurs bio combinent différentes techniques : rotation culturale, utilisation adaptée des outils de destruction mécanique, date et densité du semis, choix des variétés de blé, fertilisation et interventions à l'interculture. Cet article présente les témoignages de deux agriculteurs bio d'Ile-de-France : l'un utilisant la luzerne dans ses rotations et l'autre, non, faute de débouchés. Deux tableaux présentant les interventions mécaniques de chacun (dates, outils, temps de travail) permettent d'illustrer leur expérience.