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La solarisation
Lorsque les parcelles sont libres en été, sous abris ou en plein champ, il est conseillé de réaliser une solarisation : c'est une technique simple et peu coûteuse de désinfection du sol qui comporte toutefois des limites (réalisable que dans les régions les plus ensoleillées, du 15 juin au 15 août, peu efficace sur certaines maladies, sur les nématodes et sur certaines adventices telles que chiendent, liseron, etc...). Le coût est d'environ 1800 /Ha.
Entretien avec Jean-René Bielle
Le Sclérotinia en AB : la lutte est possible !
La sclérotiniose (ou pourriture blanche) est causée par plusieurs champignons du genre Sclérotinia, principalement S. minor et S. sclérotinium, qui sont extrêmement polyphages. De manière générale, les cultures les plus touchées par le Sclérotinia sont les salades, le tournesol, le colza. Les pertes engendrées par cette maladie peuvent être très importantes, surtout sur des parcelles où se succèdent des cultures sensibles pendant plusieurs années. Cet article se propose de présenter les symptômes provoqués par Sclérotinia, de donner des éléments sur sa biologie et de faire le point sur les moyens actuellement disponibles pour lutter contre ce pathogène très nuisible (désinfection à la vapeur, solarisation, mesures prophylactiques, utilisation d'un produit autorisé en AB : Contans WG, homologué en France sur salades et crucifères).
La solarisation
Des essais de solarisation en production de raisins de table (renvoi vers la vigne de lumière arrivant au sol grâce à un revêtement réfléchissant) ont apporté de très bons résultats : avance de la mâturité, amélioration de la qualité (moins de déchets, récolte plus homogène, meilleur taux de sucre et moins d'acidité, coloration plus homogène...). Un tableau présente le suivi des essais, avec notamment les coûts et les temps de pose des bâches.
La solarisation remonte à l'ouest
Des essais de désinfection des sols avant culture de salades ont été réalisés en Charentes. Les résultats sont positifs : diminution du salissement des cultures, augmentation du poids des salades, et en règle générale, baisse de la pression des rhizoctones. Les gains agronomiques semblent liés à un seuil de cumul de rayonnement de 130Kj/cm2, et plus que cette valeur, ce qui semble important est la vitesse à laquelle on obtient ce cumul (moins de 55 jours: bonne efficacité ; au delà, il faut prévoir un moyen de lutter contre l'enherbement pour la prochaine plantation).
La solarisation : Effets qualitatifs du rayonnement sur les raisins et les vins
La solarisation est une technique culturale qui consiste à installer sous le végétal un matériau (tissu, film, mulch) ayant la propriété de réfléchir tout ou une partie du rayonnement solaire, pendant une période précise et limitée de son cycle végétatif. Cette technique augmente la précocité, le rendement commercial et la qualité des raisins de table. Elle améliore la qualité du vin et l'aspect sanitaire (moins de botrytis). Les effets de la solarisation dépendent du revêtement réflecteur (couleur, date, disposition), du cépage, de la situation (lieu, orientation) et du mode de conduite.
Difficile biodégrabilité
Dans les différentes activités agricoles, moins de 1% des plastiques sont biodégradables. Mais des nouveaux matériaux biodégradables arrivent sur le marché : polymères naturels, comme l'amidon, la cellulose, la protéine de blé ou de maïs, ils sont souvent d'origine agricole et peuvent offrir de nouveaux débouchés pour le paysan. Ils peuvent être cultivés sur des terres de jachère ou comme cultures énergétiques. Leur handicap majeur reste le prix : de 1,2 à 3 fois supérieur à celui de leurs homologues issus du pétrole.
Culture de fleur coupée : la chaleur comme alternative au bromure de méthyle
En culture de fleur coupée pleine terre, le bromure de méthyle était jusqu'à maintenant fréquemment utilisé pour désinfecter le sol et lutter contre les mauvaises herbes. Dans la perspective d'interdire son utilisation prévue en 2005, ce produit étant classé parmi les substances qui contribuent à l'appauvrissement de la couche d'ozone, les producteurs recherchent des alternatives. Avec la mise en commun du matériel (CUMA), la désinfection à la vapeur semble être une solution tout à fait envisageable. Quant à la solarisation, elle s'avère efficace, bien que soumise à certaines contraintes. Depuis 3 ans, des essais sont conduits sur culture d'anémone de pleine terre, à la station expérimentale du SCRADH (Syndicat du Centre régional d'Application et de Démonstration Horticole). Ces deux techniques sont basées sur l'assainissement du sol par l'élévation de sa température.
Lutter contre les nématodes à galles en Agriculture Biologique
Les nématodes à galles sont certainement les pires ennemis des maraîchers sous toutes les latitudes. Ils s'attaquent à la plupart des légumes avec une certaine prédilection pour les cucurbitacées, les solanacées et les composées. Les attaques étant aggravées par les températures chaudes, les dommages sont considérables en climat chaud, notamment sur cultures tropicales (tabac, coton, café), cultures méridionales et cultures sous serre. Du fait de leur taille microscopique et de la non spécificité des symptômes qu'ils engendrent (dépérissement des parties aériennes), les nématodes phytophages sont longtemps passés inaperçus, les symptômes observés étant attribués à la "fatigue des sols". La biologie de ces vers ronds étant désormais connue, la lutte contre ces ravageurs des sols, bien que difficile, offre plusieurs alternatives en agriculture biologique : lutte thermique, lutte microbiologique, utilisation de plants nématicides, méthodes prophylactiques...
Maraîchage biologique : Journée régionale
La 1ère journée régionale Rhône-Alpes du maraîchage bio, qui s'est déroulée le 3 septembre à St Blaise du Buis, a permis aux 120 participants de visiter de nombreux essais, dont celui consacré aux "planches permanentes et biodynamie". Ces essais menés au GAEC "Les jardins du Temple", ainsi que les autres expérimentations conduites en Rhône-Alpes sur l'année 2001, sont décrits dans le présent document, compte-rendu édité à l'issu de la journée. Le SERAIL et l'ADAB y publient également les comptes-rendus des essais qu'ils ont menés en maraîchage bio sur l'année 2000.
Le désherbage en maraîchage biologique
Connaître les principes de base pour le désherbage en maraîchage : la rotation, les engrais verts, le travail du sol, ainsi que le matériel et les techniques utilisables : le faux semis, la herse étrille, le désherbage thermique, la solarisation, etc... tels sont les thèmes abordés dans ces fiches techniques. Par ailleurs trois exemples sont cités : la laitue, le poireau et la carotte.
Le désherbage par la solarisation ou la vapeur
La solarisation consiste à élever la température du sol à des valeurs supérieures à 40 °C dans la couche arable pendant une durée de 5 semaines minimum. L'effet herbicide de la solarisation est très net. De même on observe sa bonne efficacité pour la maîtrise des champignons pathogènes du sol. Le principe du désherbage à la vapeur est l'injection dans le sol de vapeur à 180 °C. Cette opération assure une bonne élimination des graines d'adventices dans l'épaisseur de sol traité, la destruction de certains pathogènes mais aussi celle de la flore utile du sol. Présentation des avantages et inconvénients de ces deux techniques.
Prévention et itinéraires techniques
Le désherbage représente une part importante des coûts et du temps de travail dans la production biologique, notamment en maraîchage et plantes aromatiques et médicinales. D'autre part, suite à la prise en compte de plus en plus répandue de l'environnement, les alternatives aux herbicides sont très recherchées. L'efficacité du désherbage repose sur une approche globale de la gestion des adventices où prévention et combinaison de techniques donneront les meilleurs résultats.
La protection biologique et intégrée confirme
Le SRPV Bretagne a réalisée une enquête au niveau des producteurs pour apprécier les grandes évolutions en production biologique intégrée. Les résultats montrent une croissance annuelle d'utilisation de la PBI de 35%, soit pour 1999 une superficie de 1230 ha de serres en culture légumière. Utilisée par 50 à 99% des producteurs de légumes sous serre, suivant les régions, la PBI est une réponse alternative fiable, par utilisation de la biodiversité, au suremploi et aux mauvais usages des produits phytosanitaires. Elle se développe également en culture de plein-champ. Elle répond parfaitement à la demande des consommateurs et son adoption par les circuits commerciaux est un gage de pérennité.
Les techniques de désherbage utilisables en agriculture biologique
Cahier de synthèse sur les techniques de désherbage. Sont passés en revue : - le désherbage mécanique, - le désherbage thermique, - la prévention et les itinéraires de désherbage, - les paillages, - le désherbage par la solarisation ou la vapeur. Ce document est conçu pour les maraîchers et les producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales en culture biologique. Mais les données techniques proposées résultent d'un nombre limité de références, obtenues dans des conditions spécifiques. Adaptation et tests préliminaires sont nécessaires pour transposer ces données sur le terrain.