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Grand-Est : Succès des 5es Rencontres nationales de lABC
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes 5èmes Rencontres nationales de lABC (agriculture biologique de conservation des sols) se sont tenues, les 25 et 26 janvier 2023, dans la Meuse. Elles ont réuni plus de 200 personnes (agriculteurs, conseillers et techniciens). Elles étaient organisées de la manière suivante : la première journée était consacrée à des exposés dexperts et à des témoignages, puis la seconde journée a été dédiée à des échanges, par petits groupes, sur des pratiques innovantes. Lobjectif étant dapporter des éléments pour mieux comprendre les itinéraires techniques pratiqués en ABC. Cette pratique repose sur une intensification végétale visant à réduire au maximum le travail du sol et à gagner en fertilité du sol. Si larrêt total du travail du sol reste une utopie en bio, des expérimentations sont menées pour réduire la fréquence et la profondeur (10-15 cm) du travail du sol. LABC répond à différents enjeux : augmenter linfiltration de leau dans les sols, favoriser la biodiversité, accroître le stockage de carbone Lexemple de François Marchand, producteur en bio depuis 2013 sur 172 ha de grandes cultures, est présenté. Il cherche à réduire, voire à arrêter les apports dengrais organiques en implantant du trèfle sous couvert. Ce dernier reste 18 mois en tête de rotation, durant lesquels il est fauché pour recharger le sol en matière organique.
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Rendez-vous Tech&Bio by Sima : La bio sème ses outils
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sima, salon international des solutions et technologies pour une agriculture performante et durable, sest déroulé du 6 au 10 novembre 2022. Il est désormais organisé à Paris-Villepinte. Si la bio était déjà présente par petites touches lors des éditions précédentes, elle a, pour la première fois, été clairement affichée et a tenu une place officielle via le « Rendez-vous Tech&Bio by Sima ». Le stand « Osez la Bio », à lentrée du hall 5A, regroupait notamment des conseillers des Chambres dagriculture, lassociation Demeter, ainsi que les constructeurs Ecodyn et Stecomat. Des conférences et des parcours ciblés sur des matériels et des services intéressants pour lagriculture biologique ont également été mis en place. Globalement, les techniques utilisées en bio, notamment le désherbage mécanique, inspirent actuellement tous les constructeurs. La tendance tend à la réduction des passages de matériel pour économiser les coûts et lénergie, et à mieux cibler ces passages. Certains outils sont donc de plus en plus polyvalents, comme le nouvel outil dActisol, le Stellair, qui allie fissuration, scalpage, mulching et implantation du couvert. Les matériels dirrigation ont également été mis en avant. L'irrigation nest pas spécifique à la bio, mais il est nécessaire d'avoir une approche assez pointue pour faire des économies deau.
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Agriculture bio de conservation : « Nous sommes aux balbutiements de lABC »
Gilles HARDY, AuteurLagriculture biologique (AB) et lagriculture de conservation des sols (ACS) ont pour point commun de vouloir favoriser la fertilité des sols, notamment en développant lactivité biologique des sols. Néanmoins, les moyens utilisés pour contrôler les adventices sont radicalement différents : lun a recours à des herbicides pour réduire le travail du sol (ACS), tandis que lautre repose sur le travail du sol (AB). Lagriculture biologique de conservation (ABC) tente dallier ces deux concepts bien distincts : réduction du temps du travail du sol et cahier des charges de l'AB. En France, lABC est pratiquée par une centaine de pionniers. Matthieu Archambeaud, président dIcosystème, une société de conseil spécialisée dans les agricultures alternatives, est interviewé sur lABC : Peut-on la pratiquer sur tout type de sol ? Quel type de matériel faut-il ? Quel est lavenir de lABC ? etc. Un encart rapporte également le témoignage de François Marchand, un producteur bio basé dans la Meuse qui pratique lABC et pour qui « La clé réside dans lagronomie et les plantes ».
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Améliorer les sols : Moins de travail pour plus de fertilité ; En maraîchage sur sol vivant : Un sol jamais travaillé mais toujours couvert
Marion COISNE, AuteurLe projet Persyst (Pérennité des systèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique, 2019-2024) compare des systèmes de production avec différents niveaux de travail du sol. Dans ce cadre, un essai, réalisé par le Grab sur la station Awen Bio (localisée dans le Finistère), vise à améliorer la fertilité des sols, tout en réduisant la pénibilité physique et mentale du travail, et en conservant une bonne autonomie (utilisation de peu dintrants). Trois systèmes sont ainsi comparés sur une rotation de cinq ans (carotte, chou, pomme de terre, courge et oignon). Le premier système (témoin, nommé SdCR) repose sur un travail du sol classique, avec du labour et des outils animés, et sur une fertilisation systématique avant culture avec du fumier de bovin. Le second système (SdC1), repose sur un travail du sol réduit (travail superficiel, avec des outils non animés) et sur de lautofertilité (apport dengrais vert et dherbe tondue, sans effluent délevage). Pour le troisième système (SdC2), le sol na pas du tout été travaillé, et un seul apport massif de matières organiques carbonées a été réalisé la première année. Globalement, le non travail du sol permet de gagner en matière organique dans le sol, mais des progrès sont à faire sur les rendements. Cet article présente les différents enseignements tirés sur chacune des cultures testées avec ces trois systèmes (ex : remplacer le paillage de foin qui amenait trop de graines par de la paille pour limiter les adventices, les rendements sont moins importants avec les paillages organiques car le sol se réchauffe moins et les attaques de limaces sont plus fréquentes, etc.). En complément, Nicolas Ozouf, installé en 2018 en MSV (maraîchage sur sol vivant), dans la Manche, partage son expérience sur le non travail du sol.
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Bretagne : La plateforme Awen Bio : une source dinspiration
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa plateforme Awen Bio (ex-plateforme PAIS) est la seule station dexpérimentation, en Bretagne, totalement dédiée aux fruits et légumes bio. Lors de sa journée portes ouvertes, les visiteurs (des professionnels agricoles et des élus) ont souligné limportance de maintenir ce site de recherche, dessais et dinnovations. Cette plateforme, créée en 2000, a été gérée par Initiative Bio Bretagne (IBB) durant une vingtaine dannées. En 2021, suite à des difficultés et sous limpulsion du Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), un collectif de quatre partenaires (Grab, ITAB, Frab et Agrosemens) a décidé de prendre la relève dIBB pour ne pas perdre le travail entrepris. Le site est situé sur lexploitation bio du Lycée agricole de Suscinio. Il est composé de 3 ha de plein champ et de 800 m2 sous abri. Cette surface inclut aussi un verger de pommiers et de lagroforesterie. Les travaux sont menés en lien avec les élèves du lycée, dans une démarche pédagogique. Les objectifs sont de tester et daméliorer des variétés adaptées à lagriculture bio en Bretagne, des associations de cultures, des couverts végétaux, des plantes de services, des matériels et techniques de désherbage, ainsi que de travailler sur la fertilisation, la réduction du travail du sol et la protection des cultures. Depuis sa création, des essais sont notamment menés sur des variétés populations de légumes (principalement sur choux et tomates).
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Dossier machinisme : Ces matériels atypiques pleins de promesses
Pierre-Joseph DELORME, AuteurIl existe une large gamme doutils pour travailler le sol de manière superficielle. Ces matériels, plus ou moins récents, peuvent être utilisés pour répondre à différents objectifs : travailler plus vite avec moins de puissance et moins de consommation de carburant, conserver un sol vivant tout en maîtrisant le développement des adventices, supprimer le labour et lutter contre lérosion tout en évitant le tassement du sol Ces matériels, généralement classés dans la catégorie des « outils alternatifs », sont souvent très spécialisés. Avant dinvestir, il est donc important de bien définir ses objectifs et les conditions dans lesquelles les matériels pourront être utilisés. Ce dossier est composé de deux articles. Dans le premier article, Julien Hérault, conseiller machinisme indépendant, fournit des exemples montrant quil est important de bien définir des objectifs précis avant de se lancer avec ce type doutils, et de réfléchir aux effets quaura loutil pour atteindre les objectifs. Le second article donne des caractéristiques techniques sur certains de ces outils alternatifs, en mettant en avant leurs atouts et leurs limites, tout en sappuyant sur des témoignages dagriculteurs. Il apporte notamment des informations sur le Busa (outil destiné à remplacer les disques et la herse plate), le Dyna Drive (un cultivateur rotatif auto-animé et muni de deux rotors, destiné à remplacer un cover crop), les fraises rotatives équipées de lames courbes (pour un effet broyeur sur les couverts végétaux), le Kvick Finn (un « extirpateur » pour gérer les adventices vivaces).
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Ils concilient agriculture biologique et non-labour
Christian GLORIA, AuteurCertains agriculteurs biologiques font le choix de se passer de labour. Exemples dans l'Yonne, avec les associés de l'EARL des Herbues, qui cultivent 270 ha et élèvent 500 moutons, et avec Vincent Lefèvre, qui cultive 215 ha sans élevage. Les premiers ont totalement exclu le labour de leurs pratiques culturales, et ce, afin de préserver les qualités biologiques du sol, mais aussi de limiter les coûts de mécanisation. Le second est installé sur des terres à silex peu propices au travail du sol. Il s'autorise néanmoins à passer la charrue si cela s'avère vraiment nécessaire. Tous jouent sur les assolements, et notamment sur la mise en place de couverts végétaux en interculture, pour assurer une bonne gestion des adventices (espèces et variétés concurrentielles) et du sol (travail de la structure par les systèmes racinaires, apport de matière organique).
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Rencontres nationales ABC-A : Des pratiques innovantes au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLagriculture biologique de conservation repose sur trois principes : minimisation des perturbations du sol, mise en place de rotations diversifiées et dassociations culturales et, enfin, une couverture du sol la plus permanente possible. Elle regroupe plusieurs techniques : labour agronomique, semis direct sous couvert ou dans les résidus de récolte, scalpage à faible profondeur Cet article permet davoir un retour sur les rencontres nationales ABC et Agronomie de 2022 (témoignages dagriculteurs et dexperts, exemples de réussites et déchecs). Pour réussir, place à lobservation et à lexpérimentation sur des micro-parcelles ! Les fermes en polyculture-élevage ont également des atouts avec limpact positif de la prairie temporaire sur le salissement et la possibilité denrubanner un méteil trop sale pour être récolté en grain.
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Le colza bio : faisable en bonne compagnie ; Colza dhiver bio sans labour : « 80 % de la réussite, cest le démarrage »
L'ATOUT TREFLE, Auteur ; Tiphaine TERRES, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, AuteurLe colza est connu pour être une culture consommatrice de pesticides. Il trouve néanmoins sa place dans les systèmes biologiques en polyculture-élevage diversifiés de Vendée. Le GAEC des Rocs a, par exemple, développé une association de cultures (colza sarrasin - trèfle nain blanc) qui permet de réaliser trois récoltes en deux ans. Tout est semé à la mi-mai, à 1 cm de profondeur, avec un semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC surveillent ensuite la bonne levée du colza (objectif de 15 pieds/ha en début dhiver), et réalisent, si besoin, un ou deux passages dorthophosphate de fer pour lutter contre les limaces. Le sarrasin est ensuite récolté au mois de septembre. Le colza peut alors se développer et le trèfle nain blanc couvre le sol. Le colza est ensuite récolté lannée suivante (fin juin). Le trèfle peut alors soit être pâturé, soit servir dengrais vert. Le GAEC Ursule implante, quant à lui, son colza derrière un méteil blé-féverole. Un faux semis est réalisé 48 h après que le méteil soit récolté (fin juillet), puis du lisier (60 unités dazote) est apporté avant le semis de colza. Le semis est réalisé autour du 15 août, 24 heures après le passage dune herse rotative. Le GAEC utilise des semences fermières, ce qui lui permet de réaliser des économies. Le sol nest pas labouré afin de conserver sa fraîcheur. Si la culture du colza nest pas assez belle au mois de novembre, les associés sèment de lorge à la volée, puis le tout est récolté à la même période.
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Essais Persyst : Moins dintrants, plus de matière organique
SYMBIOSE, AuteurLe projet Persyst-Maraîchage (PERennité des SYSTèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique) repose sur deux dispositifs : une plateforme dessais à Morlaix (Suscinio) et dix fermes maraîchères bio diversifiées basées en Bretagne ou en Pays de la Loire. Lobjectif est dexpérimenter de nouvelles pratiques pour diminuer le travail du sol, être plus autonome en matière de fertilisation et améliorer la qualité du sol. Sur la plateforme de Suscinio, trois principales modalités sont testées à travers une approche systémique : 1 SDC Référence : travail du sol « classique » avec une fertilisation animale avant chaque culture ; 2 SDC 1 : réduction du travail du sol et recherche dautonomie en matières fertilisantes ; 3 SDC 2 : pas ou peu de travail du sol, avec un fort apport en matière organique stable la première année. Les fermes maraîchères partenaires testent également certaines pratiques en approfondissant les conditions de travail. Seulement un an après le début des expérimentations, la réponse des sols à ces différentes pratiques est déjà visible sur le site de Suscinio. Un test de stabilité structurale montre que SDC 1 et SDC 2 sont moins sensibles à lérosion que SDC Référence. Deux maraîchers qui participent à ce projet décrivent les pratiques quils ont testées et les principaux enseignements retenus.
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Évaluation et amélioration de la fertilité biologique du sol : Utilisation de techniques simplifiées de destruction de couverts
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Mélanie RIOU, Auteur ; ET AL., AuteurLes sols sont des milieux qui abritent une grande diversité de micro-organismes et de microfaune, qui jouent un rôle-clé dans la fertilité des sols et participent à de nombreux services écosystémiques. Dans un contexte dagriculture agroécologique, il est primordial de prendre en compte limpact des pratiques agricoles sur la vie et le fonctionnement biologique des sols. Il est donc nécessaire de mettre en place des pratiques agronomiques alternatives satisfaisant le triple objectif de durabilité environnementale, de rentabilité économique et dacceptabilité sociale. La durabilité environnementale peut être évaluée grâce à létude de bioindicateurs. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet Clé de Sol, limpact de deux techniques de destruction des couverts végétaux reposant sur un minimum de travail du sol, à savoir loccultation et le strip-till, a été mesuré à laide de bioindicateurs, durant trois années, en maraîchage. Ces techniques ont été comparées à lenfouissement du couvert (témoin). Les principaux résultats obtenus sont : 1 - la modalité occultation contenait dix fois plus de vers de terre que le témoin ; 2 la modalité strip-till contenait une abondance en champignons et en arthropodes deux à dix fois plus élevée que le témoin ; 3 les rendements de la modalité strip-till étaient trois fois plus faibles que ceux du témoin, tandis que ceux de la modalité occultation étaient égaux ou légèrement inférieurs au témoin.
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Microfermes et intensification des cultures en maraîchage
Maëla PEDEN, AuteurDe plus en plus de porteurs de projet souhaitent sinstaller sur un modèle de microfermes maraîchères. Ces dernières se définissent par une petite surface cultivée par rapport aux unités de travail humain : environ 0,5 ha/UTH pour les microfermes, contre 1 ha/UTH pour les fermes maraîchères classiques. Elles se caractérisent aussi par un souhait de travailler avec lécosystème, afin de maximiser lautonomie de la ferme vis-à-vis des intrants extérieurs, et par une intensification des cultures, avec une densité de légumes supérieure au maraîchage classique. Cette intensification a fait lobjet dune formation organisée par le réseau GAB-FRAB Bretagne. Cette intensification nest pas possible sur tous les types de sols et peut avoir différentes conséquences indésirables : augmentation des risques de maladies fongiques chez les espèces sensibles ; allongement de la durée de croissance des légumes à cause de la concurrence ou, en cas dassociations de cultures, une fertilisation difficile à raisonner à cause de besoins différents selon les légumes. Les cultures denses peuvent globalement être classées en trois grandes catégories : les légumes primeurs, les associations de légumes et les associations de couverts végétaux - légumes. Cet article apporte des conseils techniques et des exemples pour réussir ces trois types de cultures denses.
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Organic World Congress 2021 : Le congrès mondial de la bio en France
Marie VINCENT, Auteur ; Juliette PELLAT, AuteurAprès avoir été repoussée dun an, la 20ème édition du Congrès Mondial de la Bio - Organic World Congress (OWC) sest tenue du 6 au 10 septembre 2021, à Rennes. Elle sest déroulée à la fois en présentiel et en distanciel, et a regroupé près de 2 200 acteurs de la bio issus de 50 nationalités différentes. Une grande diversité de conférences et dateliers a été proposée. Cet évènement offre ainsi lopportunité de partager des connaissances et des expériences afin de poursuivre le développement de lagriculture biologique. Parmi les nombreux sujets abordés, deux thématiques sont entrées en résonnance avec les travaux du CTIFL : le développement de systèmes de culture bio innovants visant à réduire le travail du sol (notamment en maraîchage et en arboriculture) et la gestion des ravageurs émergents (notamment Drosophila suzukii et Halyomorpha halys punaise diabolique -). Cet article apporte de plus amples informations sur ces deux thématiques.
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Outils faits maison : le cultibutte et le vibroplanche
Axel DUSSER, AuteurPierre Cottineau et Marc Esserteau cultivent 2 ha de maraîchage bio en planches permanentes. Partis de zéro, ils ont façonné eux-mêmes leur outil de production avec laide de lAtelier Paysan. Le 21 juillet 2021, ils ont accueilli sur leur ferme (située en Anjou) une quinzaine de maraîchers pour parler de deux outils : le cultibutte et le vibroplanche. Lobjectif était de partager leurs expériences, notamment la fabrication et l'utilisation de ces deux outils. Le cultibutte et le vibroplanche sont respectivement léquivalent du cultivateur et du vibroculteur, mais ils sont adaptés pour travailler des planches permanentes. Pierre Cottineau et Marc Esserteau ont également construit un covercrop en X afin dincorporer des restes de cultures ou des engrais verts broyés dans le sol (ce matériel nest, en revanche, pas proposé par lAtelier Paysan). Un schéma permet de visualiser à quels moments ils utilisent ces différents outils pour travailler en surface le sol de leurs planches permanentes.
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Tests en petites fermes maraîchage bio
Oriane MERTZ, AuteurCet article décrit les résultats de deux essais réalisés dans des microfermes en maraîchage bio, situées dans la région PACA. Ces expérimentations ont été réalisées dans le cadre du projet MiMaBio. Véronique, dans le Var, a testé le semis de carottes et de radis sur un lit de compost. Pour cela, elle a recouvert ses planches de 3 à 5 cm de compost de déchets verts criblés à 10 mm. La levée des graines de carottes a été multipliée par 2,5 et le rendement final par 1,7. Pour les radis, la levée a été satisfaisante, avec ou sans compost. Les bénéfices sont donc moindres pour les radis, mais importants pour les carottes. Patrick, dans les Bouches-du-Rhône, a testé le non travail et la non fertilisation de planches de cultures permanentes (ces dernières ont juste été amendées avec de la paille et du foin). Au bout des trois ans dexpérimentation, il a pu observer une structure du sol très poreuse, sans tassement et avec une forte activité biologique. La fertilité du sol est toujours bonne et sest maintenue. La productivité des planches permanentes est correcte, avec des rendements similaires aux références en Provence, excepté pour les haricots. Patrick va continuer ce mode de culture.