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Documents disponibles dans cette catégorie (1921)


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Guide de culture : Tournesol bio 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; S. BERARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Ce guide de culture du tournesol bio a été réalisé par Terres Inovia, avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'agriculture. Il fournit des conseils techniques, du semis à la récolte, au travers des thématiques suivantes : le couvert végétal avant la culture, les variétés, l'implantation de la culture (semis, densité...), la fertilisation, l'irrigation, la gestion des adventices (avec notamment des informations sur le désherbage mécanique et ses outils), la gestion des maladies (mildiou, phomopsis, verticillium, sclérotinia, phoma, rouille blanche et botrytis) et des ravageurs (limaces, oiseaux gibiers, larves de taupins, pucerons, chenilles de noctuelles défoliatrices et vanesses), la récolte et la conservation.
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IFOAM Organics Europes recommendations regarding the Integrated Nutrient Management Action Plan (INMAP)
IFOAM Organics Europe salue l'initiative de la Commission européenne qui travaille sur lélaboration dun plan d'action pour une meilleure gestion de la fertilisation au sein de lUnion Européenne (plan nommé « Integrated Nutrient Management Action Plan » - INMAP -). Ce plan aidera à atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité, qui visent à réduire, dici 2030, dau moins 50 % les pertes déléments nutritifs dans les sols (nutriments), et de 20 % lutilisation d'engrais, tout en maintenant la fertilité des sols. IFOAM Organics Europe tient à rappeler que, si lobjectif de 25 % de surface bio était atteint dici 2030, il pourrait presque permettre une réduction de 20 % des engrais utilisés, via une diminution de la production et de lutilisation dengrais azotés de synthèse. Par ailleurs, la Commission européenne s'est engagée à promouvoir la réduction des pertes déléments nutritifs dans tous les types d'agriculture, avec lagriculture biologique qui ouvre la voie. Par conséquent, l'agriculture biologique, qui repose sur des ressources fertilisantes locales et le recyclage des éléments nutritifs (rotations des cultures plus longues, introduction de légumineuses, apport de fumier ou de compost ), devrait être au cur de l'INMAP. Le futur plan devrait ainsi reconnaître la contribution de l'agriculture biologique dans la gestion durable de la fertilité des sols. Il devrait également proposer des mesures pour soutenir le développement de l'agriculture biologique à cet égard. Cest pourquoi, dans ce document, IFOAM Organics Europe rappelle les avantages des pratiques agricoles biologiques pour réduire les pertes de nutriments (partie I) et fournit dix recommandations pour s'assurer que l'INMAP propose des moyens efficaces pour gérer plus durablement la fertilisation dans le secteur agricole (partie II).
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Liste des intrants 2023 pour l'agriculture biologique en Suisse
Bernhard SPEISER, Auteur ; Lucius TAMM, Auteur ; Virginie LESCHENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023
En Suisse, la liste des intrants publiée par le FiBL contient des engrais et des substrats du commerce, des produits phytosanitaires, des produits de nettoyage, de désinfection et dhygiène, des produits antiparasitaires pour l'élevage, ainsi que des aliments (fourragers, minéraux, agents d'ensilage...) et des produits densilage autorisés sur les fermes Bio Suisse. Les exceptions sont décrites séparément dans les introductions aux différents chapitres.
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Plantes aromatiques en pot : Lusine flambant neuve de Bioplants
Marion COISNE, AuteurBioplants est une entreprise spécialisée dans la production de plantes aromatiques bio destinées à être vendues en pot au rayon fruits et légumes des supermarchés. Lusine, qui était auparavant localisée à Saint-Martin-du-Fouilloux (49), a déménagé sur un nouveau site de production comportant 14 500 m2 de serres, près dAngers (aux Ponts-de-Cé). Cette entreprise se porte bien : son chiffre daffaires est passé de 2,62 M en 2021, à 3,4 M en 2022 (en prévisionnel). Malgré la conjoncture, ce marché reste porteur et Bioplants ambitionne un chiffre daffaires de 6 M en 2024. Le processus de production est fortement automatisé et le nouveau site de production a été mûrement réfléchi afin d'économiser leau et lénergie. Les plants se développent grâce à de la sub-irrigation (ils baignent dans de leau avec des éléments nutritifs dorigine organique). Leau utilisée provient des toits des serres, elle est récupérée et stockée dans des bassins bâchés près du parking. Le dispositif dirrigation fonctionne en circuit fermé, ce qui permet à l'entreprise de consommer 8 à 10 fois moins deau et dêtre quasiment autonome. Lentreprise sinscrit dailleurs de manière plus large dans une démarche écoresponsable : implantation du nouveau site de production sur une friche péri-urbaine (et non sur de bonnes terres), 17 % des surfaces couvertes sont dédiées à la biodiversité, pas dutilisation du cuivre, recours limité à la tourbe, utilisation de housses (autour des plants) en papier kraft et de pots en matériaux 100 % biosourcés en France et compostables
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1967 : pourquoi sommes-nous empoisonnés ?
Jean-François LEMAIRE, AuteurBio Linéaires termine, dans cette troisième partie, la reprise de l'article paru dans le numéro 31 du journal Agriculture et Vie en 1967, qui informait déjà les lecteurs des dangers des pesticides sur la santé. Après avoir fait l'état des lieux des causes du désastre engendré par des pratiques agricoles intensives (parties 1 et 2), cet article propose des solutions pour ramener la santé globale sur les fermes.
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L'agriculture biologique s'engage pour le climat : Tour de France des pratiques innovantes pour l'adaptation des paysan·nes bio : Tome 3
Christophe COTTEREAU, Auteur ; Sylvie CORPART, Auteur ; Johanna MANTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Après deux recueils de témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices biologiques orientés vers l'atténuation du changement climatique, la FNAB met à l'honneur, dans cette troisième édition, des hommes et des femmes qui s'adaptent aux conséquences du changement climatique. Ce recueil, réalisé dans le cadre du projet FNAB Climat&Eau, avec le soutien financier du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, vise à fournir, aux agriculteurs bio, les clés pour adapter leur système au changement climatique. 10 pratiques pour s'adapter au climat sont présentées, à travers 10 témoignages d'hommes et de femmes installés en AB : les agriculteurs trouveront, pour chacune d'elles, des éléments cartographiques et climatique, des chiffres-clés, des explications précises du système et de la pratique évoquée, des jauges pour évaluer l'autonomie et la vulnérabilité, des éléments d'évaluation de chaque pratique. Les témoignages concernent des élevages (ovins, bovins, polyculture-élevage...), de la viticulture, d'autres productions végétales (céréales, maraîchage...).
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Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
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Améliorer les sols : Moins de travail pour plus de fertilité ; En maraîchage sur sol vivant : Un sol jamais travaillé mais toujours couvert
Marion COISNE, AuteurLe projet Persyst (Pérennité des systèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique, 2019-2024) compare des systèmes de production avec différents niveaux de travail du sol. Dans ce cadre, un essai, réalisé par le Grab sur la station Awen Bio (localisée dans le Finistère), vise à améliorer la fertilité des sols, tout en réduisant la pénibilité physique et mentale du travail, et en conservant une bonne autonomie (utilisation de peu dintrants). Trois systèmes sont ainsi comparés sur une rotation de cinq ans (carotte, chou, pomme de terre, courge et oignon). Le premier système (témoin, nommé SdCR) repose sur un travail du sol classique, avec du labour et des outils animés, et sur une fertilisation systématique avant culture avec du fumier de bovin. Le second système (SdC1), repose sur un travail du sol réduit (travail superficiel, avec des outils non animés) et sur de lautofertilité (apport dengrais vert et dherbe tondue, sans effluent délevage). Pour le troisième système (SdC2), le sol na pas du tout été travaillé, et un seul apport massif de matières organiques carbonées a été réalisé la première année. Globalement, le non travail du sol permet de gagner en matière organique dans le sol, mais des progrès sont à faire sur les rendements. Cet article présente les différents enseignements tirés sur chacune des cultures testées avec ces trois systèmes (ex : remplacer le paillage de foin qui amenait trop de graines par de la paille pour limiter les adventices, les rendements sont moins importants avec les paillages organiques car le sol se réchauffe moins et les attaques de limaces sont plus fréquentes, etc.). En complément, Nicolas Ozouf, installé en 2018 en MSV (maraîchage sur sol vivant), dans la Manche, partage son expérience sur le non travail du sol.
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Lazote : de la vigne au moût
Romain BAILLON, AuteurLes vignerons bio sont de plus en plus nombreux à être confrontés à des fermentations paresseuses, parfois inachevées, qui peuvent aboutir à des déviations dans les vins (Brett, volatile...). Ce phénomène peut être amplifié par des aléas climatiques, mais lorigine du problème reste la même : le manque dazote dans les moûts. Même si la correction en cave sest généralisée (solution rapide et simple pour gérer le déficit dazote dans les moûts), il ne faut pas oublier la cause agronomique du problème : la réduction des apports azotés ou une gestion de la fertilisation organique pas toujours maîtrisée. Si lazote est naturellement présent dans le sol, cest le seul élément minéral qui ne provient pas de la roche mère. Il provient de la minéralisation de la matière organique. Les besoins de la vigne en azote sont assez faibles (environ 20 à 30 kg/ha/an) et sont souvent pourvus par lazote contenu dans le sol (la vigne est une culture pérenne avec un système racinaire capable dexplorer un large volume de sol). Toutefois, il faut veiller à la disponibilité de lazote aux moments clés avec des apports organiques si nécessaire. Mais à linverse, un excès dazote peut favoriser le développement du botrytis. Après avoir détaillé les besoins en azote de la vigne, cet article fournit des conseils sur les apports à réaliser et sur la manière de favoriser lactivité biologique du sol. Il explique également pourquoi compenser par des amendements calciques, l'acidification naturelle des sols (processus naturel engendré par lactivité biologique).
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La biodynamie pour tous
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2022
La biodynamie est une méthode d'agriculture et d'élevage qui n'utilise aucun produit de synthèse. En cela, elle est parente de l'agriculture biologique, tout en développant des concepts et des pratiques originaux. Respecter et écouter le vivant, prendre soin de la Terre que nous avons polluée, considérer le jardin, la ferme comme un écosystème où les êtres humains, les animaux, les plantes, les sols et l'ensemble de la biodiversité sont liés, cultiver notre sensibilité et s'intéresser aux mouvements du cosmos... Voilà ce que propose la biodynamie. Marion Haas et Stéphane Cozon ont pratiqué cette agriculture pendant plus de trente ans sur leur domaine drômois. Dans ce livre illustré, ils accompagnent le lecteur au fil des saisons et l'initient à l'élaboration des préparations spécifiques et à leurs usages, à la lecture du calendrier biodynamique, à la confection et à l'emploi du compost... Avec un objectif : rendre la biodynamie accessible à tous et à toutes.
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Calendrier Lunaire 2023
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 44 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'une connaissance des astres et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Au Chant du blé, du pain pour tous les jours
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurOlivier Clisson est paysan-boulanger biodynamique en Ille-et-Vilaine (35), depuis 2007. Il propose un pain de campagne, qu'il fabrique à partir de sa production de blé et de seigle. Il élève également des animaux de races locales (des vaches Nantaises, des porcs Blancs de l'Ouest et des brebis Landes de Bretagne) qui contribuent à la fertilisation des sols. Il produit, par ailleurs, un compost à base de fumier de vaches bio pour fertiliser le jardin et les arbres fruitiers du domaine. Cet article aborde les expériences d'Olivier avec les préparations biodynamiques et fournit des informations sur son travail en boulangerie. Le pain fabriqué est commercialisé au travers de deux AMAP rennaises, un drive fermier et un marché hebdomadaire local.
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Commencer un potager plein de vie
Jacques BISTON, Auteur ; Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurCe dossier, en deux parties, fournit des conseils pour commencer un potager. Avant de se lancer, il faudra bien réfléchir à son installation selon l'espace dont on dispose, son orientation, mais aussi en fonction de la possibilité de mettre en place une serre, pour les semis d'avant-saison et les cultures plus fragiles. La présence d'une haie sauvage, d'un tas de bois, d'une mare, ou encore d'un abri de jardin (nids sous l'auvent...) favorise l'accueil d'auxiliaires (grenouilles, abeilles, lézards, oiseaux, etc.), ces derniers participant à la réussite des cultures. Des amendements organiques et des engrais verts pourront permettre de rééquilibrer les sols, selon leur type et selon les légumes que l'on souhaite cultiver. D'autres informations pratiques sont fournies pour bien gérer l'eau, faire un compost, ou encore protéger les végétaux avec des purins, des décoctions et des pulvérisations. Dans la deuxième partie de ce dossier sont rappelés les principes de l'agriculture biologique, les mécanismes de la vie du sol et des végétaux, ainsi que les besoins de la faune. Des exemples de végétaux et d'aménagements utiles, permettant d'attirer ou, au contraire, de repousser certains animaux et ravageurs, sont présentés.
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Comment améliorer le système de production de l'exploitation maraîchère en agriculture biologique de l'association Les Ateliers de la Bruyère pour réduire les aléas climatiques et sanitaires ?
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association "Les Ateliers de la Bruyère", dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Cette association d'insertion a été fondée dans l'objectif de dynamiser le territoire rural de Haute-Loire. Elle comprend trois pôles d'activité, dont une exploitation maraîchère de 3 ha labellisée en agriculture biologique. Située dans la ville de Langeac, cette structure connaît un développement conséquent, avec de nombreux investissements et de nouveaux débouchés commerciaux. Cependant, les productions se heurtent à un contexte climatique défavorable. Les inondations fréquentes du parcellaire rendent les volumes de production incertains. Ce mémoire explore la mise en uvre de deux travaux qui ont pour objectif de rendre cette exploitation plus résiliente face aux inondations et de diminuer les pertes liées à la pression sanitaire. L'un des travaux est la construction du plan de culture pour les 5 prochaines années, avec des rotations qui prennent en compte les risques climatiques et économiques. Le second travail est un projet d'aménagement agroécologique : plantation de haies brise crues, implantation de bandes fleuries permettant de favoriser l'augmentation des auxiliaires de cultures.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier, celui du Château de Passavant, est géré par Claire et Olivier Lecomte. Il est composé de 70 ha (55 ha de vigne et 15 ha de prairie) et se situe en Anjou, sur des sols de schiste qui mettent à dure épreuve les outils de travail du sol. Le domaine est certifié bio depuis 2001, et Demeter depuis 2011. De nombreuses préparations biodynamiques sont utilisées pour stimuler le sol et la vigne. Les deux vignerons ont également à cur de mettre en place des pratiques qui favorisent la biodiversité. Au chai, le recours aux sulfites est de plus en plus réduit, et lélevage des vins seffectue majoritairement dans des ufs en béton. Le second domaine est celui de Léon Boesch. Il est composé de 14,8 ha, se situe en Alsace et est géré par Marie et Matthieu Boesch. Ces derniers ont converti le domaine familial en bio en 2000, puis ont élargi leurs pratiques à la biodynamie et ont obtenu la certification Demeter en 2003. Ils favorisent la biodiversité, notamment en plantant des arbres pour recréer des corridors écologiques, et en ne fauchant pas les tournières. Ils ont également autoconstruit une cave en bois et paille, au lieu du béton quils trouvent trop sec. Cette cave est enterrée, écologique et bioclimatique.