Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (37)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
J.-G. MOREAU, Auteur ; J.-J. DAVERNE, Auteur | PARIS (52 Rue de Douai, 75 009, FRANCE) : EDITIONS DU LINTEAU | 2016On a oublié que les maraîchers parisiens avaient atteint l'excellence au milieu du XIXème siècle. En l'absence de moyens de transport et faute de conservation par le froid, il fallait produire sur place de quoi alimenter un million d'habitants en primeurs, fruits et légumes frais. L'ingéniosité d'alors revient d'actualité. Ce manuel, réédition d'un ouvrage vieux de 170 ans, répond au besoin de produire localement les aliments les plus nourrissants et les plus goûteux possible. Au sommaire : Chapitre 1 : Histoire sommaire de la culture maraîchère ; Chapitre 2 : Statistique horticole ; Économie horticole ; Chapitre 3 : Des terres et de tout ce qui se rapporte au sol ; Chapitre 4 : Des expositions et des situations locales ; Chapitre 5 : Des engrais ; Chapitre 6 : Des eaux pour les arrosements ; Chapitre 7 : Des outils, instruments et machines ; Chapitre 8 : Des opérations de la culture maraîchère ; Chapitre 9 : Des habitudes des maraîchers ; Chapitre 10 : Culture maraîchère à Paris, mois par mois ; Chapitre 11 : Altérations causées aux légumes par les insectes et les maladies ; Chapitre 12 : De la récolte et de la conservation des graines potagères ; Chapitre 13 : Calendrier de la culture.
36 trucs et astuces au jardin bio : Récup', conseils, solutions pratiques
Toutes les astuces présentées dans cet ouvrage proposent des solutions accessibles et directes à des problèmes fréquents rencontrés au jardin. Des conseils pour les cultures, tout d'abord, permettront de mettre en uvre des solutions simples et efficaces (protéger les carottes, favoriser l'enracinement, piéger les limaces, et bien d'autres choses encore...). Dans une deuxième partie, des idées originales sont proposées, à partir d'objets du quotidien comme des bouteilles en plastique, des bas nylon, des jantes de vélos (...), pour résoudre certains problèmes ou faciliter le jardinage. Enfin, certains gestes deviendront simples grâce aux instructions astucieuses soumises par l'auteur en troisième partie : laver et aseptiser les pots de culture, semer les haricots dans des rouleaux de papier toilette, préparer un terreau de feuilles "maison", fabriquer un échardonnoir, etc.
Bois raméaux fragmentés (BRF) et broyats : Du carbone pour nos jardins
Philippe DELWICHE, AuteurLes résidus de broyage des arbres et arbustes sont encore trop peu valorisés par les jardiniers. Nombreuses sont pourtant les techniques qui permettent de les mettre en uvre afin de reconstruire ou de maintenir un bon écosystème des sols cultivés, en recréant un fonctionnement de type "forestier". L'auteur explique comment l'on obtient du BRF et quelle est la différence avec le broyat fermenté en tas. Si l'un et l'autre favorisent la pédogenèse nécessaire à la création d'un humus stable, l'action du BRF reste cependant plus intense que le broyat pour activer la vie du sol. Le broyat peut permettre d'alléger et d'assécher la compostière de déchets ménagers. Dans le cadre d'un petit jardin, il est possible de fabriquer son terreau, selon une technique présentée dans l'article.
Créer son écojardin : Guide pratique du jardinage écologique
John WALKER, Auteur ; Colin LEFTLEY, Photographe ; Anne SAINT GIRONS, Traducteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2014Les écojardiniers, à travers leur approche du jardinage en harmonie avec la nature, ont aujourd'hui un rôle essentiel. Ils participent à réduire la surconsommation d'énergie et de ressources naturelles et à freiner le gaspillage. Ils créent des jardins à la fois beaux et durables, des espaces cultivés dynamiques et riches de biodiversité, au sol vivant et nourricier. Enfin, ils mènent sur le chemin de l'autonomie alimentaire. Ce guide fourmille d'idées, de conseils et d'astuces : Créer un jardin respectueux de l'environnement en collaborant avec la nature ; Reconstituer chez soi un véritable écosystème en creusant une mare, en construisant un hôtel à insectes, en transformant la pelouse en prairie fleurie ; Valoriser le recyclage en formant un compost, en récupérant l'eau de pluie et en captant la chaleur solaire ; Rénover le jardin existant ou en dessiner un nouveau - urbain, familial, potager, pluvial ou sans arrosage - grâce à six "plans verts" détaillés point par point ; Consulter le répertoire des 80 espèces végétales choisies pour leurs bénéfices écologiques ; S'aider du calendrier saisonnier qui synthétise les travaux à accomplir au jardin tout au long de l'année. Nourri d'informations pratiques avec ses 500 photographies et illustrations originales, cet ouvrage est destiné à tous ceux qui désirent créer un jardin à la fois décoratif, productif et respectueux de la planète.
Terreaux au banc d'essai
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Pascal ASPE, AuteurLes jardiniers de Terre Vivante ont testé une quinzaine de terreaux achetés en jardinerie pour la production de plants. Les auteurs de l'article livrent ici notamment les résultats du banc d'essai en plants de courgette dans un tableau synthétique, par marque et par type de produit, en spécifiant la possibilité ou non de les utiliser en bio. Certains terreaux de jardinerie, riches en éléments nutritifs, offrent des résultats intéressants. Quant à leur composants, des éléments sont apportés pour décrypter les différentes offres : tourbe blonde, compost d'écorces de résineux, compost de déchets verts, fibre de bois ou de coco, fumier et/ou engrais organiques, argile ou sable, perlite ou vermiculite.
Terreaux, comment les choisir ?
Denis PEPIN, AuteurSelon la norme Afnor, à laquelle tous les terreaux du commerce doivent se conformer, le terreau est un « support de culture », un produit qui se substitue au sol pour la culture des végétaux. L'usage du terreau devrait donc se limiter logiquement aux plantations en pot ou en bac (jardin sur dalles) et ne pas s'utiliser dans un jardin en pleine terre. Le terreau doit à la fois bien retenir l'eau tout en maintenant une bonne aération des racines (apport d'oxygène, évacuation du gaz carbonique respiré). Présentation : Les principaux ingrédients ; Terreaux « améliorés » ; Quels terreaux choisir ? Un encart est réservé au terreau avec ou sans tourbe.
Production de plants maraîchers : 100% technique
Myriam GOULETTE, AuteurLes producteurs de plants maraîchers biologiques sont confrontés à trois grandes problématiques : le choix du terreau, la gestion des maladies et parasites, la disponibilité en semences certifiées. Cette dernière est une contrainte technique majeure puisque la disponibilité en bio de toutes les variétés n'est pas assurée. Face à ce manque, les producteurs de plants peuvent obtenir des dérogations leur permettant d'utiliser des plants non traités. La liste des espèces hors dérogation est régulièrement mise à jour sur le site www.semences-biologiques.org. Une organisation rigoureuse est alors essentielle pour pouvoir répondre à la demande des maraîchers en fonction de la disponibilité des semences. Patrick Arrivé, horticulteur pépiniériste en Charente-Maritime, propose aujourd'hui 50 % de ses plants en agriculture biologique, avec des serres dédiées à la bio. Sa production doit satisfaire deux types de maraîchers : les petits qui cultivent une grande diversité d'espèces, et les opérateurs plus importants et spécialisés. En ce qui concerne le substrat, les amendements organiques présents dans les différents terreaux sont de plus en plus diversifiés, offrant ainsi un panel de solutions de plus en plus important. La gestion des maladies et parasites demande une très grande technicité puisqu'elle passe essentiellement par la gestion du climat dans les serres, comme en témoigne Didier Barreau, associé du Gaec Clair de Lune, en Vendée. Un encart s'intéresse aux plants de fraisier.
Environmental inventory modelling of the use of compost and peat in growth media preparation
Alessio BOLDRIN, Auteur ; Karin HARTLING, Auteur ; Thomas CHRISTENSEN, Auteur ; ET AL., AuteurLe compost peut remplacer la tourbe dans les préparations de terreaux (ou supports de culture). Dans cette étude, les inventaires du cycle de vie (ICV) de ces deux préparations (terreau à base de compost et terreau à base de tourbe) ont été comparés en utilisant la modélisation ACV (EASEWASTE). Cette comparaison a été menée sur une période de 100 ans et sest basée sur un rapport de substitution volumétrique de 1 pour 1. Concernant le compost, différentes caractéristiques ont été prises en compte pour calculer son ICV : le processus de compostage, la manière dutiliser ce type de terreau et le phénomène de compensation engendré vis-à-vis des engrais minéraux. Pour la tourbe, les caractéristiques suivantes ont été prises en compte : l'impact sur les tourbières, le transport de cette matière première et la manière dutiliser ce type de terreau. Les résultats ont révélé que, pour le terreau à base de compost, 14 % du carbone initial est encore présent dans le sol au bout de la période de modélisation de 100 ans. En revanche, pour la tourbe, tout le carbone est minéralisé. En ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre (GES), le terreau à base de tourbe émet des émissions de GES alors que le terreau à base de compost engendre des économies. La lixiviation des métaux lourds a également été mesurée durant toute la durée d'utilisation de ces terreaux : celui à base de compost a lessivé 3 à 20 fois plus de métaux lourds que celui à base de tourbe. L'évaluation du cycle de vie a ainsi montré que le compost est plus performant en ce qui concerne les émissions de carbone (économies de l'ordre de 70 à 150 kg éq-CO2/mg) et l'enrichissement en nutriments du sol (économies de l'ordre de 1,7 à 6.8 kg NO3/mg). La tourbe obtient de meilleurs résultats en matière de toxicité car elle a de plus faibles teneurs en métaux lourds.
Préparez votre terreau de feuilles "maison"
Jacques DUPRET, AuteurAprès une évocation des bonnes raisons de fabriquer un terreau de feuilles "maison", les indications données concernent le choix des feuilles à utiliser, la mise en oeuvre pour obtenir un terreau de qualité (quatre mètres cubes de feuilles donnent environ un mètre cube de terreau prêt à l'emploi), l'utilisation du terreau obtenu.
Bien choisir son terreau
Conseils pour choisir un bon terreau : principaux constituants et qualités attendues, terreaux avec ou sans tourbe, terreau biologique, différence compost/fumier et terreau, divers usages.
Chaud devant : Cultivez sous châssis
Quelques conseils pour la construction d'une petite serre ou d'un châssis, où semer des légumes au printemps, l'été et à l'automne : choix de l'emplacement et des matériaux de construction, utilité d'une "couche chaude", apport de fumier et de terreau, légumes concernés.
Mouches des terreaux : les atouts de la lutte "bio"
Les mouches des terreaux ou sciarides provoquent d'importants dégâts sur les boutures de plantes ornementales. Une plaque jaune engluée au-dessus des boutures permet de détecter la présence des mouches et des tranches fines de pommes de terre placées entre les boutures attirent les larves. Les endroits les plus humides étant propices au développement du ravageur, l'installation des jeunes plants doit se faire dans des serres propres. Les luttes prophylactique et biologique avec Hypoaspis et Steinernema contre cet insecte s'avèrent plus efficaces que la lutte chimique.
Les semis intérieurs par la simplicité vitale
Le jardinage consiste en la mise à contribution de toutes les formes d'énergie, visibles ou invisibles, tout en utilisant le moins de ressources externes ou matériaux. Or, certains fruits, plantes ou feuilles ont la capacité de se ressemer facilement par eux-mêmes sous l'influence de Mère Nature. C'est l'occasion pour nous de nous lancer dans la culture de nos propres semis sous abri. J.J. Marcil donne dans cet article quelques conseils pratiques pour préparer un terreau propice à la germination des plantes dans de telles conditions ; il donne également des indications quant au calendrier des semis, avant d'aborder le matériel indispensable à ces cultures et les différentes étapes de leur mise en oeuvre.
Le bon geste du semeur
Au centre Terre Vivante, la saison commençe tardivement en raison du climat, une grande partie des cultures est donc démarrée en plants, sous serre ou sous châssis. Faith Nelson, responsable des jardins du centre, livre ici de précieux conseils pour semer, repiquer et planter sans problème fleurs ou légumes.
Endives et plants maraîchers bio dans le Nord
Le 3 Mars 1999, à la demande de la CGAB, des maraîchers bourguignons ont effectué des visites chez deux producteurs d'endives biologiques du Nord. La première a eu lieu chez Benoît Leroy qui est dans l'agriculture biologique depuis 1988 et qui leur a décrit le parcours qu'il suivait pour la culture des endives biologiques : le labour en février-mars, le semis en mai, l'arrachage en septembre, un stockage de trois jours pour la cicatrisation des collets puis d'une semaine en chambre froide et le forçage. La seconde visite se déroulait chez Michel Boo qui s'est lancé dans la production de plants d'endives biologiques depuis peu. Il s'y est intéressé parce que la demande des maraîchers biologiques s'est accrue (ces derniers étant satisfaits de pouvoir s'approvisionner même pour des petites quantités). Il lui a suffi de se procurer des graines et du terreau certifiés bio. Actuellement, au Nord, la demande en endives est supérieure à l'offre et, pour des raisons économiques, des producteurs d'endives se tournent de plus en plus vers l'agriculture biologique; ce qui cause l'inquiétude du GABNOR qui craint une hausse des volumes en "hors sol". D'où une possible révision du règlement CEE/2092/91 sur les productions "hors sol" en végétal et en endives.