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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.
Une ferme vivante sur un sol vivant
Frédéric VANPOULLE, AuteurC'est en 2013 que Xavier et Adeline, ingénieurs agricoles, ont créé leur ferme, le GAEC Bio Taupes, en Ille-et-Vilaine, d'abord en bio « classique », avec des ateliers maraîchage et pain, avant dévoluer vers le maraîchage sur sol vivant. Cette pratique repose sur trois principes : le sol est presque toujours couvert, il ny a que très peu de travail du sol et on apporte beaucoup de matière organique. Ainsi, dès la première année, de nombreux apports en matière organique ont permis de faire travailler la vie du sol et de doubler, en quelques années, le taux de matière organique de leur sol. Le couple réalise une rotation des cultures sur 9 ans et utilise des moyens de lutte biologique contre les maladies et les ravageurs. Ils obtiennent de bons rendements en légumes et cultivent 6 ha de blés anciens qui servent à la fabrication de pain. La commercialisation se fait à la ferme, au marché et en Biocoop, ce qui leur permet de dégager un bon chiffre daffaires, ainsi que les salaires de leurs employés.
Fiches techniques Maraîchage : Pour des systèmes maraîchers autonomes et économes
De plus en plus de maraîchers, qui sont souvent non issus du milieu agricole, s'installent sur de petites surfaces, et donc relativement accessibles en matière de foncier. Sensibles à l'environnement, ces néo-agriculteurs se tournent vers de nouvelles pratiques et aspirent à de nouvelles conditions de travail. Cette compilation de cinq fiches aborde plusieurs thématiques travaillées par des groupes de maraîchers des CIVAM de Poitou-Charentes : - le maraîchage sur sol vivant, avec un zoom sur les couverts végétaux et les engrais verts ; - l'approvisionnement de la restauration collective en légumes pour diversifier ses débouchés ; - la production de semences potagères, dans une optique d'autonomie et d'adaptation au changement climatique ; - l'organisation, clé de la sérénité sur la ferme ; - la phytothérapie pour renforcer le sol et protéger la plante. Ces fiches sont ponctuées de témoignages d'agriculteurs, y compris en bio, et de conseils techniques.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2021
Germinance propose son catalogue 2021 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
GIEE maraîchage : Fertilité et lutte contre les bio-agresseurs du sol
Chloé LAGIER, AuteurDans le Vaucluse, un groupe de huit maraîchers (conventionnels et biologiques) a porté, durant trois ans, un GIEE sur le thème de la gestion du sol. Ces producteurs avaient initialement constaté que leurs sols étaient fatigués : ils rencontraient des problèmes de gestion de la fertilité, des adventices et des bioagresseurs telluriques (nématodes, champignons). La création du GIEE leur a permis de tester plusieurs solutions agroécologiques : occultation, produits de biocontrôle, solarisation et engrais verts. Cet article apporte plus dinformations sur les deux dernières techniques. La solarisation, qui consiste à faire augmenter la température du sol pour la pose d'une bâche afin deffectuer une « désinfection thermique », sest avérée efficace à condition de respecter certains points : la mettre en place entre le 20 juin et le 15 juillet (jours longs), durant minimum 45 jours, avec trois jours de fortes chaleurs dès le départ pour assurer la montée en température. Linconvénient de cette technique, cest quelle nest pas sélective et perturbe lactivité microbienne du sol. Limplantation de sorgho fourrager (variété Pipper) pendant trois semaines sest également montrée efficace, pour lutter contre les nématodes telluriques. Il faut, en revanche, sassurer de détruire le sorgho avant léclosion des ufs de nématodes pour quil serve de plante piège : les nématodes pondent leurs ufs dans les racines du sorgho, et, si ce dernier est broyé ou retourné à temps, les racines se dessèchent et les ufs de nématodes sont éliminés.
Guide T&B par Biofil
BIOFIL, Auteur ; Sébastien WINDSOR, AuteurTech&Bio - le salon agricole international des techniques bio et alternatives est organisé tous les deux ans par les Chambres dagriculture. Sa 8ème édition, du 21 au 23 septembre 2021 sur le Lycée agricole du Valentin, a pour fil conducteur le biocontrôle. Ce guide, consacré à ce salon, compile : 1 le programme des conférences ; 2 - les Avant-premières Tech&Bio (des constructeurs et fournisseurs de matériel décrivent leurs produits, équipements et matériels innovants ; 3 différents cahiers techniques des Chambres dagriculture : un sur l'élevage (sur la production de références technico-économiques en bio), un sur le maraîchage (sur des pistes pour réduire la pénibilité du travail, sur la gestion des pucerons via des plantes de services et sur les engrais verts), un sur Biodiversité & Agroforesterie (sur lobservatoire agricole de la biodiversité, sur la gestion des bords des champs pour favoriser la biodiversité, sur la plateforme TAB techniques alternatives et biologiques, sur un partenariat entre agriculteurs et apiculteurs, et sur les outils interactifs Auxilhaie et Auxilherbe), et un cahier technique Grandes cultures (sur ladaptation des systèmes en grandes cultures face à la raréfaction des matières organiques) ; 4 le plan du salon.
Guide : Conversion & Conduite du KIWI en agriculture biologique dans le Sud-Ouest
En France, en 2019, plus de 400 vergers produisaient des kiwis bio sur une superficie totale de 1 038 ha, dont 438 ha basés en Nouvelle-Aquitaine. Dans cette région, les vergers de kiwis bio sont principalement localisés dans les vallées fluviales situées au sud de ce territoire. Les producteurs de cette région ont entamé une vague de conversions en 2018 et le développement du kiwi bio devrait encore saccentuer compte tenu de la demande des opérateurs économiques régionaux. Néanmoins, la conversion dun verger doit être mûrement réfléchie et les actions à mettre en place durant cette période doivent être anticipées. Ce guide technique est à la fois destiné aux futurs producteurs (éléments pour réussir sa conversion ou son installation) et aux producteurs biologiques déjà en activité (informations techniques). Il sappuie sur lexpérience de producteurs et dorganisations de producteurs, et apporte des informations sur : 1 Le matériel végétal à utiliser ; 2 La conversion ou la plantation dun verger de kiwis ; 3 La conduite du verger après plantation ; 4 La gestion de lenherbement ; 5 - Le recours aux engrais verts ou aux couverts végétaux ; 6 La gestion sanitaire du verger ; 7 Le canevas de traitement du kiwi en agriculture biologique ; 8 Les acteurs du kiwi en Nouvelle-Aquitaine.
Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn viticulture, la fertilité des sols permet dassurer une bonne vigueur de la vigne, des rendements satisfaisants et des vins de qualité. Dominique Massenot, conseiller indépendant en agriculture respectueuse de lenvironnement, suggère des pistes pour obtenir et maintenir cette fertilité des sols, en sappuyant sur lagronomie et la biodynamie. Il suggère, pour faciliter l'alimentation minérale des vignes, d'agir sur plusieurs paramètres afin d'intensifier la vie microbienne. Pour apporter de lazote, il propose de cultiver des engrais verts, en veillant à associer au moins une céréale et une légumineuse, et en détruisant ce couvert à un stade jeune en lincorporant au sol. Par ailleurs, pour vivifier la terre et intensifier la vie microbienne, rien de mieux quun fumier peu composté. La silice joue également un rôle important : elle détermine la valeur alimentaire, les arômes et les couleurs de la plante. Il est possible dapporter du quartz (qui nest pas directement assimilable par la plante) ou de la silice de corne dynamisée (effet homéopathique). Le calcium, apporté par chaulage, est indispensable dans certains sols : sans lui, les plantes deviennent rachitiques et stériles.
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDominique Massenot, conseiller à Amisol, présente des pistes (alliant agronomie et biodynamie) pour obtenir et maintenir une fertilité des sols satisfaisante en viticulture. Ainsi, afin dintensifier la vie microbienne, il est important dapporter de lazote facile à mobiliser mais aussi de lénergie rapide. Pour cela, il est possible de cultiver des engrais verts. L'apport de fumure dorigine animale, comportant de la paille, est aussi important que cette fumure. Elle permettra aussi de stimuler la formation dhumus. Les éléments minéraux, type silice, calcium, sont également importants pour catalyser certaines réactions de la vigne. Des préparations biodynamiques (silice de corne, décoction de plantes ) vont stimuler la croissance ou, au contraire, atténuer un excès de vitalité, régulant ainsi des déséquilibres et limitant certaines maladies
Des passe-pieds enherbés aux Jardins du Treille (42)
Céline DÉPRÉS, Auteur ; Marc RIVOIRE, AuteurLes trois associés des Jardins du Treille (Marc, Benoit et Geoffrey) cultivent, en agriculture biologique, environ 6 ha de légumes de plein champ et 1 ha de culture sous abri froid à Maringes, dans la Loire. Ils emploient quatre salariés et trois apprentis. Depuis 15 ans, ils mettent en place différents types de couverts. Ils travaillent maintenant avec des planches permanentes ou semi-permanentes (1,40 m de large), et leurs passe-pieds sont couverts de trèfle. Ce trèfle joue dabord le rôle dengrais vert. Il est semé en mars, sur toute une parcelle, pour deux ans (dose de semis de 25 kg/ha, soit 150 à 200 /ha). Le trèfle est irrigué la première année pour favoriser son implantation et la production de biomasse. Plusieurs broyages sont réalisés dans lannée (les résidus sont laissés sur place). Le couvert de trèfle est ensuite détruit par broyage, ce dernier étant suivi d'un scalpage à 2 cm de profondeur, sauf sur les passe-pieds. Le trèfle des passe-pieds sera en revanche tondu régulièrement pour quil ne concurrence pas la culture. Marc estime la production de biomasse à 10 t de trèfle/ha, soit 80 uN/ha sur deux ans. Limplantation dun engrais vert pour une durée de deux ans est facilitée sur cette ferme, car quatre hectares de terrain sont venus sajouter à la surface cultivée.
Produire ses graines bio : Légumes, fleurs, aromatiques et engrais verts
Comment cultiver cette savoureuse tomate découverte par hasard, retrouver cette variété de haricot si goûtue ou encore cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de préserver ou d'améliorer ses variétés préférées, à la fois savoureuses, adaptées au milieu et robustes. Dans ce livre, l'auteur rappelle tout d'abord les fondamentaux de la sélection : classification botanique, mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques, critères de sélection (qualités gustatives, résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs, productivité...). Un chapitre est consacré à la culture des porte-graines (travail du sol, semis, repiquage, arrosage...), ainsi qu'à la récolte, au séchage et au stockage des graines. Puis, pour près de 70 légumes, aromatiques, fleurs et engrais verts, est expliquée la manière de sélectionner les graines, de les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine", cosmos "Chocolat", scabieuse des jardins, sarriette ou encore épeautre... de quoi se faire plaisir tout en entretenant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel.
Projet Elzéard : Les stratégies innovantes du retour de l'amande
Anna DUPLEIX, AuteurL'amande, considérée dans de nombreuses études comme un alicament, est très demandée. En France, seules 300 à 500 tonnes sont produites chaque année, dont une centaine en bio, pour une consommation de 35 000 à 40 000 tonnes, le reste étant importé d'Italie et d'Espagne. Pour combler ce manque et développer une filière nationale, notamment en agriculture biologique, plusieurs acteurs sont à pied duvre dans le Sud de la France. L'implantation de transformateurs peut, par exemple, permettre aux producteurs de trouver des solutions pour le séchage, étape cruciale post-récolte. Par ailleurs, l'interprofession France Amande a été créée fin 2018 et vise la mise en commun d'outils de production et de promotion de l'amande française. Côté production, plusieurs essais, dont ceux menés dans le cadre du projet Elzéard, sont en cours pour relever les défis techniques des arboriculteurs : lutte contre les ravageurs dont Eurytoma amygdali, mise en place d'engrais verts ou encore de ferti-irrigation.
Robin Euvrard soigne sa parcelle : Engrais vert et préparations biodynamiques
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui arrivent à trouver des opportunités et à sorganiser pour réaliser leur projet : devenir viticulteur bio. Cet article a été écrit après les premières vendanges de Robin Euvrard. En parallèle des vinifications, le jeune viticulteur a profité des mois dautomne pour prendre soin de sa parcelle. Il explique pourquoi il a choisi de semer un couvert végétal et fournit litinéraire technique quil a suivi. Il explique également les différents apports quil a effectués sur sa parcelle : application de la préparation biodynamique 500P (bouse de corne préparée), de thé de compost oxygéné et de décoction de prêle. Côté taille, il attend le mois de février pour laisser à la vigne le temps de terminer son cycle. En revanche, il réfléchit à la complantation pour remplacer certains pieds de vigne (il avait déjà complanté 200 porte-greffes au printemps dernier pour remplacer des pieds manquants).
Sans fumier ! Manuel de maraîchage biologique sans intrant d'élevage pour un futur soutenable
Jenny HALL, Auteur ; Iain TOLHURST, Auteur | FAJOLES (Le Bourg, 46 300, FRANCE) : ASSOCIATION CARPELLE | 2021Cet ouvrage, traduit collectivement de l'anglais par l'association Carpelle, présente les pratiques issues de l'expérience de maraîcher·es britanniques bio cultivant sans aucun intrant d'élevage depuis une vingtaine d'années. Ces cultivateur·rice·s s'appuient sur des rotations longues, des composts végétaux, des engrais verts de longue durée et sur la fabrication de purins végétaux. Ces techniques permettent de maintenir la fertilité des sols, dans l'optique d'agricultures se passant d'élevage et minimisant les coûts énergétiques et écologiques liés aux apports de matière (fumiers, engrais,...). Les maraîcher·es engagé·es dans ces démarches ont aussi une réflexion sur le partage de l'espace avec d'autres espèces végétales et animales. La culture de différentes familles de légumes est présentée dans l'ouvrage.