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Flamen vert : Comme une oasis dans le désert
Jean HARZIG, AuteurJonathan Véricel et Cyril Blanc, maraîchers bio du département de lAin, ont été lauréats, en 2019, du premier prix des Talents du Maraîchage. Leur projet se caractérise par une prise en compte forte du développement durable, avec notamment la volonté de favoriser la biodiversité (avec des aménagements pour la faune : haies, mares, abris ). En termes de production, la recherche de diversité maximale est visée, toute en veillant à des prix de vente contenus. Atypiques dans leur démarche, ces deux producteurs ont pu rester libres grâce à leur volonté de ne pas recourir à lemprunt. Ils sont aussi soutenus par un propriétaire solidaire de leur projet. Avec 15 hectares dont 6.5 en maraîchage, et après 10 ans de production, si la réussite est au rendez-vous, ces producteurs nont pas encore atteint tous leurs objectifs ; parmi eux, la mise en place dune gamme de 50 légumes (contre 20 à 30 actuellement) afin de générer plus demplois via la création de 4 autres exploitations indépendantes. Cependant, laccès au foncier reste un frein important pour aller plus loin et permettre linstallation dautres maraîchers.
Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2019
Germinance propose son catalogue 2019 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
Gestion de la fertilité du sol en maraîchage biologique : traque aux pratiques innovantes dans le cadre du projet PERSYST-Maraîchage
Vincent LE CAM, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLancé par la FRAB Bretagne, le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage (2019-2024) sintéresse à lamélioration de la fertilité biologique du sol en maraîchage biologique diversifié. Une première phase denquêtes, auprès de maraîchers bio de Bretagne et de Loire-Atlantique, a permis didentifier des pratiques innovantes. Ces dernières ont été classées en quatre types différents : - rotations extensives en plein champ : - engrais verts sous abris ; - planches permanentes avec travail du sol mécanisé réduit ; - planches permanentes sans travail du sol mécanisé. Pour chacune dentre elles, les agriculteurs ont exprimé leur niveau de satisfaction sur lorganisation du travail, lautonomie en intrants, le rendement, la rentabilité économique. La suite du projet prévoit, dune part, le suivi de la mise en place de ces pratiques chez 10 maraîchers bio et, dautre part, la co-conception de deux systèmes innovants qui seront testés dans la station expérimentale PAIS, à Morlaix, dans le Finistère.
Jardiner bio en bandes dessinées
Pour réaliser cette bande dessinée, Denis Lelièvre, auteur, illustrateur, sculpteur et jardinier, s'est librement inspiré de l'ouvrage "Bio Grow Book" (2016). Les auteurs du Bio Grow Book sont : Karel Schelfhout, personnalité reconnue depuis 30 ans dans le domaine de lhorticulture. Il a joué un rôle prépondérant dans la diffusion des techniques high-tech dabord utilisées aux Pays-Bas, avant dopter pour la culture bio ; Michiel Panhuysen, journaliste publié dans diverses langues, spécialisé dans lagriculture bio et le jardinage urbain. Avec cette version en bandes dessinées, et partant qu"un bon dessin vaut mieux quun long discours", Denis Lelièvre propose de façon didactique et en images les meilleurs conseils pour réussir son jardin bio. Avec le personnage de Karel, la bande dessinée met ainsi en scène tout ce quil faut savoir pour jardiner écoresponsable : Quest-ce que lhumus ? Comment fonctionnent les graines, les petites bêtes du sol ? Quelles sont les pratiques qui font du bien aux plantes comme à la planète, et aident à obtenir des fruits ou des légumes savoureux et sains, ainsi que de superbes fleurs ?... Les termes « compost bokashi », « biodynamique », « permaculture », « bioponie », etc., prennent sens et livrent leur secret. Florilège de stratégies innovantes et de conseils éprouvés, ce guide plein dhumour sadresse à tout jardinier qui souhaite cultiver en conscience.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
Maladies du sol : Bien les identifier pour bien les gérer
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; William PARMÉ, AuteurEn maraîchage, certaines maladies sont difficiles à identifier (maladies du sol, maladies aériennes) et peuvent être confondues avec des facteurs abiotiques. Parmi les maladies du sol les plus connues en maraîchage : Phomopsis, Fusariose, Pythium, Sclerotinia, Corky Root (racines liégeuses), Rhizoctone... L'observation attentive reste l'élément fondamental de la stratégie de protection contre les champignons telluriques. Un tableau récapitule les symptômes de ces maladies pour aider à leur identification. Afin de réduire au maximum les facteurs favorables à l'installation des bioagresseurs telluriques, des conseils sont fournis. La rotation des cultures, l'utilisation d'engrais verts, la solarisation, une bonne gestion de l'irrigation seront autant de pratiques qui permettront d'éviter les maladies du sol.
Maraîchage : La gestion de l'enherbement au cur des bilans de campagne
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio diversifié, les maraîchers cherchent des solutions techniques et mécaniques pour la gestion de lenherbement afin de réduire le temps de travail et de gagner en précision et en confort. LADABio a mis en place une enquête pour mettre en évidence les réussites, les échecs et les besoins daccompagnement des producteurs. La synthèse des résultats a servi de base déchanges pour deux bilans de campagne effectués en Isère et en Haute-Savoie. Plusieurs retours ou astuces sont évoqués dans cet article : loccultation ne fonctionne pas toujours au printemps sur amarantes, chénopodes et digitaires ; leffet allélopathique dun couvert de seigle est souvent relatif ; certains outils classiques sont efficaces sur la ligne de culture (désherbage thermique, doigts désherbeurs, bineuse, herse étrille). Ces retours sont suivis par le témoignage de Cyril et Barbara, maraîchers bio diversifiés en Haute-Savoie, qui mettent en place une transition énergétique sur leur ferme et ont testé des tracteurs électriques.
Des outils pour mieux choisir les engrais verts
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurDans le cadre du projet Vertigo, programme dexpérimentation qui vise à maximiser la couverture végétale dans les vignes, la Chambre dAgriculture de Gironde a lancé un outil : Bocqs (Boîte à outils de caractérisation de la qualité des sols). Cet outil permet de réaliser une dizaine de tests simples (physiques ou chimiques) et peu coûteux assez facilement (une heure), dans le but de caractériser la qualité du sol. Un des tests consiste, par exemple, à creuser une petite fosse à 20 cm de profondeur pour observer les horizons, un autre à y enfoncer une lame de couteau pour apprécier la compacité et ainsi de suite pour évaluer la densité racinaire, la diversité floristique, la stabilité structurale et biologique du sol, etc. La Bocqs est composée dune fiche terrain, qui contient les indicateurs sélectionnés et sur laquelle la personne qui réalise les tests note les résultats obtenus ; dun guide et dune vidéo explicatifs. Les éléments inscrits sur la fiche permettent daboutir à une notation allant du rouge au vert selon la qualité du sol et qui oriente les préconisations vers la gamme dengrais verts la plus adaptée.
Portrait d'agriculteur : Ferme du Flam'en Vert : Engrais et auto-construction de matériel pour adapter ses pratiques au changement climatique
Fanny PEYRIN, AuteurCyril Blanc et Jonathan Véricel pratiquent lagroécologie sur leur exploitation bio de 15 ha dans lAin. Ils cultivent 6 ha en maraîchage diversifié et 1 ha de fruitiers, le tout commercialisé en vente directe. Le reste de la surface est occupée par des engrais verts pour réaliser des rotations longues et un hectare et demi est dédié exclusivement au maintien de la biodiversité. Avant tout environnementalistes, Cyril et Jonathan ont pour objectif de montrer quil est possible de produire de manière rentable, à des prix accessibles pour le consommateur et tout en respectant lenvironnement et la biodiversité. Le choix de lagroécologie les amène à tester de nombreuses pratiques, notamment dans le but de travailler le moins possible les sols. Ces dernières années, ils pratiquent régulièrement la plantation sous couvert. Différentes techniques sont utilisées, de la destruction des couverts jusqu'aux semis (couchage par rouleau, binage, bâchage, etc.) et, ce, avec du matériel parfois auto-construit. Dans leur exploitation, les deux associés ont opté pour la densification des cultures, ce qui leur permet de limiter les conséquences du réchauffement climatique sur le sol mais aussi de limiter les coûts dentretien. Couplé à un choix de variétés adaptées (rendement, résistance aux maladies, etc.), les exploitants arrivent à diminuer les charges tout en augmentant les volumes de production.
Les rencontres techniques Ctifl/Itab agriculture biologique légumes : Plantes de services et couverts végétaux
Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurEn 2018, les rencontres techniques Ctifl/Itab dédiées à la production de légumes en agriculture bio se sont déroulée à Bellegarde, le 29 mars 2018. Techniciens, conseillers, chercheurs, producteurs et représentants dentreprises dagrofourniture ont échangé sur la thématique des plantes de services, qui représentent un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les dernières avancées, en matière de recherche et dexpérimentation, sur les plantes de services et les couverts végétaux, ont ainsi été présentées. Pour les bioagresseurs aériens, les plantes de service peuvent être utilisées pour leur émission de composés volatils qui perturbent l'action de ravageurs ou comme plantes hôtes des auxiliaires. Concernant la gestion des bioagresseurs telluriques, les plantes de services peuvent être utilisées comme plantes assainissantes du sol ou biofumigantes. Plus globalement, les plantes de services peuvent aussi jouer le rôle dengrais verts dans la gestion de la fertilité du sol, voire de couvert végétal pour réduire le travail du sol. Ces techniques sont bien développées en grandes cultures, mais la faisabilité est encore à évaluer en maraîchage.
Réseau DEPHY Ferme Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne 2018 : Approche nationale par espèce
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, Auteur ; Maxime LIÉNARD, AuteurLe réseau DEPHY Ferme utilise loutil bilan de campagne pour effectuer un suivi annuel des pratiques culturales utilisées. Ce temps déchange privilégié entre lingénieur réseau et le producteur est également loccasion de collecter des données relatives aux pratiques employées par les agriculteurs et à la pression des bioagresseurs (à léchelle régionale et individuelle). En 2018, une méthodologie danalyse de ces données a été établie à partir des données de quatre réseaux DEPHY Ferme situés dans le Sud de la France. En 2019, cette méthode a été déployée sur une quinzaine de réseaux et a permis de récolter et de traiter des informations par espèce cultivée. Ces informations concernent aussi bien la pression biotique que le degré de satisfaction des agriculteurs par rapport aux méthodes alternatives et aux rendements espérés. Cet article décrypte la démarche mise en place en s'appuyant sur lexemple dune espèce légumière : la salade. Il apporte notamment des informations sur les méthodes utilisées en agriculture biologique pour lutter contre les adventices, les ravageurs et les maladies de cette culture (les méthodes sont décrites séparément selon que les salades sont cultivées sous serre ou en plein champ). Des éléments chiffrés sur lefficacité de ces méthodes sont également apportés.
Un semoir à engrais verts fait maison
Xavier DELBECQUE, AuteurYohan Eynard, viticulteur en Dordogne, sest confectionné un semoir à engrais verts adapté à ses besoins. Pour le construire, il a récupéré un vieux cultivateur quil a rallongé pour atteindre une largeur de semis de 2,10 m et a refait lattelage pour quil puisse supporter 250 kg de semis. Il a ensuite soudé la caisse dun Semavator de récupération. Le viticulteur a gardé les 13 sorties de la trémie, dont sept sont reliées aux dents et six sèment à la volée. Il na pas gardé la roue de terrage mais la transformée en roue dentraînement. Enfin, Yohan Eynard a ajouté à l'outil une herse de recouvrement.
Vignerons du monde : Emiliana : Andrés Aparicio Kocher, gérant agricole : Valoriser une diversité de terroirs
Frédérique ROSE, AuteurAvec ses 780 ha de vignes, la société Emiliana détient le plus important vignoble biologique du Chili. Elle a été fondée par la famille Guilisasti dans les années 80 et a été pionnière en matière dagriculture biologique et biodynamique (la totalité de la superficie est en bio depuis 20 ans et en biodynamie depuis 15 ans). Emiliana est maintenant gérée par Andrés Aparicio Kocher. Les vignes sont majoritairement localisées dans le centre du pays, mais elles sont réparties sur une grande diversité de terroirs. Comme les précipitations sont quasiment nulles entre le printemps et lété, toutes les vignes sont irriguées en goutte-à-goutte. Les attaques de maladies fongiques sont minimes : loïdium est la maladie le plus importante tandis que le botrytis et le mildiou sont quasiment inexistants. Concernant les ravageurs, un coléoptère (Athlia rustica) pose problème en sattaquant aux jeunes pousses. Quant à la gestion de lenherbement, elle diffère selon les vignes (travail du sol ou engrais verts sur linterrang). Pour Andrés Aparicio Kocher, le principal défi réside dans la recherche dune fertilité optimale. Pour cela, il utilise plusieurs leviers (compost, thé de compost, préparations biodynamiques ).
Voyage d'études : Réduction du travail du sol et couverts végétaux en Alsace et en Allemagne
Pauline BONHOMME, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurComme chaque année, lARDAB et le BTM ont organisé un voyage détudes pour les maraîchers bio du Rhône et de la Loire. En 2019, il sest tenu en Alsace et en Allemagne, avec pour thématique la réduction du travail du sol. Six fermes ont été visitées. Un retour est effectué sur deux dentre elles. Les jardins du Pflixbourg, du Lycée agricole des sillons de Haute Alsace, comparent, pour la cinquième année, trois systèmes de production (essai SEFERsol) : un système de référence, un système maximisant lutilisation dengrais verts (en planches permanentes) et un système basé sur la conservation du sol (également en planches permanentes). Si les modalités engrais verts et conservation du sol étaient moins productives les premières années, elles rejoignent maintenant la productivité du modèle de référence. Sur le plan agronomique, la MO a été augmentée de 3 à 4,5 % dans la modalité conservation du sol, et aucune faim dazote na été détectée. Autre visite : la ferme Piluweri basée à Mulheim (Allemagne). Créée il y a 25 ans, elle et cultive, en biodynamie, 40 ha en plein champ et 1 ha sous serre. Plusieurs facteurs ont poussé les associés à supprimer le labour en 2015. Depuis, ils ont fait évoluer leurs pratiques, et emploient notamment des engrais verts. Autre point intéressant, ils nutilisent plus de paillage plastique sous tunnel, mais un mulch denrubannage : la fermentation limite la germination des adventices et il se dégrade plus vite quun mulch frais.
Agriculture régénérative : « Un sol toujours vert »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUlrich Schreier, formateur en agronomie depuis plus de vingt ans, co-fondateur de lassociation Soin de la Terre et fondateur de la société Ecodyn, sest engagé dans les TCS (techniques culturales simplifiées) et dans l'agriculture régénérative. Installé en Anjou, il déplore l'existence fréquente de sols négligés, même en bio. Pour lui, un sol devrait toujours être couvert dune végétation multi-espèces afin quil assure sa propre fertilité via la photosynthèse : les exsudats racinaires riches en glucides quelle entraîne nourrissent la vie du sol (cest le principe de lagriculture régénérative). Ulrich préconise deux pratiques pour atteindre lautonomie agronomique : les couverts végétaux en interculture (les engrais verts) et les sous-semis (plantes semées sous la culture). Les mélanges multi-espèces en sont la clé : ils doivent être composés de sept à trente espèces, de familles botaniques différentes, et limplantation de couverts et limplantation de sous-semis doivent se succéder en alternant cultures dhiver et cultures de printemps. Les sous-semis sont implantés en même temps que les semis pour les cultures dautomne et doivent contenir des graminées naines type gazon dotées dun faible pouvoir aérien et dun système racinaire puissant. Pour les cultures de printemps, les sous-semis sont implantés lors du dernier binage. Ulrich Schreier conseille également de réduire le passage des outils pour limiter la minéralisation et la déstructuration des sols et de ne pas détruire un couvert par le gel (une plante morte n'apporte pas suffisamment à la vie du sol). Il rappelle également que les systèmes peuvent être enrichis avec des animaux et des arbres dont les intérêts sont à la fois agronomiques et économiques.