Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (2446)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Choisir le produit organique selon les besoins de son sol
Sabrina BOURREL, AuteurDéterminer le bon apport organique est essentiel pour une fertilisation efficace des sols. En premier lieu, il faut analyser le sol, et notamment son taux de matière organique (MO). Trois types de matière organique existent : MO liée (structuration du sol, circulation de l’air et de l'eau), MO libre (source d’énergie) et biomasse microbienne. Les amendements riches en carbone, comme le compost de déchets verts, amélioreront la structure du sol et stockeront du carbone dans le sol ; les fertilisants riches en azote (rapport C/N faible), tels que les fientes de volaille, apporteront plus de nutriments à la culture. La réglementation bio exige de favoriser, en premier lieu, les rotations pluriannuelles, l’usage d’engrais verts, les épandages d'effluents d'élevage..., et, en cas d'apports non issus de la ferme, de vérifier que les produits sont UAB (utilisables en agriculture biologique). Les fertilisants autorisés sont listés en annexe II du règlement 2021/1165, et certains sont détaillés dans l’article.
Culture d'asperges vertes bio : Réussir son implantation et son entretien
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gilles L'ÉVÊQUE, AuteurCe bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'asperges vertes biologiques, de la plantation à la récolte des turions (les jeunes pousses d'asperges qui sont consommées) : variétés, travail du sol, fertilisation, plantation (type de sol, exposition, densité...), irrigation, gestion des ravageurs (criocères, mouches de l'asperge...), des maladies (stemphyliose et rouille) et des adventices, conditions de récolte. Ce document fournit aussi des informations sur les rendements et la commercialisation (couleur, calibre...).
Dossier : Légumes précoces
Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Aymeric LAZARIN, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; ET AL., AuteurDans le premier article de ce dossier consacré aux légumes précoces, Joseph Chauffrey, jardinier en Normandie, explique, de façon détaillée, son organisation pour pouvoir déguster des légumes dès la mi-mai, tout en les protégeant du froid : semis en contenants et en pleine terre, en intérieur, sous serre, sous voile ou tunnel ; repiquage ; fertilisation ; désherbage ; arrosage. Il précise aussi les variétés de légumes primeurs qu'il utilise et fait un focus sur la culture de petits pois. Dans le second article, Aymeric Lazarin, jardinier dans les Alpes, explique comment protéger et accélérer la croissance des légumes primeurs en réalisant des couches chaudes, avec du fumier ou du compost. Le troisième article présente André Catherin, jardinier dans l'Ain (01), qui a réussi à avancer sa récolte de pommes de terre primeur d'un mois (de début mai à début avril) en les implantant dans une serre bioclimatique (chauffée par une couche chaude). Anne Denis, jardinière à Sainte-Maure-de-Touraine (37), explique, dans le quatrième article, comment elle stimule ses semis avec la technique de jardinage en lasagnes. Dans le cinquième article, Hugo Puech, maraîcher bio dans le Tarn (81), présente son choix de variétés de légumes et de petits fruits pour une culture sans serre ou voiles de forçage. Pour finir, Philippe Henry, maraîcher bio à Plaisance (12), fournit des astuces pour cultiver la carotte et la pomme de terre sous serre.
Dossier : Résilience des systèmes grandes cultures bio : Résultats des essais visant à réduire la dépendance aux intrants
Pauline BOGE, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurEn 2022, Bio en Grand Est a lancé une étude sur la résilience des systèmes de grandes cultures biologiques, notamment en visant une moindre dépendance aux intrants. Les résultats de plusieurs essais, réalisés en 2022 et/ou en 2023 par Probiolor et/ou par Bio en Champagne Crayeuse, sont présentés. Un premier essai a permis de comparer les bénéfices de plusieurs engrais sur du blé de printemps : fientes de volailles, vinasses, bouchons, guano d'insectes et digestats liquides. Pour chacun, différentes doses ont également été testées. L'un des principaux résultats de l'essai est qu'apporter des doses élevées n'est pas pertinent : ces doses n'apportent pas de plus-values significatives. Un second essai s'est intéressé aux bactéries fixatrices d'azote, avec des apports de Blue N, un biofertilisant contenant de telles bactéries, en complément de la vinasse sur blé tendre d'hiver. Par ailleurs, Bio en Grand Est a mis en place un observatoire des couverts végétaux, dans l'objectif de produire des références. La structure régionale est aussi à l'initiative d'une enquête, réalisée en partenariat avec l'ARDEAR Grand Est, sur la fertilité des sols et en lien avec les pratiques et les ressentis des agriculteurs. Des fiches "Retours d’expériences" en seront tirées. Enfin, dans le cadre de la démarche 4pour1000 lancée par des scientifiques, Charles-Henri Martin, agriculteur dans la Marne, va mettre en place différents leviers pour favoriser le stockage de carbone sur l'une de ses parcelles en rotation céréalière. Une première analyse de sols a été réalisée en mai 2022, une seconde le sera en mai 2025.
Dossiers de la biodynamie Viticulture 1 : Le sol, base de la fertilité pour la plante
Biodynamie Recherche et le Mouvement de l’agriculture bio-dynamique (MABD) publient ce document sur la fertilité des sols en viticulture biodynamique. Le sol est un milieu complexe et vivant : bactéries, champignons, vers de terre, etc. Plusieurs méthodes existent pour analyser le sol : visuellement par un profil à la bêche, étude de plantes bio-indicatrices... En biodynamie, des préparations biodynamiques sont apportées dans le sol et dans le compost, afin d’améliorer les qualités du sol, en particulier la biologie du sol. Une liste de composants possibles pour le compost, ainsi que les préparations sont présentés, avec leurs modes d’utilisations. Les engrais verts en interrang des vignes participent également à la fertilité du sol. Le choix des espèces semées (légumineuses, céréales, crucifères, etc.) et leur mode de gestion sont à adapter au type de sol.
Durabilité de la méthanisation agricole : Défis et opportunités
Ludovic CUISINIER, Auteur ; Bastien ALEX, Auteur ; Isabelle MARX, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2024Quatre ans après la publication du rapport « Méthanisation agricole : quelles conditions de durabilité de la filière en France ? », posant les bases de la durabilité de la méthanisation agricole, WWF France présente une nouvelle étude, sous la forme d’un état des lieux critique de l'évolution de cette filière au cours des dernières années. Réalisée en partenariat avec GRDF et appuyée par plusieurs entretiens et un large éventail de références, celle-ci offre un éclairage sur les opportunités et les défis que représente le passage à l’échelle soutenable de la méthanisation agricole, au regard des recommandations formulées en 2020, tout en soulignant un important point de vigilance : si la méthanisation agricole est bien compatible avec une démarche de transition agroécologique, la tendance de développement de la filière, ces dernières années, n’a pas entraîné d’évolution significative, pour les systèmes de production agricole intensifs qui l’alimentent, vers des modèles soutenables.
Fertiliser les légumes : Le mulch d’herbe tient ses promesses
Christophe CAHU, Auteur ; Clara STRACH, Auteur ; Mathilde DESPREZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Fertibiosol expérimente l’usage de mulch d’herbe en maraîchage. Les expérimentations ont été menées, de 2017 à 2021, sur l’espace-test agricole Biopousses (Manche). Le mulch est composé d’herbe fraîche. Une épaisseur de 10 cm est déposée sur une culture de céleri-rave, à proximité d’un cas témoin. Le céleri avec mulch a présenté un rendement moyen supérieur 4 saisons sur 5, en particulier les années chaudes et sèches. Le mulch diminue la température, augmente l’humidité du sol, stimule le développement des microorganismes et limite le développement des adventices. De plus, le mulch limite le lessivage de l’azote et augmente le taux de matière organique du sol, pour un coût 4 fois plus faible qu’un amendement exogène équivalent. Cette pratique nécessite, en revanche, un certain temps de travail, pour la fauche et l’épandage, à une période chargée pour le maraîchage ; et elle peut aussi être coûteuse à l’investissement si on fait le choix de la mécanisation (ensileuse à herbe type Taarup). Pierrick Bouchaud (Manche) a mis en place un système de maraîchage « tout herbe » sur sa ferme de 6.5 ha. Il fauche sa prairie de 2.5 ha entre mai et juillet, pour étaler son mulch avant la plantation des courges et des choux. Selon lui, le temps de travail supplémentaire pour la fauche et l’épandage est largement compensé par le moindre désherbage et, surtout, par la diminution du besoin de fertilisation et d’irrigation.
Lauréats et nominés (1) du concours Sival Innovation 2024
BIOFIL, AuteurLes lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2024, dont les produits sont intéressants pour la bio, sont présentés. Variétés nouvelles, contrôle des adventices, protection des végétaux, matériel agricole, irrigation... sont au programme. Tonik est une variété de pomme rouge, développée par Dalival SAS. Gradictive est une pomme développée par Gradilis, spécifiquement pour la bio. HREZ est une collection de variétés de tomates résistantes au ToBRFV, développée par Enza Zaden. Gautier Semences produit la gamme Frutastic, des courgettes hautement parthénocarpiques. Cartesio est un chou romanesco de couleur blanche, développé par Syngenta. De Ruiter propose Ferreira, une tomate avec résistance intermédiaire au ToBRFV et à l’oïdium. EF Polymer est un polymère biodégradable produit à partir de déchets biologiques, qui, en poudre ou en granules, améliore la capacité de rétention de l’eau et la fertilité du sol. PraliGel Flo est un gel organique contenant deux biostimulants, utilisé sur les racines lors des plantations en racine nue. Agrobio France produit Powerfood 3.0, un aliment destiné aux auxiliaires de culture prédateurs en maraîchage. Actibosca est un biostimulant des plantes ligneuses, développé par Biodevas, à base d’extraits de plantes. Adama propose Charge, une solution à base de chitine de crevette, contre l'oïdium et le mildiou. Les Dispensing balls d’Agrobio France protègent les parasitoïdes auxiliaires des aléas climatiques lors de leur lâcher. Formulé par Bejo, B-Mox est un produit d’amélioration des semences d’oignons, qui stimule leur croissance précoce. Ama est un enjambeur électrique polyvalent et modulable, construit par Elatec et adapté au maraîchage. Le Smart Cultivator Stout est une bineuse automatique avec caméra et IA permettant un désherbage précis. Terrateck propose Ezy-Plant, une planteuse automotrice compacte pour les petites fermes maraîchères. GrowSphere est un système de suivi et de gestion automatique de l’irrigation. Boisselet construit Evolt, un intercep électrique utilisable avec des outils de désherbage et de travail du sol. Acolyte III est un châssis tracté enjambeur, conçu pour être facile d’utilisation. Treffler propose une bineuse à parallélogramme. Viroc de Chabas est un tracteur et porte-outil étroit, adapté aux pentes. Infaco a développé une attacheuse ergonomique et polyvalente, la AT1000.
Nominés et lauréats Sival innovation 2024 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurVitisbio a sélectionné les innovations nominées au concours Sival Innovation 2024 et adaptées à la viticulture bio. Charge est un biostimulant et fongicide à base de chitine de crevettes, fabriqué par Adama. EF Polymer propose un hydrogel à épandre sur le sol, fabriqué à partir de biodéchets, qui améliore la rétention d’eau et la fertilité du sol. Compo Expert a développé un gel organique de pralinage, le Praligel Flo, à appliquer sur les racines pour favoriser la reprise lors des plantations en racine nue. Evolt est un interceps à effacement électrique, fabriqué par Boisselet, avec un large éventail d’outils de binage, de décompactage, etc. Viroc est un tracteur conçu par Chabas, spécifiquement pour la viticulture. Il est de petite taille, s’adapte aux fortes pentes et peut servir de porte-outils pour de nombreux usages (broyeur, élévateur, effeuilleuse, etc.). Netafim a développé un système d’exploitation d’irrigation, GrowSphere, qui se base sur un réseau de capteurs pour contrôler, de manière précise et en temps réel, l’apport en eau sur les cultures. L’AT1000 est une attacheuse fabriquée par Infaco, polyvalente et facilement adaptable à tous les usages de la viticulture. Boutin Groupe propose un service de lavage de bouteilles pour leur réemploi.
Nos partenaires – A découvrir
BIOFIL, AuteurActisol fabrique le Stell’Air Vigne, un matériel aratoire pour le travail du sol et le semis des couverts. Conçu pour être polyvalent, il peut semer aussi bien du colza que de l’avoine et est rétractable pour travailler des largeurs de rangs variables (2,5 ou 3m). Toopi Organics (33) produit le Biofab, un biostimulant microbien qui favorise le développement racinaire et mycorhizien. Il est fabriqué à partir d’urine fermentée. Coserwa fabrique un chariot pulvérisateur compact et polyvalent, avec un réservoir de 220 à 660 L, tractable ou à usage manuel. Degrav’Agri fournit un paillage papier biodégradable, l'Opti’mulch. Il est perméable à l’eau, à l’air et aux nutriments, tout en jouant un rôle tampon hydrique et thermique. Eco-Dyn est un fabriquant de matériel agricole pour la biodynamie, qui propose un service de révision de son matériel, avec extension de garantie. Einböck propose des bineuses (Chopstar-Twin et Chopstar-Verso) pour les stades précoces des cultures, avec un système de réglage rapide. K.U.L.T.aiLaser est un système de désherbage au laser, pour les cultures sensibles et semées étroitement, comme les carottes. Lhoist produit le BNA Dry, un agent protecteur utilisable en arboriculture et vignes bio. Sous forme de poudre, il est à remettre soi-même en suspension. IC-Weeder est une bineuse automatique, construite par Lemken. Un système de caméras embarquées couplées à une IA permet un binage jusqu’à 2 cm du plant. Maine Agrotec est spécialisé dans l’aménagement de laboratoires de transformation et de locaux alimentaires, proposant des solutions rapides, économiques et démontables. MME a développé une récolteuse de plantes aromatiques adaptée aux petites exploitations, poussée manuellement et équipée de deux lames électriques. Partner & Co est spécialisé dans le négoce de farines, de flocons et de céréales bio, entre la France et l’Allemagne.
Note synthétique "Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique"
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Bastien DALLAPORTA, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2024En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Cette note synthétise, dans un format très court, les résultats de l’étude “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique”, confiée à Natacha Sautereau, agronome, coordinatrice du pôle Durabilité - Transition à l’ITAB. Sous sa direction, Fanny Cisowski, Bastien Dallaporta, Céline Gentil-Sergent, Eva Lacarce et Rodolphe Vidal ont analysé, pendant 2 ans, près de 800 articles scientifiques, concernant l'évaluation des externalités de l'AB et de l'AC (agriculture conventionnelle) sur : - le sol ; - la biodiversité ; - le climat ; - la santé humaine. Ils ont échangé avec des experts de la thématique (INRAE, INSERM, ISARA) pour produire cet état actualisé des connaissances scientifiques. Cette note synthétique s'accompagne de 4 résumés des thématiques (sol, biodiversité, climat, santé,), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Nouveautés – Vu au Sival
BIOFIL, AuteurCet article présente plusieurs nouveautés, utiles à l'AB, issues du SIVAL (Salon international des techniques de productions végétales). Actisol améliore ses tondeuses Eolys, réglables facilement en format large (530 mm) ou étroit (365 cm), avec un système de blocage pour la position routière, pour les manœuvres et pour l’entretien. Actisol ajoute 4 extensions repliables sur Stell’Air, qui devient particulièrement polyvalent, avec la pose possible de semoir, de rouleaux de réappui, d'étançons pour le travail du sol, etc. La société Cap 2020 propose la station modulable Hub MetIS, en location de 3 ans. Foschia est une machine créant un brouillard artificiel, capable de diffuser des solutions telles que le Nebbia Cold contre le gel ou le Nebbia Summer contre le stress hydrique, en vigne ou en arboriculture. Green Impulse annonce l’extension d’homologation de Kitae, une solution contre le mildiou, dont le principe actif est issu de crustacés. Mycea récupère un échantillon de mycorhizes des parcelles, les multiplie en laboratoire, avant de les rediffuser comme biostimulants ; l’entreprise recherche aussi de nouveaux biofongicides à partir de principes actifs issus de champignons de milieux naturels. Seed In Tech a développé un procédé de priming des semences, pour une germination et une levée rapides et homogènes, certifié UAB par Ecocert ; le procédé est adapté selon l’usage de la semence (semis précoce, conditions froides, chaudes, etc.). Solemat reprend en fabrication, en France, de nouveaux outillages (rotofil, fraise, butteuse, etc.) ; l'entreprise fabrique deux nouveaux châssis : Viti + et Arbo +, pouvant accueillir tout type d’outils, jusqu’à 15 sur le Viti +. Syndev propose une nouvelle application, SynApps, une aide à l’utilisation des biosolutions (biocontrôle, biostimulant, nutrition).
Phytos, amendements : les dernières actualités réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLe règlement UE 2023/2229 a modifié les listes des intrants autorisés en agriculture biologique. Les intrants phytosanitaires sont répertoriés sur le site de l’Anses. Plusieurs substances phytosanitaires sont désormais utilisables en bio : la substance de base chitosane, le bicarbonate de sodium, les substances à faible risque d’origine animale ou végétale. Au niveau des fertilisants, les sels de sélénium sont autorisés en cas de carence avérée dans le sol et pour une utilisation en pâtures ou en production fourragère. Pour ce qui est des mélanges compostés ou fermentés, le terme « déchets ménagers » a été remplacé par « biodéchets », afin d’intégrer une plus large gamme de produits compostables, notamment les déchets verts issus de parcs ou les déchets alimentaires de restaurants. La règlementation imposant d’effectuer une demande de dérogation en cas d’indisponibilité de plants de vigne bio a été modifiée : la demande peut être effectuée jusqu’à une semaine avant la plantation, au lieu de 18 mois à l’avance.
Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Biodiversité : Résumé
En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Biodiversité”, rédigé par Bastien Dallaporta, agronome, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, des appuis extérieurs d’experts de la biodiversité : Clélia Sirami, Christian Bockstaller, Lucile Muneret, Lionel Ranjard (INRAE), Vincent Bretagnolle (CNRS). 150 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Biodiversité”. Ce résumé de chapitre synthétise les principales externalités de l’agriculture biologique concernant la biodiversité, en référence aux pratiques principalement mises en œuvre en agriculture conventionnelle. Les parcelles conduites en AB ont en moyenne une abondance et une richesse spécifique respectivement supérieures de 32% et 23%. Le chapitre aborde des effets à l’échelle de la parcelle et à des niveaux d’organisation supérieurs, notamment au niveau du paysage, échelle qui contribue également de manière significative à la biodiversité des espaces agricoles. Ce résumé du chapitre Biodiversité s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (sol, climat, santé), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Climat : Résumé
En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur de plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Atténuation du changement climatique”, rédigé par Bastien Dallaporta, agronome, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, de l’appui extérieur de chercheurs : Valentin Bellassen, Thomas Nesme, Sylvain Pellerin, Hayo van der Werf (INRAE). 125 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Atténuation du changement climatique”. Ce résumé de chapitre synthétise les principales externalités de l’agriculture biologique concernant le climat, en référence aux pratiques principalement mises en œuvre en agriculture conventionnelle. Il concerne les effets en termes d’atténuation vis-à-vis du changement climatique. De récents travaux montrent, par exemple, que les productions végétales présentent, à quelques exceptions près, de meilleures performances GES, quelle que soit l'unité fonctionnelle retenue (surface ou unité produite). Ce résumé du chapitre Climat s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (sol, biodiversité, santé), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.