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Documents disponibles dans cette catégorie (154)


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Lagriculture biologique malmenée : 10 mythes sur la bio à déconstruire
Claude AUBERT, Coordinateur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur ; Michel MUSTIN, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | [S.l.] : A COMPTE D'AUTEURS - CLAUDE AUBERT | 2023Dans un contexte de crise de lagriculture biologique, avec notamment une baisse de la consommation de produits bio, ce document revient sur la situation actuelle de critiques répétées et de contrevérités émises sur ce mode d'agriculture, alors que des travaux de recherche de plus en plus nombreux en démontrent les avantages et les services rendus, aussi bien en termes de santé, de limitation des émissions de gaz à effet de serre ou de préservation de lenvironnement. Ainsi, en sappuyant sur les résultats de plus dune centaine darticles, détudes ou de synthèses scientifiques, les auteurs apportent des réponses étayées démontrant linexactitude de 10 affirmations largement relayées : les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autres ; les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé ; lagriculture bio nest pas meilleure pour lenvironnement que la conventionnelle ; lagriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle ; lagriculture bio ne peut pas nourrir la planète ; manger bio coûte cher ; on ne peut pas se passer des engrais chimiques ; on ne peut pas se passer des pesticides de synthèse ; lagriculture bio remplace les pesticides de synthèse par dautres pesticides ; le local cest mieux que le bio. Ainsi, pour les auteurs, lAB reste lalternative la plus cohérente face à une agriculture conventionnelle qui, loin de répondre à tous les besoins alimentaires de la population mondiale, est à lorigine dimportants impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et contribue aussi fortement au changement climatique. A charge des pouvoirs publics, en sappuyant sur les apports de la recherche, de mieux promouvoir la bio, aussi bien auprès des consommateurs que du monde agricole. Le cahier des charges bio doit aussi évoluer pour une meilleure prise en compte de certains enjeux majeurs, dont le bien-être animal ou la justice sociale, et pour faire que lAB reste une « agriculture agroécologique au service des citoyens du monde et de notre unique planète. »
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Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
Claude AUBERT, AuteurLauteur fait le point sur les atouts des produits bio, à partir de différentes études comparatives. Les produits bio sont plus riches en nutriments (avec notamment des teneurs en antioxydants beaucoup plus élevées quen conventionnel. Pour les produits animaux aussi (lait, viande, ufs, poulets), les différences sont très nettement en faveur du bio, en particulier pour les teneurs en acides gras oméga 3. Ceci sexplique par une alimentation plus riche en herbe. Par ailleurs, le bien-être animal est un objectif important en agriculture biologique. Toutes les études confirment que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels (180 fois moins !), beaucoup moins de cadmium et de nitrates. Enfin, ils ont, en général, moins de mycotoxines et n'ont pas dOGM. Lauteur rappelle que les techniques de transformation en bio sont également plus respectueuses (additifs moins nombreux, ingrédients peu ou pas raffinés ). Différentes études montrent des liens entre les pesticides et le développement de maladies. Ainsi, des corrélations existent entre lexposition maternelle à divers pesticides et lincidence de la leucémie chez lenfant. Des liens sont suspectés pour lautisme aussi. Lagriculture biologique permet de préserver lenvironnement, notamment en réduisant lempreinte carbone et en augmentant la séquestration de carbone dans le sol, mais aussi en préservant la qualité de lair et de leau, en permettant une plus grande biodiversité Bien que des méta-analyses montrent que les rendements en bio sont inférieurs de 19 % à ceux en conventionnel, cette différence samoindrit lorsque les systèmes font de bonnes rotations.
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Projet Baamos : Bilan de trois années dessais sur lutilisation du biochar en cultures maraîchères
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Loïc FOUYER, Auteur ; ET AL., AuteurLa fertilisation des cultures peut avoir des conséquences néfastes sur la qualité des eaux de surface et souterraines. Il est nécessaire daméliorer lutilisation des fertilisants, notamment en agriculture conventionnelle, afin de limiter le lessivage des nitrates. Le projet BAAMOS (Besoins azotés des cultures et apports de matière organique sur une succession culturale) a étudié, durant trois ans, dans un contexte conventionnel, lutilisation de biochar pour limiter les effets indésirables de la fertilisation. Ce projet a été porté par lARELPAL et financé par la région Pays de la Loire et par Interfel. Le biochar est un matériel poreux qui possède une forte capacité dadsorption et de chélation. Son utilisation a, pour linstant, été testée sur les cultures de mâche et de poireau. Les résultats ont montré que le biochar : a augmenté la productivité des cultures, a augmenté les populations fongiques dans le sol, a diminué les besoins en engrais de la culture de mâche, a diminué les reliquats azotés de lordre de 16 unités dazote.
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L'agriculture biologique, pourquoi sans engrais azotés chimiques ?
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert explique pourquoi les engrais chimiques azotés ne sont pas autorisés en agriculture biologique. Premièrement, l'azote chimique est la "source de (presque) tous les maux de l'agriculture d'aujourd'hui", déclare l'auteur, en montrant que l'excès d'azote a provoqué la multiplication des pesticides, ces dernières décennies. Deuxièmement, parce que la production d'azote industrielle est 2 fois supérieure à ce que les plantes peuvent absorber ; l'azote se retrouve ensuite, pour une large part, dans l'eau, sous forme de nitrates, et, dans l'air, sous forme d'ammoniac. Or, ce sont là 2 polluants majeurs des sols et de l'air, qui plus est, dangereux pour la santé.
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Les apprentis sorciers de l'azote : La face cachée des engrais chimiques
Claude AUBERT, Auteur ; Hervé KEMPF, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2021
Au début du XXème siècle, des chimistes ont cherché et réussi à combiner, par un procédé industriel, lazote de lair et lhydrogène du gaz naturel pour synthétiser de lammoniac, à l'origine de tous les engrais azotés de synthèse. Avec ses effets spectaculaires sur les rendements agricoles, cette invention, dont tout le monde sest alors réjoui, a eu un tel succès que les composés azotés de synthèse nitrates, ammoniac et autres ont submergé la planète. Malheureusement, ils sont devenus de redoutables polluants, à lorigine de nombreux maux de lagriculture daujourdhui : monoculture, élevage industriel, perte de biodiversité, pesticides, pollution de lair, de leau et des sols, mais aussi à l'origine de drames tels ceux de Beyrouth ou, plus anciennement, de lusine AZF à Toulouse, dus à lexplosion de dépôts de nitrate dammonium, principal constituant des engrais azotés les plus utilisés en France. Ce livre explique par quels mécanismes lazote, indispensable à tous les êtres vivants, est aujourdhui une menace pour notre santé et pour lenvironnement, menace si grave que de nombreux spécialistes estiment que lexcès dazote est, avec le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, lun des grands défis environnementaux du XXIème siècle. Un défi qui ne pourra être relevé quen repensant les modes de production actuels et nos habitudes de consommation.
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Le pâturage des couverts dinterculture par les ovins et ses impacts : synthèse bibliographique
S. HERREMANS, Auteur ; C. REGIBEAU, Auteur ; B. HUYGHEBAERT, Auteur ; ET AL., AuteurEn Wallonie, le pâturage des couverts végétaux dinterculture par les ovins est en plein développement. Cette pratique permet de réintégrer lélevage dans les systèmes de culture. Mais, quels sont les impacts de cette pratique pour lanimal, la culture et lenvironnement ? Cette synthèse bibliographique passe en revue les données de la littérature à propos de ces différents impacts. La pratique semble présenter un bilan économique favorable pour lagriculteur disposant de couverts végétaux et pour léleveur dont les ovins pâturent les couverts ; ainsi que des effets positifs sur la santé et la croissance des animaux. Elle serait plutôt neutre pour la culture suivante et lenvironnement. Certains aspects, notamment liés à la gestion des adventices et des ravageurs et à la stimulation de la vie du sol, nécessitent encore dêtre approfondis.
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Pesticides dans leau du robinet : La réglementation fait l'impasse sur les perturbateurs endocriniens
UFC-QUE CHOISIR, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2021Depuis 2012, l'UFC-Que Choisir étudie la qualité de l'eau du robinet au regard des pollutions rencontrées les plus fréquemment en France. Pour cette 4ème étude, l'UFC-Que Choisir et Générations Futures se sont particulièrement intéressés aux pesticides, première cause de non-conformité de l'eau du robinet. Les auteurs de létude montrent que le nombre de pesticides recherchés dans les analyses officielles peut varier considérablement d'un département à l'autre avec, dans certains cas, un nombre de molécules recherchées particulièrement faible. Ainsi, des analyses jugées conformes, mais réalisées sur un très faible nombre de molécules de pesticides, pourraient passer à côté dautres pesticides présents, mais non recherchés. En dautres termes, le nombre de consommateurs qui boivent une eau non-conforme au regard de la pollution de la ressource par les pesticides serait sous-évalué. Par ailleurs, selon les auteurs, les teneurs maximales en résidus de pesticides autorisées dans leau potable par la réglementation ne prennent pas en compte le fait que de nombreux pesticides sont fortement soupçonnés dêtre des perturbateurs endocriniens (p.e.), qui ont des effets sur lorganisme à partir de doses extrêmement faibles, potentiellement inférieures aux limites autorisées.
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Les fourragères et autres plantes de service : dexcellents outils pour la protection de leau
GNIS, AuteurLe territoire français est recouvert par des prairies (un quart de sa surface), des cultures (un autre quart de sa surface), des forêts, des zones urbanisées Ainsi, plus de la moitié des pluies tombent sur des surfaces occupées par une production agricole. Lagriculture a donc un rôle à jouer dans la préservation de leau. Un des premiers critères utilisés pour qualifier cette eau est le taux de nitrates qu'elle contient. Comme la libération dazote est maximale de juin à août, dès quil y a un peu dhumidité (processus de minéralisation), il est important de maintenir les flores prairiales en conditions poussantes. A linverse, plusieurs essais menés par lInrae ont montré que les taux de nitrates sont très élevés dans des eaux de lessivage de prairies sous-exploitées ou à labandon. Les cultures fourragères et les couverts végétaux (cultures dérobées ou plantes de service) permettent aussi de préserver la qualité de leau (ainsi que la fertilité des sols) : ces plantes réorganisent lazote minéral en azote organique, permettent une meilleure pénétration de leau dans les sols (ce qui évite les ruissellements) et augmentent la réserve utile des sols en améliorant les taux de matière organique.
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Itinéraires en culture de melon : Innover pour réduire les pertes de nitrates
Marie TORRES, AuteurLe projet EauZone, débuté en 2018 et cofinancé par le fonds européen Feader et par lAgence de lEau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à tester des itinéraires techniques innovants en cultures légumières afin de limiter les pertes dazote dans des zones vulnérables aux nitrates situées dans le Gard et lHérault. Dans le cadre de ce projet, le CTIFL a testé un grand nombre de pratiques culturales en culture du melon, afin de réduire le niveau de relargage dazote dans les sols : engrais verts, travail du sol, incorporation des engrais verts, associations de plantes. Les résultats montrent que certaines de ces pratiques ont de réels impacts. Il est ainsi préférable de couvrir au maximum les sols avec des engrais verts (multi-espèces si possible). Pour les détruire, il vaut mieux les coucher plutôt que les broyer afin de limiter les forts relargages dazote. Par ailleurs, la technique de destruction par occultation (suivie dune plantation directe de melon) est intéressante. Elle nécessite, cependant, un soin important à la plantation. Enfin, il semble possible de combiner simultanément engrais verts et cultures dintérêt : il est, par exemple, possible de semer des engrais verts dans les passe-pieds (cette piste est explorée au centre CTIFL de Balandran).
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Le programme nitrates : Une réglementation qui simpose à tous les producteurs
Patrick LEMARIE, Auteur ; Vincent LE CAM, AuteurLa région des Pays de la Loire a été intégralement classée comme Zone vulnérable nitrates (ZVN) ; certains territoires sont même classés en Zones dactions renforcées (ZAR). À chaque zonage, correspondent des obligations de pratiques, danalyses, denregistrements et de déclarations spécifiques pour tous les producteurs qui épandent de la matière organique (éleveurs, céréaliers, maraîchers, arboriculteurs, viticulteurs bio ou non bio). La réglementation nitrates fait partie des conditionnalités des aides PAC du premier et du second pilier (aide à linstallation, aides bio, MAEC ). En cas de contrôle administratif, il est demandé au producteur de fournir : un Cahier denregistrement des pratiques (CEP), un Plan prévisionnel de fumure (PPF) et des analyses de sols annuelles (si plus de 3 ha sont cultivés). En Pays de la Loire, beaucoup de producteurs bio ont demandé un appui à leur GAB pour réaliser leur PPF. Ainsi, le GAB 44 est en train de développer un appui technique en maraîchage à travers loutil Orgaleg (cet outil fait lobjet dun encart en complément de larticle) : il sagit dune méthodologie simple destinée à piloter la fertilisation des systèmes en maraîchage diversifié.
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Projet Absolu : Combiner bio et agriculture de conservation
Marion COISNE, AuteurLe projet Absolu (Agriculture biologique et sol) vise à développer une agriculture de conservation des sols en maraîchage et en arboriculture bio. II a deux principaux objectifs : 1 - faire progresser les connaissances sur les sols bio en arboriculture et en cultures légumières ; 2 - donner des outils aux conseillers agricoles pour quils puissent aider les agriculteurs à reconcevoir leur système. Pour cela, un suivi est réalisé dans deux fermes pilotes, afin de voir comment différents paramètres du sol évoluent en fonction de certaines modifications apportées au système de production. Ce projet a démarré en 2018. Il est financé, pour deux ans, par le fonds Danone Ecosystème. Il est piloté par lItab et Blédina, une filiale de Danone leader, en France, de lalimentation infantile (babyfood). Blédina est à lorigine de ce projet. Cette entreprise ambitionne, dici 2025, dutiliser uniquement des matières premières (bio et non bio) issues de lagriculture régénératrice. Or, produire des fruits et des légumes bio en agriculture de conservation des sols et destinés à l'alimentation infantile est un défi de taille : il faut arriver à gérer les adventices tout en limitant le travail du sol, mais aussi à respecter le cahier des charges restrictif de la babyfood, et notamment lobligation de résultats en résidus de pesticides, métaux lourds et nitrates. Respecter la limite des nitrates est particulièrement difficile en bio car les libérations dazote ne sont pas maîtrisées (elles dépendent fortement de la température et de lhumidité du sol).
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Les zones herbagères favorisent la qualité de l'eau
François D'ALTEROCHE, AuteurEn 2014-2015, des mesures de suivi de la qualité de l'eau ont été réalisées sur l'ensemble du territoire français. Celles-ci permettent d'évaluer, en partie, l'efficacité des programmes de maîtrise des pollutions d'origine agricole (PMPOA) mis en place entre 1993 et 2002. Globalement, aussi bien dans les zones vulnérables que dans les zones non-vulnérables, la présence de surfaces herbagères s'avère bénéfique à une bonne qualité des eaux. En effet, une moindre utilisation d'engrais azotés combinée à une meilleure valorisation agronomique des effluents d'élevage limitent les concentrations en nitrates.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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La diversification des cultures en système céréalier : Des cultures légumières et autres diversifications à faibles intrants favorables à lenvironnement : Lexpérience des agriculteurs Bio des Hauts de France
Hélène PLUMART, Auteur ; Antoine STOFFEL, Auteur ; Marie AUGAGNEUR, Auteur | PHALEMPIN (26 Rue du Général de Gaulle, 59 133, FRANCE) : BIO EN HAUTS-DE-FRANCE | 2019Dans les Hauts-de-France, le secteur des grandes cultures est en mutation et de nombreux producteurs se posent la question de passer en bio. Afin de mieux cerner les impacts techniques, économiques et environnementaux dune conversion à lAB, une analyse a été réalisée sur les systèmes de production de 9 fermes céréalières bio ayant une part plus ou moins importante de légumes bio et présentes sur le territoire. Cette analyse a permis de souligner limportance dintroduire des cultures fourragères dans les rotations et de pouvoir se procurer des déjections animales pour fertiliser les champs. Elle révèle également la nécessité de revoir et de bien réfléchir à la gestion des cultures légumières en bio (les impacts sont importants en matière de main duvre). Ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio) décrit les systèmes et fournit une évaluation agro-environnementale des systèmes de culture bio étudiés (impacts sur la qualité de leau, la fertilité des sols et la biodiversité), ainsi quune évaluation technico-économique de ces systèmes (rendements et marges, performances économiques, performances socio-économiques).
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Fertilisation : Un pilotage précis pour ne pas finir dans les choux
William PARMÉ, Auteur ; Alexander KRÖNER, AuteurEn 2018, à loccasion du salon La Terre est Notre Métier, un essai a été mis en place sur la ferme de Philippe Hamelin (Ille-et-Vilaine) afin détudier les impacts de la fertilisation azotée sur le chou de Milan et le chou rouge, en culture de plein champ. Deux amendements ont été testés (du fumier de bovin, frais ou composté) à deux doses différentes pour chaque produit (15 et 30 t/ha). La parcelle qui a accueilli lessai était couverte par une prairie de trèfle les deux années précédentes. Limpact de la fertilisation a été analysé suivant trois critères : la dynamique des nitrates dans le sol, le développement de maladies et de ravageurs, et les rendements obtenus. Aucune différence significative na été observée entre les différentes modalités fertilisées et le témoin. Limportante teneur en paille du fumier a pu conduire à une réorganisation de lazote dans le sol, ce qui peut expliquer que la teneur en nitrates ne soit pas plus élevée dans les modalités fertilisées. De plus, le précédent cultural (une prairie riche en trèfle blanc) a suffi à assurer les besoins en azote des choux. Le fumier permettra par contre dassurer la fertilité globale du sol sur le long terme.