Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (138)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La production laitière demain
Aurélie CHEVEAU, AuteurLe projet européen Dairyman vise à comparer les productions laitières de plusieurs pays du nord-ouest de l'Europe. Depuis 2000, les systèmes laitiers d'Irlande affichent les meilleurs résultats économiques et ceux du Danemark les moins bons. En effet, au Danemark, la productivité par travailleur est très élevée, mais le coût important de l'achat de l'outil de production limite sa rentabilité. Aux Pays-Bas, l'organisation de la filière est très poussée, avec l'objectif d'augmenter encore la production, mais tout en veillant à ne pas impacter l'environnement. Concernant la directive nitrates, elle est européenne, mais ses déclinaisons varient beaucoup selon les pays, en termes de normes de rejet d'azote des vaches laitières, de pertes gazeuses des effluents Un éleveur du Nord-Pas de Calais a visité d'autres pays dans le cadre de ce programme. La gestion optimisée du pâturage en Irlande l'a séduit, tandis qu'il a été déçu par les troupeaux allemands qui ne sortent plus.
Re-Sources : un programme de préservation de l'eau en Poitou-Charentes
Elsa EBRARD, AuteurLa Région Poitou-Charentes connaît de nombreux problèmes de pollution de l'eau par les nitrates et par les produits phytosanitaires, l'agriculture étant responsable d'une partie importante de ces pollutions. Devant l'augmentation continuelle de cette pollution, l'État en 2000, suivi par la Région en 2005, a mis en place le programme Re-Sources. Objectif : agir auprès des acteurs de terrain (collectivités, agriculteurs, habitants, industries...) pour limiter l'utilisation d'intrants. Avec des financements multi-partenariaux (État, Europe, Région, départements, agence de l'eau...), 45 millions ont été investis entre 2007 et 2013, dont 35 millions pour le développement agricole. Première étape : le diagnostic individuel d'exploitation, pour identifier les risques de pollution, tant du point de vue des itinéraires techniques, que du matériel et des produits utilisés. Puis, des mesures agro-environnementales territorialisées (MAEt) ont été proposées : gestion extensive des prairies, reconversion de terres arables en prairies, diminution de la fertilisation et des traitements pesticides sur les grandes cultures, et conversion ou maintien de l'agriculture biologique. Communes et industriels ont également été sensibilisés. Résultats : les concentrations en nitrates et pesticides ont tendance à se stabiliser sur les dix dernières années. Mais, il subsiste des pics de concentration, suivant les conditions climatiques. Un article (p.31-32) illustre ce programme, avec la description de deux contrats quinquennaux sur le territoire des plaines et vallées de Niort, avec la mise en place de mesures telles que les changements de pratiques agricoles, la structuration de filières biologiques et des mesures agro-environnementales. L'embauche d'un animateur agricole a facilité cette mise en place. Toutes ces actions ont eu des effets boule de neige (22 agriculteurs bio sur une SAU de 1496 ha). Cependant, à noter quelques freins à la mise en place de ces programmes : conjoncture de prix élevés des céréales (non incitatifs pour passer en bio), mesures vécues comme des contraintes par certains agriculteurs, fin des aides MAEt en 2012...
Agronomie bio : Bons pour la santé, les nitrates ?
Claude AUBERT, AuteurLes nitrates (NO3) sont présents naturellement dans tous les végétaux et même indispensables à leur développement. Mais en excès, ils sont considérés comme potentiellement cancérigènes. Un autre risque pour la santé concerne les nourrissons... Un tableau présente les teneurs maximales en nitrates autorisées pour les légumes et l'eau. Face à l'offensive des pro-nitrates avec notamment le lien entre nitrates et cancer qui ne serait pas confirmé), Claude Aubert apporte des arguments (par exemple, l'augmentation des cancers du tube digestif est avérée chez les personnes consommant pendant des années une eau riche en nitrates). Un encart est consacré au lobby pro-nitrates et aux impacts négatifs sur l'environnement des nitrates dans l'eau et autres excès d'azote.
Les cultures intermédiaires pour une production agricole durable
Eric JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2013La présence de nitrate en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, due à une fertilisation azotée trop importante et à la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol, constitue un double enjeu de santé publique et de protection de l'environnement. L'introduction d'une culture intermédiaire piège à nitrate (CIPAN) en interculture permet de piéger l'azote minéral du sol avant la période de drainage à l'automne et en hiver, et de réduire les fuites de nitrate et la concentration nitrique de l'eau de drainage qui alimente les nappes. Dans quelles conditions peut-on mettre en place des CIPAN ? Comment évaluer leur potentiel agronomique et écologique en fonction des pédoclimats et des systèmes de culture français ? Quelle est leur efficacité pour réduire les pertes de nitrate, notamment dans les zones classées vulnérables pour la qualité de l'eau ? Quels sont les autres services environnementaux ? Dans le cadre de la préparation du 5ème programme d'action « directive européenne Nitrate », les ministères chargés de l'Ecologie et de l'Agriculture ont sollicité l'Inra pour faire le point des acquis, des incertitudes et des questions à approfondir sur la gestion de l'azote durant l'interculture. L'étude, qui s'appuie sur une analyse bibliographique et sur l'utilisation de simulations, démontre l'efficacité des CIPAN dans la plupart des situations. Elle évalue le niveau d'efficacité « piège à nitrate » en fonction des contextes pédoclimatiques et des pratiques, et dresse le bilan des éventuels impacts négatifs et des autres services écosystémiques : réduction de l'érosion hydrique, séquestration de carbone, impact sur les gaz à effet de serre, contribution au contrôle des adventices, maladies et ravageurs, etc.
DinABio 2013 : Session Agriculture biologique et qualité de l'eau
Sophie ALLAIN, Auteur ; Juliette ANGLADE, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les résumés des interventions liées à la qualité de l'eau du colloque DinABio 2013 sont regroupés dans la session "Agriculture biologique et qualité de l'eau" des actes du colloque. La protection de la qualité de l'eau est un enjeu majeur, auquel l'agriculture biologique pourrait apporter des solutions. A l'échelle de la rotation, les exploitations bio limitent le risque de pollution de l'eau par l'azote grâce à une utilisation de l'azote plus efficiente. Les concentrations d'azote sous-racinaires sont plus faibles en grandes cultures biologiques qu'en agriculture conventionnelle, ce qui confirme que les conversions en AB permettent de réduire la contamination nitrique des hydrosystèmes. Le développement territorialisé de l'agriculture biologique est un levier utilisé par certaines collectivités pour protéger la qualité de l'eau. Une étude de cas montre que les aires d'alimentation de captages réunissent des facteurs favorables, mais pas toujours suffisants, à un développement territorialisé de l'AB. Ce développement territorialisé dans les zones à enjeux « eau » offre une nouvelle dimension dans l'histoire du développement de l'AB. Enfin, l'analyse des principes d'action des agriculteurs est un moyen de faciliter la transition vers l'agriculture biologique dans les zones à enjeux « eau ».
Le dossier du mois : Eau et bio : La bonne équation pour préserver la ressource
Antoine BESNARD, AuteurUn colloque a été organisé sur la qualité de l'eau en Bretagne. Ce dossier reprend les exposés des différents intervenants. L'agriculture est responsable en moyenne de 95 % des 75 000 tonnes d'azote qui se retrouvent dans les cours d'eau et sur les côtes bretonnes. La qualité de l'eau en Bretagne reste très mauvaise malgré les efforts fournis : la teneur en nitrates a baissé mais elle reste trop élevée (40 mg/L) et l'utilisation de produits phytosanitaires et d'engrais chimiques est encore trop systématique. Alain Menesguen, un chercheur de l'IFREMER a détaillé les causes et conséquences des algues vertes et surtout les moyens d'y remédier. Il faudrait baisser significativement le taux de nitrates à une valeur de 10 mg/L pour réduire de 50 % les marées vertes. Cela demande "de l'action et du courage politique", notamment pour développer l'AB. Un autre intervenant a démontré les bénéfices économiques à privilégier, en France, un traitement préventif de l'eau, en particulier avec un changement de pratiques culturales, une préservation et un aménagement des zones humides (bénéfice pouvant aller jusqu'à 6000 /ha et par an). Le directeur du programme PIREN-Seine considère qu'une transformation radicale du système agricole est aujourd'hui nécessaire pour enrayer l'eutrophisation. Pour cela il prône une relocalisation de l'alimentation, une agriculture économe en intrants industriels et une remise en cause de notre régime alimentaire actuel. Enfin, un exemple concret a été présenté à travers le témoignage de la commune de St-Ivy qui protège son eau grâce au reboisement, à la mise en herbe de parcelles, à la mise en place de la bio ou de restrictions des pratiques agricoles conventionnelles.
Fermoscopie : Ferme de la Saussaye - 28630 Sours - Grandes cultures
En 1992, la Ferme de la Saussaye (EPLEFPA de Chartres), à Sours (Eure-et-Loire), débute sur un système de production intensif spécialisé en grandes cultures (colza / blé tendre / blé dur / semences de pois). En 2005, la ferme porte la certification "agriculture raisonnée" et "quali'terre", puis, en 2007, prend en compte la problématique "eau"... En 2013, la ferme bénéficie de la certification AB sur 30 ha (sur un ensemble de 135 ha de SAU). L'exploitation conduit deux protocoles expérimentaux (agriculture intégrée et AB) qui sont ensuite présentés. Sommaire : Approche globale ; Le contexte agricole ; Le parcellaire ; Les protocoles des essais ; Résultats techniques et économiques ; Fertilisation azotée et Indicateur de Fréquence de Traitements ; Bâtiments et matériels.
La France épinglée sur les nitrates
Christian GLORIA, AuteurLa France vient d'être condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour manquement aux dispositions de la directive Nitrates. La CJUE reproche à la France d'avoir désigné des zones vulnérables en quantité insuffisante. La France risque des pénalités financières importantes si elle n'apporte pas de réponse adéquate. Les ministres de l'Écologie et de l'Agriculture ont déjà révisé les périmètres des zones vulnérables et promettent de continuer leur action par un arrêté ministériel de prévention des pollutions par les nitrates en septembre 2013 et de nouvelles mesures en 2014. La concentration des eaux de surface en nitrates est restée stable de 1998 à 2011, mais contrastée suivant les bassins. Concernant les eaux souterraines, il y a eu une augmentation de la concentration en nitrates de 1996 à 2004, et une stabilisation depuis, avec là aussi des situations disparates suivant les régions.
Pollution de l'eau : Des milliards engloutis sans résultats
Elisabeth CHESNAIS, AuteurCet article traite de la gestion et de la politique de l'eau en France, notamment à travers l'action des Agences de l'eau. Pour l'auteure, le consommateur paie le prix fort pour la dépollution des eaux, dont il n'est pas le principal pollueur. Or, ce ne sont plus les pollutions par les eaux urbaines, mais bien les pollutions diffuses, souvent d'origine agricole, qui sont maintenant les principales causes de la contamination des eaux. Les priorités en matière de protection de l'eau ayant changé, Que choisir déplore que le mode de financement reste le même, malgré les nombreuses pressions en faveur d'un rééquilibrage. Selon eux, les agriculteurs échappent ainsi au principe de pollueurs payeurs. L'eau d'irrigation est cinq fois moins taxée que l'eau de consommation en Adour Garonne, alors qu'elle est puisée au moment où les réserves sont les plus vulnérables. La répartition des budgets est également en décalage avec les priorités affichées : l'essentiel du budget est alloué à l'assainissement et très peu aux luttes contre les pollutions diffuses et à la prévention, qui coûte pourtant moins cher que la dépollution. Enfin, l'auteure souligne le peu de représentation des consommateurs et de la société civile dans les instances de décision de l'Agence de l'eau.
Qualité de l'eau : Vite, du bio sur les zones vulnérables
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que la France a été condamnée en juin 2013 par la Cour de Justice européenne pour non-respect de la directive « Nitrates », l'agriculture biologique apparaît de plus en plus comme une solution phare pour la protection des zones vulnérables face aux pollutions agricoles. Ces zones vulnérables sont définies par des teneurs en nitrates supérieures à 50 mg/l dans leurs eaux superficielles. 18 860 communes, réparties sur l'ensemble du territoire français, sont concernées, soit 55 % de la SAU du pays. Comme le souligne la Fnab, la bio a déjà prouvé son efficacité en termes de protection de la ressource en eau et elle doit être privilégiée sur ces territoires sensibles. Le dixième programme des Agences de l'eau verra son budget dédié à la réduction des pollutions diffuses doubler par rapport au précédent, et le soutien à l'agriculture biologique devrait y être renforcé.
Agronomie bio : Les engrais azotés chimiques, une catastrophe écologique
Claude AUBERT, AuteurLa synthèse des engrais azotés est l'invention d'un chimiste allemand, Fritz Haber. Jusqu'à cette invention, Claude Aubert précise que les plantes trouvaient l'azote en partie dans les matières organiques apportées au sol et en partie dans l'air par l'intermédiaire des micro-organismes du sol. L'auteur revient sur plusieurs points liés à la synthèse de l'azote : - La plus grande révolution de l'histoire de l'agriculture (hausse des rendements et fin de l'apport de fumier, des rotations...) ; - Le cycle de l'azote bouleversé (appauvrissement des sols en humus, suppression des légumineuses, monoculture, multiplication des ravageurs et des maladies et hausse des traitements pesticides...) ; - Polémique sur les nitrates (présence de nitrates dans l'eau ; une fois ingérés par l'homme, les nitrates sont transformés en nitrites puis en nitrosamines cancérigènes, ces effets étant malgré tout contestés par des scientifiques...) ; - Des conséquences alarmantes (eutrophisation des eaux superficielles, acidification des sols, perte de biodiversité..., coût de ces impacts).
Dossier : L'eau, de la terre au verre
Pascale MOLLIER, Auteur ; Cécile POULAIN, Auteur ; Chantal GASCUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les grands axes de recherche actuellement développés par l'INRA en lien avec l'eau. Ces recherches touchent trois secteurs : l'agriculture, les industries agroalimentaires et les eaux usées. Ainsi, l'activité agricole représente 12 % des prélèvements mais plus de 40% de l'eau consommée. Deux grandes familles de polluants agricoles sont étudiées : les nitrates et les pesticides. Les travaux menés ont montré que, contrairement à ce que l'on pensait, le temps de transfert des nitrates dans le sol est long, en moyenne de 5 ans en Bretagne par exemple. Le corollaire ici est que le taux dans l'eau des rivières des nitrates est le résultat de nombreuses années de pratiques. En lien avec ces recherches, des modèles informatiques sont développés afin d'aider les acteurs sur le terrain à définir au mieux les pratiques les moins polluantes et les plus économes en eau. La question de l'eau est aussi cruciale en agroalimentaire, qui doit notamment, d'une part, diminuer la teneur en eau de certains produits, ce qui est fort coûteux en énergie et, d'autre part, utiliser de gros volumes d'eau pour les opérations de nettoyage. Là aussi, l'INRA développe des modèles pour aider les industriels à limiter leur consommation d'eau et leur rejet en eaux usées. Sur cette question des eaux usées, plusieurs équipes de l'INRA travaillent sur divers axes, comme le devenir des eaux usées dans l'environnement ou des micropolluants. Nombre de ces travaux montrent l'importance à modifier les pratiques, dans tous les domaines, afin de limiter au maximum l'impact des actions humaines sur l'eau, aussi bien au niveau quantité prélevée que pollution.
Impact of fertilisation practices on soil respiration, as measured by the metabolic index of short-term nitrogen input behaviour
G. LOPEZ-LOPEZ, Auteur ; M.C. LOBO, Auteur ; A. NEGRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a été réalisée par plusieurs instituts et une université espagnols. Son principal objectif est l'évaluation de l'impact de différentes sources de déchets organiques sur la qualité des sols et les processus de transformation de l'azote. Les différentes modalités ont été mises en place dans une parcelle d'amandiers. Trois types de compost ont été étudiés : - un compost issu d'une ferme biologique (végétaux et fumier), - un compost de boues d'épuration et de déchets d'élagage, - un compost de boues d'épuration, de lisier et de fumier issus d'un élevage porcin intensif. Différents résultats sont présentés concernant les formes d'azote disponibles dans le sol, leurs teneurs respectives et l'activité biologique du sol (mesurée en fonction de la production de CO2). Globalement, le comportement respiratoire des sols est étroitement lié aux formes d'azote inorganique disponibles dans les sols, et ce, en lien avec les pratiques de fertilisation (organiques et/ou minérales).
Manger bio c'est mieux ! : Nouvelles preuves scientifiques à l'appui...
Claude AUBERT, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; André LEFEBVRE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Petit manifeste sur l'alimentation biologique à l'intention des sceptiques et des convaincus. Ecrit par trois éminents spécialistes de l'agriculture biologique et de la nutrition, ce livre analyse, de façon synthétique et accessible, les dernières études internationales sur l'alimentation bio et conventionnelle. Au sommaire notamment : 1 - Des aliments souvent plus riches en nutriments et en antioxydants ; 2 - Des produits transformés plus sains ; 3 - De meilleures habitudes alimentaires ; 4 - Limitation des risques liés aux pesticides ; 5 - Pas plus de contaminations microbiennes ; 6 - Éviter les conséquences désastreuses des excès d'azote ; 7 - De plus en plus d'études sur l'impact positif des produits bio sur la santé ; 8 - Notre environnement et celui des générations futures protégé ; 9 - La bio en questions (la bio peut-elle nourrir le monde ?, les prix, produit bio et local...) ; 10 - L'agriculture biologique : une longue histoire et des techniques éprouvées ; Cuisiner bio sans se ruiner : 30 recettes à moins de 1 20.
Réduire les fuites de nitrate au moyen de cultures intermédiaires : Conséquences sur les bilans d'eau et d'azote, autres services systémiques : Synthèse de l'étude réalisée par l'INRA à la demande des ministères en charge de l'Ecologie et de l'Agriculture
E. JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Le nitrate, en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, provient des agrosystèmes (excès de fertilisation azotée), mais aussi de la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol Le principe de piégeage de nitrate durant l'interculture est connu mais l'efficacité des "cultures intermédiaires pièges à nitrate (CIPAN)" dépend de nombreux facteurs (pratiques de fertilisation des agriculteurs, caractéristiques des sols et des conditions climatiques de l'année..., conditions d'implantation et de destruction de la culture intermédiaire, espèce de culture intermédiaire). L'objectif principal de l'étude est d'établir un état objectif et le plus exhaustif possible des connaissances sur la gestion de l'azote en période d'interculture au moyen de cultures intermédiaires, pour les différents pédoclimats français en système de grande culture, et sur les impacts pour la culture suivante Les ministères chargés de l'Agriculture et de l'Ecologie, commanditaires de l'étude, ont sollicité l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et retenu sa proposition de compléter l'état des connaissances, basé sur l'analyse de la bibliographie internationale et technique française, par un travail de simulation... Après un rappel sur le contexte et la méthodologie de l'étude, le document (qui s'adresse notamment aux agriculteurs et conseillers, et aux gestionnaires de l'eau et de l'environnement) résume l'état des connaissances sur les fonctions agronomiques et écologiques des cultures intermédiaires, les résultats majeurs des travaux de simulation qui visent à décliner différents modes de gestion de l'interculture pour une large gamme de situations pédoclimatiques représentatives de la France métropolitaine.