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Le BRF pas à pas
L'intégration au sol de rameaux de branches fraîches broyées, issus de divers feuillus (sauf l'eucalyptus et un apport maximum de 20% de bois de résineux), contribue à l'augmentation de la microflore et microfaune. Les sols se régénèrent en augmentant leur stock d'humus. L'humus sert alors de garde-manger, protège de l'érosion, structure le sol... Le BRF, grâce à ses différentes teneurs en lignine et polyphénols, et à l'activité de bactéries, contribue à l'augmentation du taux de carbone et des taux de nitrates du sol. Si le BRF nourrit les cultures, il alimente surtout les organismes vivants du sol. Après une description de ses apports, trois étapes de constitution du BRF sont rapportées, liées à la récolte des rameaux, à leur broyage et à leur épandage.
Le livre noir de l'environnement : Etat des lieux planétaire sur les pollutions
Dans cet ouvrage, Henri Augier (Docteur d'Etat, Maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire à l'Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat) était à la tête d'un laboratoire spécialisé dans l'étude des nuisances. Egalement responsable de l'enseignement de la molysmologie - science des pollutions - à l'Université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature...), il a souhaité mettre à la portée de tous les connaissances essentielles sur la pollution et la dégradation de l'environnement. Tous les aspects de l'impact des nuisances sur l'homme, la flore, la faune, et les milieux naturels (air, sol, terre, eaux) sont traités : pollution microbiologique, pétrolière, radioactive, sonore, thermique, génétique, chimique, ainsi que bien d'autres nuisances telles que déchets, eutrophisation, artificialisation, bétonnage et saccage des milieux naturels.
Dossier : En quête d'une eau pure...
La qualité de l'eau est un sujet complexe, objet de controverses et de confusions. Qu'est-ce qu'une bonne eau ? Comment s'y retrouver parmi les différents discours : celui des distributeurs d'eau au robinet, celui des vendeurs d'eaux embouteillées, celui des spécialistes du traitement de l'eau à domicile ? Comment se forger une opinion et être sûr de boire une eau de qualité ? En sachant qu'il n'y a pas de solution unique, ce dossier présente les points importants à retenir et les réponses simples et efficaces qui permettront à chacun de faire les bons choix : - Qu'est-ce qu'une eau potable ? ; - L'eau peu minéralisée, eau de qualité ; - Qu'est-ce qu'une eau structurée ? ; - Et l'osmose dans tout ça ? ; - L'évaluation de la qualité de l'eau ; - Les filtres à sédiments ; - La filtration au charbon actif en grains ; - La microfiltration ; - Les cartouches céramiques ; - Le charbon actif compressé ; - L'avenir de la microfiltration : les fibres creuses ; - Tableau des filtrations.
Manger bio à la cantine, une tendance qui se généralise
L'alimentation biologique répond aux critères d'une nutrition équilibrée. C'est ainsi que se développe en restauration collective, et particulièrement dans les écoles, le concept de cuisine bio. Les expériences se multiplient, le nombre de repas biologiques est en hausse de 70% en 2006 avec 700 000 repas servis et 2 millions de repas comprenant au moins un ingrédient issu de l'agriculture biologique. Toutes les phases de gestion (conditionnement, approvisionnement, coût) s'organisent et l'alimentation bio prouve son bénéfice en terme de santé (moins de nitrates dans les produits végétaux). Par ailleurs, opter pour une alimentation biologique dans les écoles revient à développer une attitude citoyenne.
Review : Quality of plant products from organic agriculture
Ewa REMBIALKOWSKA, AuteurEwa Rembialkowska, chercheuse de l'Université de Varsovie en Pologne, a réalisé une revue de littérature sur les études portant sur les différences nutritionnelles et environnementales des aliments produits en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle. Elle voulait savoir si les produits biologiques sont plus nutritifs, ont un impact environnemental réduit et sont moins contaminés par les polluants tels que les pesticides issus de l'agriculture dite conventionnelle. Les produits biologiques contiendraient moins de nitrates, moins de nitrites et moins de résidus de pesticides, ainsi que davantage de matière sèche, de vitamine C, de composés phénoliques, d'acides aminés essentiels et de sucres que les produits conventionnels. Ils auraient également davantage de composés minéraux (fer, magnésium, phosphore, chrome, iode, molybdène, sélénium, calcium, bore, manganèse, cuivre, potassium, sodium, vanadium et zinc) et de meilleures propriétés sensorielles (arôme et goût). De plus, les produits bio présenteraient une meilleure conservation pendant l'entreposage hivernal, possiblement due à un taux plus important de matières sèches, de sucres et de minéraux. Par contre, le contenu en bêta-carotène serait souvent supérieur dans les produits conventionnels. Par ailleurs, la contamination environnementale par des métaux lourds, biphényles polychlorés (BPC), dioxines et hydrocarbures peut être similaire dans le bio comme dans le conventionnel, tandis que la contamination bactérienne peut être plus élevée dans les produits biologiques. Les recherches sur la contamination par mycotoxines auraient, quant à elles, des conclusions contradictoires.
Des sols couverts pour l'été
Installer un couvert avant une culture d'automne permet de piéger les nitrates et de lutter contre l'érosion. Le choix des plantes est large. L'important est de semer tôt pour avoir au moins deux mois de végétation. Pour un semis d'été, il est possible d'utiliser la phacélie, le radis, la navette, la moutarde, le tournesol, le nyger ou le sarrasin. La moutarde quant à elle est utilisée pour les couverts hivernaux. Entre deux pailles, une légumineuse permet de fixer l'azote de l'air et de laisser une partie de celui-ci pour la culture qui suit.
Haies et Protection des eaux
La haie, outre son rôle d'accueil de la microfaune et de la microflore, de brise vent, de barrière, etc, accroît les capacités d'emmagasinement des eaux des bassins versants, par l'accroissement de la capacité de rétention des sols avec la litière qui se transforme en humus, par la diminution de l'évaporation du sol, par une meilleure percolation de l'eau à travers des sols aérés et par la rhizosphère des plantes présentes.
La qualité de l'eau potable en France : Aspects sanitaires et réglementaires
Le présent document rappelle les principales informations en matière d'eau et de santé. Il dresse un bilan de l'organisation de l'alimentation en eau potable en France et de la qualité de l'eau potable pour trois indicateurs de qualité : les paramètres microbiologiques, les nitrates et les pesticides.
Raisonner la fertilisation en maraîchage biologique
Après quelques rappels sur les principes de base de la fertilisation azotée en AB, cet article montre l'intérêt des outils de pilotage de fertilisation azotée développés ces dernières années. Ces outils sont basés sur des mesures des nitrates dans le sol (grilles Zénit® par exemple) ou dans la sève des plantes (comme la méthode PILazo® pour le maraîchage). Testés sur différentes cultures légumières par le GRAB, ces outils permettent déjà de revoir à la baisse les besoins des légumes, qui sont souvent largement surestimés à cause de références trop anciennes ou inadaptées à l'agriculture biologique. Des essais de fertilisation en maraîchage biologique sont encore nécessaires afin de revoir les normes de fertilisation et permettre le calcul de doses moins excédentaires.
Agriculture biologique et qualité des eaux : Depuis des observations et enquêtes à des tentatives de modélisation en situation de polyculture-élevage
Pour instruire les effets de l'agriculture biologique sur la qualité des eaux infiltrées, les auteurs ont construit un ensemble méthodologique et appliqué ce dernier en situations de polyculture-élevage de l'Est français. Cet ensemble méthodologique comprend : - une typologie des systèmes de culture et des milieux permettant une mise en place raisonnée de sites de mesures in situ des qualités d'eau, en parcelles conduites par des agriculteurs biologiques ; - une calibration en cours de modèles agronomiques et hydrologiques aux situations biologiques grâce aux informations issues des sites à bougies poreuses ; - une mise en observation de bassins d'alimentation où l'agriculture biologique est fort présente (couverts végétaux, pratiques agricoles, débit et qualité des eaux émises). Les mesures disponibles sous les sites à bougies poreuses permettent : - de montrer que les pertes nitriques peuvent atteindre de très faibles valeurs ; - de pointer une difficulté : les pics de concentration qui suivent les retournements de prairies temporaires. A la suite d'une modélisation empirique, mobilisant ces données parcellaires et l'assolement au niveau d'une exploitation de polyculture-élevage en agriculture biologique, les auteurs ont montré que les moyennes étaient proches de 25 mg/L de nitrates dont 15mg/L sont dûs aux seuls retournements de prairies temporaires. Ces résultats sont donc très intéressants pour les gestionnaires de l'eau. La mise en suivi de bassins d'alimentation fortement couverts par des parcelles d'agriculture biologique complète le dispositif. L'étude en cours vise à mobiliser les données recueillies en parcelles équipées de bougies poreuses pour calibrer les modèles STICS et Agriflux.
Amendements organiques et environnement : Limiter les risques de pollution en ET et en nitrates
Il s'agit de la seconde partie d'un article traité dans le Biopresse 82 et portant la référence 82-045. La caractérisation des produits organiques est indispensable pour les employer au mieux et permettre en particulier un raisonnement de la fertilisation globale (minérale et organique) de la culture envisagée. L'utilisation de certains produits organiques fortement labiles peut engendrer des risques de pertes d'azote par lessivage, notamment s'ils sont apportés à fortes doses. Toutefois, le manque de références actuel concernant la dynamique de libération des éléments fertilisants et des transferts d'éléments traces amène à préconiser l'utilisation d'amendements organiques non enrichis ayant peu d'effet fertilisant. En conséquence, la fertilisation est complétée après contrôle de la disponibilité des minéraux dans le sol par le biais des engrais organiques et/ou minéraux.
Amendements organiques et environnement : Raisonner les apports en ET et en nitrates
Les teneurs en éléments traces (ET) des produits organiques et du sol doivent être connues pour éviter les risques d'apports excessifs. Les produits organiques, quels qu'ils soient, contiennent en quantité variable des éléments traces. Leur absorption par les plantes est fonction de l'espèce et de leur bio-disponibilité, généralement plus grande en condition de sol acide. Cet article décrit les essais conduits par le Ctifl qui avaient pour but d'approcher la valeur fertilisante des produits organiques au travers des observations sol et plante, les risques de pollution induite en nitrates et éléments traces, et des méthodes de fertilisation organique en cultures légumières. La conséquence directe à court terme de la présence d'éléments traces métalliques dans les amendements est la restriction potentielle des quantités annuelles apportées pour respecter les flux maximums d'éléments traces recommandés.
Directive nitrates : quelques précisions
Les différentes mesures environnementales liées à la gestion des épandages organiques et minéraux sont sources d'interrogations. Leurs définitions sont souvent abstraites et nécessitent quelques précisions d'un point de vue technique et juridique. Quels sont les minimums requis pour satisfaire le deuxième programme de la Directive Nitrates ? Quels risques entraînent son non-respect ? Cet article propose un petit récapitulatif pour éclaircir ces nombreux points.