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FERTILISATION ORGANIQUEVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (129)


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Qualité microbiologique des sols : La biodynamie sort du lot
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet Ecovitisol, un suivi de la qualité microbiologique de 150 parcelles viticoles, conduites à proportion égale en conventionnel, en bio et en biodynamie, a été réalisé entre 2019 et 2020. La biomasse et la diversité microbienne de chaque parcelle ont ainsi pu être évaluées. Lionel Ranjard, directeur de recherche à lUMR Agroécologie d'Inrae Dijon et membre du projet Ecovitisol, est interviewé sur les principaux résultats de ce projet. La majorité des sols viticoles sont vivants, mais 20 à 25 % sont dans un état critique. Chaque mode de production a des marges de progrès : des sols avec une qualité microbiologique non satisfaisante ont été trouvés pour chaque mode de production. Ecovitisol a aussi confirmé que lenherbement (temporaire ou permanent), les apports en matière organique et les restitutions de sarments sont bénéfiques pour la qualité microbiologique des sols ; et quau contraire, le travail du sol a des effets délétères. Autre fait marquant : 54 % des parcelles en biodynamie ont un bon état biologique, contre 44 % des parcelles bio et 35 % des parcelles conventionnelles. Cette différence pourrait être expliquée par les pratiques spécifiques à la biodynamie (préparations biodynamiques) et par le fait que les vignerons en biodynamie gagnent en compétences (plus dobservations, de techniques, déléments de réflexion ). Lionel Ranjard déplore dailleurs le manque détudes scientifiques robustes sur les effets des pratiques biodynamiques.
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Claude Chabot, dans lIndre : Un pionnier de la bio en phase de transmission
Jean-Martial POUPEAU, AuteurIssu dune lignée dagriculteurs, Claude Chabot sest installé en 1981 sur une première ferme (hors cadre familial). Il a ensuite eu loccasion de reprendre les terres familiales en 2000, et a tout passé en bio lannée suivante (2001). Son exploitation est composée de 46 ha groupés, composés de sols favorables aux grandes cultures et avec une bonne portance (ce qui est un atout pour les passages de désherbage mécanique et de fertilisants au printemps). Dès sa conversion, il a souhaité se diversifier avec un atelier délevage reposant sur 100 brebis berrichones de lIndre. Il a alors développé la vente directe dagneaux en caissettes. Sa gamme de produits commercialisés en direct ou en circuits courts (Amap, épiceries...) comprend aussi des légumes secs et des huiles. La vente directe tous ateliers confondus représente dailleurs une part importante de son chiffre daffaires (30 000 ). En 2021, Claude Chabot a choisi de vendre son troupeau pour se dégager du temps et pour pouvoir se consacrer à la production dhuile. A 65 ans, il souhaite prendre sa retraite dici un ou deux ans, et cherche un repreneur en bio. Il est prêt à aider le porteur ou la porteuse de projet, à transmettre son savoir-faire et à faire le lien avec sa clientèle.
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Étude prospective sur l'estimation des besoins actuels et futurs de l'agriculture biologique en fertilisants organiques et recommandations en vue de son développement : Rapport final Août 2022
Dans le cadre d'une étude financée par le ministère en charge de l'Agriculture, le bureau d'études AND-International a analysé les équilibres actuels et futurs concernant l'offre et la demande en matières fertilisantes organiques utilisables en agriculture biologique (MAFOR UAB) en France, sur la base de scénarii contrastés. Cette étude prospective visait à mettre en évidence d'éventuelles pénuries qui pourraient freiner l'essor de l'AB en France. L'étude se déclinait en quatre phases, avec les objectifs suivants : 1 - Dresser un état des lieux des gisements de fertilisants organiques actuels utilisables en AB et les cartographier ; 2 - Analyser les besoins actuels en fertilisants organiques utilisables en AB et les cartographier ; 3 - Analyser l'équilibre entre l'offre et la demande en fertilisants organiques utilisables en AB d'ici 2030 ; 4 - Proposer des recommandations pour sécuriser l'approvisionnement en fertilisants organiques et, ainsi, sécuriser le développement de la production biologique.
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"Le lombrithé, un nectar magique"
Marie ARNOULD, AuteurDepuis 2015, Yolande Letur, jardinière dans l'Ain, élève des vers, dans un lombricomposteur, pour obtenir du "lombrithé". Pour les nourrir, elle leur donne des fruits et des légumes, du marc de café, de la cellulose (papier et carton), un peu de coquilles dufs broyées, de charbon et de cendre. Les agrumes, l'ail, les viandes et les poissons sont exclus du compostage, ainsi que tout ce qui est huileux, les vers ne digérant pas le gras. Deux fois par an, Yolande récupère le lombricompost mûr, qu'elle utilise pour fertiliser ses plantes. Elle récupère également, en moyenne, 1 litre par mois de lombrithé, l'urine des vers, très riche en oligo-éléments, qu'elle utilise en engrais, dilué à 10 %, pour les fleurs et les plantes exigeantes.
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Méta-analyse sur limpact des modes de production agricole sur la qualité écologique du sol
A. CHRISTEL, Auteur ; P-A. MARON, Auteur ; L. RANJARD, AuteurLe modèle dagriculture productiviste, développé après la seconde guerre mondiale, a permis daugmenter les rendements de façon à répondre à la demande alimentaire croissante. Ce modèle a aussi fortement affecté les propriétés physico-chimiques des sols et leur biodiversité. Des modèles de production alternatifs, comme lagriculture biologique (AB), la biodynamie (ABD) et lagriculture de conservation (ACS), ont une empreinte environnementale plus faible, tout en améliorant la qualité physico-chimique et biologique des sols. Si de nombreuses publications et synthèses bibliographiques ont évalué limpact de pratiques culturales sur la qualité biologique des sols, peu détudes ont évalué, de manière systémique, limpact du système de production sur les sols. Cette synthèse bibliographique internationale a cherché à évaluer limpact de quatre systèmes de production (agriculture conventionnelle AC-, AB, ABD et ACS) sur la qualité écologique des sols, via lanalyse dindicateurs ciblant les différents groupes dorganismes vivant dans le sol. Cette synthèse montre que lAC, lAB et lABD sont bien documentées et comparées entre elles, alors que lACS est peu documentée. Les tendances observées révèlent une amélioration denviron 70 % des indicateurs biologiques en ABD et AB, comparés à lAC. Si lon compare ABD et AB, lABD améliore les indicateurs. Concernant lACS, elle apparaît plus vertueuse que lAC pour 57 % des indicateurs étudiés. LABD représente donc le mode de production le plus durable pour la qualité écologique du sol, suivie de lAB, puis de lACS et de lAC. Lanalyse des pratiques culturales montre que la fertilisation organique et lallongement de la rotation sont les pratiques qui favorisent le plus la qualité écologique des sols. Lapplication de produits phyto-pharmaceutiques et le travail du sol sont les plus délétères. Cette synthèse permet aussi de pointer le manque détudes sur lACS, ainsi que sur certains bioindicateurs de la faune du sol.
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Le Bokashi pour valoriser les déchets alimentaires
Agnès CATHALA, AuteurStéphane Gatti est un agriculteur du Lot-et-Garonne, en conversion bio depuis 2019. En 2011, lorsquil sest lancé dans lagroforesterie, il a eu besoin de bois raméal fragmenté (BRF) pour le paillage de ses arbres et a rencontré des difficultés pour sapprovisionner. Il a alors impulsé la création de lassociation « Cultivons une terre vivante (CTV) », qui vise à faciliter lapprovisionnement, en circuit court, en déchets végétaux. Les déchets verts sont collectés auprès de collectivités, puis broyés et mis à disposition des adhérents de lassociation. Lassociation souhaite maintenant aller encore plus loin avec son projet Bokashine, en proposant aux collectivités de valoriser les déchets organiques de leurs cantines avec la technique Bokashi. Ce procédé japonais permet de produire un amendement à partir de déchets alimentaires, via un processus de fermentation anaérobie. Des conteneurs spéciaux de 120 L sont fournis aux cantines. Les déchets sont versés dans ces conteneurs grâce à des seaux et, pour chaque seau versé, une certaine dose de microorganismes efficients (EM), sous forme solide, est déposée. Les conteneurs pleins sont récupérés tous les mois, et transportés sur une ferme basée à proximité.
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Choisir & décider Maïs : variétés et fertilisation en agriculture biologique Synthèse nationale 2020
Cette synthèse nationale, dédiée aux variétés et à la fertilisation organique du maïs en agriculture biologique, rassemble les résultats de différents réseaux dessais coordonnés par Arvalis Institut du végétal, en collaboration avec de nombreux partenaires. Dans la première partie, les principales caractéristiques de différentes variétés sont récapitulées dans des tableaux synthétiques (rendement, précocité, PMG, humidité de la récolte ). Les résultats sont présentés en fonction de la zone géographique des essais avec, dune part, les résultats du réseau Nord et Centre (12 variétés testées, appartenant aux groupes de précocité G0, G1 et G2) et, dautre part, les résultats du réseau Sud et Alsace (14 variétés testées, appartenant aux groupes de précocité G4 et G5). Concernant la fertilisation organique, abordée dans la deuxième partie, plusieurs points sont évoqués : le rôle des rotations dans la gestion de lazote, la comparaison de différents engrais azotés organiques, lorigine des matières premières et la disponibilité de lazote des engrais à base de sous-produits animaux, la comparaison de différentes stratégies dapports, les effets de la fertilisation starter en AB, la rentabilité économique des apports dengrais, puis des préconisations de fertilisation du maïs en AB (récapitulées sous la forme dun schéma).
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Compte-rendu des essais réalisés en 2021 : Céréales biologiques, fertilisation et traitement de semences
Pierre DURAND, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Pierre LEFUR, Auteur ; ET AL., Auteur | LILLE CEDEX (299 Boulevard Leeds, 59 777, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE HAUTS-DE-FRANCE | 2021Ce document compile les résultats de différents essais portant sur la culture de céréales biologiques dans les Hauts-de-France. Ils ont été réalisés en 2021, dans le cadre du Réseau céréales à paille en AB. Ce compte-rendu dessais présente ainsi les résultats : 1 de plusieurs essais variétaux sur des céréales à paille (épeautre, triticale, blé tendre dhiver, blé tendre de printemps) ; 2 - de deux essais comparant leffet de différents fertilisants organiques sur du triticale dhiver (fientes fraîches, bouchons de fientes, Azopril, Gomeo, farine de viande et dos ) ; 3 - dun essai comparant leffet de différents traitements de semences biostimulants sur du blé dhiver (Efficace micro-organisme, Trichoderma Harzianum, thé de compost oxygéné, Azotobacter Vinélandi, Akra, Akra programme ) ; 4 - dun essai sur le semis de céréales sous un couvert de luzerne permanent. Avant de présenter ces différents résultats, ce compte-rendu commence par décrire les conditions climatiques et les faits marquants de lannée 2021, puis fournit quelques rappels sur les composantes du rendement du blé dhiver et du blé de printemps.
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Fertilisants organiques : Vigilance sur leur composition !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLarrivée sur le marché bio de fertilisants organiques affichant des teneurs élevées en azote et une origine végétale sans transformation chimique pose question. Ils se nomment Azopril, Orgamax, Natastan (ou peuvent être rebaptisés pour des marques distributeurs), sont importés hors-Union européenne (souvent de Chine) et sont issus de process de fermentation bactérienne de végétaux (canne à sucre, maïs, manioc ). Au regard de leur composition, les organismes certificateurs ont donné leur feu vert pour une utilisation en bio en France. Ces produits sont dailleurs de plus en plus employés : 3 000 t en 2019, puis 30 000 t en 2021. Toutefois, lAfaïa lassociation des fabricants dengrais organiques alerte sur les risques liés à leur usage et émet des doutes sur lorigine de lazote (le taux dazote est très important pour des produits à base de végétaux sans transformation chimique). Il faut savoir que jusqualors, les contrôles effectués sur ces fertilisants ont été réalisés via des déclaratifs de process et des contrôles documentaires, puisque les audits nétaient pas évidents à réaliser sur place avec la crise sanitaire.
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Kiwis biologiques : Fertilité et fertilisation
Séverine CHASTAING, Auteur ; Margot ARCHAMBEAU, AuteurLe kiwi a de forts besoins en azote : une fois arrivée à lâge adulte, cette liane demande environ 150 unités dazote par hectare et par an. Cette quantité, qui est relativement importante pour l'agriculture biologique, est nécessaire pour garantir un bon rendement, mais aussi pour obtenir des fruits de bon calibre, ce qui permet doptimiser le prix et de faciliter la commercialisation. De manière classique, deux apports organiques sont réalisés au printemps : un sortie hiver (avant débourrement) et lautre avant floraison. Comme les racines des kiwis sont très superficielles, les engrais ou amendements organiques sont directement déposés sur le sol. Néanmoins, comme le processus de minéralisation est difficile à maîtriser et que le kiwi demande de lazote sous forme de nitrates dès début mars, il est nécessaire danticiper cette fertilisation et de prendre en compte les conditions pédoclimatiques qui vont directement influencer cette minéralisation. La disponibilité en calcium est également très importante, notamment pour obtenir des fruits fermes. En complément de cet article, les programmes de fertilisation et damendements de deux vergers bio sont présentés (lun est basé dans les Pyrénées-Atlantiques et lautre dans le Lot-et-Garonne).
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RELACS: Deliverables & reports: Fertilisers
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Jakob MAGID, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation deffluents issus délevages non bio comme matière fertilisante en cultures bio. Trois livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - un livrable décrit les avantages, à court et à long terme, des engrais à base de déchets urbains sur lévolution de la qualité du sol (ces déchets sont aussi appelés engrais « recyclés » puisquils permettraient de fermer le cycle des nutriments) ; 2 un autre livrable porte sur un outil de planification pour faire correspondre les besoins en azote, phosphore et potassium des productions végétales et les ressources en nutriments dune zone géographique donnée (outil en ligne - nutrigap.fibl.org - nommé NutriGap) ; 3 le dernier livrable réalise une synthèse et apporte des recommandations générales sur la manière de remplacer les effluents provenant délevages non bio dans la fertilisation des systèmes conduits en agriculture biologique.
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Résultats CAP2ER® : Elevages Agriculture Biologique - Années 2013 à 2019 ; Résultats CAP2ER® : France - Années 2013 à 2019
CAP2ER est un diagnostic environnemental qui calcule lempreinte carbone dune exploitation. Ces deux fiches présentent les résultats moyens obtenus dans les élevages laitiers analysés entre 2013 et 2019 : lune synthétise les résultats moyens des élevages laitiers français (tous systèmes de production confondus), et lautre se focalise sur les résultats obtenus par les fermes bio. Chacune de ces fiches commence par apporter des éléments de contexte, en indiquant le nombre dexploitations diagnostiquées, ainsi que les caractéristiques dune exploitation laitière représentative : SAU, SFP, UGB, UMO, assolement ; spécialisée dans le lait, mixte avec des bovins viande, ou en polyculture-élevage Ces fiches présentent ensuite le bilan environnemental moyen des exploitations : nombre de personnes nourries par les produits de la ferme, quantité de carbone stocké, équivalent ha de biodiversité entretenus, émissions de gaz à effet de serre, consommation délectricité, excédent du bilan azoté, empreinte carbone nette Ces chiffres sont ensuite détaillés, en comparant leurs valeurs moyennes aux déciles supérieurs et inférieurs des fermes enquêtées, afin de permettre à un éleveur de se situer plus facilement. Ces deux fiches permettent également de comparer lempreinte carbone moyenne des élevages bio et conventionnels : celle des fermes bio est de 0,67 kg eq.CO2/litre lait (empreinte carbone nette), tandis que celle des fermes conventionnelles est de 0,83 kg eq.CO2/litre lait.
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Salon Les Culturales : Des experts au Village Bio
Gilles HARDY, AuteurLa 15ème édition du salon Les Culturales, organisée par Arvalis Institut du végétal, sest déroulée dans la Marne, du 15 au 17 juin 2021. Elle était placée sous le signe de la transition agroécologique et du changement climatique. Au sein de ce salon, un Village Bio a réuni des experts afin de répondre aux interrogations et aux attentes de la filière grandes cultures. Pour cela, de nombreux échanges techniques, conférences et démonstrations ont été organisés. Les nouvelles stratégies de fertilisation en bio ont notamment été abordées, suite à linterdiction dutiliser des effluents délevages industriels. Pour cela, les impacts économiques et agronomiques de larrêt de lépandage de fientes de volailles dans une ferme-type en grandes cultures ont été évalués par Arvalis et trois nouvelles stratégies de fertilisation ont été projetées, grâce à loutil Systerre : 1 - la suppression de toute source de fertilisation ; 2 - le remplacement des fientes par des engrais autorisés en bio sur les blés et les orges ; 3 - le remplacement des fientes par des engrais autorisés en bio pour toutes les cultures. Un encart retranscrit linterview de Charlotte Glachant, responsable de léquipe bio de la Chambre régionale dagriculture dÎle-de-France, qui fait le point sur lintroduction de la betterave sucrière dans un système de production bio.
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Contribuer à protéger le climat ; Ensemble contre le réchauffement ; Savoir pour pouvoir
Claudia FRICK, Auteur ; René SCHULTE, AuteurCe dossier regroupe trois articles qui traitent du lien entre agriculture et changement climatique en Suisse. Le premier article explique pourquoi il est nécessaire que lagriculture réduise ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et quel rôle peut jouer lagriculture biologique dans cette réduction. Il décrit également comment la politique agricole peut aider à impulser des changements et comment les consommateurs peuvent eux aussi contribuer à cet effort. Le deuxième article dépeint plusieurs exemples de mesures mises en place par des membres de lassociation AgroCO2ncept pour réduire leurs émissions de GES (AgroCO2ncept est une association suisse qui regroupe 24 fermes qui ont pour objectif de diminuer de 20 % leurs émissions de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde dazote) : favoriser lhumification en limitant le travail du sol (mulch, semis direct ), fertiliser les parcelles à laide dengrais verts, réduire les émissions de méthane des bovins en leur donnant du charbon végétal Enfin, le dernier article porte sur les formations professionnelles agricoles suisses. Actuellement, le changement climatique nest pas inscrit au programme, il est toutefois abordé par des enseignants volontaires qui intègrent cette thématique dans leurs cours (comprendre les impacts du changement climatique, étudier des leviers pour diminuer les émissions de GES au sein de sa ferme ). Cependant, ceci pourrait bientôt changer : le plan de formation va être révisé et va probablement inclure cette notion.
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Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.