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Baisse de la teneur des sols en phosphore : Entre vigilance et inquiétude
Jean-Martial POUPEAU, AuteurRégis Hélias, ingénieur régional pour lOccitanie chez Arvalis-Institut du végétal, alerte sur la baisse des niveaux de phosphore dans les sols en grandes cultures. Ses inquiétudes reposent sur les analyses de sols de ces 10 dernières années, et des études montrent quen bio, les teneurs sont encore plus faibles. Les agriculteurs ont du mal à sen rendre compte car les effets agissent sur le rendement mais à long terme. Le problème semble plus grave en bio, car les conventionnels apportent plus de déjections animales (plus accessibles), ainsi que du super-phosphate (interdit en bio). Les phosphates naturels, autorisés en bio, ont une efficacité très lente. Pour lutter contre la baisse de la teneur des sols en phosphore en bio, Régis Hélias propose un meilleur suivi des analyses de terre et lapport d'amendements (composts de déchets verts...). Charlotte Glachant, responsable de léquipe bio de la Chambre dAgriculture dÎle-de-France, souligne que ce phénomène est moins alarmant dans sa région, du fait de son passé de terres sur-fertilisées. Elle se questionne tout de même sur le sujet, notamment sur le lien entre la teneur en phosphore et le rendement des cultures. Des essais ont été lancés. Enfin, selon Charlotte Glachant, les risques de carences en potasse sont plus préoccupants.
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La cendre, poudre magique ?
Denis PEPIN, AuteurChaque année, une partie des éléments nutritifs du sol (azote, sels minéraux) est préleveé par les plantes cultivées ou lessivée par la pluie. Pour compenser ces pertes, le compost est certainement le meilleur moyen. Mais il peut être complété par les cendres de la cheminée ou du poêle à bois, à condition de ne pas en abuser. Présentation des règles à respecter pour profiter au mieux des bienfaits de la cendre (teneur en calcium, en potasse, en silice, en magnésium...) au potager : utiliser seulement la cendre de bois naturels non traités ; limiter la quantité de cendre apportée chaque année (car si l'apport de potassium est déterminant pour la croissance des plantes, ces mêmes plantes peuvent en consommer en excès, entraînant un blocage dans l'apport de magnésium) ; apporter une quantité modérée (en lien avec la composition précise de la cendre). La cendre peut être épandue en hiver ou au printemps (avant la plantation). La pelouse apprécie la cendre ; au potager et au verger, la cendre convient à la plupart des légumes.
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Déjections animales - Exploiter la mine organique
Chaque année, l'agriculture produit 400 millions de tonnes de déchets dont 280 millions de déjections animales. Et, la fertilisation doit permettre à elle seule d'épandre la quasi-totalité de ces déjections produites, tout en assurant la fertilité et la productivité des sols. La gestion des déjections peut encore être optimisée par une réflexion sur toute la chaîne avec, à la clé, de belles économies de fertilisants.
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Dossier : Choisir ses amendements en système herbager
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Aurélien LERAY, AuteurL'acidification d'un sol peut avoir des conséquences importantes sur la production végétale : alimentation minérale des plantes plus difficile, bactéries et vers de terre moins actifs, toxicité aluminique... Dans les sols calcaires, le phénomène d'acidification est généralement compensé par la libération de bases par la roche-mère, mais en Bretagne, sur des sols sans calcaire, le niveau de pH perdrait un point tous les 20 ans. Ainsi, il convient d'apporter un amendement calcique. Ce dossier, en s'appuyant notamment sur des témoignages d'agriculteurs conventionnels et bio et de spécialistes du sol, présente différents types de produits. Pour certains d'entre eux, comme le lithothamne (ou maërl) ou les sables coquillers, leur extraction des fonds marins peuvent poser des problèmes de durabilité. Enfin, les auteurs abordent la question de l'intérêt d'apporter du phosphore et de la potasse dans les prairies.
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Dossier Fertilisation des cultures : Les engrais organiques : Quelle efficacité ?
Cécile MARCUS, AuteurEn agriculture biologique, la fertilisation est fortement basée sur la volonté de nourrir le sol avant la plante, afin de maintenir sa fertilité. De par la complexité du fonctionnement des sols et de lincertitude constante sur les conditions climatiques, il est généralement difficile de connaître les restitutions réelles des amendements ou engrais utilisés. Dans ce contexte, la volonté de mieux raisonner les apports, et donc de ne plus faire dapports systématiques, se fait de plus en plus croissante. Dans ce dossier, plusieurs travaux de recherche-expérimentation et des outils daide à la décision sont présentés, comme les travaux du GRAB en maraîchage ou encore loutil daide à la décision Decid-Org. Ce dernier vise à évaluer la prise de risque dun apport dengrais organique au printemps sur blé, en fonction notamment du coût dachat de lazote et du prix de vente du blé, et en prenant en compte un certain nombre de facteurs limitants liés aux conditions pédoclimatiques de lannée. Plusieurs agriculteurs bio partagent leurs pratiques en termes de fertilisation : - Charly Naudé, maraîcher en Meurthe-et-Moselle ; - Luc Anstotz et Jean-Marie Bechtold, tous les deux viticulteurs dans le Bas-Rhin ; - et Bernard Vincent, arboriculteur en Seine-et-Marne.
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Elle sera verte ma luzerne
Après un point sur l'intérêt de la luzerne (productive pendant 3 ou 4 ans, possible implantation dans des conditions de pH peu favorables, intérêt particulier en association, remède contre le chardon des champs...), l'article apporte quelques repères techniques issus d'une formation réalisée par le Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) du Haut-Bocage et de témoignages de "luzerniers" du Rad (Réseau agriculture durable). Ces repères reposent sur plusieurs aspects : - Exploitation : laisser une repousse avant l'hiver ; - Variétés ; - Privilégier le semis de printemps... ; - Amendements : des besoins en Calcium et Potasse. La façon de semer la luzerne (Medicago sativa) est exposée rapidement, selon l'extrait du Calendrier du bon cultivateur ou Manuel de l'agriculteur pratricien de CJAM. de Dombasle, en 1833.
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Les engrais utilisables en bio
Une liste d'engrais qui peuvent être utilisés en agriculture biologique : les engrais azotés à action rapide (en un mois), les engrais azotés à action progressive (sur trois mois), les engrais azotés retard (50% de leur azote sont libérés pendant la première année), les engrais phosphates (le phosphore jouant un rôle essentiel dans la structuration des protéines, la fructification et le développement des racines), les engrais potassiques (la potasse joue un rôle de batterie dans le sol). Des prix de référence ont été établis pour des engrais utilisables en AB : azote organique, phosphore organique, phosphore minéral, potasse et magnésie. Détermination du coût de revient d'un engrais organique commercial.
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Les engrais verts
Laurent DREYFUS, AuteurL'engrais vert nourrit le sol en azote, phosphore, potasse et autres éléments minéraux, et maintient la structure du sol, permettant par là-même à toute la microfaune et la microflore de s'alimenter. La couverture végétale favorise tout particulièrement le développement des vers de terre, qui produisent chaque année jusqu'à 100 tonnes de turricules à l'hectare. Les autres vertus des engrais verts concernent l'aération du sol grâce au réseau racinaire qui permet un transfert de la nourriture vers les plantes, mais aussi l'effet répulsif ou d'étouffement vis-à-vis des mauvaises herbes. L'apport de compost animal reste néanmoins indispensable pour un équilibre à long terme. L'article donne des précisions sur les espèces végétales et mélanges susceptibles d'apporter azote, soufre, potasse ou phosphore, en maraîchage, en viticulture ou en grandes cultures. Un tableau récapitule les caractéristiques des engrais verts classiques (rapidité d'installation, développement racinaire et structuration du sol, masse du couvert végétal, qualités mellifères, récupération des excès de fumure et des nitrates). Des conseils pour la mise en place de ces engrais verts sont proposés.
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Les fermes biodynamiques sont-elles vraiment autosuffisantes ? (Deuxième partie)
Présentation des résultats du bilan des intrants et des extrants sur des fermes biodynamiques, en comparaison avec les résultats moyens de l'Allemagne pour toutes cultures. Résultats éloquents qui montrent qu'une ferme en biodynamie exporte en général plus de N, P, K, qu'elle n'en importe, alors que c'est le contraire en conventionnel. La différence pour l'azote est particulièrement élevée : ainsi la ferme conventionnelle importe en moyenne 68kg/ha d'N, alors que la ferme biodynamie en exporte de l'ordre de 20kg/ha.
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La fertilisation en grandes cultures biologiques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La fertilisation en grandes cultures biologiques" et traite notamment des points suivants : - Fertilisation ou fertilité ? ; - Nourrir le sol pour nourrir la plante ; - La rotation clé de voûte du système ; - La fertilisation des cultures : les amendements organiques (Les teneurs en éléments fertilisants ; La disponibilité des éléments).
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Fertilisation organique et minérale des prairies
Ce compte-rendu de colloque présente un résumé et une série de transparents pour chaque intervention. Il aborde les enjeux de la fertilisation en élevage, l'impact de la fertilisation sur la flore des prairies, la valorisation des composts et fumiers sur prairies, l'utilisation des indices de nutrition PK, le chaulage, la présentation d'un plan de fumure (Planfum) et d'un référentiel fourrager auvergnat.
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Fertilisation : Pourquoi protéger ses tas de fumier ?
Gaëtan JOHAN, AuteurLes pluies ont un effet lessivant sur les tas de fumier, et ce, dès les premières gouttes, pouvant provoquer des pertes d'azote, de phosphore et de potasse allant potentiellement jusqu'à 30 % en l'espace d'un mois et demi, pour 179 mm de précipitations. C'est ce que montre un essai comparatif réalisé par Adabio, entre un tas de fumier de vaches laitières bâché et un deuxième non bâché. Pour l'auteur, qui s'appuie sur l'analyse et les conseils apportés par Yves Hérody dans une publication consacrée à cette question, la protection des tas de fumiers est une nécessité à la fois environnementale (éviter la pollution autour des tas), agronomique et économique.
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Le fractionnement de la fertilisation est-il intéressant en culture longue sous abris ?
"Un essai a été réalisé en 1999 au GRAB pour étudier l'intérêt d'un fractionnement de la fertilisation en culture d'aubergine sous tunnel froid (variété Telar, plantation 21/3, sol filtrant). Les observations, qui n'ont duré que les 2 premiers mois de récolte, ont porté sur le rendement et la vigueur des plantes. Les résultats montrent que la modalité ""fractionnement"" a enregistré un rendement commercial supérieur. De plus, les plantes présentaient une meilleure vigueur et une coloration du feuillage plus soutenue. L'essai devra cependant être poursuivi pour une validation de ces résultats. "
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Grandes cultures : Le potassium, élément essentiel mais dangereux
Si la carence en potassium est néfaste, l'excès l'est également et favorise l'apparition de champignons. En biodynamie, la tisane d'Achillée Millefeuille, réputée pour soutenir la résistance aux cryptogames, peut être utilisée en soutien au pôle reproducteur de la plante. Quelques sources d'apports potassiques sont citées en fin d'article.
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Implanter et entretenir la luzerne : Les 40 ans d'expérience de Guy Menon ; Tour de France des pratiques
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa luzerne s'est fait une place incontournable dans les champs bio. Elle est en effet régulièrement utilisée comme tête de rotation, permettant d'allonger les rotations et d'enrichir le sol en azote. C'est notamment le cas chez Guy Menon, céréalier dans le Gers, en agriculture biologique depuis 2001 et qui cultive de la luzerne chaque année depuis son installation en 1977. Il sème la luzerne en fin d'hiver, en association avec de l'avoine, de l'orge, ou encore du tournesol. La légumineuse restera alors en place pendant trois ans et demi, et permettra de réaliser 2 à 4 coupes par an selon les conditions climatiques. Le foin est revendu à des éleveurs de bovins, caprins et ovins. Le principal point faible de cette culture est la forte exportation de phosphore et de potasse qu'elle induit, nécessitant généralement des opérations de fertilisation sur les cultures précédentes et suivantes. Dans un second article, quatre conseillers ou directeurs d'usines de déshydratation apportent leurs éclairages techniques sur cette culture : Comment l'implanter ? Comment gérer le salissement ? Quels apports réaliser pour compenser les exportations de potasse et de phosphore ?