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COMPOSITION DU SOL |


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1958-59, années déclic pour Raoul Lemaire qui lance la bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurDans la préface du "Guide Pratique de culture biologique - Méthode Lemaire-Boucher" d'Antoine Ayrault de Saint Henis, publié en 1972, aux Editions "Agriculture et Vie", le professeur Raoul Lemaire rappelle une partie de son cheminement à la recherche de la supériorité dans la qualité, objectif qu'il pût enfin atteindre avec la mise en place d'une agriculture biologique fiable. Présentation de quelques extraits où la nécessité d'une alimentation naturelle pour les animaux, de traiter la terre avec des amendements biologiques est relatée.
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Acquérir des références en bio : Intérêt du réseau collaboratif RESAQVitiBio
Ludivine DAVIDOU, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; Anaïs BERNARD, Auteur | BLANQUEFORT (39 Rue Michel Montaigne, 33 290, FRANCE) : VINOPÔLE BORDEAUX-AQUITAINE | 2014Le RESAQVitiBio est un réseau collaboratif, mis en place en Aquitaine dans le but d'acquérir des références sur les systèmes viticoles biologiques de la région. De 2011 à 2013, une série d'essais chez des viticulteurs avait pour objet l'utilisation de l'argile kaolinite calcinée contre la cicadelle verte de la vigne. Bien qu'étant un ravageur secondaire, celle-ci peut causer, par ses piqûres, des dégâts importants de grillure des feuilles, et aucun traitement n'est homologué en AB contre ce ravageur. En 2013, 13 parcelles ont été suivies, avec une partie traitée et une partie non-traitée. L'argile, en formant une barrière physique entre la cicadelle et la feuille, a limité les populations larvaires sur les zones traitées, avec une efficacité moyenne de 61,2 %. En revanche, les dégâts de grillure restent relativement présents, avec une efficacité moyenne du traitement de 55 %. Ces résultats confirment ceux observés sur les trois années précédentes avec, en moyenne sur les trois ans, 53 % d'efficacité sur la diminution de la population, et 50 % sur les grillures. Le pouvoir insectifuge de l'argile kaolinite calcinée en fait une solution intéressante pour les parcelles à forte pression de cicadelles. Une deuxième partie de ce document rapporte les résultats d'une enquête consacrée à la protection du vignoble biologique aquitain en 2013. Les dégâts observés et les traitements effectués sont proches de ceux de 2012.
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Adapter ses espèces à la parcelle
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurPatrice Pierre est conseiller prairie à la Chambre d'agriculture de Mayenne et Maine-et-Loire. Pour lui, le choix des espèces et des variétés doit se faire parcelle par parcelle. Il faut associer trois grandes familles de plantes : celles qui font la production, celles qui apportent la qualité du fourrage et celles qui comblent les vides. Il rappelle que les prairies multi-espèces produisent plus qu'une association Ray Grass Anglais / Trèfle blanc. Certaines espèces sont intéressantes comme la fétuque élevée mais leur appétence est limitée. Le dactyle et le trèfle violet sont assez envahissants. Un tableau propose des mélanges d'espèces à choisir selon le type de sol de la parcelle et la destination principale. Des essais ont été menés sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou pour évaluer l'intérêt de l'apport de calcaire. Il semble que les légumineuses sont favorisées par un apport annuel de lithothamne. Une prairie a tendance à s'acidifier dans les premiers centimètres, avec des pH parfois en dessous de 5. L'aération de la prairie par un outil mécanique ne devrait intervenir qu'en dernier recours.
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Adventices : De précieuses plantes bio-indicatrices qui nous disent comment vont nos sols !
Sandrine MALZIEU, AuteurOlivier Mouton est éleveur bio à Châteauneuf (42). Il a assisté à des journées organisées par l'ARDAB (Association Rhône-Loire de Développement de l'Agriculture Biologique) sur les plantes bio-indicatrices. Depuis, son regard sur les "mauvaises herbes" a changé. Il explique dans ce témoignage comment, depuis, il utilise ses connaissances pour mieux identifier ses sols et mieux les respecter : observer les plantes présentes sur ses terres, les répertorier, interpréter leur présence... et adapter ses cultures.
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Agriculture biologique et agriculture autonome : de la théorie à la pratique
Compte-rendu du stage organisé par le CEIPAL et le Comité de Développement à Bourg-Argental (Hiver 93-94).
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Agriculture biologique : Une approche scientifique
Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? C'est l'art de cultiver les micro-organismes du sol en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à l'obtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre est l'histoire d'un monde souterrain, en perpétuel mouvement, où des animaux et des végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, s'empoisonnent, s'associent, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour s'emparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes... sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Les plantes, en effet, élèvent au plus près de leurs racines, par des distributions parfois massives de nourriture, des bactéries, des ascomycètes et des champignons afin de s'assurer un ravitaillement facile en minéraux, en eau, en antibiotiques... pour atteindre leur but : une croissance la plus harmonieuse et saine possible. L'auteur explique toutes les techniques particulières aux agriculteurs, aux jardiniers professionnels ou amateurs, aux maraîchers, aux horticulteurs, aux vignerons, pour élever les micro-organismes indispensables à leurs sols et à leurs cultures. Cet ouvrage expose les nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il concerne toutes les filières de la production végétale. Christian de Carné-Carnavalet est ingénieur-conseil en agriculture biologique. Il est également architecte-paysagiste à Grasse.
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Agriculture paysanne : Alsace : Sans labours ni pesticides, une ferme céréalière qui préserve le sol et l'eau
Elisabeth SCHULTNESS, Auteur« Depuis 33 ans, les Wenz n'ont plus labouré [leurs] sols faits, comme en plaine d'Alsace, de graviers, de sables et d'argiles charriés par le Rhin. Depuis 43 ans, ils se passent de désherbants, fongicides, insecticides et engrais chimiques. Depuis 20 ans, leurs cultures ne reçoivent plus de fertilisation significative en dehors des préparations biodynamiques ». C'est pour étudier la gestion de cette ferme que des agriculteurs de toute l'Europe se rendent à Ottenheim, pour la visite guidée par les propriétaires Manfred et Friedrich Wenz. « Ici, le sol n'est pas considéré comme un support de cultures, mais comme un organisme vivant. C'est le sol qui nourrit la plante. Nous ne le laissons jamais à découvert. Une culture chasse l'autre, les engrais verts sont broyés sur place ». La mise en pratique de cette philosophie et des techniques qui en découlent est aussi facilitée par une machine polyvalente mise au point par la société Eco-Dyn : en un seul passage, elle peut broyer les engrais verts, travailler le sol superficiellement et semer en même temps trois espèces de graines à des profondeurs différentes ! Même si les rendements sont modestes (50 q/ha en blé tout de même), la rentabilité économique est au rendez-vous, avec de surcroît l'amélioration permanente et inestimable du « capital terre ».
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Agriculture : Un système de cultures sans labour et sans pesticides
Mathieu MALLET, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, AuteurIls ont déjà fait l'objet de nombreux articles, et pour cause : les Wenz, père et fils, cultivent depuis quatre décennies leurs sols sans labour et sans retournement. Résultats : des terres riches en humus, et surtout en vers de terre, une simplification à l'extrême du travail du sol, des apports extérieurs quasi nuls (zéro fertilisation, quelques apports de préparats biodynamiques), et donc des économies en temps de travail et en intrants (carburant notamment).
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L'agrobiologiste, la matière organique et l'humus
Cet article donne des notions de base sur la fertilisation organique et démonte certaines idées reçues. La méthode HERODY est présentée ainsi que les résultats obtenus sur la station d'expérimentation en cultures légumières en Rhône-Alpes pour un essai de 10 ans sur l'impact de différents amendements organiques.
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Agronomie bio : Le sol, source de toute vie
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert, ingénieur agronome de formation, a été un des premiers agronomes français à prôner l'agriculture biologique, dès le milieu des années 60. Il a été un des piliers de Nature et Progrès, ainsi qu'à l'origine, avec quelques amis, de "Terre Vivante"... Il travaille aujourd'hui comme auteur, conférencier et consultant, notamment sur l'impact de l'agriculture biologique et de l'alimentation sur la santé. Dans cet article, il rappelle comment Albert Howard et Ehrenfried Pfeiffer n'avaient qu'une seule préoccupation : la fertilité des sols. Il aborde ensuite les différents aspects du sol : une activité biologique intense (des centaines d'espèces vivantes se trouvent dans les sols, des vers de terre aux bactéries) ; nourrir les plantes et enrichir le sol en humus (apport de matières organiques, pour la nourriture des êtres vivants du sol, qui, à l'issue de processus complexes, donnent deux types de produits : des substances minérales simples et de l'humus) ; l'agriculture industrielle, destructrice des sols (les engrais qui ont, dans ce cas, remplacé le fumier et le compost, ne jouent pas le même rôle en termes de nourriture des êtres vivants du sol ).
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Amendements calcaires et AB : Des producteurs bio réagissent
Goulven MARÉCHAL, AuteurSuite à l'enquête de la FRAB Bretagne sur l'utilisation d'amendements calcaires en bio et les alternatives aux calcaires d'origine marine, des agriculteurs adhérents ont réagi. L'article propose de lire 2 de ces témoignages : celui de Pierre Chesnot (22), éleveur laitier, qui souhaite continuer d'utiliser la ressource locale en calcium marin (traëz, maërl), mais avec une réflexion sur son usage (1t/an/ha en moyenne), considérant qu'il n'y a pas une entrée unique dans la recherche de cohérence, et jugeant aberrant de faire venir du calcaire par camions depuis le centre de la France ; celui de Pierre Tranchant (56), paysan-boulanger, qui met en avant les dégâts environnementaux dus à l'extraction du lithothamne (effondrement de l'archipel des Glénans, affaiblissement de la biodiversité marine...), et pour qui le problème d'acidité des parcelles doit trouver d'autres solutions, comme l'agroforesterie, l'utilisation de plantes acidophiles ou encore l'arrêt du labour.
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Amendements calcaires et AB : Quelles sont les pratiques des producteurs bio bretons ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn Bretagne, l'association "Le Peuple des Dunes" a sollicité le réseau GAB-FRAB au sujet du projet controversé d'extraction de sables coquilliers en baie de Lannion. Ces sables représentent en effet 57 % des volumes de produits utilisés par les producteurs bio de la région pour leurs amendements calcaires. A partir d'une enquête auprès de leurs adhérents, les GAB bretons ont réalisé un état des lieux, dans la perspective de connaître plus précisément ces pratiques pour proposer ensuite aux agriculteurs des alternatives à l'utilisation de ces amendements d'origine marine. Les principaux résultats de l'enquête sont exposés. Ils montrent, entre autres, que 21 % des producteurs interrogés n'apportent jamais d'amendements calcaires sur leurs terres et que, si la moitié d'entre ceux qui effectuent ces apports le font par principe, 35 % en revanche se basent sur des analyses de sol avant de le faire. D'autres critères de décision peuvent intervenir : observation de la flore, intuition, formation, observation du sol...
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An agricultural testament
Depuis la Révolution Industrielle les processus de croissance ont été accélérés pour produire la nourriture et les matières premières demandées par la population et les usines. Mais rien n'a été fait pour remplacer la perte de fertilité induite par cette augmentation de production. Les conséquences ont été désastreuses. L'agriculture est devenue déséquilibrée ; la terre est en révolte ; les maladies sont en augmentation ; et dans plusieurs parties du monde, la nature déplace les sols fatigués en utilisant l'érosion. Le but de l'ouvrage de Sir Albert Howard est d'attirer l'attention sur la destruction du capital de la terre - le sol ; d'indiquer quelques unes des conséquences ; et de suggérer des méthodes pour restaurer et maintenir la fertilité du sol. Ce projet ambitieux est basé sur le travail et l'expérience de quarante années consacrées à des recherches agricoles en Inde et en Grande Bretagne.
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Analyse de terre et interprétation en cultures spéciales
JP. RYSER ; C. GYSIDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 6 01/12/1995) / p. 365-372 (8)Cet article sur les analyses de terre et leur interprétation en cultures spéciales est un outil de travail pour les vulgarisateurs et les producteurs. Il constitue une aide précieuse pour la mise en place d'un plan de fumure dirigée. En fonction des cultures, le choix des méthodes d'investigation est déterminant. A chaque méthode d'extraction correspond une échelle d'interprétation calibrée. En cultures spéciales, le fait que le même élément peut être déterminé sur deux principes d'extractions différents (soluble et réserve), et souvent à deux profondeurs de sols (sol et sous-sol) exige une démarche d'interprétation conséquente. Les procédures d'interprétation pour les deux intensités d'extraction et/ou les deux profondeurs de prélèvement sont clairement définies.
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Les analyses de terre PER sous-estiment le phosphore organique
Nicolas ROSSIER, AuteurCet article revient sur trois paramètres essentiels dans la fertilité des sols, notamment en agriculture biologique : la teneur en humus ou matière organique, l'activité biologique du sol (caractérisation de la matière organique présente) et la teneur en phosphore. En Suisse, certaines analyses sont aujourd'hui rendues obligatoires par les PER, les prestations écologiques requises. Pourtant, selon l'auteur, les analyses et les méthodes officielles manquent de pertinence, car elles ne permettent pas de mesurer les bénéfices réels des trois paramètres explicités. Par exemple, les analyses obligatoires ont identifié les sols d'alpages et de prairies permanentes comme étant les plus pauvres en phosphore alors que d'autres méthodes, testées dans le cadre d'un projet en collaboration avec Agroscope Changins, ont identifié ces sols comme étant les plus riches en phosphore total. Ce phosphore total comprend le phosphore organique, celui-là même qui est disponible pour les plantes.