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ARGILE |
Documents disponibles dans cette catégorie (120)


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Lutte contre les pucerons du pommier : L'atout des interventions à l'automne
Marion COISNE, AuteurLe cycle biologique du puceron cendré se déroule en partie sur le pommier (hiver et printemps), où il se reproduit, et sur le plantain, où il passe lété avant de retourner sur le pommier à lautomne. Pour lutter contre ce ravageur, différentes stratégies sont comparées à la Station expérimentale de la Pugère, dans les Bouches-du-Rhône : 1) application dhuiles minérales au printemps, complétées par deux passages dazadirachtine ; 2) défoliation à lautomne ; 3) défoliation + huiles minérales + azadirachtine. Les résultats sont intéressants, bien que variables, les meilleurs étant obtenus avec la 3ème modalité. La défoliation précoce du pommier, une fois la récolte terminée, perturbe le cycle du puceron. Elle peut se faire avec du chélate de cuivre et elle est plus adaptée à certaines variétés. Fabien Bono, arboriculteur bio dans les Bouches-du-Rhône, applique la défoliation sur environ 80% de ses pommiers (les variétés Juliet, résistante, et Story, récoltée tardivement, ne sont pas concernées par la défoliation). Le Cefel et la Pugère testent aussi les barrières physiques, avec la meilleure efficacité pour les argiles.
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Alternatives, compléments, stratégies adaptées Comment diminuer lusage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages ), une règle sapplique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté dortie Largile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Food VII - Feed V Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique, donne, dans ce rapport publié en 2021, son avis sur des demandes dautorisation concernant l'utilisation de nouvelles substances dans lalimentation humaine et animale biologique. Concernant l'alimentation humaine, l'EGTOP a apporté un avis favorable pour l'ajout des substances suivantes aux annexes du règlement (CE) n° 889/2008 : le dioxyde de silicium comme agent d'écoulement pour une utilisation dans la poudre de chocolat chaud, les extraits de pin contenant des acides colophaniques naturels (sous forme de sels de potassium), les extraits de houblon contenant des acides alpha de houblon, des acides bêta de houblon naturels et leurs dérivés (sous forme de sels de potassium). Concernant l'alimentation animale, les avis sont favorables pour : le phosphate monodicalcique, l'argile verte du Velay, la levure et produits à base de levure, la bentonite et la gomme xanthane. Pour certaines de ces substances, les usages sont toutefois restreints ou soumis à des mentions spéciales. En revanche, les experts ont donné des avis défavorables ou n'ont pas été en mesure d'émettre un avis éclairé concernant : l'acide sulfurique comme auxiliaire technologique pour la production de deux produits alimentaires (snacks de maïs grillé et gomme de caroube), l'argile kaolinitique comme auxiliaire de traitement dans les procédés d'extraction de l'huile d'olive, le métabisulfite de sodium, la fumée pré-purifiée, les esters de saccharose, la gomme gellane, les extraits de chêne, la lutéine et la zéaxanthine.
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Les huiles essentielles
Gauthier BAUDOIN, AuteurCet article aborde l'utilisation des huiles essentielles (HE) pour le soin des plantes. Dans un premier temps, il fournit des informations sur la production d'HE et son impact écologique (notamment pour les plantes tropicales), ainsi que sur les effets de différentes familles d'HE sur les plantes. Le procédé de préparation d'un traitement à base d'HE est détaillé : choix des ingrédients, homogénéisation de la préparation à l'aide de tensio-actifs (savon noir, "lait d'argile"...), précautions à prendre lors de la pulvérisation sur les plantes nécessitant un soin.
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Je prépare mes potions pour le jardin
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2021
Cet ouvrage, réédité par Terre vivante, sinscrit à la croisée de vraies ambitions écologiques : réduire les achats de produits de traitement tout en proposant des préparations bio adaptées, saines, naturelles et à moindre coût, voire gratuitement. Cet ouvrage, réalisé avec lappui de professionnels reconnus, présente un éventail de solutions pour accéder à plus dautonomie : une soixantaine de recettes sont proposées, pour la plupart à base de plantes (ail, consoude, ortie, tanaisie ), mais aussi de produits comme largile, le bicarbonate, le savon noir, la cendre, le marc de café..., pour préparer décoctions, purins, macérations, badigeons, pansements, graines enrobées
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Matière organique : Quel taux viser pour préserver mes sols ?
Alexia GARRIDO, AuteurLes sols sont souvent caractérisés par leur texture et leur structure. En agronomie, dautres éléments sont également pris en compte, comme le pH ou la teneur en matière organique. Cette dernière retranscrit le niveau de fertilité et dactivité biologique du sol. La présence suffisante de matière organique augmente aussi la portance et la réserve utile des sols, améliore leur structure et bien dautres paramètres utiles. Le taux de matière organique sinvite dailleurs au cur des débats agronomiques. En France, le taux de matière organique est actuellement, en moyenne, de 2% sur lhorizon 0-30 cm, soit 60 à 70% de moins quil y a deux siècles. Comment savoir quel taux de matière organique viser pour atteindre une qualité de sol satisfaisante ? Pascal Boivin, enseignant-chercheur en pédologie à la HES-SO (Genève), et son équipe se sont penchés sur cette question. Ils ont comparé des centaines de sols pour déterminer à partir de quel taux de matière organique les sols disposaient dune bonne qualité structurelle. Ils se sont alors aperçus que pour atteindre une bonne qualité de sol, il fallait avoir au minimum un ratio teneur en matière organique / teneur en argile égal à 17 %. Lutilisation de ce ratio a été validée sur tous les types de sols jusquà 60 % dargile (à lexception des tourbes et des sables). Les parcelles pour lesquelles les meilleures structures de sol ont été observées sont celles qui obtiennent un ratio supérieur ou égal à 24 %.
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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La plantation d'arbres et le pralinage des racines
Gauthier BAUDOIN, AuteurImportant pour la plantation des arbres fruitiers, le pralinage des racines est un moyen d'aider à la cicatrisation des plaies et à l'hydratation des racines qui ont un peu desséché. Selon le calendrier biodynamique, il est préférable de procéder à la plantation des arbres fruitiers fin novembre, avant le solstice d'hiver, pour favoriser la reprise des racines. Pour finir, la méthode pour réaliser un pralin biodynamique à base de bouse de vache et d'argile est détaillée.
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Constructions écologiques pour paysans bio ; La nouvelle « étable à deux fins » du FiBL
Stephan JAUN, AuteurCes deux articles sont consacrés aux constructions durables helvétiques. Ces dernières sont constituées de matériaux naturels (bois, paille, argile ) et permettent de diminuer lutilisation dintrants chimiques. En effet, selon lIFAEPE (Institut fédéral pour laménagement, lépuration et la protection des eaux), jusquà 300 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année, en Suisse, dans la construction. Les constructions durables se développent, comme latteste le premier lotissement en balles de paille qui est en train de voir le jour à Nänikon. Le premier article présente des artisans et des particuliers qui allient à la fois savoir-faire ancestral et innovation : la société Truberholz réalise des constructions en bois, sans métal ni colle ; Agi Gehrig a extrait et mélangé elle-même largile utilisée dans la construction de sa maison ; Werner Schmidt (architecte) a déjà construit une cinquantaine de maisons en paille (dont des locaux de transformation, des magasins et des installations agrotouristiques pour des fermes bio). Le second article décrit la nouvelle étable de la ferme du FiBL. Cette étable répond à trois objectifs : 1 - pouvoir fournir des connaissances pratiques aux chercheurs du FiBL ; 2 favoriser le bien-être animal ; 3 être construite de manière durable, en utilisant notamment des matériaux locaux et en employant des artisans régionaux.
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Gestes de base : Le badigeon
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn agriculture biodynamique, le badigeon, geste typique de l'arrière-saison, consiste à appliquer sur le tronc des plantes pérennes, en particulier celui des arbres fruitiers, une préparation à base d'argile et de bouse de vache, diluée avec du petit-lait et avec une décoction de prêle. En inhibant le développement des mousses et des lichens et en empêchant les insectes de se réfugier dans l'écorce, le badigeon protège l'arbre. Il contribue également à la fertilisation de l'arbre, puisque celui-ci est capable d'absorber des minéraux par son écorce. La composition du badigeon et la façon de le préparer, notamment en ajoutant d'autres ingrédients (propolis, fiente de volaille, huiles essentielles, cendre de bois...), sont expliquées.
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Pommes : Marssonina, une nouvelle plaie qui reste un véritable défi permanent
Markus SPUHLER, AuteurMarssonina coronaria cause de nombreux soucis aux producteurs de pommes bio depuis 2010. Au printemps, ce champignon sattaque aux feuilles, ces dernières finissant par jaunir et tomber. Face aux nombreux dégâts constatés en Europe, un projet de recherche-développement européen a plus amplement étudié la biologie de ce pathogène, ainsi que des moyens de lutte pour sen prémunir. Cette étude a révélé quelques points positifs : ce champignon effectue uniquement de la multiplication végétative en Europe (pas de multiplication sexuelle), ce qui signifie quil sera lent à sadapter à de nouvelles conditions. Autre bonne nouvelle : sa diversité génétique est assez faible. En revanche, lutter contre Marssonina coronaria semble plus difficile que prévu. Certaines recommandations, comme ramasser les feuilles mortes à lautomne ou les mulcher, nauraient aucun effet sur ce ravageur. De plus, les premières infections seffectueraient dès le mois de mai et non en juin (elles resteraient silencieuses dans un premier temps). Le traitement le plus efficace en bio reste largile qui peut être combinée à du soufre mouillable. Comme les chercheurs nont pas trouvé de phases sensibles auxquelles traiter, ils recommandent détaler les traitements sur tout lété. De plus, létude de la sensibilité des variétés de pommiers a démontré que de nombreuses variétés étaient sensibles à Marssonina coronaria. Aucune variété ne semble vraiment résistante ; toutefois certaines font preuve de robustesse (Galant, Ladina, Discovera).
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Semis direct en bio : Utopie ou réalité ?
Mathieu DEMON, AuteurLe semis direct est délicat à mettre en place en bio (interdiction ddes herbicides chimiques). Plusieurs leviers agronomiques peuvent toutefois être mobilisés pour arriver à maîtriser les adventices. Il est tout dabord conseillé deffectuer du semis direct sur des sols sains, plutôt drainants (pour que les semis se développent vite et quils concurrencent rapidement les adventices) et contenant peu dadventices vivaces. Des couverts permanents à base de légumineuses pérennes (luzerne) peuvent être utilisés pour diminuer la pression en adventices. Dans ce cas, pour éviter que la luzerne ne se développe trop et ne concurrence la culture, il est possible dutiliser loutil Rolln sem. Autre méthode pour éviter le salissement des parcelles : la mise en place de cultures relais (relay cropping) afin de maintenir le sol couvert au maximum. De plus, au semis, pour favoriser une levée rapide de la culture, les semences peuvent être enrobées dargile. Cette dernière aura pour effet de capter leau de la rosée et de favoriser la germination. Néanmoins, les références sur lefficacité de cette pratique sont peu nombreuses. Dautres pistes sont également évoquées afin de gérer au mieux la compétition pour la ressource en eau, en lumière et en azote lors de la pratique de semis direct.
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L'argile qui guérit
Raymond DEXTREIT, Auteur ; Pascal LABBÉ, Auteur | ESCALQUENS (2 Rue Gutenberg, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2019
Depuis toujours, les hommes se sont servis de l'argile pour se soigner. En effet, de très nombreuses pathologies peuvent être traitées avec largile. Employée sous forme de boisson ou en cataplasme, cette terre permet de soigner facilement et efficacement, aussi bien les maladies et troubles les plus courants (arthrose, fièvre, colite, acidose, dépression ) que les blessures, contusions et accidents divers. Dans les années 1950, Raymond Dextreit redécouvrait le pouvoir guérisseur de largile. Aujourdhui, dans cette refonte de louvrage de son grand-père, Pascal Labbé expose les connaissances scientifiques qui se sont développées depuis sa première parution et décrit les nombreuses variétés et couleurs dargiles aujourdhui disponibles, avec leurs propriétés et leurs usages.
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Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles
Manon RUFFY, AuteurLe GAB 85 propose des formations intitulées « Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles ». Lobjectif est de revoir les bases de lagronomie et du fonctionnement du sol, ainsi que dacquérir des méthodes et des outils de diagnostic simples, afin de permettre aux agriculteurs dêtre plus autonomes pour observer et analyser un sol. Après avoir défini ce quest un sol, les caractéristiques des différents constituants du sol sont détaillées, ainsi que leurs impacts dun point de vue agronomique : roches mères, éléments passifs, éléments actifs, éléments minéraux, éléments organiques, humus stable, matières organiques fugitives (MOF). Des exemples de pratiques favorisant lhumification ou, au contraire, favorisant la minéralisation, sont également apportés. Une méthode est ensuite décrite, point par point, pour observer un sol : 1 - caractériser la roche mère (réserve en calcaire, dureté daltération, composition) ; 2 décrire le climat (lessivant ? minéralisant ?) ; 3 détailler la topographie de la parcelle et la circulation de leau (hydromorphe ? drainant ?) ; 4 réaliser un profil pédologique (texture, compaction, circulation de leau, développement racinaire ). Une série de tests est aussi proposée pour aider à caractériser un sol : test du « boudin » (argiles) ; alcool à 99 % (argiles à feuillet/vie microbienne) ; eau (lessivage) ; eau oxygénée (MOF) ; acide chlorhydrique (calcaire). Un encart est également réservé à lobservation de plantes bio-indicatrices.