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CONSERVATION DES SOLSSynonyme(s)preservation ENTRETIEN DU SOL |
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Dossier : Lagriculture biologique de conservation des sols : Allons vers des systèmes grandes cultures autonomes !
Julie GALL, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, AuteurLAgriculture Biologique de Conservation (ABC) met la fertilité du sol au centre du système et vise une réduction des travaux entre le semis et la récolte (réduction du travail du sol, du désherbage ). Ceci peut se faire grâce à lintensification végétale et à la redéfinition des successions de cultures. Le groupe technique ABC du Grand Est se penche également sur des itinéraires particuliers : couverts permanents, destruction sans labour, utilisation dhoméopathie ou de biodynamie pour stimuler les cultures ou, au contraire, ralentir les couverts Les 25 et 26 janvier 2023, ont eu lieu les 4èmes rencontres nationales de lABC, dans la Meuse. Ce dossier permet de revenir sur certaines thématiques abordées. Ainsi, pour réussir en ABC, il est nécessaire de mieux connaître les plantes afin de choisir les bonnes associations. Les travaux de Vladimir Goutiers (INRAE de Toulouse) sur la construction de loutil daide à la décision CAPFLOR ont été exposés, ainsi que les travaux des Décompactés de lABC (réseau dobservations de couverts). Deux agriculteurs ont également témoigné. François Marchand, qui a vu la matière organique de ses parcelles se réduire de moitié en 30 ans, pratique maintenant lABC sur une partie de sa ferme pour maximiser lautofertilité des sols. Pour cela, il a implanté un maximum de trèfle blanc sous couvert de céréales au printemps (avec restitution au sol à 18 mois par un mulchage de surface). La dernière coupe de fourrages est assurée par des moutons en transhumance : « le broute-crotte ». Stéphane Brodeur, agriculteur bio en grandes cultures (08), prône aussi lautofertilité. Pour y arriver, il réduit le travail du sol, en pratiquant des semis sous couvert ou des associations de cultures avec des légumineuses. Il met aussi en place lagroforesterie et utilise la biodynamie. Ses couverts sont très diversifiés. Son principal levier est lintensification végétale.
Sols : Déchets coquilliers, une valorisation possible ?
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn agriculture, les amendements calcaires sont nécessaires pour corriger l'acidification naturelle des sols. Dans les Côtes d'Armor, le GAB22 s'est intéressé à une potentielle nouvelle ressource : les coquilles Saint-Jacques concassées. Celles-ci pourraient représenter une alternative intéressante au calcaire de carrière et au trez (issu de l'extraction de sables coquilliers au large des côtes), dont les processus d'extraction sont énergivores et écologiquement discutables. Un processus de concassage, visant à obtenir un produit d'une granulométrie de 0 à 6 mm, a été mis au point. Les expérimentations, réalisées sur cinq fermes-pilotes, ont permis de définir une dose d'épandage optimale de 8 tonnes de produit brut par hectare, pour une efficacité du produit de 5 à 7 ans. Ces essais sont, toutefois, à poursuivre pour mieux connaître l'évolution du produit et de son efficacité dans les sols, pour affiner la précision de l'épandage et évaluer son coût de production ainsi que son prix pour les producteurs. Par ailleurs, il faudra aussi étudier de façon plus approfondie la disponibilité de cette ressource.
La biodiversité floristique et faunistique a emménagé sur mes parcelles
Cloé MONTCHER, Auteur ; Arthur FRAISSE, AuteurDurant lautomne 2021, Haute Loire Bio et la LPO ont invité des producteurs à découvrir les pratiques qui favorisent la biodiversité au sein des exploitations agricoles, à travers la visite de différentes fermes. Ces visites ont été co-animées avec des intervenants du Conservatoire dEspaces Naturels dAuvergne et de lEPAGE Loire Lignon. Elles ont permis déchanger sur les pratiques vertueuses, ainsi que sur des questions techniques, scientifiques et administratives. Pour favoriser la biodiversité à léchelle dune ferme, il faut commencer par réaliser un inventaire des habitats, de la faune et de la flore. Cet inventaire permet didentifier les enjeux de conservation des milieux et des espèces, en repérant notamment les espèces menacées, puis deffectuer un suivi afin de voir si la biodiversité augmente, reste stable ou diminue. Ceci est illustré à travers deux exemples, celui du GAEC dArtias, ferme maraîchère à Retournac (43), et celui de la ferme de Daniel Pieretti, producteur de petits fruits bio à St-Jeures (43), qui ont mis en place des aménagements pour améliorer la biodiversité sur leurs exploitations.
Les rencontres techniques CTIFL-ITAB, un moment de partage : Un réseau dynamique pour les légumes biologiques
Juliette PELLAT, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurTous les deux ans, le CTIFL et lITAB co-organisent des rencontres techniques sur les légumes produits en agriculture biologique. Durant lhiver 2020-2021, ces rencontres ont eu lieu sous forme de deux webinaires, organisés le 3 décembre 2020 et le 11 mars 2021. Ces webinaires ont permis aux participants et aux acteurs de la recherche agricole déchanger à propos des derniers résultats des travaux de recherche-développement en lien avec les légumes biologiques. Ces résultats sont souvent très concrets et directement exploitables au stade de la production. Ces rencontres ont également mis en évidence le dynamisme de cette filière, en présentant les chiffres du marché, ainsi que la diversité des projets mis en place pour répondre aux besoins des différents acteurs de la filière. Cet article réalise une synthèse des informations fournies sur le marché des légumes biologiques et sur les pratiques agroécologiques efficaces pour lutter contre les adventices et les bioagresseurs. Il revient également sur deux enjeux forts de la filière : la préservation des sols et la qualité des légumes. Lensemble des présentations et les replays sont disponibles sur le site internet du CTIFL.
Evaluer les impacts environnementaux de lagriculture biologique : lanalyse du cycle de vie doit faire mieux
Hayo VAN DER WERF, Auteur ; M. KNUDSEN, Auteur ; C. CEDERBERG, AuteurL'analyse du cycle de vie (ACV) est la méthode la plus utilisée pour évaluer les impacts environnementaux des produits agricoles. Toutefois, la méthodologie et les études actuelles d'ACV ont tendance à favoriser les systèmes agricoles intensifs utilisant beaucoup dintrants, et à donner une image inexacte des systèmes agroécologiques moins intensifs, tels que l'agriculture biologique. Ces tendances sexpliquent en partie par l'approche de l'ACV : cette dernière se focalise sur les produits, sans prendre en compte les autres services écosystémiques des systèmes agricoles, notamment ceux que l'agroécologie vise à améliorer (santé des sols, biodiversité, autres impacts liés à la diminution des pesticides). Cet article présente des recommandations afin daméliorer cet outil dévaluation. Il propose de : 1 prendre en compte des indicateurs supplémentaires ; 2 se baser sur une vision élargie (ne pas se restreindre au produit) ; 3 - prendre également en compte les effets indirects.
Layman report : LIFE AgriAdapt : Adaptation durable des systèmes agricoles de lUnion Européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). 126 fermes ont été retenues comme fermes pilotes, dont 25 % en agriculture biologique. Les résultats obtenus au cours de ce projet ont démontré que les trois systèmes agricoles les plus importants en Europe (élevage, grandes cultures et cultures permanentes) peuvent devenir plus résilients face au changement climatique en mettant en uvre des mesures dadaptation réalisables et durables (ex : augmentation du nombre de cultures dans lassolement, adaptation des dates de semis ou de taille, utilisation doutils daide à la décision, amélioration de la gestion du pâturage ). Cette brochure est une mini-synthèse des actions réalisées dans le cadre de ce projet : après avoir décrit la méthodologie et les adaptations identifiées, elle présente les propositions générales émises par le collectif AgriAdapt et explique comment cette étude a pu contribuer à sensibiliser les décideurs politiques.
Sols agricoles : Une ressource précieuse
ADEME, AuteurCe dossier est consacré à la préservation des sols agricoles. Le premier article explique que les sols agricoles sont menacés par lartificialisation, lérosion et de multiples pollutions (polluants organiques persistants, microplastiques, éléments traces métalliques ) et quil est nécessaire de les protéger. Il faut en effet plusieurs siècles pour former une hauteur dun centimètre de sol et les techniques de dépollution prenant plusieurs décennies, il est donc important de réaliser de la prévention (en faisant notamment évoluer les pratiques agricoles) afin de limiter la dégradation des sols. Le deuxième article présente le GIS Sol, créé en 2001 afin de constituer un système dinformation sur les sols français pour suivre lévolution de leur qualité. Larticle suivant apporte les regards croisés dun agriculteur (Philippe Noyau) et dun ingénieur sol et environnement de lADEME (Thomas Eglin) vis-à-vis de la question suivante : pourquoi les agriculteurs doivent-ils protéger les sols et comment les aider à y parvenir ? Enfin, le dernier article est consacré au stockage du carbone dans les terres agricoles : un modèle agronomique (piloté par des images satellite) quantifie le bilan carbone dune parcelle ; ce qui permettra, à terme, dencourager les pratiques bénéfiques pour lenvironnement.
Agriculture et adaptation : Vers une adaptation durable de lagriculture européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). Ses actions se sont terminées fin avril 2020. Ce rapport détaillé effectue une synthèse des différents leviers dadaptation identifiés. Il commence par décrire la méthodologie et les outils dévaluation utilisés (évaluation de la vulnérabilité climatique des fermes et évaluation de la durabilité des adaptations). Il détaille ensuite une série dadaptations mises en place sur les fermes pilotes sur lesquelles cette étude a été menée (exploitations céréalières, exploitations maraîchères, domaines viticoles, élevages bovins viande et élevages bovins lait). 29 fermes, sur les 126 fermes pilotes, étaient en agriculture biologique. Exemples : diversification des cultures et amélioration de la fertilité des sols pour une exploitation céréalière à Melques de Cercos (Espagne) ; mulching, compost et outils daide à la décision sur un domaine viticole de la péninsule dHöri (Allemagne) ; sorgho ensilage, méteils fourragers et adaptation des vaches laitières dans un élevage du sud-ouest de la France.
Conférence au Sitevi : L'appel de la biodynamie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa biodynamie attire de plus en plus de vignerons : fin 2017, plus de 5 500 hectares et 430 viticulteurs étaient certifiés Demeter (soit 8 % des fermes viticoles bio). Lors de la conférence organisée par Biofil, durant le Sitevi, en novembre, à Montpellier, de nombreux questionnements et débats ont eu lieu. Pour Jacques Fourès, conseiller-formateur en biodynamie et nologue, c'est la qualité et le goût des vins qui l'ont d'abord convaincu. Aujourd'hui, président de l'association Aquitaine Biodynamie, il rappelle les fondamentaux de la pensée biodynamique, ainsi que quelques particularités (préparations à partir de corne, qualité du compost, emplois de tisanes et de cendres). Malgré un cahier des charges plus contraignant que la bio, ce système de production séduit des structures aux profils très variés. Quatre vignerons rapportent leur expérience : Christophe Piat, du Château Couronneau, à Ligueux, en Gironde (40 ha) ; Gilles de Baudus, à Narbonne (responsable culture de 550 ha pour les domaines Gérard Bertrand) ; Hélène Thibon, du Mas de Libian, à Saint-Marcel-d'Ardèche (24 ha), et Sylvère Coquereau, du Domaine du Chastelet, à Quinsac, en Gironde (7 ha). Pour eux, la biodynamie, c'est, avant tout, l'expression du terroir et le retour de l'agronomie.
Engrais verts, paillages, mulchs végétaux... : Tester les alternatives
Frédérique ROSE, AuteurCet article présente un témoignage et une expérimentation sur lutilisation dengrais verts et autres couverts végétaux en maraîchage bio (dont la vocation est daméliorer la fertilité des sols, de lutter contre les adventices et de gagner en temps de travail). Le projet Sefersol (mené depuis 2015 au Lycée Agricole Les Sillons de Haute-Alsace) compare un système de référence classique avec deux systèmes de cultures innovants (utilisation intensive dengrais verts broyés et enfouis ou travail du sol limité). La qualité des sols (test à la bêche) est supérieure pour les systèmes innovants (gestion de lhumidité). Selon les cultures et les années, les rendements des systèmes innovants sont inférieurs, supérieurs ou égaux à la référence. Limplantation dengrais verts sous couvert de cultures est aussi testée. Un maraîcher bio dIsère, Cyrille Fatoux, travaille avec des engrais verts depuis 2011. Son objectif est de limiter la main duvre par la réduction de la préparation des sols et du désherbage. Il détaille ses choix techniques dimplantation de couverts (choix des espèces (phacélie, trèfle), date de semis), de destruction (couverture par du foin, par des bâches densilage) en fonction des cultures de légumes (semis ou plantation).
Formation maraîchage sur sol vivant en agriculture biologique : Visite de 2 fermes en Haute-Garonne
Cédric HERVOUET, AuteurLe Civam Bio des Landes est fortement sollicité par des producteurs souhaitant réduire le travail du sol sur leur ferme. Il sagit de candidats à linstallation qui veulent développer une activité de maraîchage bio diversifié faiblement mécanisé (lacquisition dun parc de matériels peut être un frein à linstallation à cause des investissements quil engendre) ; ou alors de maraîchers bio qui désirent réduire le travail du sol sur leur ferme afin déviter des perturbations de lactivité biologique. Compte-tenu du manque de références sur le non-travail du sol en maraîchage bio, une visite de deux fermes en Haute-Garonne a été organisée. La ferme de Laurent Welsh est constituée de 3 ha de SAU, il est en MSV (Maraîchage Sol Vivant) et pratique lagroforesterie. Nicolas et Pierre Besse, également avec une SAU de 3 ha, sont en maraîchage diversifié. Les caractéristiques de ces fermes sont détaillées dans larticle. Les échanges ont été nombreux et, bien que ces exploitations puissent être des sources dinspiration, les porteurs de projets nont pas perdu de vue quil est important dexpérimenter une pratique dans un contexte local avant de pouvoir la généraliser.
Soil fertility after 10 years of conservation tillage in organic farming
Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Vincent PAYET, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture, le labour est traditionnellement utilisé pour préparer le sol avant les semis, incorporer les résidus de culture, contrôler les adventices. Cette pratique est de plus en plus remise en cause en agriculture biologique, laissant place à des techniques de labour superficiel, dans le but de préserver la fertilité du sol sur le long terme. Des chercheurs de lISARA et de lINRA ont comparé des pratiques de labour conventionnelles (à 18 et 30 cm de profondeur) et de labour superficiel (à 5 et 15 cm), en termes de fertilité du sol, denracinement et de rendement. Leur étude se base sur les résultats de 2004 à 2015 de lexpérimentation longue durée du Thil, dans lAin, où des techniques culturales simplifiées sont conduites en agriculture biologique. Les résultats de létude montrent que le labour superficiel améliore la fertilité physique, chimique et biologique du sol, ainsi que la densité racinaire, dans lhorizon supérieur (0 à 15 cm). Cependant, cette technique entraîne une compaction du sol plus importante que le labour conventionnel, notamment dans les horizons de 15 à 30 cm, entraînant une stratification de la fertilité du sol. Les activités lombricienne et microbienne sont de niveaux semblables entre labour conventionnel et superficiel. Aucune différence significative de rendement na été observée à lissue des dix années dexpérimentation.
"Le sol et l'herbe sont les moteurs de notre système"
Emeline BIGNON, AuteurDans le Finistère, les deux associés du Gaec de Roz-Avel, Jean-Hervé Caugant et son fils Matthieu, élèvent 116 vaches laitières à 6500 L lait/an. Initialement basée sur un système intensif, l'exploitation s'est tournée vers l'agroécologie en 1992 et s'est ensuite convertie à l'agriculture biologique en 1998, avec comme priorités le sol et l'herbe. 130 des 184 ha sont cultivés en prairies à flore variée, composées d'une dizaine d'espèces différentes adaptées à l'utilisation prévue des prairies (pâture, fauche, mixte). Implantées pour une durée de sept à huit ans en moyenne, ces prairies sont semées au printemps sous couvert d'avoine, bénéficiant ainsi de l'effet nettoyant de cette céréale, de sa racine pivotante qui structure le sol, et de l'ombre qu'elle procure. Trois années de cultures entrent généralement en rotation avec les prairies, dont du sarrasin ou une crucifère pour leurs propriétés antinématodes et antirumex, mais aussi du méteil, des mélanges céréaliers ou encore du maïs grain humide. Autres petites particularités techniques du Gaec présentées en encart : la pratique du topping, qui consiste à faucher un paddock quelques heures avant d'y faire entrer le troupeau, et le séchage du foin en bottes.
Variabilité agromorphologique de populations naturelles de Sulla coronaria (L.) Medik dans le nord-est algérien
I. ACHICHI, Auteur ; K. CHAKER-HOUD, Auteur ; A.N GHAMRI, Auteur ; ET AL., AuteurSulla coronaria (L.) Medik est une espèce à la fois fourragère et de conservation des sols. Cette étude devrait permettre daméliorer son utilisation tout en assurant sa pérennité dans son milieu naturel. Pour approfondir les connaissances des espèces fourragères naturelles en Algérie, une étude agromorphologique de la légumineuse Sulla coronaria (L.) Medik a donc été entreprise dans le nord-est algérien. Parmi 9 populations choisies dans 4 biotopes différents, 16 caractères ont été systématiquement mesurés ou analysés. Les analyses de variance ont révélé une nette variabilité intra-spécifique, notamment pour les semences, le nombre dinflorescences, la biomasse (taille et production), en lien avec le type de sol et le climat.
Vers un non travail du sol
Guy DUBON, AuteurLa journée portes ouvertes du centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, fut l'occasion de montrer le développement de moyens de lutte bio et la prise en compte de l'agronomie en cultures légumières. Marie Torres, ingénieure en charge du programme melon, y a présenté un essai d'implantation de culture de melon avec un travail du sol simplifié au maximum. L'essai consiste en l'installation d'un engrais vert (ici vesce velue et blé), en automne, sur une butte, qui est détruit au printemps par couchage au rouleau Faca ou par broyage, puis qui est suivi d'une occultation par film plastique. Ainsi, le sol n'est pas travaillé durant cinq à six mois avant la plantation. Cette démarche est motivée, d'une part, par l'obligation de couverture maximale du sol en hiver dans les zones vulnérables Nitrates et, d'autre part, par la lutte contre la fusariose. Un essai identique sur courgette a été mené, avec un mélange de vesce d'hiver et d'orge en engrais vert. Les conclusions partielles de l'essai sur melon sont présentées et pointent les problèmes de faisabilité rencontrés (blé difficile à coucher par roulage), ainsi que les phases-clés à maîtriser (mise en place du paillage, installation de l'irrigation).
Organic farming, climate change mitigation and beyond: reducing the environmental impacts of EU agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Lin BAUTZE, Auteur ; Matthias MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2016Nourrir de façon durable une population mondiale croissante et limiter le changement climatique et ses impacts sont deux défis majeurs auxquels nous devons faire face actuellement. La complexité des liens qui les unissent est de plus en plus prise en compte. Toutefois, l'évaluation de la contribution des systèmes agricoles et alimentaires au changement climatique est encore trop souvent limitée à celle de leurs émissions de gaz à effet de serre, négligeant les effets sur les sols, la biodiversité, ou encore les ressources naturelles. Pour une compréhension complète des éléments en jeu, et de leurs impacts, négatifs ou positifs, ce sont les pratiques agricoles, le gaspillage alimentaire et les régimes alimentaires qui doivent être considérés tous ensemble. A travers ce rapport, les auteurs ont cherché à amener des éléments de réflexion complets pour une meilleure compréhension de l'ensemble de ces problématiques interconnectées, ainsi que sur les outils - législatifs, politiques - mobilisables à l'échelle européenne. Dans ce contexte, l'agriculture biologique semble avoir un potentiel intéressant.
7e rencontre technique Ctifl/Itab agriculture biologique fruits : Améliorer la durabilité des exploitations
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe Ctifl et l'Itab ont co-organisé, le 12 mars 2015, la 7e rencontre technique consacrée aux fruits biologiques. Les thématiques de cette journée étaient tournées vers les services écosystémiques et la transition vers des systèmes plus durables. Ainsi, les participants ont pu suivre trois sessions restituant les derniers résultats de recherche consacrés à la fertilité des sols ; à la lutte contre les bio-agresseurs ; aux références technico-économiques et aux systèmes de production en AB.
Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
La bonne gestion des sols agricoles : un enjeu de société
Les sols ont une place au combien primordiale sur terre. Ils fournissent nourriture, énergie, ou encore matériaux de construction aux hommes. Pourtant, comme le présente cet avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ils doivent faire face à diverses menaces (pollutions, érosion, artificialisation...) et les outils de protection, lorsqu'ils existent, ne semblent pas suffisants. Les auteurs de cet avis donnent des recommandations dans le but de renforcer les outils de la connaissance, protéger le foncier agricole, préserver et améliorer l'état des sols agricoles, et sensibiliser aux enjeux liés aux sols.
Cap des 100 GIEE : l'agro-écologie en marche
Ce document présente un état des lieux des GIEE (Groupements d'Intérêt Économique et Environnemental). Plus de 200 dossiers ont été déposés suite aux premiers appels à projets. Au 1er octobre 2015, on comptait 128 GIEE reconnus, répartis dans toutes les régions de métropole et dans la quasi-totalité des DOM. Signe de la dynamique engagée, des seconds appels à projets sont en cours dans la grande majorité des régions. Des éléments généraux sur les projets reconnus sont présentés. Les thèmes abordés correspondent bien aux objectifs de l'agroécologie. Les GIEE s'inscrivent logiquement dans plusieurs thématiques à la fois. 22 thématiques traitées sont listées, dont les systèmes économes et autonomes, la diversification des assolements et l'allongement des rotations, la conservation des sols... Le détail des GIEE reconnus peut être consulté sur le site du ministère de l'Agriculture, ainsi que le calendrier des appels à projets dans chaque région. 3 exemples de GIEE reconnus en 2015 sont présentés dans ce document : - La CUMA "La fourragère", qui souhaite développer une démarche collective facilitant l'intégration de légumineuses dans les systèmes d'élevage (35) ; - Le groupement de développement agricole (GDA) de Saint Calais (72), axé sur le fertilité des sols ; - L'association Agro-écologie en Astarac (32), sur l'autonomie alimentaire des élevages. Dans la partie suivante du document, est expliqué en quoi consiste l'outil informatique de diagnostic agro-écologique des exploitations agricoles, testé par 500 exploitants entre avril et mai 2015, et mis en ligne sur www.diagagroeco.org.
Le cheval, viable en situation extrême
Xavier DELBECQUE, AuteurLe cheval est de plus en plus présent dans les vignobles français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et des plus petits aux plus grands domaines. Economiquement, l'utilisation du cheval pour les travaux dans les vignobles n'est pas toujours rentable. Son intérêt concerne surtout les vignes en coteaux, où le tracteur peut difficilement être utilisé. Les viticulteurs qui témoignent dans cet article, tous en agriculture biodynamique, considèrent que le premier argument est agronomique : travailler avec les chevaux permet de mieux préserver le sol.
Choisir les cultures au service de l'usine du sol
Joseph POUSSET, Auteur ; Laurence FONTAINE, AuteurJoseph Pousset, agriculteur et conseiller en AB, a publié, en 2014, un ouvrage intitulé « Assolements et rotations : Choisir, répartir, ordonner et associer les cultures ». Un extrait du chapitre « La terre fertile : un atelier extraordinaire » est repris dans cet article. Le sol y est décrit comme une usine, dans laquelle les êtres vivants (vers de terre, micro-organismes...) sont comparés à la main-d'uvre, les matières organiques à leur nourriture... L'auteur, à travers cette métaphore, décrit le fonctionnement du sol et les conditions, notamment de culture, nécessaires à celui-ci.
Deux-Sèvres : Des sols vivants dans le Thouarsais
Sophie CHRISTOPHE, AuteurDepuis sept ans, des agriculteurs du Nord des Deux-Sèvres (pays du Thouarsais) ont créé l'association « Sol vivant », dont le but est de développer l'agriculture de conservation des sols sur leurs fermes. Sur les 33 membres que compte l'association, huit pratiquent déjà exclusivement le semis direct, les autres de façon partielle. C'est suite à une formation d'une quinzaine d'entre eux sur le thème de l'agriculture de conservation des sols qu'ils décident de se structurer pour mettre en pratique, après discussions de groupe, ce type d'agriculture. Pourquoi s'être organisés en groupe ? « Nous avons les mêmes terres, le même climat et nos problématiques sont communes. Nous avions besoin d'échanger pour savoir comment l'un ou l'autre fait face aux difficultés », répond un adhérent. Les deux-tiers des adhérents sont céréaliers, et le tiers restant en polyculture-élevage. Ils organisent entre eux des formations, des tours de plaine, des expérimentations, aidés par la Chambre d'agriculture, l'APAD (Association pour la Promotion d'une Agriculture Durable), BASE (Biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement), et d'autres experts en la matière (dont Frédéric Thomas, fondateur de la revue TCS Techniques Culturales Simplifiées). Ils ont obtenu un financement du ministère de l'Agriculture (projet Agristarre sur fonds Casdar) de 2015 à 2018, et envisagent de se constituer prochainement en GIEE.
Dossier : Préservation des sols : De la réflexion à la mise en pratique, via les choix techniques
Sarah SINGLA, Auteur ; Christian MARTY, Auteur ; Léa CARRERE, Auteur ; ET AL., AuteurComme chaque année, la FDCUMA de l'Aveyron a organisé une Journée de la mécanisation, en partenariat avec la Chambre d'agriculture de l'Aveyron. Un forum-débat était consacré à l'agriculture de conservation et des ateliers ont permis de présenter certaines pratiques : itinéraires techniques en maïs, couverts végétaux et matériels spécifiques. Dans ce dossier, les résultats de plusieurs études et essais sont présentés : - des agriculteurs ont été interrogés sur les pratiques culturales innovantes afin de définir dans quelles mesures ils étaient prêts à les mettre en uvre sur leurs fermes ; - une étude sur le bassin versant de la Serène, dans l'Ouest Aveyron, a permis de définir les facteurs favorisant ou limitant l'érosion des sols ; - des matériels permettant de semer sur couvert vivant sont présentés ; - les principes et atouts des couverts d'été sont exposés ; - un essai sur le semis du maïs sans labour est présenté. Cependant, les résultats de ce dernier ne sont pas applicables à l'agriculture biologique, le précédent ayant été détruit par l'utilisation de glyphosate dans les modalités sans labour.
Pour une gestion économe et pérenne de la fertilité en maraîchage
Florian CARLET, AuteurEn Provence-Alpes-Côte d'Azur, des groupes de maraîchers se sont formés autour des questions relatives à la gestion de leurs sols, et ce, dans un contexte de recherche de plus d'autonomie et d'économie pour leurs systèmes. Des visites régulières sur les fermes engagées dans ce collectif permettent d'alimenter les échanges et d'aboutir à une réflexion commune sur les problématiques rencontrées. Leur démarche fait l'objet d'un projet sur trois ans, financé par des fonds Casdar (appel à projets « Mobilisation collective pour l'agroécologie »).
Préservation de la fertilité des sols : le projet européen SOILVEG
Hélène VEDIE, AuteurLe projet SoilVeg, réunissant 14 partenaires de 9 pays européens, a débuté en mars 2015. Financé dans le cadre de Core Organic Plus, il vise à « améliorer la préservation des sols et l'utilisation d'énergie dans les systèmes de production de légumes biologiques par l'utilisation et la gestion de plantes de services agro-écologiques ». Ces dernières, utilisées comme couvert végétal, peuvent en effet avoir un impact sur la fertilité des sols, mais aussi sur la gestion des adventices, maladies et ravageurs. Elles feront l'objet d'essais pendant trois ans. En France, c'est le Grab qui est impliqué. Il expérimentera, dans la région d'Avignon, l'implantation de légumes sur couvert végétal couché (mulch de surface). Pour cela, l'Atelier paysan l'accompagnera, en proposant notamment des outils auto-construits : rouleau crêpeur et strip-till.
Repères : Sols et environnement : Chiffres clés : Édition 2015
Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, en collaboration avec ses partenaires du Groupement d'intérêt scientifique sur les sols (Gis Sol), a entrepris de publier un panorama d'indicateurs et de chiffres clés sur les sols et l'environnement. Compte tenu de l'état actuel des connaissances, ces indicateurs ont été sélectionnés en fonction de leur pertinence et de l'éclairage qu'ils peuvent apporter aux enjeux dont les sols sont porteurs. Ainsi, ils revêtent des formes variées selon la nature de l'information : cartes à l'échelle nationale ou territoriale, séries de données. En outre, ils ont été élaborés à partir de bases de données variées : administratives ou réglementaires, enquêtes de services statistiques ou d'unions professionnelles, programmes de recherche français ou européens. Trois parties composent ce document : - Partie 1 : L'état des sols en France ; - Partie 2 : Les pressions exercées sur les sols ; - Partie 3 : - Les risques.
Sahel : Les arbres fertilisants repeuplent les terroirs
Mame Aly KONTE, AuteurDans les pays du Sahel (Togo, Burkina Faso, Sénégal...), l'agroforesterie trouve un regain d'intérêt. En effet, la plantation d'arbres sur les terres agricoles permet de lutter contre l'appauvrissement des sols : couche arable enrichie, texture améliorée, structuration favorisée... Des initiatives, comme celles portées par l'Association pour la promotion des arbres fertilitaires et de l'agroforesterie (APAF), visent à partager ces techniques avec le milieu paysan. Ainsi, dans le Sud-Ouest du Togo, ce sont 29 000 champs agroforestiers et 2 000 boisements qui ont été réalisés.
4e salon Tech&Bio : Un rendez-vous européen en plein essor
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurPour sa 4ème édition, en septembre 2013, le salon Tech&Bio, consacré aux techniques alternatives et biologiques, a vu une nouvelle fois son nombre de visiteurs augmenter (13 000 personnes, pour 240 exposants). Parmi les conférences programmées, l'une était dédiée à la gestion des bioagresseurs en arboriculture bio et a permis la présentation de différents travaux de recherche : - mélanges de variétés de pommiers résistantes et sensibles, associées ou non à des méthodes de prophylaxie (travaux de l'Inra et du Grab) ; - aménagement des abords du verger avec des infrastructures agro-écologiques (Ctifl) ; - trempage dans l'eau chaude des fruits après récolte (Grab/Ctifl) ; - mise en place de zones de compensation écologique (CRA-W). La combinaison de différentes méthodes de lutte alternatives, au lieu de l'utilisation d'une seule d'entre elles, s'est avérée particulièrement efficace. Une autre conférence s'intéressait, quant à elle, à la gestion du sol et des bioagresseurs telluriques en maraîchage biologique : - fertilisation d'une culture de chou-fleur à partir d'engrais verts semés sous couvert de céréales (Ctifl/SECL) ; - comparaison entre labour et non-labour en cultures légumières (Inagro) ; - pratiques de désherbage mécanique (FiBL) ; - maîtrise des bioagresseurs telluriques (Ctifl) ; - etc. Du côté des démonstrations de matériel, la préparation des sols et le binage ont été très suivis par les visiteurs.
Carbone organique des sols : L'énergie de l'agro-écologie, une solution pour le climat
Un sol en bonne santé, vivant, équilibré et stockant du carbone, accroît le potentiel de production végétale, filtre l'eau de ses polluants, favorise la biodiversité et joue un rôle dans la lutte contre l'effet de serre. C'est ce que cette brochure, réalisée par l'ADEME avec l'appui d'experts, veut expliquer. Elle rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique, en France, en s'appuyant sur les données du GIS Sol, et présente les principaux leviers d'actions dans les secteurs agricoles et forestiers, sur la base de travaux menés par l'INRA. Un inventaire des outils d'évaluation, déclinés de la parcelle au territoire national, permet aux gestionnaires et conseillers de mieux orienter les pratiques.
Cessons de ruiner notre sol !
Les sols arables de France disparaissent jour après jour du fait de l'urbanisation, de la construction des routes, des hangars, etc. L'artificialisation des sols n'est pas seulement une perte de potentiel productif : il s'agit aussi d'une perte de biodiversité, de services écosystémiques, et d'une pollution des eaux. L'auteur utilise de nombreux témoignages d'agriculteurs, de chercheurs, d'élus pour brosser à grands traits l'histoire agricole qui nous a menés à la situation actuelle. Il émet des propositions destinées à redonner au sol vivant une place centrale : conduire les agriculteurs à maintenir les sols en l'état, grâce par exemple à une Directive Sols européenne qui fixerait des objectifs contraignants ; ne pas se focaliser sur les bilans carbone des agricultures mais préférer une approche multifactorielle ; promouvoir un élevage herbager ; réformer l'encadrement agricole ; inciter à la rémunération des service environnementaux ; diminuer le nombre de communes en France et confier la gestion des permis de construire aux intercommunalités ; faire financer le marché de la terre agricole par les particuliers afin d'éviter toute spéculation, car la terre est un bien commun ; généraliser l'épandage des boues de station d'épuration ; inciter à la consommation de produits biologiques et locaux.
Dossier : Le sol
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurVéritable " patrimoine commun à préserver ", le sol est un milieu vivant et complexe, support de la plupart des écosystèmes et de nombreuses activités humaines, notamment agricoles. Un bon entretien et un bon travail du sol, particulièrement en agriculture biologique, sont le gage de meilleurs rendements et de production de meilleure qualité. Si la formation du sol est un processus lent, certaines de ses propriétés, comme la structure, la porosité, l'activité biologique, les teneurs en certains éléments nutritifs peuvent évoluer rapidement. Grâce à des observations et des prélèvements, il est possible d'établir des diagnostics des sols. C'est, entre autres, la vocation du Groupement d'intérêt scientifique sols (Gis Sol). Dans ce dossier, sont présentés des avis d'experts, des retours d'expériences et des points de vue d'agriculteurs, ainsi que des conseils sur le bon entretien et l'usage des sols : - Gis Sol : Un premier bilan de l'état des sols en France ; - Travail du sol : Quelle place pour le labour en bio ; - Patrick Vacher : "Je laboure quand la parcelle en a besoin" ; - Techniques culturales : Adapter le travail du sol aux problèmes rencontrés ; - Témoignage : Produire autrement, un engagement dynamique ; - Cuma de l'Azergues (69) : Bineuse à maïs et herse étrille en partage ; - Travail du sol : La fertilité du sol, un élément clé en bio.
Dossier Viticulture : Restaurer la fertilité des sols, ma méthode géophile
AGROBIO POITOU-CHARENTES, AuteurJacques Moreau est agronome spécialisé dans l'agriculture biologique. Au cours du salon Crea Viti, il a présenté une méthode d'accompagnement pour la santé des sols viticoles, dont les principaux points sont résumés dans l'article. La pierre angulaire de son analyse est la rhizosphère, c'est-à-dire l'environnement microbien immédiat des racines des plantes. La rhizosphère contient des mycorhizes, des Trichoderma qui dégradent la lignine, des bactéries fixatrices d'azote, des bactéries qui mobilisent le phosphore, des actinomycètes qui décomposent la matière organique, des archéobactéries qui peuvent vivre en profondeur dans les sols. Le fonctionnement microbiologique conditionne directement la nutrition azotée de la plante (par le nitrate ou l'ammonium) et l'énergie qu'elle va mobiliser pour métaboliser ces nutriments. La méthode, dite Géophile, consiste à activer la rhizosphère en épandant des composts liquides (thés de compost), des azotobacters et des phosphobactéries, des acides humiques ou des oligo-éléments. La luzerne annuelle (Medicago polymorpha) et le binage des vignes sont aussi évoqués.
Sols fertiles Vies secrètes
VIVRE LA VIGNE EN BIO, AuteurLes jardiniers du Sénat ont organisé, en septembre 2014, une exposition intitulée « Sols fertiles, Vies secrètes ». Celle-ci était notamment destinée aux visiteurs du Jardin du Luxembourg, à Paris. Les posters réalisés à cette occasion sont repris dans cet article. Ils expliquent d'abord ce qu'est un sol fertile, puis traitent des thèmes suivants : - Les sols fertiles : essentiels mais menacés ; - Vivre sans sol ? ; - La ville fertile : une ville rêvée ? ; - Le sol : un continent à explorer ; - Microfaune et microorganismes ; - La mésofaune ; - La macrofaune ; - L'union sol-plantes ; - Préserver les sols.
Tech & Bio viticulture à Amboise : En vedette, la vie microbienne du sol
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 2ème rendez-vous viticulture de Tech & Bio Centre et Val de Loire s'est tenu le 10 juillet 2014, au lycée viticole d'Amboise. Parmi les sujets phares de la filière, comme la conduite de la vigne, l'agronomie, la fertilisation, les couverts végétaux , l'atelier consacré à la vie microbienne du sol a attiré nombre des 400 visiteurs présents à cette journée. Dominique Massenot, expert sur cette question, a apporté des éclairages, repris dans cet article, sur l'évaluation et l'entretien de la vie microbienne du sol. Parmi les matériels présentés à l'occasion de cette édition Tech & Bio viticulture : le porte-outil pour la traction animale Equinox, et la tronçonneuse électrique au guide court Selion M12, qui permet de cureter les ceps pour en éliminer les pourritures provoquées par les maladies du bois.
"Une alternance de techniques adaptées selon l'âge des arbres, pour assurer la durabilité du système de culture"
Nathalie CORROYER, AuteurDans le cadre du projet SolAB, sur les différents modes innovants de gestion du sol en agriculture biologique, deux essais ont été conduits dans des vergers adultes de pommes à cidre. Un enherbement du verger est favorable à la fertilité du sol, alors que la mise en place d'une bâche tressée favorise la disponibilité en eau en début de saison, au moins les premières années, et d'azote assimilable. Le désherbage mécanique, troisième modalité testée, entraîne une compaction du sol défavorable à sa fertilité. Ces essais amènent à conclure qu'aucun mode de gestion du sol n'est parfait et que la durabilité du système de culture doit être assurée par la combinaison de plusieurs pratiques, à alterner en fonction de l'âge des arbres.
Des alternatives au désherbage chimique
Gilles LIBOUREL, AuteurLe système alternatif au désherbage chimique le plus pratiqué est la combinaison du travail du sol sur le rang et l'enherbement permanent entre les rangs. Le plus efficace reste la combinaison de plusieurs méthodes et outils, dans une optique à la fois de lutte contre les adventices et d'entretien du sol. L'entretien de la ligne de plantation du verger peut passer par l'utilisation de bâches tissées, le brossage du sol ou le maintien d'un enherbement permanent. Le travail du sol est la méthode la plus classique, à combiner avec l'utilisation d'engrais verts en réfléchissant les périodes de présence de l'engrais vert en fonction du risque de campagnol. Il est nécessaire de combiner différents outils de travail du sol. Les outils à disques peuvent travailler des couverts bien développés et brassent bien le sol. Les outils à lames sont les plus économes par passage et peuvent travailler rapidement. Le système de débuttage-buttage par versoir décavaillonneur et disques est un système plutôt économe en énergie et maintenance. Les outils rotatifs hydrauliques sont très performants, mais les plus gourmands en énergie par passage et les plus lents. Des critères de choix des outils sont donnés.
APAD Centre Atlantique : Des agriculteurs se regroupent autour du semis direct sous couvert
François FUCHS, AuteurUn groupe d'agriculteurs du Centre Ouest a créé une association interrégionale pour développer et promouvoir l'agriculture de conservation des sols, l'APAD (association pour la promotion d'une agriculture durable) Centre Atlantique. Les principes pour préserver le sol sont simples : aucun travail de la terre, maintenir une couverture permanente du sol, pratiquer le semis direct avec des semoirs à disques, et développer la rotation des cultures. Il faut donc s'adapter, notamment en semant en principe juste après la récolte : la terre, couverte, garde son humidité, le ruissellement est réduit car elle absorbe mieux l'eau, le CO2 émis est moindre du fait de l'absence de labour... Par ailleurs, le sol peut jouer son rôle de filtre biologique pour épurer les eaux et, avec une activité biologique à son maximum du fait de l'absence de perturbation, il recycle bien les matières organiques. Convaincus du bienfondé de ces arguments, 80 exploitations du Centre Ouest ont donc fondé l'APAD Centre Atlantique, afin d'échanger sur ces pratiques et de constituer des référentiels « vers l'agroécologie ». Les exploitants ont répondu à l'appel à projets du ministère de l'Agriculture « Mobilisation collective pour l'agroécologie ». Leur souhait est de fédérer l'ensemble des agriculteurs de la région travaillant en semis direct, afin de continuer à échanger et pouvoir proposer par eux-mêmes des solutions techniques en matière de semis direct.
La traction animale au rendez-vous
François FUCHS, AuteurLa traction animale permet de travailler le sol en évitant la compaction et en multipliant les techniques de travail : entretien des cultures entre les rangs permettant d'intervenir tout au long de la croissance des plants, maîtrise de l'enherbement, travail progressif du sol, semis direct, semis sous couvert... Sans compter qu'une intervention après une pluie est toujours possible, et que les déjections des animaux de trait permettent de fertiliser les parcelles (on obtient un compost pour 0,5 ha de maraîchage avec deux animaux de gros gabarit). Autres avantages : autonomie du paysan (dans l'investissement et les réparations) ; et remise en cultures de terres abandonnées car pentues ou peu accessibles. Pour donner un ordre d'idée, un attelage avec une kassine (porte-outils polyvalent en traction animale) permet de travailler de 1 à 1,5 ha de légumes à raison de 1 à 2 h de travail trois fois par semaine. L'association Prommata (www.prommata.org) développe, depuis 1995, des outils pour la traction animale de cultures essentiellement sur billons. Certes, le temps de préparation d'une parcelle apte à la culture, à partir d'une prairie, est long : au moins un mois et demi. Car il vaut mieux faire travailler les animaux régulièrement (matin, soir), chaque jour. Certes cela demande une bonne connaissance de l'animal, et du couple homme-animal. Mais la joie trouvée dans le travail bien fait en douceur, dans la relation réussie homme-animal, dans la protection de l'environnement... compense largement cet « investissement ».
Le charbon végétal au secours des sols
Claudine GALBRUN, AuteurL'apport de charbon végétal pour améliorer la qualité des sols présenterait certains avantages et il est aujourd'hui testé dans quinze vignobles européens. C'est Hans-Peter Schmidt, de l'institut suisse Delinat, qui a refait parler de cette pratique vieille de 3000 ans. Outre sa capacité de restructuration du sol, il permettrait également de limiter l'irrigation (fort pouvoir de rétention d'eau) et de retenir les éléments nutritifs du sol. Son efficacité est accrue si il est utilisé après avoir été activé biologiquement, en le mélangeant à du compost, du fumier ou du lisier dont il retiendra les éléments, évitant ainsi leur lessivage. La dose apportée et la fréquence des apports dépendront de l'objectif visé : régénérer le sol (dose importante mais unique pour plusieurs années) ou jouer sur la nutrition et donc la qualité de la vigne (dose faible à renouveler tous les ans). La mise en place d'un enherbement entre les vignes en complément de l'apport de charbon permet d'augmenter d'autant plus la teneur en humus du sol. Depuis cinq ans, l'institut Delinat teste, sur son domaine expérimental, les propriétés du charbon végétal, et observe des teneurs en azote foliaire et en polyphénols plus importantes sur les vignes ayant reçu du charbon végétal.
L'humus une ressource en or à choyer
Eliane ANGLARET, AuteurL'humus est un terreau noirâtre dû à la décomposition des matières organiques végétales et/ou animales dans le sol. Il existe plusieurs humus variant avec les climats et les végétations à toutes les étapes de leur transformation. L'humus favorise l'absorption des rayonnements solaires, retient l'eau et l'air dans ses interstices et abrite environ trois kilos d'organismes vivants par mètre carré. L'agriculture industrielle, en apportant la fertilisation NPK, N(azote), P (phosphore) et K (potasse), directement à la plante, limite son développement racinaire dans le sol. Avec un humus peu renouvelé, l'usage d'engins lourds, la surexploitation des sols , la vie biologique du sol décline. Disparaissent petit à petit les capacités de production agricole, mais aussi le stockage du CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique. Selon David Pimentel, professeur au Collège d'agriculture et des sciences de la vie de l'Université Cornell (USA), la planète aurait perdu, au cours des 40 dernières années, près du tiers de son sol arable. Les lombrics, en ingérant et digérant les matières organiques, fabriquent une structure grumeleuse, caractéristique du sol vivant... Les bousiers, en consommant des bouses et crottins, facilitent l'enrichissement de l'humus. Les agrobiologistes, en respectant l'activité biologique des sols, favorisent leur préservation. Nature et Progrès, associant producteurs et consommateurs, débat collectivement de ces pratiques agricoles engagées par les agrobiologistes, remet en question, à travers les apports des fondateurs de l'agriculture biologique et du mouvement anthroposophique , l'industrialisation de l'agriculture, et insiste sur l'importance de privilégier une agriculture paysanne.
Cover Cropping for Vegetable Production
Richard SMITH, Auteur ; Robert L. BUGG, Auteur ; Mark GASKELL, Auteur ; ET AL., Auteur | RICHMOND (Agriculture and Natural Ressources, 1301 S. 46 th Street, 94804-4600, UNITED STATES) : UNIVERSITY OF CALIFORNIA | 2011Les engrais verts ont plusieurs fonctions connues en agriculture, dont un apport à la fertilisation, une meilleure conservation des sols, un meilleur contrôle des mauvaises herbes et un outil de lutte contre les nématodes du sol. Le guide présente plus de 20 engrais verts différents (taux de semis, profondeur, variétés, vigueur, etc.) parmi quatre grandes catégories : graminées, légumineuses, moutardes et autres (sarrasin, phacélie). Les informations sont vulgarisées et bien illustrées. Les principaux sujets traités sont l'écologie des sols, l'impact des engrais verts sur le sol, la gestion de l'humidité du sol, la gestion de la fertilisation en azote du sol, l'économie des engrais verts ainsi que l'effet de ceux-ci sur les pathogènes, les nématodes et les adventices.
Cover Crops and No-till Management for Organic Systems
Le semis direct est une technique culturale favorisant la conservation des sols, requérant moins de passages de machineries et diminuant la consommation de carburants fossiles. Les techniques de semis direct en agriculture biologique diffèrent des pratiques utilisées en agriculture conventionnelle entre autres à cause de l'interdiction d'utilisation des herbicides. Les principes utilisés en production biologique consistent à faire pousser une importante biomasse d'engrais verts et de les détruire dans le même passage que le semis de la culture principale. Trois techniques sont utilisées pour détruire les engrais verts : la tonte, le scalpage et le roulage-écrasement. Le semis direct, contrairement au système de travail du sol conventionnel, génère une diminution des coûts de production de 20 %. L'institut Rodale a réalisé un essai de maïs et de soya en semis direct à l'aide du rouleau-crêpeur. Les engrais verts sont roulés-écrasés au sol et le semis est effectué à l'aide d'un semoir adapté directement à travers le paillis créé par la biomasse. Les auteurs présentent des exemples de rotations à long terme intégrant des engrais verts (grandes cultures et maraîchage). Ils détaillent également les caractéristiques du rouleau-crêpeur utilisé. Cet outil détruit plus efficacement la végétation lorsque celui-ci est monté sur le devant du tracteur. Différents budgets concernant les coûts des équipements, les coûts de production et les coûts énergétiques de cultures de maïs et de soya sont présentés.
Dossier - Hors série agriculture biologique
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Mireille NAVARETTE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro Hors série de Réussir Fruits & Légumes propose une sélection d'articles de numéros précédents et des inédits sur l'agriculture biologique. Au travers de témoignages, d'enquêtes ou de résultats d'expérimentation, ce Hors série fait le point sur la filière agriculture biologique, mais aborde aussi des thématiques plus techniques, dans les domaines du matériel végétal, de la biodiversité fonctionnelle, des conduites culturales, du travail du sol et du désherbage et de la protection des végétaux.
Rencontre technique agriculture biologique fruits Ctifl/Itab : protection phytosanitaire et qualité du sol
Alain GARCIN, AuteurLe 3 février 2011, a eu lieu, au Ctifl de Balandran, la rencontre technique Itab/Ctifl sur le thème des fruits en agriculture biologique. Xavier Langlet, chargé du dossier agriculture biologique à la DGAL (Direction générale de l'alimentation), a présenté les évolutions de la réglementation des produits phytosanitaires utilisables en bio. Après les rappels liés à la règlementation, les participants ont pu assister à la présentation des dernières avancées en matière de protection phytosanitaire du verger : lutte contre les mouches des fruits et notamment la mouche du brou et la mouche méditerranéenne, le carpocapse des pommes, la tordeuse orientale du pêcher et une méthode de lutte biologique par conservation. Les maladies ont également été abordées, comme la cloque du pêcher ou les maladies de conservation des fruits à noyau, ainsi qu'un exposé sur l'optimisation du verger de pommiers en agriculture biologique. La dernière partie était consacrée à la présentation des premiers résultats des essais arboriculture conduits dans le cadre du projet Casdar Sol AB (« Effets de différents modes innovants de gestion du sol en agriculture biologique sur la fertilité et ses méthodes d'évaluation »). Enfin, des résultats d'essais portant sur différentes conduites en verger de mirabelliers et quetsches ont été présentés. Le programme de la journée mentionnant le nom des intervenants et les sujets de leurs présentations est disponible à cette adresse : http://www.ctifl.fr/DocPdf/Agenda/Evenements/RTCtifl%20ITABAgriculturebioFruits0211.pdf
Viticulture : Maîtrise des rendements en bio
Marion IVALDI, AuteurAu cours d'une conférence sur la maîtrise des rendements en viticulture biologique qui s'est tenue à l'initiative de la Chambre d'agriculture des Pays de Loire au cours du salon Sival, Monique Jonis, de l'Itab, a rappelé que "le rendement est le résultat de l'interaction de multiples facteurs". Le bon fonctionnement du sol est l'un de ces facteurs. Son entretien se définit en fonction du rendement objectif qui dépend du potentiel de la parcelle et du type de produits que l'on souhaite obtenir : vins de terroirs ou vins standards ? Selon Clément Baraut, viticulteur en Anjou, "pour des vins standards, il faut pouvoir obtenir un rendement économiquement viable. Il est tout à fait possible de produire 50 hl/ha en bio". Mais pour cela, il faut répondre au besoin des champignons et des bactéries présents dans le sol (pH compris entre 6 et 8, sol aéré et humide, températures douces et nourriture équilibrée sous forme de matière organique). En fonction de chaque type de sol et de leurs caractéristiques, il faudra chercher cet état optimal (adaptation de la fertilisation, de l'enherbement et du travail du sol). Est distingué, dans l'article, ce qui est à privilégier pour un sol sableux, argileux, limoneux.
GRAB : Rapport d'expérimentation 2009
Ce CD-Rom réalisé par le GRAB (Groupement de recherche en agriculture biologique) Avignon permet d'accéder à tous les résumés et les fiches complètes des résultats des expérimentations 2009 du GRAB en maraîchage, arboriculture et viticulture biologiques. Outre les recherches classées par thème (fertilité et entretien des sols, matériel végétal adapté, gestion des bioagresseurs, environnement et biodiversité, itinéraire technique, changement climatique), sont évoqués plusieurs sujets : le GRAB, comment produire bio, l'évaluation produits, la formation, les publications. Est présenté, par ailleurs, le site internet du GRAB qui a été entièrement remanié. En plus des fiches 2009 mises sur ce support, les résultats des expérimentations du GRAB des 3 années précédentes sont accessibles sur le site Internet du GRAB (http://www.grab.fr).
Reportages filmés sur l'entretien du sol
BIO ACTUALITES, AuteurProtéger activement les sols agricoles n'est pas une entreprise aisée. Complexes et le plus souvent invisibles, les processus qui se déroulent dans le sol se dérobent souvent à toute perception et compréhension directes... Comment atteindre les agriculteurs intéressés mais qui ne sont pas ou pas encore des spécialistes des sols ? Les neuf reportages filmés chez des praticiens suisses, et présentés en DVD sous le titre "De paysans à paysans" (commande possible auprès d'Agridea Lausanne), complètent idéalement la vulgarisation et la formation continue. L'article mentionne comment le DVD (les films sont en suisse allemand et en français et sous-titrés en allemand, en français ou en anglais), dont le sous-titre pourrait être "Expériences réussies pour ménager les sols", serait utile dans des groupes de travail et présente les films en relation directe avec la bio : - Grandes cultures et maraîchage : Semis direct du Jura au Léman (film n° 6) ; Soin des sols avec compost et engrais vert (film n° 7) ; Cultures fourragères : production fourragère ménageant les sols (film n° 8) ; Vigne : enherbement et gestion des sols viticoles (film n° 9).
La vie cachée des sols
Cette brochure a pour objet d'alerter le grand public sur les enjeux environnementaux et économiques liés à la biodiversité du sol. Pédagogique et illustrée, elle définit tout d'abord la diversité des organismes vivants du sol. Puis elle explique l'importance fonctionnelle de cette vie (structure et fertilité du sol, décomposition de la matière organique, protection des cultures, régulation du cycle de l'eau, lutte contre l'érosion, décontamination des eaux et des sols, santé humaine, ). Malheureusement, malgré l'importance de sa valeur économique, des menaces pèsent sur la biodiversité du sol. Quelques exemples d'actions à mettre en uvre pour la préserver sont présentés. Enfin, une astuce pour observer la vie du sol de son jardin est proposée.
Arboriculture : Des machines pour entretenir les sols en vergers
Céline ZAMBUJO, AuteurUne démonstration de matériels adaptés aux vergers, pour l'entretien du sol et le désherbage, organisée conjointement par le CEHM (Centre expérimental horticole de Marsillargues - 34), les Chambres d'agriculture de l'Hérault et du Gard et l'ADVAH, sans oublier les constructeurs présents sur le Centre expérimental de Marsillargues, a permis de faire un point d'étape sur les techniques en vigueur. Pour Xavier Crété du CEHM, la technique d'entretien du sol "entre dans le cadre des techniques alternatives de désherbage, au même titre que le mulch, le bois raméal fragmenté, le désherbage thermique qui sont à adapter en fonction des itinéraires techniques et des cultures...". Par ailleurs, comme le rappelle Jean-Christophe Tsakonas, conseiller machinisme à la Chambre d'agriculture de l'Hérault, l'état du sol et la manière de l'entretenir sont à considérer, d'où l'obligation, en arboriculture, de passer d'un désherbage intégral à une tonte entre-rang et à un travail du sol sur le rang. Renaud Cavalier, conseiller machinisme à la Chambre d'agriculture du Gard, précise que sur le matériel d'entretien du sol, se retrouvent des machines utilisées en viticulture et adaptées à l'arboriculture, mais que des entreprises développent du matériel spécifique (sociétés Chabas, Galfré, Ferrand, Pellenc, Jaulent, etc.). Plusieurs outils sont présentés : Herbanet (Oiko delta diffusion), un intercep mixte arbo/vigne (Euro agrimat), gamme Bio-Matic (Boisselet)...
Nouveaux enjeux dans la gestion de la flore des vignobles
Nicolas DELABAYS, Auteur ; Judith WIRTH, Auteur ; Christine VAZCet article passe tout d'abord en revue et discute les nouvelles contraintes et exigences relatives à l'utilisation des herbicides et à la prise en compte des éléments floristiques en viticulture pour différents niveau d'exigences écologiques propres à la Suisse. Il présente ensuite quelques solutions envisageables, les progrès réalisés et les améliorations encore possibles en ce qui concerne : - le travail mécanique et la protection des sols ; - l'enherbement et l'engazonnement ; - la prise en compte et la promotion de la biodiversité ; - une meilleure connaissance de la flore des vignes pour mieux la gérer.
Viticulture 2009 : Techniques alternatives d'entretien des sols
Ce compte-rendu présente des résultats d'essais d'enherbement sous le rang, en viticulture, avec différentes espèces végétales. L'essai a été mené en 2008 et 2009, sur 6 sites différents. Les différentes modalités testées sont : tonte de l'enherbement naturel, brome des toits précoce, brome des toits tardif, orge des rats, piloselle et trèfle nain blanc. Les essais ont pour objectif de vérifier : l'efficacité des enherbements en matière de contrôle des adventices, la concurrence des espèces utilisées pour l'enherbement vis-à-vis de la vigne et l'intérêt de ces semis par rapport à une stratégie de tontes de l'enherbement naturel sous le rang. Pour l'enherbement à base de piloselle, les résultats montrent que, pour certains sites, les résultats sont encourageants car il ne semble pas y avoir d'effet concurrentiel vis-à-vis de la vigne et la piloselle présente un comportement satisfaisant face à certaines adventices. Les essais sont encore en cours concernant le brome des toits et l'orge des rats. Pour le trèfle blanc, l'enherbement a été une réussite mais on observe, dès la première année, une concurrence vis-à-vis de l'azote et peut-être vis-à-vis de l'eau.
Chez Jean-Yves Fillâtre (50) : Cohabitation dans le verger
Jean-Yves Fillâtre s'est installé il y a un peu plus de vingt ans, sur les terres de ses parents à Macey, en Normandie. Sur ses neuf hectares, inutile d'envisager de la polyculture-élevage classique. Il a préféré planter des pommiers à couteau. Aujourd'hui, il s'appuie sur la culture de variétés diversifiées et l'introduction de moutons et d'oies aux intérêts multiples (désherbeurs, fertiliseurs, protecteurs...) pour approcher l'équilibre de son verger en agriculture biologique.
Dossier Les qualités des sols en France : Ecosystèmes : La nature des sols
Le sol est une ressource précieuse (élément déterminant pour la production agricole, filtrage des eaux, stockage du carbone, recyclage des déchets ). Des processus de dégradation parfois irréversibles, provoqués ou aggravés par des activités humaines, menacent la nature des sols. Depuis quelques années, les pouvoirs publics et la recherche se mobilisent. La Commission européenne a présenté un projet de directive cadre pour la protection des sols. En France, les pouvoirs publics ont créé en 2001 un GIS sol pour constituer un système d'information sur le sol et encourager une gestion durable des sols (mise en place d'une cartographie détaillée des sols, analyse de leurs caractéristiques physico-chimiques, microbiologiques , suivi de leur évolution ). Ces études de sols peuvent avoir différentes applications : urbanisme, archéologie, environnement, mais aussi bien sûr production agricole.
Terra preta : Terre noire : la fertilité retrouvée
Cécile CROS, AuteurPrès d'un quart des terres cultivables de la planète est dégradé à force de pratiques agricoles agressives, de déforestation et d'urbanisation. Certaines méthodes agronomiques permettent de redonner la fertilité à des sols appauvris. Parmi ces techniques, il existe la Terra Preta. Cela consiste à produire du charbon végétal grâce à un procédé de cuisson de copeaux de bois, de bûches ou de déchets végétaux à une température de 300 à 800 °C. Cette terre « anthropogénique » acquiert une fertilité exceptionnelle. Très poreuse, cette matière retient plus d'eau et favorise le développement de bactéries et de champignons. Le développement de cette technique à grande échelle n'est pas envisageable actuellement, cependant des expérimentations sont en cours au Cameroun, au Congo et en Inde.
Zoom sur l'agriculture de conservation des sols
Le travail des organismes du sol et particulièrement des vers de terre peut se substituer au labour des parcelles. Ils aèrent le sol, le structure et y intègrent la matière organique dont ils se nourrissent et qu'ils transforment. Ainsi, tout travail mécanique du sol au delà de 4cm est à proscrire car il bouleverse le milieu de vie des vers. Les produits phytosanitaires sont aussi à bannir et il faut toujours avoir un couvert végétal sur les terres pour alimenter les vers. Des propositions sont faites pour préparer le sol en vue d'implanter une culture derrière une prairie. Ainsi, depuis 15 ans, Alain Mauvieux a progressivement arrêté le labour. Il précise que ce système nécessite plusieurs années pour obtenir des résultats, le temps qu'un nouvel équilibre écologique s'installe. Des exemples de rotations sont donnés au fil des parcelles visitées sur l'exploitation. Il insiste sur le fait qu'en utilisant cette technique de temps en temps, on peut aller à l'échec. Un autre agriculteur précise enfin qu'il la réserve à certaines cultures car elle ne convient pas pour toutes.
Dossier : Changement global : Les termes de l'équation
Aujourd'hui, l'agriculture fait face à cinq enjeux globaux qui conditionnent son orientation et son avenir : le changement climatique, les menaces sur le potentiel de production, la démographie humaine, la question de l'eau et celle de l'énergie. L'agriculture doit lutter contre le réchauffement climatique en utilisant moins d'énergie dans ses systèmes de production mais également en captant du CO2 dans la matière organique des sols. Afin de maintenir le potentiel de production de la planète, il est stratégique de mettre en place une politique de préservation de l'espace agricole. Même s'il existe un énorme problème de répartition et de gaspillage à l'échelle de la planète, nous devons développer des systèmes agricoles performants... et manger moins de viande. L'eau, qui supporte une bonne part de la production agricole, va devenir une ressource rare : il est nécessaire de développer des technologies d'irrigation économes en eau et en énergie. Cependant, il reste avant tout indispensable de préserver et d'améliorer la capacité des sols à accueillir, infiltrer et conserver plus efficacement l'eau ; et ce, d'autant plus que les capacités techniques et énergétiques de la zone de production sont faibles (Afrique, Asie...). Développer une agriculture économe en énergie, c'est rendre cohérent le bilan énergétique de l'agriculture dont la vocation est de produire de l'énergie alimentaire. L'agriculture de conservation, à la fois productive et très économe, est une réponse cohérente à ces enjeux.
Les micro-arthropodes en verger : Des indicateurs de la qualité biologique des sols
Parmi les différents indicateurs de la qualité biologique du sol, la mésofaune a été rarement étudiée en arboriculture fruitière. Elle joue pourtant un rôle fondamental dans les processus d'humification et de minéralisation, influant ainsi sur le potentiel productif d'un sol. Le CTIFL a mis en place en 2003, sur un verger de pêchers conduits en agriculture biologique, un essai dont le principal objectif est la mise au point de méthodes alternatives d'entretien du sol sur le rang. Afin d'évaluer l'impact de ces techniques sur la qualité biologique du sol, un suivi des populations de micro-arthropodes est réalisé depuis trois ans. Les premiers résultats indiquent que l'enherbement serait bénéfique aux micro-arthropodes eu-édaphiques (acariens, collemboles...) et améliorerait la qualité du sol, en particulier avec le système sandwich.
Les végétations d'alpage de la Vanoise : Description agro-écologique et gestion pastorale
Ce guide rassemble l'ensemble des références agro-écologiques disponibles pour les espaces pastoraux du Massif de la Vanoise. Une clé de détermination permet, dans un premier temps, de reconnaître et de caractériser les différents faciès de végétation. Des recommandations de gestion pastorale sont proposées. Elles répondent aux besoins des élevages présents en Vanoise, tout en prenant en compte les enjeux écologiques de ces milieux. Cet ouvrage a été conçu pour les utilisateurs et gestionnaires des alpages de la Vanoise, éleveurs ou techniciens, soucieux de concilier le pastoralisme et la préservation d'un patrimoine biologique exceptionnel.
Sans pesticides, (presque) sans labour... mais avec une vraie rotation
Témoignage d'un paysan boulanger à Montravers (79) adoptant des pratiques et principes qui visent à préserver le sol afin de favoriser et nourrir la vie microbienne : implantation d'engrais verts, réduction du nombre de passages des engins et un travail superficiel du sol.
Le guide viti d'agroscope : entretien du sol dans l'interligne
Dans ce guide phytosanitaire pour la viticulture 2005-2006, les auteurs présentent les principales maladies et les principaux ravageurs, ainsi que les produits phytosanitaires. Deux pages sont consacrées, sous forme de tableau, aux critères de choix parmi les différentes méthodes d'entretien du sol, dont l'enherbement.
Le sol : Une ressource unique à protéger
Ce hors-série dresse un état des lieux alarmant des sols en Europe lié à l'ensemble des activités économiques : érosion, salinisation, dégradation de la faune et de la flore des sols, contamination, acidification Un exemple d'association de protection des sols est donné avec l'expérience de " Landcare " (Australie), qui mène des travaux de recherche sur le sol, éduque les citoyens et fait maintenant partie intégrante de l'agriculture traditionnelle. La deuxième partie de ce dossier aborde des aspects plus techniques (pratique d'épandage du chaulage, choix de son amendement organique, décompactage, anticipation de l'effet de la structure du sol sur les cultures ).
Les alternatives au désherbage chimique : Des solutions pourraient venir du bio
Un essai mis en place par le Ctifl, sur son centre de Balandran dans le Gard, compare quatre méthodes d'entretien du sol sur le rang, dans un verger de pêchers conduits en agriculture biologique. Parallèlement à l'évaluation agronomique et technico-économique de l'intérêt de ces méthodes, des indicateurs de la qualité physique, chimique et biologique du sol sont mis en oeuvre depuis deux ans. L'utilisation d'un paillage biodégradable pendant les premières années de vie du verger, puis l'implantation d'une couverture herbacée, partielle ou totale, avec des espèces peu concurrentes, sont les pistes de recherche privilégiées.
Un bon hiver... pour votre sol
Quelques conseils pour préserver le sol, quelle que soit sa nature (sableuse, limoneuse ou argileuse), de la rigueur de l'hiver, et ainsi bien le préparer pour le printemps : utilisation du compost, des cendres et présentation de quelques exemples de vies ralenties au jardin.
Encyclopédie du jardinage bio
L'Encyclopédie du jardinage bio est un ouvrage de référence mettant en pratique un jardinage écologique de bon sens pour un public de jardiniers de tous niveaux et de tous horizons, ayant en commun le souci de participer à la préservation de la nature et, au-delà, de la planète. Basé sur l'observation des cycles naturels, le mode de culture bio enseigné par cet ouvrage est un jardinage facile à mettre en oeuvre au quotidien.
Le mystère de la vigne
A travers ce long article, l'auteur présente la vigne, son origine, les fondements de la biodynamie vis à vis de la vigne et de la viticulture. Il apparaît en effet important de prendre conscience de ce que la vigne est et apporte afin de mieux agir vis-à-vis d'elle, de mieux répondre à ses besoins réels.
Techniques culturales simplifiées : Il y a de la vie là-dessous !
Manfred Wenz était céréalier, à Ottenheim, à une trentaine de kilomètres de Strasbourg. Depuis six ans, il a cédé son exploitation à son fils. Aujourd'hui, cet agriculteur allemand parcourt le monde pour partager son expérience et ses connaissances du travail du sol. Il développe aussi, avec un constructeur français, des outils adaptés aux pratiques qu'il préconise. Présentation.
Amendements calcaires et magnésiens : les avantages de la méthode douce
Calcium et magnésium jouent un rôle important dans l'amendement du sol mais aussi dans l'alimentation des animaux et des plantes. Après quelques décennies où la mode était aux apports massifs d'amendements à action rapide, beaucoup d'agronomes s'accordent désormais pour préconiser des épandages légers et réguliers d'amendements d'origine naturelle, qui sont par conséquent riches en oligo-éléments. Après avoir reconsidéré l'utilité des minéraux, calcium mais aussi magnésium et oligo-éléments, cet article présente quelques amendements naturels, riches en oligo-éléments, très prisés dans les systèmes herbagers car économes.
Céréales biologiques : La herse ou rien
Dans ce dossier consacré au désherbage, deux pages sur les céréales biologiques rappelant les principes de base à connaître pour maîtriser la flore adventice, une des principales difficultés en grandes cultures. Rappel sur les techniques du déstockage, du faux semis, du désherbage mécanique, avec un rappel en guise de conclusion : mieux vaut quelques plantes adventices qu'une élimination systématique, c'est moins coûteux et moins fatiguant !
Conservation Agriculture : planting concepts and harvesting good results
J. BENITES ; S. VANEPH ; A. BOT ; ET AL.Le labour est l'une des raisons principales de dégradation du sol et de diminution du rendement. L'agriculture de conservation, qui a pour principes le non-labour, le semis direct, l'utilisation d'engrais verts, la couverture permanente des sols et la rotation des cultures, a connu un très grand succès aux Etats-Unis, en Australie et en Amérique Latine cette dernière décennie. Ce mode de production est désormais introduit en Afrique et en Asie et promet de bons résultats. Les différents articles constituant ce dossier discutent des concepts et des expériences en agriculture de conservation en Amérique Latine et en Afrique.
Les Français et leurs sols : essai de prospective à l'horizon 2030
Cet article est une fiction tachant de déterminer quel sera le comportement des français vis-à-vis du sol dans les 25 ans à venir. En effet, aujourd'hui, l'ensemble des citoyens est sensibilisé sur la qualité de l'eau, ou de l'air, mais le sol ne préoccupe guère. Il y a cinquante ans, la demande de la population quant aux sols était forte et précise. La demande sociétale a dynamisé les agriculteurs et tous ceux qui les aidaient, dont les pouvoirs publics et les chercheurs, pour qu'ils améliorent la fertilité des sols, permettant ainsi la production d'une biomasse végétale importante. Depuis qu'il y a surproduction agricole, cette forme d'intérêt pour les sols a diminué. En partant de plusieurs hypothèses, les auteurs arrivent à la conclusion qu'une démarche de sensibilisation de la population et la surveillance des évolutions des sols sont essentielles pour les préserver, aussi bien en termes quantitatifs que qualitatifs.
Maintaining fertility in organic soils
C. WATSON ; P. GOSLING ; F. RAYNS ; ET AL.Les articles qui composent ce dossier d"'Ecology and Farming" sont consacrés à la conservation de la fertilité des sols en agriculture biologique, par exemple : - la gestion de la fertilité du sol dans des systèmes d'agriculture biologique tempérés, - les pertes d'azote : où le cycle naturel devrait être rompu, - le potassium : un élément nutritif essentiel, - l'expérience en engrais verts, dans un verger de kiwis biologique, - les poils absorbants, une partie importante de la rhizosphère, - le rôle de la matière organique dans les sols tropicaux, - la valeur du compost, - une convention des Nations Unies sur le sol... ou, quelles sont les alternatives ?
Pflug : ja, nein oder weniger ?
Quel usage doit-on faire de la charrue ? Depuis longtemps la question est posée. Pour éclaircir le sujet, les auteurs ont fait un essai de longue durée dans lequel ils ont comparé trois modalités de travail du sol (toutes les trois sur des champs biologiques) : - application de la charrue, - renoncement total à la charrue, - la charrue occasionnellement appliquée. Le meilleur rendement pour le blé est obtenu avec la variante 1. L'envahissement par les adventices est la principale cause de la chute du rendement dans la variante 2. Dans le cas du seigle, c'était la troisième modalité qui était, au cours des années, la plus efficace. La meilleure qualité de la terre était obtenue avec les modalités 2 et 3. On ne conseille pas encore de renoncer complètement à l'utilisation de la charrue d'autant plus que celle-ci a aussi des effets positifs sur le sol.
La pratique des uns, la misère des autres
"Lors du colloque intitulé ""l'agriculture et l'environnement, en harmonie"", Claire Bolduc a pointé du doigt les points qui subsistent pour permettre la mise en place d'une stratégie responsable et concertée de l'agriculture. Pour elle, les agriculteurs biologiques comme traditionnels, doivent intensifier leurs efforts autour de trois axes : le développement d'une agriculture durable, une réduction d'utilisation des pesticides et une réduction des dégradations causées aux sols par l'adoption de ""bonnes"" pratiques culturales. Explications."
Wie sich reduzierte Bodenbearbeitung auswirkt
Les auteurs résument les résultats intermédiaires d'un essai de longue durée sur des champs biologiques, cultivés par rotation. On cherche à constater les conséquences d'un travail de sol réduit sur la teneur en minéraux, en humus, en microbes et en vers de terre. Les trois variantes de travail du sol sont les suivantes : charrue, charrue à deux profondeurs et cultivateur à deux profondeurs. Alors qu'au niveau des minéraux du sol il n'y avait pas de grands changements, la teneur en humus augmentait dans les variantes deux et trois, surtout à faible profondeur. Pour les variantes 2 et 3, on a également constaté une augmentation du nombre de microorganismes et de leur activité, principalement dans les 15 premiers centimètres, ainsi qu'une augmentation du nombre d'espèces de vers de terre (de 3 à 4 pour la variante 1, à 7 pour la variante 3).
From zero tillage to conservation agriculture : An unexpected success
En 2000, la surface mondiale en non-labour a été estimée à 57 millions d'hectares, dont 9,2 millions d'hectares en Argentine et 13,5 millions d'hectares au Brésil. Le non-labour (ou le semis direct), la rotation des cultures et le couvert d'engrais verts ou GMCC's (Green Manure Cover Crops) sont des éléments essentiels pour un bon développement de l'agriculture de conservation en Amérique Latine, les fermiers ayant réalisé qu'un non-labour seul est un système imparfait et incomplet dans lequel les maladies, les adventices et les ravageurs ont tendance à augmenter et les bénéfices à diminuer. Une recherche menée au sud du Brésil montre aussi que les pratiques de non-labour combinées à des rotations de culture appropriées réduisent régulièrement les invasions d'adventices. En se basant sur cette observation, une approche du non-labour plus intégrée a évolué vers ce que la FAO appelle désormais "l'agriculture de conservation". Cette approche doit être en conformité avec les principes suivants : - pas de perturbations mécaniques du sol, semis ou plantation directs, - couverture du sol permanente, en utilisant, en particulier, les résidus de cultures et les plantes couvrantes, - choix judicieux des rotations de cultures.
Matières organiques et activités biologiques des sols
Les matières organiques du sol bénéficient depuis très longtemps d'une perception collective positive : l'humus des sols est très lié à l'idée de fertilité des sols. Les matières organiques ont des fonctions agronomiques importantes et diverses reconnues depuis longtemps. Elles ont également des fonctions environnementales dans les écosystèmes naturels et cultivés. L'intensification de l'agriculture a relégué pendant quelques décennies les matières organiques à un rôle tout à fait accessoire. Aujourd'hui, le souci de préserver la qualité des sols à long terme et les préoccupations environnementales concernant l'érosion, les polluants des eaux et la teneur en CO2 de l'atmosphère, remettent l'accent sur ce constituant des sols. Ce dossier fait le tour des matières organiques, aujourd'hui reconnues comme un élément important de la qualité des sols cultivés. Il présente une approche des matières organiques par leurs fonctions et en tant qu'indicateurs d'intérêt agronomique, la dynamique de décomposition des résidus de culture par les micro-organismes du sol résultant d'interactions complexes, les conséquences des techniques de travail du sol et des produits organiques recyclables sur la composition et la structure des sols.
Les modes d'entretien du sol en prunier : Les alternatives non chimiques au banc d'essai
Lors de l'installation d'un verger de pruniers, l'arboriculteur doit mettre en oeuvre des pratiques culturales qui assurent au mieux la croissance des arbres. En effet, on considère que le potentiel de vigueur du tronc est obtenu sur les quatre premières années de la vie de l'arbre. Dès 1993, la commission technique de l'AREFE a souhaité mettre en place un essai comparatif de plusieurs méthodes d'entretien du sol en y privilégiant des alternatives non chimiques. Quatre modalités d'entretien du sol sur le rang sont étudiées : désherbage chimique, désherbage mécanique, enherbement et paillage. Une baisse significative de vigueur des arbres a été observée suite au travail mécanique du sol, cette technique culturale posant des problèmes en termes de blessures ou destruction des racines superficielles. Le paillage permet une bonne production (équivalente à celle obtenue avec le désherbage chimique avec un calibre supérieur) mais reste assez coûteux en main d'oeuvre. Quant à l'enherbement du rang, son effet dépressif est important en première et deuxième feuille du verger. Ses conséquences à plus long terme ne seront observables que dans les années à venir, la technique ayant été interrompue, de 1995 à 1999, en raison des arcures.
Le Noyer en Agriculture Biologique
Le noyer est un arbre d'été contrairement à la plupart des arbres fruitiers qui poussent d'avantage au printemps. De ce fait, ses exigences agronomiques lui sont spécifiques. Arbre très sensible à l'asphyxie racinaire, il préfère les sols légèrement calcaires, non battants et plutôt profonds, riches en matières organiques. La production biologique pose des questions spécifiques qui sont abordées dans cette fiche technique : le matériel végétal, l'entretien du sol, l'irrigation, le contrôle des adventices, la fertilisation, la protection phytosanitaire. Le rendement optimal d'un verger biologique équilibré se situe autour de 2T/ha de noix sèches avec de fortes variations en fonction de l'entretien et du potentiel du sol.
Techniques Culturales Simplifiées : Fiches techniques
L'Association pour la Promotion d'une Agriculture Durable (APAD), réalise deux séries de fiches techniques sur les Techniques Culturales Simplifiées : les fiches "principes agronomiques" et les fiches "itinéraires". Ces fiches, réalisées à partir des connaissances et de l'expérience d'un groupe d'experts, sont conçues pour aider les techniciens de terrain et les agriculteurs intéressés par les techniques de conservation des sols à mieux appréhender la mise en oeuvre des itinéraires de réduction des façons culturales. Les trois premières fiches parues concernent l'implantation de maïs ou tournesol après céréales à paille, le renouvellement ou installation de prairies, la simplification du travail du sol en sept points fondamentaux.
Agricultura ecologica y conservacion de la tierra
Du 28 mars au 1er avril 2000, s'est déroulé à Valence le 3ème Congrès International de la Société Européenne pour la Conservation du Sol, durant lequel on s'est penché sur le thème de la qualité et de la conservation du sol, et on a observé que sa dégradation est un problème environnemental et économique de première importance pour l'Europe et le reste de la planète. Cet article est un résumé des différentes communications ayant eu lieu lors du congrès.
Arbres et eaux, rôle des arbres champêtres
Editée avec le soutien de la Commission européenne, cette brochure investit les principaux territoires européens où la production agricole est intimement liée, voire conditionnée à la présence d'arbres. S'appuyant sur des données techniques et scientifiques, elle montre en quoi les systèmes dits agroforestiers, trop peu étudiés parce que considérés comme marginaux ou insuffisamment "productifs" sont pourtant de précieux alliés vis-à-vis de la préservation des ressources en eau. Au-delà du maintien de ces systèmes là où ils existent, cet ouvrage propose une relance de l'agroforesterie partout où la dégradation des ressources en eau et l'érosion des sols sont des enjeux cruciaux.
Le desherbage thermique
Le desherbage thermique apporte une solution à tous ceux qui cherchent une alternative aux herbicides pour l'entretien des terrasses, dallages et allées de jardin. Le passage répété d'un brûleur sur les mauvaises herbes crée un choc thermique suffisant pour les éliminer. Tour d'horizon des emplois possibles de cette technique, son fonctionnement et comparaison de quelques modèles.
Entretien du sol en arboriculture fruitière
2 pages pour faire le point sur l'entretien du sol en arboriculture sur la ligne d'arbres, par comparaison de 5 méthodes : sol non travaillé, travail mécanique, paillis organique, paillis synthétique, enherbement permanent. Avantages et inconvénients de chaque méthode, avec en prime, quatre propositions stratégiques de conduite d'un verger, et deux techniques pour les vergers en terrasse.
L'entretien du sol en culture biologique
Voici un article qui relate les difficultés techniques de la culture du noyer en bio et les résultats d'essais mis en place par la SENURA et l'ADAB pour apporter des réponses aux questions liées à la fertilisation et à l'entretien sur la ligne en lien avec la baisse des rendements observée en bio. L'enherbement total, peu contraignant, génère les plus fortes baisses de rendement sauf fertilisation renforcée. Le paillage tissé est envisagé avec les caractéristiques suivantes : coût élevé, pas d'entretien, rendement noix plus élevé qu'en l'absence de paillage. Les essais sont toutefois à analyser dans leurs résultats sur le long terme.
Les fiches techniques d'Agrobio 35
Agrobio 35 édite une série de 6 fiches techniques : - Houe-rotative : découverte de l'outil ; - Désherbez mécaniquement votre maïs ; - Désherbez mécaniquement avec une herse étrille ; - L'herbe, base alimentaire et agronomique des fermes d'élevage en agriculture biologique ; - La matière organique. La dernière fiche recense les producteurs d'Ille-et-Vilaine possédant une herse étrille, classés par secteur (Fougères, Sud, Nord, Rennes, Vitré).
Influence de différents modes d'entretien du sol sur le développement, le rendement et la qualité de récolte des pommiers Elstar et Golden Delicious
Dans le but de diminuer, voire même de supprimer l'utilisation d'herbicides, un essai d'entretien du sol sur la ligne des arbres a été mis en place au Centre des Fougères de la RAC à Conthey avec les variétés Elstar greffée sur M27 et Golden Delicious sur M9. L'expérimentation a porté sur les variantes suivantes : sol nu avec utilisation d'herbicides foliaires, travail mécanique, combinaison entre travail mécanique et lutte chimique, couverture du sol avec des écorces de conifères ou avec des copeaux de poirier, paillage plastique, ainsi qu'enherbement permanent avec le pâturin comprimé. Chaque procédé a ses avantages et ses inconvénients : les différents types d'entretien influent sur divers facteurs tels que la vigueur, le rendement, la qualité des fruits, l'humidité et la température du sol, ainsi que sur la dynamique de l'azote.
Au moins 10 % d'enherbement, si possible 20 %
Correctement pratiquée, l'agriculture biologique protège le sol et conserve sa fertilité. Mais pour cela, il faut aller au-delà des objectifs et les traduire concrètement sur le terrain. De nouvelles règles pour la protection des sols ont ainsi été élaborées pour les agriculteurs biologiques suisses. Avec ces nouvelles directives (minimum de 10 % de surfaces enherbées toute l'année dans la rotation culturale), les fermes bio sans bétail vont devoir prendre un certain nombre de mesures si elles ne veulent pas être pénalisées.
Les paysans bio sont sur la bonne voie
L'agriculture biologique n'épuise pas les sols. C'est ce que montrent les analyses de l'évolution des sols et des rendements du blé réalisées par l'IRAB dans des fermes biologiques depuis de nombreuses années. Seule la teneur en potasse semble avoir tendance à baisser. Il s'agit donc de la tenir à l'oeil par des analyses de terre régulières.
La protection physique et l'auto-protection des matières organiques du sol
Les quantités de matières organiques présentes dans les sols dépendent à la fois des flux d'entrées organiques au sol et des flux de sortie par minéralisation. Ces derniers sont affectés par le type de sol et les pratiques culturales. Les recherches de ces dernières années ont montré que la localisation des matières organiques dans la structure du sol et leurs interactions avec les minéraux du sol expliquent en grande partie les temps de résidence de ces matières organiques dans les sols.
Le sol en viticulture biologique
Les journées techniques de la commission viticole de l'ITAB, qui se sont tenues à Artigues en 2000, avaient pour thème "le sol en viticulture biologique". Au programme, une dizaine d'interventions selon trois grandes orientations : - entretenir le sol dans le respect de l'environnement, - matières organiques et compostage en viticulture, - activité biologique et potentialités d'un sol : comment les apprécier ? Ce compte-rendu édité par l'ITAB restitue les informations présentées lors de ces journées.
La structure du sol: un élément clé de sa fertilité
Isabelle BREUNE, Auteur ; Louis FOREST, Auteur ; Pierre JOBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | YAMACHICHE, QC (631 Rue Sainte-Anne, G0X 3L0, CANADA) : CLUB CDA | 2000Une bonne structure de sol est essentielle à l'obtention d'un bon rendement des cultures. Elle favorise la disponibilité des matières fertilisantes et une meilleure circulation de l'eau au profit de la plante. Parallèlement, un problème de structure peut causer une baisse de rendement. Corriger les problèmes de structure nécessite une bonne évaluation de l'état du sol et les actions à entreprendre doivent être ciblées. Plusieurs indices peuvent permettre de détecter des problèmes de structures de sol. Des zones de baisse de rendement dans le champ, des zones d'égouttement, une augmentation de puissance du tracteur à certains endroits en labour d'automne ou des plantes qui présentent des symptômes d'anoxie sont des signes d'un problème de structure du sol. Le résultat d'analyse et un profil de sol pour observer la forme (agrégat), la couleur (bleue), l'odeur (pourrie) du sol permettent de compléter le diagnostic. Pour rétablir la structure du sol, une intervention à plusieurs aspects est recommandée. Un chaulage adapté peut être nécessaire au cas où le sol est acide afin de rétablir sa neutralité en vue de favoriser l'activité microbienne. Une intensification de l'enracinement est un élément à considérer, car les racines ont un important pouvoir structurant et favorisent l'activité biologique du sol. Cette activité biologique peut être aussi stimulée par l'ajout de matières organiques au sol tout en maintenant le sol aéré et drainé. Une intervention mécanique comme le sous-solage peut être une opération incontournable, mais elle doit se faire selon la bonne profondeur et dans les bonnes conditions. Réalisée dans de mauvaises conditions, une intervention mécanique sur le sol peut avoir un effet déstructurant. Une stratégie d'intervention sur la structure du sol doit être bien planifiée afin de permettre une amélioration de rendement des cultures.
Travail du sol - La simplification gagne du terrain
Depuis quelques années, les systèmes de travail du sol permettant de supprimer partiellement ou totalement le labour classique rencontrent un intérêt croissant auprès des agriculteurs. La recherche d'économie dans l'itinéraire technique, en temps et en argent, l'amélioration de la protection des sols, en particulier contre l'érosion, expliquent surtout cet intérêt qui devrait encore s'accroître. Tour d'horizon de ces techniques avec un rappel de leurs caractéristiques, des conditions de leur utilisation, du choix des équipements ainsi que de leurs conséquences sur les sols et les rendements.
Une valeur fertile
"Dossier consacré au sol avec des contributions de Cultures et sols, Remy Chaussod, Inra de Dijon, et la SERAIL. Une approche plus raisonnée de la production et plus respectueuse de l'environnement a pour conséquence que le sol ne peut plus être considéré comme un simple ""support de cultures"". La terre et sa fertilité sont redevenus des sujets d'intérêt majeurs à cause de l'apparition de problèmes agronomiques, mais surtout grâce à la valorisation du sol par les pratiques de l'agriculture biologique."
La vigne et le travail du sol en agrobiologie
Il est facile de comprendre que si le sol est déséquilibré, empoisonné, stérilisé, cela ne peut être que préjudiciable au vignoble et produire maladies diverses, parasitisme ou mauvaises récoltes. Un bon entretien du sol par un travail respectant la vie du sol et une fertilisation organique appropriée sont donc naturellement les bases d'une viticulture biologique réussie.
Agriculture durable et conservation des sols : Enjeux et perspectives en Europe
L'importance de l'agriculture pour l'environnement dans l'Union Européenne est illustrée en somme par un territoire total composé à 50,5 % d'espace agricole et de 27,9 % de terres boisées. De ce fait, il y a une forte interdépendance entre l'agriculture et l'environnement. La Politique Agricole Commune (PAC) a favorisé la modernisation de l'agriculture en Europe. Cependant, cette modernisation a été accompagnée par des effets néfastes sur l'environnement. L'agriculture conventionnelle est encore largement pratiquée en Europe. Elle a généralement des effets négatifs conséquents sur l'air ou le climat global, l'eau (contamination par des sédiments, nitrates et pesticides), le sol (érosion et dégradation, paysage et biodiversité). L'objectif de ce rapport est d'exposer brièvement les problèmes environnementaux importants causés par l'agriculture conventionnelle en Europe et le besoin de les surmonter par l'adoption de techniques de conservation.
Amendements organiques : peut-on juger rapidement?
La réglementation (J.O. du 29/06/1980) différencie les amendements organiques et les engrais organiques. Les amendements organiques sont des matières fertilisantes composées surtout de combinaisons carbonées d'origine végétale, fermentées ou fermentescibles, destinées à l'entretien ou à la reconstitution du stock de matière organique du sol. L'article propose des méthodes pour évaluer la valeur d'entretien du stock de matière organique du sol : Coefficient Isohumique K1, Indice de Stabilité Biologique (ISB) et Caractérisation Biochimique de la Matière organique (CBM). Les résultats de plusieurs essais sont présentés et démontrent la nécessité d'études complémentaires pour choisir une méthode d'analyse des amendements organiques.
Contrôle des maladies et des ravageurs en viticulture biologique
Le mildiou et l'oïdium demeurent les problèmes phytosanitaires les plus importants des vignobles biologiques. Grâce à de nouveaux produits de traitement, la sécurité sanitaire des vignobles a pu être augmentée ces dernières années. L'entretien du sol, le maintien des auxiliaires, l'effeuillage et les autres soins culturaux sont essentiels pour une bonne santé de la vigne. Cette fiche technique présente les maladies et les ravageurs principaux, décrit les symptômes, donne des informations sur leur cycle de vie et des conseils pour des mesures préventives ou une lutte directe.
La création du verger en agriculture biologique - Pommier - Poirier
Le principe de base est d'additionner les facteurs favorables. Chaque facteur défavorable est une prise de risque, très lourde, voire impossible à compenser en agriculture biologique. Afin de préserver l'équilibre des milieux, celle-ci se base sur les principes de rotation et de polyculture. Mais l'arboriculture, pour assurer des revenus, est difficile à concevoir sans un minimum de spécialisation. Il convient de raisonner à long terme sur son exploitation, en compensant la monospécificité de la culture et en adaptant ses pratiques à une rotation de longue durée.
Entretien du sol dans l'interligne
Plusieurs techniques existent pour entretenir le sol dans l'interligne : travail du sol, sol non travaillé, couverture organique, enherbement. Ces techniques sont plus ou moins bien adaptées et cette double fiche dresse les avantages et les inconvénients de chaque technique selon les critères sol, climat, système de culture et comportement viticole.