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Mélanges de semences pour prairie de longue durée : Règles de composition et préconisations agronomiques
AFPF, AuteurCet article apporte des conseils concernant le choix des semences et la composition des mélanges pour les prairies de longue durée (3 ans et plus). Il fournit des informations complémentaires à celles présentées dans un précédent article, paru dans le bulletin de l'Alliance Pastorale n°936 Octobre 2022, qui renseignait sur la capacité de différentes espèces à sassocier, en regardant notamment leur pouvoir de concurrence. Cet article récapitule quant à lui, sous forme dun tableau, la capacité des principales espèces fourragères (RGH, RGA, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, fléole, trèfle blanc, trèfle violet ) à pousser sur différents types de sol (sain et profond, alternance hydrique (mouillé l'hiver, séchant l'été), hydromorphe, séchant acide, séchant calcaire), en fonction du mode dexploitation (fauche, pâturage, mixte). Il rappelle aussi des principes généraux. Par exemple, pour les mélanges despèces dont les semences ont différentes densités, il est important de mélanger les semences avant et au cours du semis (sinon, il y a un risque de tri). Il est également important davoir un lit de semences suffisamment fin qui permettra à toutes les espèces de simplanter et de se développer. Il nest pas utile dimplanter plus de huit variétés, ni plus de six espèces différentes.
Guide technique : Comprendre son sol pour adapter ses pratiques
Ce guide technique permet de comprendre les sols afin de mieux adapter ses pratiques agricoles. Il a été réalisé à partir dun travail effectué par Chloé Folacher, en 2021, lors de son stage de fin détude à la CAB Pays de la Loire. En guise de préambule, ce guide présente dix grandes erreurs à ne pas commettre avec un sol. Il détaille ensuite plusieurs pratiques agricoles et leurs utilités : la mise en place daménagements hydrauliques sur une parcelle, le travail du sol (avec un focus sur les techniques culturales simplifiées TCS -), les apports de matières organiques et le chaulage. Puis, il se focalise sur les sols du département de la Mayenne : il propose une clé de détermination afin didentifier et de caractériser un type de sol, puis présente de manière synthétique les atouts, les contraintes, ainsi que les bonnes pratiques à mettre en uvre pour chaque type de sol. Ce guide a ainsi pour objectif de partager des savoir-faire techniques entre pairs et de participer à la reconquête de la qualité de leau en région Pays de la Loire.
Implanter des prairies sous couvert : des itinéraires techniques innovants pour sadapter aux aléas météorologiques
B. DAVEAU, Auteur ; S. FORTIN, Auteur ; D. DUCHENE, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies sont généralement implantées en fin dété ou en sortie dhiver. Trois types daléas météorologiques perturbent de plus en plus limplantation et/ou linstallation des prairies : i) les sécheresses estivales prolongées ; ii) lexcès deau hivernal ; iii) les sécheresses précoces de fin de printemps. Le semis sous couvert de céréales ou dassociations céréales/protéagineux semble être une solution prometteuse pour contourner ces aléas et produire une ressource alimentaire supplémentaire (fourrage ou grains). A partir dessais et dobservations sur différents sites du Grand Ouest de la France, cet article propose une synthèse sur cette question. Pour contourner les sécheresses estivales, dans des sols sains et profonds, des implantations sous couvert de céréales de printemps en sortie dhiver restent des solutions intéressantes. Dans des sols à plus forte alternance hydrique (hydromorphes et séchants), des itinéraires plus novateurs, avec une implantation simultanée à la mi-octobre de prairies pérennes sous couvert de céréales/protéagineux (en fourrage tardif ou en grains), sont désormais éprouvés. Ils permettent i) de contourner la sécheresse de fin dété ; ii) de concilier une valorisation optimale du couvert ; iii) de garantir limplantation dune prairie. Une modalité dimplantation à lautomne, mais avec une récolte plus précoce du couvert, est également en cours détude. Plusieurs stratégies prometteuses avec une clé dentrée suivant le type de sol et lobjectif de valorisation du couvert (fourrage ou grains) sont proposées en synthèse.
Synthèse 2019 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
Lobjectif du suivi réalisé est d'observer lévolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à léchelle dune rotation, pour mesurer, année après année, lévolution du salissement. Une moyenne de 2 parcelles a été retenue par agriculteur. Par rapport au panel 2018 (5 agriculteurs AB), deux agriculteurs en conversion depuis 2018 ont été ajoutés dans le panel 2019. Sur ce panel de 7 agriculteurs, 3 sont en terres argilo-calcaires, 3 en terres de vallées (Dropt et Garonne) et 1 en limons argileux. 3 relevés ont été effectués. Ce document présente les résultats du suivi de l'itinéraire technique sur chacune des parcelles, en proposant, à chaque fois, des éléments de discussion pour l'analyse des résultats.
Synthèse 2020 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
Lobjectif de ce suivi, réalisé par la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne, est d'observer lévolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à léchelle dune rotation, pour mesurer, année après année, lévolution du salissement. Ce suivi a débuté en 2015-2016. En 2020, il a concerné sept agriculteurs : trois sont situés sur des terres argilo-calcaires, trois sur des terres de vallées (Dropt et Garonne) et un sur des limons argileux. Pour chaque exploitation, le suivi a été effectué en moyenne sur deux parcelles. Pour chacune dentre elles, trois relevés de la flore adventice ont été réalisés : 1 relevé pour connaître la flore potentielle avant désherbage ; 2 relevé pour évaluer la performance de litinéraire technique ; 3 relevé pour identifier les espèces ayant grainé. Le protocole utilisé pour effectuer ces relevés est issu de la Boîte à Outils RotAB et repose sur une notation globale dabondance dadventices. Cette synthèse présente les résultats obtenus pour chaque parcelle. Elle indique la rotation et les pratiques culturales utilisées, ainsi que lévolution de la flore adventice entre 2016 et 2020. Des éléments de discussion sont également apportés.
Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles
Manon RUFFY, AuteurLe GAB 85 propose des formations intitulées « Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles ». Lobjectif est de revoir les bases de lagronomie et du fonctionnement du sol, ainsi que dacquérir des méthodes et des outils de diagnostic simples, afin de permettre aux agriculteurs dêtre plus autonomes pour observer et analyser un sol. Après avoir défini ce quest un sol, les caractéristiques des différents constituants du sol sont détaillées, ainsi que leurs impacts dun point de vue agronomique : roches mères, éléments passifs, éléments actifs, éléments minéraux, éléments organiques, humus stable, matières organiques fugitives (MOF). Des exemples de pratiques favorisant lhumification ou, au contraire, favorisant la minéralisation, sont également apportés. Une méthode est ensuite décrite, point par point, pour observer un sol : 1 - caractériser la roche mère (réserve en calcaire, dureté daltération, composition) ; 2 décrire le climat (lessivant ? minéralisant ?) ; 3 détailler la topographie de la parcelle et la circulation de leau (hydromorphe ? drainant ?) ; 4 réaliser un profil pédologique (texture, compaction, circulation de leau, développement racinaire ). Une série de tests est aussi proposée pour aider à caractériser un sol : test du « boudin » (argiles) ; alcool à 99 % (argiles à feuillet/vie microbienne) ; eau (lessivage) ; eau oxygénée (MOF) ; acide chlorhydrique (calcaire). Un encart est également réservé à lobservation de plantes bio-indicatrices.
Cultivar, soil type, nitrogen source and irrigation regime as quality determinants of organically grown tomatoes
Stefania DE PASCALE, Auteur ; Albino MAGGIO, Auteur ; Francesco ORSINI, Auteur ; ET AL., AuteurLes produits biologiques ont globalement une image de produits plus sains, mais il peut être compliqué d'établir des liens entre mode de production et valeur nutritionnelle des produits. A travers trois dispositifs expérimentaux, et pendant trois ans, les départements des sciences agronomiques de l'université de Naples - Frédéric-II et de l'université de Bologne se sont penchés sur la question. Les équipes de chercheurs ont voulu mesurer les effets de la variété, de la fertilisation azotée, du régime d'irrigation et du type de sol sur les rendements et les caractéristiques qualitatives de tomates cultivées en agricultures biologique et conventionnelle. Si les différentes variétés présentent des niveaux d'accumulation d'antioxydants différents, en agriculture biologique, la teneur en antioxydants dépend aussi nettement de la saison de production. Par ailleurs, en conditions de culture limitantes (faibles fertilisation azotée et irrigation), l'agriculture biologique pourrait être plus compétitive en termes de rendement et de qualité nutritionnelle. Néanmoins, ce sont le type de sol et la variété qui, en agriculture biologique, restent déterminants pour la qualité des tomates.
Le sol, un monde vivant : Formation, faune, flore
Ce livre révèle les secrets de la formation et du fonctionnement du sol, depuis la "roche-mère" jusqu'à l'humus où les plantes puisent leurs éléments nutritifs. On y découvre les interactions entre les racines des végétaux et le sol, ainsi que la vie foisonnante qui s'y déroule. Fruit de l'expérience d'une naturaliste de terrain, ce guide pratique apprend à détecter les indices très simples, ou à réaliser des expériences faciles qui permettront au débutant de "lire" les sols et, au-delà, les paysages. C'est un outil intéressant pour comprendre le substrat que nous foulons quotidiennement et qui est nécessaire à la vie sur tous les continents. Pour comprendre le sol et ses principales caractéristiques ; Pour connaître les sols de nos régions ; Pour reconnaître les principaux organismes animaux et végétaux qui font la vie du sol.
Des engrais verts pour lutter contre les maladies du sol
Vincent MICHEL, Auteur ; H. AHMED, Auteur ; Sharmila DAHAL, AuteurLa moutarde brune, le colza et le seigle ont été testés dans des essais en pot pour lutter contre deux maladies du sol, la verticilliose (causée par Verticillium dahliae) et la maladie des racines liégeuses (Pyrenochaeta lycopersici). Les engrais verts ont permis de réduire en moyenne 50% des microsclérotes de V.dahliae. L'effet a été fortement influencé par l'espèce d'engrais vert, mais aussi par le type de sol. La stimulation de l'activité microbiologique du sol par les engrais verts a ainsi induit une diminution du nombre de microsclérotes de V.dahliae. L'enfouissement d'une moutarde riche en glucosinolates s'est montré aussi efficace contre la maladie des racines liégeuses qu'une stérilisation du sol à la vapeur. Le seigle, en revanche, n'a eu aucun effet contre cette maladie.
Adapter ses espèces à la parcelle
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurPatrice Pierre est conseiller prairie à la Chambre d'agriculture de Mayenne et Maine-et-Loire. Pour lui, le choix des espèces et des variétés doit se faire parcelle par parcelle. Il faut associer trois grandes familles de plantes : celles qui font la production, celles qui apportent la qualité du fourrage et celles qui comblent les vides. Il rappelle que les prairies multi-espèces produisent plus qu'une association Ray Grass Anglais / Trèfle blanc. Certaines espèces sont intéressantes comme la fétuque élevée mais leur appétence est limitée. Le dactyle et le trèfle violet sont assez envahissants. Un tableau propose des mélanges d'espèces à choisir selon le type de sol de la parcelle et la destination principale. Des essais ont été menés sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou pour évaluer l'intérêt de l'apport de calcaire. Il semble que les légumineuses sont favorisées par un apport annuel de lithothamne. Une prairie a tendance à s'acidifier dans les premiers centimètres, avec des pH parfois en dessous de 5. L'aération de la prairie par un outil mécanique ne devrait intervenir qu'en dernier recours.
Influence du paysage et du sol sur les pullulations du campagnol terrestre dans le Jura suisse
Michel BLANT, Auteur ; Alain DUCOMMUN, Auteur ; Bernard BEURET, Auteur ; ET AL.Dans la lutte contre le campagnol terrestre, l'usage massif de bromadiolone a affecté des espèces non cibles et on cherche désormais à développer des méthodes de lutte intégrée. Le Réseau d'Observation Prédateurs-Rongeurs-Environnement (ROPRE) a étudié entre 1997 et 2008 la dynamique des populations du campagnol terrestre dans les cantons de Neufchâtel et du Jura, afin de déterminer l'influence des variables du paysage et du sol. Les résultats obtenus pourront permettre de recourir à des méthodes de lutte plus appropriées. Le campagnol terrestre, typique des prairies et pâturages de moyenne montagne, présente une démographie cyclique à pullulations périodiques tous les 6 ans en moyenne. Le taux de boisement et l'intensité du pâturage réduisent l'intensité des pullulations alors que la densité des taupes l'accélère. La réserve en eau utile du sol joue également un rôle important sur la régulation de la population de campagnols terrestres, notamment lors des dépressions estivales.
Choisir son mélange à flore variée
Pour choisir son mélange d'espèces avant l'implantation d'une prairie à flore variée, il faut privilégier certains critères tels que les conditions du milieu, le mode d'utilisation principal de la prairie, les espèces pouvant coexister et jouer des rôles complémentaires. L'article présente un tableau des propositions de mélanges pour des sols hydromorphe, séchant acide, séchant calcaire ou enfin sain et profond, ceci pour des modes d'exploitation à dominante pâturage ou fauche. Il est précisé, pour ces différentes modalités, les espèces retenues et le poids de semences à utiliser pour chacune, les espèces déconseillées et les espèces envisageables. Ces propositions pour des semis de printemps sont à moduler en fonction du contexte local. Un exemple adapté au contexte de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou est détaillé. Il est conseillé de bien mélanger les semences et de fractionner les apports dans le semoir pour éviter de retrouver rapidement les semences de légumineuses en fond de semoir. La dose totale de semences conseillée par hectare se situe entre 25 et 30 kg.
Les prairies à flore variée produisent plus
Trois essais conduits sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49) ont permis de comparer une association RGA tardif/trèfle blanc avec des prairies à flore variée composées de RGA demi-tardif, fétuque élevée à feuille souple, trèfle blanc, trèfle hybride et lotier corniculé, ceci afin de préciser l'incidence du type de sol (profond, peu profond et superficiel) sur la production. Les résultats, illustrés par des figures dans l'article, révèlent que la prairie à flore variée produit plus dans les trois essais et pas seulement en situation difficile. Ils mettent aussi en avant un effet très important du type de sol avec un écart de productivité de 94% entre un sol profond et un sol superficiel. La variabilité de la production annuelle des prairies se révèle importante, mais est atténuée dans les prairies à flore variée. Enfin, le lotier corniculé est très peu présent en sol profond, mais très présent en sol superficiel. L'inverse est constaté pour le trèfle.
Les fleurs vivaces herbacées
Les fleurs vivaces herbacées sont très faciles à cultiver, à condition d'utiliser des espèces usuelles, celles qui se rencontrent le plus souvent dans les pépinières ou les bourses d'échanges. Le choix des plantes demande cependant un peu de réflexion afin d'amener dans le jardin des vivaces qui seront bien adaptées au sol, au climat et aux expositions disponibles. Ce choix est simplifié par la présence d'un tableau dans l'article, regroupant différentes plantes et plusieurs critères (terre, climat, mise en place, multiplication, floraison). Enfin, plusieurs remarques sur chacune de ces vivaces concluent cet article.
Le pêcher... sans la cloque
La cloque du pêcher est difficile à combattre, et il n'existe pas de variétés résistantes. L'auteur donne donc, dans cet article, de nombreux conseils pour parvenir à une dégustation de ses propres pêches. Tout d'abord, il insiste sur l'importance du terrain et de l'exposition ; en effet, les pêchers sont très exigeants sur la nature du sol. Puis il aborde la fumure, l'arrosage et la pollinisation. La troisième partie est consacrée à la taille. Enfin, la quatrième partie, intitulée "Cure de santé pour le pêcher", traite de la cloque, des problèmes de pucerons, et de l'oïdium.