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Semer du blé derrière une luzerne
Pascal BORDEAU, AuteurEn bio, deux options sont possibles pour que le blé bénéficie de lazote apporté par une luzerne en place : soit casser la luzerne très proprement ; soit faire cohabiter ces deux cultures. Eric Planchon, responsable des grandes cultures au sein de lexploitation familiale SCEA Bio Plaine, dans la Vienne, revient sur ces deux techniques. Cet agriculteur cherche à éviter au maximum le labour. Pour casser la luzerne avant un semis de blé, plusieurs outils ont été testés sur la ferme. Dans les sols argilocalcaires caillouteux de lexploitation, cest un enfouisseur (composé dune fraise rotative tournant à lenvers, dun peigne, dune planche niveleuse et dun rouleau) qui sest montré le plus efficace. Cet outil sert également à enfouir des couverts végétaux à la sortie de lhiver. Toutefois, Eric Planchon souhaite aller plus loin avec la luzerne, en la gardant vivante dans la culture de blé. Il a, pour cela, semé de la luzerne à la volée, en mars, puis la travaillée à la bineuse pour créer des rangs de 5 cm de large, avant de semer le blé dans ces intervalles. Pour réaliser ce semis intercalaire, Eric Planchon a fabriqué lui-même un semoir à partir du châssis de sa bineuse. Il a également conçu un broyeur inter-rangs pour gérer la pousse de la luzerne. Il sest alors à nouveau servi du châssis de sa bineuse. La luzerne est ainsi broyée et roulée. Néanmoins, le blé peine encore à prendre le dessus sur la luzerne.
Implanter et maîtriser un couvert permanent en grandes cultures est-ce possible ?
Sabrina BOURREL, AuteurEn système spécialisé grandes cultures, les deux principaux facteurs de réussite sont la gestion des adventices et la disponibilité en azote. Alors que les effluents délevage sont souvent peu disponibles et que les restrictions du nouveau cahier des charges bio réduisent leur disponibilité, linstallation dun couvert permanent de légumineuses est une solution intéressante. Ces couverts permanents sont dautant plus intéressants ces dernières années, car les étés secs ont rendu difficile limplantation de couverts en interculture. Ils présentent aussi de nombreux avantages agronomiques. Néanmoins, peu de producteurs les mettent en place, de peur (à juste titre) que le couvert ne prenne le dessus sur la culture à partir de la deuxième année. Régis Hélias (dArvalis) a conduit un essai sur cette thématique dans le Tarn. La première année, de la luzerne a été semée avec un écartement de 30 cm, sous un tournesol semé à 60 cm à laide dun tracteur équipé dun autoguidage GPS RTK. A lautomne, un blé a été semé avec un inter-rang de 30 cm après un travail du sol localisé. Pour maîtriser la croissance de la luzerne dans le blé, Arvalis a travaillé avec la société Eco-Mulch pour créer un prototype de broyeur interligne. Les résultats obtenus sont encourageants : le couvert permanent de luzerne, bien maîtrisé, a permis de maintenir un bon rendement de blé et des teneurs en protéines satisfaisantes.
Dossier : Pour vos clôtures, choisissez plutôt l'électrique
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Michel PORTIER, AuteurLe fil de fer barbelé est encore omniprésent dans les zones délevage allaitant ; toutefois, les clôtures électriques en fil lisse présentent de nombreux avantages et des innovations permettent de faciliter leur maintenance. Les clôtures électriques présentent lavantage dêtre plus efficaces pour contenir les animaux et plus économiques puisquelles nécessitent moins de piquets. Cinq articles complètent ces propos. Le premier illustre les principes fondamentaux de la pose afin que la clôture soit efficace. Le second détaille les systèmes de suivi à distance des clôtures. Il est accompagné de deux témoignages, celui de Yann Kastler (éleveur bio de Limousines) qui a investi dans le système de pilotage à distance L.Box de Lacmé, et celui de Denis Mousset (éleveur de Primholsteins) qui utilise lélectrificateur dernière génération Patura P8000 Tornado Power. Larticle suivant apporte des données technico-économiques : il compare deux devis (un en clôture électrique et lautre en barbelés) effectués dans le cadre dune reprise dexploitation bio en Saône-et-Loire. Le quatrième article apporte une vision terrain avec les témoignages de deux éleveurs allaitants qui sont passés aux clôtures électriques. Enfin, le dernier article est consacré aux broyeurs sous clôture qui pallient les limites des broyeurs daccotements et des épareuses, mais qui peinent à convaincre.
Trier le grain et broyer la paille à la ferme
Boris MOAL, Auteur ; Christopher BRACHET, AuteurCet article rapporte les initiatives de deux groupes d'agriculteurs bretons en recherche d'autonomie, l'un dans le Finistère, l'autre dans le Morbihan. Le premier groupe réunit des agriculteurs biologiques autour de la thématique du triage et du séchage de céréales à la ferme. Pour mûrir leur projet, qui vise à investir collectivement dans un trieur de céréales, ils sont allés rencontrer la Cuma des Ajoncs, près de Guingamp, qui possède déjà ce type de matériel. Le deuxième groupe réunit des éleveurs en agriculture conventionnelle (vaches laitières et volailles) à la recherche d'un broyeur de paille pour améliorer la litière des animaux.
Broyeurs à végétaux
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'achat d'un broyeur peut s'avérer un investissement rapidement rentable, surtout dans le cas d'un achat groupé. Ce banc d'essai passe en revue 13 modèles de 11 marques différentes. Ils ont été évalués selon des critères allant de la qualité du broyat au débit, en passant par l'ergonomie, le bruit et la sécurité.
Le guide du B.R.F. (Bois Raméal Fragmenté) : Pour des jardins naturels et fertiles
Initiée dans les années 1975 par des pionniers québécois, la technique du bois raméal fragmenté (B.R.F.) utilise le bois des branches d'arbres découpées en petits fragments et épandu sur le sol cultivé. Cette technique développe les mycéliums de champignons et multiplie les vers, insectes et micro-organismes du sol selon un vaste réseau de "chaînes alimentaires". Elle imite ce que fait la nature dans une forêt où vent, pluie, neige et tempêtes poussent au sol feuilles et branches mortes ou vivantes. Dans les potagers comme dans les vergers ou les jardins d'ornement, le BRF restaure la fertilité d'origine de la terre et améliore sa structure, sa teneur en humus, ses propriétés de plasticité, d'aération et de gestion de l'eau. Pour partager cette technique, l'auteur a rassemblé les expériences et les savoir-faire de nombre de professionnels dans ce domaine. Il a aussi récolté de nombreux témoignages de jardiniers amateurs. Ingénieur agronome de formation, Bernard Mercier s'est spécialisé dans la technique du BRF en créant la société BRF génération.
En plaine : Faucher en juillet est plus efficace contre le salissement
CULTIVAR, AuteurUne étude, réalisée en Champagne-Ardennes dans 12 exploitations du réseau Agrifaune, montre que la fauche tardive des bordures de champs est plus efficace dans la lutte contre les adventices. En effet, un entretien des bordures entre avril et juin augmente le risque de contamination par les adventices de la bordure. De plus, les bordures ne sont pas de dangereux réservoirs à adventices comme le pensent 70 % des agriculteurs de Champagne-Ardennes, puisque 76 % des espèces que l'on y trouve sont spécifiques à la bordure de champ, donc non adaptées à la parcelle cultivée. Afin de ne pas favoriser les graminées nitrophiles qui pourraient contaminer le champ, tout en préservant la faune et la flore des bordures, plusieurs pratiques sont recommandées : faucher plutôt que girobroyer car le broyage est trop destructeur et il facilite la minéralisation rapide de l'herbe, favorisant à terme les adventices nitrophiles et annuelles. Afin de ne pas défavoriser les auxiliaires et la nidification des oiseaux, il serait préférable de faucher après août.
Plein champ : Démonstration de matériels
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLe salon Tech&Bio a proposé une centaine de démonstrations en plein champ particulièrement appréciées par les visiteurs. Cet article propose une sélection de matériels, présentés à cette occasion, innovants ou en forte expansion. L'écimeuse est de plus en plus utilisée par les agriculteurs en bio pour la sélection d'espèces fourragères ou la gestion des adventices. Trois modèles présentés au salon sont décrits. Le binage automatisé se développe aussi fortement. Calcul de la position des plantes, cadre translateur, dispositif de contournement parallèle sont des innovations pour bineuses présentées au Tech&Bio par différents constructeurs. Les porte-outils sont en plein essor, surtout en maraîchage. La société TerraTeck a exposé le Culti'Track, un prototype automoteur utilisable du semis à la récolte. En matière de semis, Eco-Dyn propose un semoir polyvalent et vend les différents sous-éléments qui le constituent pour les auto-constructeurs. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux, comme en témoigne le succès de l'AdaBio Auto-construction. L'entreprise alsacienne Gerber H & M propose un rouleau Faca et un semoir direct conçu pour les itinéraires de travail sous couvert végétal. Deux machines permettant de produire du bois raméal fragmenté étaient présentées par GreeMech.
Arboriculture : Des innovations pour valoriser la biomasse broyée
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLes dernières solutions techniques des deux constructeurs, Kuhn et Serrat Broyeurs, pour valoriser la biomasse issue de l'entretien des vergers et des vignes (sarments et tontes) sont présentées dans l'article. Le but est de maintenir la fertilité des sols et de limiter la pression des adventices grâce à la création d'un mulch sur le rang. La première innovation est la redirection des déchets de tonte par des broyeurs équipés de vis sans fin qui oriente les déchets sur le rang. Un autre broyeur, l'Interpiquet, permet d'entretenir le sol uniformément et sans blesser les troncs grâce à un broyeur satellite qui se déploie sur le rang. Enfin, une dernière machine permet de récupérer et broyer les sarments afin de les exporter (limitation des propagations de maladies) pour en faire du bois de chaudière.
Broyeurs à végétaux, le test
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPour aider les jardiniers à choisir le broyeur à végétaux qui convient le mieux à leurs besoins, Terre Vivante a sélectionné les appareils les plus souvent cités par ses lecteurs et dont ces derniers étaient satisfaits. Trois marques se sont détachées pour le marché amateur : les broyeurs à rotor tournant à vitesse lente mais au couple très élevé et peu bruyants (Bosch), les broyeurs à disque munis de couteaux tournant à grande vitesse (Viking) et les broyeurs à couteaux tournant eux aussi à grande vistesse, mais attaquant le bois dans le sens de la fibre, comme une hache (Eliet). Un protocole d'essai comparatif a ensuite été élaboré (avec des appareils à différents niveaux de gamme prêtés par les trois constructeurs) et des tests avec plusieurs types de branchages et de déchets végétaux ont été faits dans les jardins de Terre Vivante. L'article se penche sur les résultats de ces essais de broyeurs à végétaux et sur les témoignages des lecteurs.
Bourgogne : Des sarments pour se chauffer
Charles-Henri POUZET, AuteurOlivier et Philippe Benon, viticulteurs en Saône-et-Loire, témoignent de leur investissement dans un broyeur de sarments équipé d'un récupérateur de granulats et dans deux chaudières à plaquettes de bois. Leurs 15 ha de vignes fournissent environ 100 m² de granulats et leur permettent d'économiser environ 5000 par an, soit un retour sur investissement de huit ans environ, crédit d'impôt déduit. L'entreprise Lauprêtre, qui construit ce récupérateur, en a déjà vendu une quinzaine à des viticulteurs de la région pour leur autoconsommation. Des pistes futures pour ce marché naissant sont évoquées.
Nouveautés matériels : Herse, broyeur, giro-andaineurs
Cet article présente les caractéristiques techniques de trois nouveautés de matériels pour la conduite des prairies, proposées par trois sociétés distincte. Une herse polyvalente pour l'entretien et la régénération des prairies, un broyeur et un giro-andaineur à dépose latérale.
Broyeurs à végétaux : Faites le bon choix
Conseils pour choisir le matériel approprié pour broyer les végétaux : types de matériel, entretien de matériel, normes de sécurité et utilisation du broyat obtenu.
Déchets verts : à chacun son broyeur
Le broyage des déchets verts constitue la première étape du compostage. Il existe une multitude de broyeurs sur le marché, avec des puissances variables (du petit broyeur à alimentation manuelle, aux broyeurs à alimentation mécanique), et utilisant divers outils de coupe (les lames couteaux et disques qui coupent et déchiquettent le bois ou les dents, marteaux et fléaux qui défibrent le bois. Le compostage peut servir au traitement des déchets de cuisine et de jardin (épluchures, restes de repas, déchets verts ) : en Rhône-Alpes, les déchets verts de 26 déchetteries sont transformés en compost et vendus sous la marque FERTI VERT. A Voiron (38), une station de compostage, sur le site écologique de la Buisse, permet le compostage de 17000 t de déchets. Le processus utilisé sur cette station est un compostage sous abri avec aération forcée, qui permet une meilleure maîtrise des paramètres (température, aération, humidité ). En Avril 2000, neuf sites pilotes se sont engagés dans le programme Qualorg, destiné à développer la filière de valorisation des biodéchets par le compostage. Le bilan des sites montre la viabilité technique et économique de ce type d'opérations.