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Documents disponibles dans cette catégorie (177)


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Abattage à la ferme : Où en est le projet dAALVie ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurAALVie (association pour labattage des animaux sur leur lieu de vie) était présente au salon La Terre est Notre Métier. Cette association fédère 150 adhérents, dont 80 fermes actives, et vise à développer lutilisation de caissons dabattage. Actuellement, ses actions se concentrent en Loire-Atlantique et en Vendée. Lobjectif est de réduire le stress de lanimal au moment de labattage : lanimal est étourdi et saigné à la ferme par un professionnel, dans un caisson dédié, puis la carcasse est transportée jusquà un abattoir ou dans une unité fixe. Ce système est testé dans le cadre de lexpérimentation nationale sur labattage mobile. Un premier essai approuvé par les autorités a bien fonctionné, mais la DDPP (direction départementale de la protection des populations) souhaite que le procédé soit renforcé pour être utilisé en routine. Un caisson avec un nouveau système de contention a été réfléchi et a reçu un avis très favorable de la part des autorités, mais il na pas encore reçu lagrément. Il faut dabord construire le prototype, puis le tester. AALVie prévoit aussi de construire une unité fixe destinée à la mise en carcasse des animaux. Elle serait basée à Machecoul, au sud de la Loire-Atlantique.
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Adapter l'abreuvement à mon système de pâturage
Solène ROUSSELET, AuteurLa ressource en eau est essentielle pour les troupeaux : c'est leur premier aliment. Ainsi, dans la gestion du pâturage, l'accessibilité à une eau de qualité et en quantité suffisante est indispensable, et ce, d'autant plus en période estivale. Seront alors à prendre en compte l'emplacement des points d'eau, le débit, la capacité des abreuvoirs, leur surveillance et leur nettoyage. Les agriculteurs peuvent bénéficier de financements pour réaliser les aménagements nécessaires.
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Alimentation des porcs bio : Matières premières et protéines en questions ; Alimentation des porcs bio - Témoignages
Frédéric RIPOCHE, AuteurEntre flambée des prix et difficultés dapprovisionnement, notamment en apports protéïques, comment sadaptent les éleveurs de porcs bio, dans ce contexte, dautant plus sous pression que le marché du porc bio est en baisse (- 3 % entre 2020 et 2021, selon l'Agence BIO) ? A travers les témoignages de Pascal Petit, responsable technique du groupement Bio Direct, et déleveurs naisseurs plein-air ou naisseurs-engraisseurs en bâtiments, ces articles montrent un panel de solutions et dapproches mises en uvre. Point-clé : la maîtrise des coûts de production, avec la recherche dun niveau dautonomie dau moins 50 %, ou encore loptimisation de lalimentation via le rationnement et la chasse au gaspillage. Il est aussi important de travailler sur les performances délevage : réduire le nombre de porcelets à la naissance, mais avoir des nouveau-nés plus gros ; avoir des lots homogènes danimaux ; ne pas aller chercher les derniers kilos, trop coûteux à produire Autant déléments qui réduisent la consommation daliments. Sécuriser les approvisionnements, en privilégiant le local, est aussi un point important. Mais, le contexte amène à chercher des alternatives ou/et à retravailler les formulations des aliments pour sadapter. Ainsi, par exemple, Bio Direct travaille sur lutilisation de la levure de bière, incorporée jusquà 5 % dans ses formulations. Yannick Raud du GAEC Le Lambert, éleveur naisseur-engraisseur en Vendée, a recours à lachat de bouchons de luzerne, tout en optimisant son outil de fabrication daliments à la ferme pour des rations plus précises valorisant le maïs en grain humide. Gildas Alleno, éleveur naisseur-engraisseur dans les Côtes d'Armor, préfère avoir moins de porcelets, mais des sevrés plus homogènes et de qualité. Marie Scherrier, éleveuse en plein-air, travaille à réduire la part daliments achetés en intégrant le pâturage ou en développant un projet de fabrication daliments à la ferme avec l'achat de matériel doccasion.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2022-2023
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2022-2023 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
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Bien-être en question : Du matériel pour l'améliorer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe respect du bien-être animal est fondamental en agriculture biologique. A l'occasion du Space, plusieurs matériels susceptibles d'y contribuer ont été présentés aux visiteurs, parmi lesquels : la niche pour veaux modulable Hybrid, l'écorneur électrique Cosmos, le manteau pour veaux de la marque Tough Covers et le grattoir pour vaches Grat'O Gratte/Dairy Scratchy. Les éleveurs ne sont pas en reste : pour les aider à porter des charges lourdes ou soulager certains mouvements, le fabricant Comau a conçu un exosquelette.
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Bilan Pôle PPAM Tech&Bio
Cédric YVIN, AuteurÀ l'occasion du salon Tech&Bio, en septembre 2021, des démonstrations de matériels de désherbage et de récolte, utilisables en PPAM, ont été effectuées. L'accent a été mis sur les bineuses à rotors, bineuses qui permettent de réaliser un désherbage énergique sur les rangs, entre les jeunes plants, l'année de plantation et, éventuellement, l'année suivante. Quelques exemples sont présentés dans cet article : - La bineuse d'ELATEC ; - La bineuse des établissements REY ; - La bineuse d'AS concept ; - Les disques de binage des établissements Ferotin ; - La bineuse Busa BT ; - La récolteuse électrique de Terrateck.
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Bineuse : Les adventices sortent du rang
Sarah CHOUPAULT, AuteurL'utilisation de la bineuse, pour le désherbage mécanique, est abordée au travers des points suivants : - Intervenir au bon moment ; - L'adaptation semoir-bineuse, le fondamental de tout binage ; - Biner ses céréales, une pratique émergente ; - Quelques astuces rencontrées chez des producteurs. Pour terminer, Pascal Allaire, polyculteur-éleveur de bovins lait bio à Noyal-sur-Vilaine (35), livre son témoignage et ses conseils pour la pratique du binage sur céréales.
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Bio-portrait : En Kanette, chez les pionniers de la bière fermière bio et paysanne ; Pourquoi produire du houblon Nature & Progrès ? ; Pourquoi et comment faire sa bière ?
Jérôme GOUST, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; Julien GUNTHER, AuteurDans cette série d'articles dédiés à la production de bière, le premier met à l'honneur Annick et Christian Garland, paysans-brasseurs dans le Sud du Tarn. Éleveurs caprins et producteurs de fromages de chèvre bio depuis 1979, le couple a ensuite complété sa production avec des céréales (orge, blé) qu'ils transformaient en farine. C'est au début des années 1990, après l'abandon de la fromagerie, qu'Annie et Christian ont créé leur première production de bière, d'abord avec du houblon sauvage. D'essai en essai, la production s'est développée et la ferme s'est agrandie pour faire place à de nouveaux bâtiments. Des outils ont été conçus maison pour répondre aux besoins de la chaîne de fabrication. Aujourd'hui co-gérée par leurs filles Julia et Flora, la ferme est autonome en houblon. La bière est commercialisée en bouteilles et en fûts sur les circuits courts de la région (vente directe, épiceries, cafés et restaurants, événements, etc.). L'article suivant traite de l'évolution de la culture de houblon et fournit des informations sur les propriétés médicinales de cette plante, ainsi que des éléments techniques pour la cultiver, de l'implantation à la récolte. Trois houblonniers bio avec la mention Nature & Progrès partagent leurs expériences : Johann Laskowski dans les Yvelines (78), Riquier Thévenin dans le Nord (59) et Antoine Floury en Bretagne. Pour finir, le troisième article présente le guide du brassage amateur, publié par Julien Gunther de la Brasserie Grenaille, en Meurthe-et-Moselle.
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Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
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Diversifier ses fruitiers : Les atouts de la grenade
Marion COISNE, AuteurPortée par son image santé, la grenade sest démocratisée. Elle est consommée en frais et en jus. Planter des grenadiers peut donc être une diversification intéressante pour les arboriculteurs et viticulteurs bio, à condition de trouver des débouchés. Les surfaces destinées à cette production en France (difficiles à estimer) seraient de 1 000 ha, quasiment toutes conduites en bio. Le grenadier est assez souple par rapport aux conditions pédoclimatiques. En revanche, il naime pas les sols très asphyxiants ou trop lourds, ainsi que les gels de printemps. Dans le Gard, Thomas et Christine Saleilles se sont lancés dans la culture de grenades bio en 2010. Ces viticulteurs bio cherchaient une culture de diversification. Ils ont commencé par planter un hectare, et en comptent maintenant quatorze (en plus de leurs 20 ha de vigne). Ils utilisent des variétés spécifiques pour les jus et pour les fruits de bouche : les parcelles à jus sont implantées avec Provence et Wonderfull, tandis quAcco, Fleishman, Seedless et Hermione sont des variétés destinées au marché du frais. La disponibilité en plants de grenadiers reste assez faible, ce qui a poussé Thomas Saleilles à produire ses propres plants. Il a ainsi continué à diversifier la production du domaine en devenant également pépiniériste.
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Dossier : Des chemins qui tiennent la route
Costie PRUILH, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurPour valoriser au mieux l'ensemble des pâtures d'une exploitation laitière, les vaches doivent pouvoir y avoir accès dans de bonnes conditions. Ainsi, les chemins ont une importance particulière et il ne faut pas les négliger. Dans ce dossier, sont présentés les grands principes à respecter pour la conception de chemins de qualité, mais aussi de boviducs. Quelques témoignages, en France, en Angleterre et en Irlande, viennent illustrer cela : mélange terre-chaux recouvert de mâchefer, mélange chaux-ciment, dalles alvéolées, béton, ou encore pierres de carrière et finition en sable gris chez Nicolas Rubin, éleveur bio en Ille-et-Vilaine.
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Dossier : Cultiver sous serre
Aymeric LAZARIN, Auteur ; Philippe MESLET, Auteur ; Grégory VAN DER HEIJDEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la culture sous serre, est composé de quatre articles. Le premier, intitulé "Ma serre bioclimatique", fournit des informations pour installer une serre bioclimatique (emplacement, exposition, choix des matériaux pour l'isolation) et s'intéresse, notamment, à l'utilisation de l'eau, au-delà de l'apport hydrique aux plantes, à des fins isolantes et comme source de chaleur (avec des fûts métalliques peints en noir). Le second article, "Parée pour l'été", traite des pratiques à mettre en uvre pour gérer les cultures et de l'équipement en période de fortes chaleurs (aération, ajout de voilage, plantation de grimpantes). Le troisième article, "Place aux cultures !", apporte des conseils pour surveiller et gérer les niveaux de température et d'humidité, afin d'éviter le développement de champignons. Le sol sous serre, ainsi que les questions de l'arrosage et du paillage sont également abordés. Un schéma illustre les conditions optimales de culture en fonction de la température et du taux d'humidité. Pour finir, le dernier article, "Serres faites maison", présente trois projets de serres réalisées par des lecteurs des 4 Saisons du Jardin Bio, de Loire-Atlantique, de Lorraine et d'Isère.
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Dossier : Innovations en arboriculture : Introduire des animaux dans les vergers
Marion COISNE, AuteurDe plus en plus darboriculteurs introduisent des animaux dans leurs vergers. Cela apporte différents bénéfices ; pour les vergers : gestion du couvert herbacé, gestion du lierre sur les arbres, lutte contre les ravageurs (carpocapse, anthonomes, campagnols ), fertilisation partielle ; et pour les animaux : ressources alimentaires (herbe, fruits de second choix), abris climatiques, voire refuges contre les prédateurs. Enfin, cela peut permettre aussi à lagriculteur de sécuriser son système en développant un atelier animal de taille suffisante en plus des vergers. Ce dossier présente aussi les freins liés à cette pratique (dégâts sur les arbres, compaction du sol ) et les points de vigilance (bonne communication avec les éleveurs, investissements pour les abris, abreuvoirs, clôtures, temps dastreinte, réglementation biosécurité ). Des essais montrent que les fils électriques sont le moyen le plus efficace pour éviter les dégâts dans les vergers. Dautres expérimentations ont été menées pour quantifier les bénéfices et les freins techniques sur la station de la Pugère (Bouches-du-Rhône). Le dossier fait également place aux témoignages darboriculteurs ayant introduit des animaux dans leurs vergers.
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Dossier : Optimiser les charges de mécanisation
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurDans un contexte de prix croissants de lénergie et des intrants, maîtriser les charges de mécanisation est plus que jamais un point-clé de la performance dune exploitation en bovins viande. Or, ces charges augmentent de façon continue : + 20 % à lhectare en euros constants entre 1988 et 2018. De plus, il ny a pas déconomie déchelle avec lagrandissement des fermes : ces charges sont plus élevées dans les exploitations les plus importantes. Elles augmentent même avec la taille du troupeau, tout comme les charges fixes à lhectare de SAU, alors que le produit à lhectare évolue peu. Il est donc essentiel de bien raisonner ses besoins en matériel et de définir une vraie stratégie en la matière. Divers leviers déconomies sont possibles, à raisonner selon lexploitation : partager le matériel ou déléguer les travaux ; bien organiser ses chantiers ou encore favoriser la réalisation collective de ces derniers ; adapter la puissance de ses tracteurs ; privilégier le pâturage Ainsi, Thomas Lemée, éleveur bio dans la Nièvre, possédant 70 mères Charolaises sur 140 hectares, a fait le choix davoir le moins possible de matériel en propriété et de le faire durer. Il a recours aux services dune Cuma et, pour les foins et lenrubannage, il travaille avec deux autres agriculteurs, pour récolter ensemble 300 hectares. Autre exemple : Stéphanie Mocques-Goure, éleveuse de 70 Rouges des prés, dans le Maine-et-Loire, elle aussi en bio, « sort ses piquets plutôt que son tracteur ». Elle conduit un système très pâturant et a recours à la location de matériel pour ses gros chantiers. Une étude, menée sur 70 élevages du Réseau France Conseil élevage Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne, montre dailleurs que les systèmes les plus pâturants ont les charges de mécanisation les moins élevées, avec des retombées positives sensibles sur le volet économique.
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Dossier : Quels outils, pour quels paysans ?
Pascal PAVIE, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; Daniel COUTAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à l'évolution des machines et des outils agricoles. Étant actuellement dans la troisième révolution agricole (automatisation...), certains paysans souhaitent retrouver une autonomie et une créativité pour leurs outils. Les articles qui composent ce dossier traitent des sujets suivants : - le monde-machine et la dépendance du biotope humain à la technologie ; - le retour de la traction animale face à la motorisation ; - le bélier hydraulique, un outil pour remonter l'eau sans électricité ; - la machine et le paysan ; - L'Atelier Paysan : du lien aux machines à l'intérêt général ; Présentation d'outils de l'Atelier Paysan : colonne de tri densimétrique, épandeur maraîcher, four à pain.