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L'observatoire Bio breton de la vente en circuits courts : Edition 2012 - Chiffres 2011
L'Observatoire bio breton de la vente en circuits courts, mis à jour tous les 2 ans, est un outil qui vise à mieux comprendre l'impact économique et social de la commercialisation en circuits courts chez les producteurs bio bretons. Il permet aussi de mieux cerner les modalités d'évolution de ce mode de commercialisation, dans le contexte du développement de l'agriculture biologique. Éléments clés de cette édition 2012 : 58 % des fermes bio bretonnes font de la vente en circuits courts ; 80 % des nouveaux installés en bio ont recours aux circuits courts ; 55 % des fermes bio qui utilisent des circuits courts commercialisent uniquement via ces modes de vente ; la main d'uvre à l'hectare est deux fois plus nombreuse dans les fermes bio en circuits courts comparé à l'ensemble des exploitations bretonnes.
Observatoire régional de la production bio : Edition 2012 - Chiffres 2011
L'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne - Edition 2012 présente, pour l'année 2011 : - Les données générales (les fermes, les surfaces, la transformation à la ferme, les circuits de commercialisation, rémunération et conditions de travail) ; - Les données départementales (Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ; - Les productions végétales (herbages et fourrages, céréales et blé noir, oléoprotéagineux, légumes, fruits) ; - Les productions animales (bovins lait, bovins viande, porcs, poulets de chair, poules pondeuses, caprins lait, ovins viande) ; - Les autres productions ; - La méthodologie.
Le petit guide pour vos amis biosceptiques
Ce petit guide sur l'agriculture biologique, illustré par Bénédicte Moret, reprend les principaux arguments des biosceptiques et y répond de façon argumentée et synthétique : - La bio ? Moi je n'y crois pas ! ; - L'agriculture biologique, est-ce vraiment mieux pour l'environnement ? ; - Le bio, ça vient de loin... je préfère le local ! ; - Le local c'est mieux, pour soigner mon empreinte écologique ! ; - Rien ne dit que le bio... est meilleur pour la santé ! ; - Un produit local est... un produit sain ; - L'agriculture bio, ça change quoi pour l'emploi ? ; - L'agriculture bio ne peut nourrir le monde ; - Manger bio, c'est trop cher pour moi !
Pour les graines de paysans l'ADEAR ouvre trois fermes-test en Languedoc-Roussillon
Pascaline PAVARD, AuteurL'ADEAR L-R (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural du Languedoc-Roussillon) a pu monter trois projets de couveuses agricoles pour faire face aux difficultés d'accès au foncier des candidats à l'installation. L'association s'est inspirée d'autres projets et, depuis le 12 mars 2012, a rejoint le RENETA (Réseau national des espaces-test agricoles). Trois structures ont vu le jour : l'association "Coup d'pousses" dans le Gard (juillet 2011) ; "Terracoopa", coopérative héraultaise (décembre 2011) ; l'association "Graines de paysans", dans l'Aude (printemps 2012). Joseph Le Blanc, ancien salarié de l'ADEAR, et gérant d'une couveuse agricole, est satisfait qu'ait pu être mobilisées les collectivités publiques sur ces installations. Les couveuses sont un lieu collectif où chacun peut développer son projet. Pour mutualiser les investissements, les financements, le fonctionnement, différents lieux ont été trouvés. Le maraîchage reste la composante commune aux trois structures (mais l'une d'elle accueille aussi de l'élevage et des grandes cultures). Chaque couveuse permet d'accueillir dix porteurs de projets, tous en bio. L'accueil est individualisé et repose sur un contrat d'appui au projet d'entreprise entre la couveuse et le porteur. Chaque couveuse a embauché un salarié et, selon les cas, des associés, personnes morales et autres partenaires, prennent en charge une partie du travail. Au-delà des missions (accompagnement, gestion des activités ), reste à développer ce projet pour qu'il dépasse les limites d'une simple couveuse
Productions, gouvernance et ingénierie territoriales : Principaux enseignements du programme Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011
Laurent TROGNON, Auteur ; René BAUMONT, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial est consacré aux résultats du programme de recherche Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011. Les principaux enseignements des neuf projets de recherche, co-construits et menés dans un partenariat acteurs-chercheurs pendant plus de quatre ans, y sont présentés en trois grandes thématiques : productions, gouvernance et ingénierie territoriales. Le lecteur y trouvera des articles de synthèse et des focus qui lui permettront d'enrichir ses connaissances en matière de valorisation des productions agricoles et forestières, de gouvernance et de création de valeur et d'emplois, et d'ingénierie territoriale. Il sera en effet question de prairies de moyenne montagne, de vache salers, de bois énergie, d'aménités et de ressources territoriales, d'outils d'évaluation des politiques publiques, de création d'activités nouvelles, de tourisme, de compétences en ingénierie... ; autant de facettes du développement territorial.
Publi information : Les spécificités de l'emploi dans l'agriculture bio
INFORMATION AGRICOLE (L'), AuteurConstatant la croissance continue du nombre d'exploitations produisant en agriculture biologique, les membres de la Commission Emploi Nationale de la FNSEA ont souhaité disposer d'un état des lieux caractérisant, notamment, le volume, la forme et la nature de l'emploi salarié existant sur ce mode de production particulier. Mieux connaître les spécificités de l'emploi en agriculture biologique permet à la FNSEA de tenir compte des problématiques particulières auxquelles sont confrontés les employeurs sur ce mode de production en développement. Etat des lieux : Dynamique démographique de l'agriculture biologique (boom démographique depuis 2009) ; Les entreprises et les emplois (petites et grandes exploitations agricoles) ; Des compétences et des emplois proches du modèle conventionnel ; L'image de l'agriculture biologique auprès de ses salariés ; Des besoins se profilent dans un futur proche (formation, gestion des ressources humaines).
Repères : Le marché alimentaire bio : + 11 % en 2011
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données de l'Agence Bio, le marché des produits alimentaires (à domicile) issus de l'agriculture biologique a encore connu une augmentation en 2011. En effet, il est passé de 3,385 milliards d' TTC à 3,755 milliards d' TTC, soit une hausse de 11 % (10,8 % en 2010). La consommation de produits bio a presque doublé depuis 2007 et le marché de l'alimentation bio a atteint 2,4 % du marché alimentaire total (contre 1,3 % en 2007). Sont présentés : un tableau de l'évolution du chiffre d'affaires par circuit de distribution (vente directe, magasins spécialisés en réseau ), de 2005 à 2011 ; la répartition en valeur des ventes de produits biologiques en France, en 2011 ; l'évolution du nombre de producteurs et des surface engagées (ha), de 1995 à 2011 (1 million d'hectares bio ont été dépassés en 2012) ; la répartition des opérateurs bio en France (35 271 opérateurs en 2011). Par ailleurs, de brèves analyses portent sur : la croissance des achats de produits bio, liée à une augmentation des volumes commercialisés ; les produits les plus vendus selon les circuits (les produits d'épicerie sucrée et salée occupent la première place en magasins spécialisés bio) ; l'augmentation des approvisionnements en France (surtout dans le secteur du lait et des produits laitiers) ; la part des « importations » en baisse ; les secteurs où la GSA (Grande surface alimentaire) a fait ses meilleures progressions.
Savoir-faire : La billonneuse-bineuse évolutive
Changachanga BAMUSUNDI, AuteurL'Arbre aux légumes est une association d'insertion par le maraîchage biologique, basée à Saint-Marcel (Eure) depuis 2001, qui cultive 3,5 ha de pleine terre et 3 500 m² sous abris. Elle compte 20 à 25 personnes en insertion et 4 permanents pour 300 paniers distribués chaque semaine. Pierre-Marie Lafitte, encadrant technique du jardin, est un passionné de mécanique. Il applique la culture en billons (technique qui consiste à cultiver en rangées sur de petites buttes d'environ 20 cm de hauteur préparées à l'avance), depuis 7 ans, sur des sols alluvionnaires, un peu hydromorphes. Les étapes de mise en place et d'entretien des billons font appel à plusieurs types d'outils (outils à dents type canadien, billonneuse, buttoir, bineuse à doigts, etc.). Dans la nécessité de trouver le moyen de faire en un seul passage l'essentiel des activités, PM. Lafitte a adapté la « billonneuse-bineuse » qui compte aujourd'hui 8 lignes d'outils avec des roues de guidage, une dernière barre oscillante, le tout porté par un attelage trois points. Certaines adaptations peuvent être effectuées sans descendre du tracteur. L'outil permet de créer des billons et de travailler les creux entre les billons. Utiliser la « billonneuse-bineuse évolutive » nécessite un apprentissage.
The growth of jobs in the organic sector
Peter BRUL, AuteurSelon les statistiques de 160 pays relatives à l'agriculture biologique, le nombre de personnes travaillant sur des fermes bio peut être estimé entre six et sept millions. Les données, issues du rapport « emploi » du département agriculture biologique de l'Université d'Essex, estiment que l'agriculture biologique fournit 32% d'emplois supplémentaires par rapport à l'agriculture conventionnelle au Royaume Uni (en fonction du nombre de fermes). L'étude montre également que, sur les 3,08 personnes en moyenne travaillant sur une ferme bio, 2,5 sont directement affectées aux activités de production, tandis que les 0,58 autres travaillent à la transformation et à la vente directe. Une étude de l'Agence Harting & Tovar estime le nombre de personnes employées dans l'industrie bio en Allemagne à 180 000 en 2009. Selon « The Organic Standard », il y aurait environ 12 000 personnes (+/- 2000) dans le monde qui travailleraient dans 540 organisations liées au contrôle et à la certification. D'autres personnes interviennent également dans les domaines de la recherche, du développement et de la formation en agriculture biologique. Deux encarts présentent le distributeur américain Whole Foods, le plus important employeur mondial dans le secteur bio, et une estimation des emplois néerlandais en agriculture biologique (environ 10 000 en 2006).
Transformation à la ferme de produits laitiers : Valorisation de la production et de l'emploi
Michaël DESPEGHEL, AuteurEn 2011, 16 % des fermes bio bretonnes avaient un atelier de transformation (chiffre constant depuis 2007). Les principaux produits concernés sont les produits laitiers (29 %), les fruits (22 %) et les céréales (21 %). Parmi les élevages bovins lait bretons, 13 % sont concernés et certains transforment et commercialisent eux-mêmes toute leur production. La moitié des éleveurs bretons d'ovins et de caprins sont aussi des « producteurs-transformateurs », situation en partie liée au manque de collecte pour le lait de chèvre dans certaines zones. La mise en place de tels ateliers sur les exploitations représente une source d'emploi rural intéressante, avec un besoin de main d'uvre plus important sur de plus petites surfaces.
Vagabondage bio en Haute-Savoie : Des portraits et des sujets qui tournent autour de la Terre, ronde comme nos assiettes
ALPES CONTRÔLES, Auteur ; Virginie HEITZ, Auteur ; Pauline VIGNOUD, Auteur | ANNECY-LE-VIEUX (PAE Les Glaisins, 3 Impasse des Prairies, 74 940, France) : ALPES CONTRÔLES | 2012Ce livre invite à la découverte d'expériences et de parcours de paysans, d'éleveurs, de maraîchers, de chefs d'entreprise, de vétérinaires, de cuisiniers de Haute-Savoie autour du triptyque, tel qu'énoncé par Mathieu Calame, agronome, directeur de la fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme, dans la préface de l'ouvrage : des idées, des territoires et des hommes. Au sommaire : - Le vrai sens du mot ; - Au bonheur de manger ; - Notre mère à tous ; - Aller de l'avant ; - Bien vivre son travail ; - Dur d'être visionnaire ; - La vache ; - Santé ! ; Semer, le germe de la liberté ; - Devise de vin ; - Chic c'est beau ! ; - La certification.
Verger : Pruniers, abricotiers : nos conseils, notre sélection...
Alain PONTOPPIDAN, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier, consacré aux pruniers et aux abricotiers, est composé de trois articles. Le premier donne quelques conseils sur le choix du sujet (jeune arbre en bonne santé...) et la culture. Un encart donne les coordonnées téléphoniques et les adresses internet de pépiniéristes (Pépinière Mela Rosa dans le 62 ; Pépinière Eric Dumont dans le 10 ; Pépinière Christophe Delay dans le 38 ; Pépinière La Feuillade dans le 30 ; Conservatoire Végétal d'Aquitaine dans le 47). Les deux articles suivants présentent des variétés que ces pépiniéristes recommandent pour l'abricotier et le prunier.
3 petits pois fait fleurir les p'tits magasins ; Un projet "clef en main" pour les demandeurs d'emploi ; A cheval sur les routes du Morbihan ; Entreprendre à moindre risque
Nicole GELLOT, AuteurDes petits commerces ont choisi de promouvoir le bio, le local et l'équitable avec l'appui de dispositifs ou de financements qui facilitent ce type de projet. A Lyon, une petite épicerie est installée au dixième étage d'une tour, dans le troisième arrondissement, à proximité du métro Garibaldi : des boutiques comme celle-ci, la coopérative "3 petits pois" en a une quinzaine à son actif (Olivier Bidaut et Julien West se sont associés pour lancer cette coopérative). Dans cette même ville, District solidaire, née en réaction au libéralisme et à l'individualisme, permet à des demandeurs d'emploi de monter leur entreprise au sein de la coopérative d'activité partenaire Oxalis. District solidaire, qui repère de nouveaux métiers correspondant à des besoins sociaux émergents, s'appuie sur un bureau d'études et un réseau d'adhérents appelés "consom'acteurs". A bord de sa roulotte épicerie et au rythme de son cheval de trait, Violaine Frappesauce dessert deux fois par semaine une dizaine de villages du Morbihan (elle compte sur un financement européen (Leader) attribué au titre de la dynamisation en milieu rural et a déjà touché une subvention du Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce)). Béatrice, en Loire-Atlantique, et Joëlle, en Haute-Loire, ont créé leur entreprise au sein d'Oxalis. L'une a aménagé un ancien fourgon de La Poste et l'a transformé en épicerie itinérante, spécialisée dans le bio, le local et l'équitable. L'autre vend à Clermont-Ferrand des produits du terroir qui viennent tout droit des exploitations agricoles de Lozère.
L'agriculture bio en devenir : Le cas alsacien
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Editions scientifiques internationales, 1 Avenue Maurice, 1050, Belgique) : P.I.E. PETER LANG | 2011L'Alsace devient progressivement une région de pointe en matière d'agriculture biologique et pourrait être considérée comme une référence pour d'autres régions. Cet ouvrage analyse, à partir de points de vue divers, les conditions et les processus qui favorisent le développement du bio. S'appuyant sur une soixantaine d'interviews et de nombreux documents, les auteurs répondent à diverses questions : dans quelle mesure le bio répond-il à une nouvelle demande sociale ? Quel rôle jouent les émotions dans la mobilisation des acteurs ? Comment les collectifs contribuent-ils à la construction des savoirs ? Certaines contributions se penchent sur des dynamiques singulières, telle la place d'une coopérative laitière, ou celle d'une association de viticulteurs, ou encore la façon dont deux manifestations promotionnelles reflètent des sensibilités différentes. D'autres textes mettent en avant les disparités suivant les secteurs, les territoires et l'implication des individus, des associations ou des institutions. Au-delà de ces thèmes, la question des tensions entre modernité et tradition, entre individu et institution, entre mouvement social et institutionnalisation court tel un fil rouge dans les différents chapitres et montre la complexité du champ de l'agriculture biologique.
Agriculture biologique et environnement : Des enjeux convergents
Philippe FLEURY, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2011Comment relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés : restauration de la qualité de l'eau, préservation de la biodiversité et des paysages, maintien de la fertilité des sols, limitation des émissions de gaz à effet de serre ? Comment ces défis peuvent-ils devenir des opportunités pour le développement de l'agriculture biologique définie comme une priorité par le Grenelle de l'environnement et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. Ces questions sont vives, souvent émergentes et complexes. Elles relèvent à la fois de dimensions écologiques, économiques, sociales et politiques. Pour les traiter, cet ouvrage, abondamment illustré, synthétise de nombreux résultats scientifiques et valorise des expériences de terrain. Sa structure permet une lecture indépendante de chaque thématique et son originalité porte sur sa triple approche : les impacts de l'AB sur l'environnement, les services des écosystèmes sur lesquels s'appuient les agriculteurs biologiques et les projets du terrain. Le public auquel s'adresse cet ouvrage, est composé de professionnels, formateurs, chercheurs, agriculteurs et de toute personne concernée par le développement de l'agriculture biologique ou par les relations agriculture/environnement. Il a été réalisé par un Collectif, coordonné par Philippe Fleury (ISARA-Lyon), dans le cadre du Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB).
Apiculture : quand Paris fait bzzzz... ; Ecologique ou biologique ? ; Des abeilles et des hommes ; Un toit pour les butineuses
Perrine ROUX, Auteur ; Flore VIENOT, AuteurAujourd'hui, la ville de Paris compte entre 200 et 300 ruches, dont une grande partie appartient à des particuliers. Jean-Jacques Schakmundes, qui tient la boutique Les abeilles dans le quartier de la Butte aux Cailles, va former, à la Cité internationale, "des salariés volontaires à l'apiculture". Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les abeilles se portent mieux à la ville qu'à la campagne. Pour éviter la disparition des abeilles, l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française) a créé l'opération Abeille sentinelle de l'environnement. En France, l'apiculture certifiée "biologique" doit répondre aux critères définis par une directive européenne de 2009. Mais des consommateurs et des professionnels s'interrogent sur la viabilité de ces critères et certains donnent alors leur préférence à l'apiculture "écologique". Pour Guillaume Fontaine, apiculteur à Viuz-en-Sallaz (Haute-Savoie), l'important est de se libérer des carcans de la mono-pratique... Dans un quartier industriel grenoblois, une association Hommes et abeilles a installé des ruches. L'association propose des formations (nécessité de main d'uvre pour rendre possible l'existence de colonies en ville) et a un objectif essentiel, l'insertion sociale (« les gens recrutés ont en majorité peu d'argent, habitent en ville et sont mal dans leur peau... », indique Christophe, responsable de l'association). Les insectes influencent jusqu'à l'organisation de l'association. Face à la disparition des abeilles et des apiculteurs, l'association Un toit pour les abeilles a trouvé une solution : proposer aux entreprises et aux particuliers de parrainer des ruches. Cette structure pionnière et engagée s'est lancée, en septembre 2009, dans cette activité en pleine expansion.
Aquitaine : Un nouveau président pour Arbio Aquitaine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPrésentation du nouveau président d'Arbio Aquitaine, artisan siropier, du vice-président, éleveur et responsable d'une coopérative bio, et des projets de l'interprofession (marque régionale bio, restauration collective, conversion).
Un berger, des bergères... : nouveaux enjeux d'un métier en mutation
Bruno CARAGUEL, Auteur ; Juliette CASTANIERIS, Auteur ; Alice CHENAL, Auteur ; ET AL., Auteur | LES ADRETS (La Grange, 38 190, FRANCE) : FÉDÉRATION DES ALPAGES DE L'ISÈRE | 2011Cet ouvrage est une co-édition de la Maison du Berger, de la Fédération des Alpages de l'Isère et de Cardère Éditeur. Que sait-on aujourd'hui des bergers, de leur travail et de leur quotidien ? Longtemps enfermé dans une image archétypale - un métier d'homme, rude et solitaire - le métier s'ouvre à d'autres réalités. Depuis des dizaines d'années, les actions d'accompagnement, d'animation, de développement, de prévention, de formation, de communication, de recherche..., participent largement à transformer le métier de berger en veillant à sa pérennisation. Une enquête technique, ethnologique et photographique, menée en 2010 sur le terrain à la rencontre de bergères et bergers des Alpes, dévoile une diversité et une évolution insoupçonnées de ce métier : trajectoires individuelles et professionnelles, conditions de vie et de travail, féminisation, image du métier, professionnalisation, créativité... Elle montre aussi que ce métier, pourtant poussé par une formidable vague de modernité, offre à celles et ceux qui le pratiquent, une incomparable richesse culturelle, philosophique et poétique.
La caffinière : 25 hectares pour une pépinière d'idées en bio-dynamie
ORGANIC PRO, AuteurLes premières récoltes du jeune verger de la Caffinière ont été mises en marché à l'automne 2011. Ce verger, comme le précise Robert Dugast, responsable des vergers aux Côteaux Nantais, capitalise des recherches et expériences en biodynamie depuis plus de 20 ans. Il comprend 10 ha de pommes, 2 ha de poires, 22 0000 pieds de fraises destinées à la vente en frais et à la transformation. Des zones humides y ont été créées. Visite du verger : implantation des arbres optimisée et des nouvelles variétés de haies auxiliaires ; Une irrigation limitée et un verger autonome en eau dynamisée ; Des variétés issues d'une longue recherche variétale ; Développement du projet « Fraises » ; Des emplois créés ; Les projets futurs (travail des Côteaux Nantais avec le verger conservatoire mis en place conjointement avec le Conservatoire de Sucé sur Erdre et un groupe d'arboriculteurs européens en biodynamie constitué en 1998 ; collaboration avec le centre de formation à l'apiculture de Loire-Atlantique...).
Cahier technique : Revue bibliographique sur l'introduction de produits biologiques en Restauration Collective Mars 2011
Cette compilation bibliographique sur l'introduction de produits biologiques en Restauration Collective a été réalisée dans le cadre du projet « Développement des filières biologiques du Massif Central pour répondre aux besoins de la restauration collective », porté par le Pôle AB Massif Central. Elle comprend 291 références bibliographiques (articles, ouvrages, brochures, documents audiovisuels, ) en lien avec la Restauration Collective et inscrites dans la base documentaire d'ABioDoc, la Biobase, à la date du 15 mars 2011. Pour chacune de ces références, sont précisés le titre, le ou les auteurs, la date d'édition, la revue de laquelle l'article est issu ou l'éditeur du document, le nombre de pages, ainsi qu'un résumé. Quand il existe, le lien pour un téléchargement sur Internet est également indiqué. Les références bibliographiques retenues ont été classées selon sept grands thèmes : La filière et les chiffres de la restauration collective (60 références), La réglementation (6 références), Les guides pratiques (29 références), L'approvisionnement (42 références), La formation des cuisiniers, des gestionnaires, et l'argumentaire (23 références), La sensibilisation du public (5 références), Les initiatives et exemples (126 références).
Des céréales bio dans la montagne
Marc TOURRETTE, AuteurLe projet Céréalpage, porté par l'association des bergers franco-suisse, a pour objectif de relancer la culture de céréales biologiques dans la montagne jurassienne, entre 840 et 1 150 m d'altitude. Les agriculteurs engagés dans le projet sont confrontés à la façon de préparer la terre, au choix des variétés, aux dates de semis A la ferme de la Batailleuse, à Rochejean (Doubs), Ludovic Orain veut gagner de l'autonomie dans l'alimentation de son bétail (vaches laitières et chèvres dont la ration sera complétée avec de l'orge issue de l'agriculture biologique), et envisage de semer un hectare de céréales fourragères, puis dans une seconde phase, des céréales panifiables. Norbert Bournez, qui possède l'alpage de la Petite Echelle sur les flancs du Mont d'Or, élève des génisses montbéliardes et propose notamment de la restauration. Son idée est d'augmenter la diversité du travail et de créer un emploi saisonnier. Il souhaite cultiver des céréales pour l'alimentation humaine. La ferme du Montrinsans, de Gérard Vionnet, bénéficie d'une gestion écologique avec des suivis de la flore et de la faune. Bien que la Politique agricole commune (Pac) impose certaines règles comme le ratio national de prairies permanentes, le collectif d'agriculteurs a entamé plusieurs démarches pour obtenir des dérogations à cette réglementation. Au printemps, la ferme de Montrinsans doit ensemencer un hectare de céréales fourragères.
Chênelet : basse conso pour tous
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes six logements sociaux éco-construits, réalisés par Chênelet Construction, à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), montrent qu'il est possible de réaliser du logement social basse consommation (BBC), de qualité et à charges maîtrisées, pour des locataires à faibles revenus. Gérant de la SCIC Chênelet Habitat, Pierre Gaudin détaille les aspects techniques de cette réalisation et les conditions de création de l'association Chênelet. Aujourd'hui, Chênelet est un groupe qui rassemble l'entreprise d'insertion Scieries et Palettes du Littoral (SPL) ; les activités liées à l'habitat ; un jardin d'insertion ; une épicerie en ligne ; une cuisine professionnelle Cela permet de proposer, aux personnes accueillies, des parcours de qualification diversifiés, avec un effectif important consacré à la formation. SPL compte 180 salariés. Les constructions que propose Chênelet ont toutes en commun l'utilisation du bois et des briques de terre crue produits sur place, mais sont en évolution constante. Dans sa recherche de solutions écologiques et économiques, l'équipe de Chênelet Construction est souvent amenée à expérimenter, innover Seul « industriel » admis dans le réseau Ecobâtir dès sa fondation, Chênelet partage également ses ressources documentaires
Chronique d'une filière locale annoncée : Du pain bio local chez les artisans boulangers morbihannais
Joël BOUSSARD, AuteurLa création d'une filière locale "Du grain au pain" est née en 2006, d'une demande d'artisans boulangers morbihannais. D'années en années, les étapes de la création d'une telle filière (décrites en 9 épisodes dans l'article), conduites par le GAB 56 (Groupement des producteurs bio du Morbihan), s'affinent (recherche d'opérateurs intéressés par un approvisionnement local, mise en lien de partenaires, lancement d'essais de panifications, collecte de documents..., enquête auprès des producteurs adhérents au GAB 56 afin de mesurer leur motivation pour produire du blé panifiable en 2011, recherche d'un meunier...). Les prévisions de production de blé panifiable pour le démarrage de la filière sont évaluées à 160 tonnes, en 2011, soit environ 130 tonnes de farines. L'étape finale de création de la filière porte sur sa forme associative (les filières sont souvent basées sur une forme associative de type loi 1901), son fonctionnement. La dernière étape à franchir concerne l'entente sur les prix des produits et la composition de l'équipe dirigeante (assemblée générale constitutive).
La décroissance heureuse : La qualité de la vie ne dépend pas du PIB
Maurizio PALLANTE, Auteur ; Nathalie ROSE, Traducteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRÈS BELGIQUE | 2011Voici une approche concrète et claire de ce concept dont on parle de plus en plus : la décroissance. Partant d'exemples pratiques et de raisonnements logiques, l'auteur montre que la décroissance n'est pas une théorie irréaliste ni un retour à la bougie, mais bien, pour lui, la seule possibilité d'avenir qui s'offre à nous, individuellement et collectivement. La transition vers une société heureuse implique une véritable révolution énergétique qui mette fin au gaspillage démesuré, une relocalisation des échanges par l'autoproduction de biens et de services, et la (re)découverte des vraies richesses (celles qui ne font pas augmenter le PIB).
Données 2010 de la vente bio en circuits courts : 1000 emplois directs grâce aux circuits courts
Ivan SACHET, AuteurLe réseau GAB-FRAB a mis en place en 2007 un Observatoire de la vente en circuits courts en Bretagne. La seconde édition est parue fin 2010. La vente en circuits courts concerne 51 % des producteurs biologiques bretons, et représente près de 1000 emplois directs. Si plus de la moitié des exploitants qui pratiquent la vente en circuits courts le font de manière exclusive, ces derniers ont néanmoins recours en moyenne à 3 circuits de commercialisation. Le marché représente 32 % des ventes, suivi par les paniers (20 %). Les ventes se font en moyenne dans un rayon de 53 km du lieu de production. Les légumes sont la première famille de produits concernée. Les exploitants travaillent en moyenne plus de 50 heures, et la moitié d'entre eux se disent satisfaits. Les perspectives souhaitées sont de différents ordres : maintenir la production en améliorant l'efficacité (et donc diminuer le temps de travail), augmenter la production et/ou l'activité de production, ou encore se regrouper pour commercialiser ensemble dans un magasin de producteurs ou sur Internet.
Dossier verger : Pêches, poires, cerises, notre sélection
QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES), Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAlain Pontoppidan, spécialiste des arbres à la revue Les 4 Saisons du Jardin Bio, propose d'abord des conseils pour choisir son fruitier en pépinière. Un encart donne les coordonnées de pépiniéristes en France. Dans la suite du dossier, ces pépiniéristes conseillent sur le choix de variétés en pêchers, en poiriers et en cerisiers.
L'économie de l'environnement en 2009 : Rapport de la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement : Edition 2011
Samuel BALMAND, Auteur ; Farid BOUAGAL, Auteur ; Cyril GICQUIAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2011En 2009, la dépense engendrée par les activités de protection de l'environnement a légèrement progressé pour atteindre près de 45 milliards d'euros. Le rythme de progression de cette dépense est cependant moins soutenu que les années antérieures (+ 1,2 % contre 4,2 % en 2008), dans un contexte de récession économique, où le produit intérieur brut (PIB) à prix courants perd 2,1 %. Après avoir marqué le pas en 2008, les investissements dans les domaines de la protection de l'environnement sont en net recul (- 6,0 %). La hausse des dépenses de protection de l'air ambiant et du climat et de celles de recherche et développement compense la baisse des dépenses de gestion des eaux usées et des déchets et de protection des sols. La répartition de l'effort financier entre agents n'évolue guère, les entreprises supportant toujours la plus grande part relative de la dépense totale (38,7 %). Les dépenses de gestion et d'utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/recyclage, prélèvement et distribution d'eau) diminuent de manière conséquente (- 10,6 %), entraînées par la forte baisse d'activité du secteur de la récupération. En ce qui concerne le marché du travail des métiers environnementaux, si le nombre de demandes d'emploi s'accroît de façon accélérée par rapport aux années précédentes (+ 27,0 %), les offres reculent pour leur part de 11,6 % (contre - 18,0 % tous métiers confondus). En 2009, l'emploi environnemental est pourtant en légère augmentation (+ 0,7 %), et se chiffre à 427 100 emplois en équivalents temps plein. La production des éco-activités s'élève à plus de 64 milliards d'euros en 2009 (- 3,4 %).
L'élevage laitier bio, source d'emploi agricole
Michaël DESPEGHEL, AuteurLa région Bretagne a le deuxième cheptel le plus important de vaches biologiques en France, derrière les Pays-de-la-Loire. Ce cheptel a d'ailleurs augmenté de 60 % entre 2008 et 2010, via une augmentation du nombre d'exploitations mais aussi de leur taille moyenne (quota moyen de 300 000 litres en 2010 contre 285 000 litres en 2009). Cette augmentation de la taille des exploitations laitières bio ne semble pas être pénalisante pour l'emploi agricole. En effet, le quota par UTH reste globalement semblable dans les moyennes (153 000 L/UTH) et les grandes structures (167 000 L/UTH). Toutefois, dans les petites structures, avec un quota inférieur à 200 000 L, le taux d'emploi est plus important (90 000 L/UTH). Cela s'explique notamment par le fait que ces fermes sont moins spécialisées et commercialisent plus souvent en vente directe, débouché qui demande une main d'uvre importante.
Fiche conseil : La verveine officinale contre les troubles nerveux et hépathiques
BIO-LINEAIRES, AuteurLa verveine, Verbena officinalis, est également appelée herbe sacrée ou herbe de sang. La verveine appartient à la famille des verbénacées. L'article présente les différents aspects de son utilisation : Parties utilisées et composants ; Des vertus sur les troubles nerveux, les défenses immunitaires, le système hormonal, la sphère digestive, les inflammations ; En usage externe ; Précautions d'emploi ; Verveine et fleurs de Bach.
Formation : Le CQP bio : reconnaissance et efficacité...
BIO-LINEAIRES, AuteurOpérationnel depuis 2003, le CQP (Certificat de qualification professionnelle) de Vendeur-conseil en produits bio est maintenant reconnu par la profession. Il a été élaboré par la Fédération nationale de l'épicerie (FNDE), et son programme, destiné aux salariés souhaitant obtenir une qualification adaptée au métier, couvre en totalité les besoins d'un magasin spécialisé bio. L'article fait un point sur le CQP bio, titre créé et délivré par la Commission paritaire nationale de l'emploi : objectifs ; contenu de la formation ; déroulement ; prise en charge : 15 de l'heure pour 200 heures de formation interne (entreprise), soit un total de 3 000 ; rémunération des salariés dans le cadre du contrat de professionnalisation ; les organismes de formation habilités par la Branche Professionnelle ; les résultats du CQP bio. L'article donne, par ailleurs, le nom et les contacts téléphoniques des organismes habilités.
Formation : CQP bio : Zoom sur l'IFOPCA
BIO-LINEAIRES, AuteurCréé en 2004, l'IFOPCA (Institut de formation et de promotion des commerces de l'alimentation) a ouvert, en octobre 2011, sa 8ème session de formation pour le CQP (Certificat de qualification professionnelle) vendeur(se)-conseil en produits biologiques. L'IFOPCA est, à ce jour, le centre de formation le plus expérimenté dans la préparation de ce titre professionnel. L'article présente un entretien avec Stéphane Le Flao, responsable de formation de l'IFOPCA : regard porté sur le CQP bio, type de formation, possibilité de cuisiner et étude de l'équilibre alimentaire, découvertes filière, pourcentage de réussite à l'Ifopca, devenir des salariés...
Groupements pastoraux : L'avenir et les enjeux du pastoralisme collectif
Laurence GEFFROY, AuteurLe 16 février 2011, une rencontre sur les groupements pastoraux a eu lieu à Marseille. Ces groupements possèdent plus de 600 000 ovins dans les Alpes du Sud et 120 000 dans les Alpes du Nord. Un quart du territoire de la région PACA, soit 750 000 ha, est concerné par le pastoralisme. Les groupements pastoraux jouent un rôle important dans le paysage alpin au sens propre comme au sens figuré. En effet, ces groupements emploient 399 salariés saisonniers, favorisant les formations de bergers et aide-bergers qui voient leur nombre de stagiaires augmenter et fournissent des services environnementaux. Dans le Var notamment, les groupements permettent aussi la prévention des risques d'incendie. Toutefois, avec la prédation, les pratiques ont été modifiées et les groupements ont dû s'adapter afin de mieux surveiller les troupeaux. En 2012, ils fêteront leur 40 ans d'existence puisque c'est en 1972 que la loi pastorale a permis leur création.
Guide des Semences & Plants Biologiques et Biodynamiques : France & Europe 2011-2012
ALTERRENAT PRESSE, Auteur ; RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES, Auteur | CASTÉRA-BOUZET (Lieu-Dit Alby, 82 120, FRANCE) : ALTERRENAT PRESSE | 2011L'édition 2011-2012 du Guide des semences et plants biologiques et biodynamiques d'Alterrenat Presse est composé d'un dossier spécial consacré à la Biodiversité et coordonné par le Réseau Semences Paysannes. Le dossier est suivi des adresses des semenciers et pépiniéristes biologiques et biodynamiques, en France et en Europe, fournissant des : semences céréales à paille, semences grandes cultures, semences fourragères prairiales et engrais verts, semences potagères... ; plants de légumes, de plantes à parfum, aromatiques et médicinales, plants de fraisiers, plants d'arbres et arbustes fruitiers, plants de fleurs...
Initiative : La Ferme Saint André ou les circuits courts moteurs d'insertion
Maud CESBRON, AuteurLa Ferme St André, également appelée Les Jardins de Kochersberg, se trouve dans le Bas-Rhin. Elle accueille 18 personnes en contrat d'insertion, et livre 1 000 paniers hebdomadaires sur le principe des Jardins de Cocagne. Elle comporte aussi, depuis 2007, un atelier de transformation, sous le statut d'entreprise adaptée. Douze des 24 hectares de la propriété sont en maraîchage biologique (cahier des charges Nature et progrès), le reste est en céréales et prairies. Les jeunes sont payés au SMIC, pour deux ans au maximum.
Jardiniers du bitume : Des liens fleurissent dans les jardins partagés
Pascale DESMAZIÈRES, Auteur ; Jean-Pierre GRAS, Auteur ; Anne KRAFT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (19 Rue Cavé, 75 018, FRANCE) : XÉROGRAPHES ÉDITIONS | 2011Parfois issus du mouvement de la Guerilla Gardening de New-York, parfois des jardins ouvriers, les jardins collectifs constituent des microcosmes du monde où se côtoient et s'affrontent les caractères, les méthodes de cultures, les utopies en autant de projets... Jardiniers, artistes, écologistes, amateurs, ou professionnels, enfants, retraités, travailleurs sociaux, amoureux des plantes, tisseurs de lien social, expérimentateurs d'humus ou squatteurs de friches, tous/toutes avec passion créent des jardins singuliers où poussent les carottes et les idées... Explorations en Île-de-France subjective, non exhaustive mais récits, portraits, images, impressions, et graines de passion, afin de croiser les regards sur cette réalité sociale touffue et sur la place du végétal dans les politiques de la ville et nos vies de citadins... Autant de trésors à partager à l'ombre des arbres, et des adventices enfin réhabilitées !
Marie-Noëlle ROUSSEZ, éleveuse de chèvres dans les Alpes-Maritimes
Marie-Noëlle Roussez présente son élevage de chèvres laitières en bio situé à Ascros, dans les Alpes-Maritimes, à 900 mètres d'altitude dans l'arrière-pays niçois. Son exploitation est liée à un complexe médico-social qui accueille 24 personnes souffrant de troubles psychiques et à un ESAT, un établissement cherchant à insérer des personnes dans le monde du travail. La ferme est donc un moyen pour ces personnes d'avoir une expérience professionnelle aussi bien dans la fromagerie, que dans l'élevage, la traite des chèvres et la vente. Marie-Noëlle Roussez, issue elle-même de parents éleveurs dans le Nord, a été éleveuse à son compte en ovins viande pendant 10 ans, avant de tenir cette exploitation. Pour superviser les personnes en difficulté, elle est devenue éducatrice technique également.
Mise en place d'un laboratoire de transformation
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" dans le cadre d'un stage effectué auprès d'une entreprise d'insertion de statut associatif "Les PtitsCageots" (créée en 2008, en Gironde). L'activité principale de l'association est la commercialisation (par internet et téléphone) et la livraison de paniers de produits issus de l'agriculture biologique et raisonnée et, dans la mesure du possible, de produits locaux sur l'agglomération bordelaise. Cette association, en partenariat avec le Centre de Ressources Technologies AGIR (Agro-Alimentaire Innovation Recherche), a entrepris de mettre en place un laboratoire de transformation pour lequel le produit le plus pertinent s'est avéré être un jus de fruit "frais", à base de fruits issus de l'agriculture biologique, de saison et locaux... Dans ce cadre, le projet visait trois objectifs : renforcer et améliorer l'objectif de soutien à l'agriculture durable ; diversifier l'offre de produits de l'entreprise ; répondre à un besoin interne à l'entreprise concernant la diversification des formations des salariés en insertion. Le mémoire présente, notamment, la méthodologie engagée : la demande de la clientèle ; l'approvisionnement ; les implications de la mise en place d'un laboratoire de transformation (rétroplanning). Le mémoire revient, en outre, sur la collecte, le traitement des informations et les résultats : contexte de la demande, résultats des enquêtes clients en amont du projet, prévision d'enquêtes de satisfaction (après échantillonnage du nouveau produit), focus sur la restauration collective ; mise en place de l'unité de transformation de jus de fruits ; approvisionnement en fruits, particulièrement dans le Lot-et-Garonne ; calcul des prix de vente des jus de fruits ; communication autour du nouveau produit. La dernière partie du mémoire est consacrée à l'analyse du projet.
Observatoire : 80% des nouveaux bio satisfaits de leur conversion
Michaël DESPEGHEL, AuteurDans le cadre de l'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne, une enquête a été réalisée, en 2011, auprès de 250 exploitants sur les raisons de leur conversion. Il ressort trois grands profils au regard des conversions ayant eu lieu depuis 2008 : les fermes structurellement et techniquement proches des exigences du cahier des charges bio ; les agriculteurs qui remettent en question leur système et les risques pris ; les producteurs échaudés ou affaiblis par les récentes crises en agriculture conventionnelle. Sur l'ensemble des enquêtés, 80% se disent satisfaits de leur conversion, 17 % déplorent une surcharge de travail et 19 % apprécient l'amélioration de leurs conditions de travail. Concernant les résultats économiques, 74 exploitants sur 250 ont connu une bonne rentabilité de leur activité et moins de 10 % des producteurs ont été freinés par des difficultés à trouver des débouchés. Pour le passage en bio, l'environnement a été la motivation la plus importante pour les premier et deuxième profils alors qu'il s'agit de la qualité des produits pour le troisième profil.
Osons la bio ! : Cahier propositionnel pour 20 % de bio en 2020 !
FNAB, Auteur ; FONDATION TERRE DE LIENS, Auteur ; BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2011Ce document de travail a été édité à l'occasion du débat organisé par la Fnab, Terre de Liens et Bio'Consom'acteurs, le 24 novembre 2011 à Paris, avec les représentants des candidats à l'élection présidentielle de 2012. 20 mesures et orientations urgentes sont présentées, visant à développer l'agriculture biologique et à atteindre 20% des surfaces agricoles en 2020. Ces mesures abordent la politique agricole (Pac, soutien public), les conversions, le foncier, l'emploi, les filières, la recherche-développement, le modèle alimentaire, la restauration collective, la qualité des produits bio, la gouvernance, la fiscalité. Le document souligne l'importance d'avoir une politique publique nationale claire et affirmée pour susciter les conversions à l'AB, ainsi que les intérêts de l'agriculture biologique par rapport à l'environnement et aux aspects sanitaires, à l'autonomie, à l'emploi, au coût (le soutien aux agriculteurs bio coûte 28 fois moins cher que la dépollution de l'eau liée aux pratiques agricoles polluantes). Les chapitres suivants s'intéressent aux vérités de l'AB (le prix, l'innovation technique, la garantie, l'alimentation de la population mondiale), aux motifs d'indignation liés au modèle agricole industriel (faim dans le monde, gâchis, spéculation, pollution des eaux, répartition des aides de la Pac, diminution du nombre d'agriculteurs, gaz à effet de serre, état des sols ) et à la campagne « Osons la bio ». Une prospective finale propose 50% de surfaces bio en 2050 en France.
Perspective : Moins de pétrole, plus de paysans (Dossier : Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne)
Jacques PASQUIER, AuteurCet article fait partie du dossier "Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne" réalisé à partir d'articles de Lucas Hochart, journaliste. Dernier article du dossier, il en constitue une synthèse, mais souligne aussi quelques pistes d'avenir. Synthèse, quand il constate que l'ère de l'après pétrole pas (trop) cher va arriver très vite, et marquer probablement la fin de l'agriculture productiviste. Mais « l'agriculture productiviste est statique par la lourdeur de ses investissements et de ses systèmes de production » prévient-il. Et « l'économie capitaliste n'aide pas à promouvoir les bonnes pistes, contraires à son intérêt, à ses exigences de profits maximum ». Alors, certaines solutions passent sans doute par l'intensification de l'emploi, et pourquoi pas dans certains cas le retour à la traction animale, et la permaculture. Il s'agirait, en tout cas, dès maintenant, d'arrêter la destruction des agricultures paysannes qui, elles, n'utilisent pas encore trop de pétrole et peuvent nous montrer la voie à suivre pour l'avenir.
Plus de 360 000 litres de lait bio valorisés en fromages et yaourts
Franck MECHEKOUR, AuteurDans l'Yonne, l'abbaye de la Pierre qui Vire, fondée en 1850 par des moines bénédictins, produit du lait biologique depuis 1969. Environ 367 000 litres de lait sont transformés en fromages et yaourts (16 000 litres en yaourts, 49 000 litres pour la tome, 297 000 litres en fromages de la Pierre qui Vire) et le reste est collecté par Biolait (453 200 litres de quota, dont 370 800 litres de quota vente directe et 82 400 litres de quota laiterie). Environ 50 000 litres de lait sont aussi produits par les chèvres et sont transformés en fromages. Au niveau de la commercialisation, près de 15 % des fromages sont vendus sur place ou dans le magasin de l'abbaye (à quelques centaines de mètres de l'exploitation). Les GMS représentent 40 % des ventes, les restaurateurs 5 % et les grossistes 40 %. Le troupeau bovin est composé de 80 Brunes. Cette article présente cette abbaye qui, dans les années 1990, a souhaité moderniser l'atelier de transformation pour créer de l'emploi sur l'exploitation et "qui a fait le choix de la transformation pour faire vivre du monde (7,5 équivalents plein temps) avec un quota de 453 200 litres", comme le précisent Frère Cyprien, l'économe du monastère, et Philippe Abrahamse, responsable de l'exploitation depuis 1996.
Pour en finir avec ce vieux monde : Les chemins de la transition
Thomas COUTROT, Auteur ; David FLACHER, Auteur ; Dominique MÉDA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (61 Boulevard Mortier, 75 020, FRANCE) : ÉDITIONS UTOPIA | 2011Crise économique, crise écologique, crise sociale, crise démocratique et plus profondément crise du sens : nos sociétés subissent, selon l'auteur, les conséquences d'un développement insoutenable et inégalitaire issu de l'idéologie néolibérale qui s'est répandue dans le monde ces trente dernières années. Mais au-delà de ce constat de plus en plus partagé, cet ouvrage vise à montrer pourquoi et comment il est possible d'adopter un mode de développement radicalement différent, non obsédé par la croissance. Comment passer d'une économie des quantités à une économie de la qualité ? Peut-on penser une prospérité sans croissance, avec quelles nouvelles définition et répartition des richesses ? Comment faire de la contrainte écologique une extraordinaire occasion de transformer le système économique et les rapports de travail pour que chacun accède à un travail décent ? Dans la transition vers ce nouveau monde, quels rôles peuvent jouer le système éducatif, la relocalisation des activités, le revenu d'existence, les coopératives, le revenu maximum, la reconnaissance de biens communs mondiaux ? Autant de questions abordées par des auteurs issus d'horizons théoriques et disciplinaires très divers, dont certains sont des théoriciens étrangers reconnus. Auteurs qui tous ressentent l'impérieuse nécessité de défricher ces nouvelles voies en abordant de près la question des transitions, afin de dessiner les chemins qui pourraient nous permettre de dépasser le capitalisme et ainsi nous rapprocher d'un monde soutenable. Les auteurs ici rassemblés n'ont pas une vision unique d'un nouveau modèle de société ni des moyens d'y parvenir. Mais ils partagent la conviction qu'aucune fatalité ne condamne l'humanité à détruire son habitat social et terrestre, à condition qu'elle reconnaisse les limites que lui impose la nature et qu'elle mobilise l'immense potentiel innovateur de son intelligence collective. La vocation de cet ouvrage est de tracer des pistes pour nourrir le débat et susciter l'action.
La princesse et le paysan : Un conte écologiste
Laurent CARPENTIER, AuteurLe château de Kerbastic, à 20 kilomètres de Lorient (Morbihan), dispose de 150 hectares de bonne terre, gérés de génération en génération par la dynastie des Polignac. Pierre Rabhi, qui a rencontré Constance de Polignac (à un repas organisé par l'association de Pierre Rabhi, Colibris, il y a trois ans), est le parrain de ce domaine entièrement tourné désormais vers l'agroécologie. Constance de Polignac a donné neuf mois à un entrepreneur pour refaire le château du fond jusqu'aux combles selon des critères écoresponsables et, pour son domaine, a suivi les préceptes de Pierre Rabhi : écoute des saisons et du milieu, culture en biodynamie, humanisme (en l'occurrence : réinsertion sociale de travailleurs handicapés) et "sobriété heureuse". Pierre Rabhi est né il y a soixante-treize ans à Kenadsa, près de Béchar, dans le Sahara : installation sur une ferme à Lablachère, en Ardèche, dans les années 1960 ; voyages ; théorisation de son savoir-faire et de sa cosmogonie dans des livres... Constance de Polignac a fait surgir plusieurs projets sur son territoire : reconstruction d'un éco-hameau pour y installer six familles ; installation de dix-neuf ruches à miel ; potager bio ; remise en état d'une pêcherie sur la Laïta ; jachère fleurie dans les jardins...
Sekem 2011 après le printemps arabe
Laurent DREYFUS, AuteurSuite à un voyage, en mars 2009, organisé par le Mouvement de Culture Bio-Dynamique, en Egypte, pour découvrir l'initiative de Sekem, un voyage, en 2011, a permis de voir comment l'initiative de Sekem a vécu la révolution. L'Egypte se trouve dans un contexte social difficile où la misère est palpable. L'orientation de Sekem s'inscrit dans la conduite d'une agriculture bio-dynamique mais clairement productiviste (élevage, production de compost, production végétale). Une présentation est faite de la culture des palmiers (récolte des dattes, vie du palmier, utilisation de son bois ) et des goyaves (utilisées surtout pour la récolte des feuilles en usage médical). L'article évoque, par ailleurs, la visite faite, dans le cadre de ce voyage, sur la ferme de Mustapha Tari, au nord du Caire. Se trouvait sur place, Atia, le directeur de l'EBDA, l'organisme professionnel de bio-dynamie qui regroupe 200 fermes, soit 800 petits agriculteurs. Sur la ferme de Mustapha Tari, les cultures principales sont le riz, le maïs et le coton et les serres abritent aussi en hiver divers légumes (filet de protection contre la chaleur, système d'arrosage au goutte à goutte, pulvérisation de silice de corne, usage de préparation biodynamique et de compost). Quinze hectares sont cultivés, vingt personnes travaillent sur cette propriété. L'agriculture biodynamique procure beaucoup d'emplois en Egypte. La culture du coton (semis, récolte, choix des variétés cultivées effectué par l'Etat ) et celle du riz (semis, irrigation, une vingtaine de variétés cultivées par Sekem, récolte ) sont particulièrement évoquées. De retour sur le domaine de Sekem, les visites de l'atelier de confection, de l'élevage (chantier d'ensilage en cours), du séchage des plantes médicinales témoignent que la vie suit son court malgré la difficulté régnante et qui touche l'économie de l'entreprise.
Le site bio-emploi.com souffle sa première bougie !
BIO-LINEAIRES, AuteurComplémentaire de Biolinéaires et de sa page Emploi, le site bio-emploi.com (site internet consacré à l'emploi dans la filière bio et diététique qui a vu le jour il y a un peu plus d'un an) permet de mettre en ligne instantanément une offre et de toucher un public d'internautes bien ciblé. Depuis un an, une trentaine d'entreprises et d'associations ont utilisé ce site, à plusieurs reprises parfois, pour diffuser une offre d'emploi (candidatures toujours qualitatives). 300 visites en moyenne par semaine sont comptabilisées. Un nouveau service offre la possibilité de déposer un CV. La "CVthèque Bio" s'enrichit de jour en jour (plus de 1 200 CV de candidats issus du bio ou désireux de s'y engager sont comptabilisés). Grâce à un travail de classement (profil du candidat, poste actuel...), une recherche ciblée a permis d'identifier une douzaine de CV susceptibles de répondre à la diffusion faite en urgence d'une offre d'emploi. Après un test satisfaisant, ce nouveau service, réactif et interactif, est désormais disponible.
Le Tour du monde des Initiatives durables de Frank & Joanna
Franck MARION, Auteur ; Joanna MASTALEREK, AuteurFranck et Joanna, partis à la découverte du monde pour voir ce qui s'y fait en faveur du développement durable, évoquent, dans Valériane, des étapes de leur voyage. Ils sont venus à Cuba car ils ont été profondément impressionnés par les gens et les projets décrits sur le documentaire "Le Pouvoir de la Communauté : Comment Cuba a survécu au Pic Pétrolier". Au cours de cette période, où l'Union soviétique s'est effondrée et où les Etats-Unis ont renforcé leur blocus, les Cubains ont dû affronter la diminution de la production alimentaire, l'énergie électrique intermittente... Cuba s'est alors orienté vers l'agriculture biologique, a mis en place de nombreux jardins urbains et a développé davantage d'énergies renouvelables... Pour visiter quelques uns de ces jardins, Franck et Joanna sont allés à la rencontre de Cary Cruz, une responsable du premier groupe environnemental de Cuba, la Fondation Antonio Núñez Jiménez pour la Nature et l'Homme (FANJ). Ils ont, par ailleurs, fait appel à l'Association cubaine d'agriculture et de techniques forestières (ACTAF) : ils ont pu consulter un livret publié par la structure : « Témoignages : les jardins urbains à La Havane », et rencontrer l'un de ses auteurs, Mario Gonzales Novo. Les jardins urbains de La Havane s'étendent sur une surface d'environ 1 200 ares et ont créé des milliers d'emplois. Ils ont, par ailleurs, rencontré Bruno Henriquez, astrophysicien de formation, et Luis Berriz, fondateurs de Cubasolar, organisation non gouvernementale, fondée en 1994, qui favorise les énergies renouvelables, installe des systèmes solaires, effectue des recherches et publie des bulletins d'information, parmi d'autres projets.
Valoriser ses chefs cuisiniers grâce au bio
Martine DORIAC, AuteurPremier département "bio" de France, la Drôme développe, depuis 2005, dans ses collèges, la démarche "Manger mieux, manger bio". L'opération vise à sensibiliser les élèves à une alimentation de qualité, avec des produits de saison et de proximité. Liée au développement de la filière agricole bio, la démarche a transformé le travail des personnels de restauration. Ils ont appris à cuisiner différemment, avec des produits frais et bio. Un plan de formation a été conçu pour les chefs, seconds de cuisine et gestionnaires. Depuis 2007, quelques-uns de ces chefs font découvrir les produits drômois au Salon de l'agriculture ; en juillet 2010, ils ont confectionné un buffet géant, pour la notoriété de la Drôme et la prospection économique. Les équipes de ces chefs cuisiniers se sont professionnalisées et sont épaulées par le service restauration de la direction des collèges, qui développe une culture professionnelle autour de l'objectif du Grenelle de l'environnement d'atteindre 20 % de produits bio en restauration collective publique.
Afrique : terre(s) de toutes les convoitises : Ampleur et conséquences de l'accaparement des terres pour produire des agrocarburants : Rapport Les Amis de la Terre Afrique et Les Amis de la Terre Europe
Le continent africain est de plus en plus souvent perçu comme une réserve de terres agricoles et de ressources naturelles pour le reste du monde. Dans toute l'Afrique, des Etats et des firmes privées s'approprient des terrains pour y faire pousser des récoltes destinées à répondre à une demande croissante en aliments et carburants émanant principalement de pays d'autres continents. Les agrocarburants - la culture à grande échelle de plantes utilisées pour produire des carburants liquides - sont présentés par certains comme l'atout miracle qui va sauver l'Afrique. Les partisans des agrocarburants soutiennent qu'en produire aidera à résoudre la crise économique qui frappe nombre de pays en développement..., laissant des interrogations sans réponse (quel intérêt à produire des agrocarburants pour les pays en développement ou pour les pays industrialisés ? Les agrocarburants augmenteront-ils vraiment le nombre d'emplois ? Résoudront-ils le problème de l'insécurité alimentaire ? ...). L'étude examine l'expansion de la production d'agrocarburants en Afrique et met en évidence les problèmes sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux rencontrés. Le document est organisé comme suit : - Résumé et recommandations ; - Carte montrant l'accaparement des terres ; - 1. Introduction ; - 2. Que se passe-t-il vraiment ? ; - 3. Qui est impliqué et pourquoi ? ; - 4. Les cultures ; - 5. Les répercussions ; - 6. Conclusions.
Amap : se refaire une santé avec le bio
Loïc TAUZIN, Auteur ; Jean-Hugues LALANNE, AuteurLa création d'une Amap à Préchacq-les-Bains dans les Landes, par une vingtaine d'habitants à la recherche d'un producteur de légumes bio, a permis à Jean-Marie et Maïté Lalanne de concrétiser leur rêve et de devenir maraîchers bio. Cette Amap a représenté pour eux une opportunité dans la mesure où elle offre une clientèle attitrée. Contrairement à la production de maïs et de volailles, cette nouvelle activité leur assure des rentrées d'argent fixes qui procurent à l'exploitation une sécurité financière. De plus, le démarrage du maraîchage a permis la création d'un emploi pour leur fille. Cette activité est évidemment enrichissante sur le plan social puisque les agriculteurs entretiennent des liens avec les adhérents de l'Amap qui participent parfois aux travaux de l'exploitation.
En autonomie alimentaire, il réalise son quota
David ROY, AuteurInstallé à Betton, à proximité immédiate de l'agglomération rennaise, dans une boucle du canal d'Ille et Rance, Paul Thébault exploite seul soixante hectares de terres avec un quota laitier de 217 000 litres en AB. Sur des terres parfois humides et avec une structure morcelée, il atteint sa priorité : produire le quota en autonomie alimentaire. Mais, concilier objectifs de production, équilibre des rations, contraintes structurelles et autonomie... n'est pas un exercice toujours simple. Paul Thébault s'est installé en 1992, à la suite de ses parents, sur 32 hectares de terres. 210 000 litres de lait sont livrés à une laiterie... La conversion à l'agriculture biologique démarre avec la reprise de 11 ha de terres, en 1999. Evocation de plusieurs aspects de la conversion : bouleversement du "système de l'exploitation" où le niveau de production des Prim'Holsteins est descendu à 5 000 litres, puis à 4 500 litres, structure de l'exploitation et pâturage, production du quota en autonomie (assolement stabilisé sur cinq-six hectares de maïs, un hectare de betteraves et sept hectares de mélange céréalier, évolution des rotations, conduite des prairies, système d'alimentation sur du zéro pâturage...), équilibre de la ration, charges de travail, transformation du quota d'origine en quota de vente directe (valorisation d'une partie de son lait sur un atelier de transformation monté à la ferme).
La Bio : Une agriculture fertile en emplois et qui contribue à la vitalité des campagnes
AGENCE BIO, AuteurLes produits bio ont de plus en plus de succès auprès des consommateurs et la filière se mobilise pour répondre à la demande. Ce dynamisme entraîne maintien et création d'emplois en production, transformation et distribution, contribue à dynamiser le tissu rural, à préserver la biodiversité et à diversifier les paysages des campagnes françaises. La lettre d'information de l'Agence Bio fait état de la situation de la consommation bio et de la progression du nombre de professionnels de la bio. En outre, sont évoqués plusieurs points : le besoin naturel de main d'uvre dans le secteur de l'agriculture bio ; le succès des produits bio dynamisant le milieu rural ; la place faîte à la biodiversité et à la multitude des paysages ; les emplois dans le secteur de la commercialisation des produits bio ; les fondamentaux durables de la bio. Des entretiens évoquent la situation de producteurs ou de transformateurs : parcours de Bernard Gaborit, producteur de lait bio (49) ; reprise de la chocolaterie Dardenne (34) ; création d'Inovfruit (24), entreprise de transformation de châtaignes ; l'activité du village de Correns (83).
Bio-dynamie en territoire confiné
Laurent DREYFUS, AuteurLe centre de détention de Mauzac (Dordogne) s'inscrit dans une démarche constructive de réinsertion par le travail ou la formation pour les détenus en fin de peine. Il dispose d'une plateforme de remise à niveau et de préparation à la qualification, et a l'originalité de proposer un choix entre travail et formation. La formation est diplômante, validée par deux CAPA : un CAPA horticole (maraîchers et production de plantes médicinales) et un CAPA Agent d'entretien d'espaces ruraux. L'administration pénitentiaire s'adjoint un partenariat avec deux associations. Sur les 380 détenus de Mauzac, 90 sont en fin de peine, et seuls 65 bénéficient de la formation professionnelle (la formation touche surtout les détenus de 1 à 3 ans avant la sortie). L'objectif est triple : occuper les détenus, leur permettre d'avoir un pécule qui favorisera leur sortie, indemniser les victimes et soutenir leur famille. Le domaine agricole sur lequel repose l'activité de formation, géré par une association, est engagé dans une démarche économique où formation et production vont de paire. La vente des légumes sert à financer le fonctionnement de l'atelier. Les légumes sont commercialisés en demi-gros, en Biocoop, dans un restaurant d'insertion, dans des cantines scolaires, etc. Les plantes médicinales, cultivées en bio-dynamie (label Demeter), sont entièrement livrées à Altaïr, entreprise de la famille Drai. Celle-ci est partenaire fondateur et initiateur du travail avec le centre de détention de Mauzac. Le maraîchage répond au cahier des charges de l'agriculture biologique.
La bio sur les bancs de l'école
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurLe plan Barnier "Agriculture biologique : horizon 2012" est ambitieux. Jean-Marie Morin, responsable du réseau national Formabio du ministère de l'Agriculture, rappelle que "la formation est l'un des maillons de ce grand plan...". Depuis juin 2008, l'AB doit obligatoirement être abordée dans toutes les formations, avec une généralisation effective pour la rentrée 2012 (sensibilisation à la bio pour tous dès la formation initiale, enseignement approfondi dans les établissements qui le souhaitent). Jean-Marie Morin constate "un renouveau des formations spécifiques bio pour adultes, majoritairement en maraîchage, type BPREA - Brevet professionnel responsable d'exploitation agricole, bac pro, certificat de spécialisation (CS) ou BTS...". Le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) de Metz a monté, en 2009, "un BPREA maraîchage bio sous l'impulsion des demandes croissantes de candidats et de professionnels de la filière bio Lorraine" précise Philippe Meyer, formateur. Des établissements pionniers en bio font profiter les autres de leur expérience à travers le réseau Formabio, des visites de leurs exploitations... Outre le ministère, les collectivités locales encouragent aussi le développement de la bio (Lorraine, Provence-Alpes-Côte d'Azur...). L'article est complété d'une liste des métiers de la filière bio, d'un rappel sur la conversion en masse des exploitations des lycées agricoles, d'une présentation des formations diplômantes.
Bruit et vibrations lors de la traite
Cette étude, menée par la station de recherche suisse ART, avait pour but d'évaluer l'impact du bruit et des vibrations lors de la traite sur le bien-être animal et humain. Trois modalités ont été comparées aux conditions initiales (70 dBA pour le bruit et 0 m/s² pour les vibrations) : 80 dBA, 0,5 m/s², et une combinaison de ces deux valeurs. Le bruit et les vibrations ont été créés de manière artificielle. Le stress des animaux, évalué grâce à des observations comportementales, n'a pas montré de différence significative entre les modalités. Une étude préalable de Nosal et al. avait montré, quant à elle, une augmentation du stress et du taux de cellules quand le bruit et les vibrations produits par la machine à traire augmentaient. La présente étude permet donc de supposer que les problèmes relevés alors étaient liés à la cause du bruit et des vibrations au niveau de la machine à traire, et non pas au bruit et aux vibrations en eux-mêmes. Concernant les trayeurs, s'ils n'ont pas particulièrement ressenti les vibrations, ils ont trouvé le bruit de 80 dBA particulièrement gênant, et nuisible à leur qualité de travail.
Choix de vie : Cantines bio et locales
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Patricia HANSSENS, AuteurA la cantine, on mange de plus en plus de produits bio et locaux. Différents témoignages réunis dans ce dossier apportent un éclairage sur ce thème : communes qui ont fait passer leurs cantines au bio, communes qui installent des agriculteurs bio sur leur territoire pour approvisionner leurs cantines, communes qui passent d'une restauration industrielle concédée à une restauration en régie directe avec préparation des repas sur place par des cuisiniers, exemple d'une association d'insertion qui élabore des repas de qualité avec un approvisionnement en circuit court pour des cantines scolaires et des maisons de retraite Enfin, des compléments d'information sont donnés sur la mise en place d'une telle dynamique, le surcoût, les aspects réglementaires à respecter, les guides disponibles.
Contagion de la souffrance entre travailleurs et animaux en production porcine industrielle
Jocelyne PORCHER, AuteurLe lien entre l'homme et les animaux domestiques, pourtant fondateur des sociétés modernes, s'est distendu progressivement avec l'industrialisation de l'élevage. Une industrialisation du système d'élevage qui est source de souffrance animale : absence de pâturage, de lien avec l'éleveur, de communication, des éléments que les notions de « bien-être animal », de douleur ou de stress ne prennent pas en compte. Quant aux travailleurs, ils souffrent physiquement, psychiquement et éthiquement. Les conditions de travail dans les systèmes industriels d'élevage porcin sont également à l'origine de nombreuses maladies professionnelles, dont certaines peuvent porter atteinte à la santé publique. L'usage important d'antibiotiques dans les productions animales provoque des résistances aux antibiotiques potentiellement dangereuses pour les travailleurs et également en terme de santé publique. Le « bien-être animal » ne doit pas être déconnecté des conditions de travail à moins de vouloir voir se développer des systèmes de production de matières animales issues de cultures cellulaires et non d'animaux. C'est la question de la définition de l'élevage et du travail de l'éleveur qui est posée.
Les contributions de l'agriculture biologique à la préservation et à la valorisation de l'environnement et des écosystèmes
Philippe FLEURY, Auteur ; Audrey VINCENT, Auteur ; Audrey MÜLLER, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : RMT DEVAB - Réseau Mixte Technologique "Développement de l'Agriculture Biologique" | 2010Ce document sur les relations entre l'agriculture biologique et l'environnement met en évidence à la fois les impacts de ce type d'agriculture sur les différentes composantes de l'environnement (la biodiversité et les paysages, le sol, l'eau, le changement climatique et l'énergie consommée) et le rôle de l'environnement dans le processus de production. Les auteurs s'appuient sur des études scientifiques nationales et internationales apportant des chiffres sur les impacts environnementaux des activités de production, de transformation et de distribution. Il en ressort que les performances environnementales de ce mode de production sont globalement meilleures que celles de l'agriculture conventionnelle en ce qui concerne la teneur en matière organique des sols, la qualité des eaux de surface et de nappe, les écosystèmes et la biodiversité, la qualité de l'air, la consommation d'énergie, de nutriments et d'eau. De plus, la compilation bibliographique montre comment les agriculteurs biologiques s'appuient sur l'environnement, la biodiversité ou la fertilité des sols pour produire plus efficacement et limiter les intrants dans la mesure où les écosystèmes contribuent à la fourniture d'un grand nombre de services bénéfiques à l'activité agricole. Le développement de l'agriculture biologique est finalement présenté comme une solution intéressante dans une perspective de développement local et de préservation de l'environnement et l'environnement constitue un levier de développement de l'agriculture biologique. Mais ce développement suppose des politiques en faveur des conversions, de l'organisation de la transformation et de la distribution. Il suppose aussi un dialogue permettant d'associer les organisations en charge du développement local et de l'environnement, ainsi que les agriculteurs biologiques et conventionnels.
Développement durable : De quoi parle-t-on ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe concept de développement durable est diffusé depuis le rapport des Nations Unies, paru en 1987 : Notre avenir à tous, dit "Rapport Bruntland". La Conférence internationale de Rio (ou Sommet de la Terre), en 1992, lui a ensuite donné un grand retentissement. Le dossier revient sur les perspectives du développement durable : - Développement durable : de quoi parle-t-on ? ; - La bio peut-elle nourrir durablement la planète ? ; - L'alimentation durable ; - Consommer "durable" durablement ; - Dérèglement climatique : entre science et géopolitique ; - "Habiter durable", c'est "habiter responsable" ; - La ville durable, bientôt une réalité ? ; - Énergie : vers une ère nouvelle ; - Quelles énergies durables pour le Sud ? ; - En route... vers les transports durables ? ; - Les guerres et la mondialisation contre le développement durable ; - La gestion des déchets en France ; - L'économie durable est-elle possible ? ; - Les emplois "verts", mythe ou réalité ?
La diversité au sommet
Muriel BEAUDOING, AuteurLe jardin des Cimes, à Passy, en Haute-Savoie (face au Mont Blanc), est ouvert depuis deux ans. Il se découvre au travers d'un parcours aux allures de course de montagne : ascension consacrée aux écosystèmes d'altitude, sons de glace et d'oiseaux..., descente vers une zone de terrasses en pierres sèches (avec des plantes mellifères) et des jardins à thèmes. L'article aborde la façon dont sont exploités les jardins (selon les principes de l'agriculture biologique), décrit la parcelle des sauvages, le potager asiatique, la parcelle des nouveaux mondes, du "savoir clos"... Le jardin a remporté le prix spécial du jury des trophées "Innovation et écotourisme" de la région Rhône-Alpes. Un espace a été récemment dédié à l'observation de la faune et de la flore... L'équipe travaille également avec le centre de recherche des écosystèmes d'altitude. Un encart est consacré à l'insertion (puisque le jardin accueille des jeunes sans qualification ou des chômeurs longue durée).
"Ensemble, partageons la même humanité"
Isabelle CLEP, Auteur ; ANDES, AuteurL'épicerie Ti Dégra de Cayennes, en Guyane, a ouvert ses portes en octobre 2008, sous la houlette de sa présidente Heinricka Innocent. Une trentaine de bénéficiaires viennent y faire leurs courses de première nécessité. Au sein même de la structure, sept adultes tentent de se réinsérer dans le monde du travail. En Outremer, les denrées alimentaires sont en moyenne 30 % plus chères qu'en métropole (coût élevé des produits importés, liés au fait que les Guyanais exportent peu ; peu d'entreprises de transformation ou de conservation de denrées alimentaires ; l'économie agricole repose essentiellement sur des exploitations de type familial...). Pour ce qui est des programmes d'aide alimentaire, il n'y a actuellement pas d'approvisionnement du PNAA (Programme national d'aide alimentaire) ou du PEAD (Programme européen d'aide aux plus démunis). Le projet d'une plateforme logistique est en cours de réflexion, rencontrant des difficultés dans l'application du cahier des charges demandé. Pour l'approvisionnement de Ti Dégra, il a fallu créer un réseau local avec les grossistes de la ville en signant des conventions permettant d'obtenir des dons... Le programme d'approvisionnement 2008, ainsi que le nouveau programme 2009 "circuits courts" de l'Andes (l'association nationale des épiceries solidaires, présentée ensuite dans un encart) permettent de développer cet approvisionnement local, tout en adaptant les recommandations nutritionnelles aux habitudes alimentaires et au marché guyanais. Un encart est réservé au rôle des pirogues de l'association Mama Bobi qui remontent le fleuve Maroni (distribuant une tonne et demi de vivres par trimestre).
Faire face à la rareté de main-d'uvre en diversifiant ses bassins de recrutement
Hélène VARVARESSOS, AuteurLes agriculteurs québécois font face à une rareté de la main-d'uvre, situation ne risquant pas de s'améliorer dans un contexte de resserrement du marché du travail. Parallèlement, les entreprises agricoles sont confrontées à des difficultés de rétention de main-d'uvre avec un taux de roulement très élevé estimé à 40 %. Dans cet article, la directrice générale d'AGRIcarrières, Madame Hélène Varvaressos, propose une série de recommandations aux producteurs laitiers. D'abord, avant d'embaucher un employé, il est important de bien évaluer les tâches à accomplir, préciser le poste et offrir des conditions de travail en fonction des compétences et de l'expérience recherchées. Afin d'offrir des conditions de travail concurrentielles, celles-ci doivent être comparées avec celles offertes par les entreprises concurrentes pour des postes de travail comparables. On propose également l'utilisation de l'outil « Plan de rémunération en production laitière », produit par AGRIcarrières, qui peut être téléchargé à l'adresse suivante : www.agricarrieres.qc.ca. Le développement et la reconnaissance des compétences des employés sont des leviers essentiels à la performance générale de l'entreprise, mais participent aussi à la rétention de la main-d'uvre. Le Programme d'apprentissage en milieu de travail (PAMT) est une formule de compagnonnage en entreprise, qui permet l'obtention d'un certificat de qualification professionnel délivré par le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Finalement, quelques pistes sont proposées pour varier les sources de recrutement. Il faudrait encourager les femmes à faire carrière en agriculture en introduisant plus de souplesse dans l'organisation du travail et en fournissant un choix d'équipement qui tienne compte de leur taille et de leur force. Il serait aussi possible de recruter des producteurs à la retraite en faisant preuve de flexibilité quant au choix des horaires, au nombre d'heures à effectuer dans la semaine et en évaluant les capacités des personnes en fonction des tâches à confier. Le recours aux travailleurs étrangers via le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) est également présenté comme une piste de solution. Le producteur qui veut avoir recours à ce programme doit démontrer au préalable qu'il a mené des actions pour recruter des travailleurs locaux. Il doit également se conformer à une série de conditions et tenir compte de différents frais à payer, du degré de spécialisation recherché et de la barrière de la langue, les travailleurs recrutés ne parlant généralement ni le français, ni l'anglais.
Des jardins pour cultiver le goût de vivre
Marie-Pierre GRASSI, AuteurPrésentation de "Jardins dans la ville", lieu d'expérimentation sociale et culturelle, à Argentan (Orne). L'histoire débute en 1985 avec, dès le départ, le choix du bio pour répondre aux penchants naturels des fondateurs. En 2004, sous la direction de Jean-Luc Tabesse, le jardin est ouvert au public. La production est livrée à l'épicerie sociale, puis aux habitants d'Argentan... Mais, les clients de l'épicerie sociale n'avaient jamais vu préparer de légumes. Michel Onfray, natif d'Argentan (qui créa, en 2002, une Université populaire à Caen), ami de longue date de Jean-Luc Tabesse, diagnostiqua une fracture alimentaire. Avec l'Université populaire du goût, instaurée dans les Jardins dans la ville, la réhabilitation des légumes est permise ... Les productions au jardin vont se diversifier, nécessitant l'appui technique de Jean-Marie Leveau, un ingénieur agronome en retraite. Un restaurant, sous la forme d'une entreprise d'insertion, est à l'étude...
Label Fairtrade : Quand le commerce se veut équitable
Jean HARZIG, AuteurLa banane est produite à hauteur de 69, 2 millions de tonnes, principalement dans les pays en voie de développement (PVD), Amérique Latine..., et procure (fruit strictement) un travail à environ 4 millions de personnes dans le monde. Chaque européen consomme en moyenne 10 kg de bananes par an. Face à cette consommation massive, les enjeux sont particulièrement sensibles en termes économiques, sociaux et environnementaux. La banane est pourvoyeuse d'emplois, mais souvent précaires ; dans un contexte de prix bas historiques, la pression sur les rendements est forte... Depuis une vingtaine d'années, le label Fairtrade (marque déposée de la Fairtrade Labelling Organisations International (FLO)) s'efforce d'apporter des solutions pour tirer cette filière vers le haut : garantie d'un prix minimal ; le planteur qui s'inscrit obligatoirement dans une coopérative reçoit une prime de développement pour des investissements collectifs... ; organisations démocratiques ; encouragement financier au développement de filières de production biologique... Aujourd'hui 81 organisations de producteurs sont certifiées et bénéficient de l'ensemble du dispositif du commerce équitable : dix pays producteurs sont cernés. En 2009, la filière banane Fairtrade a traité 311 000 t, soit 2 % du commerce mondial. Les parts de marché sont très variables selon les pays. La France affiche 3 % de parts de marché. Cependant, la banane équitable représente 14 % du marché français de la banane biologique (100 % des bananes Fairtrade vendues en France sont biologiques). Un encart est notamment réservé à l'évolution actuelle du marché européen de la banane, ainsi qu'à des statistiques (produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar dans le monde).
Manger bio, c'est bien si... : Pour consommer bio de façon informée et responsable
Les pouvoirs publics se sont engagés, suite au Grenelle de l'environnement, à favoriser les pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement, mais aussi à encourager la consommation de produits biologiques dans la restauration collective publique. Le grand public et la majorité des nouveaux consommateurs bio sont toutefois encore insuffisamment informés de ce que recouvre exactement le terme "bio". Soit ils lui prêtent des vertus excessives, soit ils lui contestent des qualités que la bio revendique à juste titre, et ils ignorent la plupart du temps ses règles, ses avantages et... ses limites. L'objet du livre est de revenir sur les bienfaits de la consommation bio sur l'environnement, la santé... et de situer le propos dans un contexte d'interrogations plus global. L'auteur, Hugues Toussaint, a été secrétaire général de Biocoop (réseau coopératif de distribution de produits biologiques) pendant 19 ans. En 2005, il fonde Bio Consom'acteurs (association de défense des consommateurs et de promotion de l'agriculture biologique qui rassemble aujourd'hui plus de 15 000 adhérents).
Les paniers bio du Val de Loire
Didier BIEUVELET, AuteurL'association Val Bio Centre a été créée en 2000 sous l'initiative de plusieurs producteurs de la région du Val de Loire qui cherchaient une façon de se regrouper. Ces producteurs maraîchers certifiés en agriculture biologique distribuaient, pour la plupart, sur des marchés ou en vente directe. Certaines exploitations, qui avaient du mal à s'en sortir, ont souhaité diversifier leurs débouchés. Ainsi, les producteurs tentent différentes expériences : approvisionnement en fruits et légumes des Biocoop de Paris (mais nécessité d'un investissement en logistique), contact avec le Jardin de Cocagne (structure qui accueille des personnes en insertion pour les former au maraîchage biologique). En s'inspirant des pratiques de cette structure, les producteurs optent pour un système basé sur la vente de paniers de fruits et légumes, aux consommateurs parisiens et orléanais. Le système de vente fonctionne sur le principe de l'abonnement. La vente de paniers est officiellement lancée en 2004 sous l'appellation commerciale Paniers du Val de Loire. Thierry Hanon, administrateur de l'association Val Bio Centre et directeur de l'entreprise d'insertion Bio Solidaire de Blois précise que "Val Bio Centre est avant tout une démarche collective et volontaire". L'article aborde le succès de l'association, la solidarité créée entre producteurs (aide à l'installation, appui technique), ses actions pour favoriser une croissance responsable.
Petits jardins parisiens ; Un potager pour la cantine de Giez
Estelle MILLOU, AuteurL'association Culture(s) en herbe(s) a vu le jour en 2009 avec un projet baptisé "Parcelles de terre, passerelles sociales". Deux jardins écologiques et solidaires ont alors vu le jour dans le 11ème arrondissement de Paris. Chacun peut venir participer, à sa guise, à la vie du jardin et à des ateliers de jardinage collectif. Dans un entretien, Kafui Kpodéhoun, directrice de Culture(s) en herbe(s), revient sur l'idée d'un jardin écologique et solidaire ; les réactions, retours, participations des riverains à cette initiative ; l'avenir, la création d'autres jardins ou la diversification des activités (un travail de micro-jardins est initié visant un Centre d'hébergement et de réinsertion sociale de l'arrondissement...). En Haute-Savoie, sur la commune de Giez, une autre initiative de jardin potager a vu le jour, portée par une association de parents d'élèves et la boutique bio "La ronde du bio" du village voisin, Faverges. Le potager est installé sur un terrain de 1 500 m² (friche pour laquelle la labellisation Bio Ecocert a tout de suite été acquise). Il est cultivé par des adultes de l'Esat (Etablissement ou service d'aide par le travail). La production (en complément avec la production d'un maraîcher) est vendue dans la boutique "La ronde du bio" dont la directrice est agronome, spécialiste de l'agriculture biologique. Le but du projet, à terme, est d'approvisionner la cantine de Giez en produits bio et de développer le maraîchage bio.
Portrait de l'épicerie solidaire de Bourg-en-Bresse
Isabelle CLEP, Auteur ; ANDES, AuteurL'épicerie solidaire de Bourg-en-Bresse, Au Marché Conté (association loi 1901), a ouvert ses portes en février 2001 et accueille près de 70 familles par mois. L'idée d'une telle épicerie est née en 1997, lors de la réunion annuelle des associations caritatives de Bourg-en-Bresse, où le problème de l'aide ponctuelle à certaines familles en difficulté a été soulevé. Sabine Clapisson, conseillère en économie sociale et familiale, anime l'accueil et l'atelier cuisine du Marché Conté avec le soutien de bénévoles. Elle accueille les personnes, leur explique le fonctionnement de l'épicerie et établit la carte d'accès. Elle mène également des discussions avec ces personnes car l'objectif est de repérer les personnes en grande difficulté au niveau de l'alimentation, de la santé ou de l'emploi. Un encart donne la définition d'une épicerie sociale ou solidaire.
Portrait : Stéphane Gaborit, apiculteur bio en Creuse
Arnaud DUTHEIL, AuteurStéphane Gaborit, apiculteur et confiseur biologique, est installé à Peyrat-le-Nonière (23). Dans un entretien, il évoque son parcours : historique de sa ferme (apprentissage du métier d'apiculteur sur la ferme de ses parents, installation sur une petite ferme propice au projet d'apiculture biologique, en Creuse, en 2006) ; ses activités sur la ferme : soin porté à 250 ruches productrices et 50 essaims, races d'abeilles (Caucasiennes et Noires du Limousin), miel produit..., lancement dans la confiserie bio (galettes, nonettes, pains d'épices...), sa façon de parler du métier d'apiculteur bio à ses clients (passion de son travail...), où trouver ses produits (présence sur les foires bio de la région et sur les marchés).
Le potager de Marianne ; La réinsertion par le potiron
Diana SEMASKA, AuteurAu coeur du marché de Rungis, depuis avril 2008, le Potager de Marianne approvisionne en fruits et légumes frais 60 épiceries solidaires et les nombreux réseaux d'aide alimentaire (Restos du coeur, Secours catholique, Croix-Rouge...) d'Ile-de-France. Le but : leur distribuer 5 tonnes de fruits et légumes par jour. Dans ce Potager, on récolte les invendus de Rungis. Trop mûrs, tachés, au calibre inadéquat, "130 tonnes de fruits et légumes sont parties dans les réseaux d'aide au lieu d'aller à la benne, en 2009", confirme Arnaud Langlais, responsable du Potager. Tous les fruits et légumes triés sont aux normes de la restauration collective. En complément, le Potager achète des fruits et légumes "nickel" aux grossistes et producteurs du marché d'intérêt national de Rungis (MIN)... Le Potager de Marianne est la première structure en France, implantée dans un marché, qui fournit fruits et légumes frais aux épiceries solidaires et aux organismes caritatifs. Il est porté et financé par l'association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES). À Perpignan (66), la Cistella de Marianne, sur le marché Saint-Charles, créée fin 2009 par l'ANDES, est un atelier chantier d'insertion comme le Potager de Marianne. Au potager, 16 personnes, payées au Smic, uvrent au tri, au transport et aux préparations de commandes durant 26 heures par semaine. Pour postuler au Potager, on doit être accompagné par un prescripteur, qui travaille dans une association locale d'aide à l'emploi, dans le cadre d'un plan local pour l'insertion et l'emploi... Un encart est consacré au but des épiceries sociales et solidaires, un autre rapporte comment Isabelle, coiffeuse, est devenue chauffeuse-livreuse dans une entreprise de restauration collective.
Pour un commerce juste : La Route du Café : Des Yungas à la Bretagne
Tugdual RUELLAN, Auteur ; Bernard BRUEL, Auteur | SAINT-JACUT-LES-PINS (Couesnongle, 56 220, FRANCE) : EDITIONS RIVES D'ARZ | 2010En 1993, trois bretons se sont lancés dans le commercve équitable : Guy Durand, alors président de Max Havelaar France, Olivier Bernadas, gérant de la jeune société Lobodis, et Yves Thébault, directeur du centre d'aide par le travail de Bain-de-Bretagne. Leur défi : proposer un café de qualité, acheté au juste prix aux petits producteurs, transformé en France par des ouvriers en situation de handicap. Tugdual Ruellan, journaliste, et Bernard Bruel, enseignant, présentent la Route du café bolivien, depuis les Yungas jusqu'en Bretagne en passant par le port du Havre. Se faisant porte-parole des producteurs, ils racontent l'histoire de ces compagnons et coopérateurs qui ont pu, grâce à un commerce juste, améliorer leurs conditions de vie et retrouver la fierté de leur travail. L'ouvrage est accompagné d'un CD de musiques enregistrées en Bolivie ou offertes par des amis chanteurs et musiciens (réalisé par Cristian Tintaya).
Du producteur au consommateur : Installé depuis 1994, il a créé un magasin à Carnac : "Vendre en tant qu'agriculteur, c'est crédible"
Vincent BOTTOIS, AuteurFranck Kerguris, maraîcher bio sur Plouhinec (56), a décidé, en mars 2007, de créer un point de vente pour satisfaire une demande en produits bio, à Carnac et aux alentours. En juillet 2009, il s'associe avec Pierre Louis Kervingant qui devient le gérant du magasin qui prend le nom de Marché bio. Tous deux s'entretiennent avec Vincent Bottois, animateur au GAB 56, évoquant le projet et sa concrétisation : promotion de la production locale, création d'emplois, gestion partenariale, clef du succès.
Propositions pour la future PAC 2014-2020
David FALAISE, AuteurLe 18 Février 2010, le groupe PAC 2013, dont le RAD fait partie, a présenté des propositions pour la future PAC 2014-2020. Les principales propositions sont expliquées en six points. Mieux organiser les marchés agricoles pour réguler les prix à un niveau rémunérateur, incitatif et stable, implique un système de stockage visant la sécurité alimentaire, le maintien d'une protection à la frontière et une réorientation de la politique laitière. Le groupe PAC 2013 souhaite promouvoir une agriculture durable qui contribue efficacement à la lutte contre le changement climatique et qui réponde aux défis environnementaux, en soutenant les systèmes à bas niveau d'intrants, les cultures de légumineuses, les systèmes herbagers et les circuits courts de commercialisation. Il faut refonder les paiements directs sur la base d'une rémunération des services environnementaux pondérée par l'emploi et soutenir une agriculture durable créatrice d'emplois afin de favoriser le développement rural. Le groupe mise sur le développement et le maintien de circuits courts pour créer des liens entre consommateurs et producteurs et sensibiliser la population aux systèmes de production respectueux pour l'environnement. La nouvelle politique agricole commune ne doit pas être incohérente et préjudiciable à la sécurité alimentaire des pays du Sud.
Quand le séchage en grange contribue à l'augmentation de la production laitière
Jeanne THIEBOT, AuteurMichel et Christine Le Boulc'h sont éleveurs laitiers bio dans le Finistère. Ils ont atteint l'autonomie alimentaire dès leur conversion en bio, en 2001, grâce à la diversité des fourrages cultivés (ensilage d'herbe, enrubannage, betteraves et foin). Mais ce système n'était pas satisfaisant, car la distribution de ces fourrages et les transitions alimentaires s'avéraient compliquées. Par ailleurs, le cahier des charges, à l'époque, limitait à 50 % la part d'enrubannage dans la ration. C'est pourquoi le séchage en grange a été envisagé. Un bâtiment existant a pu être adapté, afin de limiter les investissements. Bien qu'imparfait, le système final montre des résultats encourageants, en termes de production laitière, de qualité du lait, mais surtout sanitaire. Les problèmes (mammites, diarrhées des veaux), jusqu'alors récurrents, sont beaucoup moins inquiétants. Le séchage améliore également les conditions de travail, en réduisant le stress à la récolte, ainsi que le confort lors de la distribution.
Reportage : Boutique solidaire virtuelle pour échanges réels : Le cas de 4 Vaulx Jardins
Virginie JOURDAN, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurEn 2007, en Ille-et-Vilaine, plusieurs associations ont voulu lancer un site Internet (Boutique solidaire) qui recense les entreprises uvrant dans une logique de développement durable. L'objectif étant de donner une visibilité à ces acteurs incontournables et de faciliter les achats responsables des collectivités, des entreprises mais aussi des consommateurs. La Région Bretagne soutient le projet en 2009. Un comité composé d'associations telles que Accueil paysan, Agrobio35, la Maison de la consommation et de l'environnement... reçoit les candidatures d'entreprises et les étudient en fonction de critères écologique, social, économique (équitable et éthique). 4 Vaulx Jardin a notamment été retenu. Son volet insertion des personnes handicapées couplé à l'offre de produits issus de l'agriculture biologique correspond aux valeurs de ce site. L'établissement et service d'aide par le travail (ESAT) de 4 Vaulx Jardins produit, chaque année, 13 à 15 000 tonnes d'amendements pour les sols. 3,5 ha de légumes de plein champ et 9 000 m² de légumes sous tunnels sont cultivés. Quatre chantiers d'espaces verts lui sont confiés et une boutique ouvre tous les jours, du lundi au vendredi, pour vendre le fruit du travail de ses ouvriers. L'établissement participe à l'insertion sociale et professionnelle d'une centaine de personnes atteintes d'une déficience intellectuelle... Acteur pour l'insertion des personnes handicapées, c'est dans le domaine du jardinage écologique que 4 Vaulx Jardin a affirmé sa différence (notamment avec un compost à base d'algues, de déchets forestiers, pour lequel le choix a été fait de ne plus utiliser de déjections... Depuis fin 2009, l'ensemble des produits fertilisants de 4 Vaulx Jardins est utilisable en agriculture biologique). L'établissement a aussi fait le choix de l'agriculture biologique (15 variétés de légumes sont cultivées en plein champ et dans les tunnels). L'ambition de 4 Vaulx jardins est la création d'emplois. L'établissement favorise les cultures maraîchères qui, comme les endives par exemple, sont gourmandes en main d'uvre.
Reportage : De Guérande à la Camargue : la face cachée du sel
Philippe GUIBERT, AuteurLe sel bio n'existe pas. Par nature, le sel marin est considéré comme un produit minier et non pas agricole. Il ne peut donc pas bénéficier du label agriculture biologique. En revanche, la mention "Nature et Progrès", émanation de l'association du même nom, lui est permise. Celle-ci atteste du caractère naturel du sel et garantit des pratiques respectueuses de l'environnement selon un cahier des charges strict. L'article revient sur les règles qu'impose ce cahier des charges (absence totale de traitements chimiques, respect de méthodes traditionnelles de production, taux maximums de métaux lourds...) et aborde les modes de production du sel (procédés industrialisés dans le Sud de la France, procédés artisanaux sur la côte atlantique). Par ailleurs, l'article évoque les types de sel produits : gros sel, sel fin, fleur de sel, sels aromatisés aux herbes, aux algues..., ainsi que le métier de saunier (appelé aussi paludier au nord de la Loire). Celui-ci s'est transmis de père en fils jusqu'en 1978, date de la mise en place du brevet professionnel agricole, option responsable d'exploitation salicole, en collaboration avec le Syndicat de Défense des Paludiers de Guérande.
Restauration collective : A l'assaut des fourneaux
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa FNAB a entamé, il y a deux ans, à la demande du ministère de l'Ecologie, un programme de soutien à l'introduction du bio dans les cantines de l'Etat. Pour cela, elle a créé un réseau et réuni 24 diététiciennes, une vingtaine de chargés de projets et 28 chefs cuisiniers qui transmettent l'information en régions aux gestionnaires de cantines, cuisiniers et personnels des services d'achat des restaurants d'Etat, administratifs et inter-administratifs. Un livret de 10 modes opératoires a été rédigé, 10 autres fiches ont été validées en octobre 2010. Ces documents contiennent des informations techniques relatives à l'organisation du travail (gain de matière, de temps, d'énergie, modes opératoires), ainsi que sur les propriétés des produits utilisés. Cette démarche est accompagnée d'une volonté de relocalisation des produits bio utilisés en restauration collective. Les perspectives de la FNAB sur ce dossier sont de continuer à animer le réseau qui a été mis en place, de proposer in fine une formation nationale sur la cuisine bio en collectivité, ainsi que de revaloriser le métier de cuisinier de collectivité.
Restauration collective bio en approvisionnement local : Les cuisiniers, véritable courroie de transmission
Yann JAFFRE, AuteurEmbauchée, il y 9 ans, comme commerciale pour le GIE (Groupement d'intérêt économique) Manger bio 35, qui fête ses 10 ans cette année, Sophie Jeannin revient notamment sur le rôle essentiel des cuisiniers dans la réussite d'une restauration collective approvisionnée localement. L'entretien a porté sur plusieurs points : présentation de Manger Bio 35, relation entretenue par Manger Bio 35 avec les cuisiniers, relation entre les producteurs et les cuisiniers, formations des cuisiniers à envisager, respect de la saisonnalité, contraintes fortes des cuisiniers que les fournisseurs doivent savoir respecter, démarche des cuisiniers qui font du bio, rôles des producteurs bio par rapport aux cuisiniers de la restauration collective, perception par les cuisiniers du côté militant des producteurs, rôle des cuisiniers dans un projet de mise en place de restauration collective en bio.
Restauration collective : Des freins à ronger
Frédéric RIPOCHE, AuteurMalgré une alimentation bio de plus en plus représentée dans la restauration collective, il reste des freins à son élargissement qui sont le coût, la logistique et l'adaptation au secteur. Les légumes, fruits, pains et produits laitiers sont les produits bio les plus faciles à introduire ; l'introduction de la viande est plus délicate. Il faut souvent combiner filière courte et semi-longue pour s'assurer d'avoir des produits en quantité suffisante. La structuration des filières et le partenariat entre grossistes sont primordiaux. Les circuits d'approvisionnements doivent être multiples pour aider à valoriser et diminuer le coût de la viande en restauration collective. Une autre solution, présentée au salon de la restauration hors domicile à Saint Malo, consiste à intégrer des protéines végétales (soja) pour remplacer la viande dans certaines recettes. Un encadré précise l'importance de la formation des cuisiniers à l'introduction de produits biologiques.
Ruskin Mill, une éducation basée sur la confiance
Sandrine BOULLEE, AuteurAu Royaume-Uni, depuis 1984, date de la création du premier centre Ruskin Mill, une équipe de formateurs et d'éducateurs encadre des adolescents âgés de 14 à 24 ans pour leur procurer de solides bases, tant dans les métiers de l'agriculture, de l'artisanat que des arts. En 25 ans, des centaines de jeunes issus de tous les milieux, autistes, en échecs scolaires, souffrant de solitude et d'incompréhension, ont repris confiance et ont été amenés à trouver leur voie. Sont faites une présentation de la pédagogie délivrée dans les centres de Ruskin Mill (qui inclut le travail du corps tout entier comme l'entendaient Rabelais ou Jean-Jacques Rousseau : la tête, le cur et la main...), et une description des écoles existantes en Grande-Bretagne (Ruskin Mill College ; Glasshouse College ; Freeman College ; The Clervaux Trust). Lorsqu'on se promène dans une école Ruskin Mill, on croise à la fois des petites boutiques, des ateliers... Le choix de la bio-dynamie s'est imposé de lui-même étant une agriculture respectueuse de la nature et des rythmes...
Un savoir-faire de bergers
Michel MEURET, Auteur ; Isabelle BAUMONT, Auteur ; Olivier BEL, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2010Pourquoi s'intéresser aujourd'hui aux bergers et à leurs pratiques lorsqu'ils font pâturer un troupeau ? Comment les pratiques des bergers favorisent-elles le renouvellement de la diversité des ressources naturelles et cultivées ? Comment les bergers encouragent-ils les facultés d'apprentissage des animaux et stimulent-ils leur appétit face à des mélanges de plantes variées ? A l'heure où les politiques publiques cherchent à concilier agriculture et protection de la nature et réinterrogent les modes de production agricole, "Un savoir-faire de bergers" a l'ambition de rappeler que les bergers ont dans les mains une culture technique toujours vivante, qui correspond bien aux attentes de la société en matière d'agriculture plus respectueuse du Vivant. "Faire manger les limites", "parer un secteur de net", "faire chômer le troupeau", toutes ces expressions, et bien d'autres encore, témoignent de la manière dont les bergers organisent le pâturage dans l'espace et le temps, et assurent l'alimentation d'un troupeau productif. "Quand le troupeau prend son biais, mille brebis à l'unisson, chaque brebis sait où va le troupeau". Cet ouvrage, richement illustré, associe différents points de vue : chercheurs, ingénieurs pastoralistes, gestionnaires d'espaces naturels, enseignants en écoles de bergers. Mais, avant tout, il donne la parole à des bergers et des bergères qui ont contribué aux travaux scientifiques ou exprimé les difficultés rencontrées suite à la méconnaissance de leur métier par d'autres usagers des montagnes et des collines. L'ouvrage s'adresse aux randonneurs, aux gestionnaires de sites naturels et forestiers, aux élus ruraux, aux éleveurs, aux chercheurs, aux enseignants agricoles, et enfin à celles et ceux qui, chaque année plus nombreux, souhaitent s'engager dans la voie d'un métier riche de sens : le métier de berger.
Seine-et-Marne : Une transmission sur trois tableaux
Cécile KOEHLER, Auteur85 ha de terres préservées en agriculture biologique, avec maraîchage, élevage, grandes cultures, en plein milieu des grandes exploitations céréalières de Seine-et-Marne : c'est la ferme de Toussacq de Jean-Louis Colas qui quitte le métier fin 2010, et s'interroge sur le meilleur moyen de préserver cet outil de travail, et la livraison des 180 paniers hebdomadaires en AMAP. Pour l'instant, c'est un système de couveuse, déjà en action, qui a sa préférence : des jeunes se forment, tout en étant payés, et se lancent ensuite dans le métier de maraîcher L'achat des terres par la foncière Terre de Liens devrait rendre la transition plus facile
Aux sources de l'alimentation durable : Nourrir la planète sans la détruire
Grâce à une enquête de terrain inédite, en France et dans le monde entier, Lionel Astruc décrypte les enjeux de sept aliments exemplaires, souvent même avant-gardistes, garants de critères écologiques et sociaux très élevés. Il remonte les filières de chacun de ces produits (tous vendus en France) pour vérifier ce qui se cache derrière les engagements affichés. Les surprises - bonnes, parfois mauvaises - émaillent ce long périple qui nous emmène au Cambodge chez les grimpeurs de palmiers à sucre, en Bolivie sur les hauts plateaux où pousse le quinoa, sur un bateau de pêche suédois en mer du Nord, à Madagascar dans les bassins aquacoles les plus écologiques du monde, chez un éleveur de truites bio dans un lac au pied des Pyrénées, sur les pâturages cantalous et dans les jardins solidaires français de fruits et de légumes. Agriculture biologique, production locale en circuit court, protection des terroirs, commerce équitable : chacun des produits cumule plusieurs de ces atouts dans le cadre de filières cohérentes du champ jusqu'à l'assiette. Parallèlement, l'auteur donne de nombreux conseils pour que chacun puisse adopter les bons réflexes dans sa vie de tous les jours, facilement et à un coût raisonnable. Les parties pratiques qui jalonnent le livre s'adressent aussi à tous les budgets, afin qu'une alimentation saine et écologique soit rendue accessible à tous.
Le temps des Syal : Techniques, vivres et territoires
José MUCHNIK, Auteur ; Christine DE SAINTE MARIE, Auteur ; Pascale MOITY-MAÏZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010Certains systèmes agroalimentaires localisés (Syal) semblent tout à la fois constituer une réponse à la vague de mondialisation et ouvrir des pistes pour affronter les enjeux d'un développement (plus) durable. Ils participent en effet à une dynamique socio-économique locale, valorisent des ressources naturelles tout en les préservant, ou offrent des produits ayant une forte « densité culturelle ». Mais d'où les Syal tiennent-ils ces propriétés ? Vaste question que cet ouvrage explore sous l'angle original des relations entre le changement technique et l'ancrage territorial des activités productives. De la mise en valeur de la race bovine d'Aubrac dans les années 1960 jusqu'au questionnement des modèles techniques de production de légumes dans les Pyrénées-Orientales, en passant par la relance du safran dans le Quercy, la qualification des fromages corses ou du fromage de Cotija des rancheros mexicains, les auteurs analysent de multiples expériences qui dessinent les voies de futurs possibles. Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'enseignants aussi bien que de responsables politiques ou associatifs, d'animateurs territoriaux et de praticiens du développement.
Les artisans de la simplicité volontaire
Emmanuelle MAYER, AuteurSophie Banzet, jardinière, et Yann Marot, tourneur sur bois, se sont installés en 2004 dans une ancienne ferme au nord de la Creuse. Ils rénovent rapidement un atelier pour que Yann continue son activité. Sophie suit un BPREA lors duquel son projet horticole évolue vers les plantes médicinales avec une diversification en pain bio pour profiter du four présent sur la maison. Elle se forme chez des paysans boulangers du secteur et profite d'un accompagnement de la coopérative d'activité Cesam-Oxalis pour se perfectionner. Sur le marché, le succès du pain est immédiat. Dans une optique d'accueil et de partage sur leur lieu de vie, ils reçoivent des wwoofers ( le wwoof - worldwide opportunities on organic farms - permet à des jeunes du monde entier de séjourner dans des fermes bio ou des lieux de vie écologiques en échange d'un coup de main) qui les aident beaucoup au jardin, sont membres d'Accueil Paysan, partagent le fournil avec un autre boulanger et ont mis les machines à bois en copropriété avec d'autres personnes qui viennent réaliser leurs meubles avec l'aide de Yann.
L'assiette sale : Des OMI aux AMAP
Le film documentaire décrit les conditions de vie et de travail d'ouvriers saisonniers étrangers, appelés les OMI, et embauchés, chaque année, par des exploitants agricoles des Bouches du Rhône. Partant de cette situation, le film va montrer qu'il existe des formes d'agriculture, des manières de consommer différentes et que les combats menés par des militants aboutissent, parfois, à des victoires. Chaque année, le département des Bouches du Rhône accueille 5 000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont parfois indignes. Le film décrit les mécanismes qui engendrent cette situation, dénonce les excès et les dangers de l'agriculture intensive, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. Puis il montre que d'autres formes d'agricultures existent, qu'elles permettent la pérennisation d'exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur (tel que celui rencontré dans les AMAP...).
Benoît Segonds : "Faire évoluer la culture du pain..."
Dominique PARIZEL, Auteur ; Noëlle LEROY, AuteurCet article présente le portrait d'un boulanger bio à Lixhe, à la sortie de Visé (Belgique) : Benoît Segonds. Sont abordés son parcours, sa philosophie, son activité,...
Boulangerie Legrand à Namur : le bonheur est dans le bon pain
Dominique PARIZEL, Auteur ; Noëlle LEROY, AuteurCet article trace le portrait d'Angela et Dominique Legrand, boulangers artisans bio récemment installés dans le centre de Namur (Belgique). Parcours.
Ces transformateurs bio engagés qui emploient des handicapés
Stéphanie STRAUCH, AuteurSuivant la longue tradition des paysans biologiques suisses, les transformateurs sont de plus en plus nombreux à employer des personnes handicapées mental, psychique ou corporel. C'est le cas de la boulangerie biologique au feu de bois Lehmann Holzofenbeck qui leur propose des places de travail depuis sa création en 1976 et compte aujourd'hui quatre personnes handicapées parmi ses 50 employés. Andreas Lehmann, fondateur de la boulangerie, évoque comment elles sont intégrées à la vie de l'entreprise et la considération qui leur est accordée, en acceptant leurs points faibles et en profitant de leurs points forts. Il évoque aussi l'importance du suivi et du soutien de personnes externes pour la réussite de cette démarche. En 2009, la boulangerie a reçu le prix "This-Priis" qui récompense les entreprises qui s'engagent à long terme et de manière exemplaire pour l'intégration professionnelle des personnes handicapées. L'argent servira en partie à renforcer leur encadrement par des spécialistes de l'Ekkharthof, centre de soin et de formation qui pratique la pédagogie curative et thérapie sociale anthroposophe, et avec qui l'entreprise a déjà collaboré sur divers projets. Ce centre, qui accueille 150 personnes, est subventionné par l'état, mais génère aussi des fonds propres grâce aux produits biologiques qu'il confectionne et vend par l'intermédiaire d'un magasin. Si les occupations étaient autrefois essentiellement thérapeutiques, l'accent est actuellement mis sur des occupations productives qui valorisent ces personnes, favorisent leur intégration et leur indépendance financière. Les transformateurs biologiques employant des personnes avec un handicap restent encore une minorité, mais leur nombre devrait progresser du fait de l'importance qu'accordent les consommateurs à cet engagement social de la part des entreprises et du développement des entreprises agricoles qui transforment elles-mêmes leurs produits.
Comment introduire durablement des produits biologiques dans un restaurant scolaire : Guide d'accompagnement à l'attention des gestionnaires et des cuisiniers des collèges et des lycées d'Ile-de-France
Eric GRUNEWALD, Auteur ; Hélène LEPROVOST, Auteur ; Angélique PITEAU, Auteur ; ET AL. | SAVIGNY-LE-TEMPLE (Domaine de la Grange-la-Prévôté, 77 176, FRANCE) : GAB ILE DE FRANCE | 200920 % d'ingrédients biologiques dans les restaurations scolaires d'ici 2012. C'est là l'une des recommandations du Grenelle de l'Environnement. Mais sur le terrain, le parcours menant à l'implantation d'un restaurant scolaire bio peut paraître compliqué. Convaincre sa direction de la viabilité du projet, faire face aux a priori qui entourent, parfois encore, le bio, (ré)adapter ses cuisines et sa gestion aux spécificités du bio : il est nécessaire de réfléchir à tous ces points avant de se lancer dans l'aventure. Ce guide, dont les auteurs sont la FNAB et le GAB Ile-de-France, se présente comme un mode d'emploi pour tous les gestionnaires et cuisiniers qui souhaiteraient intégrer des produits bio aux repas qu'ils servent. Des exemples et des témoignages sont exposés tout au long du guide afin de pouvoir alimenter les réflexions de chacun avec des éléments issus du contexte régional francilien. Ce livre a également pour objectif de soulever des questions sur notre alimentation, de remettre en cause des idées reçues et de donner à chacun les moyens d'agir à son niveau. Ce guide pratique présente les démarches à mettre en place pour introduire des produits biologiques à la cantine. Il synthétise les résultats des expérimentations menées de 2005 à 2007 dans des établissements pilotes franciliens (témoignages sur l'approvisionnement, la gestion du surcoût...) et donne des outils pour réussir son projet (diagnostic à remplir, exemples de menus, liste de fournisseurs...). Ce guide montre également à quel point il est important, pour la réussite du projet, que l'introduction de produits bio en restauration collective s'inscrive dans un projet global (travail d'équipe, information du personnel, animations pédagogiques ) auquel chacun peut apporter ses compétences et son savoir-faire et qui permettra à chacun de les valoriser et de les développer.
Conseil et développement en agriculture : Quelles nouvelles pratiques ?
Claude COMPAGNONE, Auteur ; Caroline AURICOSTE, Auteur ; Bruno LEMERY, Auteur ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2009Cet ouvrage s'intéresse aux changements en cours dans le développement agricole et dans l'exercice du conseil en agriculture. Il montre tout d'abord comment des dispositifs de conseil collectif peuvent favoriser la production de connaissances adaptées par les acteurs engagés à agir dans un territoire donné. Il se penche ensuite sur la façon dont s'opère précisément l'inscription territoriale des actions de développement agricole portées par les organismes agricoles, et plus particulièrement les chambres d'agriculture. Qu'en est-il exactement lorsque développement agricole et développement territorial se trouvent concrètement articulés ? Enfin, dans la dernière partie, le livre présente une réflexion sur les compétences à mettre en valeur et à développer, liées aux nouvelles exigences qui pèsent sur l'activité de ces conseillers. Cet ouvrage s'adresse notamment aux étudiants, conseillers ou responsables professionnels agricoles, enseignants et chercheurs qui s'intéressent aux changements en cours dans la structuration du conseil aux agriculteurs en France.
Cosmétiques naturels : Les leçons du futur (3/3)
Cette troisième et dernière partie du dossier consacré aux cosmétiques naturels (la première partie était dédiée aux leçons du passé, la seconde partie concernait les défis ou tendances fortes d'aujourd'hui), relate ce que pourrait être la cosmétique et la beauté naturelles de demain. Se projetant en 2029, l'article décrit : la notion de beauté physique idéale, la collaboration des entreprises avec des ONG pour la protection des ressources botaniques naturelles, les clients comme actionnaires de ces entreprises, la nouvelle fonction de l'artisan cosméto-herboriste de quartier...
Dans un pays de Cocagne : Entretien avec Jean-Guy Henckel
Tout commence au milieu des usines Peugeot, au début des années cinquante. Né en Franche-Comté, petit-fils de patron de bistrot, fils d'employé dans l'automobile, Jean-Guy Henckel n'était pas programmé pour consacrer son existence aux plus démunis. Mais le hasard des rencontres en décide autrement. D'abord éducateur dans un centre d'hébergement à Besançon, il fonde le premier Jardin de Cocagne. L'idée est simple : donner du travail à des personnes en difficulté, en développant une agriculture de proximité et en distribuant des légumes bio à des adhérents consommateurs. Le premier Jardin fait des petits et, en 1999, naît officiellement le Réseau Cocagne. Ce livre est le portrait de Jean-Guy Henckel par lui-même : un adolescent marqué par le vent de liberté qui souffle sur la classe ouvrière en Mai 1968, un professionnel du social prêt à tout pour remettre en selle les personnes dont il s'occupe, un communicant hors pair qui transforme une utopie en réalité. Mais aussi un fils, un père, un "chef". Qui mène sa vie sur un fil tendu, celui de l'action, en recherche permanente d'équilibre.
Dossier emploi : Qui recrute ? - Agriculture : La bonne santé du bio
Cécile NIVET, AuteurLa vente de produits alimentaires issus de l'agriculture biologique a progressé de 25 % en 2008. Le bio séduit les Français et toute la filière s'en ressent : existence de 100 000 emplois, augmentation de distributeurs et de préparateurs certifiés en 2008. Le circuit de distribution des magasins spécialisés, qui représente 40 % des ventes de produits bio en France, se classe en tête de la filière en termes de recrutement. "2 000 emplois ont été créés l'année dernière", explique Christian Lafaye, secrétaire général du Syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques (Synadis). Or, le développement spectaculaire des ventes de produits issus de l'agriculture biologique s'accompagne d'une forte création d'emplois à tous les niveaux de la filière. L'article revient sur cette situation propice à la création d'emplois : conquête des villes par les surfaces de vente (ouverture prévue de 200 à 300 points de vente spécialisés) ; création de sites de transformation ; progression du nombre d'agriculteurs convertis en bio (en 2010, croissance prévue du nombre de fermes bio supérieure à 15 % (Agence bio)..., "la production biologique génère entre 20 et 25 % d'emplois supplémentaires..." (Dominique Marion de la Fnab - Fédération nationale des agriculteurs biologiques)) ; structuration de la filière laitière entraînant de nouvelles recrues ; débouchés de la restauration collective (obligation d'atteindre, d'ici 2012, 20 % de produits biologiques dans les commandes de la restauration collective publique d'Etat).
Dossier : Du grain, du levain, du bon pain...
Dominique PARIZEL, AuteurCe dossier "Du grain, du levain, du bon pain..." est composé de 3 articles : - L'industrialisation par le bas de la boulangerie conventionnelle ; - Le rêve de la filière locale (Rencontre avec David Jacquemart, fermier biodynamiste wallon qui cultive et récolte ses céréales, les fait moudre localement, et fait son pain lui-même, à Saint-Gérard. Tous les pains qu'il vend sont fabriqués avec des céréales qu'il cultive sur la ferme, et toutes les céréales cultivées sur la ferme sont issues de ses propres semences) ; - Faire (vraiment) son pain soi-même ! (Témoignage d'Isabelle et Didier Monseur, adeptes de l'autosuffisance alimentaire. Ils achètent leur épeautre chez Nicole et Paul Keirse, agriculteurs biodynamistes, à Houmont (Belgique), qui ne sont situés qu'à 10 kms de chez eux, et fabriquent leur pain en faisant eux-mêmes la mouture des grains).
Dossier : Les métiers de la bio ; Comment se lancer ?
Elisabeth MERCIER, Auteur ; Cathy GUIRAUDET-BAUMEL, Auteur ; Juliette LEROUX, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier, consacré aux métiers de la bio et aux conseils pour se lancer, aborde différents thèmes : - La bio en France et en Europe ; - Restauration collective : comment favoriser la bio ; - La réglementation bio ; - La bio et les ONG ; - Se former en agriculture biologique ; - L'accompagnement vers la bio ; - La distribution des produits alimentaires biologiques ; - Se lancer dans la production bio ; - La transformation de produits bio ; - Adresses et ressources ; - Ouvrir un commerce de produits bio ; - Travailler en restauration collective bio ; - Se lancer dans le tourisme bio ; - Se lancer dans la cosmétique bio ; - Les métiers de la certification en agriculture biologique.
Dossier : Le point sur... La recherche en Agriculture Biologique en Bretagne
Stanislas LUBAC, AuteurAprès un bref rappel sur les enjeux, l'organisation, les diverses formes et la valorisation de la recherche en agriculture biologique, le dossier revient sur la mise en oeuvre des différents dispositifs expérimentaux et sur le rôle que joue, en Bretagne, la Commission interprofessionnelle de recherche en agriculture biologique (CIRAB) au sein d'Inter Bio Bretagne. Le programme régional breton de recherche-expérimentation en agriculture biologique s'articule autour de trois axes dont un concerne les travaux liés à l'aval des filières (et jusqu'à présent peu abordés). L'article évoque les compétences de la CIRAB : la coordination du programme régional, un rôle actif dans des réseaux nationaux et européens, l'identification des enjeux prioritaires de la recherche en agriculture biologique en Bretagne (qui se déclinent en 4 axes : amélioration de la sécurisation des systèmes de production, amélioration des contributions environnementales des systèmes biologiques, étude et évaluation des conditions de travail, étude sur la transformation et la qualité des produits). La finalité de la recherche étant la diffusion des résultats au plus grand nombre, Inter Bio Bretagne communique régulièrement sur les résultats du programme régional (journées annuelles des restitutions, visites d'essais...).
Dossier : Semer sa maison
Christian BOISGONTIER, Auteur ; Corentin COTTINEAU, Auteur ; Cécile KOEHLER ; ET AL."Le parcours des pionniers de l'habitat sain ressemble au parcours de ceux qui, il y a trois décennies, ont jeté les bases de l'agriculture biologique". Ainsi s'exprime Christian Boisgontier, paysan dans l'Orne, qui signe l'édito de ce dossier entièrement consacré à l'écoconstruction : maisons en paille, isolations en chanvre, en laine, maisons en bois, en terre crue, un mélange de tout cela... Il y en a pour tous les goûts, nombreux témoignages à l'appui. En conclusion, Christian Boisgontier s'interroge : "Le développement des maisons végétales, dont les constituants sont issus de surfaces productives, peut-il un jour entrer en concurrence avec celles destinées à l'alimentation ?".
Emploi local et solidaire ; Scop basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, les initiatives pour créer de l'emploi se concrétisent grâce à la création d'associations et de scop (sociétés coopératives de production). Depuis 30 ans, Hemen, association emblématique du Pays Basque, oeuvre en faveur d'un marché de l'emploi local et solidaire et propose gratuitement ses compétences et ses réseaux aux porteurs de projets. La mission de Hemen consiste à recréer des liens entre chercheurs d'emploi et entreprises, entre porteurs de projets et organismes compétents. Dès 1980, une partie des fondateurs de Hemen ont créé Herrikoa, société de capital risque, chargée d'investir l'épargne populaire pour la création d'entreprises. Herrikoa compte plus de 4 200 actionnaires, dont près de 4 000 particuliers. Herrikoa a mis en place deux aides spécifiques aux créateurs d'entreprises : les femmes et les jeunes. 22 scop couvrent le Pays Basque. Parmi elles, Loreki, basée à Itxassou et Alterka, à Cambo-les-bains. La scop Loreki, qui a démarré en 1986, a pris de l'ampleur et développe son activité de compostage de matières organiques, avec 20 salariés-associés. L'association Alternatiba se lance, en 2003, dans la distribution du coca alternatif du Pays Basque (EHKA) puis, trois membres de l'association créent, en 2005, la scop Alterka. Celle-ci continue de s'occuper de la boisson tandis que l'association met en place un projet de verres consignés.
Formation : Les MFR s'impliquent dans : le développement de la bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Maisons Familiales Rurales (MFR), créées en 1937, présentes dans le secteur de la bio depuis plusieurs années, ont proposé de nouvelles formations pour la rentrée 2009. Les MFR pratiquent la pédagogie de l'alternance et proposent plus de 200 qualifications de l'enseignement technologique et professionnel réparties dans de nombreuses familles de métiers. D'autres spécialisations sont disponibles comme les contrats d'apprentissage pour préparer des diplômes de l'Education Nationale ou du ministère de l'Agriculture, ainsi que des formations continues. L'article fait une présentation d'une nouvelle formation : un "Certificat de Spécialisation - CS - en Agriculture Biologique et Commercialisation" qui s'est ouverte au Centre de formation du Grand Mas à Uzès (30), à la rentrée 2009, des stages de perfectionnement et d'autres MFR proposant des formations bio.
Formation région : Formation continue Synadis : Un programme adapté au métier...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe programme de formation continue "Vendeur-conseil en produits biologiques" lancé par le Synadis (Syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques), il y a plus de 6 ans, a déjà mobilisé plusieurs centaines de magasins à travers la France. Cette formation a été mise en place pour répondre à l'évolution du nombre de magasins et a été élaborée en collaboration avec le soutien de la Fédération Nationale de l'Epicerie (FNDE), de l'Organisme Paritaire Collecteur de l'Alimentation de Détail (DISTRIFAF), de l'Organisme de Formation de l'Alimentation Spécialisée (OFAS) et de la Commission Paritaire Nationale de l'Emploi (CPNE). L'article fait une présentation de cette formation : les conditions d'inscription, un programme de formation adapté au métier, l'organisation de la formation, les avantages pour l'entreprise, des modules adaptés au parcours VAE, où se renseigner ?
Le Gabion, une aire de formation
Sylvain MORETEAU, AuteurLe Gabion, installé à Embrun (05), est un acteur pionnier du paysage écoconstructif français. L'association propose, depuis plus de 15 ans, diverses formations sur la restauration du patrimoine et la construction écologique. Avec la volonté affichée de redonner aux métiers du Bâtiment leurs lettres de noblesse. Présentation des activités de l'association (chantier d'insertion, développement de formations sur la restauration du patrimoine et l'écoconstruction, lancement d'un programme de recherche sur les murs en paille avec le concours de l'Ecole nationale des ponts et chaussées...).
Hommes et compétences : Comment faire : pour travailler dans le bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis la fin du mois d'août 2009 et le lancement du site bio-emploi (site de recrutement de la filière bio & diététique) par Bio Linéaires, sont reçus un grand nombre de CV en candidatures spontanées. La chronique présentée, qui s'adresse aux postulants à des emplois dans le secteur, vise à donner quelques conseils pour argumenter leurs candidatures.
Hommes et compétences : Tout faire pour qu'un recrutement soit durable...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa problématique de recrutement "ciblé" en magasin bio touche à la fois la distribution, mais aussi l'ensemble de la filière. Sur ce thème des ressources humaines et des compétences, l'article fait le point : - Comment y arriver : nombre de postes créés et de personnes formées en 2008, spécificité du bio (nécessité d'une double compétence liée à la distribution et à la connaissance du secteur de la bio), identification du besoin de recrutement... ; - Voyons ensemble ces différentes étapes qui vous conduiront à réussir vos recrutements : la définition du besoin, la rédaction d'une annonce, recruter a un coût.
Insertion par l'activité économique
Didier BIEUVELET, Auteur ; Béatrice GIUDICELLI, Auteur ; Nathalie BOUGEARD, Auteur ; ET AL.Dans le cadre de l'insertion par l'activité économique, l'association France Active, créée en 1988, facilite l'accès au crédit bancaire pour les chômeurs qui voudraient créer eux-mêmes leur emploi et donc leur entreprise. En 2007, elle a contribué à la création de 3 761 entreprises (5 073 emplois). Pour les chômeurs ayant un projet d'activité, sa mission consiste à se porter garante auprès des banques. Elle peut également attribuer des fonds spéciaux dont le "Nouvel accompagnement à la création et reprise d'entreprise", mis en place en janvier 2009. Elle procède par un examen du projet, par un suivi de l'activité et, pour rester près du terrain, elle bénéficie d'un maillage sur tout le territoire, avec 39 associations locales appelées des "fonds territoriaux". Autre volet de l'aide à la création d'emploi, France Active finance les entreprises solidaires, c'est-à-dire des structures qui développent des activités économiques d'utilité sociale et créatrices d'emplois. Grâce à la participation de France Active, Marianne Loustalot se trouve à la tête d'un Jardin de Cocagne, à Nantes ; Hélène Vivion est à la tête d'une petite entreprise apicole, à Diges (Vendée) ; Jean-Baptiste Frémont a ouvert une superette de produits biologiques, à Caen. Par ailleurs, les goupements d'employeurs, d'insertion et de qualification (GEIQ) regroupent des entreprises qui, pour résoudre leurs problèmes structurels de recrutement, parient sur le potentiel des personnes en difficultés d'accès à l'emploi. En 2008, le réseau national des GEIQ regroupe 107 GEIQ répartis dans vingt régions et présents sur 20 secteurs d'activité. 3 600 entreprises sont adhérentes. En 2003, le GEIQ bâtiment du Pays de Rennes s'est ouvert au second oeuvre ; partant du lien entre l'offre et la demande d'emploi des personnes handicapées, François Delannoy a décidé de monter un GEIQ pour impliquer les entreprises.
Manger bio en Région Centre : Producteurs, Artisans & magasins, Marchés : Edition 2009
Le document fait, en introduction, une présentation de Bio Centre, ainsi qu'un point sur la consommation de produits biologiques : L'agriculture biologique ; Qu'est-ce qu'un produit bio ? ; Consommer bio, c'est privilégier : une agriculture durable, des aliments de haute qualité nutritionnelle... ; Plus chers les produits bio ? ; Où les trouver en Région Centre ? ; Quelques définitions : les paniers bio, caissettes de viande, les AMAP. Par ailleurs, département par département (Cher, Eure et Loir, Indre, Indre et Loire, Loir et Cher, Loiret), le document indique les coordonnées des producteurs, des artisans, des magasins, des marchés qui produisent, transforment et commercialisent des produits biologiques. Les produits se déclinent sous plusieurs formes : légumes, plantes aromatiques et médicinales, fruits, farines, miel, viandes, fromages... En fin de document, se trouve une rubrique consacrée aux restaurants, cavistes, salons de thé... où trouver des produits bio, ainsi qu'un index des produits.
Les métiers de l'environnement et de l'écologie : Le guide des emplois de demain : Formations, emplois, rémunérations, avantages, plans de carrière...
Ce guide pratique propose un tour d'horizon des métiers de l'environnement et de l'écologie (description, cursus, formations, potentiel, rémunération...), à coup sûr des métiers d'avenir. Gestion et sauvegarde du patrimoine naturel (paysages, faune, flore), agriculture paysanne, agriculture biologique (contenant une partie des adresses du réseau Formabio), métiers de l'eau, énergies renouvelables, habitat écologique, valorisation des déchets, prévention des dangers environnementaux, conception de programmes écologiques, métiers du conseil et des études, chimie verte... Autant de secteurs qui offriront des emplois demain. 270 000 nouveaux emplois sont prévus dans ces secteurs d'ici 2020 ! Sur quoi sont basés ces chiffres ? Comment seront répartis ces emplois ? Voit-on émerger de nouveaux métiers ? Comment travaille-t-on dans l'éolien ? Qu'est-ce qu'un chargé HSE (Chargé Hygiène Sécurité Environnement) ? Peut-on fonder son avenir sur les déchets ? Qu'est-ce que la chimie verte ? Les formations sont-elles adéquates ? Faut-il faire des études longues ? Sera-t-on mieux payé ?... Afin de répondre à toutes ces questions, sont proposés une documentation approfondie, des chiffres, 88 fiches métiers, de nombreuses formations qui sont passées au crible, des adresses utiles : un outil précieux pour tous ceux qui veulent bien connaître le contexte pour mieux choisir leur avenir.
Le panier des campagnes : Édition 2009-2011
ACCUEIL PAYSAN 35, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : ACCUEIL PAYSAN 35 | 2009Ce guide (il s'agit là de la 3ème édition) a été réalisé par Accueil Paysan 35 et Agrobio 35. Il répertorie des producteurs en vente directe bio et paysans en Ille-et-Vilaine, pays par pays (Pays de Fougères, Pays de Vitré, Pays de Brocéliande, Pays de Redon et Vilaine, Pays des Vallons de Vilaine, Pays de Rennes, Pays de Saint-Malo), ainsi que des artisans qui transforment essentiellement des produits locaux.
Portes d'entrées pour comprendre et enseigner l'Agriculture Biologique avec des données spécifiques à l'Ile-de-France
Marie-Eve SEBAOUN, Auteur ; Hélène LEPROVOST, Auteur ; Angélique PITEAU, Auteur ; ET AL. | SAVIGNY-LE-TEMPLE (Domaine de la Grange-la-Prévôté, 77 176, FRANCE) : GAB ILE DE FRANCE | 2009Ce document est un outil de travail à destination des enseignants des établissements scolaires, en particulier les collèges et les lycées d'enseignement général ou professionnel. Il a été conçu comme une base documentaire sur l'Agriculture Biologique qui ouvre des portes pour appréhender cette agriculture et donne des outils pour faire des interventions en classe. Le développement durable est maintenant inscrit dans les programmes scolaires mais il n'est pas toujours facile pour les enseignants de trouver des contenus pédagogiques pour alimenter leurs cours. Ainsi, par exemple, l'agriculture biologique pourrait être mentionnée dans de nombreuses matières : de la biologie à l'histoire-géographie, en passant par l'économie ; mais comment faire la part des choses entre le discours « marketing » et les informations contradictoires diffusées autour du bio ? Ce guide revient sur les fondements de l'agriculture biologique et brosse un panorama des pratiques bio et de leur lien avec l'environnement, la santé, le respect du vivant et l'économie sociale et solidaire. Étayé d'études scientifiques et de nombreux liens internet pour aller plus loin, ce livre propose également des exemples d'exercices et d'activités. Enfin, un tableau vous guidera vers les parties correspondant à votre matière d'enseignement et au niveau de votre classe.
Premiers pas vers l'emploi
Anne BREHIER, AuteurChez Sandra et Alain Labrosse, éleveurs laitiers installés à Cublize (69) sur une exploitation conduite en bio depuis 2000, l'embauche d'un salarié, deux matinées par semaine, a soulagé l'astreinte liée à l'activité laitière. Rendu possible par l'arrivée à échéance de gros emprunts, le recrutement de Frédéric a été réalisé avec l'appui de "Primo emploi", une démarche mise en place dans le Rhône pour lever les freins à la première embauche. L'article évoque les démarches d'Alain, et de Frédéric qui avait besoin de compléter son temps de travail salarié (intervenant déjà dans une exploitation de la région), la préparation à l'accueil du salarié favorisé par "Primo emploi", les conditions de l'embauche... L'article donne, par ailleurs, des indications technico-économiques (surface de l'exploitation, cheptel, quota, prix moyen du lait...) et renvoie à l'action préalable de formation proposée dans le cadre de "Primo emploi" pour adapter les compétences du salarié à son futur emploi.
Ressources humaines : Formation : La Validation des Acquis de l'Expérience dans les magasins bio est opérationnelle...
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec la mise en place du Certificat de Qualification Professionnelle "vendeur conseil en produits biologiques" (CQP Bio), de plus en plus de salariés sont demandeurs d'une telle qualification. Rappelons que ce CQP Bio est reconnu par la branche (convention collective CCN 3244) et qu'il est dispensé dans cinq centres en France via la formation par alternance. Il est désormais possible de l'obtenir par la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) dont les modalités sont reprises dans l'article : qu'est-ce que la VAE..., ... et un CQP, un atout : deux objectifs, un CQP selon votre emploi..., la VAE... mode d'emploi, comment se situer dans une démarche VAE...
Sciences sociales : Regards sur le pastoralisme contemporain en France
Cet ouvrage est une coédition de l'Association Française de Pastoralisme, de la Maison de la Transhumance, de Cardère Editeur. Il s'agit d'un numéro hors série de la revue PASTUM, périodique de l'Association Française de Pastoralisme. Il rassemble les interventions du séminaire du 13 novembre 2008, qui s'est tenu à SupAgro Montpellier. L'ouvrage traite les sujets suivants : - Introduction : Les différentes approches du pastoralisme contemporain en France ; Quelques éléments sur les grands thèmes abordés par l'économie en matière de pastoralisme ; - Relations Hommes - Troupeaux - Territoires : "Nous, ici, la métisse, c'est la brebis la plus rustique". Retour sur une expérience d'approche ethnologique et pastoraliste de l'élevage de la race mérinos d'Arles dans les Bouches-du-Rhône ; Le "point de vue" des éleveurs : une approche compréhensive des pratiques pastorales en Ariège ; Espaces pastoraux : mutation d'usage et re-naturalisation du territoire ; - Statut social - Formation - Transmission des savoirs : La prise en compte des écosavoirs dans les métiers du pastoralisme : leurs formations, leurs transmissions et leurs devenirs ? ; Qui est berger ? Hiérarchies et relations professionnelles ; Une légitimité professionnelle mise à mal : le cas des herbassiers du département du Var ; - La mise en patrimoine du pastoralisme : Les fêtes de la transhumance : les enjeux d'une mise en représentation de l'activité pastorale ; Territoires et cultures transhumantes dans le Sud de la France. Façons de voir ou de vivre un patrimoine ; L'écomusée du pastoralisme de Pontebernardo (Piémont, Italie : un exemple de patrimonialisation intégrée ; "Tant qu'il y aura des bergers...". La création de la Maison du Berger, quelles implications, quels engagements, quelles opportunités ? ; Le réseau des Maisons du Pastoralisme : des attentes partagées ; - Conclusion : les organisations pastorales interpellent les sciences sociales.
Solidarité en bouquets
Marie ARNOULD, AuteurLe réseau de jardins d'insertion Cocagne a décidé de produire des "fleurs de Cocagne" bio, solidaires et locales. L'idée s'est concrétisée avec l'un des seuls jardins Fleurs de Cocagne en France, Mosaïque, à Saint-Pierre-de-Boeuf, dans la Loire. L'autre jardin est le jardin Semailles, à Avignon (84). Des bouquets sont confectionnés par des personnes en insertion. A Avignon, le pari de la commercialisation est presque réussi. Les débouchés reposent sur deux jardineries Botanic, deux magasins Auchan, le circuit des magasins bio, quelques marchés pour se faire connaître et une quarantaine d'adhérents du jardin Semailles qui ont accepté de compléter leur panier de légumes avec des bouquets. Au jardin Mosaïque, le bilan est plus mitigé, avec une moyenne de 20 à 25 bouquets vendus par semaine. Seuls trois adhérents des paniers de légumes ont opté pour les fleurs, et ils n'ont été que trois magasins et quelques entreprises à se montrer intéressés. Au delà de la commercialisation, l'objectif premier est la réinsertion. A Avignon, quatre des personnes de l'équipe veulent se réorienter vers une formation de fleuriste, quatre vers la production horticole... Le parcours de chacun est différent, mais aucun ne restera plus d'un an dans ces jardins.
Soutenir les projets en économie sociale et solidaire
Sophie DE MALGLAIVE, Auteur ; Michèle BAUDOIN, Auteur ; Didier BIEUVELET, AuteurLa particularité de l'économie sociale et solidaire est de placer l'utilité sociale plutôt que la recherche de profits, au premier rang de ses objectifs. Avec deux millions d'emplois en France, ce secteur économique semble mieux résister à la crise que le reste du privé. Pour soutenir des projets dans ce secteur, plusieurs organisations existent : l'Atelier à Paris, un espace d'accueil et de renseignements consacré à l'économie sociale et solidaire (cette initiative du Conseil régional d'Ile-de-France a pour vocation de devenir "une sorte de trait d'union entre les réseaux, entre les créateurs d'entreprise et les réseaux") ; Ressources Solidaires (Pays de la Loire), une plate-forme au service de l'économie sociale (à sa création, en 2002, elle a deux buts principaux qui consistent à regrouper et diffuser les offres d'emploi dans l'économie sociale et solidaire, à assurer une veille, collecter et diffuser les informations pouvant intéresser ce secteur) ; Ashoka, une association internationale présente dans 70 pays, et née en 1980 en Inde, qui se destine à sélectionner, financer et accompagner des entrepreneurs sociaux innovants.
Turquie : une agriculture bio, mais au détriment de l'agriculture locale...
François de RAVIGNAN, Auteur ; Pascal PAVIE, Auteur ; MOUTSIE, Auteur ; ET AL.La production biologique a démarré dans les années 90 en Turquie avec les figues et les raisins secs. La production s'est ensuite diversifiée. Pour Ecocert, qui contrôle cette production, 70 à 90% de celle-ci va à l'exportation. Pourtant seulement moins de 1% de la production turque est certifiée biologique. L'explication viendrait du fait qu'une part importante de l'approvisionnement des villes et des villages se fait à partir d'une agriculture paysanne offrant des produits de proximité (parfois bio) et de bonne qualité sur les marchés locaux. Il n'y a donc pas ou peu de magasins bio dans les villes. La polarisation sur l'exportation entraîne des conditions de travail relativement inhumaines. L'agriculture biologique pourrait être, à condition de se tourner davantage vers le marché local, un rempart contre l'exode rural qui continue son essor depuis les années 60. La Turquie est l'un des rares pays du bassin méditerranéen à avoir acquis et conservé durant le 20ème siècle une agriculture diversifiée et plus ou moins autonome permettant de nourrir sa population tout en limitant l'exode rural. Cette quasi souveraineté alimentaire est remise en question par l'ouverture aux marchés d'exportation et d'importation.
Vente directe bio : "Au plus pré" de la production
Pierre FONTAINE, AuteurPrésentation d'un projet original agri-commerçant à La Laupie, petit village de la Drôme provençale de 647 habitants à 10km de Montélimar. Ouvert depuis décembre 2005, tenu par 16 producteurs Bio et un paysan charcutier en conversion, « Au plus pré » est un point de vente collectif ouvert trois jours par semaine qui propose une large gamme de produits locaux. Chacun des producteurs assure 10 heures de permanence par mois pour faire tourner la boutique. Ce point de vente répond aux nouveaux enjeux environnementaux et socio-économiques actuels, il s'agit également d'un exemple motivant pour encourager des producteurs à s'installer en bio en vente directe.
"L'agriculture bio peut générer de l'emploi"
Bernard Gaborit est installé depuis 1979 à Maulévrier, à la limite entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Dès le début, il a choisi l'agriculture biologique. Il élève des vaches de race Jersiaise (deuxième race laitière mondiale) et, depuis 1981, transforme son lait bio. Aujourd'hui, l'entreprise compte 103 hectares, 90 vaches et une laiterie de 1500 m2. Deux millions de litres de lait bio sont transformés, dont 400 000 litres produits sur l'exploitation familiale. Bernard Gaborit développe une gamme de soixante produits et a créé, en 30 ans, 29 emplois. Il croit particulièrement à l'avenir de l'agriculture biologique.
Agriculture sociale
Christel JACSON, Auteur ; Raphaëlle GUEYDON, AuteurL'agriculture sociale concerne les exploitations agricoles qui accueillent les personnes en besoin de thérapie, de formation, d'activité, de socialisation. Depuis deux ans, un mouvement européen, So-Far (Social Farming), tente de structurer les initiatives des fermes. Christelle et Jean-Guy Massardier témoignent de l'accueil, sur leur ferme, de jeunes ou de familles en difficultés économiques et sociales.
Agriculture sociale : Tennental, l'agriculture fondement de l'insertion par le travail
Au départ ce sont deux familles et deux autres collaborateurs qui décident de s'installer pour créer une ferme associative, avec une idée de créer un lien entre le travail sur la ferme et le soin de personnes en difficultés. C'est en 1990, que les porteurs de ce projet trouvent le site de Tennental. Depuis la ferme compte 70 ha, avec des bovins, la culture de céréales, du maraîchage. La ferme fait partie intégrante d'un village constitué de maisons d'habitation, d'un bar, d'une salle des fêtes. D'autre part, des ateliers de menuiserie, de boulangerie,... ont été créés au fil des années. Chaque éducateur accueille plusieurs compagnons. Ils travaillent tous dans le village. Chacun trouve sa place et est fier de pouvoir fournir le village en alimentation ou objets fabriqués sur place.
Le Chênelet : Apprendre à (se) construire
Vincent BOULANGER, AuteurLe Chênelet, qui a pris l'habitat social à bras le corps, n'est que la partie émergée d'un ensemble plus vaste, regroupant quatre structures : l'entreprise d'insertion Scierie et palettes du littoral (SPL), l'association Le Chênelet, Chênelet développement et la société civile immobilière (SCI) Chênelet Habitat. L'aventure a commencé il y a plus de vingt ans grâce à une quinzaine de personnes appartenant à la communauté catholique de l'Annonciation. Il s'agit de donner du travail aux "cabossés de la vie". L'importance du logement dans les situations rencontrées s'est posée comme une évidence et l'activité "construction" démarre en 1999. Dernièrement, Le Chênelet a obtenu l'agrément de bailleur social et pour donner de l'ampleur à son action et partager les connaissances acquises, Le Chênelet met en place depuis peu un réseau de constructeurs de logements sociaux écologiques.
Choc Ethic, la route responsable du chocolat
La boutique Puerto Cacao est située dans le côté chic du 17ème arrondissement de Paris. Elle est gérée par la SARL Choc Ethic, fondée par Guillaume Hermitte, en octobre 2006. Elle est aux normes de Haute Qualité Environnementale et le chocolat vendu est transformé par la Table de Cana, association d'insertion, ou la Chocolaterie du Pecq. Le chocolat destiné à la France provient de la société Aromas de Barvolento S.A. où trois producteurs cultivent la fève de cacao, la transforment et exportent la masse de cacao créée. Le principe est de maintenir le maximum d'activités de transformation du cacao sur place. Les relations commerciales se font selon les principes du commerce équitable. La boutique propose aussi des soirées thématiques. A l'avenir, Guillaume Hermitte aimerait développer son activité vers les comités d'entreprise et partager les responsabilités avec un bras droit.
Le dynamisme des formations environnementales à l'épreuve du marché du travail
Letizia CHIARORE, AuteurCette étude propose, dans un premier temps, un bilan des formations environnementales existantes et de leur dynamisme, selon des résultats obtenus à partir de la base de données Reflet, du Centre d'études et de recherche sur les qualifications. Elle révèle qu'en septembre 2005, 37 400 élèves et étudiants se répartissaient dans des formations initiales techniques et professionnelles en environnement, pour les diplômes allant du CAP à la licence professionnelle. En huit ans, les inscrits en dernière année de ces formations ont crû de 18 %, contre 4 % pour l'ensemble des formations. L'étude propose ensuite une analyse comparée de l'évolution des formations environnementales et des demandes et offres d'emplois de l'ANPE pour les métiers environnementaux du répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome). Les domaines de l'aménagement du territoire et de la nature sont très attractifs, mais les effectifs en protection de la nature semblent en surabondance au regard des emplois disponibles sur le marché du travail. Ces derniers sont en effet concentrés dans le domaine « pollution, nuisances et risques ». La méthodologie adoptée pour réaliser cette étude est détaillée en fin de document.
Etat des énergies renouvelables en Europe : 8ème bilan EurObserv'ER : Edition 2008
Comme précisé en préambule, le 8ème Bilan EurObserv'ER constitue une synthèse des travaux publiés en 2008 (Systèmes Solaires, le Journal des Energies Renouvelables, n° 183 au n° 188), actualisée et complétée. Il offre un tour d'horizon complet des huit filières renouvelables. Leurs performances sont comparées aux objectifs du livre Blanc de la Commission européenne et de son Plan d'action biomasse. Deux notes de synthèse sur deux filières en devenir, l'héliothermodynamique et l'énergie marine, viennent compléter cette étude. Une note méthodologique donne des précisions sur l'actualisation des données chiffrées. Ces données concernent l'éolien, le photovoltaïque, le solaire thermique, la petite hydroélectricité, la géothermie, le biogaz, les biocarburants, les déchets urbains, la biomasse solide, l'héliothermodynamique, les énergies marines, les objectifs pour 2010, 20 % d'énergies renouvelables en 2020, les indicateurs socio-économiques par filières : éolien, photovoltaïque, solaire thermique..., emploi, chiffres d'affaires et par études de cas : Allemagne, France, Autriche...
La ferme des Charmilles, lieu d'accueil thérapeutique
La ferme des Charmilles accueille des jeunes en difficultés qui sont hospitalisés et qui cherchent à se reconstruire avant de repartir dans une vie extérieure. Elisabeth est la personne référente de la ferme, c'est elle qui s'occupe de l'accueil et qui travaille désormais en partenariat avec l'hôpital proche. Le travail à la ferme permet aux jeunes de réapprendre des gestes simples, le fait de toucher et travailler la terre permet de reconstruire l'Homme et le mental. La ferme constitue une phase intermédiaire pour se réadapter à la vie, pour se réinsérer ou aller dans un autre lieu. L'objectif est la sortie de l'hôpital. Un autre avantage est le fait de travailler à plusieurs, cela permet un relais, mais aussi d'apprendre des autres et de leur relation. Pour Elisabeth, c'est une expérience sociale positive pour l'ensemble des personnes qui travaillent sur la ferme.
Le ferme Delsamme, à Strépy : Un projet social pour répondre à la demande croissante en produits de base
La ferme Delsamme est un Etablissement de Formation par le Travail (EFT). Dans ce cadre, des personnes au chômage depuis plus de deux ans viennent pour travailler, se former et vivrent en groupe. Les légumes qui sont produits sont vendus sous forme de paniers. Il y a également un restaurant " de la graine à l'assiette " sur la ferme. Il y a de nombreux bénéfices à ce projet social et environnemental pour le développement local. C'est aussi permettre à la population d'avoir des produits de qualité à un juste prix.
La ferme de Moyembrie : bio et insertion
La ferme de Moyembrie est située dans le village de Coucy-le-Château, à 17 kms de Soissons (Aisne). Elle est fondée sur deux activités principales : accueil de personnes en réinsertion et maraîchage bio. Le chantier d'insertion existe depuis 1990 et, depuis trois ans, l'association qui le gère reçoit des aides de la Direction des Affaires Sociales et Sanitaires, du Conseil Général de Seine-et-Marne et du ministère de la Justice. La ferme accueille actuellement 18 personnes. D'autres actions sont en cours : restauration d'un bâtiment destiné à abriter des studios, élevage de poules, de volailles et de chèvres. La construction d'une fromagerie est en projet.
Hors série de la REVUE 303 : VEGETAL
Catherine VADON, Auteur ; Claude FIGUREAU, Auteur ; Christiana OGHIN-PAVIE, Auteur ; ET AL. | NANTES CEDEX 9 (Hôtel de la Région, 1 Rue de la Loire, 44 966, FRANCE) : ASSOCIATION 303 | 2008Le jardinage est à la mode et les Français en sont férus... Cet engouement pour l'art de cultiver plantes et arbres semble désormais bien établi et les questions environnementales, de plus en plus cruciales pour l'avenir de la planète, ne sont peut-être pas étrangères à ce phénomène. "Le jardin devient refuge", écrit l'un des auteurs de l'ouvrage. Ce document, richement illustré, rassemble plus de cinquante contributions très documentées sur le thème du végétal et s'attache à présenter la biodiversité végétale sous toutes ses formes : plantes rares ou méconnues, histoire du végétal cultivé, patrimoine naturel, jardins de ville, formations aux métiers du végétal, témoignages sur l'avancement de la recherche scientifique et écologique, interviews de spécialistes, du maraîcher au paysagiste, présentation d'oeuvres artistiques anciennes et contemporaines qui toutes ont fait de la nature leur source d'inspiration...
Investir autrement : Argent, environnement, éthique
Un bref exposé sur l'histoire des investissements éthiques au Québec introduit le dossier qui est agencé comme suit : - Autre regard (réflexions de Martin Petit, chercheur à l'Institut national de la recherche scientifique, sur les investissements responsables et exemple sur l'intérêt à investir dans le local) ; - Investir consciemment (entretien avec Brenda Plant, experte-conseil dans la responsabilité sociale des entreprises et des actionnaires, présidente du Fonds commerce équitable, membre du conseil d'administration de Groupe financier et placement responsable, cofondatrice du site Internet Ethiquette.ca) ; - Fondaction : Créer de l'emploi (Fondaction est le fonds de développement des travailleurs de la CSN ayant pour missions de créer et de maintenir des emplois dans une perspective de développement durable. Une entreprise québécoise peut prétendre à un financement après étude d'un dossier qui prenne en compte sa rentabilité, son impact économique, ses relations de travail et son respect de l'environnement) ; - La caisse d'économie solidaire (créée en 1971 avec l'influence de la Confédération des syndicats nationaux, c'est une institution financière qui recueille de l'argent et le prête. Elle investit particulièrement dans les entreprises collectives et encourage les initiatives qui évoluent autour de quatre pôles : vivre ensemble, écologie, démocratie, solidarité) ; - Investissement direct : Parts privilégiées (qui peuvent contribuer au soutien financier d'une structure) ; - L'Accorderie : Monnaie Sociale (union de la Fondation Saint-Roch et de la Caisse d'économie solidaire, l'Accorderie a vocation à instaurer des échanges en temps plutôt qu'en argent) ; - Investir dans les fonds... de terre ! ("Protec-terre" et "Terravie" sont deux organismes qui s'efforcent d'implanter au Québec des fiducies afin d'assurer la préservation du patrimoine foncier et de l'éloigner de spéculations immobilières).
Le jardin comme outil thérapeutique
Vincent HEBAN, Auteur"L'hortithérapie" est une intégration d'activités de création ou d'entretien du jardin dans un processus de soins. Elle trouve sa place au cur des centres hospitaliers, des centres sociaux, des maisons spécialisées pour personnes âgées, handicapées, malvoyantes ou malentendantes, pour déficients mentaux (utilité du potager pédagogique). La pratique courante du jardinage permet d'améliorer la mémorisation par la répétition de tâches d'entretien, de créer du lien social, d'aider à la prise en compte de l'échelle temporelle, de faire un travail sur l'estime de soi, de sortir du cadre hospitalier, d'acquérir des notions de patience et d'organisation Le jardin doit être spécialement aménagé lorsqu'il est destiné à favoriser l'autonomie des malvoyants et aveugles (stimulation accrue de l'odorat, du toucher et de l'ouïe). Il doit offrir une accessibilité totale aux handicapés moteurs (pas de dénivelés de terrain, dimensions et revêtements des allées appropriés). Plusieurs jardins thérapeutiques existent en France : celui de la maison de retraite de Pollionnay (69) pour aider les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer, celui de l'unité de soins de longue durée d'Aussillon (81), celui de La Maison de campagne de Riom (63) pour enfants handicapés.
Les Jardins Cocagne : Cultiver la solidarité
La recette du succès des Jardins Cocagne est simple : grâce à la production et la vente de paniers de légumes bio, ces jardins offrent un emploi et la perspective d'un projet personnel à des adultes en difficulté. Sur la petite commune de Saint-Marcel, attenante à Vernon, dans l'Eure, il existe l'"Arbre aux légumes" (fondé en 2001) qui a rejoint les Jardins Cocagne il y a un an. Vingt-quatre jeunes - ou moins jeunes - adultes travaillent, en maraîchage bio, les 3,5 hectares dont dispose l'association en bord de Seine. A raison de 21 heures hebdomadaires, incluant des heures de formation, de suivi de personnes, ce qui représente quatre à cinq temps plein, les personnes embauchées font face à l'ensemble des tâches. Quatre encadrants salariés et une quinzaine de bénévoles complètent la "famille". L'association qui constitue, à l'échelle locale, le seul chantier d'insertion, est considérée comme un producteur à part entière. Les personnes embauchées se remobilisent pour la concrétisation de projets et, en même temps, déploient les compétences nécessaires au travail en maraîchage bio et à la maintenance des matériels, véhicules, outils. Sont fournis chaque semaine 300 paniers et les adhérents sont en constante augmentation. L'association fonctionne avec un chiffre d'affaires annuel de 20 000 euros, tandis que l'ensemble des coûts est estimé à environ 50 000 euros.
Les soupes déshydratées : 15 recettes de Bio Cambresis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDésormais, les soupes se dégustent toute l'année. Une association de réinsertion, créée en 1987 à Cambrai, propose, grâce à des mélanges originaux, des soupes bio et déshydratées. Le maximum de nutriments est ainsi conservé. Elles sont composées de légumes bio et d'un peu de farine de riz, sont sans apport de gluten, ni oeuf, ni matières grasses, ni poudre de lait, sans aucun additif, ni colorant, ni conservateur. La fabrication des soupes concentre environ 70% de l'activité de l'association. Concernant l'achat des légumes, l'approvisionnement se fait sur la France entière et s'élargit même aux pays de l'Union européenne, l'Italie notamment.
Vos fruits et légumes dans le même panier
Depuis quelque temps, la vente de paniers de fruits et légumes ne cesse de prendre de l'ampleur. Plusieurs initiatives de paniers sont présentées dans cet article : Les AMAP, Les Jardins de Cocagne, Le Campanier (Région concernée : Paris, Île-de-France, département d'Eure-et-Loir), Les Voisins de panier (Saint-Brieuc et ses environs), Les paniers de Martin (Lyon), Ma terre (Aix-en-Provence, Marseille, Marignane, Puyricard,...), Le Bio cabas (Lille et sa grande périphérie), Le panier de Prune (Ouest de Toulouse et environs), Biolinet (Tours et environs).
Les 20 piges de l'Apij-Bat
Créée il y a 20 ans, l'association Apij-Bat, implantée en Île-de-France, conjugue insertion, écoconstruction et habitat social. Rémy Beauvisage, qui en a eu l'initiative, témoigne.
Du blé au pain, le Bio, une filière d'avenir
COLLECTIF ; Forum pain bio (6 novembre 2007; Paris) ; ITAB, Organisateur de réunion 2007Ce CD-Rom contient les actes du Forum Pain bio organisé par l'ITAB en novembre 2007, ainsi que les diaporamas des intervenants, les posters et un complément sur l'amélioration de la valeur nutritionnelle des pains bio. Il contient également le rapport final du programme de recherche INRA-CIAB/ACTA-ACTIA 2005-2007, intitulé "Qualités des blés biologiques et qualités nutritionnelles et organoleptiques des pains biologiques". Les thématiques abordées concernent toute la filière blé-farine-pain biologique, de la production agronomique (variétés) au consommateur (tests de préférence...), en passant par la transformation (meunerie, moulure, type de farine) et la distribution (artisan boulanger, GMS, etc...).
Chez Freddy Vander Donckt et Chantal Liagre, à la ferme Dôrloû, la diversification est maximale...
Exemple d'une ferme, convertie à l'agriculture biologique qui, de la production à la commercialisation, en passant par la transformation de ses produits, a assuré la diversification de ses activités : développement d'un magasin à la ferme, ouverture d'une boucherie-charcuterie, d'une boulangerie, création d'un camping à la ferme, ouverture et extension d'un point de vente à Tournai, ouverture d'un restaurant en tables d'hôtes, accueil de groupes et de visiteurs, accueil de comédiens. Avec toutes ces démarches, la ferme est créatrice d'emplois et, avec une activité autour du théâtre, s'inscrit dans un contexte associatif et culturel.
Dossier : Accueil à la ferme
Ce dossier sur l'accueil à la ferme traite différentes expériences : - Accueil paysan, une alternative : Créé en 1987, "Accueil paysan" oeuvre pour la valorisation et la reconnaissance du métier d'agriculteur à travers des rencontres, des échanges et des actions visant la découverte des savoirs et savoir-faire du monde rural ainsi que l'éducation à l'environnement. "Accueil paysan" trouve un écho favorable dans la société, propose un accueil accessible à toutes les couches sociales et s'adresse aussi à des publics en difficulté. Son expérience est sollicitée dans le monde, pour le développement de réseaux similaires. Ces efforts d'échanges sont appuyés par la publication d'un guide national et international et par l'existence d'un site : www.accueil-paysan.com ; - Partager notre lieu de vie : Isabelle et Patrick Chopin se lancent dans l'accueil à la ferme (Orne) avec la création d'un camping et obtiennent la labellisation d'"Accueil paysan". Ils prolongent leur structure d'accueil par la création d'un gîte ; - L'accueil des enfants à la ferme du Marigot (Aveyron) : l'initiative est venue ponctuer une phase de formation en sciences sociales (psychologie de l'enfant), des contacts avec des enseignants, des visites de fermes fonctionnant déjà. Puis, des écoles ont commencé à venir à la ferme, et les enfants sont devenus acteurs de la vie à la ferme. La ferme est labellisée et référencée par l'Education Nationale.
Dossier : Commerce bio-équitable : Le défi du commerce bio-équitable ; Les motivations se complètent
Le premier article, après un rapide historique sur la percée du commerce équitable, fait le point sur les actions engagées pour la normalisation de cette branche du commerce mondial (le commerce équitable représente 0,001% du commerce mondial) : rôle joué par la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE) qui a rédigé une charte, démarches entreprises en France pour une réglementation, initiative qui va dans le sens d'une norme Afnor, résolution adoptée par le Parlement Européen en 1998. Le second article s'engage sur les enjeux et les perspectives du commerce équitable : lien entre produits bio et commerce équitable, rémunération dûe aux paysans et aux artisans, création de valeur ajoutée, engagement des entreprises, proposition par Ecocert d'un référentiel, commerce équitable nord/nord. Un tableau met en évidence les principaux systèmes de commerce équitable en France.
Dossier : Energies renouvelables
Au moment du démarrage du Grenelle de l'environnement, ce dossier participe à un ensemble de réflexions sur les énergies renouvelables : - Energies renouvelables : le temps des décisions est venu ; - Le tarif d'achat, une méthode clef pour aider au décollage ; - La France, qui a démarré tout récemment, pourra-t-elle rattraper son retard ? ; - Eolien, solaire : de multiples goulets d'étranglement ; - Un gisement d'emplois non délocalisables ; - L'offre verte, nouvel argument commercial pour les fournisseurs de gaz et d'électricité ; - La chasse aux "crédits carbone" est ouverte ; - "Docteur Shi" a fait de Suntech le géant chinois du solaire ; - Ad Van Wijk, le patron touche-à-tout du groupe Econcern ; - Pâris Mouratoglou, le flair du créateur d'entreprise ; - Marc Vergnet, le chantre des "far winds" ; - Tulsi Tanti, le géant indien de l'éolien ; - Ditlev Engel, le conquérant du vent ; - Anton Milner transforme le soleil en or ; - Xavier Beulin, l'avocat des biocarburants.
Un jardin pour se reconstruire
Depuis janvier 2001, l'association " Les Jardins de Lucie " uvre pour la réinsertion de personnes en difficulté, via une activité de production de légumes, ainsi que diverses activités culturelles (théâtre, écriture, photo ). 60% des stagiaires passés par l'association ont par la suite trouvé un contrat en CDI, CDD ou en formation qualifiante. Les légumes sont vendus sous forme de paniers hebdomadaires. Le terrain a été d'abord loué puis vendu à l'association (7000 m2). Des bâtiments ont été construits, chauffés au solaire. Mais tout ceci coûte cher, et l'association ne s'autofinance qu'à 20% avec la vente des légumes. Le reste, des subventions d'Etat ou de collectivités territoriales, doit être obtenu chaque année des politiques, ce qui rend fragile la pérennité de cette expérience.
Les jardins de Cocagne
Les Jardins de Cocagne s'inscrivent dans un processus de réinsertion : - Jardins de Cocagne : cultivons la solidarité. Les Jardins de Cocagne fonctionnent comme de véritables petites exploitations qui vendent leur production à leurs adhérents et permettent de satisfaire le besoin d'activités de femmes et d'hommes en situation précaire : allocataires du RMI, sans revenus, sans domicile, chômeurs de longue durée... Au delà des vertus de remise au travail, les Jardins misent sur l'intégration dans le tissu social local ; - Vers le bout du tunnel : depuis le mois d'août 2006, le Jardin d'avenir de Saint-Martin-en-Haut (Rhône) accueille des hommes et des femmes volontaires en contrat d'insertion ; - Jardin d'insertion : une idée fertile. Entretien avec Jean-Guy Henckel qui a lancé le premier Jardin de Cocagne en 1991 à Chalezeule, près de Besançon, et qui, dans une de ses approches, a fait le choix du bio ; - Prenez-en de la graine ! : quelques conseils sont donnés avant de concevoir un Jardin de Cocagne.
Les maraîchers bio sont-ils durables ?
Marion Peyric a mené une enquête portant sur vingt maraîchers bio en vente directe en situations diverses (date d'installation, âge, géographie...). Cette enquête a permis de faire une évaluation de la pérennité des exploitations en fonction du temps de travail consacré à la culture rapporté à la surface exploitée, du lien entre le moment de l'installation et la rémunération, de la gestion du travail. Sur les vingt maraîchers, seuls douze sont jugés durables. Le seuil de 2400 heures de travail par an et par UTH a été fixé pour déterminer la durabilité d'une ferme en maraîchage. Mais il apparaît que le temps de travail n'est pas forcément lié à l'augmentation de la surface. Ce sont souvent sur les petites fermes que la surchage de travail se fait sentir. Pour ce qui est de la rémunération, les fermes qui génèrent le plus d'argent ne sont pas les plus vieilles. Enfin, est posé le problème de l'organisation du travail et de la vente où il apparaît que les maraîchers durables consacrent plus de temps aux cultures et à tout ce qui s'y rattache et moins de temps à la commercialisation.
Les Paniers du Val de Loire en plein essor
Avec 34 000 paniers de fruits et légumes bio livrés en 2006, les Paniers du Val de Loire (association de la région Centre), qui associent producteurs et structures d'insertion (dont les Jardins de Cocagne) prouvent la solidité de leur modèle économique. Le chiffre d'affaires des Paniers du Val de Loire, 374 000 euros en 2006, double quasiment tous les ans. Aussi, l'association a différents projets : groupement d'achat d'intrants, investissement dans des serres, structure d'insertion sur Paris pour les livraisons, installation de jeunes, création d'une unité de transformation.
Saveurs et nature : Fondus de chocolat bio
C'est par la tenue de leur restaurant à Nantes, "Le Resto'bio", que Jean-Michel et Valérie Mortreau découvrent leur vocation de chocolatiers. Les chocolats, fabriqués sur place et servis au dessert ravissent les convives, et un directeur de magasin bio souhaite les commercialiser. Les ventes en magasins spécialisés s'envolent. L'activité du couple, qui s'implante en Vendée, est alors exclusivement consacrée à la fabrication de chocolats bio.
Se nourrir : Grand bio sur les cantines
L'association Un Plus Bio, née en 2002, émanation récente du Civam (Centre d'Initiatives pour la Valorisation de l'Agriculture et du Milieu rural) du Gard, cherche à fédérer, au niveau national, les initiatives favorisant une meilleure qualité de la restauration collective. Par ailleurs, elle encourage la concertation entre tous les acteurs concernés, ainsi que la formation des cuisiniers. Pour développer les cantines bio et répondre à la demande, les producteurs s'organisent, épaulés par les collectivités territoriales (qui supplantent le déficit de l'Etat). A côté de cet investissement de l'association, des collectivités territoriales et des acteurs de la filière bio, le témoignage d'un chef cuisinier et l'exemple de cantines bio à l'italienne confortent le parti pris d'une alimentation saine, l'éveil des jeunes générations aux goûts et aux règles nutritives et alimentaires de base, le développement d'une agriculture biologique de proximité.
Soleil Vert : L'habitat écologique à la portée de tous...
Emanation de l'asbl Cynorhodon, Soleil Vert - qui déploie ses activités dans le domaine de l'éco-bioconstruction et qui va s'installer dans une ancienne ferme d'Haccourt (Wallonie) - se définit comme une structure commerciale alternative capable de concilier les deux enjeux majeurs de la société de demain : l'emploi pour tous et la gestion durable des ressources naturelles. Pour en savoir plus, rencontre avec John Vilour, un des principaux responsables du projet.
Actes du 7ème Forum du Réseau Cocagne : "Cultivons la solidarité en Europe" : Eymoutiers, 24 et 25 novembre 2005
Ce document relate les Actes du 7ème Forum National du Réseau Cocagne, qui s'est tenu les 24 et 25 novembre 2005, à Eymoutiers en Haute-Vienne dans le Limousin. Organisé par le Réseau Cocagne et le Jardin de Cocagne de Couzeix, ce Forum a rassemblé l'ensemble des acteurs des Jardins de Cocagne sur le thème "Cultivons la solidarité en Europe". La première journée était centrée sur l'action des Jardins, la deuxième était consacrée à l'Europe, avec la participation de plusieurs intervenants européens.
Agriculture biologique dans la Drôme : l'émergence d'une "culture bio"
L'agriculture biologique constitue aujourd'hui une pratique agricole dont les avantages peuvent se mesurer notamment au regard de la préservation de l'environnement et de l'amélioration de l'activité biologique des sols. C'est aussi un secteur économique dynamique. Visite dans la Drôme, premier département "bio" de France. L'article donne le témoignage de Frédéric Gontard. Vivant près de Montélimar, il convertit l'exploitation familiale en 1997, et dispose de 50 hectares en certification biologique. Frédéric Gontard tient, avec d'autres producteurs, un magasin qui lui permet d'établir le contact entre producteurs et consommateurs.
Amélioration des conditions de travail en élevage laitier en Auvergne, des expériences positives mises en place par des éleveurs
Le programme " Amélioration des Conditions de Travail en Elevage Laitier " a eu pour objectifs d'identifier, dans les systèmes d'exploitations, les marges de manoeuvre potentielles pour une amélioration du temps et des conditions de travail, et de proposer des solutions techniques adaptées. Il a aboutit à la rédaction d'un document pédagogique constitué d'un ensemble de fiches techniques à destination des éleveurs et techniciens agricoles. Les propositions d'amélioration des conditions de travail se regroupent en 5 thématiques : simplifier les conduites, s'équiper ou automatiser, recomposer la main d'oeuvre, se soulager des tâches administratives, autres astuces pouvant être mises en oeuvre sur l'exploitation. Un exemple de fiche est donné dans cet article, ainsi que le contact pour commander le document pédagogique.
L'Auvergne à la découverte du modèle allemand
Un voyage d'études en Allemagne, organisé par la DIREN et le Conseil Régional d'Auvergne, a permis de mesurer les progrès réalisés en matière d'économie d'énergie outre Rhin.
Le commerce équitable
ALTERRENAT PRESSE 2006Ce document qui s'adresse aux enfants, ainsi qu'à leurs éducateurs aborde le contexte dans lequel le commerce équitable a été initié (un système d'échange, une longue histoire...) et les acteurs qui font le commerce équitable (actifs dans les pays du Sud, jusque dans les pays du nord). Il donne, par ailleurs, quelques indications sur les lieux où se procurer des produits issus de ce commerce, des extraits de la charte de la plate forme pour le commerce équitable.
Dossier : Les atouts des huiles alimentaires bio
Trois parties composent ce dossier : - Les huiles alimentaires bio : des mariages heureux ; - L'avis de Valérie Vidal, bionutritionniste : comment bien consommer les huiles ? ; - Eric Vigean, maître artisan huilier : l'exigence de la qualité. La première partie établit la différence entre huile conventionnelle et huile bio et rappelle les besoins de l'organisme en huile. Cette partie s'accompagne d'un tableau des propriétés des huiles les plus courantes. La seconde partie donne des conseils d'utilisation des différentes huiles, mélangées ou alternées, à consommer à froid et insiste sur les qualités nutritionnelles de certaines huiles : huile de courge, huile d'argan. La troisième partie est consacrée à Eric Vigean, maître artisan huilier (Berry), et explique les procédés de fabrication des huiles, les contrôles qu'elles subissent. Un encart met en valeur l'huilerie d'Emile Noël (Gard), et la création d'une filière équitable pour le sésame.
Installation : Le renouvellement des générations agricoles bientôt assuré par des citadins ?
Près de ¾ des nouveaux installés sont des enfants d'agriculteurs mais peu à peu ce schéma évolue. Le nombre de fils/filles d'exploitants ne permet plus d'assurer le renouvellement des générations d'agriculteurs. Il convient donc d'encourager l'installation des personnes extérieures au monde agricole. Cet article fait le point sur les installations hors du cadre familial : - origines sociales et géographiques de ces personnes ; - ces installations sont souvent liées à une recherche d'un meilleur cadre de vie et d'une plus grande autonomie dans le travail ; - parcours à l'installation (et les principales difficultés) ; - statut des exploitations ; - une insertion pas toujours évidente ; - une orientation vers des productions à forte valeur ajoutée, une diversification et vers la vente directe également ; - bilan de ces installations (satisfaction des agriculteurs, bilan sur les taux d'arrêt d'activité ). Les auteurs concluent enfin sur le rôle de ces installations hors du cadre familial.
Organic works : Providing more jobs through organic farming and local food supply
Robin MAYNARD, Auteur ; Michael GREEN, Auteur | BRISTOL (South Plaza, Marlborough Street, BS1 3NX, ROYAUME-UNI) : SOIL ASSOCIATION | 2006Au Royaume-Uni, les fermes biologiques fournissent près de 50 % d'emplois de plus par ferme et 30 % de plus par hectare par rapport aux fermes conventionnelles. On estime également que si l'ensemble de la production était convertie en bio, plus de 93 000 emplois directs seraient créés. En effet, alors que les systèmes conventionnels ont réduit la main d'uvre agricole via l'intensification (produits de protection des cultures, mécanisation, augmentation des surfaces, spécialisation et simplification des systèmes de production), le système de production biologique demande plus de travail (structures plus petites, diversifiées, aux rotations variées, qui nécessitent une observation attentionnée du sol, des cultures et du troupeau ). Par ailleurs, ce système crée également des emplois au travers de la transformation et de la vente à la ferme, plus fréquente dans ce mode de production qui attire la confiance du consommateur. Dans un contexte de population rurale vieillissante, l'agriculture biologique attire davantage de jeunes, ainsi qu'une population en provenance d'autres secteurs. Des études montrent également qu'elle est facteur de stabilité et de cohésion sociale. Dans les pays du Sud, le maintien d'une agriculture paysanne est également bénéfique (sécurité alimentaire, rendement, indépendance par rapport aux intrants ). Le modèle de développement agricole occidental est ici remis en question.
Recherche-Expérimentation-Valorisation en agriculture biologique
Les Assises de la Recherche-Expérimentation-Valorisation (REV) en Agriculture Biologique (Paris, 16 et 17 mai 2006) ont été l'occasion de plusieurs présentations en séances pleinières : contexte européen de la recherche en AB ; diversité des modèles de développement en AB ; synthèse des réponses au questionnaire préparatoire des Assises ; sélection participative en AB ; référentiel comparé technique, sanitaire et fourrager AB/conventionnel ; biodiversité fonctionnelle en cultures pérennes ; essais de polyculture sans élevage et sans intrants. Quatre ateliers se sont tenus au cours de cette manifestation. L'atelier "Approche globale" avait pour objectif d'établir des grilles de critères susceptibles de définir les actions de recherche, développement et innovation propres à l'AB. L'atelier "L'ITAB et ses réseaux" a permis de faire le point sur les attentes du réseau et les propositions d'outils pour que l'ITAB soit mieux connu. L'atelier "Transfert et valorisation" a proposé des pistes d'amélioration pour la revue de l'ITAB, Alter Agri, et réfléchit sur les modes de diffusion des informations sur la bio. Le dernier atelier "Financement de l'AB" avait pour objectif de clarifier les sources de financement et les conditions pour les obtenir.
Réhabiliter le commerçant, pour rendre le commerce équitable
Une démarche commerciale fondée sur la qualité du produit, sur l'équité sociale et sur le respect de notre environnement passe notamment par la démystification des " labels " censés assurer la valorisation du produit. Après avoir provoqué la disparition des petits commerçants et des agriculteurs, les grandes surfaces se servent des " labels " comme produit d'appel auprès d'une clientèle rendue méfiante par les scandales de l'agroalimentaire productiviste. Ces " labels " sont alors à la pointe du consumérisme puisqu'ils reposent sur la déresponsabilisation du client, considéré comme un être passif qui a besoin d'être guidé dans ses achats. Depuis quand les multinationales sont-elles garantes des attentes morales des consommateurs ? Simplement depuis qu'elles ont changé leur politique de communication...
Transformation : des débouchés qui ne laissent pas de glace
Délices de l'été, les glaces et sorbets existent aussi en bio, bien que l'offre soit encore très réduite. En Bretagne, deux producteurs se sont lancés : l'un est artisan-glacier, l'autre agriculteur. Les glaces de l'artisan sont labellisées bio, pas celles du producteur-transformateur. Le producteur de lait biologique a créé une EARL avec sa femme et commercialise crèmes glacées et sorbets auprès de restaurateurs et de GMS. Chez l'artisan, la totalité du lait destiné aux glaces biologiques comme conventionnelles provient d'un producteur biologique local. Le réseau des magasins bio représente 20% de son activité, le complément est vendu à des grossistes ou à des particuliers.
Agriculture : Des emplois pour le futur
Ce dossier présente 6 articles sur les futurs emplois en agriculture : - Quelle place pour l'emploi dans l'agriculture ?, - Les nouveaux enjeux de l'emploi pour l'agriculture et la société française, - Politique de l'emploi dans l'agriculture, - De nouvelles relations professionnelles entre actifs agricoles, - Existe-t-il un seuil à la baisse de l'emploi agricole ?, - Les agriculteurs du futur.
La bio solidaire
Quatre articles au sommaire de ce dossier sur la bio solidaire :1- La force du groupe : retrace l'élan de solidarité qui s'est créé dans le Var autour de la naissance d'un Groupement Foncier Agricole (GFA ) spécialisé dans la production aviaire ; 2- School : présente un projet d'économie solidaire à Madagascar où l'accès à l'instruction est une priorité ; 3- Les jardins de Cocagne : du lien à la terre à la réinsertion sociale : décrit une association incontournable dans le domaine du maraîchage bio puisqu'elle s'organise autour d'un réseau d'une cinquantaine de jardins sur l'ensemble du territoire français. Elle permet à des adultes de retrouver un emploi et de construire un projet personnel ; 4- De l'exclusion au besoin d'insertion pour public en difficulté : interview de J-G Henckel, Président du réseau Cocagne.
La " solar generation " à l'assaut des campus ; énergies renouvelables : vraie mine d'emplois
L'opération Campus Vert est un nouveau volet de la campagne internationale " Solar generation ". Elle permet pendant les trois prochaines années scolaires de promouvoir les énergies renouvelables auprès des étudiants. Un kit d'actions sert de guide pour monter les projets qui seront ultérieurement soutenus par Greenpeace et Déclic. D'un autre côté, les énergies renouvelables pourraient permettre en France de créer quelques 240 000 emplois. D'après le C.L.E.R. (Comité de Liaison Energies Renouvelables), le principal obstacle existant est le centralisme, le mépris et l'ignorance de notre système politico-administratif.
Actes du 5ème Forum national du Réseau Cocagne
Ce document est le compte-rendu du Forum National du Réseau Cocagne, qui s'est déroulé à Vogüé. Le thème était "Gardons le cap sur la solidarité et la qualité". Ces journées ont réunis la plupart des Jardins de Cocagne de France, en activité ou en cours de montage, ainsi que les nombreux partenaires associés à leur développement. A travers le thème de la qualité, il a été choisi de travailler sur l'insertion des publics en difficulté, la pratique de l'agriculture bio et la préservation de l'environnement.
Association de Soutien aux Projets et Activités Agricoles et Ruraux Innovants : ASPAARI
L'appel lancé à l'automne 1999 à l'initiative de quelques personnes désireuses de s'entraider dans la réalisation de leur projet d'activités et de vie en milieu rural a rassemblé de nombreux porteurs de projets se retrouvant autour des mêmes problématiques et des mêmes valeurs, exprimées dans la charte élaborée à l'origine de l'association. Au bout de quatre ans d'existence, l'association rassemble environ 200 adhérents. La diversité des projets agricoles (panier de maraîchage biologique, culture et transformation boulangère...), artisanaux ou culturels fait la richesse du réseau.
Cynorrhodon : une ferme sociale sur les Hauts de Froidmont
En Belgique, l'association Cynorrhodon est une EFT (Entreprise de formation par le travail) qui forme, en élevage et maraîchage, des gens qui "ont trébuché quelque part au milieu de leur parcours" tout en restaurant une vieille ferme à Harcourt, en Wallonie. La principale activité est l'élevage de moutons -des roux ardennais pour la viande et la sauvegarde d'une race ancienne et le mouton laitier belge pour le fromage- avec un peu d'apiculture, de production légumière bio et d'aménagement de jardins. Cela étant, l'activité formation reste fondamentale dans une EFT : avec chaque stagiaire, un projet individuel est défini, avec des objectifs et un programme. Déterminante pour l'équilibre financier de l'EFT, la commercialisation des produits de la ferme offre de bonnes perspectives grâce à une demande pour une bio de proximité. En outre, Cynorrhodon anime un jardin collectif pour l'insertion sociale de personnes en difficultés.
Démarche qualité : "S'évaluer pour évoluer"
Engagés, chacun selon son histoire et ses particularités, dans la démarche qualité du Réseau Cocagne, 47 jardins conduisent leur action avec détermination et avec, en toile de fond, une volonté de se développer durablement. Quatre structures nous font partager ici leurs expériences. Malgré parfois des difficultés, tous relèvent la dynamique ainsi enclenchée, la richesse des échanges.
Gestion des ressources humaines : la F.N.P.L. comme appui
Valoriser le métier et bien recruter, bien encadrer et fidéliser son personnel, c'est inévitablement une source de profit pour les responsables d'exploitation. Néanmoins, les chefs d'entreprise ne sont pas toujours aguerris à ce type d'exercice, qui relève en grande partie des compétences d'un responsable des ressources humaines. La Fédération Nationale des Producteurs de Légumes a travaillé le sujet et propose un panel d'outils pour épauler les chefs d'entreprise dans cette lourde tâche.
Interview de Michel Rosé : Une certaine idée du développement...
Témoignage d'un boulanger biologique indépendant, installé depuis 10 ans en Bretagne, qui s'efforce de transmettre son savoir aux personnes motivées.
Un jardin thérapeutique : Les Allagouttes à Orbey (68)
L'intérêt d'un jardin est multiple : lieu de méditation, de retour au calme, lieu de production de légumes et de fruits de qualité, lieu de retour à la nature et de lien à la terre, lieu de réinsertion sociale,... Mais le jardin est aussi un lieu éducatif et thérapeutique. On y réapprend des gestes simples, des rythmes saisonniers, le respect de la plante et de la nourriture. C'est le sens de la présence d'un magnifique jardin en terrasses à l'Institut de pédagogie curative des Allagouttes à Orbey, à 25 km à l'ouest de Colmar, sur les premiers contreforts du massif vosgien. Présentation.
Las "bio-tiendas" de Catalunya
En Espagne, il y a plus de 120 magasins spécialisés en alimentation biologique, et 20 % d'entre eux se trouvent en Catalogne. Dans cet article, Ayda Ardila donne des informations sur les magasins bio adhérents à l'Association Vida Sana en Catalogne. Les résultats d'une enquête montrent que, dans la plupart des magasins, il y a un dénominateur commun : la personne qui accueille le client est le propriétaire qui connait bien le secteur puisqu'il est lui-même consommateur bio ; Par conséquent, il offre à sa clientèle des informations précises sur ce qu'est et comment se consomme chaque produit qu'il y a dans les rayons. Ce sont des projets familiaux. En plus de la vente de produits, dans plusieurs magasins, sont mis en place des ateliers et des activités ludiques. Beaucoup de ces magasins ont été des pionniers au sein de leurs localités et certains ont toujours le leadership. Ils ont ainsi été chargés de faire prendre conscience au consommateur de l'existence et des bienfaits des produits bio. Présentation des magasins bio adhérents à l'Association Vida Sana en Catalogne. Un tableau donne leurs noms et coordonnées, ainsi que les produits qu'ils vendent.
Main d'oeuvre : Favoriser l'emploi agricole saisonnier
Face à la pénurie constatée de main d'uvre, les gouvernements espagnol, allemand et italien semblent plus réactifs que l'Etat français sur la question des travailleurs saisonniers agricoles extracommunautaires et ont accepté des assouplissements de la législation. Néanmoins, le projet de loi de développement des territoires ruraux, en discussion au Sénat, devrait favoriser les groupements d'employeurs agricoles. En Tarn-et-Garonne, une opération portant sur la rénovation d'un parc de logement à destination de ce public vient d'avoir l'appui de l'Etat. Des producteurs font des efforts de management pour fidéliser cette main d'uvre (accueil des nouveaux, formations).
Mon jardin se crée
Présentation d'une méthode pour construire des jardins "partagés". Collectifs, pédagogiques, d'insertion ou présents dans les quartiers sensibles, ils possèdent désormais une meilleure protection juridique. Fédérateurs de multiples projets, ils nécessitent une réflexion méthodologique, écologique et pédagogique bien expliquée dans l'ouvrage intitulé "Les jardins des possibles".
Le Pont : priorité au travail social
Le Pont est une Entreprise de Formation par le Travail agréée et subventionnée par la Région Wallonne et le Fonds Social Européen. Elle organise des formations en boulangerie-pâtisserie et en vente en alimentation pour des adultes peu qualifiés et précarisés. Elle les accompagne jusqu'à leur insertion professionnelle avec alternance de modules théoriques et pratiques, stages en entreprises et suivi psychosocial. En plus d'une fabrication tout à fait artisanale, l'équipe du Pont a obtenu le label BIO garanti sous le contrôle Ecocert.
Agriculture : la révolution "verte" reste à faire
Quelques 85 000 tonnes de pesticides ont été vendues aux agriculteurs en 2002. Les derniers chiffres rendus publics par l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP) montrent un tassement des ventes, à la fois sensibles pour le tonnage et dans le chiffre d'affaires (1,87 milliards d'euros en 2002). La France reste néanmoins le deuxième pays consommateur au monde de fongicides, herbicides et insecticides, derrière les Etats-Unis. En outre, la part des collectivités locales et des jardiniers amateurs a même sensiblement augmenté en un an.
Bernard Jochaud : Producteur bio engagé
Bernard Jochaud, 54 ans, est installé depuis vingt-cinq ans à Bouvron. Il possède une exploitation de vingt hectares en agriculture biologique depuis 1988, sur laquelle il cultive des légumes et des céréales et élève des moutons. Il a été, pendant cinq ans, administrateur FNAB et membre du bureau pendant trois ans. Il est aujourd'hui "expert bio" auprès du conseil d'administration du Ctifl pour y représenter la FNAB. Il fait également partie de la Commission Nationale des Fruits et Légumes de la FNAB et de l'équipe régionale de Bio Loire Océan. Cet article présente le long parcours de cet agriculteur biologique engagé.
Im Zweifelsfall geht die Vermarktung vor
A cause des conditions régionales touchant surtout la commercialisation de leurs produits, les agriculteurs biologiques prennent souvent la voie de la vente directe. Quelles sont les conséquences de ce type de commercialisation ? Pour avoir les réponses, l'auteur a interviewé la famille d'un agriculteur biologique. Concernant le travail, la vente directe prend beaucoup plus de temps que prévu. Sans avoir un stagiaire et un apprenti, ce ne serait guère possible dans une telle exploitation (84ha, 35 vaches, 3 000 pondeuses). De plus, il faut une organisation excellente pour assurer le travail de l'exploitation, du magasin et être présent au foyer. Avec des bébés ou de jeunes enfants, la conversion aurait été impossible à accomplir. Mais quand ils sont plus grands, cela marche et ils deviennent même indispensables, particulièrement quand il n'y a pas d'apprenti. Néanmoins, la famille ne regrette pas la passage à la vent edirecte : d'un côté, cela demande beaucoup plus de travail qu'avant la conversion, mais de l'autre côté ils sont en contact avec les clients, ce qui apporte de la reconnaissance et du divertissement.
Organic farmers : The farmers of the future
IFOAM consacre, dans ce numéro d'Ecology & Farming, une chronique spéciale aux agriculteurs biologiques dans le monde à travers toute une série d'articles racontant leurs histoires, leurs expériences, leurs inspirations,... - La voix des agriculteurs biologiques en Europe - Est-elle entendue ?, - Première inspection (Etats-Unis), - La ferme Biodynamique de Paris Creek : Une histoire de réussite laitière (Sud de l'Australie), - Des générations produisant bio depuis toujours (Sud de l'Espagne), - Les avantages d'une région biologique (Andalousie, Espagne), - Les agricultrices biologiques de Paithan Taluka (Inde), - Agriculture biologique au Bangladesh, - Piments rouges en Grande-Bretagne, - Deux agriculteurs avec une histoire (Liban).
Un projet bio-dynamique à Saint-Petersbourg
Cet article présente les réalisations et projets d'Irina Beljakowa, électrotechnicienne et écologiste de Saint-Petersbourg. Cette dernière s'est enthousiasmée pour l'agriculture biodynamique, et a entrepris, depuis plusieurs années, de communiquer ses connaissances afin d'aider les villageois qu'elle côtoie. En effet, à côté des anciens kolkhoses ou sovkhoses, l'agriculture russe se compose d'une grande quantité de jardins ou de petits domaines, que presque chaque famille possède. Le plus souvent, faute d'argent, ces parcelles sont cultivées sans engrais ni traitements chimiques, ce qui constitue de bonnes bases pour démarrer l'agriculture biologique ou biodynamique.
Roseraie de Berty : L'amour des roses anciennes
Présentation de la pépinière d'Eléonore Cruse, "La Roseraie de Berty", nichée au coeur de l'Ardèche, symbole de l'amour d'une pépiniériste pour les roses anciennes : historique de la pépinière, technique culturale employée, conseils pour le désherbage... Un lieu féérique à découvrir absolument !
Agriculture française : Un nouveau visage
Le recensement agricole 2000 est riche d'enseignements sur l'évolution de l'agriculture française, comme le rappelle ce dossier. La baisse considérable du nombre d'exploitations depuis 1988, malgré le seuil retenu de 1 ha de SAU, se traduit ainsi par un net agrandissement des structures, avec 77 % des exploitations comptant plus de 50 ha de SAU. Présentation et analyses des principales statistiques : structure de l'emploi, mécanisation, forme juridique... Avec en prime un éclairage sur la filière bio, a priori "structurellement professionnelle".
L'alimentation biologique
ALTERRENAT PRESSE 2002Ce document qui s'adresse aux enfants, ainsi qu'à leurs éducateurs, est organisé en deux parties : - "Le travail de la terre" : les différentes formes d'agriculture, une ferme bio, les organismes de contrôle ; - "Du marché à la table" : qu'est-ce qu'un produit bio ? les produits transformés, comment remplir son panier d'aliments bio ? les qualités cachées des aliments bio, manger bio à la cantine, quand travail et passion se rencontrent. Des jeux complètent le document, ainsi que différents contacts pour en savoir plus.
Elevage et alimentation des bovins : 50 ans d'expérience agricole
Comment la relation homme-animal peut-elle être mieux comprise et mieux réalisée ? A travers le témoignage de K. H. Osthaus, nous découvrons dans cet article comment la bio-dynamie peut établir un équilibre au sein d'une exploitation agricole, un équilibre qui, s'il n'est pas simple à obtenir, n'en est pas moins inaccessible et qui assure la pérennité de l'exploitation.
Grossflächige Umstellung - persönliche Kommunikation unabdingbar
L'article traite d'une tentative de convaincre les exploitants de deux régions, près de Münich, de se convertir à l'agriculture biologique. Alors que l'une de ces deux régions accepte de se convertir, l'autre refuse. L'article explique les raisons de ces différents résultats en soulignant que ce sont la coopération, la communication et le conseil compétent qui atténuent la peur des exploitants envers cette conversion.
Monitoring the social impact of organic farming in developing countries
L'édition n° 30 d'Ecology and Farming (mai-août 2002) proposait un dossier spécial sur la responsabilité sociale et sa place dans le mouvement biologique. Plusieurs points y avaient été soulevés et discutés. Toutefois, un point n'avait pas été abordé et est traité dans cet article : comment l'impact social de l'agriculture biologique peut-il être mesuré et qui devrait s'en charger ? L'auteur décrit donc les progrès constatés à ce sujet.
Paroles d'agriculteurs bio
Ce film sensibilise à la conduite de productions agricoles en mode biologique. Les situations présentées permettent d'identifier un certain nombre des compétences requises pour pratiquer ce type d'agriculture. Le spectateur peut aussi confronter les représentations qu'il se fait de la "bio" aux témoignages et scènes d'activité de nombreux agriculteurs biologiques, qui évoquent successivement la vie du sol, le désherbage, la prévention, l'homéopathie, l'organisation, la commercialisation, le contrôle et les résultats. L'ensemble des productions animales et végétales est ainsi abordé, par des agriculteurs "bios" expérimentés ou en conversion.
Pots biodégradables en culture ornementale
Dans le cadre d'une démarche environnementale globale, horticulteurs et pépiniéristes sont aujourd'hui soucieux de pouvoir proposer aux acheteurs des végétaux cultivés en conteneur biodégradable. De nombreux matériaux peuvent rentrer dans la composition de pots biodégradables : tourbe, bois, coco, papier... Le modèle de pot (nature du matériau, taille et épaisseur du pot...) conditionnera le comportement du conteneur en culture, à la plantation ou encore lors de la manutention. L'ASTREDHOR a mis en oeuvre plusieurs essais pour tester différents pots et leur influence sur la croissance aérienne et racinaire de différentes espèces.
La qualité finira-t-elle par être rémunérée ?
Les consommateurs réclament haut et fort que les agriculteurs leur fournissent des produits de qualité. Pourtant, chaque année, des producteurs font le constat amer que, malgré les efforts qu'ils consentent pour soigner leurs animaux, leurs céréales ou leurs fruits et légumes, leur production est mal valorisée. Comment sortir de cette ornière ?
La sécurité alimentaire est la priorité
La Société des Agriculteurs de France a confié à l'Institut BVA la réalisation d'un sondage sur le rôle des agriculteurs. L'objectif était de connaître l'idée que se font les Français sur le rôle des agriculteurs et leur opinion sur les différents modes de financement de l'action des agriculteurs en matière d'environnement. Un tiers des Français attribuent comme mission principale aux agriculteurs la sécurité sanitaire des produits agricoles.
2ème Forum du réseau cocagne, 8 et 9 novembre 2000
Ce document est un état des lieux des jardins de Cocagne, qui occupent un nouvel espace au croisement de l'économie solidaire et de l'insertion par l'activité économique. Différents points ont été abordés lors de ce forum, avec notamment : - l'agriculture biologique, - l'évaluation sociale, - l'évaluation financière, - l'évaluation technique.
Agriculture bio au Brésil : Entretien avec José Lutzenberger
Ancien Ministre de l'Environnement, José Lutzenberger met en pratique ses idées dans sa ferme biologique, non sans difficultés. Son exploitation produit environ cinquante douzaines d'oeufs par semaine mais il ne peut les vendre sur le marché, vu qu'il ne figure pas sur les registres du Ministère de la Santé. Car de lourdes démarches administratives, des mois de travail laborieux pour se mettre en conformité et des frais d'enregistrements très élevés. Ces normes ont été adoptées car la concurrence est devenue très rude entre grands producteurs ; ils doivent s'agrandir et devenir plus compétitifs pour survivre dans le contexte de l'économie mondialisée d'où la nécessité d'éliminer les petits producteurs. D'autres secteurs sont également touchés par ce problème, comme par exemple les pépinières d'agrumes.
Bio Fach 2001 : Le salon international
Pour sa 11 ème édition, le salon international Bio Fach, qui s'est déroulé du 15 au 18 février à Nuremberg en Allemagne, a connu une affluence record avec près de 25 000 visiteurs, soit 25 % de plus que l'année dernière. Les exposants, 1725 au total, étaient aussi plus nombreux qu'en 2000, ce qui a nécessité l'ouverture d'un hall de plus. La croissance de la participation internationale (67% des stands) était particulièrement forte, l'Italie étant le pays le mieux représenté, suivi de l'Espagne et de la France. 78 exposants français avaient fait le déplacement. Visite guidée du "must" des salons bio européens.
Un céréalier cultive l'environnement
Jacques Mercier cultive du blé tendre, de l'orge de printemps, des betteraves et du maïs à Annemont en Beauce depuis 1983. Il porte une attention particulière à l'environnement et à la qualité de ses productions. Depuis quatre ans, il est entré dans la démarche CRC (Conduite Raisonnée Contrôlée) et il est en passe d'être qualifié Quali'terre. Si la démarche CRC concerne quelques hectares de cultures, Quali'terre prend en compte l'ensemble de l'exploitation, non seulement les parcelles mais aussi les installations et le matériel.
Eleveurs et paysans se mettent au "bio"
Après quarante ans d'une désastreuse course aux rendements, la Bretagne se lance dans l'agriculture biologique. Cantines scolaires, restaurants universitaires, maisons de retraite, la Bretagne passe au bio. Pourtant, le nombre d'agriculteurs bio régionaux est encore insuffisant, même si la Bretagne se situe dans le peloton de tête de création de fermes biologiques avec une progression de 19 % en 2000. On y compte 939 agrobiologistes certifiés sur 18 863 hectares.
Formations 2001 : Réseau Cocagne
"Ce catalogue est construit pour et par les jardins à partir des fonctions repérées lors du travail réalisé au plan national sur l'année 1999/2000 ; celui-ci a permis une analyse approfondie des différents postes qui constituent les équipes. Parmi les formations proposées, il est à noter en particulier deux diplômes d'Etat : - le DEFA (Diplôme d'Etat aux Fonctions d'Animation) option ""économie solidaire et développement local"", création et animation d'un jardin de développement social, - le BEATEP (Brevet d'Etat d'Animateur Technicien de l'Education Populaire) spécialité ""activités sociales et vie locale"", encadrant d'activités d'insertion ""jardinage et environnement""."
Le "Mas Perdu", un lieu pour se retrouver
Le "Mas Perdu", au pied du massif des Cévennes. Une exploitation bio, bien sûr, mais pas seulement : un lieu où l'on s'efforce également, par le contact avec la nature et le travail, de remettre sur rails des jeunes qui ont connu un parcours chaotique. Rencontre avec Monique Garcia, l'une des chevilles ouvrières de cette ferme pas tout à fait comme les autres.
Millésime bio : Le vin bio garde la santé
Le salon international des vins de l'agriculture biologique, Millésime bio, qui s'est tenu cette année à Narbonne, au coeur du vignoble languedocien, a connu une forte affluence : 163 stands (soit 60 de plus qu'en 2000) et quelques 550 visiteurs, importateurs, négociants, cavistes, venus de toute la France et d'ailleurs. Même si la France y est largement représentée avec 71% des inscrits, le salon comptait également quelques stands tunisiens, autrichiens, suisses, portugais et allemands. Gros plan sur un marché qui arrive à maturité, bien que l'offre reste toujours inférieure à la demande.
Portrait des nouveaux agriculteurs "bio"
Pour la première fois, le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche publie une étude sur les exploitants du secteur bio. Moins militants, ils sont plus professionnels que leurs aînés. En Bretagne, une région où ils sont très présents, les "bio" n'échappent pas aux problèmes du monde paysan. C'est la première région agrobiologique de France pour les légumes, le porc, les poules pondeuses, et l'une des trois premières pour le lait, la production a grimpé de 19 % entre 1999 et 2000. Rencontre avec un agrobiologiste installé dans le Morbihan.
Profession : agriculteur bio
"Ce document rassemble les données issues du recensement agricole 2000. C'est le premier portrait national des agriculteurs bio. Ils ne sont que 7000, soit 1% de l'ensemble des exploitants agricoles, ils sont plus jeunes et plus diplômés que les autres agriculteurs ; ils sont plus d'un sur deux à avoir suivi une formation agricole, 15 % ayant même bénéficié d'une formation supérieure. Ils emploient fréquemment des salariés tant permanents que saisonniers. Un quart des exploitations transforment une partie de leurs productions. Dans un seul domaine, l'agriculture bio ne se démarque pas : la répartition des productions sur le territoire."
Sia 2001 : Professionnalisation de la bio
Cette année au Salon de l'Agriculture, les exposants bio ont affiché un optimiste qui tranchait avec l'ambiance générale morose du salon, crises à répétition obligent. En arrivant dans la partie du hall 4 réservée à l'agriculture biologique, on ne voyait que la grande distribution qui occupait plus d'un tiers de la superficie du pôle bio avec trois enseignes. A l'opposé, quelques petits producteurs s'étaient regroupés pour s'offrir un stand au salon. Ainsi les visiteurs ont pu découvrir ou redécouvrir la Halle au bio, les Amis de l'Ortie... Entre les géants et les petits, un certain nombre d'entreprises ont montré leur implication forte dans la bio par leur présence au salon. Au total, le pôle bio comptait une soixantaine de stands. Mais en se promenant sur l'ensemble du salon, composé de 6 halls réunissant au total près de 1400 exposants, on pouvait s'apercevoir que la bio était présente un peu partout, certains exposants ayant opté pour les couleurs de leur région.
Société civile et OGM : quelles stratégies internationales ?
"Les OGM représentent une part croissante de la surface agricole mondiale, et suscitent des débats souvent plus passionnels que passionnants. L'objectif de ce document est justement de faire le point sur l'utilisation actuelle des OGM, d'en cerner les enjeux (avantages et inconvénients), afin de proposer une stratégie internationale de gestion de ce nouvel ""outil"" scientifique. Certes, l'idée directrice, fidèle à l'esprit bio, est celle d'exclure les OGM de la filière agricole, mais sans renier les applications potentielles dans d'autres secteurs. C'est donc un guide de réflexion et d'action citoyenne qui est présenté ici, appelé certainement à évoluer, puisqu'il sera présenté lors du congrès Porto Alegre II en janvier 2002."
Synthèse F & L : Raisin d'Italie
Qui produit, vend, quoi, où, comment, quelle qualité, quelle variété ? Telles sont les questions que se posent nombre d'acheteurs de fruits et légumes. Ce supplément de l'Echo des MIN de juin 2001 propose un inventaire des producteurs de raisin d'Italie. Au total, une vingtaine d'entreprises sont répertoriées, dont la majorité suivent le modèle de production intégrée et sept produisent selon le mode biologique : coordonnées de l'entreprise, région de production, mode de production, variétés produites, signes de qualité, production 2000 et prévisions pour l'année 2001...
L'"Agricultura ecologica" en Espagne
Approche d'une agriculture espagnole respectueuse de l'environnement, dite agriculture écologique, par une présentation de la législation en vigueur, des associations d'agriculteurs et consommateurs écologiques qui contribuent à son développement, des aides officielles à la conversion, ainsi que de son circuit de distribution.
Agriculture biologique au Chili
Développée au Chili depuis les années 70 par des organismes de développement privés, l'agriculture biologique chilienne s'encadre, depuis quelques années, de règles de production définies par l'Etat. Présentation de la production en chiffres et de la loi d'orientation qui coordonne les systèmes de production. L'organisation du secteur biologique est définie en tenant compte des difficultés techniques propres au pays (fertilisation, ravageurs, manque de compétences, problèmes d'approvisionnement en intrants biologiques, main d'oeuvre) ainsi que de ses atouts.