Thésaurus
> PRODUCTION VEGETALE > VEGETAL > FRUIT > AGRUME
AGRUMEVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (64)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Cultiver des agrumes bio : Choix Plantation Soins Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces darbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.
L'expérience du Système Participatif de Garantie chez BioEspuña
Julie HUGUES DIT CILES, Auteur ; Stéphane MAILLARD, AuteurEn février 2023, un groupe de consommateurs dagrumes bio est parti rencontrer des paysans en Murcie (dans le sud-est de lEspagne), en vue de créer un Système Participatif de Garantie (SPG). Lobjectif de cette initiative était de rapprocher, au maximum, les producteurs de la coopérative BioEspuña (agrumes, fruits méditerranéens et tropicaux et huile d'olive) des consommateurs finaux, en Occitanie, à travers un réseau de circuits courts (AMAP, groupement d'achats...), afin de limiter la dépendance de ces agriculteurs biologiques paysans aux intermédiaires et aux spéculateurs. Au-delà de l'objectif de certification citoyenne, les visites de fermes effectuées lors de ce voyage ont permis, au groupe, de découvrir le contexte local (zone semi-aride) et ses enjeux, d'échanger et de créer du lien avec les producteurs.
Dossier : Agrumes rustiques
Jérôme JULLIEN, Auteur ; Omar MAHDI, Auteur ; Aino ADRIAENS, AuteurLa culture d'agrumes en pleine terre n'est plus réservée à l'arc méditerranéen : bon nombre d'espèces et de variétés non gélives sont aujourd'hui accessibles. Dans ce dossier, les témoignages de jardiniers et de pépiniéristes permettent de découvrir une grande diversité d'agrumes rustiques, hybrides, résistants au froid, et apportent des conseils pour les sélectionner et les cultiver.
"Je bichonne mes agrumes depuis vingt-cinq ans"
Jean-Baptiste ROBERT, AuteurDans cette interview, Robert Cornillon, passionné d'agrumes en Isère (38), partage ses connaissances et ses réussites dans la culture des citronniers. Aujourd'hui autonome avec deux gros citronniers, il livre ses conseils sur la culture d'agrumes : installation, préparation de substrat, traitement des carences en fer, taille..., ainsi que ses techniques de multiplication : bouturage et marcottage aérien.
La Mer Blanche : Un jardin méditerranéen à Argelès
Emmanuel JACCAUD, AuteurFrédéric Bey, arboriculteur bio au domaine de la Mer Blanche à Argelès (66), cultive, sur 6,5 ha, des oliviers, des figuiers, des grenadiers, des figuiers de barbarie, ainsi que des agrumes (clémentines, oranges sanguines, oranges caviar, navelles, pomelos, citronniers, kumquat, yuzu ) en pleine terre. Les agrumes, très sensibles aux variations de température et au gel, sont absents du paysage agricole local ; néanmoins, le domaine étant situé dans une petite zone propice, ces arbres parviennent à pousser et à donner des fruits. Dès les premières années de plantation, des apports de compost de cheval et du mulch de bois ont permis daméliorer la fertilité du sol. Un couvert végétal, entre les rangs, permet de maintenir le carbone du sol. L'apport d'eau est limité afin de permettre aux arbres de développer une meilleure résistance au stress hydrique. Frédéric commercialise ses fruits en jus, en confitures et en liqueurs dagrumes, principalement en vente directe et en circuits courts.
Pour assainir le matériel fruitier : Le traitement à leau chaude en test
Marion COISNE, AuteurLe projet ThermoFruit, piloté par le CTIFL, sest penché sur le recours au traitement à leau chaude (TEC), afin de lutter contre les maladies épidémiques et émergentes sur le matériel végétal fruitier. Cette technique est déjà connue en viticulture. ThermoFruit vise à la tester sur du matériel végétal issu de plusieurs espèces fruitières, afin détablir des références en matière de durée et de température dimmersion. Le but final étant détablir un protocole applicable par les pépiniéristes et les multiplicateurs. La difficulté réside dans le fait de ne pas trop impacter les tissus végétaux (pour assurer une bonne reprise du matériel végétal), tout en maîtrisant le développement des pathogènes. Huit couples hôte-pathogène ont été testés (six espèces fruitières et quatre pathogènes) : le HLB (Huanglongbing) sur agrumes ; le virus de la sharka et l'ECA (enroulement chlorotique) sur abricotier et prunier ; la sharka sur pêcher ; le feu bactérien sur poirier et pommier. Les tests ont été réalisés sur des rameaux aoûtés. Ces derniers ont ensuite été greffés sous serre, puis leur taux de reprise et la présence du pathogène ont été évalués. Pour le couple prunier-ECA, il faut réaliser un bain à 45 °C durant 50 minutes ou plus. Pour les autres couples hôte-pathogène, les résultats sont intéressants, mais restent à approfondir. Inrae se penche notamment sur la possibilité deffectuer des bains de vapeur pour augmenter la température tout en gardant un bon taux de reprise.
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation dhuiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans dautres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et lenvironnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois dentre eux concernent les productions végétales : 1 Un livrable présente les résultats dessais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers dagrumes et sous serre ; 2 Un autre livrable porte plus spécifiquement sur lutilisation d'huile essentielle d'orange et dextrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à lutilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 Le premier porte sur lutilisation de lapproche « AHWP » pour limiter lutilisation dhuiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes dagriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
Environmental sustainability report (LCA)
Assumpció ANTON, Auteur ; Erica MONTEMAYOR, Auteur ; Rafaela CACERES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2021Ce rapport, dédié à lévaluation de la durabilité environnementale de pratiques agricoles, a été réalisé dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce projet vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme controversés en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. Face au développement de pratiques alternatives et à la nécessité dévaluer leurs impacts sur lenvironnement (comparées aux pratiques plus classiques), ce rapport propose des orientations méthodologiques basées sur des analyses de cycle de vie (ACV). Cette méthodologie est illustrée par sept scénarios issus de la production biologique daubergines, de tomates, d'agrumes, d'olives, dovins viande, de porcins et de volailles et vise à comparer les performances environnementales dintrants controversés utilisés (ex : cuivre, vitamines synthétiques, tourbe) par rapport à leurs potentielles alternatives (ex : bicarbonate de potassium, huile de thym, matière organique compostée). En plus des résultats de ces comparaisons, la dernière partie de ce rapport présente les feuilles de calcul créées sous Excel pour mener ces évaluations environnementales, dans l'optique de partager cet outil dynamique (les données peuvent facilement être modifiées ou complétées). Conscients des limites des ACV pour évaluer la durabilité globale des systèmes de production biologiques, les auteurs prévoient que cette méthodologie soit complétée par des évaluations supplémentaires.
Une question à un million
Tiphaine CHEVALLIER, Auteur ; Isabelle BERNOUX, Auteur ; Caroline GAUJOUR, Auteur | [S.l.] : GAUJOUR, Caroline | 2021Réalisée pour le compte de l'Institut de Recherche et de Développement, cette BD interactive a été conçue comme un outil pédagogique, pour illustrer la complexité des problèmes qui touchent les projets de recherche et de développement rural à Madagascar. L'histoire met en scène Thomas, jeune consultant international, qui reçoit une proposition d'un bailleur international souhaitant investir 1 million d'euros dans le développement rural. Il doit utiliser cet argent dans le cadre de laccord de Paris sur le climat, dans le secteur agricole et à Madagascar. La portée de ce projet et les conséquences sur les populations peuvent être importantes. Comment et avec qui définir de tels projets ? Quels sont les objectifs souhaitables ? Comment utiliser au mieux l'argent de la coopération ? Le lecteur est invité à aider Thomas à définir son projet de développement rural.
Current use of copper, mineral oils and sulphur for plant protection in organic horticultural crops across 10 European countries
N. KATSOULAS, Auteur ; A-K. LØES, Auteur ; U. SCHMUTZ, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation de certains intrants phytosanitaires d'origine minérale, tels que le cuivre, le soufre ou les huiles minérales, est controversée en agriculture biologique. Les données permettant de quantifier l'utilisation de ces intrants phytosanitaires sont rares. Dans le cadre du projet européen Organic PLUS, l'utilisation du cuivre, du soufre et des huiles minérales a été cartographiée dans dix pays européens, en collectant des connaissances d'experts, de mai à octobre 2018 (c'est-à-dire avant la limitation de l'utilisation du cuivre à 4 kg/ha/an qui est entrée en vigueur le 1er février 2019). Les résultats montrent que le cuivre est largement utilisé par les producteurs bio méditerranéens (agrumes, olives, tomates) et par les producteurs de pommes de terre bio. Les huiles minérales sont majoritairement appliquées pour lutter contre les cochenilles, les acariens et les aleurodes. Le soufre est aussi couramment utilisé, en particulier pour les cultures sous serre. Face à l'utilisation importante de ces intrants, notamment en cultures méditerranéennes, il est nécessaire de chercher des alternatives plus durables.
Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
Clémentines : Agrucorse affiche une volonté collective vers le bio
Cécile PRALY, AuteurAgrucorse commercialise les clémentines de lOrganisation de Producteurs (OP) Terre dAgrumes basée en Corse. Ensemble, ils misent sur la qualité des produits et affichent clairement leur engagement vers lagroécologie. Fin 2019, Agrucorse commercialise les fruits dune dizaine de producteurs bio ou en conversion (ce qui représente 70 ha). Agrucorse a dailleurs investi dans une nouvelle station de conditionnement exclusivement réservée aux agrumes bio, qui va être inaugurée avec la récolte 2019-2020. Parallèlement, lOP Terre dAgrumes a fait partie des lauréats du concours porté par lAgence BIO, ce qui a permis de financer un appui technique à la production afin de mettre en place des pratiques plus écologiques. Plusieurs actions ont ainsi été menées. L'OP a notamment établi un bio-indicateur, afin dévaluer la biodiversité observée dans les parcelles (à la manière dun nutriscore) ; mis en place des expérimentations sur lenherbement des vergers et a instauré, chez chaque producteur, des analyses de résidus de pesticides sur les fruits avant le déclenchement de la récolte. Ces efforts ont conduit à la labellisation HVE de deux producteurs en 2019.
Le meilleur ami de l'arboriculteur
Adrien LASNIER, AuteurLes chiens sont dotés dun formidable odorat. Partant de ce constat, des chercheurs américains ont débuté, en 1999, des travaux sur la détection précoce du chancre bactérien des agrumes par des chiens. Les essais, réalisés sur 10 000 arbres en verger de Citrus, ont montré que des chiens entraînés détectent cette maladie avec 98 % dexactitude. Sur les arbres où les chiens ont marqué larrêt, des techniciens ont observé les feuilles afin de vérifier la présence ou non du chancre. Ils nont souvent pas trouvé de symptômes visibles, mais les analyses PCR ont, par la suite, montré que les chiens avaient raison. Ils sont donc capables de détecter la maladie très tôt. Selon Tim Gottwald, phytopathologiste, le plus gros avantage de cette méthode est sa vitesse : il faut moins de deux secondes au chien pour savoir si larbre est infecté ou non (entre 53 et 104 minutes pour un verger de 4 ha). Dautres maladies virales et bactériennes ont été testées, mais le nombre de chiens dressés reste limité : vingt contre la maladie du dragon jaune, cinq contre le chancre bactérien des agrumes et deux contre la sharka. Le coût dun entraînement complet de six mois est estimé à 8 000 $, et celui dun chien entraîné entre 15 000 et 20 000 $. Autre limite, les chiens sont entraînés à ne détecter quune seule maladie.
Un programme de protection en Corse
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur« ProtectAgrumes et autres productions végétales en Corse » est un programme de recherche qui vise à trouver des solutions alternatives aux pesticides pour la protection des cultures en Corse. Lobjectif est de mettre au point des systèmes bas intrants, en favorisant la lutte biologique, les biostimulants et des biocides innovants issus de végétaux. Il a été initié par luniversité de Corse et le CNRS, avec laide de plusieurs partenaires, et a commencé en 2018. Deux ravageurs sont plus particulièrement ciblés par ce programme : la tapinoma (Tapinoma nigerrimum), une petite fourmis noire locale qui cause dimportant dégâts sur les fruits et légumes, et la mineuse des agrumes (Phyllocnistis citrella) dont la larve sattaque aux jeunes pousses des arbustes dagrumes.
Tous fous du Yuzu !
Omar MAHDI, AuteurLe yuzu est un petit agrume originaire du Japon et qui rencontre un vrai succès en France, en partie grâce aux grands chefs cuisiniers qui l'ont adopté pour sa fraîcheur, le goût parfumé de son jus, entre citron vert et pamplemousse jaune, et celui, particulier, de son zeste. Marc-Henri Doyon, ingénieur horticole, dirige la pépinière Végétal 85 (Vendée), une scoop qui produit chaque année 300 000 plants. Il a commencé à cultiver le yuzu bien avant que le fruit ne soit connu en France. Aujourd'hui, sa pépinière compte environ 1 500 yuzus. Ce fruit est aussi cultivé dans la pépinière de Marc Dosh, en Corrèze. Le yuzu présente également l'atout d'être facile à cultiver, en particulier parce qu'il est très rustique. Le fait de le greffer est une parade efficace pour éviter d'attendre trop longtemps la récolte des premiers fruits (10 à 12 ans à partir du semis). On le trouve d'ailleurs, en jardinerie, greffé sur Citrus limonia 'Volkameriana' ou Poncirus trifoliata. Le bouturage permet d'obtenir des fruits au bout de 2 ou 3 ans, mais la résistance sera très relative. Autre information importante, le yuzu est autofertile. Quant aux ravageurs et aux maladies dont il peut être la cible, on peut citer la mineuse ou les chenilles de la teigne du citronnier. Conseils de culture et témoignages de pépiniéristes et de paysagistes encouragent à se lancer dans la culture de ce petit agrume plébiscité.