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Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel dadvection, gel dévaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux ). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
Conduite en AB dans les Pyrénées-Orientales
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans les Pyrénées-Orientales, le dispositif expérimental Capred de la Sica Centrex travaille en étroite collaboration avec les arboriculteurs locaux engagés dans le réseau de fermes Déphy, notamment en mettant en place des essais à même de répondre à leurs besoins et à leurs interrogations. En production d'abricots, un dispositif compare un témoin conventionnel, un système Zéro résidu de pesticides, un système en agriculture biologique et un système dit Eco+ qui n'utilise que des produits de biocontrôle. Les principaux résultats obtenus entre 2014 et 2020, en matière de gestion des maladies et des ravageurs, de rendements et de marges brutes sont présentés dans cet article.
Guide Arbo 2023 PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2022Ce guide Arbo 2023 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides, fongicides...) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Pour assainir le matériel fruitier : Le traitement à leau chaude en test
Marion COISNE, AuteurLe projet ThermoFruit, piloté par le CTIFL, sest penché sur le recours au traitement à leau chaude (TEC), afin de lutter contre les maladies épidémiques et émergentes sur le matériel végétal fruitier. Cette technique est déjà connue en viticulture. ThermoFruit vise à la tester sur du matériel végétal issu de plusieurs espèces fruitières, afin détablir des références en matière de durée et de température dimmersion. Le but final étant détablir un protocole applicable par les pépiniéristes et les multiplicateurs. La difficulté réside dans le fait de ne pas trop impacter les tissus végétaux (pour assurer une bonne reprise du matériel végétal), tout en maîtrisant le développement des pathogènes. Huit couples hôte-pathogène ont été testés (six espèces fruitières et quatre pathogènes) : le HLB (Huanglongbing) sur agrumes ; le virus de la sharka et l'ECA (enroulement chlorotique) sur abricotier et prunier ; la sharka sur pêcher ; le feu bactérien sur poirier et pommier. Les tests ont été réalisés sur des rameaux aoûtés. Ces derniers ont ensuite été greffés sous serre, puis leur taux de reprise et la présence du pathogène ont été évalués. Pour le couple prunier-ECA, il faut réaliser un bain à 45 °C durant 50 minutes ou plus. Pour les autres couples hôte-pathogène, les résultats sont intéressants, mais restent à approfondir. Inrae se penche notamment sur la possibilité deffectuer des bains de vapeur pour augmenter la température tout en gardant un bon taux de reprise.
En route vers le verger bio-diversifié, cap sur la Suisse !
Céline VENOT, AuteurUn voyage d'étude a été organisé, en février 2022, par Agribio Rhône & Loire et l'ADABio, dans le canton de Vaud et du Valais, en Suisse. Il a rassemblé des arboriculteurs, des porteurs de projets, ainsi que Juliette Démaret, conseillère en arboriculture. Les participants, accompagnés par Flore Araldi du FiBL, ont visité 5 fermes bio diversifiées en fruits : 1) Le domaine Roveray, où des haies ont été intégrées au verger pour rompre la monoculture de pommiers ; 2) La ferme Bio Terroir, un verger diversifié avec des légumes ; 3) BioDiVerger, verger-expérimental à haut niveau de biodiversité suivi par le FiBL, constitué de fruits et légumes, ainsi que d'un espace en permaculture ; 4) Le Domaine La Faraz Bio qui cultive diverses variétés d'abricots et qui a partagé la technique qu'il utilise pour lutter contre le monilia ; 5) Le Domaine Zufferey, avec son projet de mettre en place, pour aérer le verger, un jardin biodynamique, qui sera ainsi protégé du vent.
Abricots dans le Roussillon : La qualité gustative avant tout
Tanguy DHELIN, AuteurLe Verger bio de Véronique est basé dans le Roussillon. Il regroupe 50 ha dabricotiers, 40 ha de vignes et 8 ha de grenadiers. La conversion en bio du verger a débuté en 2012, sur 20 % des surfaces, et a abouti en 2018. Même si les producteurs étudient la diversification en figues et en avocats, leur spécialité reste labricot : ils en cultivent pas moins de 25 variétés. Leur objectif est de proposer des abricots bio tout au long de la période de production, sans interruption, de mi-mai à mi-septembre (une variété produit durant dix à quinze jours, il faut donc au moins vingt variétés pour couvrir cette période). Si la continuité de production est un critère prépondérant pour choisir les variétés, la qualité gustative est également très importante pour ces producteurs, tout comme laspect visuel. Ainsi, bien qu'ils soient en bio, la résistance aux bioagresseurs ne fait pas partie des principaux critères de sélection (il faut tout de même savoir que la région est peu propice au développement du monilia). Les abricots sont vendus sur de nombreux canaux : Amap, magasins spécialisés locaux, grande distribution, grossistes, industriels Chaque qualité dabricot a son marché particulier.
Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
Guide Arbo 2022 PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2021Ce guide Arbo 2022 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
Produire de l'abricot et de la pêche en bio : Bilan du projet FAN de Bio
Marie VINCENT, AuteurEn France, la production de fruits à noyau biologiques est inférieure à la demande. Cest pourquoi le projet FAN de Bio (2017-2020, financement FEADER région Occitanie) visait à développer et à pérenniser la production dabricots et de pêches bio en Occitanie. Ce projet a notamment permis dacquérir de nouvelles connaissances sur les variétés dabricots et de pêches les plus adaptées à la conduite en agriculture biologique, ainsi que sur la biologie et la gestion des monilioses. Sur le premier volet, des enquêtes ont été menées, de 2017 à 2020, auprès des professionnels de la filière, afin d'identifier des variétés intéressantes. En parallèle, un dispositif dévaluation variétale en agriculture biologique a été mis en place dans plusieurs stations du CTIFL. Ceci a permis détablir 41 fiches variétales (disponibles en ligne) et délaborer un calendrier de maturité des variétés intéressantes pour la bio. Différents essais ont également été menés autour de la problématique des monilioses. Ils ont permis de déterminer la période de forte sensibilité des abricotiers à cette maladie (stades BBCH 57 à BBCH 65 des abricotiers en fleurs), et de développer un outil daide à la décision basé sur un modèle phéno-climatique (cet outil est encore en test). Ces essais ont également conduits à mettre en place une alternative phytosanitaire sur abricots pour lutter contre les monilioses (cette alternative demande encore à être précisée), ainsi quune solution post-récolte intéressante sur pêches.
Protection des plantes pour la production de fruits à noyaux bio
Andi HÄSELI, Auteur ; Patrick STEFANI, Auteur ; Vanessa GABEL, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Ce guide technique fournit des informations essentielles pour un contrôle efficace des maladies et des ravageurs en culture de cerises, pruneaux, abricots et pêches biologiques en Suisse. Il explique en détail les possibilités de régulation des principaux agents pathogènes et nuisibles, indique les mesures qui s'imposent au cours de l'année et offre une vue d'ensemble des produits et des méthodes disponibles.
Des couvre-sols pour les abricotiers
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurDans les vergers conduits en agriculture biologique, lentretien du rang se fait mécaniquement. Cette technique, coûteuse en temps et en énergie, peut blesser les troncs et détruire les racines superficielles de larbre. Pour éviter ces inconvénients dans les vergers adultes dabricotiers bio, le projet Placohb (conduit par le CTIFL) a tenté délaborer des mélanges de plantes couvre-sols appropriés. Ces derniers permettraient également de favoriser la biodiversité, ainsi que la régulation des ravageurs. Les tests ont été réalisés sur le site de Balandran (Gard) et ont permis de comparer cinq modalités : le travail mécanique, le couvert spontané, et trois couverts semés, dont un couvert avec des espèces plus couvrantes, un autre avec des légumineuses (apport dazote) et un autre avec des plantes répulsives pour les rongeurs. Aucune différence de vigueur et de rendement na été observée entre les différentes modalités. Les couverts contenant des légumineuses et des plantes répulsives sont plus intéressants en matière de recouvrement et de diversité spécifique.
L'eau chaude pour assainir le matériel fruitier
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier est soumis à une forte pression sanitaire. Ainsi, il est important que la multiplication du matériel végétal se développe en répondant aux exigences sanitaires. Lune des techniques utilisées pour produire du matériel végétal sain est le traitement à leau chaude (TEC). Cette technique, employée depuis les années 90 en viticulture, est maintenant utilisée à plus large échelle. Elle repose sur le trempage dorganes végétatifs (porte-greffes, boutures, plants ) dans des bains deau chaude thermostatée, à une température permettant la croissance de la plante, mais inhibant la multiplication des pathogènes. Le projet Casdar ThermoFruit (2019-2021) évalue la faisabilité du TEC pour assainir du matériel fruitier, et plus particulièrement face à : la Sharka sur abricotier, pêcher et prunier ; le feu bactérien sur poirier et pommier ; lECA sur abricotier. Une première partie du projet consistera à évaluer limpact du TEC sur les tissus végétaux ; puis, une seconde partie aura pour objectif dévaluer la sensibilité au TEC de tissus végétaux infectés par un agent pathogène.
Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant sils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Réduction des intrants en arboriculture fruitière : Itinéraires innovants par lutilisation de plantes couvre-sol
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurLe projet multi-partenarial PlacoHB, qui sest déroulé de 2017 à 2019, avait pour objectif la réduction des intrants dans diverses filières agricoles, via notamment lutilisation de plantes couvre-sol. Le CTIFL, lun des partenaires du projet, a testé, sur son centre opérationnel de Balandran, divers couverts végétaux qui ont été semés sur le rang dun verger adulte dabricotiers en agriculture biologique : un couvert peu concurrent à fort potentiel couvrant, un couvert à base de légumineuses riches en azote et un couvert répulsif aux campagnols. Ces couverts ont été comparés à un travail du sol et à un couvert spontané. Après trois années dessais, aucune baisse de rendement, de calibre ou de qualité na été observée entre les diverses modalités.
Fruinov, un projet participatif sur les variétés fruitières de la région PACA : Invitation à surfer pour découvrir les résultats et devenir acteur local
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Chloé GASPARI, AuteurLe projet Fruinov "Évaluer la rusticité de variétés fruitières de PACA" (2016-2019) a été porté par le GRAB, en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Luberon. Ce projet visait à tester 7 espèces fruitières du patrimoine fruitier provençal, conservées au Conservatoire de la Thomassine, à Manosque : abricotier, amandier, cerisier, pêcher, poirier, pommier et prunier. Les variétés régionales anciennes ou d'"intérêt régional" ont été privilégiées, afin de tester plus particulièrement leur résistance aux bioagresseurs. In fine, il s'agissait de procurer à la filière fruits de PACA des données techniques, mais aussi des données pomologiques et historiques. Pour les arboriculteurs bio, les résultats de ces 3 années d'essais avaient pour but d'alimenter leur réflexion en matière de diversification et de réduction d'intrants. Les résultats du projet Fruinov sont disponibles sur le site internet dédié.
Traitement à l'eau chaude pour l'assainissement du matériel fruitier : Le projet ThermoFruit évalue la faisabilité
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier multiplié et implanté sur le territoire français est soumis à une forte pression sanitaire, ce qui influe sur la compétitivité du secteur. Les multiplicateurs, comme les centres de ressources biologiques, sont de plus en plus sollicités pour produire et maintenir du matériel sain. En plus des solutions existantes de traçabilité et de certification, le projet ThermoFruit propose dévaluer la faisabilité du traitement à leau chaude pour lassainissement de matériels fruitiers multipliés et échangés sur le territoire. Après avoir évalué, dans un premier temps, limpact du traitement sur les tissus végétaux, leffet du traitement sera testé sur plusieurs pathogènes fruitiers préoccupants pour la filière (sharka, huanglongbing, feu bactérien, ECA). Une évaluation de la mise en uvre, à large échelle, sur le territoire, sera également effectuée.
Bien choisir les essences de ses haies
Maude LE CORRE, AuteurLes haies apportent divers services aux vergers (effet brise-vent, réduction de lévapotranspiration et des variations de températures journalières, diminution de lérosion, habitat de nombreux auxiliaires et de pollinisateurs), mais il faut bien réfléchir aux différentes essences à implanter. Il est conseillé de choisir des espèces locales afin quelles soient bien adaptées aux conditions pédoclimatiques. Il faut compter entre cinq et huit espèces complémentaires pour obtenir un effet significatif sur laccueil dauxiliaires. Il est dailleurs préférable que ces dernières aient des périodes de floraison étalées dans le temps. Les espèces à tiges creuses ou entrelacées constituent également des abris dhivernation pour les auxiliaires. Enfin, il est important de ne pas introduire dans sa haie des plantes hôtes pour les ravageurs. Un encadré liste les espèces à éviter en verger de pommiers, de pêchers ou abricotiers, de cerisiers et doliviers. Par exemple, en pommiers ou poiriers, il est déconseillé dimplanter des aubépines (sensibles au feu bactérien), des érables champêtres et des noyers hybrides (hôtes de la leuzère et du carpocapse). Dautres espèces à éviter de manière plus générale sont également énumérées.
Du bio à l'abri du photovoltaïque
Béatrice BONNET, AuteurDans le Gard, un verger d'abricotiers, conduit en agriculture biologique sous ombrières photovoltaïques, a été implanté en 2012, sur 1,5 ha. A l'abandon depuis, il a été racheté par l'entreprise Akuo Energy qui travaille en collaboration avec un arboriculteur local et un expert arboricole pour sa remise en production. Ainsi, trois rangées d'arbres sont installées sous chacune des serres. Celles-ci sont d'une largeur de 13 mètres dont deux bandes d'un mètre sont vitrées et le reste est couvert de panneaux photovoltaïques. Les abricotiers étant ainsi protégés des pluies, aucun traitement phytosanitaire n'a été nécessaire. Un système d'irrigation goutte-à-goutte a été installé. Concernant l'enherbement, un paillage les trois premières années, puis l'ombre, le développement des arbres et les faibles apports d'eau ont permis de le contenir. En 2017, le rendement a atteint 8,5 t/ha. Un deuxième verger de ce type a été implanté en 2016, avec une rangée d'arbres seulement sous la partie vitrée des ombrières.
Un calendrier pour les bio
Maude LE CORRE, AuteurConfrontés à des variétés d'abricots peu adaptées à leur mode de production (sensibilité aux maladies, baisse de productivité), nombre d'arboriculteurs biologiques abandonnent peu à peu cette culture. Pour faire face à cette situation, le Ctifl a mis au point un calendrier variétal d'abricots à utiliser en bio, à partir d'enquêtes réalisées chez des producteurs des quatre grands bassins de production français, mais aussi auprès de distributeurs et d'experts (notamment de la recherche). Ainsi, ce sont 35 variétés, choisies sur des critères de vigueur, de productivité, de calibre, de qualité gustative, de sensibilité aux bioagresseurs et de pertes en verger et en post-récolte, qui sont préconisées. Elles sont classées selon leur maturité et par bassin de production. Chacune fait l'objet d'une fiche technique qui sera remise à jour, cette évaluation participative devant se poursuivre jusqu'en 2020 dans le cadre du projet FAN de BiO, piloté par le Ctifl.
Dépérissement bactérien de l'abricotier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurMoins fréquent que la moniliose, le dépérissement bactérien de l'abricotier est cependant plus grave. Il est causé, par temps froid et humide, par des bactéries de type Pseudomonas qui contaminent le bois en pénétrant par les plaies de tailles, les fissures de l'écorce, les blessures du gel ou de la grêle. En fin d'hiver, les bourgeons ne débourrent pas et les rameaux se dessèchent, parfois sur toute une branche ou même sur l'arbre entier. Les abricotiers semblent les plus sensibles parmi les fruits à noyau. Ils sont aussi la cible de l'ECA (enroulement chlorotique de l'abricotier), maladie du même type, transmise par le psylle du prunier, mais dont les symptômes sont différents. Des conseils de prévention sont donnés.
Faire évoluer les critères de sélection pour les variétés de fruitiers en bio
Un frein à la production dabricots et de pêches bio est le nombre restreint de variétés adaptées. La sélection variétale repose sur des critères fixés par la Charte Nationale dExpérimentation Fruitière, qui préconise une évaluation variétale en conditions dalimentation abondante et de protection phytosanitaire conventionnelle, écartant de ce fait les pratiques des arboriculteurs bio. Depuis 2017, un groupe interrégional déchanges techniques du Sud-Est travaille à provoquer la création de variétés dabricots et de pêches adaptées à la bio (à bas intrants, résistantes aux maladies et rustiques). Comment ? En commençant par recueillir les besoins des arboriculteurs bio (grille denquêtes) et en rencontrant sélectionneurs et obtenteurs pour comprendre leur mode de fonctionnement et initier un travail collaboratif.
FOCUS Janvier 2018 n°226
Juliette DÉMARET, Auteur ; Dominique COURTIAL, AuteurCet article répertorie des variétés d'abricotiers adaptées à l'agriculture biologique, susceptibles de s'implanter dans des zones géographiques non spécifiques, ainsi que certaines variétés incontournables dans certains bassins de production. Les atouts et limites de chacune d'entre elles sont précisés. Des informations complémentaires sont apportées pour les variétés retenues par le Ctifl et pour certaines variétés plus difficiles à conduire. Ces données sont tirées des travaux du Ctifl et de la Serfel.
Un modèle moniliose se crée
Maude LE CORRE, AuteurDans le cadre du projet Climarbo (Changement climatique et maladies cryptogamiques émergentes en arboriculture en Rhône-Alpes), lINRA travaille sur la création dun modèle pour prédire les risques de contamination par la moniliose des fleurs dabricotiers. Lobjectif est de mieux cibler les traitements. Pour cela, lINRA a mis en place un suivi épidémiologique avec des abricotiers en pots : ces derniers sont sortis pendant quelques jours, au moment de leur floraison et durant des épisodes climatiques contrastés. Les fleurs contaminées ont ensuite été comptées. Dans un second temps, la calibration du modèle sest effectuée grâce à des relevés réalisés dans une quinzaine de parcelles. La température et la pluviométrie sont les deux facteurs qui influencent majoritairement le développement de la maladie. Pour le moment, le modèle se présente sous la forme dun tableau et na été calibré que pour Monilia laxa sur la variété Bergeron. Lobjectif est maintenant darriver à prévoir les périodes à risque et, à terme, de létendre à dautres variétés tout en prenant en compte le changement climatique. Pour cela, les scientifiques peuvent saider dun modèle espagnol sur la moniliose de la pêche. Sa mise en application a permis de diminuer de moitié les traitements sur les maladies de conservation en Espagne.
A comprehensive Life Cycle Assessment (LCA) of three apricot orchard systems located in Metapontino area (Southern Italy)
Maria PERGOLA, Auteur ; Alessandro PERSIANI, Auteur ; Vittoria PASTORE, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette étude, l'impact environnemental et la consommation d'énergie de trois vergers d'abricotiers conduits selon deux modes de production, en agriculture intégrée (deux vergers) et en agriculture biodynamique (un verger), ont été comparés. Pour les deux critères étudiés, l'agriculture biodynamique présente de meilleurs résultats que l'agriculture intégrée. Cette étude a été réalisée dans la région de Metapontino, dans le Sud de l'Italie.
L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
Dossier : Abricot : Peu de variétés pour les bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour pallier le manque de références sur le comportement des variétés d'abricots conduites en AB, le GRAB a planté, en 2007, dix variétés d'abricotiers chez des producteurs. Il s'agissait en particulier d'évaluer leur sensibilité aux principaux bio-agresseurs (monilioses). En 2016, deux nouveaux dispositifs d'évaluation de variétés ont été plantés au Ctifl de Balandran (30) et à la Sefra (26). Parmi les résultats, deux variétés sont au final peu recommandées par les producteurs alors qu'elles figurent parmi les plus plantées en AB. Pour de nombreuses variétés, les avis divergent, notamment en fonction de leur adaptation au terroir. Les résultats tendent également à montrer qu'il existe, globalement, un décalage entre le comportement des variétés en bio et en conventionnel, chez un producteur et en centre d'expérimentation.
Evaluation des variétés d'abricots : Les producteurs bio donnent leur avis
Alex SICILIANO, AuteurEn France, 9 % des vergers d'abricotiers sont bio. Pourtant, les obtenteurs de variétés semblent négliger ce marché, et ce malgré une création et une obtention variétale active en conventionnel. Dans ce contexte, le Ctifl a réalisé une enquête auprès de 50 producteurs bio afin de recueillir leurs ressentis sur les variétés utilisées. Trois groupes de variétés en sont ressortis : - des variétés productives et de bonne qualité gustative, recommandées en bio ; - des variétés tolérantes au monilia mais de moins bonne qualité gustative, recommandées en bio également ; - des variétés sensibles au Monilia et peu productives, déconseillées en bio.
Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
Comprendre l'enroulement chlorotique
Maude LE CORRE, AuteurL'enroulement chlorotique de l'abricotier (ECA) est une maladie présente sur l'ensemble des vergers d'abricotiers français. Elle est causée par un phytoplasme qui est transmis aux Prunus par le psylle Cacopsylla pruni et par le greffage. Le prunellier est porteur asymptomatique et sert de réservoir pour le psylle. De plus, le psylle pourrait parcourir de grandes distance, porté par le vent. La lutte contre cette maladie est complexe et les mesures de prophylaxie sont la clé : arracher les arbres contaminés, supprimer les repousses des porte-greffe, éviter les vergers abandonnés, friches et repousses aux abords du verger L'argile utilisée contre le psylle du poirier a aussi un effet sur le psylle du prunus. Il est aussi conseillé d'observer l'apparition des premiers individus et de consulter le blog : cpruni.blogspot.fr.
Cultivars d'abricotier en serre confinée : Evaluation de la sensibilité variétale au Plum pox virus
Yoann BRANS, Auteur ; Julie CASTAING, Auteur ; Kevin BRESSON, AuteurAfin d'identifier des cultivars d'abricotiers résistants au Plum Pox virus, responsable de la Sharka, un protocole de caractérisation de la sensibilité de ces cultivars a été mis en place entre 2012 et 2014 par le Ctifl. Ce sont ainsi 16 cultivars qui ont été évalués en conditions contrôlées, sur trois cycles végétatifs complets. Cinq de ces cultivars présentent un intérêt pour faire face à cette maladie : orangered, goldrich, bergarouge, shamade et stark early orange. Par ailleurs, le protocole mis en place a été validé.
Éclaircissage manuel
Jean-Luc PETIT, AuteurL'éclaircissage, qui consiste à éliminer certains fruits sur l'arbre, et la taille en vert vont favoriser la qualité des fruits qui seront récoltés. Pour un éclaircissage efficace et qui ne fragilisera pas le rendement, il est nécessaire de déterminer le nombre de fruits que l'arbre peut porter (pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers), à l'aide d'une règle de calcul qui est présentée dans cet article. Pour les pommiers, l'opération devra être effectuée avant que le diamètre de la pomme ne dépasse 24 mm. En production biologique, il conviendra d'éclaircir le plus tôt possible, mais cette décision est à prendre parcelle par parcelle, suivant la variété et suivant l'année.
Evaluation de variétés anciennes en vergers biologiques
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Emilien CARILLO, AuteurPour faire face aux maladies et ravageurs, les arboriculteurs s'interrogent sur l'intérêt de variétés anciennes pour leur rusticité ou leur moindre sensibilité. Afin de leur apporter des réponses, des variétés anciennes ont été plantées en 2007 chez des arboriculteurs de la région PACA, en collaboration avec le Grab, Pierre Racamond, ancien pépiniériste à la retraite, et l'association Fruits Oubliés. Sept espèces fruitières sont concernées et suivies en conditions de culture bio ou à très faibles intrants. Les premiers résultats pour les abricotiers et les pommiers sont présentés dans cet article.
Plantation de vergers : Améliorer la fertilité des sols
Frédérique ROSE, AuteurA l'occasion de la journée technique Ctifl/Itab, organisée le 12 mars 2015 au Centre de Balandran, des essais consacrés à l'utilisation d'engrais verts dans les vergers ont été présentés. La Chambre d'agriculture de la Drôme a notamment décrit les résultats du suivi de sept parcelles de pommiers plantés sur un précédent de sorgho du Soudan. Au stade troisième feuille, les arbres avaient une circonférence supérieure de 25 % à celle des arbres témoins. Sur la station Ctifl de Balandran, des abricotiers ont été plantés sur des parcelles préparées à cette fin depuis deux ans. La première année, un mélange phacélie, ray-grass, vesce a été utilisé, la seconde année, ce sont six espèces de légumineuses qui ont recouvert le sol, avec ou sans précédent BRF. L'utilisation de compost de déchets verts, de paillage, de biochar a également été étudiée.
Protection contre tavelure et moniliose : Les bâches anti-pluie : efficaces ?
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre de la protection des pommiers contre la tavelure, le centre Ctifl de Lanxade teste, depuis 2010, la mise en place de bâches anti-pluie dans les vergers. En 2013 et 2014, les résultats obtenus ont été encourageants, avec une efficacité similaire à celle des modalités traitées (0 à 4 % de pousses et de fruits tavelés avec la bâche anti-fruits contre 73 à 100 % dans les modalités témoins non-traitées). Ces résultats sont toutefois à prendre avec des pincettes, car d'autres ravageurs et maladies ont alors pu se développer (crottes de mouches et suie sur les fruits, oïdium). Plusieurs prototypes de bâches sont testés. Elles doivent être résistantes au vent, et ne pas gêner le passage des machines. Du côté de l'Inra de Gotheron (Drôme), des bâches anti-pluie sont également testées dans la lutte contre la moniliose sur abricotiers. Les premiers résultats sont cependant plutôt décevants. Dans les deux cas, d'autres vergers vont permettre d'élargir ces expérimentations et ainsi d'acquérir plus de résultats.
Quoi de neuf côté recherche et expérimentation ?
ARBO BIO INFOS, AuteurLa 7ème Rencontre Agriculture Biologique Fruits co-organisée par le Ctifl et l'ITAB a eu lieu en mars 2015. Cet article, à la suite de celui paru dans le numéro précédent de la revue, présente différentes thématiques abordées ce jour-là : - Protection contre les bioagresseurs : Procédés techniques pour une réduction des pertes en post-récolte ; Gestion de Drosophila suzukii en verger AB ; Bâches anti-pluie à l'essai contre Monilia sur fleur d'abricotiers ; Régulation du puceron cendré du pommier par les araignées ; - Références techni-éco & Systèmes de production : Comparaison de deux variétés d'abricotiers en AB et PFI ; Typologie des exploitations arboricoles biologiques en région PACA ; Réseau DEPHY Ferme Ecophyto, rôle des pratiques culturales en AB ; EcoOrchard, projet participatif sur la biodiversité fonctionnelle.
Quoi de neuf côté recherche et expérimentation ?
Claude-Eric PARVEAUD, AuteurPlus de cent personnes étaient présentes à la 7ème Rencontre Agriculture Biologique Fruits co-organisée par le Ctifl et l'ITAB en mars 2015. Cet article reprend une partie des différentes thématiques abordées : - Sol et pratiques culturales : Azopro, une base de données sur les produits organiques (amendements et engrais) ; Usage et qualité des composts en Suisse ; Améliorer la fertilité avec le sorgho du Soudan ; Améliorer la disponibilité en azote en verger d'abricotiers AB ; Effets des pratiques sur le fonctionnement biologique du sol ; - Protection contre les bioagresseurs : Efficacité des huiles essentielles en arboriculture.
La sensibilité variétale de l'abricotier au monilia sur fleur : Evaluation d'un nouveau dispositif d'essais
Jean-François MANDRIN, Auteur ; Claire WEYDERT, AuteurLa moniliose est une des maladies les plus préjudiciables pour les vergers d'abricotiers. Afin de pouvoir mieux évaluer les résistances et sensibilités des variétés, le Ctifl a mis en place, pendant trois ans, un protocole d'essai basé sur un système de brumisation. Ainsi, la durée d'humectation des arbres a pu être augmentée volontairement, favorisant le développement de la moniliose. Si des conclusions ont pu être tirées sur le comportement des différentes variétés, un facteur a priori important de développement de la maladie n'a pas pu être contrôlé : l'hygrométrie de l'air.
Vers un verger autonome en intrants
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn verger biologique, la gestion de la fertilité du sol, en lien avec la nutrition des arbres, ainsi que le contrôle des adventices sont deux leviers majeurs. En 2013, le Ctifl de Balandran, dans le Gard, a planté un verger d'abricotiers conduit en agriculture biologique sur une parcelle préparée préalablement pendant deux ans. L'objectif : fournir suffisamment d'azote pour les trois premières années du verger sans apport extérieur. Pour cela, plusieurs étapes se sont succédées et différentes modalités ont été testées : semis de mélanges prairiaux avec des légumineuses pendant deux ans, épandage de BRF, déport de la fauche des inter-rangs sur les rangs, paillage de paille ou de BRF, amendements de compost de déchets verts avec ou sans biochar L'ensemble du protocole, ainsi que les résultats, sont présentés dans cet article.
L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
Arboriculture fruitière : La taille : conduire plus que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurEn arboriculture fruitière, la taille des arbres est une étape importante de la conduite du verger. Elle vise à obtenir une production régulière, abondante et de qualité. Cet article apporte quelques conseils pour la taille des pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers et cerisiers. Pour les pommiers, une analyse des différents ports existants permet d'effectuer une taille la plus adaptée à la variété cultivée.
Dephy Expé Ecophyto en arboriculture : Présentation et objectifs du projet CAP-RED
Bruno LOQUET, AuteurCAP-ReD est le nom d'un projet dans le cadre des fermes Dephy, coanimé par le Ctifl et l'Inra. Il signifie Cerisier Abricotier Pruniers - Réduction des intrants et Durabilité des systèmes de production. Il vise à encourager la réduction de 50% de l'usage des produits phytosanitaires sur les cultures de fruits à noyau. Le principe est d'introduire une rupture dans les modes de conduite traditionnels. Les expérimentations combineront la lutte chimique classique et les techniques alternatives, par exemple la glu, la confusion sexuelle ou les pulvérisations d'extraits de plantes. L'effet de différents modes de taille et celui d'entretien des rangs sur les maladies cryptogamiques seront aussi testés. Les performances agronomiques, économiques et environnementales de ces essais seront évaluées.
Dossier fruits à noyau : L'avenir est aux variétés
Myriam GOULETTE, AuteurD'importants verrous techniques empêchent le développement des surfaces de pêches, nectarines, abricots et cerises en agriculture biologique. D'après une enquête du Ctifl, les progrès variétaux sont les plus prometteurs. Cependant, les sélectionneurs sont rares et le marché de l'agriculture biologique est trop restreint pour justifier d'importants efforts vers des variétés tolérantes à la cloque ou au monilia. Bien que le Ctifl procède à des essais variétaux sur la résistance aux bioagresseurs, peu de vergers sont néanmoins conduits en agriculture biologique. Le dossier présente plusieurs témoignages de producteurs bio. Lors de la conversion, ils privilégièrent le calibre sur abricotiers et pêchers, mais durent parfois en arracher (abricotiers Silvercot, Pinkcot, Early Blush ; pêchers Nectared et Nectarose) à cause du monilia. Certaines variétés sont tolérantes et adaptées à l'agriculture biologique, par exemple l'abricotier Hargrand ou les pêchers Fantasia, Redwing ou Reine des Vergers. Un biodynamiste du Roussillon témoigne de ses expériences qui aboutirent à la plantation d'une trentaine de variétés, dont l'abricot de pays Royal du Roussillon ou une variété moderne comme Orange Rubis qui toutes deux concilient tolérance aux maladies et qualité gustative. La thermothérapie est évoquée contre la moniliose, dont l'efficacité sur nectarine atteint 50 à 90 %. Avec cette méthode, les fruits sont plongés dans des bains d'eau, par exemple 15 secondes à 60°C ou deux minutes à 52°C.
Programme AB fruits du CTIFL : Quelles recherches pour quels besoins ?
Muriel MILLAN, Auteur ; Veromanitra RAKOTOBE, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de pourvoir aux besoins croissants en fruits biologiques, le CTIFL cherche à identifier les axes prioritaires de recherche et d'expérimentation afin d'augmenter les rendements. 128 acteurs de la filière arboricole biologique ont été enquêtés entre 2012 et 2013. Les demandes techniques sont semblables dans les différentes régions enquêtées, sachant que le Languedoc-Roussillon et PACA dominent. La priorité est la lutte contre les bioagresseurs, notamment le puceron cendré et le carpocapse sur pommier. Suivent l'hoplocampe et la tavelure sur prunier, la mouche du brou sur noyer. La seconde priorité est la lutte variétale contre les bioagresseurs, surtout pour les fruits à noyaux. La biodiversité fonctionnelle, l'entretien du rang et la qualité des fruits post récolte sont considérés par les producteurs comme des thématiques non prioritaires. 76% des enquêtés sont intéressés par la fertilité du sol, notamment la cinétique de minéralisation des engrais.
Sensibilité variétale des fruits à noyau au xanthomonas : Bilan de 12 ans d'expérimentation
Alain GARCIN, Auteur ; Thibault HERREMAN, AuteurLa maladie des taches bactériennes des Prunus est provoquée par Xanthomonas arboricola pv. pruni et touche les pêchers, les abricotiers et les pruniers. Elle peut détruire la quasi-totalité d'une récolte. Le cuivre est le seul traitement autorisé en France, mais son efficacité est partielle. Le choix de variétés peu sensibles est la solution la plus efficace. Les expérimentations dans un verger du Gard sont ici résumées et aboutissent à un classement des variétés d'abricotiers et de pêchers selon trois groupes de sensibilité sur feuilles et fruits.
Bilan des essais d'enherbement sur le rang en verger
Christelle GOMEZ, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurDes essais d'enherbement semés sur le rang d'abricotiers et de pêchers ont été testés dans le but de gérer l'enherbement naturel sans avoir recours au travail du sol. Présentation des conclusions pour les deux essais : Semis de différentes espèces en mélange : essai dans les costières de Nîmes (vallée du Rhône) en verger d'abricotiers (installation de la fétuque ovine sur plus de 90 % de la surface) ; Semis de trèfle blanc sous pêchers adultes : essai à Saint-Marcel-les-Valences, dans la Drôme.
Les journées techniques fruits, légumes et viticulture bio 2012 sur Avignon - Zoom en arboriculture fruitière
Les 11, 12 et 13 décembre 2012 se sont tenues au Palais des Papes d'Avignon, les journées techniques fruits, légumes et viticulture bio. Sont proposés quelques résumés d'ateliers et de visites en arboriculture fruitière : Monilia sur fleurs d'abricotiers ; Atelier diversification de l'exploitation ; Tavelure du pommier ; Visites de terrain : 1/ Visite en arboriculture biologique dans le nord des Bouches-du-Rhône ; 2/ Visite à la ferme Gaïa, chez Eliane & Bernard Joumond dans le Vaucluse (Cheval Blanc).
Le monastère de Solan
Dominique GARREL, AuteurEn 1992, une communauté de moniales (formées à la vie monastique athonite) s'est installée dans le mas et les terres de Solan (Gard). Le domaine agricole repose sur soixante hectares de bois, terres, landes, et une châtaigneraie. A l'origine, seuls étaient cultivés 8 ha de vignes et 3 ha d'abricotiers Par conviction, la communauté décide d'emblée de convertir tout le domaine à l'agriculture biologique. Pierre Rabhi leur dit, en juillet 1993 : « La Terre, c'est l'avenir ». C'est ainsi que les religieuses, avec l'aide de Pierre Rabhi et de personnes-ressources, apprennent le métier. Présentation : Les choix (préserver la biodiversité, privilégier les savoir-faire ) ; La vigne ; Les abricots ; Les figuiers ; Les pommiers ; Les cerisiers ; Les oliviers. Les pruniers, plaqueminiers complètent le verger. Les religieuses disent : « Nous restons des apprentis, à l'écoute de notre terre ».
La moniliose
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurOutre les arbres fruitiers à noyau, la moniliose se retrouve également sur les arbres à pépins. Elle est provoquée par deux espèces de champignons microscopiques du genre Monilia. Description des symptômes sur fleurs, rameaux, fruits ; des moyens de prévention (éviter les excès de fumure azotée, apport de compost mûr à l'automne ). L'abricotier étant particulièrement sensible à la moniliose, l'Inra a réalisé, entre 2007 et 2010 et en collaboration avec le Grab, des essais sur une quinzaine de variétés... Un encart est réservé aux moyens de lutte (le cuivre reste le traitement de référence en bio, mais on sait qu'il est nocif à long terme pour la fertilité des sols, deux traitements à la bouillie bordelaise sont préconisés si les arbres ont été malades l'année précédente ).