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Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel dadvection, gel dévaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux ). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Guide Arbo 2023 : Fruits à coques PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2023Ce guide Arbo 2023 consacré aux fruits à coques présente les canevas de traitement (sous forme de tableaux) sur amandiers, châtaigniers, noisetiers et noyers (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Un tableau récapitule également les différents produits cupriques qui peuvent être utilisés.
Lamandier a le vent en poupe : Quelle durabilité dans le Sud-Ouest ?
Rémy MULLER, Auteur ; Séverine CHASTAING, AuteurLamandier connaît un regain dintérêt sur le territoire français, ce qui engendre la plantation de nouveaux vergers (aussi bien en bio quen conventionnel). Cette culture se développe notamment dans le Sud-Ouest, principalement dans le Lot-et-Garonne, où les amandiers sont considérés comme une culture complémentaire aux autres fruits à coque (noisettes et noix) et à certains fruits à noyau (prunes dEnte). Mais, la culture de lamandier est-elle adaptée au climat de cette zone (en prenant en compte le changement climatique) ? Il faut, en effet, se méfier car, malgré les changements de température, la floraison des amandiers reste souvent très précoce (même pour des variétés dites « tardives ») et il ne faut pas négliger les risques de gel. Par ailleurs, ces arbres aiment les sols drainants, sans risque dasphyxie et de stagnation deau. Il est recommandé de les implanter sur des parcelles non gélives et exposées au vent. Lamandier nest donc pas un nouvel Eldorado, mais il permet de se diversifier et de valoriser des terres pas forcément les plus favorables aux autres cultures. La prudence pousse à déconseiller une spécialisation à grande échelle sur cette culture. Cet article fait également un point sur la conduite des amandiers en agriculture biologique, en abordant notamment les principaux ravageurs. Il apporte aussi des informations sur le marché de lamande française (et de lamande biologique française), qui est porteur. Une interprofession, France Amande, a dailleurs vu le jour.
Face aux effets du changement climatique : L'agroforesterie au service des Ppam
Marion COISNE, AuteurLes plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont déjà, et seront encore plus à lavenir, impactées par le changement climatique. Plusieurs projets de recherche explorent des pistes pour construire des systèmes plus résilients, notamment en agroforesterie. Parmi eux, le projet Ppam-Ppam (Projet de recherche participatif en agroforesterie méditerranéenne plantes à parfum, aromatiques et médicinales) va étudier trois parcelles agroforestières bio. Lune des parcelles, constituée damandiers (plantés en 2012) et de sarriette, est gérée par Catherine Legrand, productrice dans le Gard et qui témoigne dans un encart. LIteipmai a aussi travaillé sur limpact de couverts végétaux dans linter-rang de lavandes et de lavandins, mais sans résultats concluants.
Use of Copper-Based Fungicides in Organic Agriculture in Twelve European Countries
Lucius TAMM, Auteur ; Barbara THUERIG, Auteur ; Stoilko APOSTOLOV, Auteur ; ET AL., AuteurLa réduction de l'usage de produits à base de cuivre est l'un des objectifs de l'agriculture biologique, mais aussi de la politique agricole mise en uvre au niveau européen. Dans ce contexte, cet article vise à dresser un état des lieux de l'utilisation des produits à base de cuivre en agriculture biologique dans douze pays européens : Belgique, Bulgarie, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Norvège, Espagne, Suisse et Royaume-Uni. Il s'appuie sur des connaissances d'experts. Dans ces pays, 3258 tonnes de cuivre sont utilisées, chaque année, en agriculture biologique, soit 52 % de la dose annuelle autorisée. Les principales cultures concernées sont les oliviers, les vignes et les amandiers. 56 % des utilisations recensées le sont à des doses inférieures à la moitié de celles autorisées et, pour 27 % d'entre elles, les doses sont inférieures au quart des doses autorisées. Toutefois, un abandon total des produits à base de cuivre entraînerait des pertes de rendement non négligeables pour les agriculteurs. Pour en limiter encore l'usage, des stratégies préventives doivent être appliquées et développées, de même que des programmes de sélection de variétés résistantes doivent être mis en place. Un prix abordable des produits alternatifs est également une clé de réussite pour une stratégie de lutte sans cuivre.
Le changement climatique fera-t-il de nous des amandiculteurs ?
Beat GROSSRIEDER, AuteurStefan Germann est un paysan bio basé en Suisse. Il sessaie, depuis plus de vingt ans, à cultiver des amandes. Il est en effet possible, bien qu'inhabituel, de cultiver ce fruit à coque dans cette région, à condition de respecter certaines conditions : pas de brouillard, un emplacement pas trop humide et très chaud (lamandier préfère les sols perméables avec du calcaire). Les rendements obtenus néquivalent toutefois pas ceux du pourtour méditerranéen. Mais le changement climatique favorise la culture de lamandier, en augmentant le nombre de jours caniculaires, ce qui convient très bien à cet arbre. Au total, en Suisse, une vingtaine de paysans et quelques pépiniéristes diversifient leur offre avec de lamande douce, et des projets de plantation voient le jour. Des acheteurs, comme Biofarm, ont également signalé leur intérêt pour cette production. Depuis 2020, Agroscope sintéresse aussi à cette culture et a publié une étude intitulée « Les amandiers peuvent-ils être une alternative valable aux cerisiers haute-tige ? ». Agroscope mène dailleurs un essai variétal sur les amandiers les plus adaptés au climat suisse.
Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
Dossier : Fruits à coque : vers le biocontrôle
Maude LE CORRE, Auteur ; Adrien LASNIER, AuteurLes fruits à coque sont perçus, par les consommateurs, comme des produits sains et peu traités. Les solutions de biocontrôle sont des pistes intéressantes, aussi bien en agriculture conventionnelle (pour réduire le nombre de traitements ou trouver des solutions plus efficaces), qu'en agriculture biologique (où des produits homologués ne sont pas encore disponibles pour l'ensemble des ravageurs). Dans ce dossier, des résultats d'expérimentations sont présentés pour la lutte contre la bactériose de la noix, le balanin et les punaises sur noisetiers, la pourriture des châtaignes (champignon Gnomoniopsis castanea) et la microguêpe Eurytoma sur amande.
Projet Elzéard : Les stratégies innovantes du retour de l'amande
Anna DUPLEIX, AuteurL'amande, considérée dans de nombreuses études comme un alicament, est très demandée. En France, seules 300 à 500 tonnes sont produites chaque année, dont une centaine en bio, pour une consommation de 35 000 à 40 000 tonnes, le reste étant importé d'Italie et d'Espagne. Pour combler ce manque et développer une filière nationale, notamment en agriculture biologique, plusieurs acteurs sont à pied duvre dans le Sud de la France. L'implantation de transformateurs peut, par exemple, permettre aux producteurs de trouver des solutions pour le séchage, étape cruciale post-récolte. Par ailleurs, l'interprofession France Amande a été créée fin 2018 et vise la mise en commun d'outils de production et de promotion de l'amande française. Côté production, plusieurs essais, dont ceux menés dans le cadre du projet Elzéard, sont en cours pour relever les défis techniques des arboriculteurs : lutte contre les ravageurs dont Eurytoma amygdali, mise en place d'engrais verts ou encore de ferti-irrigation.
Le renouveau de l'amandier
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire dAsie centrale, lamandier est cultivé en France depuis le Moyen Âge, notamment dans la Vienne où des amandiers de plus de cent ans ont été recensés et où un grand nombre de variétés sont encore cultivées. Fruit sec de plus en plus consommé en France, lamande connaît un retour en force, ces dernières années, avec la plantation de milliers dhectares de nouveaux vergers. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la plantation de lamandier, fruitier du soleil, semble davantage intéressante. Cet article apporte des conseils pour en réussir la culture ; il comprend des informations sur l'implantation, le choix des variétés, sur les moyens de faire face au risque de gel en période de floraison, ainsi que des techniques culturales.
Fruinov, un projet participatif sur les variétés fruitières de la région PACA : Invitation à surfer pour découvrir les résultats et devenir acteur local
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Chloé GASPARI, AuteurLe projet Fruinov "Évaluer la rusticité de variétés fruitières de PACA" (2016-2019) a été porté par le GRAB, en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Luberon. Ce projet visait à tester 7 espèces fruitières du patrimoine fruitier provençal, conservées au Conservatoire de la Thomassine, à Manosque : abricotier, amandier, cerisier, pêcher, poirier, pommier et prunier. Les variétés régionales anciennes ou d'"intérêt régional" ont été privilégiées, afin de tester plus particulièrement leur résistance aux bioagresseurs. In fine, il s'agissait de procurer à la filière fruits de PACA des données techniques, mais aussi des données pomologiques et historiques. Pour les arboriculteurs bio, les résultats de ces 3 années d'essais avaient pour but d'alimenter leur réflexion en matière de diversification et de réduction d'intrants. Les résultats du projet Fruinov sont disponibles sur le site internet dédié.
Relancer la filière amande en Provence
Agnès CATHALA, AuteurEn 2014, en France, 35 000 t damandes ont été consommées alors que 300 t seulement ont été produites. Des acteurs de la région PACA (Chambre Régionale dAgriculture, Bio de Provence, les principaux transformateurs, etc.) se sont assemblés, en 2015, autour dun projet de relance de la filière amande. La première étape a été le diagnostic avec lidentification des atouts, des opportunités et des freins de cette filière. Après les résultats de ce diagnostic, les partenaires ont tenu à mettre en place un projet de relance visant à atteindre 1000 hectares de verger dici 2020, soit en 5 ans. La transition vers l'agroécologie et la production biologique sont deux enjeux forts pour la relance. En bio, le principal facteur limitant est le ravageur Eurytoma amygdali, une guêpe difficile à contrôler (pas de produit homologué). D'autres projets de recherche-développement existent, menés par divers acteurs, dont le GRAB.
L'amandier en bio : Pourquoi pas dans le Sud-Ouest ?
Séverine CHASTAING, AuteurLes amandes sont une production de niche en France : 5 000 ha, dont 295 en bio. Outre la sensibilité de lamandier aux conditions climatiques (gel et luminosité), il présente, comme tous les arbres de fruits à noyau, une sensibilité face aux maladies cryptogamiques qui sont difficiles à maîtriser en bio. Cet article présente les principaux éléments à connaître pour conduire un verger damandiers bio. Il commence par apporter des données chiffrées sur la production française et sur les importations. Il décrit ensuite les conditions pédoclimatiques dans lesquelles cet arbre peut être implanté (température, lumière, type de sol). La conduite du verger (en gobelet, 250 à 300 arbres/ha) est également détaillée, ainsi que la formation des amandiers (4 à 6 charpentières). Le choix variétal est également évoqué à laide de deux tableaux : lun présente les caractéristiques de quatre variétés de porte-greffes et lautre celles de six variétés damandes à greffer. Les maladies (monilia fleur et rameau, fusicoccum) et les ravageurs (guêpe de lamande, carpocapse des prunes, tordeuse orientale du pêcher, puceron) sont également évoqués, ainsi que les moyens de lutte utilisables en bio. Les investissements pour le matériel nécessaire à la récolte et au séchage sont également évoqués.
Et pourquoi pas l'amandier ?
Dominique COURTIAL, AuteurLa demande en amandes bio est forte, notamment pour la transformation en confiserie, artisanale, ou pour de petits industriels. Cette fiche propose les principaux éléments de réflexion pour l'étude préliminaire d'un projet de plantation d'amandiers, arbres dont l'aire géographique correspond au climat méditerranéen : situation du marché, éléments économiques, conditions pédoclimatiques, implantation d'un verger, variétés, porte-greffes...
Produire des amandes : Relancer une dynamique !
Anna DUPLEIX, AuteurLa filière amandes biologiques française semble avoir un bel avenir devant elle au vu de la demande, estimée à 1000 tonnes/an (soit 1000 ha irrigués). Toutefois, elle manque encore cruellement de surfaces, de structuration, et les besoins en expérimentation sont importants. En Occitanie, plusieurs rencontres entre professionnels de l'amont et de l'aval commencent à faire bouger les choses : 40 hectares ont été plantés durant l'hiver 2016-2017 dans l'Aude, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales, et une demande de création de GIEE est en cours. En matière de ressources génétiques, l'Inra possède une collection de 120 variétés aux caractéristiques différentes et pouvant donc permettre de servir différents débouchés. Concernant la protection des cultures, les principaux ravageurs sont la guêpe de l'amande (Eurytoma amygdali), pouvant entraîner plus de 80 % de pertes, et le champignon Fusicoccum amygdali. Pour 2018, une dérogation permet aux producteurs d'utiliser le spinosad contre la guêpe mais, à terme, d'autres solutions seront nécessaires. Certaines sont en cours d'étude, notamment sur le choix des variétés et les systèmes de culture : élimination des fruits ou rameaux atteints, utilisation de phéromones, etc. Autre défi que la filière doit relever : favoriser l'approvisionnement en porte-greffes et plants greffés.