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Châtaigneraies bio : Des pistes face aux chenilles foreuses et aux pourritures
Marion COISNE, AuteurNathalie Lebarbier, chargée de programme chez Invenio, fait un état des lieux des enjeux sanitaires de la production de châtaignes. De nouvelles chenilles foreuses s’ajoutent au carpocapse, et une nouvelle forme de pourriture se propage (Gnomoniopsis castaneae), probablement à cause du changement climatique et de l’affaiblissement de l’arbre causé par l’insecte cynips. En 2022, chez Invenio, 43% des lots bio étaient véreux à plus de 20%. Nathalie Lebarbier propose plusieurs pistes pour se protéger des chenilles et des pourritures : augmenter la diversité variétale du verger, broyer les feuilles et les résidus de récolte, récolter rapidement et mettre en chambre froide les fruits le plus vite possible. Pour le carpocapse, sachant que 80% du cycle de vie de l’animal est sous terre, les essais de travail du sol ont montré une réelle efficacité. D’autres solutions de traitement, confusion ou d’utilisation d’auxiliaires (nématodes, bacillus, etc.) existent, mais avec des efficacités aléatoires. Nathalie Lebarbier conseille donc de cumuler les différentes solutions. Le projet ParasiT (INRAe SophiaAntipolis) développe de nouvelles solutions de lutte. Philippe Gay (24) possède une châtaigneraie bio de 13 ha. Face au carpocapse, il réalise plusieurs broyages au ras du sol pour perturber les larves ; il envisage d’utiliser le Rhapsody (Bacillus subtilis) contre la pourriture, mais cela nécessitera une application spécifique. Annick et Ludovic Desbrus (07) cultivent, en bio, 7 ha de châtaigniers, dont la majorité sont centenaires. La Combale, ancienne variété n°1, ne semble plus adaptée aux pressions actuelles. Face aux pourritures, la ferme récolte au plus vite et effectue un trempage des fruits pendant 9-10 jours.
Du 100% châtaigne au pays des cagouilles
Clara BERNAUD, AuteurPhilippe Ménard est producteur de châtaignes en Charente-Maritime. Il possède environ 900 arbres de 5 variétés différentes sur 8 ha, conduits en bio. Il produit, en moyenne, entre 18 et 20 tonnes de châtaignes par an, soit un chiffre d’affaires de 50 000€, pour 20 000€ de charges (hors transformation). Il produit lui-même ses plants et en vend également. Les châtaigniers sont taillés régulièrement, un apport de matière organique est amené à hauteur de 100 t/an et un système d’irrigation semi-enterré arrose les arbres avec 2000m3/ha/an, en moyenne. Contre le carpocapse, l'agriculteur récolte les châtaignes avec une machine qui lui permet de passer plusieurs fois sous les arbres pour éviter que la larve n'atteigne le sol, et il effectue deux broyages en août pour perturber la larve. Il favorise le développement des auxiliaires grâce à une canopée ouverte qui laisse passer la lumière, et installe des cabanes à mésanges, chauves-souris et même frelons européens (ces derniers étant des grands consommateurs de lépidoptères). 3 tonnes de châtaignes sont transformées chaque année par le producteur et sa femme, en farine et en crème, vendues en direct à la ferme ou via des magasins de producteurs.
Le châtaignier : Castanea sativa (fabacée)
Jérôme GOUST, AuteurLe châtaignier est un arbre remarquable, au regard de ses multiples usages : il fournit des fruits à grande valeur nutritionnelle pour les humains et son bois est utile à tout âge : - en vannerie (rejets) ; - pour les piquets, les manches à outils ou encore pour les montants d'échelle (tiges de dix ans) ; - en menuiserie, en charpente et en bois de chauffage (bois de 20 ans et plus). Son feuillage, très apprécié des animaux, a une valeur fourragère excellente et l'arbre peut être conduit à toutes les hauteurs. Un tableau compare les teneurs en matière sèche, en matière azotée et en tanins, ainsi que la digestibilité du châtaignier avec d'autres ressources fourragères.
Dossier : Les arbres et nous
Jacques TASSIN, Auteur ; Anthony CHEVAL, Auteur ; Christian SUNT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux arbres, est composé de 8 articles : 1 - "Quel rôle l'arbre joue-t-il dans la course du monde ?" replace l'arbre comme condition nécessaire à l'émergence du vivant ; 2 - "Les nouveaux grands-parents de la forêt" présente la démarche de l’association Cœur de Forêt, qui accompagne des propriétaires, techniquement et financièrement, pour protéger les milieux boisés de la déforestation ; 3 - "Arbres paysans : Histoire d'une relation et d'une résistance commune" décrit la relation interdépendante entre les arbres et les humains, tous deux victimes de l’industrialisation forcée des pratiques agricoles, aux conséquences désastreuses pour le vivant. Il met à l’honneur le châtaignier et le févier d’Amérique ; 4 - "Des arbres en cercle pour se passer de pesticides" présente le programme de recherche d’INRAE, dans la Drôme, où des chercheurs expérimentent les plantations circulaires pour lutter contre les bioagresseurs ; 5 - Dans "Créer un paysage fertile sur des terres difficiles : Une agriculture de régénération fondée sur l’arbre et l’économie d’eau", Guillaume Delaite, paysan boulanger bio et huilier en sud Aveyron, en zone de moyenne montagne, revient sur ses pratiques culturales pour lutter contre le ruissellement (qui détruit le sol et aggrave la sécheresse), par l’implantation d’arbres sur des lignes-clés ; 6 - "Multiplier et planter des arbres : En prendre de la graine" introduit un ouvrage consacré à la multiplication des plantes sauvages ou cultivées ; 7 - "L'arbre hors forêt au cœur de nos paysages" fait un focus sur le frêne, l'arbre fourrager le plus important des arbres paysans ; 8 - "Arbres : Un livre qui envoie du bois !" présente "Arbres", un livre sorti aux éditions Terre Vivante et Plume de Carotte.
Guide Arbo 2023 : Fruits à coques – PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2023Ce guide Arbo 2023 consacré aux fruits à coques présente les canevas de traitement (sous forme de tableaux) sur amandiers, châtaigniers, noisetiers et noyers (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Un tableau récapitule également les différents produits cupriques qui peuvent être utilisés.
La pollinisation du châtaignier : Un facteur de réussite pour le futur verger à intégrer dès la plantation
Angèle CASANOVA, Auteur ; Clément LARUE, AuteurLes conditions climatiques sont souvent responsables d’un défaut de fécondation chez le châtaignier : températures froides au printemps défavorables à la floraison femelle et à la libération du pollen des fleurs mâles, hygrométrie ou pluies trop importantes défavorables à l’activité des auxiliaires pollinisateurs et qui « lavent » les fleurs mâles… Toutefois, certaines fois, le défaut de fécondation n’est pas expliqué par les conditions climatiques ou par la conduite du verger. Cet article effectue une synthèse de travaux scientifiques récents afin d’apporter des éclairages sur les facteurs influençant cette pollinisation. Il rappelle, tout d’abord, que le châtaignier est auto-incompatible : même si un arbre possède les deux types de fleurs (mâles et femelles), il ne peut pas s’autoféconder. Par ailleurs, le pollen reçu par la variété productrice de châtaignes doit forcément être émis par des arbres appartenant à d’autres variétés. La pollinisation croisée est donc obligatoire et est assurée par le vent et par les insectes (le rôle de ces derniers ne doit pas être négligé). Dès la conception du verger, il faut donc non seulement penser aux variétés à implanter pour favoriser la pollinisation, mais aussi intégrer le rôle des pollinisateurs. Cet article apporte des conseils sur ces deux points, ainsi que des recommandations pour améliorer la pollinisation des vergers existants.
L’arbre fourrager : à la redécouverte d’une pratique ancienne
Tiphaine TERRES, AuteurLes premiers éleveurs utilisaient majoritairement le feuillage des arbres pour nourrir leur bétail. L’intensification des pratiques et la faible possibilité de mécaniser la récolte ont vite relégué l’arbre fourrager au second plan. Néanmoins, face au changement climatique (augmentation des températures et des sécheresses), l’arbre redevient un atout. Il est complémentaire à l’herbe : les feuilles d’arbres sont disponibles de manière décalée dans le temps (en été, alors que l’herbe est plutôt disponible au printemps) et l’arbre mobilise des ressources plus en profondeur dans le sol. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feuilles d’arbres ne sont pas plus ligneuses que les fourrages herbacés. Une fiche technique accompagne cet article et indique les valeurs alimentaires des principales espèces d’arbres fourragers : frêne, aulne, charme, châtaignier, chêne, érable, mûrier blanc… Il existe trois manières de distribuer les fourrages issus d’arbres : le pâturage direct (pâturage de forêts ou de haies), la rame au sol (qui consiste à mettre à disposition, tous les 7-8 ans, les branches d’arbres non accessibles au troupeau) et la distribution des branches après séchage (via un séchage en fagots horizontaux).
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte d’aléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, l’agriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour s’adapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à l’emploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de l’élevage bovin lait à l’ostréiculture, en passant par le maraîchage ou l’arboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, s’adapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme l’eau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et d’élevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
Dossier : Fruits à coque : vers le biocontrôle
Maude LE CORRE, Auteur ; Adrien LASNIER, AuteurLes fruits à coque sont perçus, par les consommateurs, comme des produits sains et peu traités. Les solutions de biocontrôle sont des pistes intéressantes, aussi bien en agriculture conventionnelle (pour réduire le nombre de traitements ou trouver des solutions plus efficaces), qu'en agriculture biologique (où des produits homologués ne sont pas encore disponibles pour l'ensemble des ravageurs). Dans ce dossier, des résultats d'expérimentations sont présentés pour la lutte contre la bactériose de la noix, le balanin et les punaises sur noisetiers, la pourriture des châtaignes (champignon Gnomoniopsis castanea) et la microguêpe Eurytoma sur amande.
Guide Arbo 2022 – PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2021Ce guide Arbo 2022 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Des tanins pour réduire les odeurs sexuelles des carcasses
REUSSIR PORC, AuteurUne étude, réalisée par un groupe de chercheurs tchèques et slovaques, a démontré que l’incorporation d’extraits de châtaigniers (qui contiennent des tanins) dans l’alimentation des porcs mâles entiers, à hauteur de 2 %, semble réduire le dépôt de scatol dans leur viande. Selon Didier Gaudré, de l’Ifip – Institut du porc, les tanins permettent, en effet, de réduire l’odeur des viandes en diminuant la production de scatol. Par contre, l’incorporation d’extraits de châtaigniers a aussi pour effet de pénaliser les performances zootechniques des porcs, puisque les tanins présentent aussi des facteurs antinutritionnels qui empêchent l’hydrolyse des protéines.
Castanéiculture dans les Cévennes : 45 ans au cœur de sa châtaigneraie fruitière !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans le Gard, Michel Levesque cultive une châtaigneraie bio depuis 45 ans (la ferme de Valbonne). Il s’était installé avec 750 m2 de châtaigniers et compte actuellement 8,5 ha de châtaigneraies fruitières et 17,5 ha de prairies. Quatre variétés de châtaignes ont principalement été greffées sur les vieilles souches existantes : Maine d’Abric, Baumelle, Gêne et Marron dauphine. Michel Levesque produit en moyenne 4 à 5 tonnes de châtaignes par an et les transforme dans son laboratoire agréé bio : confiture de châtaignes, crème de marron, farine de châtaigne, gâteaux sablés… La ferme de Valbonne compte une trentaine de références dans son catalogue et les châtaignes fraîches sont un produit d’appel. Par ailleurs, depuis deux ans, ce castanéïculteur a le sentiment que ses arbres sont en train de s’adapter au changement climatique : après des rendements en forte baisse depuis une dizaine d’années, ils commencent à remonter. Par sécurité, ce producteur s’est également lancé dans la plantation de figuiers. A 65 ans, il pourrait prendre sa retraite, mais sa pension s’élèverait à 550 €/mois. Il continue donc son activité en attendant de trouver un éventuel repreneur.
Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant s’ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Nouvelle-Aquitaine : Désherber mécaniquement un verger de châtaignier
Claudine GALBRUN, AuteurPour répondre à l’engagement de la filière châtaigne au sujet de la réduction de l’usage de produits phytosanitaires, le Comité du noyer et du châtaignier de Corrèze a organisé, en avril 2019, une journée de démonstration d'outils de désherbage mécanique sur rang sur un jeune verger de châtaigniers. Différents outils ont été présentés : - Une lame inter-cep et une brosse de désherbage mécanique, du constructeur Clemens ; - Un lamier à entraînement mécanique et un matériel de broyage, de la société Terreco ; - La tondeuse de Magnetto ; - La tondeuse de Solemat. D’autres solutions comme l’épandage de fumier et le paillage ont été évoquées.
Ardèche : Un bel exemple de lutte sanitaire qui marche, sans recours aux pesticides
Véronique LEON, AuteurSuite à l’apparition d’un petit insecte hyménoptère, le cynips, la production de châtaignes en France était très affectée, mais une solution de lutte biologique a été trouvée. David Loupiac, castanéiculteur et porte-parole de la Confédération paysanne d’Ardèche, retrace l'histoire de cette invasion. L’hyménoptère arrive en Europe par le biais de l’Italie, depuis le Japon et la Chine. Aucun traitement chimique n’étant efficace, les recherches se portent sur la lutte biologique, et c’est ainsi que la lutte passe maintenant par un petit prédateur, le torymus, qui est également un hyménoptère originaire de Chine. La lutte en France est possible grâce à la mobilisation de nombreux acteurs. Après 2 ou 3 années difficiles, la récolte de 2016 a été satisfaisante.