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Vergers d'en haut
Véronique BUTHOD, AuteurCet article fournit des conseils pour cultiver des arbres fruitiers en altitude, enrichis avec des témoignages de pépiniéristes et de jardiniers bio, de Loire, des Hautes-Alpes et de Savoie. Pour limiter les dégâts liés au gel, il faut choisir des variétés tardives, avec floraison tardive et mise à fruits rapide, et réfléchir à l'emplacement des arbres, en exposition nord plutôt qu'en exposition sud. D'autres techniques sont abordées pour protéger les fruitiers du froid, des chutes de neige, des brûlures solaires et du manque d'eau. Une sélection de variétés de fruitiers (abricotiers, cerisiers, cognassiers, poiriers, pommiers et pruniers), adaptées à la culture en altitude, et des adresses de fournisseurs sont proposées.
Conduite technique : Verger mon beau verger, les exigences des poires de table bio
Claire SALLIBARTAN, AuteurLa conduite de vergers de poiriers en agriculture biologique présente des exigences particulières. Dès l'implantation, il convient de choisir le bon porte-greffe en fonction des objectifs recherchés : le cognassier, qui permet le raccourcissement du délai d'entrée en production et l'abaissement de la hauteur de l'arbre, et le poirier, plus utilisé sur les verges de poires à poiré. Du côté des maladies et des ravageurs, les plus spécifiques sont la cécidomyie des poirettes et la tavelure du poirier (Venturia pirina). Les besoins en nutriments et les objectifs de la taille de l'arbre sont également abordés. Enfin, la poire étant un fruit fragile, certains critères sont à respecter pour une récolte de qualité (fermeté de la chair) et sa bonne conservation (besoin de températures négatives).
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel d’advection, gel d’évaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux…). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Lutter contre le gel : En avril, ne te découvre pas d'un fil !
Juliette PEUGEOT, AuteurAu verger, à l'arrivée du printemps, le risque de gelées tardives requiert une attention particulière des arboriculteurs. Pour protéger les arbres fruitiers et leurs bourgeons, plusieurs méthodes sont envisageables (protection par aspersion, protection par chauffage...). Cependant, pour déclencher la lutte au bon moment, il est nécessaire de connaître le risque de gel, en suivant précisément la météo du secteur, à l'aide d'outils de mesure (station météo, thermomètre, psychromètre...). Il faut aussi connaître les seuils de sensibilité des espèces et des variétés cultivées et cela pour chaque type de protection, et anticiper les ressources (eau, combustibles...) et le personnel disponibles à cette période. Rachel Marquet de Kerautem, arboricultrice bio à Feins (35), a opté pour une gestion du gel par chauffage, avec une tour à vent pour brasser l'air. Elle apporte son témoignage dans cet article.
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
Poire : Assainir sans tarder contre l’agrile du poirier
Emmanuel DELARUE, AuteurLa réémergence d’Agrilus sinuatus (agrile) menace les vergers des arboriculteurs biologiques, et en particulier les jeunes plantations de poiriers. Les filets Alt’carpo sont une protection, mais ils sont à installer sur des vergers sains. Rabattre les jeunes scions permet de limiter les infestations, ainsi que d’avoir des arbres en bonne santé. Claude Vignaud, arboriculteur bio à Graveson, dans les Bouches-du-Rhône, estime que le problème reste gérable, mais à condition de réagir très tôt. Dès le mois de juin, il passe ainsi environ trente heures par hectare à supprimer, avec un sécateur, les rameaux atteints.
Traitement à l’eau chaude de matériel fruitier infecté par des virus, bactéries ou phytoplasmes : Résultats du projet Thermofruit
Yoann BRANS, AuteurLe projet Casdar ThermoFruit a été mené, entre 2019 et 2021, par le Ctifl, INRAe et le syndicat des pépiniéristes fruitiers CEP. Le projet a évalué l’efficacité du traitement à l’eau chaude pour la lutte contre des agents pathogènes des espèces fruitières : virus, phytoplasmes, bactéries. Des couples température/durée de traitement ont été déterminés pour éliminer le Plum pox virus et l’enroulement chlorotique sur des plants d'abricotier et de prunier, ainsi que le feu bactérien sur des plants de pommier et de poirier. Les espèces fruitières réagissent de manière hétérogène à ce traitement par la chaleur, notamment pour ce qui est du taux de reprise des greffes.
Biofruitnet enquête auprès d’arboriculteurs bio : Des problématiques communes en Europe
Marion COISNE, AuteurDans le cadre du projet européen Biofruinet (2019-2022), une enquête a été menée auprès d’arboriculteurs biologiques de plusieurs pays européens. Cette enquête avait pour objectif d’identifier et de quantifier les besoins en informations des producteurs pour sept espèces de fruits (fruits à pépins, à noyau et agrumes). La gestion des maladies et des ravageurs reste la priorité numéro une dans tous les pays, quelle que soit l’espèce fruitière. Viennent ensuite des besoins d'information en matière de variétés, de gestion du sol et de fertilisation. Les producteurs ont également fait remonter le fait que les ravageurs à gérer sont de plus en plus nombreux. En pommier, les ravageurs en augmentation sont la punaise diabolique, la mineuse et le pou San José. En poirier, les ravageurs en hausse sont l’anthonome, la punaise diabolique et l’hoplocampe. Concernant l’accès aux informations techniques, les arboriculteurs bio européens vont, en priorité, consulter internet ou assister à des conférences. Les documents écrits sont également largement mentionnés, avec des différences entre les pays (par exemple, en Suisse, les producteurs consultent des documents en langue étrangère, ce qui n’est pas le cas en France). Concernant les échanges interactifs, les discussions entre conseillers et arboriculteurs sont les plus plébiscitées, quels que soient les pays.
Comment aborder la taille de ses arbres fruitiers ?
GAB ILE-DE-FRANCE, AuteurQuelle que soit l'espèce ou quel que soit le type de fructification, tailler ses arbres fruitiers permet, entre autres, d'obtenir une meilleure qualité de fruits, de renouveler la ramification des branches, mais aussi de faciliter les interventions et les récoltes. Cet article présente des pratiques de taille sur deux espèces d'arbres fruitiers : le poirier et le pêcher.
Guide Arbo 2023 – PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2022Ce guide Arbo 2023 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides, fongicides...) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Pour assainir le matériel fruitier : Le traitement à l’eau chaude en test
Marion COISNE, AuteurLe projet ThermoFruit, piloté par le CTIFL, s’est penché sur le recours au traitement à l’eau chaude (TEC), afin de lutter contre les maladies épidémiques et émergentes sur le matériel végétal fruitier. Cette technique est déjà connue en viticulture. ThermoFruit vise à la tester sur du matériel végétal issu de plusieurs espèces fruitières, afin d’établir des références en matière de durée et de température d’immersion. Le but final étant d’établir un protocole applicable par les pépiniéristes et les multiplicateurs. La difficulté réside dans le fait de ne pas trop impacter les tissus végétaux (pour assurer une bonne reprise du matériel végétal), tout en maîtrisant le développement des pathogènes. Huit couples hôte-pathogène ont été testés (six espèces fruitières et quatre pathogènes) : le HLB (Huanglongbing) sur agrumes ; le virus de la sharka et l'ECA (enroulement chlorotique) sur abricotier et prunier ; la sharka sur pêcher ; le feu bactérien sur poirier et pommier. Les tests ont été réalisés sur des rameaux aoûtés. Ces derniers ont ensuite été greffés sous serre, puis leur taux de reprise et la présence du pathogène ont été évalués. Pour le couple prunier-ECA, il faut réaliser un bain à 45 °C durant 50 minutes ou plus. Pour les autres couples hôte-pathogène, les résultats sont intéressants, mais restent à approfondir. Inrae se penche notamment sur la possibilité d’effectuer des bains de vapeur pour augmenter la température tout en gardant un bon taux de reprise.
En route vers le verger bio-diversifié, cap sur la Suisse !
Céline VENOT, AuteurUn voyage d'étude a été organisé, en février 2022, par Agribio Rhône & Loire et l'ADABio, dans le canton de Vaud et du Valais, en Suisse. Il a rassemblé des arboriculteurs, des porteurs de projets, ainsi que Juliette Démaret, conseillère en arboriculture. Les participants, accompagnés par Flore Araldi du FiBL, ont visité 5 fermes bio diversifiées en fruits : 1) Le domaine Roveray, où des haies ont été intégrées au verger pour rompre la monoculture de pommiers ; 2) La ferme Bio Terroir, un verger diversifié avec des légumes ; 3) BioDiVerger, verger-expérimental à haut niveau de biodiversité suivi par le FiBL, constitué de fruits et légumes, ainsi que d'un espace en permaculture ; 4) Le Domaine La Faraz Bio qui cultive diverses variétés d'abricots et qui a partagé la technique qu'il utilise pour lutter contre le monilia ; 5) Le Domaine Zufferey, avec son projet de mettre en place, pour aérer le verger, un jardin biodynamique, qui sera ainsi protégé du vent.
L’arboriculture bio dans le Piémont italien : une filière rattrapée par ses surfaces et ses volumes
Céline VENOT, Auteur ; Myriam DESANLIS, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurUn voyage d’étude a été organisé, en juin 2021, par l’ADABio et l’ARDAB, dans les vergers bio du Piémont italien. Il a rassemblé, pendant deux jours, une quinzaine d’arboriculteurs bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce voyage a été, pour eux, l’occasion d’échanger avec différents acteurs de la filière italienne du bassin arboricole de Saluzzo. Ce territoire est historiquement dédié à la production de pommes et de poires. La bio s’y est fortement développée, ces dernières années : entre 2016 et 2020, les surfaces cultivées en bio ont doublé. En 2020, elles représentaient 22 % des surfaces en pommiers et 51 % des surfaces en poiriers. Cet accroissement brutal a provoqué un effondrement des prix : le bio se vend quasiment au même prix que le conventionnel. Autre élément qui explique ce phénomène : la différenciation marketing entre le bio et le conventionnel est faible dans les supermarchés italiens. Il faut savoir que le bio ne représente que 3 % de la consommation italienne. 80 % de la production de pommes et de poires bio sont dédiés à l’export. Les producteurs français ont également parlé de la conduite des vergers avec trois producteurs bio italiens, et ont notamment comparé leurs méthodes pour contrôler le développement de certains ravageurs et maladies (tavelure, puceron lanigère, monilia…).
Dossier : Des variétés adaptées à l’arboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers…). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme d’évaluation, afin d’avoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourd’hui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin d’accroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence l’intérêt d’augmenter la densité des arbres dans la parcelle.
Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué d’importants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer l’intérêt des filets insect-proof Alt’carpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans l’Hérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.