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Les Hoplocampes
Jean-Luc PETIT, AuteurLes hoplocampes posent de plus en plus de soucis en vergers de pommiers (Hoplocampa testudinae) et de pruniers (hoplocampe noir ou hoplocampe commun du prunier), voire de poiriers (Hoplocampa brevis). L'hoplocampe autrefois considéré comme ravageur secondaire, devient problématique. Le suivi des vols à l'aide de pièges est obligatoire pour lutter contre ce ravageur car ils permettent d'envisager, si besoin, un traitement et de le positionner. Après une explication sur le placement des pièges, l'article donne des indications sur l'organisation de la lutte (qui intervient juste après la floraison (stade G) lorsque les pièges ont démontré une pression justifiant un traitement) et précise qu'un deuxième traitement peut être nécessaire en cas de forte pression 15 jours plus tard... Par ailleurs, l'article donne des indications sur les différents moyens de lutte : produits utilisables ; piégeage massif ; quassia amara ; spinosad.
Journées Techniques Fruits et Légumes GRAB/ITAB
Hélène VEDIE, Auteur ; François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; ET AL.Ce document présente le compte-rendu de différentes conférences des Journées Techniques Fruits et Légumes organisées par l'ITAB en partenariat avec le GRAB, le GAB Ile de France et la Chambre d'Agriculture Ile de France en décembre 2009. Ce dossier technique est composé de trois articles : - Gestion de la fertilité en AB (rôles des vers de terres, travail du sol et activités microbiennes en AB, approche biodynamique de la fertilité des sols, qualité des composts de déchets verts en France, effets d'apports de différents amendements organiques sur les propriétés du sol, fertilité et pathogènes telluriques : effets du compost, évaluation de l'activité biologique du sol en verger biologique et conventionnel, synthèse de trois années de suivi sur la fertilité en arboriculture biologique) ; - Conférences communes (impact environnementaux de la filière fruits et légumes - analyse du cycle de vie, l'induction de résistances de la plante à des phyto-agresseurs par des infra-doses de sucres : une nouvelle technologie, caractéristiques des extraits végétaux simples et intérêt agro-environnementaux, décoction de Quassia amara et lutte contre l'hoplocampe du pommier) ; Contrôle de la tavelure en AB (production de pommes biologiques sans cuivre : bilan de trois années de pratique en Hollande, création et expérimentation de variétés de pommes adaptées à l'agriculture biologique, analyse des pratiques de protection et du développement des maladies en vergers de pommiers biologiques dans le sud-est de la France, sensibilités variétales : bilan du réseau de vergers semi-extensifs, situation actuelle en France du contournement de la résistance Vf par Venturia inaequalis propositions de méthodes de lutte adaptées) ; Biodiversité sur parcelles de poiriers (Gilles LIBOUREL (GRAB) présente le bilan de 9 années d'observations de la biodiversité sur un réseau de 7 parcelles de poiriers) ; Bilan de campagne (bilan de saison réalisé chaque année en arboriculture qui regroupe des producteurs de chaque bassin de production : discussion sur les bioagresseurs, nouvelles inquiétudes ).
Les larves voraces des cécidomyies
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPrésentation de la famille des cécidomyies et des larves qui causent les plus gros dégâts sur les jeunes arbres et sur les choux-fleurs. L'article décrit la cécidomyie des feuilles du pommier, des poirettes, du chou-fleur et indique des moyens de lutte (lutte qui n'est nécessaire que si l'on a constaté d'importants dégâts l'année précédente) : régulation des populations de cécidomyies par les hyménoptères ; infusion de tanaisie... Le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) a testé l'efficacité de différents insecticides végétaux sur des cécidomyies faisant de gros dégâts sur les boutons floraux des pruniers, cerisiers et abricotiers dans la Drôme. Seule la pulvérisation foliaire de décoction de bois de Quassia amara effectuée au stade C (bouton ou calice visible) a été jugée suffisamment efficace (mais l'insecticide végétal n'est pas actuellement autorisé par la règlementation européenne sur l'agriculture biologique).
Poire : Essai sur la maîtrise de la charge
TECHNI BIO, AuteurLe but de l'essai mené sur la station expérimentale de la Morinière était de tester l'efficacité de l'effleureuse sur la maîtrise de la charge du poirier. L'effleureuse a pour but de réduire le temps de main d'uvre lors de l'éclaircissage manuel. L'article décrit le dispositif expérimental et les résultats techniques. Ceux-ci portent sur : - Observations sur les branches fruitières ; - Production (tonnes/ha) et calibre des fruits (%) : variété Williams, variété Conférence.
Un ravageur qui monte : Lutter contre l'hoplocampe
Jean-Luc PETIT, AuteurL'hoplocampe pose de plus en plus de problèmes en vergers biologiques. S'il a souvent été considéré comme secondaire, et qu'il peut provoquer une sorte d'éclaircissage naturel à la nouaison, parfois bénéfique à faible intensité, quelques parcelles atteignent cependant des seuils non acceptables. L'article présente tout d'abord la biologie et le mode d'action des trois hoplocampes : du pommier, du poirier et du prunier. Pour contrer ce ravageur en agriculture biologique, le suivi des vols à l'aide de pièges est obligatoire, afin d'évaluer la nécessité d'un traitement et de le positionner. Si le nombre d'adultes capturés démontre la nécessité de la lutte, celle-ci s'organise juste après la floraison. Trois produits sont actuellement utilisables : les insecticides végétaux (en particulier le quassia) et les nématodes ou les champignons entomopathogènes qui sont appliqués au sol. Le piégeage massif, avec des pièges blancs à 1,80m du sol, donne des résultats. Si le quassia est très utilisé par les arboriculteurs biologiques français, son spectre est cependant large et non sélectif, de même que pour le Spinosad, non homologué en France mais qui serait intéressant dans la lutte contre ce ravageur.
Les Rosacées : Des herbacées aux arbres
Jean-Michel FLORIN, AuteurLorsque Rudolf Steiner (7ème conférence du Cours aux agriculteurs) parle de l'arbre, il dit que, pour mieux comprendre son rôle et en particulier le rôle du fruit dans la nature, il faut considérer l'arbre comme un tas de terre surélevé. L'exemple des Rosacées permet de bien comprendre cette nature de l'arbre puisqu'on y trouve tous les stades de sa formation, de la plante herbacée vivace comme la benoîte ou le fraisier, jusqu'aux grands arbres que sont les merisiers, en passant par les lianes (ronce) et les arbustes comme l'églantier ou le prunellier. Pour se former une image du végétal, il est proposé d'observer une plante annuelle comme un coquelicot (du processus végétatif, soit la formation de nombreuses feuilles, au processus génératif, soit la formation des fleurs et fruits), puis les Rosacées (famille de plantes dans laquelle il n'existe pas de plantes annuelles) : la benoîte commune, le fraisier, la ronce, l'églantier, les poiriers et pommiers, le merisier.
Implanter un verger bio (3ème partie) : Le choix crucial des variétés
Jean-Luc PETIT, AuteurPour créer un verger Bio, le choix des variétés et du porte-greffe est crucial. Cet article présente, pour le prunier, le pommier et le poirier, différents porte-greffes à choisir en fonction d'un mode de culture extensif, semi extensif ou intensif et différentes variétés à choisir en fonction du climat et du sol. Le choix de la variété se raisonne aussi en fonction de la surface du verger et du circuit de commercialisation. Quoiqu'il en soit, il n'existe pas de variété idéale en Bio, il est conseillé d'accepter un compromis entre les caractéristiques positives des variétés et leurs contraintes.
Manipulations des habitats du verger biologique et de son environnement pour le contrôle des bio-agresseurs. Des éléments pour la modulation des relations arbre-ravageurs-auxiliaires
Sylvaine SIMON, Auteur ; Benoït SAUPHANOR, Auteur ; H. DEFRANCE, Auteur ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Les conditions d'habitat et le niveau de ressources conditionnent la présence et le développement des espèces animales. Elles sont donc à même d'influer sur le développement des ravageurs des cultures et de leurs ennemis naturels. En vue d'optimiser la protection du verger biologique, les possibilités de manipuler l'habitat des ravageurs et des auxiliaires ont été explorées au niveau : (i) de la conduite architecturale de l'arbre et (ii) des formations arbustives (haies) de bordure de verger, avec, respectivement, étude de l'effet sur les arthropodes de modifications structurelles de la branche fruitière et de l'introduction de diversité végétale dans l'agrosystème. En verger biologique, pour lequel le recours à la lutte directe contre les ravageurs est limité, les possibilités de manipulation de l'habitat des ravageurs et des auxiliaires (l'arbre fruitier et l'environnement végétal du verger) ont été explorées à partir d'expérimentations pluriannuelles en verger de pommiers biologiques et de poiriers. La conduite architecturale du pommier a un impact sur le développement de ses principaux ravageurs. Une étude comparant deux systèmes de conduite a montré un effet globalement freinant (pucerons, acariens) ou parfois favorisant (carpocapse) d'un système de conduite nouvellement mis au point et validé pour son intérêt agronomique, la conduite centrifuge, par rapport à une conduite classique en Solaxe. L'étude d'une formation arbustive expérimentale (haie de bordure) conçue pour optimiser la protection du verger de poiriers a par ailleurs permis de valider les principes de base d'une introduction raisonnée de diversité végétale dans l'environnement du verger : existence d'une succession de ressources pour les auxiliaires actifs sur le(s) ravageur(s)-clé(s) de la culture, innocuité pour les cultures (absence de ravageurs ou maladies communs avec les cultures). Ces travaux et d'autres études suggèrent que la manipulation de l'environnement végétal du verger modifie l'entomocénose. En revanche, le bénéfice potentiel en verger se limite au contrôle des ravageurs tolérés à des niveaux de population élevés.
Réussir le poirier
Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes jardiniers de châteaux ou de grands pépiniéristes sont à l'origine de la plupart des variétés traditionnelles de poires. Les meilleures poires proviennent, en général, d'arbres greffés sur cognassiers. Des indications sont données sur le greffage sur franc (condition pour un poirier vigoureux), l'exigence d'un très bon sol, l'amélioration de la zone de plantation, la récolte et l'ensachage des fruits pour les protéger de la tavelure, des carpocapses... avant la récolte. Par ailleurs, un choix de variétés est proposé (caractéristiques, porte-greffe) et le nashi, cultivé depuis des siècles en Chine et au Japon, est présenté.
Verger : Lutter contre les vers des fruits
Alain PONTOPPIDAN, AuteurConseils pour lutter efficacement contre les "vers des fruits" (cerises, noisettes, pêches, pommes, châtaignes,...). Petit tour d'horizon des ravageurs les plus courants : description, dégâts, période d'attaque, stratégies de lutte,...
Vergers hautes tiges en Basse-Normandie : Des pionniers en Poiré bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurLaurent et Thierry Hamard, éleveurs laitiers dans l'Orne, consacrent 7 ha de leurs terres à des vergers de poiriers et de pommiers hautes tiges, d'une dizaine de variétés dont les fruits sont destinés à la transformation en jus et boissons alcoolisées. Il sont les premiers, et parmi les rares, à fabriquer du poiré bio. Afin d'assurer la relève de leurs arbres bientôt tricentenaires, ils ont planté il y a dix ans une centaine de poiriers et autant de pommiers. Ils témoignent en détail sur la récolte des fruits, la fabrication du poiré, le peu d'entretien nécessaire pour les vergers, la forte dépendance des récoltes face aux conditions climatiques et finalement sur les débouchés de leur production.
Poirier : "L'éclaircissage manuel améliore les rendements et les calibres"
Chantal SARRAZIN, AuteurJean Meyer est arboriculteur dans le Vaucluse. Il pratique l'éclaircissage manuel sur la variété de poirier "Guyot". Selon lui, c'est un investissement raisonnable et rentable. Il effectue des comptages sur témoins pour déterminer le nombre de fruits qui doit être conservé, en fonction du potentiel de production de chaque parcelle. L'éclaircissage demande un personnel qualifié, chaque ouvrier s'autocontrôle. Le temps moyen nécessaire est de 130 heures/ha, compensé par une économie en temps réalisée lors de la récolte, totalement enlevée dès le second passage. Les phénomènes d'alternance sont moins importants, la diminution des fonds de cueille est significative lors des seconds passages, la production de fruits de gros calibre a progressé (80% de poires de 65 mm et plus) et peut répondre à la demande des consommateurs, valorisant mieux la production.
Le poirier renaît de ses cendres
Deux articles ("Et le poirier renaît de ses cendres" et "Sauver les fruits anciens") font état du travail d'Henry Poulain. Celui-ci a voulu redonner vie aux vergers de la vallée de Thoard (04). Il recense près de 500 arbres (poiriers) abandonnés. Une quarantaine de propriétaires l'autorisent à récolter les poires sur leurs terres. Les fruits sont ensuite pressés à Saint-Auban par les ateliers du Fournas et la commercialisation dépend uniquement de la vente directe. Henry Poulain entend vivre de sa production. Mais il prépare également un projet de plus grande envergure pour le Pays Dignois qui consiste à réhabiliter tous les vergers délaissés de ce territoire. Cela concerne les poiriers, mais aussi les cerisiers, les amandiers, les cognassiers, les pruniers... Dans les encarts "Question sous..." et "Les Ateliers du Fourras", sont respectivement évoquées les caractéristiques de son activité et les particularités des Ateliers qui emploient 132 ouvriers handicapés.
Pommier, poirier, pêcher, abricotier : Conduire plutôt que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurLa raison principale de la taille des arbres fruitiers est d'obtenir une production abondante, régulière et de bonne qualité. Cette opération présente des caractéristiques propres à chaque espèce, mais au sein de chacune, la taille diffère en fonction des variétés. Les grandes tendances sont présentées ici en détail et illustrées pour le pommier avec : - les différents types de port selon lesquels sont classées les variétés ; - l'adaptation de la taille au type de port ; - les deux tendances naturelles de branches fruitières ; - les trois étapes importantes pour leur conduite ; -la taille sur brindille couronnée ; - l'intensité de la taille ; - la taille des arbres âgés ; - les principes à appliquer. Des conseils sont aussi formulés pour le poirier, le pêcher, l'abricotier et le cerisier. Enfin, les périodes appropriées pour les différents types de taille sont évoquées.
Progrès dans la lutte biologique en verger de pomacées avec des phéromones et attractifs
Une importante réunion du groupe de travail de l'Organisation Internationale de Lutte Biologique et Intégrée s'est tenue en Espagne sur le thème " Arthropodes ravageurs des pomacées ". Les 50 communications présentées ont porté sur trois sujets : -Lutte biologique et biologie des arthropodes ; -Comportement et lutte biotechnique (comportementale) ; -Résistance aux insecticides. Les informations relatives à la seconde partie, résumées dans l'article, révèlent que : -la lutte par confusion sexuelle contre le carpocapse des pommes et des poires est plus facile à conduire et plus performante grâce à de nouvelles formulations ou modes d'application détaillés dans l'article ; -le piégeage massif a permis de lutter efficacement contre la mouche méditerranéenne des fruits en Espagne ; -des phéromones sexuelles de cécidomyie du pommier et du poirier sont en cours de mise au point.