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1 binage vaut 2 arrosages
Sarclez régulièrement vos cultures pour limiter les pertes d'eau dans le sol et pour empêcher la croissance des mauvaises herbes qui poussent très vite, comme le mouron ou le sèneçon. Explications et conseils de culture d'été pour le potager, le jardin d'ornement, le verger.
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25 ans de lutte par confusion contre le carpocapse Cydia pomonella dans un verger à Allaman
La lutte par confusion contre le carpocapse Cydia pomonella a été appliquée au moyen de différents types de diffuseurs de 1982 à 2006, dans un verger de pommiers de 6 ha à Allaman. Durant ces 25 années, presque tous les traitements insecticides après la floraison ont pu être évités. Les résultats obtenus ont relativement peu varié selon les types de diffuseurs expérimentaux testés et la charge de phéromone appliquée par ha. La gamme des diffuseurs Isomate, actuellement homologuée, donne de très bons résultats pour autant que les recommandations d'application de la technique de confusion soient scrupuleusement respectées. Lorsque les conditions sont extrêmement favorables au carpocapse, comme ce fut le cas en 2003, la lutte par confusion, comme la lutte classique d'ailleurs, ne peut empêcher une recrudescence des populations. Cet article relate également brièvement les moyens engagés pour lutter contre d'autres ravageurs, tels que la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana, les noctuelles et arpenteuses, la petite tordeuse des fruits Grapholita lobarzewskii et les acariens phytophages.
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6e rencontre technique agriculture biologique Des méthodes alternatives contre les bio-agresseurs
GRAB, Auteur ; Claude TRONEL, AuteurEn février 2013, l'Itab et le Ctifl organisaient leur Rencontre Technique Agriculture Biologique pour aborder les méthodes alternatives contre les ravageurs et la tavelure. Des expérimentations montrent l'efficacité des pulvérisations bihebdomadaires de fructose et de saccharose (1 à 10 g/hl) contre le carpocapse sur pommier. Les différences de dégâts selon les variétés sont considérables. Contre la tavelure sur poirier (Williams), les faibles doses de sulfate de cuivre (200 à 400 g/ha) sont aussi efficaces que les traitements conventionnels, contrairement à la bouillie sulfo-calcique ou au soufre seul. L'influence des systèmes de production sur les auxiliaires en pommier est discutée, ainsi que l'efficacité des pièges contre le campagnol provençal.
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Abricotier - Pommier - Olivier : Réchauffement climatique et conséquences sur la floraison
Avec une hausse de température de 1,5 à 6 °C annoncée d'ici la fin du siècle, le réchauffement climatique n'est plus contestable. Celà ne sera pas sans répercussions sur la production des vergers, tant au niveau de la qualité que de la régularité. Sur la base d'observations anciennes et récentes en cours d'intégration dans la base de données PhénoClim, cet article présente un bilan d'effets observés sur la floraison pour 3 espèces représentatives de la production fruitière française : l'abricotier, le pommier et l'olivier.
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Acquisition de références techniques et économiques en pépinière fruitière biologique
Pour mieux évaluer la qualité sanitaire d'un plant fruitier biologique à la sortie de la pépinière (non garantis indemne de maladies de dégénérescence en agriculture biologique), le GRAB s'est associé au CEPEM (Centre expérimental pour la pépinière méridionale), au CTIFL et à l'INRA d'Angers, pour mettre en place un programme sur 3 ans concernant les pêchers et les pommiers dans un premier temps. Les principaux blocages techniques en pépinière biologique sont la protection phytosanitaire (pucerons ou maladies plus occasionnelles), la gestion de l'enherbement (délicate du fait de la densité de plantation) et la qualité agronomique et sanitaire des plants. Le coût de revient est également pris en considération. La diffusion finale des résultats est prévue début 2004.
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Actes Rencontres Techniques CTIFL-ITAB 2017
ITAB, Auteur ; CTIFL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2017La production de fruits biologiques connaît un fort développement en France ces dernières années. Ainsi, en 2015, le verger bio a atteint 16 % de la surface totale du verger français. Les Rencontres Techniques AB Fruits, co-organisées par le CTIFL et lITAB le 9 mars 2017, ont permis de faire le point sur les dernières connaissances scientifiques et techniques qui permettront demain de lever certains verrous au développement de la production de fruits biologiques. Les différentes interventions portent sur : - Évolution du marché des fruits frais en AB : production et consommation en France (Dragana Miladinovic, Interfel) ; - Typologie des consommateurs de Bio dans la cohorte NutriNet-Santé (E. Kesse-Guyot, INRA, CRESS Sorbonne Paris Cité et Bruno Taupier-Letage (ITAB)) ; - Accompagner la création d'une filière pomme pour la transformation bio en Nouvelle-Aquitaine (Séverine Chastaing, CDA 47) ; - Stratégie de fertilisation à la plantation et sur jeune verger bio (B. Gandubert/C. Coureau, CTIFL/La Morinière et M. Millan, CTIFL) ; - Lenherbement du rang comme alternative au travail du sol (Claude-Éric Parveaud, GRAB/ITAB) ; - Gestion du rang de plantation dun jeune verger de pommier en agriculture biologique (Sébastien Ballion, Cefel) ; - Travail du sol : quels outils, pour quels besoins en verger bio ? (Sébastien Cavaignac, Invenio) ; - Situation des usages en arboriculture AB : État davancement des dossiers (Bertrand Bourgouin, DGAL/SDQSPV) ; - Bilan à mi-parcours du Projet Casdar PEPS - Évaluation et optimisation des SDP dans les stratégies de protection phytosanitaire en verger de pommier (Marie-Noëlle Brisset, INRA) ; - Carpocapse, mouche du brou en verger de noyer : quelles alternatives ? (Agnès Verhaeghe, Ctifl) ; - Le campagnol provençal dans les vergers du sud-est de la France (M. Jay et J.M. Ricard, Ctifl, M. Merabet (Stagiaire)) ; - Lintensification de lagriculture biologique, conséquences sur la régulation des phytophages en vergers de pommiers (Gaëlle Marliac, VetAgro-Sup/INRA) ; - Régulation des ravageurs par les araignées dans les vergers (Jean-Michel Ricard, Ctifl).
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Actualité technique : Conférence SIVAL 2014
Aurélien LIVET, AuteurLors de l'édition 2014 du salon agricole SIVAL, une conférence sur l'arboriculture biologique et les clés de réussite d'une telle production a été organisée par la Chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire. Ce fut l'occasion pour le Gabnor, la FREDON Nord-Pas-de-Calais et le Centre Wallon de Recherche Agronomique de présenter leur projet commun, TransBioFruit, financé par l'Union Européenne. L'objectif majeur de ce programme était d'apporter des réponses aux préoccupations techniques des arboriculteurs en mutualisant les compétences de différents organismes. Les recherches, dont certains résultats sont rapportés dans cet article, portaient sur différents ravageurs (anthonome, hoplocampe, puceron cendré) et maladies (black rot, tavelure) du pommier et du poirier.
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Actualité technique : Pomme : Essai sur l'éclaircissage
C. COUREAU, Auteur ; A. BERGOUGNOUX, AuteurLe but de l'essai sur l'éclaircissage, mené à la station expérimentale de la Morinière (la Station d'Etudes et d'Expérimentations Fruitières Nord-Loire La Morinière, est implantée à Saint Epain (37)), était d'étudier l'effet de l'extinction pour une meilleure maîtrise de la charge sur la variété Pilot. L'article évoque le dispositif expérimental, les résultats techniques (temps de travaux, calibres des fruits - %, coloration des fruits - %).
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Agriculteurs et paysans basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurCe dossier témoigne de quatre activités, ancrées au Pays Basque, conduites en agriculture biologique. 1 - Vincent Hurpeau s'est installé à Espelette afin d'y faire pousser des plantes et du piment. Il travaille sous le label bio depuis 2007. La variété de piment cultivée, appelée Gloria, bénéficie d'un microclimat qui a permis une parfaite adaptation. Les piments de Vincent Hurpeau représentent 50% de ses revenus. Il adhère, par ailleurs, à une charte mise en place par l'association des producteurs fermiers du Pays Basque. 2 - Anita Duhau loue 10 ha de terres à un GFA (Groupement agricole foncier), soit une souscription lancée auprès de la population pour acheter collectivement des terres. Elle fabrique du crottin de chèvre et de la tomme de vache. Anita Duhau aspire à faire de sa ferme Pedronia (à l'écart de Lohitzun-Oyhercq) un lieu de formation. 3 - En 1992, 32 paysans créent l'association Sagartzea et plantent plus de 15 000 pommiers de variétés locales, dans leurs champs, à travers tout le Pays Basque nord. Sur leurs terres, les brebis et les ânes côtoient les pommiers. Aujourd'hui, une coopérative, Eztigar, regroupe les producteurs et une SARL Segida a été créée pour s'occuper de la transformation et de la vente des fruits. Trois des produits (différents cidres, jus de pomme) sont certifiés bio. 4 - À Irouléguy, en Pays Basque intérieur, pour Peio Espil et sa femme, viticulteurs, l'agriculture biologique est une sorte de retour aux sources. Depuis les années 90, Peio Espil s'est constitué une solide base de savoir-faire (technique d'enherbement naturel, observation de la vigne...), réservant le fumier de ses moutons aux terrains longtemps laissés en friche. Les 10 hectares du domaine sont entretenus et vendangés à la main.
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Agriculture biologique : optimisation des techniques
Dans le cadre d'un programme pluriannuel en arboriculture biologique, deux espèces fruitières, pêche et pomme, ont fait l'objet d'un suivi en moyenne vallée du Rhône pour des aspects agronomiques, phytosanitaires et technico-économiques. La conduite des parcelles a été réalisée en vue d'instaurer à terme un équilibre pour le sol et le verger, tout en gérant à court terme la pression parasitaire dans le respect du cahier des charges AB. Le bilan des cinq premières années d'expérimentation permet de faire le point sur les stratégies utilisées. Certaines limitations potentielles à la production sont également analysées : cloque et maladies de conservation en verger de pêchers, puceron cendré, carpocapse et tavelure en verger de pommiers.
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"Une alternance de techniques adaptées selon l'âge des arbres, pour assurer la durabilité du système de culture"
Nathalie CORROYER, AuteurDans le cadre du projet SolAB, sur les différents modes innovants de gestion du sol en agriculture biologique, deux essais ont été conduits dans des vergers adultes de pommes à cidre. Un enherbement du verger est favorable à la fertilité du sol, alors que la mise en place d'une bâche tressée favorise la disponibilité en eau en début de saison, au moins les premières années, et d'azote assimilable. Le désherbage mécanique, troisième modalité testée, entraîne une compaction du sol défavorable à sa fertilité. Ces essais amènent à conclure qu'aucun mode de gestion du sol n'est parfait et que la durabilité du système de culture doit être assurée par la combinaison de plusieurs pratiques, à alterner en fonction de l'âge des arbres.
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Alternative au cuivre : Des pistes intéressantes : Bilan de 4 années de programme européen REPCO, 2004-2007
Christelle GOMEZ, AuteurDans le cadre du projet européen REPCO sur la recherche d'alternatives au cuivre, des produits ont été testés en arboriculture et viticulture biologique afin de maîtriser la tavelure du pommier Venturia inaequalis et le mildiou de la vigne Plasmopara viticola. Des stimulateurs de défenses naturelles, des fongicides biologiques et des agents de lutte biologique ont été sélectionnés et évalués au laboratoire et en plein champ par les différents organismes partenaires du projet. Le GRAB d'Avignon était plus particulièrement impliqué dans les essais de plein champ pour évaluer l'efficacité de ces produits alternatifs sur le mildiou de la vigne. Ces quatre années d'étude soulignent l'intérêt de certains produits alternatifs au cuivre. Les éliciteurs, antagonistes, biostimulants et fongicides biologiques constituent une piste intéressante avec des résultats encourageants. La réduction des doses de cuivre, l'association avec des produits alternatifs et le positionnement stratégique des traitements cupriques pourraient permettre de réduire davantage les quantités de cuivre utilisées.
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Alternatives au cuivre en arboriculture fruitière
Afin d'anticiper la législation européenne qui risque de moduler ou d'interdire l'utilisation du cuivre, le projet Interreg Nord-Pas-de-Calais / Flandres Occidentales lance un programme de recherche d'alternative au cuivre dans la lutte contre la tavelure en arboriculture fruitière. La recherche bibliographique, première phase du programme, a permis de recenser deux types de stratégies préventives : les méthodes prophylactiques (entretien du verger, choix agronomiques, pratiques agricoles) ont un rôle à jouer pour minimiser les risques d'infection par le pathogène. Parallèlement à ces stratégies dites de lutte indirecte, les stratégies de lutte directe s'orientent, conformément au cahier des charges de l'AB, vers l'utilisation de fongicides à dose réduite de cuivre ou de fongicides sans cuivre. Les premiers, à base de cuivre complexé à des acides aminés (aminocuivre) ou à des alcools terpéniques (tallate de cuivre) présente une efficacité vis à vis de Venturia inaequalis, agent de la tavelure. Les seconds, produits sans cuivre (préparations phytothérapiques, algues, argiles, poudres de roche) apparaissent plutôt comme des adjuvants pour améliorer l'efficacité des produits de traitements. La lutte biologique (utilisation d'un champignon antagoniste) ou l'utilisation de mélanges de matières actives (Ferticuivre, Fertisoufre) offrent de nouvelles possibilités, leurs effets bénéfiques sur les végétaux cadrant parfaitement avec les principes de l'agriculture biologique.
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Alternatives au désherbage chimique en jeune verger de pommes à cidre
Nathalie CORROYER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurComment gérer la question de l'enherbement sur de jeunes vergers de pommiers à cidre, en bio, mais pas seulement ? Si des études ont montré que l'enherbement total (inter rang et rang) dans les vergers à cidre adultes, notamment bio, était une pratique très positive, l'enherbement sur le rang pose des problèmes de concurrence forts entre herbe et arbres dans les jeunes vergers (moins de 3/4 ans). Une étude comparative a été menée en Normandie entre diverses méthodes : enherbement avec du pâturin, traitement chimique (2 passages), bâche plastique tissée (perméable à l'eau de pluie et fertilisants), des mulchs (broyat d'écorces et anas de lin). La croissance des arbres et le rendement (récolte cumulée 2011 et 2012) ont été mesurés. Les résultats montrent nettement un effet de concurrence du pâturin. Les meilleurs résultats, sur tous les critères, sont obtenus avec la bâche et les mulchs (avec des résultats assez nettement supérieurs à ceux obtenus par désherbage chimique). La bâche pose malgré tout un problème quand on veut la retirer après quatre ans. Les mulchs peuvent favoriser la présence de campagnols et restent coûteux à l'installation, mais sont une alternative très satisfaisante.
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Analyse des branches fruitières et régularité de fructification
Les travaux de recherche sur l'architecture de la branche fruitière réalisés à l'INRA, présentent un intérêt non seulement au niveau du diagnostic qu'ils permettent d'établir sur les variétés, mais également au niveau des pistes de recherche qu'ils indiquent en terme de conduite de l'arbre. La préconisation des modes de conduite privilégiant la taille longue et la fructification sur brindille couronnée est confortée par ces travaux.