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Bretagne : Plan de soutien à la bio : des mesures durgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Bretagne, face aux difficultés rencontrées par la filière bio, le Conseil régional multiplie, depuis quelques mois, des actions de soutien durgence. Début avril 2023, il avait annoncé la reconduction de laide au maintien pour 2024, avec une enveloppe identique à celle de 2023 (5,5 millions deuros). Par ailleurs, afin daccompagner les fermes bio mal en point en raison de la crise, la région Bretagne débloque une enveloppe de 880 000 , en complément du fonds national de soutien à la bio de 10 millions deuros, annoncé au printemps 2023, par le ministère en charge de lAgriculture. Côté communication, la région Bretagne va lancer une campagne déclinée sur les messages Bioréflexe de lAgence BIO, pour un montant de 150 000 . Cette campagne de promotion bretonne s'étale sur trois semaines, du 30 septembre au 22 octobre. Une autre action menée par la Région vise la commande publique : lobjectif est daugmenter les approvisionnements en produits bio et locaux des 115 cantines de lycées publics, grâce à un effort budgétaire du Conseil régional de 1,35 million deuros. La Région soutient également le label « Territoire Bio et Engagé » et va poursuivre le cofinancement des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), à hauteur de 3,5 millions deuros.
Crise de la bio : Arrêt sur limage
Lucie GILLOT, AuteurAprès plusieurs années de forte croissance, la consommation de produits biologiques connaît un coup darrêt, en France. Elle se heurte à la crise inflationniste. Dans ce contexte, et avec un surcoût estimé à 30 % par rapport au conventionnel, les produits bio ont moins séduit les consommateurs. Le décalage entre loffre et la demande a entraîné des déclassements (produits bio réorientés vers le conventionnel), ainsi que des déférencements dans les grandes et moyennes surfaces. Le risque de déconversions inquiètent la France, dautant quelle sest engagée, comme dautres pays européens, à accroître ses surfaces agricoles bio. Cette crise nest, toutefois, pas causée uniquement par linflation. Le label AB pâtit également dun problème dimage. La bio est concurrencée par une multitude dautres logos et le phénomène de « conventionnalisation » de la bio (intensification des modes de production et distanciation avec les consommateurs) a également engendré de la méfiance. Les consommateurs doutent que les produits soient « totalement bio », alors que lobtention du logo AB est soumise à une réglementation stricte. Parallèlement, le programme de recherche Metabio a montré que la bio tire les pratiques agricoles vers le haut : à mesure que la bio se développe, les pratiques conventionnelles tendent aussi à sagroécologiser. Un effet positif pour lagriculture, mais qui a tendance, pour les consommateurs, à mettre la bio au même niveau que les autres modes de production. Par ailleurs, le développement de la bio ne dépend pas uniquement du marché, il dépend aussi des politiques publiques. Globalement, la bio est peu aidée au regard des services environnementaux quelle génère. Cet article est accompagné de trois encarts : lun résume lhistoire de la bio, un autre effectue un point sur l'évolution de la bio en Europe, et le dernier propose un remodelage du label AB (avec intégration du bilan carbone et de dimensions sociales).
Défis de la bio : Comment rendre la bio désirable
Sauveur FERNANDEZ, AuteurAlors que de nouveaux labels viennent brouiller la perception du consommateur, le marché bio souffre d'un déficit de désirabilité des produits biologiques. En effet, si la bio suscite toujours la confiance, les consommateurs sont de moins en moins motivés pour accepter l'inévitable écart de prix. Comment rendre la bio désirable ? Pour répondre à cette question, cet article indique trois pistes de travail : mieux valoriser les atouts du label bio, utiliser un langage adapté aux moins de 35 ans, capter les tendances fortes du commerce.
Fermes en mode collectif
Aurélie SÉCHERET, AuteurDans un contexte où le renouvellement des générations agricoles est un enjeu critique pour l'avenir de l'agriculture en France, des modèles alternatifs viennent redessiner le rapport à la terre, au travail et au territoire : les fermes collectives, sous un statut de GAEC ou de Scop. Cet article présente deux fermes collectives : 1 - La Ferme des Volonteux, créée en 2011 sur 25 ha, près de Valence (26), compte 10 associés, aidés de 15 salariés. Ses activités (en bio) sont très diversifiées : maraîchage, arboriculture, élevage et boulangerie, avec un magasin-épicerie à la ferme, de la livraison en circuit court, de l'accueil (conférences, formations, jardin pédagogique) et deux boutiques (friperie et naturopathie). 2 - Le GAEC Radis et Compagnie, à Montflours (53), compte 5 associés et 3 salariés. On y produit : des céréales qui sont ensuite transformées en farines, en pains et en galettes de sarrasin ; une quarantaine de légumes ; du lait et une grande sélection de produits laitiers ; de la viande bovine. Les produits, commercialisés en Amap, nourrissent 200 familles. Les installations collectives présentent de nombreux avantages : elles favorisent l'emploi, les productions diversifiées et complémentaires, la biodiversité et l'autonomie alimentaire locale. Parmi les structures accompagnant les installations collectives, figure le réseau Fermes partagées, en Auvergne-Rhône-Alpes, qui milite pour diffuser et faire reconnaître le modèle coopératif (les Scop) par les instances agricoles, notamment pour permettre l'accès aux subventions et aux aides à l'agriculture. Céline Riolo, co-directrice du réseau Fermes Partagées, décrit les avantages et les inconvénients de ce statut. Un encart est consacré à la communauté Longo Maï, précurseuse des fermes collectives et présente, depuis les années 70, en France et en Europe.
Filières biologiques : Conjoncture, analyse, enseignements et prospectives
Niels BIZE, AuteurAlors que les filières biologiques traversent un contexte difficile, le réseau GAB-FRAB Bretagne se fait accompagner par les agences Ecozept et Good pour prendre du recul et analyser le marché et son évolution. Cet article présente un condensé des enseignements issus de leurs analyses. Dans un contexte de crises multiples - climatiques, sanitaires, inflationnistes -, la bio souffre de ses faiblesses : stratégies instables dans la grande distribution, concurrence d'autres labels... Toutefois, ces experts estiment que la bio n'a pas atteint un plafond, mais un palier, et ils présentent cinq préconisations pour accompagner son rebond.
Heureux qui communique
Amandine LEDREUX, AuteurDans les Côtes d'Armor, à Montstéru, Yann Chéritel a repris la ferme laitière familiale en 2016. Très vite, il prend conscience que le système en place ne lui convient pas et entame une conversion à l'agriculture biologique. La ferme est certifiée AB depuis 2019. Yann s'oriente également vers un système plus herbager, accompagné par le CEDAPA, et met en place la transformation à la ferme : la moitié des 220 000 litres de lait produits sont ainsi transformés en yaourts et commercialisés localement dans différents réseaux (GMS, épiceries locales, restauration collective, vente directe). Le reste du lait est vendu à Biolait. Autre fer de lance de Yann : la communication. Présent sur différents réseaux sociaux, sur lesquels il partage le quotidien de sa ferme, l'éleveur est convaincu que, pour vendre sa production, il faut savoir se faire connaître.
Loïc Guines, président de lAgence Bio : "Il faut se mobiliser tous azimuts" ; Les Culturales : Crise de la bio : quels atouts pour la surmonter ? ; Productions légumières : Une nécessité : optimiser les ventes ; Prince de Bretagne : "Soutenir les nouveaux bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au contexte de crise que traverse aujourdhui la bio, pour Loïc Guines, président de lAgence BIO, « il faut se mobiliser tous azimuts ». En effet, différents leviers sont mobilisables, mais il faut agir maintenant, face aux grandes difficultés des producteurs et des filières. Ainsi, il est nécessaire de dynamiser fortement la consommation, notamment par plus de communication, la campagne BioRéflexe en cours devant être renforcée et relayée au niveau régional. Il faut aussi un soutien plus affirmé de lÉtat, dautant plus si on veut atteindre lobjectif, à lhorizon 2030, de 21 % de SAU en bio. La loi Egalim est aussi un levier et tout doit être fait pour atteindre les objectifs fixés. Les exportations peuvent aussi offrir des débouchés et ainsi limiter les déclassements de produits bio en conventionnel. Le constat est partagé par nombre dacteurs interviewés ici : la bio présente des atouts à mettre en valeur pour surmonter cette crise, comme ses externalités positives. Sil faut renforcer la communication et, notamment, éduquer les enfants, le cahier des charges doit aussi évoluer pour prendre en compte de nouvelles attentes des consommateurs : bien-être animal, certes, mais aussi équité. Chacun a son rôle à jouer, comme, par exemple, pour les légumes en GMS, promouvoir lorigine France malgré le contexte inflationniste et la baisse de consommation. Il faut aussi optimiser loffre pour assurer une vraie reprise du marché et sappuyer sur certains constats : en grande distribution, les îlots bio bien identifiés sont un plus pour les ventes et le drive reste bien placé pour les produits issus de lAB. A noter que les hausses de prix observées sont plus marquées en conventionnel, ce qui peut être aussi un autre argument en faveur de la bio.
Des opportunités pour redynamiser le secteur bio !
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le marché bio n'a pas été épargné par les crises multiples qui ont récemment touché l'Europe. Cela se traduit notamment par une tendance de retour des consommateurs bio vers la grande distribution, voire, pour certains, par l'abandon des achats bio. Malgré un contexte peu favorable pour le secteur, certaines organisations continuent à soutenir les achats durables (circuits courts, produits locaux, zéro déchet, produits bio...). Des initiatives en faveur de la bio sont présentées : - Fin 2022, MABIO, une nouvelle coopérative de commercialisation qui met en relation des producteurs bio de Wallonie avec différents points de vente, a vu le jour ; - Le gouvernement wallon a adopté un Plan bio 2030, qui vise à renforcer l'offre et la demande en produits biologiques locaux, avec, pour clé de voûte, l'accompagnement des établissements de la restauration hors domicile ; - Dans une interview, Eddy Raskin, directeur de Vitaverde Bio, une entreprise de transformation et de distribution de produits biologiques, explique la démarche actuelle de l'entreprise : continuer à investir pour rendre les produits biologiques accessibles au plus grand nombre.
Philippe Gérard, président de France Vin Bio
Frédérique ROSE, AuteurDepuis novembre 2022, Philippe Gérard, négociant 100 % bio chez Biovidis, est le nouveau président de France Vin Bio. Cette association nationale interprofessionnelle des vins bio regroupe lAssociation des Champagnes Biologiques, Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, Sudvinbio, Sud Est Vin Bio, Loire Vin Bio et Interbio Nouvelle-Aquitaine. Plusieurs thèmes sont abordés, tout au long de linterview de Philippe Gérard : le travail de communication sur les vins bio mené par France Vin Bio avec lAgence BIO et le financement de cette campagne de communication (négociation avec les interprofessions régionales) ; le positionnement de France Vin Bio vis-à-vis du label Haute Valeur Environnementale (HVE) ; les projets à lancer au sein de France Vin Bio (fédérer les Bourguignons et les Alsaciens, qui ne sont actuellement pas présents au sein de lassociation, et lancer un projet autour du réemploi des bouteilles) ; létat actuel du marché du vin (consommation de vin bio et non bio en baisse) et les leviers pour inciter les consommateurs à faire un arbitrage en faveur des vins bio. En complément de cet article, un encart fait le point sur lavancée concernant le renouvellement de lapprobation dutilisation du cuivre pour traiter la vigne, à travers les propos de Stéphane Becquet, conseiller au sein de Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine.
Qui veut la peau des vaches ?
NATURE & PROGRES, AuteurLes vaches sont accusées d'être en partie responsables du réchauffement climatique parce qu'elles rejettent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Toutefois, le problème relève principalement de l'élevage intensif et pas de l'élevage à l'herbe bien mené. En effet, les émissions (naturelles) de méthane peuvent être totalement compensées par le pâturage, une prairie bien gérée pouvant séquestrer, dans le sol, jusqu'à 1 t/ha/an de CO2, autre gaz à effet de serre et principal responsable du réchauffement climatique. Dans cet entretien, Claude Aubert, agronome et auteur du livre "Qui veut la peau des vaches ?" (éditions Terre vivante), balaie les idées reçues autour des vaches et, plus largement, autour de notre rapport à la viande, à l'abattage et à l'élevage.
Rencontre avec Johanna Desmarest, maraîchère à Ormes (10)
Sophie BOMEL, AuteurJohanna Desmarest est maraîchère bio, à Ormes (Aube), depuis 2020. Elle cultive environ 25 légumes, de plusieurs variétés, sous abris et en plein champ, ainsi que des plants de fraises, qu'elle commercialise dans le magasin de la ferme et dans un distributeur situé dans un village voisin. Sa clientèle est majoritairement locale. Elle communique sur sa production via la page Facebook de la ferme et a gagné en visibilité, dès son installation, grâce à deux articles publiés à son sujet dans le journal local.
Retour de Tech&Bio Bourg-Lès-Valence, Drôme : Sadapter et continuer à innover ; Filières et marchés à Tech&Bio : Un tournant historique ; Les Talents Tech&Bio : Partager les nouvelles expériences agricoles
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa 9ème édition du salon bisannuel Tech&Bio a montré limportance de cet évènement pour lensemble des acteurs de lAB. Dans le contexte actuel, cela a été loccasion de parler de la crise, mais aussi de montrer « le meilleur de ce qui se fait », déchanger, ou encore de parler avenir et innovation. Ainsi, lédition 2023 a mis plus laccent sur des thèmes comme le changement climatique, leau, les économies dénergie, le carbone, la méthanisation ou encore lagrivoltaïsme. Les rencontres « Filières et marchés » ont aussi permis de mettre en avant des points-clés à prendre en compte pour lavenir, dont le fait que « la bio est invisible » par manque de moyens de communication suffisants. Un des enjeux est de booster la consommation en France, pays avec une offre bio en quantité et de qualité. La restauration hors domicile est un levier à actionner. Cependant, il est aussi nécessaire que les externalités de la bio soient reconnues dans les politiques publiques : « on ne peut pas laisser le consommateur, donc le marché, décider de lavenir de la bio » comme le déclare Pierrick De Ronne (ex-président de Biocoop). Pourtant, lAB innove : cest ce que montrent les lauréats des Talents Tech&Bio 2023, avec des producteur.trices mettant en place des systèmes durables, basés notamment sur la diversification, le local et des pratiques vertueuses pour lenvironnement et la biodiversité.
Sensibilisation du grand public à l'agriculture et l'alimentation bio et locales
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à Bio 63 (association de développement de l'agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme), dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Dans un contexte inflationniste, l'association Bio 63 cherche à soutenir ses adhérents en encourageant le développement des circuits courts et la consommation de produits bio et locaux auprès du grand public. L'équipe exprime la volonté de toucher de nouveaux consommateurs, tout en se questionnant sur la pertinence des actions engagées et sur les pistes d'amélioration possibles. Le travail présenté dans ce mémoire s'organise autour de trois objectifs : 1 - Faire un bilan des actions de promotion des produits bio locaux et des actions de sensibilisation à l'agriculture biologique, portées par Bio 63 ; 2 - Poursuivre le travail de construction, avec les adhérents et les administrateurs, d'une stratégie de promotion-sensibilisation ; - Mettre en place des actions en 2023 (accompagnement individuel et collectif des adhérents, appui à l'organisation d'événements « grand public » tels que la Fête du Lait Bio ou l'Étonnant Festin, élaboration d'outils, travail avec de nouveaux partenaires) et évaluer leur pertinence, afin de proposer des pistes pour la campagne 2024. Cette étude confirme l'intérêt de mobiliser un large panel d'acteurs (producteurs bio, médias, structures para-agricoles, éducatives, culturelles ou sociales) et de diversifier les modes de communication. Ces actions entrent dans le cadre du travail, plus global, de structuration de filières territorialisées.
Soutien à la bio : de nouvelles annonces
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes Assises de lagriculture et de lalimentation bio, organisées par lAgence BIO, se sont déroulées le 6 décembre 2022. A cette occasion, Marc Fesneau, le ministre de lAgriculture et de la Souveraineté alimentaire, a fait plusieurs annonces pour soutenir les filières biologiques, qui sont actuellement en difficulté. 750 000 sont débloqués pour une nouvelle campagne de communication assurée par lAgence BIO. Il a aussi été demandé aux interprofessions dapporter leur contribution pour compléter ce financement. Ce montant sajoute aux deux millions deuros accordés par lUnion Européenne pour accentuer la promotion de la bio. LAgence BIO se voit également attribuer des moyens pour étudier la crise traversée par le secteur de lagriculture biologique. Létude de cette crise servira de travail préparatoire au Plan Ambition Bio 2023-2027 (retardé dun an) et à une étude prospective sur les scénarios de consommation de produits bio à lhorizon 2040. Le Fonds Avenir Bio va voir ses critères évoluer pour financer davantage de projets de structuration de filières. Ce Fonds est également renforcé, avec 2 millions deuros à destination de la filière porcs qui est en grande difficulté. Le crédit dimpôt est également revalorisé et passe de 3 500 à 4 500 /ferme. Pour le secteur bio, ces mesures ne sont pas à la hauteur du plan durgence demandé.
Viande bio à lherbe du Massif central : cest quoi ? Pourquoi en consommer ?
Cette plaquette présente les atouts de la viande bio produite à base dherbe sur le Massif central. Elle est principalement destinée aux consommateurs, voire aux acteurs de la restauration collective, et peut être utilisée par tous les acteurs de la filière pour communiquer sur les spécificités de cette viande. Cette plaquette commence par rappeler, de manière synthétique, les principales garanties du cahier des charges bio : non utilisation de produits chimiques de synthèse, respect du bien-être animal, alimentation autoproduite Elle se focalise ensuite sur les avantages de la viande bio du Massif central produite à base dherbe, en expliquant pourquoi cette viande impacte moins le climat, contribue au maintien de la biodiversité et permet une meilleure rémunération des éleveurs. Elle explique aussi les bénéfices dune alimentation à base dherbe (valorisation de surfaces non labourables et création de protéines consommables par lHomme). Elle informe également les consommateurs sur les principaux défis actuellement rencontrés par les éleveurs de bovins biologiques (changement climatique, inflation, vieillissement des actifs et transmission des fermes ). Cet outil de communication a été réalisé dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes bio de ruminants engraissés majoritairement à lherbe sur le Massif central.
#BioRéflexe : une campagne de com collective pour soutenir la bio
BIOFIL, AuteurLAgence BIO a initié une campagne collective pour promouvoir la bio auprès du grand public. Cette campagne était très attendue par les filières, notamment dans ce contexte de rétractation du marché bio. Elle rassemble ainsi dautres acteurs, tels que des interprofessions (Cniel, Cnipt, Cnpo, InterApi, Interbev, Intercéréales, Interfel, Synalaf, Terres Univia) et la Maison de la Bio (Synabio, Forebio, Natexbio, Synadis Bio, Synadiet, Cosmébio). Cette campagne de communication a démarré le 30 mai 2022, notamment sur les radios, avec pour slogan « Pour nous et pour la planète, #BioRéflexe ». Les atouts de la bio y sont déclinés autour de trois axes : zéro pesticide de synthèse, lobligation dun contrôle par an pour tous, l'impact positif sur la biodiversité. LAgence BIO rappelle que, si 94 % des Français connaissent le label AB, la moitié estime ne pas avoir assez dinformations sur la bio. Face à ce constat, « léquipe de France du bio » a pu dégager un budget dun million deuros. La filière bio espère pouvoir pérenniser cette campagne. Pour cela, une meilleure répartition des COV (Contributions volontaires obligatoires) issues de l'agriculture biologique a de nouveau été demandée.
C>Terre : Dans le commerce de détail alimentaire, les voies contrastées de lécologisation
Mathieu HOCQUELET, Auteur ; Samira MAHLAOUI, AuteurDans le cadre du projet de recherche C>Terre (compétences dans la transition écologique, représentations et réalités) conduit par le Céreq, une étude exploratoire a été réalisée à partir de lanalyse de discours institutionnels, de la littérature scientifique et dentretiens avec des acteurs du secteur, sur les enjeux écologiques dans le commerce de détail. Dans ce secteur « marqué par la diversification des circuits de distribution », comment sopèrent les dynamiques décologisation et comment cela affecte les métiers et les activités ? En la matière, les discours sont très contrastés, entre des grandes enseignes qui structurent le marché mais peinent à renouveler un modèle commercial fondé sur une distribution et une production de masse, des TPE parfois innovantes, où les préoccupations écologiques structurent les activités et qui sont à la recherche dun modèle économique viable, et les magasins bio qui promeuvent une alimentation de meilleure qualité mais sont tentés dimiter les process de la GMS. Comment vont évoluer les oppositions entre ces différentes orientations décologisation ? Vont-elles aboutir à des circuits de distribution et à des métiers différents, induisant des besoins de formation, eux aussi différents ? Ou observera-t-on un rapprochement avec une des orientations devenant dominante ? Entre différenciation et rapprochement, quel est le rôle des parties prenantes (producteurs, fournisseurs, consommateurs, gérants, salariés, acteurs de la logistique ), chacun étant plus ou moins volontaire dans la démarche décologisation ? Est-ce à ces acteurs de décider de lavenir, ou à la « branche » de décider daller au-delà de simples actions de verdissement, ou encore à laction publique dengager des actions plus volontaristes, en termes notamment demplois et de formation ?
Communication sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage au magasin de producteurs La Paysanne Rit, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Situé à Issoire (63), le magasin de producteurs La Paysanne Rit a été créé par un ensemble de producteurs locaux qui en assure la gestion. Situé au sein d'un territoire auvergnat en plein développement, avec des projets alimentaires territoriaux, ce magasin est confronté à un nombre insuffisant de clients et doit améliorer sa communication. La problématique du stage était donc la suivante : Comment communiquer sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs ? Tout d'abord, une étude a été réalisée auprès de consommateurs, dont certains étaient clients de La Paysanne Rit, à l'aide d'un questionnaire, afin de comprendre leurs besoins et leurs ressentis. Par la suite, plusieurs outils de communication ont été créés pour favoriser la création d'un lien entre le consommateur et les producteurs et pour améliorer la transparence sur les produits.
Communiquer sur les intérêts de la bio
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2022, la baisse de la consommation de produits biologiques s'est poursuivie. La filière agneaux bio n'a pas été épargnée, comme en témoignent plusieurs acteurs dans cet article. Denis Gemin, éleveur de brebis allaitantes en Loire-Atlantique fait part de son inquiétude : la demande baisse, et les écarts de prix entre produits bio et conventionnel se réduisent. Aussi, afin de faire prévaloir les atouts de la bio auprès des consommateurs (environnement, bien-être animal), Interbev Viandes Bio a lancé, en octobre 2022, une campagne de communication autour des filières viandes biologiques.
La durabilité influence de plus en plus les décisions dachat
Hanna STOLZ, Auteur ; Ann SCHÄRER, AuteurTous les deux ans, le FiBL réalise une enquête sur la consommation de produits biologiques en Suisse. Le « Baromètre bio Suisse 2020 » montre, par rapport à celui de 2018, que la proportion de consommateurs qui achètent « très souvent » ou « presque toujours » des denrées alimentaires bio a presque doublé pour atteindre 47 %. Cette forte augmentation sexplique en grande partie par la pandémie de Covid 19 : les gens ont plus mangé chez eux, et moins en restauration hors domicile, où il est difficile de trouver une offre bio. Dailleurs, les résultats de cette enquête montrent que les consommateurs aimeraient trouver plus de repas bio et végétariens en restauration hors domicile. En Suisse, la durabilité de la production alimentaire et de la consommation devient un critère de plus en plus important dans les actes dachat. La majorité des consommateurs veulent éviter le gaspillage alimentaire, favoriser les produits locaux et réduire lutilisation de produits phytosanitaires de synthèse. Cependant, ils ont encore du mal à identifier les produits bio et leurs décisions dachat sont souvent prises sur la base de suppositions. Ils sont, en effet, souvent perdus dans la jungle des labels. Ils ne savent pas non plus ce qui distingue concrètement un produit biologique dun produit conventionnel.
Etude des freins et motivations à la conversion à l'Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à la FRAB AuRA, dans le cadre de l'option "Agriculture, Environnement, Santé et Territoires" (AEST). L'agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) rencontre un ralentissement de sa progression depuis 2014. La dynamique de l'AB dépend en grande partie des conversions de fermes. Comment développer les dynamiques de conversion à l'AB en AuRA ? Cette étude identifie les déterminants négatifs (freins) et positifs (motivations) qui impactent les conversions dans la région. Pour cela, 9 conseillers agricoles biologiques, 10 agriculteurs conventionnels ayant déjà fait une démarche vers l'AB sans poursuivre de conversion, ainsi que 59 agriculteurs biologiques ont été interrogés. Que les problèmes soient techniques ou économiques, ils cachent souvent un frein psychologique lié à la peur du changement. Par ailleurs, le développement et la structuration de la filière biologique peuvent présenter une motivation, mais certains territoires rencontrent une conjoncture particulière qui nécessite un diagnostic territorial pour adapter les actions au contexte local. Ainsi, différents axes d'actions ont été identifiés et priorisés : expérimentation, communication, structuration des filières et renforcement de l'accompagnement administratif. Ces actions peuvent être mises en place par les structures actrices de l'AB ayant participé au comité de pilotage de cette étude, et dont les compétences se complètent dans plusieurs domaines. Cette étude peut être approfondie par des diagnostics territoriaux, réalisés dans des zones spécifiques de la région qui présentent un réel blocage dans les conversions vers l'AB. Le travail peut aussi être complété par une étude sur l'aval de l'AB, c'est-à-dire l'observation des possibilités de commercialisation en AB dans la région et des freins présents dans ces filières.
Etude du potentiel de transition agroécologique sur le triangle marnais : sensibilité à lagriculture biologique et à la transmission : Synthèse des résultats et pistes dactions
En 2019, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims sengageait dans le Projet Alimentaire Territorial du Triangle Marnais concernant les collectivités de Châlons-en-Champagne, dEpernay et de Reims. Dans ce cadre, une étude a été commanditée sur le potentiel de transition agroécologique de ce territoire, avec deux thématiques : les dynamiques dévolution vers des pratiques plus durables et vers lAB, et les comportements des agriculteurs face à la transmission de leur exploitation. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés, pendant lhiver 2021-22, auprès de 45 exploitants, en majorité en grandes cultures (dont légumes de plein champ) ou des agriculteurs-viticulteurs. Les questions portaient sur la représentation du métier dagriculteur, sur le rapport à la technique agronomique et à la gestion de lentreprise, sur la sensibilité à lenvironnement et sur la perception de lAB et des agriculteurs en bio. Une première typologie, portant sur la prédisposition au changement et sur le rapport au métier, a permis didentifier 3 profils : les entrepreneurs (18 % des répondants ; la bio peut les intéresser au travers des opportunités de débouchés), les innovateurs (11 % des répondants, potentiellement intéressés par lAB du fait des techniques agronomiques ou du matériel innovant) et les prudents (71 %, pouvant être intéressés par la bio en cas de demandes de la part des opérateurs techniques et économiques classiques). Une autre typologie a permis de déterminer à quelle étape du changement vers lAB se trouvait lagriculteur enquêté : du rejet (11 %) à lengagement (5%), en passant par la résistance (38 %), lhésitation (22 %), lexpérimentation (13%) et la réflexion (11%). Ces résultats ont permis didentifier des actions adaptées à deux grands profils dagriculteurs du territoire : les prudents dans la résistance ou lhésitation ou encore les entrepreneurs ou innovateurs dans une logique dexpérimentation, de réflexion ou d'engagement. De même, une typologie de 5 profils a été construite sur la question de la transmission avec, pour chacun des profils, des recommandations particulières.
Evolution des ventes de produits biologiques : le point sur la situation
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes chiffres sont parfois difficiles à analyser selon les modes de commercialisation, mais un tassement des ventes de produits biologiques a été observé en 2021 (par rapport à 2020). Il faut prendre des précautions en comparant ces deux années, puisque 2020 a été une année exceptionnelle à tous les égards. Il est donc important de comparer aussi ces chiffres à 2019. Les ventes de produits bio en GMS ont augmenté de 9,4 % entre 2019 et 2021, mais elles ont reculé de 2,8 % entre 2020 et 2021. Cette baisse concerne principalement les produits frais bio en libre-service. Elle intervient dans tous les types de GMS, sauf les drives, seul secteur pour lequel les ventes de produits bio ont augmenté. En magasins spécialisés, le chiffre daffaires des ventes a également baissé, par rapport à 2020 (- 2,4 %), mais il est en hausse par rapport à 2019 (+ 10,1 %). La tendance est plus difficile à analyser du côté des circuits courts. La CAB des Pays de la Loire et Agrobio 35 ont lancé une enquête auprès de leurs adhérents qui pratiquent la vente directe. La majorité des répondants indique une baisse des ventes via ce mode de commercialisation. Cette baisse de la consommation est multifactorielle. La concurrence des autres labels engendre notamment de la confusion chez les consommateurs. Les GMS ont également sécurisé leurs gammes de produits bio, en proposant moins de nouveaux produits bio en 2021 (vs 2020), créant moins dopportunités dachat et moins de visibilité pour les consommateurs. De plus, un manque de communication sur les produits bio se fait ressentir.
Filière lait bio : Remobiliser et communiquer !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLors des éditions 2022 du Space et du Sommet de lÉlevage, le Cniel a dressé un état des lieux de la filière laitière biologique via sa conférence « Enjeux et dynamique de la filière laitière bio ». Plus de la moitié du lait bio est produit dans le bassin du Grand Ouest. Le lait liquide est surreprésenté en bio : seulement 10 % de la collecte est transformé en fromages à affiner. La difficulté à valoriser la matière protéique est donc très marquée en bio. Il faut également rappeler que la filière bio est plus météo-sensible, puisque lherbe occupe 80 % des rations, contre 40 % en conventionnel. Les fermes bio ont ainsi souffert de la sécheresse et de la canicule, ce qui a fait décrocher les prévisions de collecte. Toutefois, le nombre de livreurs bio continue de croître (+ 2,7 % en juin 2022, comparé à 2021), mais cest la croissance la plus faible depuis 2016. Dans un contexte de flambée des charges, le prix du lait bio est estimé en baisse de 1 % comparé à lannée dernière, alors que le prix du lait a augmenté de 25 % en conventionnel (au printemps, le prix du lait bio était même plus bas que celui du conventionnel en raison de la forte saisonnalité de ce mode de production). De plus, la consommation de produits laitiers biologiques est en baisse, notamment sur lultra frais et les crèmes. En revanche, la part de produits laitiers bio progresse en restauration hors domicile (RHD), même si on est loin des objectifs fixés par la loi Égalité et Climat. Dans tous les cas, le respect de cette loi ne permettrait pas dabsorber les millions de litres de lait bio excédentaires. Pour passer ce cap difficile, il est essentiel de remobiliser la filière et de communiquer sur les valeurs de la bio auprès des consommateurs.
Fnab en assemblée générale : Un ralentissement mais pas un recul
Annie RIGAULT, Auteur« Quels avenirs pour la filière bio ? », tel était le titre du colloque organisé par la Fnab et Bio Centre, à loccasion de leurs assemblées générales respectives, le 12 avril 2022, à Vendôme (Loir-et-Cher). Près de 160 personnes sont venues chercher des réponses aux tendances actuelles des filières bio. Le premier intervenant, Burkhard Schaer, de lagence Ecozept, a tenu à rappeler que la courbe du marché de la bio est en constante progression, avec un bond en avant en 2020. Cette croissance a connu quelques baisses en 2005, 2009 et 2014, ainsi quun tassement en 2020-2021, mais pas un recul. Néanmoins, les chiffres du marché français restent préoccupants. Les GMS ont enregistré une baisse de 2 % des ventes de produits bio et les magasins spécialisés ont enregistré une diminution de 2 à 4 %. Toutefois, ces chiffres sont à modérer avec la vente directe, dont les données sont peu accessibles. Les membres de la filière bio cherchent à expliquer les raisons de cette tension autour du marché et ils sont tous daccord pour que les conversions se poursuivent, mais avec prudence, pour ne pas déstabiliser le marché. La communication semble essentielle : les consommateurs sont perdus entre les différents labels, il est donc nécessaire dexpliquer ce quest vraiment la bio.
Hauts-de-France : TerrEau Bio relie producteurs et consommateurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon TerrEau Bio, organisée par Bio en Hauts-de-France et le Parc naturel régional des Caps et Marais dOpale, sest tenue, les 3 et 4 juin 2022, sur la ferme de Sylvie et Laurent Dumont. Ces polyculteurs-éleveurs bio du Pas-de-Calais élèvent des vaches laitières et des volailles de chair et cultivent 110 ha. Ce rendez-vous, habituellement réservé aux professionnels de la bio, a, pour la première fois, été ouvert au grand public. Lobjectif était de proposer un espace déchanges, dinformations et de transmission autour de lagriculture biologique, afin de remobiliser les consommateurs. Christophe Caroux, président de Bio en Hauts-de-France, explique quil est également essentiel de sappuyer sur les filières, les élus et les agents des collectivités pour développer la bio dans la restauration collective (application de la loi Egalim 2). Malgré le contexte économique difficile, la bio continue à se développer sur ce territoire, avec notamment la création de la SAS coopérative La Fabrique à sucres, qui sera la première micro-sucrerie territoriale, durable et équitable en France. Autre sujet dactualité : labattage de proximité ou à la ferme, afin de trouver des solutions durables et respectueuses de lanimal face à des outils industriels trop éloignés.
Natexpo à Lyon : Sadapter et continuer à innover
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon Natexpo sest tenu du 18 au 20 septembre à Lyon. Cet évènement, plutôt destiné aux magasins bio, mais ouvert à tous les circuits de distribution, reflète les tendances du marché bio. Cette édition a été marquée par des inquiétudes sur lévolution de la consommation des produits biologiques. Un recul de 6,6 % des ventes a été enregistré en GMS au premier semestre 2022 (comparé à 2021), et les magasins bio évoquent une baisse de 16 % des achats. Malgré ce tassement, comparé à 2019 (année avant le covid), le marché reste à peu près stable en magasins spécialisés (- 1 %), et en hausse de 15,5 % en GMS. Néanmoins, linflation, due au contexte géopolitique, commence à avoir des effets. La GMS, qui avait fortement élargi sa gamme de produits bio ces dernières années, procède actuellement à des déférencements de produits, par souci de rentabilité. La bio est donc moins visible et les ventes sont en recul. Les magasins spécialisés, qui ont connu un boom au niveau de leurs ouvertures, doivent faire face à une concurrence accrue et ont du mal à simposer avec leurs prix moins attractifs, ce qui entraîne des fermetures. Pour aider à enrayer le repli de consommation actuel, il faut que la bio continue à se structurer et à communiquer efficacement, notamment sur les bénéfices de ce mode de production. Il faut aussi sappuyer sur certaines tendances recherchées par les consommateurs, notamment la chasse au gaspillage et la réduction des emballages. Côté prix, il croît davantage en conventionnel quen bio, ce qui amène le différentiel à se contracter. Toutefois, ce sont les marques distributeurs, en GMS, qui semblent résister le mieux : la maîtrise du prix est donc un levier important à mobiliser. En magasins spécialisés, le prix n'est pas le principal argument et les priorités sont le conseil, la qualité et la fraîcheur, les assortiments. Plusieurs entreprises présentes au salon témoignent : Val d'Ormèze, Ferme Ty-Coz, Uni-Vert, Le Relais Local et Arcadie.
"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.
Rapports annuels 2021 : Rapport moral - Rapport d'activité - Rapport financier
Parus à l'occasion de l'Assemblée Générale du 31 mai 2022, les rapports annuels 2021 du Pôle Bio Massif Central reviennent sur le travail effectué dans le cadre des quatre projets pilotés par l'association à l'échelle du Massif Central (BioViandes (Tranche 2), BioRéférences (Tranche 3), IDEBIO et BioTransfert). Malgré une deuxième année fortement impactée par la crise Covid-19, le Pôle Bio Massif Central a poursuivi le travail sur ses projets, ainsi que dans le cadre d'autres projets dans lesquels il est partenaire (AGOR@GRI, PROVerBIAL...). Les actions de communication et de valorisation menées au Sommet de lÉlevage et auprès des consommateurs sont présentées.
Retour sur la présentation du repère « IL LAIT LÀ » ; Retour sur l'AG et sur la boîte à questions : Le CA répond à 3 questions
Camille LOURDIN, Auteur ; Marie-Laure MAZURIER, AuteurLes 7 et 8 avril 2022, lors de lAssemblée Générale de Biolait, le repère « IL LAIT LÀ » a été officiellement présenté aux producteurs. Ce repère, qui se veut simple et explicite, a été conçu dans lobjectif de mieux communiquer sur les atouts et les engagements des fermes Biolait et de se faire connaître auprès des consommateurs. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès de producteurs et de consommateurs ; dans le même temps, un travail sur lidentité visuelle de Biolait a été conduit et le slogan a été revu pour être encore plus clair et cohérent. Un des articles revient sur 3 questions recueillies lors de lAG, notamment la mise en place de véhicules électriques et le prix TPC (toutes primes comprises) du lait.
Le soutien à l'agriculture biologique
La Cour des comptes se penche, dans ce rapport, sur la politique publique française liée à lagriculture biologique (programme Ambition Bio, dispositifs de soutien) en lien avec les objectifs des programmes depuis 2010. Le premier chapitre, « Lagriculture biologique au défi du changement déchelle », se conclut sur le constat que la littérature scientifique reconnaît à la bio de nombreux bénéfices sanitaires et environnementaux : sur la qualité de leau et des sols, sur lamélioration du bien-être animal, sur la création demplois et avec un impact plutôt favorable sur le climat. Concernant le marché, le rapport relève que, au terme dune décennie de forte croissance de lagriculture biologique, des turbulences apparaissent sur certains marchés. Au-delà de leffet conjoncture qui fait suite à lenvol des ventes bio en 2020, des fragilités sont relevées : risques sur les prix avec le développement des ventes en GMS, manque de communication auprès des consommateurs et structuration des filières insuffisante, notamment en céréales. La Cour des comptes estime que la politique de soutien na pas permis datteindre les objectifs fixés ; que les dispositifs daides à la production sont insuffisamment dotés, tiennent peu compte des externalités de la bio et présentent des difficultés majeures de mise en uvre. Elle relève aussi les ambiguïtés de la certification environnementale et de laffichage qui lui est lié aux dépens de la bio, en mettant en avant les limites de la HVE. Les moyens consacrés à la promotion et à la recherche en AB lui semblent limités, ainsi que les produits bio en restauration collective publique. Au final, la Cour des comptes recommande dinformer les citoyens et les consommateurs sur limpact environnemental et sanitaire de l'AB ; de réorienter les soutiens publics à lagriculture au profit de la filière bio ; de favoriser la création de valeur au sein de la filière bio (loi Egalim, Fonds Avenir Bio et lancement dune mission prospective sur la contribution de lAB à lautonomie agroalimentaire française et européenne, ainsi que sur les moyens de la renforcer).
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre davantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour dexpérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de linvestissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Viandes bio : Interbev vise léquilibre du marché
BIOFIL, AuteurDans son rapport sur l'AB, la Cour des comptes avait fait des remarques à Interbev (interprofession de la viande française) en lui reprochant de ne consacrer quune part infime de son budget à la promotion de la bio : 300 000 chaque année sur un montant global de 15 millions deuros par an. En exerçant son droit de réponse, linterprofession rectifie ce chiffre : en 2022, ce budget sélève à 632 500 (en augmentation de 22 % par rapport à 2021), et ce, alors que les ventes de viandes bio ne représentent que 4 % du chiffre daffaires du marché alimentaire bio selon lAgence Bio. Interbev rappelle également quelle est pourvue, depuis 2004, dune commission bio qui a pour objectifs : de travailler sur lobservatoire économique des viandes bio, de mener des actions de communication et de soutenir lAgence Bio. Linterprofession rappelle que lobjectif de doubler les volumes de viandes bio en cinq ans (entre 2015 et 2020) a été atteint. La filière des viandes bio a dailleurs continué sa croissance globale en 2021, avec une hausse des volumes dabattage de 10 %. Par ailleurs, en ces temps de contraction de la demande, Interbev participe à #BioRéflexe (la première campagne collective de promotion de la bio pilotée par lAgence Bio, déployée durant lété et lautomne 2022 pour stimuler le marché).
Biolait à la pointe de la surveillance sur les chlorates
Camille PHILIPPOT, Auteur ; Christèle GAUVIN, AuteurLa réglementation sur les quantités de chlorates contenus dans le lait nest pas récente, mais la bio évolue vers des produits plus exigeants en matière de qualité. Les chlorates sont issus de loxydation du chlore que lon trouve dans de nombreux désinfectants. En élevage laitier, un grand nombre de machines à traire et de tanks sont lavés avec un détergent ou un produit désinfectant chloré. Des résidus de ces produits peuvent donc se retrouver dans le lait. Ces derniers sont néfastes pour la santé humaine : une intoxication chronique aux chlorates peut entraîner des troubles de fixation de liode par la thyroïde, ce qui est particulièrement dangereux pour les nourrissons. Cest pourquoi les taux de chlorates doivent être extrêmement bas dans le lait en poudre infantile. Pour limiter lapparition de chlorates, les conseillers techniques de Biolait accompagnent les éleveurs dans une démarche de substitution des produits chlorés par des produits non chlorés.
Conférence : Usages du numérique en agriculture biologique : Une diversité doutils au service des producteurs, de la communication digitale à la robotique
Noémie BERNARD LE GALL, Auteur ; Jean-Marc GAUTIER, Auteur ; Régis HELIAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2021A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lACTA a organisé une conférence sur les usages du numérique en agriculture biologique. Pour cela, lACTA sest appuyé sur les travaux du RMT NAEXUS (Réseau Numérique Agricole pour lEnseignement, leXpérimentation et les USages de lagriculture numérique), dont l'association assure la coordination. Après avoir présenté ce RMT, trois intervenants ont été invités à apporter leurs connaissances : 1 - Régis Hélias, dArvalis-Institut du végétal, a présenté les apports du numérique en grandes cultures bio en fournissant un panorama de technologies ; 2 - Jean-Marc Gautier, de lIdele-Institut de lélevage, a apporté des informations sur lutilisation des nouvelles technologies dans les élevages bio ; 3 Laetitia Fourrié, de lITAB-Institut de lagriculture et de lalimentation biologiques, a détaillé les contributions des médias sociaux à la transition agroécologique.
Dossier : Atouts des élevages
Eric ZINS, Auteur ; Jacques CAPLAT, Auteur ; Katja KLUMPP, Auteur ; ET AL., AuteurMalgré la mise en place de quelques politiques publiques pour limiter le changement climatique, ce dernier ne fait quempirer. La population peut toutefois agir, notamment par le biais de ses actes dachats, en soutenant des filières respectueuses de lenvironnement. Le système de production biologique et le label AB garantissent justement le respect de lenvironnement : préservation des sols, de la qualité de leau, de la biodiversité Ces externalités positives sont encore peu connues par le grand public. Ce dossier vise justement à les mettre en avant, et plus particulièrement dans le cadre de lélevage laitier biologique. Dans un contexte où la place de lélevage est de plus en plus questionnée par la société, Jacques Caplat (agronome et ethnologue) rappelle les bienfaits de lélevage bio, des prairies et du pâturage. Des ingénieurs de recherche dINRAE reviennent ensuite sur les avantages offerts par le pâturage sur le stockage de carbone et la fertilité des sols, ainsi que sur lesthétisme des espaces ouverts permis avec les prairies. Un naturaliste, Jean-Pierre Laffont, détaille les atouts des élevages laitiers bio en matière de biodiversité. Plusieurs associations environnementalistes ou de consommateurs (Greenpeace France, WWF France, Basic et UFC-Que Choisir) reviennent ensuite sur une étude quelles ont menée sur différents labels et expliquent pourquoi le bio reste lunique valeur sûre en matière de préservation de lenvironnement. Plusieurs articles sont également consacrés à limportance de la communication pour valoriser lélevage laitier bio : ils apportent des conseils aux éleveurs pour savoir se présenter et expliquer leurs pratiques ; des témoignages déleveurs qui ouvrent régulièrement leurs portes au grand public ; des arguments et des paroles déleveurs permettant de déconstruire des idées reçues ; des propositions pour réconcilier le monde agricole et la société civile. Les aides à la communication mises en place par Biolait sont aussi présentées.
Fabrice Chaudier, consultant à Vins et Ventes : « Prendre en compte le prix de vente au consommateur »
Frédérique ROSE, AuteurFabrice Chaudier est consultant accompagnateur auprès de vignerons. Spécialiste des marchés viticoles, il livre, dans une interview, son analyse sur la viticulture biologique. Il répond notamment aux questions suivantes : Comment est reconnu le label bio par les consommateurs de vins ? Comment voyez-vous la dynamique de la viticulture bio ? Quels sont les circuits de distribution les plus pertinents ? Comment développer lexport ? Comment doit se positionner la bio au niveau des prix ? Comment éviter la conventionnalisation du bio ? Fabrice Chaudier apporte également son point de vue sur les attentes des consommateurs vis-à-vis de la bio : pour lui, ces derniers comprennent petit à petit que la bio porte des valeurs, notamment sur lenvironnement et la santé. Mais, ils attendent aussi que la bio aille plus loin, particulièrement sur les notions déquitable, dauthenticité, ainsi que dachat responsable et citoyen.
Leviers dadaptation de lélevage des ruminants et des systèmes fourragers au changement climatique : état des lieux et propositions
Quels sont les leviers dadaptation mobilisables par lélevage de ruminants pour faire face au changement climatique ? Sont-ils suffisamment diffusés et encouragés ? Le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER) tente de répondre à ces questions en sappuyant sur les résultats de projets de recherche-développement et formule des propositions damélioration. Le CGAAER sest plus particulièrement intéressé aux adaptations liées aux systèmes fourragers (sélection despèces végétales, techniques de pâturage et de conservation des fourrages, autonomie fourragère ), même sil a étendu sa discussion à la conduite des élevages de ruminants (sélection de races adaptées, conduite des troupeaux, valorisation des produits ). Ce rapport présente ainsi : 1 - un état des lieux de la R&D sur les adaptations des systèmes fourragers et de lélevage au changement climatique ; 2 - des propositions pour améliorer la diffusion, la vulgarisation et lappropriation des résultats obtenus ; 3 - une évaluation de la capacité des filières et des fournisseurs à sadapter ; 4 - les conséquences de ces changements sur les territoires délevage ; 5 des propositions pour favoriser ladaptation (améliorer la coordination ministérielle ; se doter de la capacité permanente de mesurer les évolutions en cours ; mobiliser les établissements denseignement technique agricole au travers de leur mission de développement des territoires ; faciliter lacquisition de données météorologiques régionales ; encourager davantage des leviers clés de la transition climatique ; assurer une meilleure coordination des actions locales et nationales ; encourager les paiements pour services environnementaux).
Le pouvoir dans les collectifs en circuits courts
Agnès CATHALA, AuteurMarius Chevallier et Julien Dellier, tous deux chercheurs à l'Université de Limoges, ont mené, en 2020, une étude sur les pouvoirs informels au sein des circuits courts et locaux agroalimentaires en Limousin. Ils ont ainsi pu constater, grâce à la rencontre avec 17 collectifs (associations de producteurs, magasins, coopératives, SARL ou SAS), que la démocratie était un axe fort du fonctionnement de ces structures. D'autres valeurs semblent également faire consensus, comme la transparence et la communication, malgré d'inévitables facteurs d'inégalités liés aux types de produits vendus par chacun (valeur ajoutée, rareté...), au travail (disponibilité, compétences) ou aux caractéristiques sociales (aisance, réseau...).
Quelles pistes pour mieux valoriser et différencier la viande bio de lEst-Pyrénéen ?
Amandine MAUGER, Auteur ; Andréa CASSAGNES, AuteurEn 2021, une étude a été réalisée sur les filières viandes biologiques bovines et ovines de lEst-Pyrénéen, à partir de la méthode Reloc' de lINRAE. Cette méthode de diagnostic territorial vise à encourager la transition des filières et repose sur « lhypothèse que des transitions peuvent sopérer en renforçant ou en créant des synergies entre acteurs qui partagent des visions similaires ou complémentaires ». La méthode Reloc' compte 4 grandes étapes : I) comprendre le contexte (territoire et filières) par exemple à l'aide d'enquêtes ; II) identifier les positions stratégiques (groupes dacteurs ayant des pratiques/visions similaires) ; III) identifier les relations entre acteurs ; IV) co-construire les pistes de développement avec les acteurs locaux. 83 entretiens ont été menés dans les départements de lAude, de lAriège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Cinq grandes conceptions ou positionnements stratégiques ont été mis en évidence pour produire de la viande bio dans lEst-Pyrénéen : I) défendre les valeurs de la bio locale ; II) proposer un produit viande bio dexcellence ; III) standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; IV) soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; V) valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. De là, notamment en analysant les jeux dacteurs portant ces postures ou encore les dynamiques en cours sur les territoires, 3 pistes de développement ont été identifiées : I) développer loffre de viande bio en boucherie ; II) développer loffre de viande bio en restauration hors domicile ; III) communiquer, sensibiliser sur la viande bio des Pyrénées.
Retour sur lopération « Un samedi nature à la ferme »
BIOLAIT, AuteurEn octobre 2021, Biolait a organisé des fermes ouvertes sur le thème de la biodiversité. Au total, 25 fermes, réparties sur tout le territoire français, ont participé à cette opération intitulée « Un samedi nature à la ferme ». Plus de 400 visiteurs ont ainsi pu découvrir les pratiques vertueuses des éleveurs laitiers biologiques, ainsi que le modèle bas carbone mis en place par tous les adhérents de Biolait (250 jours de pâturage par an en moyenne, une alimentation des vaches 100 % origine France ). Cette action a dailleurs contribué à faire connaître cette société grâce à la parution darticles dans la presse locale, à des publications sur les réseaux sociaux et aux relais réalisés par les différents clients et partenaires. Les fermes qui ont participé à cet évènement ont été accompagnées par le service communication de Biolait, notamment via des visioconférences de préparation, puis de bilan, et à travers un kit de communication (affiches, flyers, supports de présentation, idées pour animer les visites ). Le GAEC Naturellement Normande (Calvados) et le GAEC du Thielley (Manche) ont participé à cette action. Ils apportent leur témoignage.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
ACCEPT Acceptabilité des élevages par la société en France : cartographie des controverses, mobilisations collectives et prospective
C. ROGUET, Auteur ; E. DELANOUE, Auteur ; M-L. GRANNEC, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte de profondes remises en cause des systèmes et des pratiques délevage en France et en Europe, le projet Casdar ACCEPT (2014-2018) a analysé la controverse sur lélevage afin de répondre à trois principaux objectifs : i) recenser et analyser les sujets de controverse sur lélevage, ii) étudier comment ces controverses pénètrent la société française et saisir la diversité des attentes des citoyens envers lélevage, iii) identifier les mécanismes sociaux à luvre et les mobilisations collectives. Cette étude avait pour objectif final daider les filières animales à renouer le dialogue avec la société en adaptant leurs stratégies, pratiques et communication. Les différents travaux menés au sein de ce projet ont permis de produire une cartographie des controverses, de mesurer laudience des débats dans la population française et de réaliser une typologie des citoyens français. Le projet a également recensé, en France et dans cinq autres pays européens, diverses initiatives mises en place par des filières animales pour mieux répondre aux attentes sociétales. Il a aussi conduit à la construction dun outil destiné aux éleveurs afin de les aider à mieux positionner leurs projets dans leur environnement local. Enfin, un travail prospectif a permis dimaginer cinq scénarios pour le monde de lélevage à lhorizon 2040.
Lagriculteur à rebours
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
Capitaliser les résultats et expériences des GIEE
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLa capitalisation fait partie des obligations liées à la labellisation GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental). En 2018, la Chambre régionale dagriculture et la DRAAF Provence-Alpes-Côte dAzur ont rédigé un guide méthodologique sur ce sujet. Il est destiné aux animateurs et aux membres des GIEE ou des groupes Ecophyto 30 000. Il propose une démarche basée sur quatre étapes : 1 Identifier les informations capitalisables (aussi bien des informations liées à la technique quà la dimension organisationnelle des projets) ; 2 Identifier le public (agriculteurs externes au GIEE, conseillers agricoles, chercheurs et instituts de développement, professeurs et apprenants de lenseignement agricole ) ; 3 Produire des supports de transfert (présentation des points clés des différents supports possibles) ; 4 Diffuser. Ce guide na pas pour objectif de donner une méthode clé en main, mais plutôt une méthodologie.
Commercialisation : Quest-ce quune stratégie commerciale ?
Elodie ROLLAND, AuteurAlors que de nombreux maraîchers bio s'interrogent régulièrement sur le processus de production, ils se posent beaucoup moins de questions sur la vente. Dans un contexte favorable aux produits bio et locaux, il ne suffit pas seulement de vendre ses produits, mais il faut plutôt arriver à bien les vendre. Or, vendre est un métier. En octobre 2020, Charles Souillot est intervenu sur ces questions, lors dun module de formation en maraîchage bio, organisé par lARDAB (association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire). Les maraîchers présents ont trouvé cette formation très utile et certains dentre eux ont totalement revu leur approche. Dans cet article, quatre dentre eux apportent leurs témoignages. Quelques notions liées à la stratégie commerciale sont également détaillées : la cible, la gamme, le prix et la communication.
Communiquer sur le web : Pour dire quoi et pour quoi faire ?
Alexandra LANNUZEL, AuteurOutil incontournable pour les producteurs qui font de la vente directe, internet exige cependant de bien avoir à l'esprit un certain nombre de principes, sous peine de passer à côté du but. Pour réussir sa stratégie de communication, optimiser la prospection de nouveaux clients et fidéliser sa clientèle, des recommandations de bonnes pratiques sont exposées : définir son public cible, adapter l'image de son entreprise, sélectionner les bons canaux de communication. Faut-il créer son site web ? Utiliser les réseaux sociaux ? S'inscrire sur des annuaires en ligne ? Et que penser des mailings ? S'il n'existe pas de recette toute faite, bien connaître ces différents outils est indispensable pour communiquer efficacement.
Le conseil stratégique aux agriculteurs : outils, pratiques et perspectives
Charles-Antoine GAGNEUR, Auteur ; Olivier THIERY, AuteurHistoriquement, les acteurs du conseil agricole sont dans une logique descendante, avec une approche tactique, par thématique, et qui sappuie sur lidée dun problème/une solution. Face à la transition agroécologique, lagriculteur doit repenser son système. Dans ce contexte, se pose la question du déploiement du conseil stratégique, à léchelle du système, approche qui se démarque des formes habituelles de conseil technique. A la demande du ministère de lAgriculture et de lAlimentation, une étude a été menée, en 2018, sur le conseil stratégique. Cette étude a été réalisée à partir dune soixantaine d'enquêtes auprès de plusieurs organismes de conseil, sur 4 grands thèmes : la définition et les grandes modalités du conseil stratégique ; le cadre de travail interne et externe des conseillers délivrant ce conseil ; la formation et le développement professionnel des conseillers ; les outils de politiques publiques. Ce document revient sur les principaux enseignements de cette étude. Globalement, cette dernière montre que, si le conseil stratégique est abordé par de nombreux organismes (via notamment la mise au point doutils daide à la décision), il est au final peu déployé sur le terrain, même sil est plus développé au sein des Onvar. Cet état des lieux peut sexpliquer par divers facteurs : lorganisation même des structures de conseil ; leur spécialisation et leur fonctionnement cloisonné ; leur mode de management ; la formation des conseillers ; les nécessités de sortir de la logique de la préconisation validée et appuyée par des références, de modifier la relation de service avec les agriculteurs ou encore de faire évoluer le mandat donné au conseiller. Aujourdhui, les contours et les méthodes de laccompagnement stratégique ne font pas consensus et les organismes sont en cours de changement pour répondre à ce nouveau défi. Nombre dacteurs déplorent toujours un conseil agricole « émietté » en sous-domaines, sans connexion, source dincohérence et de moindre efficacité. Développer le conseil stratégique serait, au final, source de « liant » et donc un moteur pour moderniser le conseil agricole.
Dossier : Berger, un métier sociable et moderne
Bérenger MOREL, AuteurCe dossier est consacré au métier de berger. Ce métier sest fortement professionnalisé ces dernières années. Il attire une nouvelle génération, plus connectée, souvent en reconversion professionnelle et qui a le désir de faire avancer les choses. Diverses initiatives voient dailleurs le jour pour mieux accompagner cette profession qui peine tout de même à recruter, notamment en raison de la précarité du métier et des conditions de vie difficiles. Par exemple, lors de lédition 2020 du Salon de lAgriculture, bergers, éleveurs, acteurs du pastoralisme et développeurs informatiques sétaient réunis pour créer de nouveaux outils afin de répondre à des problématiques liées à la transhumance et au pastoralisme. Par ailleurs, le métier de berger ne signifie plus être un ermite, il demande au contraire de beaucoup communiquer, notamment avec les éleveurs. Joseph Boussion, berger connu sous le nom de « Carnet de Berger » sur les réseaux sociaux, sest donné pour mission de faire connaître la vie en estive. En 2017, il a créé une page Facebook afin de faire face à un manque daccès à des informations utiles aux bergers (techniques, équipements ). Cette page est vite devenue une interface de communication pour la profession et, depuis un an, elle a été élargie au grand public. Joseph Hurand, berger depuis trois ans dans les Alpes, a constaté que le métier de berger faisait rêver, mais que le grand public na quune vague notion de lintérêt de cette profession et des conditions de travail. Marjolaine Guigue, bergère depuis cinq ans, explique ce que signifie être berger dun point de vue vie sociale. Enfin, de nombreuses initiatives se mettent en place pour collecter les savoirs et savoir-faire des bergers. Par exemple, la Maison de la Transhumance (Salon-de-Provence) détient plusieurs milliers de documents consultables sur place. La FAO a également mis en place une plateforme dédiée aux connaissances pastorales à travers le monde.
Transdisciplinarity in agroecology: practices and perspectives in Europe
Claudia FERNANDEZ GONZALEZ, Auteur ; Guillaume OLLIVIER, Auteur ; Stéphane BELLON, AuteurL'agroécologie, en tant que science permettant la conception et la gestion de systèmes alimentaires durables, reprend les approches épistémiques, méthodologiques et pratiques de la transdisciplinarité. Cependant, il n'existe pas de compréhension unanime de ces approches et peu d'études examinent la manière dont elles sont mises en uvre. La transdisciplinarité est définie comme des pratiques de collaboration et d'intégration des connaissances entre des scientifiques et dautres acteurs non scientifiques. Des approches transdisciplinaires sont déjà mises en uvre en Europe, notamment dans le domaine des systèmes alimentaires. Lobjectif de cette étude est d'analyser la part des travaux européens portant sur lagroécologie et revendiquant une approche transdisciplinaire, afin détudier leur conception, ainsi que leur fonctionnement. Pour cela, une analyse a été menée sur le contenu des publications liées à ces travaux et des entretiens ont été réalisés avec certains auteurs. Les résultats montrent que, bien qu'il existe une littérature croissante sur la transdisciplinarité en Europe, la proportion de publications alliant transdisciplinarité et agroécologie reste encore faible par rapport à l'ensemble des publications en agroécologie. Par ailleurs, même si une aspiration globale favorise lutilisation de ce type dapproche pour parvenir à une justice cognitive et à la construction horizontale des connaissances, la transdisciplinarité n'est pas toujours utilisée avec le même impact. Quatre grands types dapproches ont été identifiés, allant dune véritable co-création de connaissances à des collaborations inégales entre scientifiques et parties prenantes. En tant que domaine naissant et prometteur, la transdisciplinarité en agroécologie doit être encouragée dans la recherche européenne.
Circuits courts : Quand la conversion redéfinit la commercialisation
Agathe PERRIN, AuteurDans cet article, les liens entre mode de commercialisation des produits d'une exploitation, plus particulièrement en circuits courts, et conversion en bio sont explorés, au travers des stratégies de commercialisation de 5 fermes : le GAEC Les Quatre Chemins, à Mellé (35), qui transforme et commercialise des fromages (depuis 20 ans) et des glaces ; la ferme Ty Lipous, à Moustéru (22), qui transforme et commercialise des produits laitiers depuis 2017 ; la ferme de Kermoel, à Plouguernevel (22), passée en bio il y a 10 ans après 13 ans de transformation et de commercialisation sur les marchés ; l'EARL Darley, à Ruca (22), qui a entamé sa conversion en 2016 après presque 30 ans de production et de commercialisation de ses fromages ; la Ferme du Champ des Vents, à Argentré du Plessis (35), en arboriculture et grandes cultures, qui s'est engagée en bio en 2016 au moment de sa transmission, du fait de la volonté des repreneurs... Chaque ferme a connu des situations différentes et les agriculteurs expliquent, parfois avec beaucoup de recul et d'expérience, comment le passage en bio, mais aussi la façon de communiquer auprès de la clientèle, ont impacté les ventes des produits en circuits courts et comment cette conversion a été accueillie par les clients.
Dans lHérault : La Chèvre baillarguoise fait tout pour se faire connaître
Damien HARDY, AuteurAprès 25 ans dans limmobilier, Nathalie et Cédric Carpentier sont revenus à leurs premiers amours. En effet, ils se sont rencontrés au cours de leur BTS en transformation fromagère. Cependant, cest sur le tard que ce couple a monté un élevage caprin avec fromagerie. Ils ont choisi Baillargues pour installer une ferme aux portes de la ville : un choix pour être près de leurs clients. Après deux ans dinstallation et un passage en bio, ce couple espère trouver maintenant le bon rythme et se verser un salaire. Aujourd'hui, avec deux salariés, ils élèvent 84 chèvres et transforment 50 000 litres par an. Ils souhaitent augmenter la part de leur vente en direct et, pour cela, ils multiplient les actions pour se faire connaître : Apérobiques lété (dégustation sur place de fromages et de produits bio locaux), accueil dun petit bal champêtre, travail avec des écoles pour lécriture dun livre de recettes à base de lait et de fromage de chèvre imaginées par les enfants, communication active sur les réseaux sociaux La ferme accueille aussi un magasin de producteurs, avec lidée de le développer. Avec une exploitation située entre la ville, lautoroute et la garrigue, les chèvres au pâturage doivent être surveillées : mais, cest aussi loccasion de se faire connaître, en discutant avec les promeneurs, chasseurs et autre vététistes.
Dossier : Lagneau bio, un marché porteur à structurer
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa demande en agneaux bio augmente et les conversions de troupeaux de même. Cependant, si labattage en viande ovine biologique est passé de 928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnes en 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés en AB. La cause principale : une offre non en adéquation avec la demande. En réponse, la filière travaille à promouvoir lagneau bio dautomne, saison de pic de production pour les élevages à l'herbe mais de baisse de la consommation. Autre difficulté : lagneau bio en filière longue reste un marché de niche. Il devient important de massifier la production pour faire des économies déchelle et baisser les prix pour les consommateurs. Cependant, les prix dachat de lagneau bio aux producteurs ne sont pas assez attractifs en filière longue et la vente directe reste donc importante. Bretagne viande bio, par exemple, propose des prix incitatifs à ses membres sils produisent toute lannée, grâce notamment au choix de races qui désaisonnent. Sont également présentés : les points clés du cahier des charges bio ; des résultats dun projet de recherche (Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultés rencontrées lors de la conversion et les solutions à mettre en place ; des éléments sur le revenu des éleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, un éleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud, dans la Drôme, fait le constat quêtre en bio demande plus de technicité, plus dobservation, mais moins de traitements.
Entretien des bâches de serre
William PARMÉ, AuteurLentretien des bâches de serre en plastique permet de fournir plus de lumière dans la serre (en quantité et en qualité). Pour les nettoyer, les maraîchers bio utilisent généralement de leau chaude, avec ou sans vinaigre blanc, ou du savon noir. Pour le dessus et le faîtage, plus difficiles daccès, il existe des filets de 2-3 mètres qui se manipulent à deux. Un point de vigilance est soulevé à propos des plastiques sales pendant lété, qui vont réduire la qualité de la lumière.
Grande distribution : La course à la bio est lancée
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Samuel FROIS, AuteurLes Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) sintéressent de plus en plus au marché des produits biologiques. Depuis deux à trois ans, elles gagnent progressivement des parts de marché sur les enseignes spécialisées. En 2018, la croissance des ventes de produits bio était de 23 % en GMS, contre 8 % dans les réseaux spécialisés. Les grandes surfaces multiplient dailleurs les annonces : campagnes de communication sur les produits bio, création ou rachat denseignes de magasins spécialisés... Cet article effectue un tour dhorizon des stratégies adoptées par les principales enseignes pour développer leurs ventes de produits bio : Carrefour, Leclerc, Système U, Auchan, Intermarché, Casino/Monoprix, Lidl France. Un encart est réservé aux magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et LEau Vive) qui sont bousculés par loffensive des GMS et tentent dafficher et de conserver leur avance en matière de connaissance du marché de la bio.
Guide de développement des filières de fruits et légumes bio
La consommation de fruits et légumes frais bio connaît un développement important ces dernières années. En 2019, les parts de marché des fruits et légumes bio ont atteint 8,5 % en volumes et 10,5 % en valeur. Afin daider au développement équilibré entre loffre et la demande, ce guide a pour objectif de rassembler les informations à prendre en compte pour développer une activité en agriculture biologique, en fruits et légumes frais. Il vise aussi à accompagner spécifiquement chaque métier avec des fiches dédiées, illustrées par le témoignage de professionnels engagés qui partagent leur expérience de lagriculture biologique. Le guide est constitué de plusieurs chapitres : - Le marché des fruits et légumes bio ; - La réglementation et la certification bio ; - Les acteurs et organismes référents de lagriculture biologique ; - La recherche / expérimentation en fruits et légumes bio et les appuis techniques ; - Les aides financières ; - La filière et les relations entre les différents métiers de la filière ; - Communiquer sur les fruits et légumes bio.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Panier Local simplifie la gestion des circuits-courts
Damien HARDY, AuteurPanier Local est un outil web dédié à la vente directe agricole. Emmanuel Valagné, producteur de yaourts de brebis bio, en Aveyron, lutilise depuis 1 an. Toute la gestion des e-commandes est assurée par le logiciel, qui édite et envoie par mail les bons de livraison et les factures. Théoriquement, les clients peuvent commander directement en ligne, mais Emmanuel Valagné nutilise pas cette option. Léleveur rentre également le lait livré à La bergerie de Lozère, ce qui lui permet de consulter, en ligne, ses statistiques de ventes, la décomposition de son chiffre daffaires par produit ou par circuit et davoir une vision instantanée de ses stocks de yaourts. Pour lui, labonnement au logiciel (30/mois + 150 de mise en place) est largement amorti par le gain de temps en astreinte administrative. Aujourdhui, Panier Local est utilisé par plus de 250 vendeurs, informe Ludovic de Beaurepaire, fondateur de Panier Local.
Pas d'inquiétude sur les débouchés du lait bio
Annick CONTÉ, AuteurLes acteurs de la filière lait biologique ne semblent pas inquiets sur les débouchés du lait bio. Au contraire, ils craignent un manque plutôt quune production excédentaire. Cest ce qui est ressorti de la conférence organisée par Initiative Bio Bretagne, au Space, en 2019. La stagnation de la consommation de lait liquide bio en 2017 avait soulevé quelques inquiétudes, mais il sest avéré que cette stagnation était plutôt liée à un problème doffre et la consommation est repartie à la hausse. Alors que la gamme de produits laitiers bio sétend (notamment les fromages), la ressource pourrait venir à manquer en raison des départs en retraite des agriculteurs. En effet, la moyenne dâge des producteurs bio est relativement importante (les conversions seffectuent souvent sur le tard), et le réservoir de producteurs prêts à se convertir sépuise. Une autre problématique a été soulevée lors de cette conférence : la lisibilité des produits bio. Il est important de continuer à communiquer dessus et de ne pas perdre les consommateurs avec des segmentations supplémentaires.
Projet de société : Un Manifeste en images et en actes
VEGETABLE, AuteurAprès avoir rejoint la nouvelle identité du groupe Biocoop « La bio nous rassemble », la coopérative Les Hameaux Bio a largement diffusé son film « Manifeste ». Selon le directeur général de Biocoop, Orion Porta, au moment où tout le monde parle de la bio, ce film permet de rétablir la vision et les engagements du réseau Biocoop. Les résultats de la campagne télévisuelle organisée au travers du film "Manifeste" sont satisfaisants avec 36 millions de contacts : plus dun million de vues comptabilisées, plus 50% de fréquentation du site internet, 673 000 réactions Facebook et plus 4 % de préférences dachats.
La révolution quotidienne : Les petits gestes font les grands changements : Manifeste pour le monde de demain
Lauteure, qui anime des ateliers consacrés aux produits naturels depuis dix ans, propose des solutions concrètes et pratiques, et permettant à chacun-e de transformer la société. Loin des discours, La Révolution quotidienne se veut pragmatique et réaliste. Sans banderole ni défilé, elle encourage des gestes et des actes de la vie quotidienne qui peuvent changer le monde. Pour lauteure, la vie domestique est un pilier pour le changement planétaire, et lurgence nous appelle à des solutions simples, économiques, écologiques et à la portée de tou-s-tes (alimentation, utilisation de produits ménagers, déplacements, déchets ). Ce sont autant dactions silencieuses qui peuvent porter cette « révolution quotidienne ». Dans cette transformation, les relations, à nous-mêmes, aux autres (communication, bienveillance, entraide ), jouent un rôle important. De nombreux exemples concrets dactions illustrent le pouvoir de changement des petits gestes, surtout de ceux qui bousculent les a priori et les habitudes, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour le monde de demain.
Sud de France, la marque de reconnaissance des produits dOccitanie
Nancy FAURÉ, Auteur ; Amélie BERGER, AuteurLa marque « Sud de France » a été créée en 2006 en Languedoc-Roussillon. Depuis la fusion des régions, elle est devenue un outil de reconnaissance et de promotion des produits agricoles dOccitanie. Une déclinaison dédiée à la filière bio, « Sud de France Bio dOccitanie », est disponible depuis décembre 2018. Cette marque a vocation à être utilisée par des agriculteurs et des entreprises pour valoriser des produits bio régionaux sur différents circuits de distribution. Elle référence ainsi un produit et non une entreprise. Ladhésion est gratuite et volontaire. Pour les produits biologiques, le principal critère à respecter est lorigine des matières premières : les produits bruts doivent être cultivés ou élevés en région Occitanie ; les produits transformés composés dun produit agricole majoritaire (80 % du poids sec) doivent garantir lorigine régionale du produit majoritaire ; les produits élaborés doivent garantir lorigine régionale dau moins 50 % du produit fini. Actuellement, près de 700 produits bio sont référencés. Interbio Occitanie souhaite développer ce catalogue et le diversifier pour en faire une opportunité didentification de lorigine des produits bio régionaux.
12 mesures pour se passer du glypho !
Alexis DE MARGUERYE, AuteurAlors que le gouvernement français lançait, début 2018, une nouvelle phase de concertation autour de la question des pesticides, le Réseau Civam a proposé au Ministère de l'agriculture 12 mesures visant à se passer du glyphosate sous trois ans. Ces 12 mesures sont explicitées dans cet article : - créer un quota glyphosate pour les distributeurs ; - interdire l'usage du glyphosate dans les aires d'alimentation de captage ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges MAEC ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges des signes officiels de qualité ; - faire converger différents outils de politiques publiques vers l'accompagnement de l'interdiction du glyphosate (Dephy, action des 30 000, etc.) ; - libérer les énergies de l'accompagnement collectif ; - mettre en place une fiscalité ciblée ; - réaliser des campagnes d'information à l'intention du grand public ; - intervenir dans les points de vente ; - appliquer ces réglementations et réaliser un effort de communication ; - répondre à la propagande ; - interdire l'importation de produits agricoles issus de cultures OGM résistantes au glyphosate.
La bio en Allemagne : Une progression encore fragile
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la progression du chiffre d'affaires en distribution spécialisée était relativement importante au premier semestre 2018 (+7,9 %). Ajoutée à une progression du nombre de clients, cette tendance vient peut-être marquer la fin de la primauté de la grande distribution en matière de circuit de distribution bio. Pourtant, un problème structurel demeure, illustré par le faible nombre d'ouvertures de magasins bio (78 en 2017) et par un turnover important du personnel. La distribution bio en Allemagne a du mal à investir sur le long terme. Les rachats par les chaînes filialisées continuent.
Communication visuelle : Une image juste, et pas juste une image
SYMBIOSE, AuteurDeux témoignages abordent l'importance de la communication pour se démarquer dans l'univers concurrentiel des produits bio. Matthieu Chanel est graphiste et travaille au sein d'Agrobio 35. Il explique en quoi l'image, le visuel, la communication concourent à une stratégie de différenciation et quelles sont les compétences du graphiste pour traduire cette stratégie. Elsa Cotton et Daniel Claude, polyculteurs à Argentré-du-Plessis (35), ont repris Les Vergers de Launay, en bio. Ils transforment leurs fruits (pommes et poires) en jus, et une partie de leurs céréales en farines, le tout commercialisé en majeure partie en circuits courts. Ils se sont rapidement dotés d'une identité visuelle, avec l'appui d'Agrobio 35. Cette identité (code couleur, logo, coordonnées...) leur sert de carte de visite et les aide à se faire connaître. "Ça nous permet de gagner du temps", déclarent-ils. Ils ne regrettent donc pas d'avoir consacré du temps et de l'attention à ce travail.
Le croisement entre races laitières : pour quelles raisons et comment ? Avec quels résultats ?
Julien QUÉNON, Auteur ; Marie-Angélina MAGNE, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur | CASTANET TOLOSAN Cedex (24 Chemin de Borde-Rouge, CS 52627, 31 326, FRANCE) : INRAE - UMR AGIR | 2018Le croisement entre races laitières au sein des troupeaux bovins lait est répandu dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, lIrlande, les États-Unis ou les Pays-Bas. En France, cette pratique de croisement laitier est minoritaire (1,5% des inséminations), mais est en constante progression depuis 2010. Or, à ce jour, peu de références françaises existent sur les motivations des éleveurs à mettre en place le croisement, sur le fonctionnement des systèmes bovins lait conduits en croisement et sur les multi-performances associées notamment sur un pas de temps long. Ce mini-dossier présente les résultats du stage de fin détudes dingénieur de M. Basset réalisé en 2016. Ce stage visait à caractériser différentes stratégies déleveurs pour mettre en place du croisement laitier dans leur troupeau (Quelles motivations pour adopter le croisement ? Quels types de croisement sont adoptés et pourquoi ?) et les résultats obtenus (Quels avantages et inconvénients ?, Quelle évolution des performances zootechniques du troupeau durant la transition vers le croisement ?).
Dossier de presse Agence BIO : Le bio dans les territoires : Le Printemps BIO et les actualités
Dans ce dossier de presse, l'Agence BIO communique sur l'édition 2018 du "Printemps BIO", campagne de sensibilisation nationale à l'agriculture biologique et à la consommation bio. Pendant une quinzaine de jours (juin), une multitude d'évènements permettront aux citoyens d'aller à la rencontre des producteurs et des acteurs de la bio au cours de : portes ouvertes à la ferme, fêtes et foires de la bio, animations-dégustations de produits biologiques locaux, conférences et expositions, repas bio en restauration, animations scolaires... Ce dossier de presse fait un focus sur quelques temps forts de cette édition du Printemps BIO et présente quelques-unes des actions qui marqueront la campagne de communication 2018-2019.
Entrer en agriculture biologique : Sociologie politique dune professionnalisation sous contrainte (1945-2015)
Cette thèse, au travers de nombreux entretiens (en partie retranscrits) avec des acteurs du secteur de lAB, vise à comprendre ce que lentrée en agriculture biologique révèle de la structuration du groupe professionnel agricole et des mondes ruraux contemporains. Elle montre que le processus de professionnalisation agricole, amorcé après la Seconde Guerre mondiale, a eu des effets durables sur les pratiques et les représentations des agriculteurs, y compris au sein dun segment agrobiologique ayant acquis une certaine forme dautonomie vis-à-vis du reste du groupe professionnel. À léchelle individuelle, les modalités dentrée, de maintien et dexcellence dans le métier dagriculteur bio sont multiples, au-delà du simple aspect technique, avec des situations différentes pour ceux qui sont « du métier » et/ou « du coin », pour ceux qui veulent davantage « vivre pour » leur métier que « vivre de » leur métier et ceux dont cest linverse. Dun point de vue institutionnel, le travail de repérage et de marquage des vocations agrobiologiques nest pas luvre dun appareil dencadrement spécifique au segment, bien que celui-ci se soit très tôt doté dorganisations dédiées (ITAB, FNAB ). La thèse met en avant des modalités dencadrement relativement duales entre dun côté les organisations au cur du dispositif dencadrement (INRA, Chambres dagriculture, FNAB) et, dun autre côté, celles qui en sont aux marges (ADEAR, CIVAM, Conf, Nature et Progrès, etc.). Du point de vue des représentations des mondes agricoles, la thèse a montré que la figure de lagriculteur professionnel était au cur du processus dunification symbolique du groupe, unification qui se fait au prix de la mise à l'écart des agriculteurs les plus désajustés au modèle. Ainsi, lAB na pu commencer à exister dans le champ des représentations agricoles quà partir du moment où sest ouverte une conjoncture positive (chocs pétroliers, institutionnalisation de la cause environnementale, etc.).
Guide technique : Agrobiodiversité fonctionnelle : Bandes fleuries vivaces - un outil pour améliorer le contrôle des ravageurs en vergers
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Laurent JAMAR, Auteur ; Fabian CAHENZLI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Les résultats du projet EcoOrchard (2015-2017) sont vulgarisés dans ce guide. L'effet des bandes fleuries vivaces sur les insectes bénéfiques et sur les infestations par les ravageurs dans les vergers de pommiers a été étudié en détail dans sept pays. Les bandes fleuries vivaces améliorent considérablement la fourniture de nectar et de pollen pour les auxiliaires, ce qui augmente l'efficacité de la lutte biologique contre les ravageurs. Jusquà 38 % de prédateurs de pucerons en plus ont été trouvés sur les bouquets floraux (avant la floraison), sur les grappes de fruits (après la floraison) ou sur les pousses de lannée (après la deuxième chute de fruits) des pommiers avec bandes fleuries adjacentes par rapport aux pommiers sans bandes fleuries. Une réduction de 15 % de pommes endommagées a été observée dans les rangs de pommiers à proximité des bandes fleuries par rapport aux parcelles témoins. Cependant, des informations fiables sur l'entretien optimal des rangs et des inter-rangs et sur la coordination du régime de protection des plantes avec la production d'insectes bénéfiques et avec les pollinisateurs, notamment dans un contexte d'agriculture conventionnelle, manquent encore.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 10
Sandrine MALZIEU, Auteur ; Amandine CLEMENT, Auteur ; Charlotte DUMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 10 est composée des articles suivants : - Autonomie protéique : Des mélanges hautement protéagineux au toastage, état des lieux des avancées sur les fermes ; - Évolution des systèmes d'élevages laitiers suite à une conversion à la bio ; - Une filière pour valoriser ses réformes laitières ; - L'élevage des génisses laitières sous la mère pendant 9 mois ; - Recueil "Pratiques favorables au climat - Tour de France des paysans bio engagés".
Retour sur lAG !
Alain GUIFFÈS, Auteur ; Frédéric DENHEZ, Auteur ; Isabelle MACHABERT, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les composantes de lAG 2018 de Biolait, trois temps forts sont repris dans ce dossier. Le premier article reprend des éléments de lintervention de Frédéric Denhez, journaliste écrivain, sur la question de lavenir de la bio, et tout particulièrement sur les enjeux des messages et images à diffuser aujourdhui sur cette agriculture dans un contexte de doute. Si on ne communique sur lAB que comme LA solution pour rester en bonne santé, ou encore si on la cantonne au seul « sans » (sans OGM, sans pesticide...), cest la couper de ses valeurs (sociales, notamment), la confiner dans une seule matière pour lagro-alimentaire et fragiliser son image. « Le monde du bio doit se prendre en mains [ ] pour au moins communiquer sur des valeurs, et cesser de faire des promesses intenables ou donner des leçons de morale ». Cette AG a aussi été loccasion de parler dun projet porteur de sens : le partenariat entre Biolait et un ESAT, la ferme du Pont de Sains, qui transforme, depuis 2015, 270 000 litres / an de lait « Biolait » en Maroilles bio. Ce dossier reprend aussi le discours hommage fait suite au départ de Christophe Baron du poste de président de Biolait.
Stratégie : Après les Etats-Unis, Danone prend le virage bio en France
Anne-Sophie LE BRAS, AuteurDanone vient de faire une importante annonce autour de trois engagements en faveur de la nutrition, de lAB et de lagriculture durable. Son ambition est de créer de la valeur ajoutée avec un portefeuille dactivités plus sain. Ainsi, Danone sengage à réduire les sucres ajoutés dans ses produits laitiers, à simplifier ses listes dingrédients Dès 2018, six marques emblématiques du groupe en France proposeront des gammes bio (Blédina, Volvic, Evian, Danone, Danonino et Alpro), et 100 % de ses marques pour enfants proposeront une offre bio dès 2020. Blédina va lancer Les Récoltes bio et prévoit que 80 % des ingrédients soient dorigine France dici 2020. Enfin, pour soutenir les agriculteurs dans leur transition vers une agriculture plus « régénératrice », Danone va consacrer un jour de son chiffre daffaires (soit environ 5 millions deuros) au soutien des agriculteurs.
Viandes de ruminants biologiques : Freins et leviers à la commercialisation en filière longue : Diaporama de synthèse des résultats clés
Elisa MOLLIEX, Auteur ; Lucie ALLART, Auteur ; Timothée LE GUEN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2018Ce diaporama présente les résultats dun projet étudiant mené, en 2018, par des élèves ingénieurs agronomes de lIsara, dans le cadre du projet BioViandes (tranche 1). Ce groupe détudiants a travaillé sur les freins et les leviers à la commercialisation, en filière longue, de la viande bovine et ovine biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ces étudiants sont allés enquêter des magasins spécialisés (magasins bio) et des magasins généralistes, de taille moyenne, dans différentes villes (Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Clermont-Ferrand, Lyon et en Haute-Savoie). Les magasins généralistes vendent la viande en libre-service et dans un rayon traditionnel, tandis que les magasins spécialisés ont une offre uniquement en libre-service. La viande bio produite à lherbe du Massif central a, globalement, une image positive auprès des consommateurs, même si elle est peu connue et quun besoin en communication se fait ressentir. Suite à cette enquête, quelques recommandations pour faciliter la commercialisation en filière longue de la viande bio produite à lherbe sur le Massif central ont pu être formulées : créer un cahier des charges solide et cohérent ; définir les caractéristiques du produit et ses variations ; communiquer auprès des distributeurs ; communiquer auprès des consommateurs.
Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse : "L'agriculture va devoir s'adapter"
François D'ALTEROCHE, AuteurLe climat de l'année 2018 a, encore une fois, été particulier : un printemps plutôt humide suivi d'un été sec et chaud. Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse, travaille sur l'impact de l'évolution du climat sur les systèmes agricoles et sur les adaptations que devront adopter ces derniers. Il s'investit notamment au sein du projet AP3C (Adaptation des pratiques culturales au changement climatique). Dans cette interview, il présente en partie les évolutions du climat observées entre 1980 et 2015 et les projections statistiques qui ont pu être construites à partir de ces observations. Il semblerait que le climat français évolue vers une augmentation des températures (notamment au printemps), de l'ordre de + 0,4°C par décennie en moyenne, et une plus grande variabilité. Les précipitations, si elles ne seront pas moins importantes, pourraient être plus saisonnières, avec des périodes sèches plus longues entre des épisodes pluvieux de plus forte intensité. Du côté des agriculteurs, les climato-sceptiques sont de moins en moins nombreux.
1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
AB et Développement local : conduire un projet de territoire : Un ensemble de fiches pour l'animateur et le formateur
Dans une perspective de développement local, lagriculture biologique (AB) est de plus en plus envisagée comme une réponse à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Cela a été lobjet du projet « Agriculture biologique et développement local » (ABILE), financé par lappel à projets « CASDAR Innovation et partenariat » (2013-2017) du Ministère de lagriculture, et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique, alimentation et équité sociale », financé par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans ces projets, une analyse approfondie de six initiatives territoriales a été réalisée, en appuyant le travail à la fois sur une activité de recherche, mais surtout beaucoup sur le savoir-faire danimatrices et danimateurs de développement local. Cette étude montre la diversité et la complexité de ces dynamiques locales, tant du point de vue des objectifs de ces projets que de celui des acteurs impliqués, du degré dinvestissement des agriculteurs, des innovations techniques et organisationnelles dont ils sont porteurs, des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes de gouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont été loccasion de formaliser les savoir-faire des animatrices et des animateurs de projets de développement locaux de lagriculture biologique sous différentes fiches. Celles-ci montrent limportance de bien connaître les différents sujets abordés, dans le cadre dun projet de développement local de lAB, et proposent des points de vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune des fiches peut être lue individuellement, mais lensemble constitue un dossier utile pour un animateur de projet de développement territorial de lAB ou un formateur.
Les collectifs en agriculture bio : Entre idéalisation et réalisation
Denise VAN DAM, Coordinateur ; Séverine LAGNEAUX, Coordinateur ; Jean NIZET, Coordinateur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2017Un nombre important de recherches se développent depuis plusieurs années sur la question de la transition des systèmes agroalimentaires des pays dEurope occidentale vers une plus grande durabilité sociale et écologique. À côté de nombreuses recherches portant sur les initiatives politiques, ou celles émanant dindividus, quils soient producteurs ou consommateurs, ce livre sinterroge sur le rôle des collectifs agricoles bio. Ainsi, se situe-t-il à un niveau danalyse intermédiaire, relativement peu exploré à ce jour. Les collectifs étudiés sont de natures très diverses ; cependant, tous sont situés « entre idéalisation et réalisation ». Car il sagit ici danalyser la confrontation entre, dune part, les aspirations, les valeurs, les projets de leurs membres et, dautre part, la réalité : celle de la gestion (première partie), du marché (deuxième partie), des institutions publiques (troisième partie), ou bien encore de leur identité propre (quatrième partie). Prenant pour objet une dynamique en cours et sadossant au réel, ce livre est une contribution importante à la compréhension de la transition écologique et du rôle quy joue lagriculture biologique, du type de changement qui sy opère, ainsi que des valeurs qui lui sont associées et font partie de sa réussite.
Dossier de presse : Printemps Bio 2017 : L'agriculture biologique confirme son développement en France : Une bonne nouvelle pour l'emploi !
Lagriculture biologique poursuit sa croissance spectaculaire en France et génère de nombreux emplois sur tout le territoire. Tous les domaines sont concernés : à lamont, la production agricole, mais également à laval, la transformation, la distribution Au total, lagriculture bio représente aujourdhui près de 118 000 emplois directs en équivalent temps plein, soit 32 500 emplois gagnés en seulement 4 ans. Ces créations demplois témoignent du dynamisme de la production et de la consommation bio en France. En 2016, ce sont plus de 1,5 million dhectares qui sont cultivés en bio en France, soit +17 % par rapport à 2015. La Bio représente ainsi 5,7 % de la Surface Agricole Utile du territoire. Le nombre de fermes bio enregistre une hausse de +12 % de 2015 à 2016. Elles sont aujourdhui 32 264 et représentent 10,8 % de lemploi agricole en France, soit environ 77 700 emplois. À laval, 14 840 entreprises travaillent pour la bio, en progression de +10 % par rapport à 2015. Elles génèrent plus de 38 320 emplois directs. On estime également que la bio concerne 2 000 emplois en matière de conseil, contrôle, formation, etc. Ce dynamisme de la Bio en France sest reflété dans lédition 2017 du Printemps BIO pendant laquelle, du 1er au 15 juin, des centaines dévénements ont été organisés dans toute la France pour faire connaître le mode de production bio, ses principes, ses valeurs, ses produits.
Marie Guittard : "Produire sous SIQO est nécessairement une démarche volontaire et collective"
Jean-François BLOCH-BERTHIE, AuteurMarie Guittard est, depuis avril 2017, présidente de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO). Dans cette interview, elle présente les principales orientations de l'Institut pour les années à venir. L'augmentation des produits sous signes officiels de qualité (SIQO), parmi lesquels on compte ceux issus de l'agriculture biologique, est apparue comme un objectif suite aux États généraux de l'alimentation. Pour accompagner ce développement, la présidente de l'INAO compte notamment sur le renforcement des moyens de communication et l'émergence de plus de démarches collectives. Ces dernières seront particulièrement importantes pour la filière Fruits et légumes, dans laquelle seulement 1,1 % des volumes étaient concernés en 2017.
Medfel, salon des fruits et légumes à Perpignan : Répondre aux circuits longs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors de lédition 2017 du salon Medfel, la bio a été mise à lhonneur, avec un stand collectif « Organic Market » placé à lentrée. De plus, près dun exposant sur quatre a au moins une part de sa production en bio, reflet dune demande grandissante en fruits et légumes bio en circuits longs. La situation en Occitanie est présentée, avec Patrick Marcotte, chargé de mission Sud et Bio. Daprès lui, le principal frein au développement de la filière bio dans cette région est la pression foncière importante, qui bloque la mise en place de projets. La commission interprofessionnelle et interrégionale des fruits et légumes bio, Felbio, souhaite faciliter laccès au foncier, comme elle la annoncé lors dune réunion du Medfel. Par ailleurs, un programme régional est en cours d'élaboration en Occitanie et dautres initiatives semblent prometteuses. Avec la croissance du marché et les problèmes liés au foncier, une structuration globale de la filière est nécessaire pour faire correspondre offre et demande. Une conférence sur le sujet sest tenue lors du salon, abordant également la question des garanties de qualité des produits. Une autre conférence a eu lieu sur le thème de la communication auprès des consommateurs bio, mais aussi des intermédiaires. Pour répondre aux attentes des consommateurs (absence de résidus de pesticides, fraîcheur, origine, etc.), une information claire sur les produits bio et une traçabilité fiable sont nécessaires.
Nouvelle-Aquitaine : S'unir pour la Valley bio du Gave
Frédérique ROSE, AuteurPour faire face à des problèmes de pollution d'origine agricole (nitrates, produits phytosanitaires) sur le territoire du Plan d'action territorial (PAT) de la nappe alluviale du Gave de Pau, l'Agence de l'eau Adour-Garonne et six collectivités ont lancé un appel à projet. Ainsi, à partir de 2017, les acteurs locaux de la filière bio - Interbio Nouvelle-Aquitaine, la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, le Civam bio Béarn, et Agribio Union - vont travailler ensemble au développement de l'agriculture biologique sur ce territoire. Pour ce faire, des actions sont prévues sur : - l'accompagnement des conversions (journées techniques, mise en place d'un point d'accueil en AB) ; - la structuration des filières (augmentation de l'introduction de produits bio dans la restauration collective...) ; - la réflexion autour d'un outil financier adapté ; - et des actions de communication, notamment à destination des élus.
Panier local : Un outil de gestion pour les producteurs en circuits courts
Cathy PICHON, AuteurLe site internet "Panier local", créé en 2007 par Ludovic de Beaurepaire (44), permet à des agriculteurs de toute la France, qui souhaitent développer la vente de leurs produits en circuits courts, d'avoir une gestion facilitée. Sur "Panier local", peuvent commander des particuliers, des professionnels, des magasins spécialisés, des restaurants collectifs ou commerciaux... 96 % des produits distribués sont bio. Chaque ferme ou collectif dispose de ses pages propres, avec une partie de présentation de la structure, puis d'autres dédiées aux produits et aux possibilités de livraison. L'utilisation de cet outil est particulièrement développée en Bretagne. Dans cet article, trois témoignages finistériens illustrent les possibilités offertes par cet outil : - Les Paniers du Cap (Isabelle et Christophe, maraîchers à Pont-Croix) ; - Ferme du Vern, à Saint-Yvi : un outil de commande pour la restauration collective (ferme laitière bio avec atelier de transformation) ; - Un outil aussi pour les cuisiniers (Jean-Luc Larour, cuisinier à Saint-Yvi, utilisateur du site "Panier local" de la Ferme du Vern).
Portrait du mois : Communication aux petits oignons
Antoine BESNARD, AuteurGuillaume Troadec a repris la ferme légumière familiale en 2013, à Trévou-Tréguinec (22). Il a converti les 25 ha en AB et a mis en place, sur 20 ha, une activité de maraîchage diversifié, ainsi qu'un petit cheptel de vaches Salers. Dès le début, conscient qu'il allait être producteur, mais aussi commerçant, il s'est donné les moyens d'investir dans la communication. Il a conçu, avec sa femme, un visuel d'affiche "tendance" inspiré des publicités des années 1960, très coloré, une identité qu'ils déclinent sur tous leurs supports. Guillaume soigne tout autant sa communication sur les réseaux sociaux qui lui permettent de partager avec ses clients l'actualité de la ferme. Il s'occupe, avec le même souci du détail et le goût des choses bien faites, de l'agencement de son étal et de la composition des paniers. Toute la production est vendue à la ferme (magasin et marché à la ferme, paniers), avec l'aide de sa femme, qui devrait le rejoindre sur la ferme fin 2017. Grâce à une organisation rigoureuse, Guillaume parvient à planifier récoltes, plantations et semis. Pour lui, "même s'il y a du monde, il y a de la place pour d'autres maraîchers et il y en aura encore vu la tendance".
Séminaire International sur l'Agriculture Biologique du 28 février 2017
Florent GUHL, Auteur ; Ulrich HAMM, Auteur ; Marika AUERSALMI, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2017Le 12ème Séminaire International sur l'Agriculture Biologique organisé par l'Agence BIO s'est tenu à Paris, le 28 février 2017. Différents intervenants ont échangé sur l'état des marchés bio, les motivations des consommateurs et les moyens de communication dans différents pays. Intervenants : Florent Guhl (directeur de l'Agence Bio), Stéphane Le Foll (ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt), Lene Naesager (chef d'Unité, Communication interne et externe et Promotion, DG Agriculture et Développement Rural, Commission européenne), Dr. Ulrich Hamm (professeur à l'Université Kassel in Witzenhausen), Marika Auersalmi (Ma Bio), Sarah Bird (PDG de Bhakti Chai et membre du Conseil d'Administration de l'Organic Trade Association), Kirsten Arp (Bundesverband Naturkost Naturwaren), Bavo van den Idsert (Directeur de Bionext), Francisco Javier Maté Caballero (Sous-directeur général de qualité différenciée et de l'agriculture écologique au ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Alimentation et de l'Environnement), Barbara Köcher-Schulz (chargée du marketing des produits bio, Agrarmarkt Austria Marketing GesmbH), Sylvie Annet (chargée de mission développement de filières à Biowallonie), Paul Moore (PDG de l'Organic Trade Board), Didier Perréol (président de l'Agence BIO). Les présentations sont aussi disponibles sous forme de powerpoints à la même adresse internet.
Création et entretien des haies
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurDifférentes haies sont présentées : haie potagère, haie du verger, haie du pré d'élevage, haie des grandes cultures en agroforesterie, chacune avec ses caractéristiques physiques et son utilité. En fonction du type de haie choisi, des conseils pour l'implanter, puis l'entretenir sont donnés : observation de la flore environnante et du sol, recherche de graines ou de pieds-mères pour faire ses propres semis et boutures, préparation de terrain, paillage éventuel, arrosage, désherbage, taille...
Dossier : Maintenir la qualité de ses prairies
Frédéric MONY, AuteurDans ce dossier, certains principes de fonctionnement des prairies sont détaillés, ainsi que les principales graminées rencontrées. Lauteur donne ensuite des éléments sur des plantes pouvant devenir gênantes et des moyens pour les réguler.
Dossier permaculture
BIODYNAMIS, Auteur ; Thérèse PIEL, Auteur ; Sandrine LE ROCH, AuteurTrois articles composent ce dossier : - La permaculture vue par un agriculteur biodynamiste ; entretien avec Didier de la Porte, maraîcher-éleveur biodynamiste en Normandie, qui utilise à la fois les concepts de la permaculture et ceux de la biodynamie et qui s'exprime sur la façon de concilier ces deux méthodes ; - Permaculture : Ni miracle, ni arnaque ; la permaculture renvoie à une approche systémique et de conception ("design", en anglais) qui permet d'organiser efficacement un cadre pour la mise en place d'une culture permanente. Les stratégies de la permaculture se concentrent davantage sur les opportunités que sur les obstacles ; - Permaculture et biodynamie, deux visions du monde ; mise en perspective des principes de la permaculture avec ceux de la biodynamie par l'auteure, volontaire en service civil au MABD, et qui a suivi un stage sur la permaculture.
Dossier de presse : 2015 : Record d'acheteurs et de consommateurs de produits bio : Les Français confirment leur confiance dans une agriculture et une alimentation citoyennes
Ce document est le dossier de presse de la conférence de presse de l'Agence Bio, qui s'est tenue le 25 février 2016, à Paris. La Bio continue son ascension en France, en réponse aux attentes des consommateurs et, plus largement, des citoyens. D'après les résultats du dernier Baromètre Agence Bio / CSA 2015, en 2015, la Bio a enregistré un taux record de consommateurs et d'acheteurs. 9 Français sur 10 (89 %) consomment bio, au moins occasionnellement, alors qu'ils n'étaient encore que 54 % en 2003. 65 % des Français en consomment régulièrement, au moins une fois par mois, contre 37 % en 2003. En termes d'achats, des niveaux inédits sont également atteints : plus de 8 Français sur 10 (82 % vs 43 % en 2003) achètent des produits bio et 55 % le font régulièrement (vs 33 % en 2003). Ces très bons résultats se reflètent dans le poids croissant du marché bio (tous circuits confondus, y compris RHD). On estime ainsi qu'en 2015, il a gagné + 10 % par rapport à 2014, pour atteindre un chiffre record de 5,5 milliards d'euros. En cohérence avec cette montée en puissance de la consommation citoyenne, la production bio poursuit son solide développement, entraînée par la hausse de la demande. La France compte aujourd'hui un total de 42 216 opérateurs exerçant des activités bio (28 725 producteurs ; 13 491 transformateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs), soit + 7,2 % par rapport à 2014. Les surfaces bio sont aussi en pleine expansion : + 17 % par rapport à 2014. Plus de 1,3 million d'ha sont désormais conduits selon le mode biologique sur le sol français, représentant 4,9 % du territoire agricole. En termes d'emplois, les emplois directement liés à l'activité biologique ont été estimés à environ 100 000 équivalents temps plein en France en 2015 ; la Bio, ce sont 69 000 emplois directs dans les fermes en équivalent temps complet, 30 000 emplois directs pour la transformation et la distribution de produits bio en équivalent temps complet, 2 000 emplois en équivalent temps complet pour les actions de contrôles spécifiques à la bio, conseils, recherche et formation, développement, services administratifs.
Être visible sur le web : Une stratégie globale
Alexandra LANNUZEL, AuteurAvoir un site internet pour présenter sa ferme, mettre en place une boutique de vente en ligne, être présent sur les réseaux sociaux, par exemple en ayant une page Facebook... cela ne va pas de soi lorsqu'on est agriculteur. Pourtant, les chiffres montrent combien internet et ses outils sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Cela vaut donc le coup de s'y intéresser et d'étudier s'il y a un avantage stratégique à être visible sur le web, selon sa situation, ses objectifs et ses contraintes. En quoi consistent ces outils ? A quoi servent-ils ? Est-ce vraiment nécessaire pour être visible des clients ?
Les Financements alternatifs du vin, Tome 1 : Le crowdfunding et le vin
Les besoins financiers de la filière vin sont importants et variés, mais les sources traditionnelles de financement, telle la dette bancaire, ne permettent pas dy répondre pleinement dans un contexte réglementaire et économique imposant davantage de prudence. Les entreprises du secteur vitivinicole doivent donc se tourner vers des modes alternatifs de financements. Lauteur présente les principales formes et les caractéristiques de ces formes alternatives en deux tomes, pouvant être lus indépendamment ou lun après lautre selon la forme qui intéressera le lecteur : - Tome 1 : Le crowdfunding ; - Tome 2 : Les Groupements Fonciers Viticoles et les investissements directs. Pour chacun des ouvrages, lexposé des principes de ces financements est illustré par des cas concrets, issus de témoignages de vignerons et dirigeants dentreprises, analysés par lauteur. De nombreux schémas et tableaux enrichissent et synthétisent le propos. Ce tome est donc consacré au crowdfunding.
Innover en circuits courts : Mutualiser les outils de comm', ça a du bon
Lise ALLAIN, AuteurDominique Dubreuil, maraîcher et éleveur bio breton, a mené une réflexion pour une mutualisation des outils de communication à l'échelle locale. Il explique sa démarche et comment celle-ci s'inscrit dans son travail de maraîcher. Malgré la difficulté à dégager du temps pour la communication, il s'est toutefois orienté vers une multiplication des supports car c'est un moyen pour toucher un large public : article dans la presse lors de l'ouverture de son magasin, interview dans un documentaire, organisation d'un "buffet-ciné à la ferme" lors de la diffusion dudit documentaire, création d'un site internet "Clic ta berouette", promotion du site internet sur les foires, animations diverses... Toutes ces actions ont pu être menées grâce à l'implication d'un collectif d'agriculteurs et à la mutualisation des outils de communication. Pour Dominique Dubreuil, l'important est de conserver une dynamique collective autour des valeurs de la bio et que l'on parle des producteurs bio locaux de façon positive.
Internet : Un outil qui permet de lier technologies et authenticité
Lise ALLAIN, AuteurPour Léna et Thomas, maraîchers bio à Vendel (35), l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux a été un moyen efficace de se faire connaître et de garder un lien avec leurs clients. Ils commercialisent toute leur production en circuits courts, notamment dans une Amap. Sans remplacer ce contact direct, les outils du numérique sont un plus : site collectif de vente en ligne de paniers, blog d'information, page facebook pour communiquer sur les nouveautés, proposer des recettes, faire connaître certains légumes oubliés, et montrer, par des photos ou des vidéos, le travail qui existe derrière les légumes... Grâce à leur aisance dans l'utilisation des outils numériques, ils parviennent à ne pas y passer trop de temps. Pour eux, c'est une façon de lier technologies et authenticité.
Kit Collectivité : La transition vers le zéro phyto & le développement de la bio locale
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (2 Rue du Nord, 75 018, FRANCE) : ASSOCIATION AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT | 2016Ce kit "Collectivité", lancé par les associations Agir pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs et Générations Futures, et outil de la campagne zéro phyto 100% bio (www.0phyto-100pour100bio.fr), a pour objectif d'accompagner les maires et les autres élus dans la démarche vers le zéro pesticide et le 100% bio, en présentant les étapes clés ainsi que des outils pour approfondir les connaissances et connaître les détails de chaque étape. Au sommaire : I - Introduction ; II - Pourquoi s'engager vers le zéro phyto, 100% bio ? ; III - Comment s'engager vers le zéro phyto ? (1. Analyser les pratiques de la commune ; 2. Définir des objectifs d'entretien ; 3. Trouver des financements ; 4. Choisir les méthodes alternatives ; 5. Sensibiliser la population locale et accepter la flore spontanée ; 6. Espaces particuliers ; 7. Effectuer des tests et mettre en pratique les méthodes alternatives ; 8. Évaluer les actions réalisées) ; IV - Comment s'engager vers le 100% bio ? (1. Impulser une démarche collective ; 2. Accompagner les agriculteurs dans la conversion à l'agriculture biologique ; 3. Développer des circuits courts de proximité ; 4. Démocratiser l'accès à la bio ; 5. Introduire la bio en restauration collective ; 6. Instaurer des jardins potagers collectifs bio et écologiques ; 7. Sensibiliser) ; V - Le kit élu, un outil inscrit dans la campagne "zéro phyto 100% bio !" ; VI - Des outils pour approfondir.
Organic 3.0 for truly sustainable farming and consumption: 2nd updated edition, 2016
Markus ARBENZ, Auteur ; David GOULD, Auteur ; C. STOPES, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2016Après une phase d'émergence de l'agriculture biologique, avec les pionniers de ce mode de production qui ont observé les problèmes auxquels devait faire face l'agriculture à la fin du XIXème siècle et au début du XXème (Bio 1.0), l'agriculture biologique a connu une phase d'institutionnalisation, avec la mise en place de réglementations, de standards, de systèmes de certification... (Bio 2.0). En 2015, les acteurs de l'AB, regroupés au sein d'IFOAM Organics International (IFOAM Monde), ont imaginé une nouvelle phase de développement, la Bio 3.0 (ou Organic 3.0). Celle-ci vise à faire sortir l'agriculture biologique de la niche à laquelle elle est cantonnée à ce jour, à la positionner comme alternative au modèle agricole dominant actuellement et à l'intégrer dans un projet de société, comprenant un ensemble de solutions nécessaires pour faire face aux challenges mondiaux à relever. Cette brochure présente cette nouvelle vision collective du secteur de l'agriculture biologique, qui propose de s'engager activement dans les grandes questions mondiales. Six fonctionnalités clés sont abordées : - la culture de l'innovation ; - l'amélioration globale via de meilleures pratiques ; - l'assurance de l'intégrité et de la transparence ; - la prise en compte plus large d'intérêts relatifs à la durabilité ; - l'autonomisation de la ferme au consommateur final ; - des prix à leur juste valeur pour les producteurs et les consommateurs.
Recueil de savoir-faire paysans : Commercialisation viticulture bio
Entre 2004 et 2014, les surfaces dédiées à la viticulture biologique en Pays de la Loire ont pratiquement triplé, selon les chiffres de l'Observatoire de l'Agence bio et de l'ORAB. En 2014, il y avait 1 921 ha de viticulture bio dans la région et 513 en conversion. Le réseau GAB-CAB propose aux vignerons expérimentés et à ceux récemment installés un accompagnement technique en viticulture et en vinification. Ce recueil, porté par la CAB Pays de la Loire, a pour objectif de diffuser les techniques et savoir-faire des vignerons du réseau en matière de commercialisation auprès de l'ensemble des vignerons, en AB ou en conventionnel. Il est organisé en grandes thématiques et fait une large part aux témoignages et aux paroles des viticulteurs. Il aborde les thématiques suivantes : construction de la politique prix, élaboration et évolution de la gamme, circuits de commercialisation, développement de la politique de communication, mutualisation, perspectives et vision d'avenir. Une carte permet de localiser ces domaines viticoles bio de la région, qui sont ensuite brièvement présentés.
Une souris bio pour voir la vie en rose
Ronan LOMBARD, Auteur"Clictaberouette.com" est le nom d'une plateforme de commerce en ligne avec, pour effigie, une souris au design sympathique et coloré. Sur ce site internet, les clients peuvent passer commande aux producteurs bio du Morbihan. Ces derniers se sont regroupés en association afin de proposer une offre de produits bio sur le territoire en s'adaptant à la demande des consommateurs. Les commandes sont retirées ensuite dans l'un des huit points de livraison. Au-delà du site internet, le collectif de producteurs tire de nombreux atouts de cette mutualisation.
Techniques alternatives de gestion des espaces verts : Guide pratique
A partir du 1er janvier 2017, lemploi de produits phytopharmaceutiques sera interdit pour lentretien de certains espaces publics, conformément à la loi dite "Labbé". Celle-ci prévoit lapplication de mesures supplémentaires dans les années à venir. Les professionnels du paysage seront dans lobligation dadapter leurs pratiques à lévolution de la réglementation. Réalisé par lUnion Nationale des Entreprises du Paysage (Unep), ce guide des techniques alternatives a été conçu avec des professionnels du paysage et des écologues afin de répondre à des enjeux concrets et pratiques. Il explique les raisons dexister des techniques alternatives (notamment au désherbage chimique) à la fois pour lentreprise, lenvironnement, ou pour les aspects économiques et pratiques. Des retours dexpériences recueillis auprès des professionnels du paysage enrichissent le document. La mise en uvre de pratiques alternatives permet à la fois de réduire la consommation des entreprises du paysage en produits phytopharmaceutiques, de diminuer les pollutions dues aux matières actives toxiques pour lenvironnement et denvisager différemment la conception et la gestion des espaces verts. Les divers moyens de gestion sont détaillés, puis des fiches techniques sont présentées.
Avec le bio vers une agriculture moderne et durable : Une contribution à la discussion sur l'agriculture biologique 3.0
Urs NIGGLI, Auteur ; J. PLAGGE, Auteur ; Steffen REESE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2015Le concept d'agriculture biologique 3.0, ou "Organic 3.0", a été proposé par l'IFOAM à l'occasion de l'édition 2014 du salon BioFach, salon international autour des produits issus de l'agriculture biologique. C'est un scénario de développement visant à imaginer comment l'AB peut relever les défis qui se présentent à elle (croissance de la production agricole, sécurité alimentaire durable, concurrence d'autres initiatives de développement durable, transparence et sécurité des filières, amélioration de la communication). Pour sortir de sa niche, les auteurs estiment que l'agriculture biologique nécessite davantage d'innovations, plus d'alliances avec d'autres initiatives ayant des orientations socio-économiques similaires et de nouvelles stratégies de communication. Ce rapport est une contribution de cinq organisations Bio Austria, Bioland, Bio Suisse, Naturland, en collaboration avec le FiBL à la discussion sur le futur développement du mouvement bio. Il présente une synthèse des discussions ayant suivi le lancement du concept d'agriculture biologique 3.0 : - phases du développement de l'AB ; - futurs défis de l'AB ; - pistes de développement possibles pour l'AB du futur ; - considérations finales ; - et perspectives.
Le calendrier 2016 du potager bio - Jardinez avec la lune !
TERRE VIVANTE, Auteur ; Joël VALENTIN, Illustrateur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015Ce calendrier mural présente, mois après mois, les travaux du jardin, les évènements phénologiques et la liste des légumes à déguster. Il propose aussi un calendrier lunaire pour semer ou planter au bon moment dans son potager. De nombreuses aquarelles de Joël Valentin illustrent cette édition 2016 du calendrier, où les poules sont à l'honneur : chaque mois, une race traditionnelle, représentative d'un terroir, parfois menacée de disparition, est présentée.
Cizeron Bio : L'appétit est venu en mangeant
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCet article dresse le parcours de Jean-Charles Cizeron, PDG de Cizeron bio, et de son entreprise leader du marché de l'alimentation animale bio sur le grand quart Sud-Est de la France. A son arrivée, Jean-Charles Cizeron était le cinquième salarié. Aujourd'hui, la structure, qui est passée d'un statut artisanal à celui d'une PME, en compte le triple. Parmi les clés de réussite, il cite la volonté permanente d'investir 300 000 à 400 000 en matériel, process, informatique et un budget formation important.
Claire Orieux : Le goût et les couleurs de la vente directe
Antoine BESNARD, AuteurÀ la "Ferme du coin" (22), Régis Orieux s'occupe de la production maraîchère bio, et Claire, son épouse, de la partie commerciale. Leur magasin à la ferme propose deux ventes par semaine, avec la possibilité pour les clients de pré-commander des paniers qu'ils composent eux-mêmes. Claire travaille au développement de la vente par internet, et souhaite proposer ses produits aux comités d'entreprises. Elle consacre trois heures par semaine pour actualiser ses pages internet et répondre à ses clients par mail. Elle considère que le temps passé à produire mérite que la vente ne soit pas bâclée. C'est pourquoi elle passe aussi du temps à innover pour rendre son étal attrayant et à trouver des idées pour faire plaisir aux clients et les fidéliser. Elle n'hésite pas à offrir une petite quantité d'un légume pour le faire découvrir, à proposer des recettes... Claire et Régis ont énormément travaillé l'image de leurs produits et de leur ferme, ainsi que le service qu'ils proposent. Ainsi apportent-ils plus que des légumes : une ambiance, un conseil, des moments conviviaux... Et quand on se rend sur leur ferme, on vient, évidemment, acheter des légumes, mais aussi visiter une création.
Comment penser et réussir son projet agroforestier ?
Laurie CASTEL, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Danièle ORI, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En agroforesterie, une infinité de combinaisons est imaginable : il est en effet possible d'associer des arbres permettant la production de fruits ou de bois d'uvre ou avec des capacités mellifères , avec des grandes cultures ou des cultures maraîchères , ou encore avec une activité d'élevage. Les principales étapes nécessaires à l'élaboration d'un système agroforestier peuvent toutefois être communes. Elles sont décrites dans cet article : - fixer ses objectifs ; - diagnostiquer son environnement et ses contraintes ; - établir son calendrier de plantation et son plan de financement ; - planter et entretenir les arbres et la bande herbeuse.
Dossier : Circuits courts, consommation locale et agriculture bio : petit tour d'horizon pour se positionner
Nadine PIBOULE, AuteurLe terme "locavore" est né d'une première initiative, il y a dix ans, dans une ville de l'Ouest américain, où les habitants ont été mis au défi de se nourrir exclusivement d'aliments produits à moins de 160 km de chez eux. Ce dossier fait le point sur ce mode de consommation qui, depuis, s'est largement développé. Il apporte des définitions qui précisent ce que sont les circuits courts, les circuits de proximité, et propose plusieurs articles : - Le local, un nouvel argument de vente ? ; - Les circuits courts dans les fermes bio lorraines ; - L'innovation une des clés des circuits courts ! ; - Communiquer efficacement sur sa commercialisation en circuits courts.
Dossier : Magasins de producteurs : Une dynamique collective pour vendre en circuits courts
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Bertrand DE TORCY, Auteur ; Jacques MATHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux magasins de producteurs (au nombre d'environ 300 sur l'ensemble du territoire français, dans les campagnes comme dans les villes), comporte les articles suivants : - Les magasins de producteurs ont la cote ! ; - Magasins de producteurs : Recréer un univers fermier ; - Un cadre réglementaire qui se précise ; - Points de vente collectifs : Un intérêt grandissant en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; - Avis d'expert : "Ne pas négliger la phase d'émergence du projet" ; - Avis d'expert : "Les agriculteurs doivent devenir animateurs de leur projet" ; - Paroles d'agriculteurs : "Définir ensemble une stratégie collective" ; - Avis d'experts : "Faire les bons choix juridiques et comptables" ; - Paroles d'agricultrice : "Communication et relations humaines, les clés du quotidien" ; - Des réseaux de magasins de producteurs ; - MAGPRO : Un projet Casdar sur les magasins de producteurs ; - Pour en savoir plus.
Dossier de presse : Production, consommation, restauration, emploi... : La Bio se développe sur tous les fronts
En France, avec près de 40 000 opérateurs bio en 2014, la bio se porte bien et continue de progresser. En 2014, le marché bio a ainsi augmenté de +10 % par rapport à 2013, pour atteindre 5 milliards d'euros. Près de 9 Français sur 10 ont consommé bio, dont 6 sur 10 au moins une fois par mois. En 2014, les achats de produits bio en restauration collective ont augmenté de +11 % vs 2013, pour atteindre 191 millions d'euros HT. Pour répondre à cette croissance généralisée de la demande, la filière continue de se développer en France. La barre des 1,1 million d'hectares de terres bio a été franchie en 2014 (1,12 million), soit +4 % vs 2013. Le nombre de fermes a également augmenté de +4 %, pour atteindre près de 26 500 exploitations travaillant en bio. Cet élan concerne tous les niveaux de la filière : le nombre de transformateurs et de distributeurs a ainsi enregistré une hausse de 3 % entre 2013 et 2014, pour s'élever à près de 13 000 entreprises exerçant en bio. Les premiers chiffres 2015 mettent en évidence un renforcement du mouvement : plus de 1 659 producteurs se sont nouvellement engagés en bio entre le 1er janvier et le 17 mai, soit une augmentation de +16 % par rapport à la même période en 2014. L'année 2014 dans son ensemble avait déjà été marquée par une augmentation de 36 % des surfaces en première année de conversion par rapport à l'année précédente. Cet important dynamisme de la bio a une influence directe sur les territoires français : désormais, le secteur représente environ 100 000 emplois en équivalent temps plein répartis dans les différentes régions de France. Les fermes bio génèrent plus de 66 000 emplois dans les zones rurales.
Etre intégré et bio. Vulnérabilité et compensation des éleveurs de volaille bio intégrés
Christian NICOURT, Auteur ; Jacques CABARET, Auteur ; Ugo DARDUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans REVUE D'ETUDES EN AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT (N° Volume 96, n° 2 Juin 2015) / p. 339-360 (22)Dans le secteur de l'élevage, l'intégration désigne les relations contractuelles qu'entretiennent certains éleveurs avec des entreprises de l'amont et/ou de l'aval de la filière (fournisseurs d'aliments, de semences, d'engrais... ; transformation, vente...). La philosophie de l'agriculture biologique, elle, est plutôt orientée vers la recherche d'autonomie et d'indépendance (production d'aliments sur la ferme, commercialisation en circuits courts...). Pourtant, certains éleveurs sont bio et intégrés. Cette étude s'intéresse à des éleveurs de volailles qui sont dans ce cas-là. 21 d'entre eux ont été interviewés, ainsi qu'un technicien intégrateur et un directeur d'élevage de lycée agricole. Globalement, l'intégration a été pour eux un moyen de compenser certaines vulnérabilités liées à l'installation ou à l'élevage, financières et/ou techniques.
Les fiches-outils de la RSE
Farid BADDACHE, Auteur ; Stéphanie LEBLANC, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2015Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente, en 100 fiches, les repères et les bonnes pratiques indispensables à la mise en place d'une démarche RSE (Responsabilité Sociale de l'Entreprise) durable. Connaître les concepts et référentiels clés ; Définir une stratégie RSE source d'innovation ; Engager efficacement les parties prenantes ; Engager une démarche de marketing et communication responsables ; Mettre en place un système de reporting pertinent ; Piloter une démarche d'achats responsables ; Créer de la valeur partagée sur les territoires. Dans le CD inclus figurent 72 documents complémentaires sélectionnés pour approfondir le sujet.
Un salon pour se promouvoir et répondre aux attentes des maraîchers bio
Victor SIMEON, AuteurRomain Wittrisch et Pierre Soudan sont les co-fondateurs de la société Terrateck, créée en 2013. Celle-ci propose du matériel de maraîchage, de jardinage et d'espaces verts adapté à l'agriculture biologique. La présence de Terrateck au salon Tech&Bio a permis à cette entreprise de se faire connaître au-delà de la zone géographique autour de son siège, situé dans le Pas-de-Calais.
Terre écrite
Christian MALON, Auteur ; Joseph PACINI, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015« Terre écrite » est la rencontre du travail de Joseph Pacini, qui signe des textes courts et empreints de poésie, dans la veine de René Char, et de celui de Christian Malon, photographe. À eux deux, ils ont composé un ouvrage où ils offrent leurs visions sensibles du monde rural, dans un dialogue permanent entre héritage et avenir, tradition et modernité. La photo est centrale et confère un caractère résolument esthétique à cet ouvrage, pour porter un regard sur le monde paysan, sur ces femmes et ces hommes qui nous nourrissent, entretiennent et animent nos paysages.
Trucs et astuces pour réussir son potager
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurL'auteur, fort de son expérience de presque 60 ans de travail sur son exploitation et sur son potager sur lesquels il n'a jamais apporté aucun intrant, partage un certain nombre de techniques de jardinage, qui s'inspirent des meilleures pratiques issues de l'agriculture biologique, de l'agriculture biodynamique, de l'agroforesterie ou encore de la permaculture. Après avoir, dans le numéro 101 de la revue, proposé des astuces concernant les étapes de la culture des légumes, il apporte, dans cet article, des conseils supplémentaires sur : l'entretien, le paillage, les cultures intercalaires et associées, les maladies et insectes parasites, la façon d'éloigner les taupes, la phase de récolte.
Le Truffaut du jardin écologique
Jean-Michel GROULT, Auteur ; Catherine DELVAUX, Auteur ; Philippe ASSERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2015Conçu par une équipe de spécialistes et d'experts en jardinage, ce guide pratique recense toutes les techniques qui ont fait leur preuve en matière de jardinage bio. Illustré par de nombreuses photos et dessins, il se compose de dossiers, de mini-guides, de zooms encyclopédiques : - Penser le jardin dans son environnement naturel : bien connaître les lieux (climat, sol, exposition, flore et faune locales...) ; - Pratiquer les bons gestes du "jardinage bio" : arroser, pailler, utiliser des plantes adaptées, multiplier, entretenir, désherber, nourrir les plantes et le sol, faire son compost... ; - Prévenir les maladies et soigner les plantes, en privilégiant toujours la prévention ; - Profiter du jardin comme d'un lieu convivial, bon pour la forme et la santé, et aussi formidable poste d'observation de la nature.
20 ans de BIOLAIT
Jacques CHIRON, AuteurDans la première partie de l'article « Les premières années de BIOLAIT : de 1994 à 1999, la " bio " partout et pour tous ! », les principales étapes de la couverture du territoire français par l'organisation de BIOLAIT pendant les 4 premières années sont rappelées. Le développement a été rapide grâce à l'implication forte des producteurs de chaque région, et plus particulièrement des " relais locaux ", pour passer d'un petit groupe autogéré, en 1995, à une PME de 50 salariés. La deuxième partie de l'article, « BIOLAIT : Une Utopie réaliste », reproduit l'entretien réalisé en février 1995 auprès de Jacques Chiron, président de BIOLAIT de 1994 à 1998. Il donne une image de ce qui animait les fondateurs du groupement et du sens de leur démarche.
Les Aveyronnais font la promotion de l'agneau de lait bio
Laurence GEFFROY, AuteurLa commercialisation des agneaux de lait produits par les éleveurs ovins laitiers bio reste difficile en dehors des périodes de fêtes. A l'occasion du salon international de l'agriculture, le produit a été mis en avant, pour sa viande claire, tendre et au goût très particulier. Afin de faire découvrir l'agneau de lait bio au grand public, une campagne de promotion a été lancée en région parisienne par Agnobio, dans des restaurants et boucheries, avec le soutien de l'Agence Bio. Agnobio, qui rassemble, entre autres, une société de transformation et de commercialisation de viande ovine et une organisation de producteurs, valorise, depuis 2005, des ovins issus de l'agriculture biologique.
Commercialisation en collectif : Comprendre les mécanismes de vente pour se professionnaliser
Agathe PERRIN, Auteur25% des producteurs bio bretons en circuits courts font de la vente en collectif. Cet article fait le point sur les facteurs clés de réussite et les principales difficultés de tels projets. Il apparaît ainsi très important de bien anticiper et de se concerter sur le fonctionnement de la structure avant sa création. Il ne faut pas non plus calquer une autre structure mais bien prendre le temps de s'approprier le projet : temps, moyens financiers que chacun souhaite accorder à la structure, logistique d'approvisionnement, consommateurs visés, producteurs ciblés pour le groupe, produits mis en vente, logistique de facturation, communication, etc. L'auteur rappelle l'importance de veiller aux moteurs de vente : produits d'appel, diversité de produits, disponibilité de produits, qualité des produits et du service, communication et innovation. Des outils et des personnes ressources peuvent être mobilisés pour mettre en place de telles dynamiques.
Comprendre le système fourrager pour mieux conseiller et porter un diagnostic : Méthode et supports d'intervention en élevage - Guide méthodologique
Dans le cadre du Casdar PraiCoS, une démarche spécifique de compréhension et de diagnostic du système fourrager a été développée. Elle permet au conseiller, sur sollicitation de l'éleveur, de l'aider à faire le point, à hiérarchiser les problèmes, à évoquer les leviers d'amélioration accessibles et les démarches de conseil thématique à mettre en uvre. Le diagnostic proposé comporte 5 étapes complémentaires : - l'autoévaluation par l'éleveur, par le biais d'un questionnaire court ; - l'entretien de compréhension du système fourrager, mené par le technicien, et permettant de bien cerner le programme habituel de l'éleveur, notamment ses choix zootechniques, ses ressources fourragères, comment il les fait correspondre et quelle ampleur d'aléas il sait gérer, et comment ; - le calcul de quelques indicateurs techniques pour resituer l'exploitation par rapport à des repères externes, identifier des incohérences et préciser des marges de progrès au sein de l'exploitation ; - le tour de plaine pour vérifier et prendre la mesure des atouts et contraintes du système fourrager ; - enfin, la phase de synthèse et de discussion durant laquelle le technicien va restituer ce qu'il a compris du système fourrager et de son fonctionnement, des marges de progrès ou des améliorations souhaitables pour finalement aboutir à des propositions d'actions.
Dossier Le bio promet de nouveaux relais de croissance
Anne-Marie PAULAIS, AuteurL'ajustement de l'offre et de la demande est un enjeu majeur pour les filières. Celle du lait bio est particulièrement concernée. Alors que l'on craignait en 2012 que la consommation ne puisse absorber l'ensemble de la production, 2013 a plutôt vu une demande à la hausse et des conversions ralenties, inversant ainsi la tendance attendue. Les ventes en GMS ont également progressé en 2013, et ce, pour l'ensemble des produits laitiers biologiques : lait de consommation, ultra-frais, crèmes, beurres A noter qu'en parallèle, les ventes de produits laitiers en général (conventionnels et bio tous confondus) ont plutôt tendance à stagner. Ainsi, le lait bio dépasse en valeur les 10 % des ventes de lait en GMS. Seuls les fromages bio ont une part de marché encore très limitée (0,6 %). Ce dossier est complété par les témoignages d'Eric Guihery, éleveur et référent production laitière à la Fnab, et Christophe Baron, président de Biolait. Des zooms sont faits sur les marchés de l'ultra-frais et du lait de consommation, de même que sur l'importance de la communication.
Dossier : Matériel Arbo et Viti
Myriam GOULETTE, AuteurEn viticulture comme en arboriculture, la gamme de matériels pour l'entretien du rang ou de l'interrang s'élargit. Le choix se fait selon les objectifs, l'efficacité, le coût, le temps de travail, la densité de plantations ou encore les parcelles. Il faut aussi prendre en compte la question des impacts agronomique ou sur la biodiversité. La pulvérisation est aussi une question essentielle en AB pour un bon résultat. Ce dossier porte donc sur les grands principes à prendre en compte pour raisonner sa stratégie d'entretien du sol en arboriculture et viticulture, d'une forte intervention à la maîtrise par le « rien faire ». Quinze outils issus de différents fabricants sont présentés, ainsi que des témoignages de producteurs qui ont construit leur propre outil. Sur la pulvérisation, les points forts de l'intervention d'un spécialiste allemand de la question, faite au cours d'une journée technique organisée en février dernier, sont aussi repris. Pour cet expert, l'important est notamment, de réduire la dérive, de travailler sur la vitesse et la maîtrise de l'air : moins d'air au moment de la pulvérisation permet une meilleure répartition des gouttelettes jusqu'au cur de la haie. Ainsi, les turbines doivent permettre une sortie d'air horizontale, avec une distribution rectangulaire et une vitesse identique à toutes les hauteurs. Au conducteur alors d'adapter sa vitesse d'avancement pour que l'air « courbe convenablement » selon la haie. Le succès de la pulvérisation, en particulier en AB, dépend aussi de l'utilisation de bouillies bien mélangées.
Le dossier du mois : La bio au resto : Bio et local, au resto c'est un régal
Elodie MERABTINE, Auteur ; Lise ALLAIN, AuteurLa demande en produits biologiques locaux pour la restauration commerciale augmente. Des producteurs bretons témoignent de leur démarche, ainsi que des restaurateurs ou associations de chefs cuisiniers. Le choix pour les restaurateurs d'avoir des produits biologiques locaux, voire d'être entièrement en bio, est souvent un engagement, mais aussi une démarche en lien avec le goût, la qualité de leur cuisine. Les restaurateurs sont, pour les agriculteurs, des clients à démarcher. Les volumes sont petits, mais réguliers et complémentaires d'autres débouchés comme la vente en supérettes. La logistique liée aux livraisons reste un frein pour beaucoup, plus que le surcoût ou encore la gestion des certificats des fournisseurs pour les restaurateurs. Un esprit d'entraide entre producteurs et restaurateurs permet d'apporter des réponses simples pour les difficultés liées aux livraisons. Autre frein : la législation sur la restauration biologique est récente (un an) et encore fort mal connue. Du coup, beaucoup de restaurateurs utilisant des produits bio n'y font pas référence et ne sont pas déclarés auprès de l'Agence Bio. Cette législation prévoit trois niveaux : utilisation de quelques produits bio, présence de plats ou menus bio et enfin, entièrement en bio. Ce dernier niveau est moins fréquent que le niveau 1. Enfin, cette législation encadre la communication que peut faire le restaurateur sur son utilisation de produits bio. Etant une réglementation nationale française, les restaurateurs ne peuvent utiliser que le logo « AB » et non l'Eurofeuille.
Dossier Optimiser le contrôle biologique des bio-agresseurs en systèmes de grandes cultures
Audrey RIMBAUD, Auteur ; Régis WARTELLE, Auteur ; Corinne LESCAUDRON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Auximore, piloté par la Chambre d'agriculture de Picardie et regroupant de nombreux autres partenaires de la recherche, du développement agricole et de la formation, avait pour objectif l'optimisation du contrôle biologique des bio-agresseurs en grandes cultures. Au terme de trois ans de travail, plusieurs outils, destinés aux conseillers, agriculteurs, formateurs, etc., ont été construits : - 15 fiches « ravageurs » et 7 fiches « auxiliaires » regroupent les informations existantes dans la bibliographie ; - des protocoles de suivi des auxiliaires ont été étudiés et évalués, afin d'aider les conseillers et agriculteurs à choisir le plus adapté à leurs objectifs ; - une clé de sensibilisation à la reconnaissance des principaux groupes d'invertébrés présents dans les grandes cultures (ravageurs et auxiliaires) a été construite, elle est disponible en format papier et sur internet ; - un outil d'évaluation permet de mesurer l'impact des pratiques culturales et des aménagements proches de la parcelle sur les auxiliaires, ainsi que l'impact d'un changement de pratiques ; - des formations ont aussi été réalisées et sont reproductibles grâce à un scénario pédagogique de formation et à une mallette de formation. La communication a constitué un axe important du projet Auximore, à travers un plan de communication pour mieux diffuser les résultats du projet aux différents publics (conseillers, agriculteurs, journalistes ). L'ensemble des résultats et outils du projet sont disponibles sur un site internet : www.unebetedansmonchamp.fr.
Fête du lait bio : Dix ans de souvenirs et des désirs d'avenir
Antoine BESNARD, Auteur ; Lise ALLAIN, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa Fête du lait bio, qui a lieu tous les ans, le premier dimanche de juin, en Bretagne, présente cette année sa dixième édition. À cette occasion, Symbiose propose le portrait d'un couple de producteurs ayant participé à l'organisation de la toute première édition de la manifestation, en 2005. En 1983, Gérard Rupin s'était installé comme éleveur laitier, à Piré-sur-Seiche (35). Rejoint au sein de l'exploitation par Marie-Madeleine, son épouse, en 1994, il s'est converti au bio 3 ans plus tard. En 2005, alors qu'il faisait partie du Conseil d'administration d'Agrobio 35, il a été sollicité pour organiser la première Fête du lait bio. Le couple a ensuite organisé les éditions 2006, 2009 et 2010, expérience qui lui a permis de suivre l'évolution de la fréquentation et du public. L'article propose ensuite un focus sur des actions innovantes conduites dans les départements à l'occasion de la 10ème édition. Par exemple, en Côtes d'Armor, l'association Fourmi-e propose une résidence d'artistes chez des agriculteurs ; dans le Morbihan, ce sont des chefs cuisiniers qui s'associent à l'événement pour proposer des ateliers culinaires suivis de dégustations...
Italian market of organic wine: A survey on production system characteristics and marketing strategies
Alessandra CASTELLINI, Auteur ; Christine MAURACHER, Auteur ; Isabella PROCIDANO, Auteur ; ET AL., AuteurLes auteurs de cette étude ont analysé les principales caractéristiques du secteur viticole biologique en Italie avant la mise en vigueur de la réglementation européenne sur les vins bio (règlement n°203/2012). Cette dernière a permis la certification biologique du vin dans sa globalité (matières premières et processus de vinification), alors qu'auparavant, seuls les raisins pouvaient être certifiés bio. On parlait alors de « vins issus de raisins biologiques ». L'étude s'intéresse en particulier aux stratégies mises en place par les caves en termes de communication et de marketing. L'objectif de l'étude, à partir des résultats d'une enquête portant sur les vins biologiques, biodynamiques et « naturels », est de définir les potentiels des vins bio et biodynamiques européens sur le marché italien.
Midi-Pyrénées : Territoire Bio Engagé : après l'Aquitaine, Midi-Pyrénées se lance
Martine COSSERAT, AuteurCréé par Arbio Aquitaine, le dispositif « Territoire Bio Engagé » labellise les communes dont la surface bio dépasse les 6 % ou dont la restauration collective utilise au moins 20 % de produits bio, répondant ainsi à l'un des deux critères du Grenelle de l'environnement. Nouvellement mis en place en Midi-Pyrénées, six communes sont lauréates depuis juin 2014 et environ 600 sont potentiellement labellisables. En offrant un kit complet de communication aux communes concernées, ce dispositif leur permet de rendre visible leur engagement pour le développement de l'agriculture biologique, et les accompagne ainsi dans la poursuite de cette dynamique. En Aquitaine, première région dans laquelle le dispositif a été mis en place, 24 communes sont aujourd'hui labellisées et de nombreuses autres se sont engagées pour atteindre les objectifs du Grenelle. D'autres régions devraient suivre ces exemples dans les années à venir.
Les Réseaux sociaux et le Vin
Patrice MALKA, Auteur ; Vincent PÉTRÉ, Auteur | BORDEAUX (24 Allées de Tourny, 33 000, FRANCE) : ÉDITIONS FÉRET | 2014Vin et numérique se sont rencontrés avec autant de difficultés que la tradition accepte la modernité sur son chemin. Les professionnels du vin se passent encore des réseaux sociaux ou ne les optimisent pas. Le vin a pourtant sa place dans ces médias et beaucoup ont à gagner en adoptant ces supports. Pour autant, il ne faut pas s'engager dans les réseaux sociaux par mode ou sur un coup de tête. Il est nécessaire de réfléchir à ses objectifs et de bâtir sa stratégie en intégrant le fait que les réseaux sociaux sont un des éléments de la communication digitale et plus largement du marketing de l'entreprise. Ce précis est une aide à la décision, comblant la méconnaissance des outils qui sont offerts aux professionnels du vin. Il s'attache à situer les réseaux sociaux dans ce contexte spécifique et apporte des éléments de réponses pour comprendre les enjeux et les bénéfices possibles. Les exemples et bonnes pratiques, présentés tout au long de l'ouvrage, donnent des informations concrètes sur la mise en place et les règles à suivre.
Sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques : Démarche de conseil n°3 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
Les aléas climatiques (sécheresse, excès d'humidité) peuvent fragiliser le système fourrager d'un élevage et donc son fonctionnement global. Ce guide propose une démarche de conseil afin de réfléchir à des solutions de sécurisation adaptées au système en place, en tenant compte des contraintes (agronomiques, pédoclimatiques...) de l'élevage, des périodes particulièrement à risques (en lien avec les besoins fourragers des animaux) et des attentes de l'éleveur. Les outils proposés présentent les avantages, inconvénients et conditions de mise en uvre des différents leviers d'action possibles, en distinguant ceux qui s'inscrivent sur le long terme et permettent d'accroître la résistance ou la résilience du système, et ceux qui sont davantage de l'ordre de l'ajustement tactique, dans le court terme.
Travaux de la Mission Références : Comprendre les stratégies des agriculteurs en étudiant la trajectoire de leur exploitation
Claudine MURAT, Auteur ; Amandine FOUNAU, AuteurAfin notamment de renforcer la qualité du conseil, la Mission Références de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a encadré un stage de fin d'étude portant sur l'analyse, après enquête, de 12 trajectoires d'éleveurs du département depuis leur installation (bovins, ovins, lait et viande, caprins, dont 2 sur 12 en AB). Cette étude a été faite en deux temps : construire la trajectoire de chaque exploitation (avec réalisation d'une frise chronologique synthétique) et analyse des éléments mis en avant par les éleveurs pour expliquer leur trajectoire. Ce travail a montré, en particulier, certaines visions partagées entre éleveurs : l'importance de l'autonomie fourragère, la nécessité d'avoir un certain pragmatisme économique (maîtrise, voire limitation maximale des charges), la recherche d'un certain confort de travail et d'une bonne qualité de vie. Tous se montrent satisfaits de leur métier. Mais, quatre profils se distinguent à partir de l'approche de chaque agriculteur enquêté face à sept éléments : l'installation, l'indépendance, la main d'uvre, l'intérêt du métier, la dynamique du territoire, l'entourage et la transmission. Mieux connaître la trajectoire d'une exploitation, ainsi que le profil d'un exploitant permet d'affiner le conseil, en substituant à une vision ponctuelle du système une approche plus dynamique, qui intègre le chemin réalisé.
Vandana Shiva : Pour une désobéissance créatrice : Entretiens
Emblème mondial de la révolution écologique et chef de file du mouvement altermondialiste, Vandana Shiva a basé son travail sur la pédagogie par lexemple. Partie seule à pied sur les chemins de lInde à la fin des années 1980, en quête de semences menacées par lindustrie, elle en est revenue à la tête dun cortège de 500 000 manifestants paysans et activistes et dun réseau de 120 banques de graines. Ses initiatives ont pollinisé les cinq continents et ses engagements contre les multinationales lui ont valu de nombreuses récompenses, dont le prix Nobel alternatif. Elle exhorte chacun de nous à jouer un rôle, à devenir ce petit rien qui inversera la tendance et permettra à un changement de paradigme dadvenir dès les prochaines années. Cette série dentretiens aborde alternativement les grands enjeux actuels et le parcours original de cette héritière de Gandhi. Vandana Shiva montre en quoi labondance pour les uns et la pénurie pour les autres procèdent dune même perte de souveraineté alimentaire pour tous. Elle explique ce quest lécoféminisme et en quoi il représente une opportunité majeure, tout autant pour les femmes que pour les hommes et la planète. Elle aborde les questions de démocratie et de paix et apporte sa vision dune mobilisation citoyenne face aux menaces qui pèsent sur lenvironnement et sur la société. Pour elle, la désobéissance civile est la traduction en actes du concept de « combat pour la vérité » exprimé par Gandhi et indissociable de la non-violence.
WWW.BONPLANBIO.FR : Déjà 730 points de vente référencés
Michaël DESPEGHEL, AuteurLe réseau GAB-FRAB Bretagne lance une carte interactive régionale des points de vente des produits bio, sur le site www.bonplanbio.fr. La spécificité de cette carte est de mettre en avant l'origine bretonne des aliments bio et les agriculteurs qui les produisent. Tous les produits y sont référencés : fruits et légumes, viandes, produits laitiers, ufs, produits céréaliers, miel, textiles... De même, les lieux de vente sont répertoriés, qu'il s'agisse de vente directe ou de vente par des intermédiaires : vente à la ferme, marché, Amap, magasins, artisans, restaurateurs... Les producteurs bio sont appelés à figurer sur cet outil.
L'arbre fruitier : Comprendre, goûter, cultiver
Ce livre est une invitation à découvrir et à (re)tisser le lien entre les fruits et les arbres qui les ont portés. Qu'est-ce qu'un arbre haute tige, une variété paysanne ? Comment planter un arbre fruitier ? Comment gérer un verger ? Peut-on greffer soi-même ? Faut-il vraiment tailler ? L'auteur apporte à ces questions des réponses pratiques et nuancées, adaptées aux différentes situations possibles. Tout en bio, ce livre apporte les informations et les conseils nécessaires pour comprendre et cultiver soi-même les arbres fruitiers.
Augmenter les parts de marché des vins bios
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurA l'occasion du Vinitech, l'Agence Bio a présenté un état des lieux du marché du vin bio en France et à l'étranger et proposé des pistes de progression sur les marchés porteurs... Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio, insiste sur l'importance "de miser sur une communication plus massive". Selon une enquête de SudVinBio, trois quarts des restaurants gastronomiques proposent du vin bio avec en moyenne 4,7 références. Dans le monde, selon l'Agence Bio, deux marchés se développent rapidement : la Chine et le Brésil. Dans l'Union européenne, la structure propose de renforcer les marchés de proximité (Danemark, Suède, Finlande). La forte concurrence que représente l'Espagne est également relevée.
Ça chauffe en Boischaut Sud grâce au bois déchiqueté !
Elsa EBRARD, AuteurEntretenir les haies de ses parcelles bocagées, tout en gagnant de l'argent ? C'est possible en transformant les déchets résultant de ces ébranchages en plaquettes de bois à brûler ou en paillage litière pour animaux. C'est ce qu'ont fait cinq agriculteurs du Boischaut Sud, au sud de l'Indre et du Cher. Après une période d'étude de faisabilité, ils ont en effet créé, en 2011, la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) Berry Énergies Bocage, avec 71 adhérents aujourd'hui. Cette structure achète le bois au producteur et le revend aux clients. D'où des avantages autant économiques que sociaux : gestion durable du bocage, rémunération du coût de l'entretien des haies, autonomie énergétique des exploitations, fourniture d'une énergie renouvelable aux collectivités et à la population, renforcement des liens entre acteurs du terroir... La clientèle est locale (rayon de 20 km), pour des chaudières de petites et moyennes puissances. L'entretien contraignant des haies avait jusque-là conduit certains agriculteurs à les arracher. Aujourd'hui, ils gagnent de l'argent tout en assurant l'avenir du bocage... et ils pensent déjà à produire de la biomasse (avec du miscanthus ?). Un chiffre : 100 m3 de bois énergie équivaut à l'entretien de 200 m de haies par an et rapportent à l'agriculteur 2500 euros/an.
Catalogue de formations : Les techniques de la BIO au service de l'Agriculture Limousine : 2ème semestre 2013
Les formations présentées dans ce catalogue, "Les techniques de la Bio au service de l'agriculture limousine - 2ème trimestre 2013", s'adressent à un public d'agriculteurs et de porteurs de projets agricoles. Au sommaire : - Connaître la bio ; - Productions animales ; - Productions végétales ; - Maraîchage ; - Maraîchage Bio : à venir en 2014 ; - Transformation ; - Filière ; - Commercialisation.
Communiqué de presse : J-10 / Printemps Bio 2013 : Deux semaines sous le signe de la Bio dans toute la France
Du 1er au 15 juin 2013, la Bio va faire parler d'elle partout en France. Les acteurs de l'agriculture biologique invitent le grand public et les professionnels à s'informer et échanger sur la Bio et ses principes, ainsi qu'à savourer des produits bio de toutes sortes, durant la 14ème édition de Printemps Bio. Au programme de ce grand rendez-vous annuel, qui prend de l'ampleur, des centaines d'évènements dans toutes les régions de France : dégustations, portes ouvertes, animations en magasins, repas bio, conférences, foires et marchés, "Apéros Bio", ateliers culinaires, jardinage, rencontres professionnelles... A Paris, le Parc de la Villette accueillera une exposition photos sur la Bio, avec notamment la présentation des 15 uvres présélectionnées par un jury dans le cadre de la 2ème édition du concours photos "Les Terroirs Bio de France". Au-delà de ces actions menées sur le terrain, la Bio sera également présente à la radio et sur internet, notamment via la page facebook de l'Agence Bio qui rassemble plus de 106 000 fans et le site internet consacré au printemps Bio : www.printempsbio.com.
Cosmétique : Retour sur Vivaness 2013, une vitrine des plus dynamique
BIO-LINEAIRES, AuteurParmi les 208 exposants de 26 pays installés sur près de 5 000 m², dans le cadre du salon Vivaness (cosmétiques naturels et bien-être), à Nuremberg, en Allemagne, la France était la nation avec la plus forte délégation (41 exposants). Retour sur ce salon : - Impressions hexagonales ; - Nouveautés et tendances (97 produits étaient présentés dans les vitrines des nouveautés où l'innovation reposait sur l'origine des produits ou la technologie. La cosmétique bio possède un potentiel et la présence des labels : Ecocert, Cosmebio, Cosmos, BDIH, NaTrue, EcoControl, Icada démontre qu'un important travail d'information est toujours nécessaire...).
Dossier : La filière laitière mobilisée pour l'environnement
Véronique BARGAIN, Auteur ; Rita LEMOINE, Auteur ; RLF, AuteurLe dernier rapport de la FAO « Lutter contre le changement climatique grâce à l'élevage : une évaluation globale des émissions et des possibilités d'atténuation » ramène la part des gaz à effet de serre (GES) à 14,5% au lieu de 18% dans le précédent rapport de 2006. La part du lait est estimée à 2,9%. Ce rapport précise aussi que les émissions de GES par l'élevage pourraient être réduites de 30% en optimisant ses pratiques en termes de conduite d'élevage, d'alimentation animale ou de gestion du fumier. Ce rapport tient compte des prairies et aussi de l'impact de l'élevage sur d'autres facteurs environnementaux comme l'eau ou la biodiversité. Depuis trois ans, plusieurs actions ont été engagées par divers acteurs à différentes échelles (Monde, Europe, France ) sur ces questions de l'impact de la filière lait sur l'environnement. Ce dossier en présente certaines, comme le Carbon Dairy, un plan pour réduire les émissions carbone de l'élevage de 20% d'ici 10 ans, porté en France par divers acteurs privés. La FAO, avec l'implication de gouvernements, d'acteurs de la production, de l'environnement ou de la recherche, appuie le programme LEAP qui vise à valider scientifiquement les méthodes d'évaluation des impacts environnementaux selon des méthodologies harmonisées, ainsi que Global Agenda of actions, plateforme d'échanges, de concertation et de propositions politiques. De même, l'INRA pilote un programme de recherche européen sur l'atténuation de l'impact de l'élevage sur le changement climatique et sur son adaptation à ce dernier. Les industriels de la filière lait s'impliquent dans certains de ces programmes et conduisent en propre une action au niveau européen sur l'évaluation et la communication environnementales, cherchant à faire entendre leurs points de vue sur ces questions de la prise en compte des impacts environnementaux dans le développement de la filière laitière.
Dossier de presse : 10ème Baromètre Agence Bio / CSA 2012 : 64% des Français ont consommé bio en 2012, 43% au moins une fois par mois, une vraie tendance de fond qui s'affirme
Dans un contexte économique difficile, les Français se raccrochent à des valeurs fondamentales en matière d'achats. D'après la 10ème édition du Baromètre Agence Bio / CSA, ils sont 71% à déclarer privilégier les produits respectueux de l'environnement et/ou du développement durable lorsqu'ils effectuent leurs achats ; ils étaient 66% en 2011. Cette conscience environnementale croissante est en harmonie avec la montée en puissance de l'agriculture biologique en France. 64% des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s'élève à 43% alors qu'elle était de 37% en 2003 et de 40% en 2011. 8% des Français sont des "Bio-quotidiens", ce sont les plus assidus. 15% des Français sont des "Bio-hebdos", c'est-à-dire qu'ils mangent bio au moins une fois par semaine et 20% sont des "Bio-mensuels" : ils consomment des produits bio au moins une fois par mois. Enfin, 21% des Français sont des "Bio-occasionnels", ils consomment bio de temps en temps. Au sommaire de ce dossier de presse : 1 - 10ème Baromètre Agence Bio / CSA 2012 : La consommation bio : une vraie tendance de fond qui fait son chemin ; 2 - Rappel des chiffres clés de la bio ; 3 - 2013 : la Bio sur tous les fronts ; 4 - Les fondamentaux de la Bio.
Dossier de presse : Le marché des produits bio devrait atteindre les 4,5 milliards d'euros en 2013 : La bio confirme ainsi sa croissance en France et se lance dans une nouvelle étape de développement dans la dynamique du plan Ambition Bio 2017
En 2013, la bio continue à tirer son épingle du jeu malgré la morosité du marché alimentaire. Le marché bio français, multiplié par deux en 5 ans (4,17 milliards d'euros en 2012 : +6,6% vs 2011 ; +101% vs 2007), poursuit son développement en 2013. Au cours du premier semestre de l'année, son évolution est estimée entre +5% pour les produits bio à poids fixe en GMS (représentant 30% du marché global bio) et +7% en magasins spécialisés. En tenant compte également de l'évolution en vente directe, la croissance du marché en 2013 devrait se situer à un niveau au moins équivalent à celui de 2012. Une belle performance sur le marché global de l'alimentation qui affiche, dans le même temps, une évolution estimée entre 0 et +2%. Pour répondre à la demande des consommateurs, le nombre de producteurs français engagés en bio est également en hausse : ils étaient 24 425 fin 2012 et ont passé la barre des 25 000 au 1er semestre 2013. Avec des surfaces certifiées bio en augmentation de +12% depuis le début de l'année, la Bio « made in France » est de mieux en mieux représentée en rayon. Les « importations » (au sens large, y compris échanges intra-européens) sont passées de 38% en 2009 à 25% en 2012. La baisse se poursuit en 2013. Dans le même temps, les produits bio français gagnent l'international : leurs ventes ont fait un bond de +62% entre 2011 et 2012, passant de 192 millions d'euros à 309 millions d'euros, au stade de gros. Dans un tel contexte, le Plan Ambition Bio 2017 va permettre de franchir une nouvelle étape dans le développement de la Bio en France. Au sommaire de ce dossier de presse : - Tendances du marché 2013 : des assiettes toujours plus bio ; - Bio : la France dans l'Union européenne ; - Zoom sur les vins bio : c'est la saison des vendanges ; - 2013/2014 - La Bio en campagne : les actions d'information et de communication prennent de l'ampleur ; - Chiffres de la Bio : en savoir plus : Le secteur a doublé en cinq ans ; - Agriculture Biologique : Les fondamentaux.
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.
Dossier de presse : Printemps Bio 2013 : La bio made in France gagne du terrain et prend un nouvel élan avec le plan Ambition Bio 2017
Alors que toute la France va vivre au rythme de la Bio du 1er au 15 juin, durant la quinzaine nationale d'information et de valorisation des produits issus de l'agriculture biologique, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, annonce les grands axes du plan Ambition Bio 2017, nouvelle étape du développement de l'agriculture biologique en France. La Bio va ainsi prendre un nouvel élan après 5 ans de croissance soutenue, confortant sa place dans le paysage agricole et alimentaire français. En cohérence avec les objectifs du plan Ambition Bio 2017, la 14e édition de Printemps Bio mobilise l'ensemble des acteurs de la Bio : producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités locales, citoyens et consommateurs. Un Printemps Bio plein de vitalité, et marqué par la diversité des animations et des événements, grand public et professionnels, dans toute la France. De 2007 à 2012, les surfaces bio ont progressé de +85%, passant de plus de 557 000 hectares à plus de 1 million d'hectares. Le nombre de producteurs bio a plus que doublé entre 2007 et 2012, (+104%), passant de près de 12 000 à près de 24 500 et atteignant, au 15 mai 2013, les 25 000. A l'aval de la filière bio, le nombre de préparateurs et de distributeurs a connu une évolution similaire, passant de plus de 6 400 à plus de 12 300 en 2012. Au total, le nombre d'opérateurs bio est ainsi passé de près de 18 400 en 2007 à plus de 36 700 en 2012. Cette croissance de la Bio en France permet de répondre aux attentes des Français, dont la consommation de produits bio a doublé au cours des 5 dernières années. Dans un contexte économique difficile, elle est passée de 2 milliards d'euros en 2007 à plus de 4,1 milliards en 2012. Au sommaire de ce dossier de presse : - La Bio en chiffres ; - Printemps Bio 2013 ; - En savoir plus sur la Bio.
Dossier de presse : les valeurs du comité bio d'Interfel
Ce dossier de presse consacré aux valeurs du Comité bio d'Interfel présente : La filière des fruits et légumes frais biologiques ; Le comité bio d'Interfel ; Des valeurs fortes pour un engagement commun.
Evènement : Quinzaine du commerce équitable, tous concernés...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quinzaine du Commerce Equitable est prévue pour la 13ème fois, du 4 au 19 mai 2013. Ce rendez-vous annuel permet à tous les acteurs qui s'impliquent dans une consommation responsable de promouvoir les valeurs de ce type de commerce et, pour la filière bio, ce moment est important pour sensibiliser les consommateurs. Présentation : Pourquoi cette quinzaine ; Le commerce équitable : une réussite collective ! ; Un identifiant commun et rassembleur ; Le commerce équitable en quelques chiffres ; Un guide d'animation pour une meilleure mobilisation ; Quid pour faire une bonne Quinzaine du commerce équitable pour le magasin bio ; Comment repérer les produits issus du commerce équitable ; Bio Partenaire : des relations privilégiées avec le réseau spécialisé bio.
La filière viticole bio en région Centre
Cécile PERRET, Auteur ; Annie RIGAULT, AuteurAlors que la viticulture biologique se développe très rapidement, en France mais aussi en région Centre, Bio Centre a décidé de mener une étude approfondie pour mieux connaître la filière régionale. Cet état des lieux devrait permettre aux acteurs de la filière de relever les défis qui se font jour, en matière de structuration de la filière notamment. De plus, la communication vers les consommateurs devra être renforcée, pour valoriser la qualité des vins biologiques. Au sommaire de ce Hors série, notamment : Contexte : La filière viticole biologique en France ; La production viticole en région Centre ; - L'étude : Les domaines viticoles biologiques en région Centre ; Une main d'uvre importante ; Les conditions de passage en bio ; Des vins vendus localement et à l'export ; Les attentes des viticulteurs ; Les opérateurs de l'aval ; - Interviews : François Chidaine et Pascal Potaire, vignerons ; La Cav' par 3 et Nicolas, cavistes ; Biovidis, négociant ; - Enjeux et perspectives : Forces et faiblesses de la filière ; Des opportunités à saisir ; Les défis de la filière.
Innovation : Distribution bio américaine (2/2) : Whole Foods Market : les sept leçons du succès
BIO-LINEAIRES, AuteurUn facteur-clé du succès du plus grand distributeur américain de produits bio, Whole Foods Market, réside dans sa maîtrise poussée d'un marketing et d'une communication sophistiquée, qui savent séduire et engager, mais aussi répondre au besoin d'information, d'éducation et de lien social du consom'acteur. Présentation : - Leçon n° 6 : Cultiver un merchandising et une offre produit séduisants ; - Leçon n° 7 : Promouvoir une communication implicante globale.
INTERFEL Bio : La Bio se fait un film
VEGETABLE, AuteurLes professionnels du Comité Bio d'Interfel (l'interprofession de la filière des fruits et légumes frais) ont souhaité mener une réflexion afin de redéfinir les valeurs qui les rassemblent et ainsi réaffirmer une identité commune. Pour concrétiser ces valeurs, un film a été réalisé. Présentation du travail effectué : données factuelles ayant servi de base à un travail d'analyse et de réflexion, détermination de valeurs communes spécifiques à la bio...
Lancement au Medfel à Perpignan : Une charte Sud et Bio pour les fruits et légumes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Languedoc-Roussillon, une charte Sud et Bio rassemble désormais les opérateurs de la filière Fruits et Légumes. Elle concerne 200 producteurs et sept metteurs en marché. Ainsi, leurs engagements communs visent à mieux promouvoir les gammes de produits biologiques locaux. Avec 860 ha de légumes et 1 462 ha de vergers en bio, la région a le potentiel pour produire 13 500 tonnes par an. Sous un climat favorable, cette production se répartit sur les 12 mois de l'année. Plusieurs des opérateurs concernés donnent leurs sentiments dans cet article. Pour eux, cette charte permettra de mieux valoriser l'offre régionale et d'apporter une meilleure visibilité à la filière, tout en garantissant une rémunération correcte aux producteurs. Une campagne de communication, destinée à tous les circuits de distribution et financée par les metteurs en marché et le Conseil Régional, a débuté fin mai 2013.
Le pain biologique
ALTERNATIVES BIO, AuteurA l'échelle nationale, les ventes de pains et de farines sont réalisées pour 42 % en magasins spécialisés, 40 % en grande surface, 12 % en boulangerie artisanale, et 6 % en vente directe. Côté consommation, parmi les 62 % de Français consommant des produits biologiques, 42 % d'entre eux consomment du pain biologique. Bioconvergence et les Chambres des métiers et de l'artisanat de la région Rhône-Alpes accompagnent les artisans qui souhaitent développer une gamme de pains biologiques. Au sommaire de ce dossier : Le pain bio plébiscité par les consommateurs ; Le nombre de boulangers bio en Rhône-Alpes a triplé ; Côté recherche ; Sensibiliser les boulangeries à la bio ; Pain bio en restauration scolaire et chasse au gaspillage. Des encarts : Des ingrédients bien choisis ; Une fabrication organisée ; Une communication claire pour le consommateur ; Entretien avec Christian Rémésy, nutritionniste, directeur de recherche à l'Inra ; Paysan boulanger. Des témoignages : Marché de la restauration collective chez Pain de Belledonne ; Le point de vue d'un minotier ; Une boulangerie traditionnelle qui vient au bio.
Pierre Rabhi, semeur d'espoirs : Entretiens
Olivier Le Naire a rencontré, trois jours durant, Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne. Ont été abordés avec lui des thèmes aussi divers que la religion, l'amour, la vieillesse, le désarroi des jeunes, le sens de l'histoire, la non-violence, le travail, l'éducation, le statut de la femme, le mariage homosexuel, la procréation médicalement assistée, le nucléaire, la politique et bien sûr l'écologie. Comme le précise Olivier Le Naire, Pierre Rabhi, au cours de cette rencontre, s'est, dans sa langue poétique, aussi confié sur ses doutes, ses questionnements, son parcours franco-algérien, sa famille, ses amis chers, et ces paysans ardéchois qu'il fréquente chaque semaine au marché de Joyeuse (Ardèche) depuis un demi-siècle.
Portfolio : Lauréats Concours de l'Agence Bio
BIOFIL, AuteurCe portfolio présente les lauréats du concours photos « Les terroirs bio des régions de France », organisé par l'Agence Bio, en 2013 (2ème édition). Le premier prix a été décerné à « Terre Précieuse » de Rose-Marie Loisy, éleveuse de vaches laitières qui fait de la transformation fromagère sur son exploitation de la Nièvre. Le deuxième prix et le prix spécial du public récompensent des viticulteurs : Mara Klein avec « Raisin d'être » et Guillaume Bodin avec « La vigne bio au fil des saisons ».
Programme Ambition Bio 2017
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013En mai 2013, Stéphane Le Foll, Ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt a présenté le programme Ambition Bio 2017 qui prévoit le doublement de la part des surfaces en bio d'ici fin 2017, le développement de la consommation, la structuration de toutes les filières et la mobilisation des acteurs de la production, de la transformation, de la commercialisation, ainsi que des citoyens ; La mise en place d'une nouvelle gouvernance, reflet de l'implication des acteurs concernés aux niveaux régional et national ; Un programme d'actions global qui s'inscrit pleinement dans le projet agro-écologique pour la France "Agricultures : produisons autrement". Ce document présente un certain nombre d'actions concrètes. Un programme complet et détaillé sera établi d'ici fin juillet 2013. Le programme Ambition Bio 2017 s'articule autour de 6 axes : Axe n° 1 : Développer la production : Inciter, accompagner, aider, maintenir ; Axe n° 2 : Structurer les filières : Accompagner les filières pour un développement équilibré de la bio ; Axe n° 3 : Développer la consommation et conquérir des marchés : Promouvoir les produits issus de l'agriculture biologique et toucher de nouveaux consommateurs ; Axe n° 4 : Renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats : Renforcer les programmes de recherche et développement pour et par l'agriculture biologique ; Axe n° 5 : Former les acteurs agricoles et agroalimentaires : Accorder une place plus importante à la bio au sein des formations ; Axe n° 6 : Adapter la réglementation : Veiller par tous les moyens à disposer d'une réglementation propice au développement de la bio. En ce qui concerne l'animation et le suivi du programme : au niveau régional, une instance de concertation et de coordination regroupant l'ensemble des acteurs concernés (de l'amont à l'aval) sera mise en place, copilotée par l'État et la Région ; au niveau national, un comité de pilotage assurera le suivi de ce programme et sa cohérence avec les actions des régions et le futur plan d'actions communautaire. Un tableau de bord servira de référence pour le suivi du programme ; L'Agence Bio sera confortée dans son rôle.
Programme Ambition Bio 2017
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Le programme Ambition Bio 2017, qui vise notamment un doublement des surfaces bio d'ici 2017, comporte 6 axes. Axe 1, développer la production : dispositif d'aides plus stable et plus incitatif (inscription des aides à la conversion et au maintien dans le 2e pilier de la PAC ; prise en compte, dans la conversion, de surcoûts liés à l'acquisition de connaissances en AB ) ; développement de l'AB dans les zones à enjeu eau (financement des Agences de l'eau ) ; outils pour maintenir des terres déjà en bio et favoriser l'accès au foncier pour les producteurs bio (SAFER, baux environnementaux, protection des espaces agricoles en bio, suivi du foncier bio par un système d'information géo-référencé) ; accompagnement renforcé pour l'installation de nouveaux agriculteurs ; outils de conseils et de développement de la production bio renforcés (pôles conversion ). Axe 2, Structurer les filières : approche par filière privilégiée en lien avec les territoires et les spécificités de l'AB (priorité nationale sur céréales et oléo-protéagineux) ; outils de structuration des filières et de financement des projets plus adaptés (Fonds Avenir Bio porté à 4 millions d'euros/an, favoriser les projets de PME et TPE du secteur, contractualisation ) ; connaissance des marchés améliorée (actions de l'Agence Bio ). Axe 3, développer la consommation et conquérir des marchés : renforcement de la communication ; information du jeune public ; développement de la consommation bio en RHD (20% de produits bio dans la restauration collective d'Etat) ; autres modes de commercialisation (magasins spécialisés, GMS, artisans) ; développement des exportations. Axe 4, renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats : actions de recherche spécifiques à l'AB ; synergie et complémentarité entre les actions spécifiques à la bio et celles sur les autres modes de production ; meilleure diffusion et plus grand partage des résultats de recherche (plates-formes de diffusion régionales ). Axe 5, former les acteurs agricoles et agroalimentaires : enseignement technique agricole ; formations supérieures et/ou spécialisées ; formation continue des opérateurs de la filière. Axe 6, adapter la réglementation : meilleure prise en compte de l'AB dans la réglementation générale ; amélioration de la réglementation spécifique bio.
Publi reportage : L'Agence nature : Le choix de la Bio par nature
BIO-LINEAIRES, AuteurSophie et Fabrice, co-fondateurs de l'Agence nature, ont rapidement su s'entourer d'experts de la communication, chacun spécialiste en son domaine : Christophe Beaubaton - Concepteur/Rédacteur ; Denis Faravel, photographe ; Boris Linck, programmeur-développeur spécialisé dans les solutions multimedia ; Biolinéaires. Avec 10 ans de communication dans la bio, l'Agence gère désormais plus de 50 clients dans ce domaine, ainsi que quelques clients non bio. Présentation de l'Agence nature par quelques-uns de ses clients : Laurent Bardy, Directeur commercial de Rostain ; Pierre Gaubert, Coordinateur Bio Partenaire ; Claudie Beauté, Dirigeante de Gourmie's ; Jérôme Bernard, Gérant magasin La Vie Claire - Balma et l'Union (Haute-Garonne) ; Jean-James Garreau, Dirigeant du Sojami ; Jérôme Celle, Dirigeant de Celnat ; Esteban Mahé, Dirigeant D'Un Terroir à l'Autre ; Patrice Hoffmann, Dirigeant de Colibri-Elite Naturel France.
Rapport d'activités 2012
Jean-François Vincent, président de Bio Centre, en introduction du rapport d'activités 2012, évoque la filière biologique régionale et française rappelant comment l'annonce d'une « Ambition pour la bio » devrait aider à la structuration qualitative des filières, ainsi qu'à la maîtrise de la production. Plusieurs aspects sont abordés dans ce rapport d'activités : - Amont : une stratégie interdépartementale mise en uvre (élaborée par les producteurs administrateurs du GRAB et structurée en trois axes) ; le GRAB de Bio Centre au cur d'un réseau régional et national ; - Toutes filières : projet de filière grandes cultures ; les propositions bio du Cap'Filière apicole ; - Filières animales : un projet pour soutenir la filière ovine biologique ; Porc Bio Cur de France ; soutien aux éleveurs-sélectionneurs dans le cadre du Cap'Filière bovin viande ; - Filières végétales : programme CasDar légumes de plein champ biologiques (LPC Bio) ; formations et informations à destination des maraîchers biologiques ; projet régional filière semences ; enjeux et perspectives de la filière viticole biologique ; - Restauration collective : premiers signataires de la charte « Du nouveau dans mon assiette ! » ; Bio Fruits, une animation créée par Bio Centre et les petits débrouillards ; - Aval : création de synergies ; l'information des opérateurs de l'aval ; une action en faveur de la boulangerie artisanale biologique ; - Communication ; - Bio Centre au cur d'un réseau.
Sylvie Monier : Directrice de Mission Haies Auvergne : Le défi du bocage demain : valoriser la biomasse produite
Elsa EBRARD, AuteurDans ce long interview, Sylvie Monier, agronome spécialisée en agroforesterie et plus spécialement sur les haies, raconte le contenu de son travail à la « Mission Haies Auvergne ». Bien qu'étant une femme dans le milieu agricole, à l'image écolo puisqu'elle défend la haie, elle parvient à montrer aux agriculteurs les avantages des haies, agricoles (protection des auxiliaires, contre l'érosion...) et économiques (valorisation du bois de coupe, "litière bocagère"...). Ses différentes missions sont détaillées, notamment son approche des agriculteurs, la mise en place d'un réseau et ses collaborations avec diverses instances (CUMA, DDE, chambres d'agriculture...).
Les 4 saisons du chèvrefeuille
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurL'auteur présente le chèvrefeuille en s'intéressant notamment à six espèces : Lonicera fragrantissima, Lonicera tatarica, Lonicera syringantha, Lonicera maackii, Lonicera periclymenum, Lonicera japonica. Il donne des informations sur leur installation, leur plantation, leur entretien.
Actualité associative : Bio Cohérence fête ses 2 ans !
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Bio Cohérence est née d'une démarche exigeante et d'un engagement pour une agriculture biologique respectueuse des équilibres environnementaux, sociaux et économiques. Bio Cohérence a pour mission d'offrir à ceux qui le souhaitent un complément au cahier des charges européens et permet de s'engager sur un projet de société. En juin 2012, Bio Cohérence (association dont la marque a été publiquement lancée en avril 2010) comptait 550 opérateurs adhérents (producteurs, magasins répartis sur toute la France, organisations économiques de producteurs et de nombreux consommateurs...). Plus de 200 attributions de la marque ont été accordées à des produits. Un cahier des charges sur la distribution est prévu et un travail a été effectué sur la vinification et sur le bien-être animal. Par ailleurs, la communication sur la marque se développe (plaquettes destinées aux consommateurs, annuaire des produits et des adhérents Bio Cohérence prévu sur le site www.biocoherence.fr...).
Actualité cosmétique : 10 ans de Cosmébio et de cosmétique bio en France
BIO ACTUALITES, AuteurLe 12 juin 2012, Cosmébio, l'association professionnelle de cosmétique écologique et biologique française, a tenu son assemblée générale annuelle, à Paris. Cette assemblée générale marquait le 10ème anniversaire de l'association... Quelques questions posées à M. Samuel Gabory, président de Cosmébio, permettent un court bilan. Selon une étude réalisée fin 2011 par IPSOS, Cosmébio, en termes de reconnaissance de son label, arrive en tête auprès de 57 % des consommatrices de cosmétiques conventionnels interrogées et de 93 % des consommatrices de cosmétiques bio. Au delà des acteurs historiques, la cosmétique bio est distribuée dans d'autres réseaux de distribution. Cosmébio propose aux magasins bio, pour les dix années à venir, de se différencier sur des valeurs éthiques, sur la biodiversité, le commerce équitable La question aujourd'hui étant de faire « reconnaître » la cosmétique bio et d'être en adéquation réelle avec ce qu'imagine le consommateur. Cosmébio va travailler avec les magasins bio de nombreux points et arguments notamment sur la capacité à expliquer en quoi la cosmétique bio est différente de la cosmétique conventionnelle. Un encart est réservé au Guide des Meilleurs Cosmétiques sélectionnés par l'Observatoire des Cosmétiques 2013-2014 (Editions Médicis, 2012).
Actualités régionales : Aquitaine : Arbio fête ses 10 ans
Myriam GOULETTE, AuteurArbio, Interprofession bio d'Aquitaine, a fêté ses 10 ans le 5 juin 2012. L'interprofession fédère aujourd'hui 102 organisations. Philippe Lassalle Saint-Jean, le Président, a lancé à cette occasion le label Territoire bio, destiné à récompenser et à valoriser les communes qui atteignent les objectifs du Grenelle de l'environnement, soit 6% de surfaces bio ou 20% de produits bio en restauration collective. Une charte d'appartenance à ce label et un kit d'outils de communication ont été mis en place. Par ailleurs, un Pôle aquitain sur l'agriculture biologique, soutenu par la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) et le Conseil régional, a été lancé, avec un site Internet, www.agribio-aquitaine.fr.
Affichage environnemental : Biocoop à l'essai
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurUne des mesures fortes du Grenelle de l'environnement a été expérimentée pendant un an. Il s'agit de l'affichage environnemental. Son objectif est d'informer clairement le consommateur sur les impacts environnementaux des produits de grande consommation afin de mieux orienter ses choix d'achat et d'inciter les fabricants à évoluer sur ce plan. Cent soixante entreprises ont participé à ce test, dont un distributeur de produits biologiques : Biocoop, en partenariat avec trois fournisseurs, Triballat-Noyal, Cereco, Nutrition et Nature. L'article présente brièvement les étapes de l'étude. Un bilan a été transmis par les entreprises participantes au ministère de l'Ecologie. Des contributions ont été apportées par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), des associations de consommateurs, le groupe thématique du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), des experts des différents ministères et du Conseil national de la consommation. L'évaluation a commencé l'été 2012 et le bilan sera transmis début 2013.
Agence Bio : L'Agence Bio a 10 ans...
Elisabeth MERCIER, Auteur ; BIOFIL, AuteurCréée en novembre 2001, l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence Bio) fête ses 10 ans. Ce groupement d'intérêt public rassemble dans son Conseil d'administration les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie, la Fnab (Fédération nationale de l'AB des régions de France), l'Apca (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture), le Synabio (Syndicat des entreprises bio) et Coop de France (Fédération des coopératives agricoles). L'Agence Bio gère l'Observatoire national de l'AB (Onab), informe le grand public et les professionnels et gère le dispositif de notification (avec la mise en place de la notification permanente en 2012). Un schéma retrace les différentes actions de l'Agence depuis sa création. Le Fonds Avenir Bio, géré par l'Agence Bio, a soutenu 11 programmes de structuration des filières en fruits et légumes, 17 dans le secteur des grandes cultures, 10 dans la filière bovin/ovin et 4 dans les secteurs de la viticulture, des PPAM et de la restauration collective. Parallèlement à ce Fonds, le ministère de l'Agriculture a engagé de nombreux soutiens au secteur bio (soutien à la recherche et à la formation, action auprès des Agences de l'eau, priorité d'accès au FISIAA pour les entreprises de la filière bio...).
L'agriculture biologique en Allemagne
Christiane SCHAUB, Auteur ; Nicolas DASPRES, AuteurL'agriculture biologique est née notamment de plusieurs courants de pensée d'origine allemande au début du XXème siècle. Son développement a connu une forte accélération depuis 10 ans en Allemagne, avec la mise en place d'un plan bio ambitieux en 2002. L'objectif de ce plan était d'atteindre 20 % de la SAU en bio en 2020. Ce plan de 15 ans, doté de moyens importants au départ, comprend un programme d'actions coordonnées sur la recherche, la communication, le conseil, la formation, la structuration des filières , ainsi que des soutiens financiers (aide à la certification, aide au conseil lors de la conversion ). Deux institutions fédérales interviennent dans l'appui à l'AB : le BMELV, ministère fédéral de l'agriculture, et la BLE, agence fédérale pour l'agriculture et l'alimentation. Il existe un barème fédéral pour les aides qui peut ensuite être ajusté selon les régions. Actuellement, l'Allemagne est le premier marché européen pour les produits bio. Elle compte 7,8 % des exploitations en bio, soit 6,1 % de la SAU. La situation est très contrastée selon les régions : avec des petites fermes, parfois en zone de montagne et tournées vers les circuits de proximité notamment en Bavière, et des grandes exploitations, axées sur les circuits longs et l'export à l'Est. Les productions principales sont, en valeur, le lait, les céréales, les légumes, la viande de buf et les ufs. Les rendements moyens en bio sont inférieurs aux rendements conventionnels.
L'agriculture biologique en Bretagne : Programme d'actions d'Inter Bio Bretagne
Ce document concerne le programme d'actions d'Inter Bio Bretagne dans le développement de la filière en agriculture biologique. Il est présenté comme suit : - Axe 1 : Coordination de l'Interprofession Bretonne de l'Agriculture Biologique ; - Axe 2 : Enjeu : Accroître les capacités d'approvisionnement (1. Informer sur la Filière Agriculture Biologique ; 2. Coordonner le programme régional de recherche expérimentation en Bio) ; - Axe 3 : Enjeu : Connaître et analyser le développement des filières et des marchés ; Sécuriser la mise en marché ; Rapprocher les acteurs de l'amont et de l'aval de la filière bio (1. Connaître les indicateurs économiques et leur évolution ; 2. Veille et analyse de la réglementation - organisation de la concertation interprofessionnelle autour de la règlementation ; 3. Diffusion des informations économiques vers les professionnels ; 4. Des réunions de concertation au niveau régional, interrégional et national ; 5. Structuration de l'offre en produits Bio pour la restauration collective ; 6. Accompagnement dans la mise en place de nouvelles filières - exemple de la filière Algues marines Bio) ; - Axe 4 : Enjeu : Accompagner les créateurs d'activités Bio & Accompagner les opérateurs bio dans leur développement (1. Accompagnement des créateurs d'activités ; 2. Mise en relation entre les opérateurs économiques ; 3. Appui aux entreprises / accompagnement R&D / Performance environnementale ; 3. Accompagnement des entreprises Bio bretonnes dans leurs actions de communication) ; - Axe 5 : Enjeu : Développer la consommation des produits bio (dans les différents circuits de distribution y compris en restauration collective) (1. Promotion des produits Bio, implication des consommateurs dans le respect de la saisonnalité ; 2. Pour la restauration collective : formations et sensibilisation des élus, enseignants, gestionnaires).
Arboriculture : Des innovations pour valoriser la biomasse broyée
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLes dernières solutions techniques des deux constructeurs, Kuhn et Serrat Broyeurs, pour valoriser la biomasse issue de l'entretien des vergers et des vignes (sarments et tontes) sont présentées dans l'article. Le but est de maintenir la fertilité des sols et de limiter la pression des adventices grâce à la création d'un mulch sur le rang. La première innovation est la redirection des déchets de tonte par des broyeurs équipés de vis sans fin qui oriente les déchets sur le rang. Un autre broyeur, l'Interpiquet, permet d'entretenir le sol uniformément et sans blesser les troncs grâce à un broyeur satellite qui se déploie sur le rang. Enfin, une dernière machine permet de récupérer et broyer les sarments afin de les exporter (limitation des propagations de maladies) pour en faire du bois de chaudière.
Du bio en restauration collective, c'est possible ! : Actes du colloque du 18 octobre 2012
Ce document correspond aux actes du colloque « Du bio en restauration collective, c'est possible ! » organisé par le Pôle AB Massif Central et Auvergne Biologique, le 18 octobre 2012, à Lempdes (63). En avant-propos, les organisateurs donnent des éléments sur le projet dont est issu ce colloque et les principaux chiffres et tendances sur l'introduction de produits bio sur le Massif Central en restauration hors domicile (RHD). De même, des rappels sont faits sur le mode de production bio et sur son intérêt. Deux interventions montrent l'impact que peut avoir l'introduction de produits bio en RHD sur le développement local (développement de filières, d'emplois ). Les facteurs clés de réussite pour introduire des produits bio en restauration collective sont présentés et des témoignages d'établissements introduisant régulièrement des produits bio permettent d'illustrer ces propos. Les thèmes abordés ensuite sont plus opérationnels : - Quels moyens pour communiquer autour des repas bio et sensibiliser les différents acteurs ? ; - Concrètement, comment mettre en place des repas bio ? Où s'approvisionner, Comment rédiger les appels d'offre et comment réduire les coûts ? ; - Quelques principes pour préparer au mieux les repas bio : mise en place de menus, aspects diététiques, préparation des produits bio en cuisine
Biomonde : Le réseau indépendant qui monte
ORGANIC PRO, AuteurPrésentation des spécificités de l'enseigne Biomonde qui se définit comme un réseau de magasins indépendants, avec l'appui de témoignages (Jean-François Peti, qui a un magasin en Lorraine, a rallié Biomonde il y a deux ans ; Isabelle Girard, adjoint de direction à Biomonde ; Hugues Deneuve, président de Biomonde ; Richard Cerisier qui a créé son point de vente à Redon en août 2012) : - Pas de plate-forme : livraison de chaque magasin en direct par les fournisseurs ; à l'amont, renégociation des prix aux meilleures conditions pour l'ensemble du réseau ; proposition d'un catalogue beaucoup plus large que ne peut le faire une plate-forme, pour chaque fournisseur c'est la gamme complète qui est référencée ; accès de chaque Biomonde à un catalogue en ligne avec 45 à 50 000 références... ; - Une solidarité bien concrète : capitalisation de parcours, entraide... ; - Apporter de la formation : avec un changement d'organisme collecteur de fonds pour la formation, à court terme, l'accent devrait être mis sur les compléments alimentaires, le vin ; mise en place d'un réseau intranet avec un fonds documentaire à la disposition de tous ; travail plus étroit avec les fournisseurs ; - L'enseigne violette voit la vie en rose : extension de Biomonde en recrutant surtout des points de vente existants de façon indépendante, des créateurs, et même des magasins bio arrivant d'autres réseaux ; un nouveau visuel et la communication de Biomonde lui permettent de monter des opérations promotionnelles comme, par exemple, les essentiels de la bio...
Cassis
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Cassis". Elle traite des points suivants : - Condition de culture ; - Préparation du sol ; - Méthode de plantation ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Désherbage ; - Taille ; - Maladies ; - Ravageurs ; - Calendrier des travaux ; - Récolte ; - Rendements ; - Coût de plantation ; - Entretien du verger et récolte.
Catalogue Formations : Automne/hiver 2013 : Productions végétales ; Productions animales ; Conversion ; Transformation fermière ; Filières & commercialisation ; Divers
Le réseau Agrobio Poitou-Charentes présente 34 formations théoriques et pratiques ouvertes à tous dans tous les domaines de l'agriculture biologique : - Productions végétales : Grandes cultures ; Maraîchage ; Plantes aromatiques et médicinales ; Arboriculture ; Petits fruits ; Viticulture ; - Productions animales : Santé animale ; Alimentation ; Techniques de production ; Sécurisation économique ; - Conversion ; - Transformation fermière ; - Filières & commercialisation : Restauration collective ; Vente ; - Divers : Technique ; Communication.
Le cohabitat : Reconstruisons des villages en ville !
Cet ouvrage sur le cohabitat, a été rédigé par Matthieu Lietaert, docteur en Sciences Politiques et consultant auprès de groupes de cohabitat en Belgique, France et Italie. Après une préface de Christos Doulkeridis, Secrétaire d'Etat du Gouvernement bruxellois en charge du Logement, l'ouvrage est présenté comme suit : - Partie 1 : Qu'est-ce que le cohabitat ? : Une vieille idée, une approche contemporaine ; L'habitat groupé : solutions ou choix idéologiques ? ; - Partie 2 : Cas d'études : Munksogaard au Danemark ; Le cohousing en Grande Bretagne ; Angleterre : Springhill cohousing ; Stolplyckan, le plus grand cohousing suédois ; Le cohousing en Hollande ; Wandelmeent : le premier cohousing en Hollande ; La France : vers un essor d'un habitat participatif, écologique et solidaire ; Typologie des habitats groupés en Belgique ; Cohousing pour aînés ; - Partie 3 : Se jeter à l'eau : conseils pratiques : Comment démarrer un projet de cohabitat ; Trucs et astuces pour trouver le bon architecte ; Conseils pour commencer un cohousing ; La communication non-violente ; Introduction à la sociocratie ; Se faciliter la vie avec les outils du coaching d'équipe ; Cohabiter : quelques aspects psychologiques à prendre.
Consommation : Eco-innovation (3/4) : Les initiatives d'aujourd'hui qui anticipent 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurDans cette avant-dernière partie du dossier consacré à l'éco-innovation continue la présentation d'exemples ou d'évènements internationaux actuels innovants qui montrent déjà la voie pour les années à venir. La crise de sens de la société actuelle stimule désormais le corps économique entier... et chaque initiative appelée à démocratiser la pensée verte compte. Plusieurs d'entre elles sont évoquées : 1. Le futur comme si vous y étiez ! (comment expliquer l'économie circulaire locale de demain, à maman ; comment les multinationales voient la consommation durable en 2020) ; 2. Une bio toujours militante et contestataire ; 3. Le temps de la consommation soutenable (Ideo ; Patagonia ; Respire ; Ikea ; Whole Foods) ; 4. La consommation collaborative (l'économie du partage ; Intermarché ; Castorama ; Décathlon ; BHV ; Ikea ; Super-marmite ; La ruche qui dit oui ; Dimdom ; achat groupé et marques bio : l'Arbre vert ; achat groupé et distribution bio ; aller plus loin).
Consommation : Les produits bio : partie intégrante du paysage alimentaire des Français
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon le Baromètre 2011 de l'Agence Bio (réalisé en novembre 2011), malgré la crise, 6 Français sur 10 ont consommé des produits bio cette année-là et toujours 4 sur 10 en consomment au moins une fois par mois Le principal frein à l'achat reste le prix, et le manque de réflexe. Concernant les produits bio, en référence à l'enquête du Baromètre Agence Bio / CSA 2011, l'article revient sur le comportement du consommateur et ses attentes en termes de qualité, d'information... : - Environnement et naturalité : associés aux produits bio par plus de 80 % des Français ; - 66 % des Français privilégient les achats « responsables » ; - Marque AB et logo européen : une notoriété record ; - Origine et contrôles : les principales informations attendues des Français sur les produits bio ; - 4 Français sur 10 consomment régulièrement bio ; - Logos, clés de reconnaissance et forte importance du pays d'origine ; - Proximité et saisonnalité : éléments déterminants dans l'augmentation de la consommation ; - Evolution du comportement ; - Fruits et légumes : les produits phare du bio ; - Les magasins spécialisés en bio regagnent du terrain ; - Un point de vente qui ne doit pas se résumer à un simple distributeur, mais qui a vocation à informer.
Cosmétique : Quelle dynamique pour la cosmétique dans les magasins bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLes magasins bio doivent savoir rendre attractive l'offre de marques pour une cosmétique naturelle et bio mais aussi savoir vendre. Or, d'après une enquête du cabinet Cegma Topo (novembre 2011), dans l'esprit de beaucoup de consommatrices, cosmétiques naturelles et cosmétiques bio sont des notions qui restent confuses D'où l'importance des échanges avec les consommatrices (consommateurs) et, pour les « prescripteurs-vendeurs », de savoir choisir et proposer des produits adaptés aux différents profils des consommatrices. Une étude du cabinet RISC International (présentée le 23 novembre 2009, à Paris, lors du Natural Beauty Summit) a établi plusieurs groupes de consommateurs : les « désengagés » (38 %), les « puristes » (26 %), les « fusionnistes » (21 %), les « futuristes » (15 %). Se référant à cette étude, l'article propose des axes de réflexion pour permettre aux magasins de produits bio et naturels de jouer le rôle d'un vrai « magasin conseil » : identification des consommatrices intéressées par la « cosmétique » au sens de technicité et/ou par la « bio » au sens de naturalité ou par la composition des cosmétiques.
Diagnostic partagé des freins au développement de l'AB en Picardie pour structurer un projet de transfert participatif
Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie MELIN, AuteurLa Picardie est la région française où l'agriculture biologique est la moins développée, avec seulement 0,7 % de sa SAU convertie en 2011. Dans ce contexte, et dans le but de mettre en place un projet de transfert en AB, l'association Agro-Transfert a réalisé un diagnostic sur les freins au développement de l'AB en Picardie, basé sur une étude de la visibilité de la bio sur internet et sur des enquêtes auprès des agriculteurs. L'accès à l'information sur l'agriculture biologique s'avère plus difficile au Nord de la France (Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) qu'au Sud du pays (Languedoc-Roussillon, PACA, Rhône-Alpes), avec des ressources moins nombreuses et plus longues à obtenir (documents, formations, évènements). Par ailleurs, les freins au développement de l'AB sont majoritairement techniques (gestion des adventices, fertilisation azotée) et économiques (culture sans pesticides de betteraves, de pommes de terre ). Ainsi, le projet de transfert participatif devra valoriser l'expertise des acteurs du terrain afin de produire des références, des méthodes de capitalisation des innovations, des règles d'action issues des agriculteurs et une méthode de conseil en AB.
Dossier de presse : La bio : Une alternative qui prend de l'ampleur : 1 million d'hectares bio dépassé en 2012 ; Un marché approchant 4 milliards d'euros fin 2011 ; Une croissance à 2 chiffres de tous les indicateurs
Alors que toute la France a mis la bio à l'honneur dans le cadre de l'événement d'information nationale Printemps BIO du 1er au 15 juin, l'agriculture biologique vient de franchir un nouveau cap dans sa dynamique de croissance qui lui permet de s'affirmer comme une alternative qui prend de plus en plus d'ampleur. Le million d'hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Le franchissement de cette barre symbolique confirme le solide enracinement de la Bio, qui connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années en France. Les résultats de l'année 2011 ont ainsi consolidé cette tendance : qu'il s'agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011. Le nombre total d'opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l'année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012. Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s'est vendu pour près de 4 milliards d'euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010. Au sommaire de ce dossier de presse : - La croissance de la bio en chiffres (La bio fête son premier million d'hectares en 2012 ; Marché alimentaire Bio : un total de près de 4 milliards d'euros ; Restauration collective : la bio s'invite dans les assiettes ; Le Fonds Avenir Bio : des financements pour développer la Bio) ; - Printemps Bio du 1er au 15 juin : les acteurs de la bio à la rencontre du public (Printemps Bio 2012 : coup d'envoi le 1er juin à Paris ; Des centaines d'animations Bio du 1er au 15 juin dans toute la France ; Des outils d'information pour mieux connaître la Bio ; Les « Minutes Bio » : 10 reportages vidéos inédits à partir de juin ; Le 19 juin : Rencontres professionnelles en Champagne-Ardenne ; Les prochains rendez-vous ; La Bio à portée de clics : deux nouveaux annuaires en ligne et sur mobile) ; - En savoir plus sur la bio (La Bio dans l'Union européenne : une réglementation harmonisée ; Des filières rigoureusement contrôlées ; Les productions végétales bio : des pratiques en cohérence avec la nature ; Elevage bio : des normes élevées de bien-être animal ; Transformation des matières premières bio : un contrôle à tous les stades ; La conversion : des règles strictes à respecter ; Comment lire les étiquettes des produits bio ?).
Dossier de presse : La bio : un secteur dynamique dans une conjoncture difficile
Dans un contexte de baisse de la consommation alimentaire au premier semestre 2012 (-1% pour les achats des ménages en Hyper et Super - source SymphonyIRI), le marché des produits bio continue son essor dans tous les circuits de distributions (avec des situations variées suivant les magasins, les secteurs de produits et les mois de l'année). S'agissant du secteur de la grande distribution, au cours du 1er semestre 2012, la consommation de produits alimentaires bio dans les secteurs de l'épicerie, des boissons (hors vin) et des produits frais à poids fixe a augmenté de 4,7% par rapport à la même période en 2011 (résultats du Panel IRI, représentant le tiers de l'ensemble du marché alimentaire bio français). Ainsi d'après les premières estimations, l'ensemble du marché des produits bio (y compris restauration collective) pourrait dépasser 4,1 milliards d'euros en 2012. Le secteur de la production bio est également dynamique : 880 producteurs et 306 transformateurs et distributeurs supplémentaires se sont engagés en bio depuis le début de l'année. La « Bio made in France » gagne ainsi du terrain amenant les importations de produits bio à passer sous la barre des 30%. Au sommaire de ce dossier de presse : - La bio 2011-2012 : quelques repères ; - Emploi : la bio créatrice d'emplois en France ; - Restauration : la bio fait son chemin ; - Viticulture : le vin bio est arrivé ; - Qualité : des produits sous contrôle ; - Information : des outils pour tous ; - Les prochains grands rendez-vous de la bio.
Dossier de presse : L'offre de produits bio se développe en France pour répondre à la demande d'un marché qui a quadruplé en 10 ans
Les 10 ans de l'Agence BIO ont été l'occasion de faire le point sur ces dernières années de développement de l'agriculture biologique. Après la présentation de points clés relatifs au développement de l'agriculture biologique (deux fois plus d'exploitations bio, un marché des produits bio multiplié par 4, en 10 ans ; la croissance du marché soutenue par l'élargissement du panier bio chez les consommateurs réguliers ; des actions innovantes pour amplifier cette dynamique), le dossier de presse de l'Agence Bio aborde plusieurs aspects de ce développement. Présentation : - Les 10 ans de l'Agence Bio (Agence bio : 10 ans au service du développement de la bio en France) ; - La bio française en chiffres (Tendances de production : l'offre de produits bio français poursuit son développement ; Baromètre de consommation et de perception : les produits bio : partie intégrante du paysage alimentaire des Français) ; - Les acteurs de la Bio : une mobilisation continue (La bio se lance sur le web 2.0 : Facebook et leblogdelabio.com ; Le GPS bio : une application Smartphone inédite ; La bio s'affiche avec une nouvelle campagne originale ; La bio au Salon International de l'Agriculture 2012 : des animations pour tous les publics ; Séminaire International de l'Agriculture biologique : évolutions des marchés et des stratégies au plan international ; Les trophées de l'Excellence Bio 2012 : les démarches innovantes récompensées ; Fonds Avenir Bio : 7ème appel à projets pour la structuration des filières ; Printemps bio 2012) ; - En savoir plus sur la bio (Caractéristiques, réglementation, contrôles, étiquetage ; Organic Farming : une campagne d'information européenne).
Evènement : Participez à la Quinzaine du Commerce Equitable...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe rendez-vous annuel de la Quinzaine du Commerce Equitable (qui s'est tenu, en 2012, du 12 au 27 mai, dans toute la France) permet, à tous les acteurs qui s'impliquent dans une consommation responsable, de promouvoir les valeurs de ce type de commerce. C'est pour la filière bio, engagée depuis très longtemps dans cette démarche, un moment important pour sensibiliser les consommateurs. L'article revient sur les engagements de la Plate Forme du Commerce Equitable (PFCE) et de Bio Partenaire : - Des moyens de communication : un logo officiel et un site internet ; - Engagement du réseau spécialisé bio : Bio Partenaire dynamise les premières réflexions ; - Vers une charte collective. Un encart "à savoir" dresse un panorama statistique, sur la façon dont la Quinzaine du Commerce Equitable sensibilise les citoyens et permet de développer fortement le secteur en France.
Ferme Geobastien : La mission de faire découvrir l'agriculture
Yvon GENDREAU, AuteurLa Ferme Geobastien, située à proximité de Montréal, fait découvrir l'agriculture à ces visiteurs. Yvan Bastien et Isabelle Hardy accueillent des groupes d'adultes, des classes d'élèves, des camps de jours et des services de garde afin de leur présenter la production laitière. Ces activités, dites de formation et de sensibilisation, servent à éduquer la population sur les activités des producteurs agricoles. Avec l'étalement urbain, beaucoup de gens se retrouvent à proximité de l'agriculture sans toutefois en saisir toutes les subtilités. Construite en 2004, l'étable a été aménagée avec des allées plus larges et des infrastructures d'accueil qui permettent aux visiteurs de profiter pleinement de l'expérience. Yvan Bastien croit qu'en sensibilisant la population, celle-ci sera plus en mesure de comprendre des concepts comme la gestion de l'offre, l'achat local, la valeur du lait et sera plus ouverte à des réalités comme la proximité entre l'agriculture et les milieux urbains.
"Hommes et territoires" promeut la biodiversité en région Centre
Elsa EBRARD, AuteurEn 1994, a été créée l'association « Hommes et Territoires ». Il s'agissait à l'époque, à l'initiative de chasseurs agriculteurs, d'assurer la production agricole tout en améliorant la protection de la biodiversité sauvage et de ses habitats. Très vite, l'association a évolué dans ses objectifs (mise en réseau des acteurs de la biodiversité, compréhension des relations biodiversité/pratiques culturales, références technico-économiques de pratiques environnementales innovantes, mise au point d'outils au service de ces objectifs, information et formation...) et ses partenariats (80 adhérents dont les Chambres d'agriculture du Centre et d'Eure-et-Loir, la fédération de chasseurs, la fondation pour la protection des habitats sauvages, FARRE, l'Inra, le lycée agricole de la Saussaye...). L'article décrit quelques-unes de ces actions.
Mesure de l'introduction des produits bio en restauration collective : Rapport Mai 2012 - Etude n° 1101977
L'étude initiée par l'Agence Bio, en 2009, sur l'évaluation des besoins en produits biologiques pour la restauration collective (étude Gressard/CSA/Agence Bio 2009) est actualisée tous les ans. Principaux enseignements en 2012 : Avec les fortes progressions observées en 2010 (+ 6) et en 2011 (+ 11), les établissements de restauration collective qui proposent des produits bio sont maintenant majoritaires (57 % contre 46 % en 2011). Si la hausse (+ 11 points) est observée sur tous les segments, à l'exception des établissements en gestion concédée, le marché du bio est toujours mené par les établissements publics (67 %), de l'enseignement (73 %) et ceux servant plus de 500 repas par jour (75 %). Il est toujours porté par les produits frais (89 %), les produits laitiers (82 %), les légumes frais (77 %) et par des produits d'origine française (83 %). Les pâtes représentent 47 % et le vin 8 %. L'introduction se fait encore dans 40 % des cas sous la forme de produits et d'ingrédients bio plutôt que de plats ou de menus entièrement bio (respectivement 26 % et 34 %). Lorsqu'ils sont introduits, la part des produits bio dans les achats reste stable (12 % contre 11 % en 2011). Sur certaines cibles, il existe encore un potentiel non-négligeable d'établissements pouvant introduire des produits bio dans les années à venir : le secteur privé, la restauration du secteur santé et social, les restaurants collectifs servant 1 à 200 repas par jour. Les établissements ayant introduit des produits bio en 2011 et en 2010 devraient augmenter la part du bio dans leurs achats dans les 5 prochaines années.
Nouvelle réglementation pour la restauration commerciale biologique : Un accueil en demi-teinte
BIO CENTRE, AuteurL'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), après 5 ans de réflexion et de concertation, a élaboré le cahier des charges de la restauration commerciale biologique, qui est entré en application le 1er octobre 2012. Les opérateurs concernés par cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs (sédentaires ou mobiles) et les traiteurs (vente à consommer sur place ou « dans la rue ») qui font référence à l'agriculture biologique. Le cahier des charges est organisé autour de trois situations : « cas 1 » : est proposé un ingrédient bio ; « cas 2 » : sont proposés à la fois des plats ou menus bio et des plats ou menus conventionnels ; « cas 3 » : sont proposés des menus 100 % bio. Selon Thierry Stoedzel, directeur commercial Ecocert, les premiers à être favorables à cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs 100 % bio. Les restaurateurs « mixtes » ont notamment l'obligation de tenir une comptabilité matière très pointue. Certains opérateurs de la région Centre ont des interrogations sur la saisonnalité et la composition des menus... Concernant cette nouvelle réglementation, Patrick Rosset (responsable du service AB chez Certipaq) et T. Stoedzel s'entendent pour dire que la certification bio est le seul moyen de clarifier le marché. L'objectif étant, selon le directeur commercial d'Ecocert, que la bio progresse. Des encarts sont réservés à des entretiens : Guy Reynard notamment responsable du groupe de travail « Restauration commerciale » à l'INAO ; des témoignages : Alain Lemirre, restaurateur à Montargis (45) ; Fabrice Chauveau, artisan boucher (Touraine) ; Pascal Lamotte et Mathieu Lesage, restaurateurs 100 % bio, à Tours (37) Deux initiatives sont également présentées : l'entreprise Fruitfood, spécialisée dans la déshydratation à température douce des fruits ; le boulanger de Vennecy (45) 100 % bio.
Observation du troupeau bovin (2ème édition)
Joop LENSINK, Auteur ; Hélène LERUSTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2012Comment observer son troupeau ? Quels signes repérer ? Quelles décisions prendre ? Grâce à une méthode éprouvée, Joop Lensink et Hélène Leruste donnent aux éleveurs des clés pour : - assurer le bien-être des animaux ; - garantir le maintien ou l'amélioration des performances techniques et la qualité de la production ; - réaliser des économies substantielles pour l'exploitation. Cet ouvrage sur l'observation des bovins se penche notamment sur : la communication homme/animal ; les interactions entre les bovins et l'organisation du troupeau ; le comportement sexuel des bovins ; le comportement alimentaire des bovins ; l'adaptation des bovins aux conditions d'ambiance ; le repos chez les bovins ; les bovins en mouvement ; l'utilisation des équipements à l'étable. Les apports théoriques de ce guide pratique sont relayés par des mises en situations d'élevage permettant de déceler l'ensemble des anomalies les plus courantes (changement de comportement, perturbations métaboliques, boiteries...). Pour chaque cas étudié, le lecteur trouvera des solutions et pourra en inventer de nouvelles grâce à des grilles d'analyse, véritable outil d'aide à la décision pour l'éleveur. Un DVD (un film de R. Genoud et J. Piacentino) accompagne l'ouvrage ; Les chapitres concernent : - Les 5 sens ; - Comportements sexuels ; - Environnement de l'animal ; - Organisation sociale ; - Conditions d'observation ; - Situations de stress ; - Interactions avec l'homme.
Ouvrir une boutique bio : Créer et lancer son entreprise ; Identifier les types de commerce bio ; Développer son activité bio durable
De plus en plus de Français adoptent un mode de consommation responsable, notamment en privilégiant l'achat de produits biologiques. Vendre des écoproduits, c'est donc être sûr d'avoir une clientèle en quête de qualité, prête à investir pour son bien-être. Cependant, ouvrir une boutique bio ne s'improvise pas. Il faut une bonne connaissance de la filière, des compétences, en termes de création d'entreprise et de gestion, ainsi qu'une maîtrise de la réglementation. Pour aider à bien démarrer, ce guide dresse le panorama du secteur et apporte des réponses concrètes sur l'étude de marché, le lancement et le développement d'un commerce bio.
Du producteur au consommateur : Merdrignac : du poulet bio dans les assiettes des lycéens
Agathe PERRIN, AuteurEmmanuelle Billard est associée avec Ludovic Billard sur le GAEC Les Pieds dans l'herbe, à Laurenan (22). L'atelier poulets bio a été créé lors de l'installation d'Emmanuelle sur le GAEC, en 2012. L'objectif est de faire 2 000 volailles par an. Cette expérience réussie de diversification, comme le précise Emmanuelle dans un entretien, est notamment liée à la nécessité de complémentarité de l'atelier volailles avec l'atelier vaches laitières (valorisation du mélange céréalier utilisé pour l'alimentation des vaches ). Les volailles, de race cou-nu à croissance lente, sont abattues à 110/120 jours et le fonctionnement de l'atelier repose sur trois lots à l'année (250 poulets dans le premier lot, 400 dans le prochain). Les débouchés concernent, outre la vente directe, la restauration collective et l'introduction de poulets au Lycée du Mené, à Merdrignac (à 10 km du GAEC). E. Billard voulait que les élèves puissent bénéficier de produits sains et avait la volonté d'assurer un lien de proximité avec l'établissement. Le lycée de Merdrignac est un établissement investi dans la qualité globale des repas et dans la relocalisation des approvisionnements bio. 420 repas sont servis à midi et 250 le soir. Dans un entretien, Jocelyne Demay, gestionnaire, et Julie Cateau, chef de cuisine, expliquent leur démarche d'introduire des produits bio locaux dans les menus : dès 2000, réalisation d'un à trois repas 100 % bio par an, et introduction, à compter de 2003 de produits bio de manière régulière et progressive dans le cadre d'un travail au sein du Réseau des Lycées Agricoles Publics Bretons. Au mois de mai 2012, les premiers poulets bio du GAEC Les pieds dans l'herbe ont été servis aux convives du lycée.
Quel entretien pour les prairies permanentes ?
Aude COULOMBEL, Auteur ; Patrice PIERRE, Auteur ; Didier DELEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Cet article est une synthèse d'une communication parue dans les actes des journées AFPF « Les atouts des prairies permanentes pour demain ». Les principaux facteurs influençant la composition floristique d'une prairie sont le milieu physique, les pratiques agricoles, les éléments paysagers et l'histoire de la parcelle. L'analyse des espèces présentes permet de définir les possibilités d'évolution du couvert prairial et de faire un diagnostic sur les actions à mener en termes d'entretien mécanique, même si l'intérêt de ce dernier pour les prairies permanentes est à relativiser. L'expérimentation a montré, par exemple, que l'ébousage n'était intéressant que dans certaines conditions, en particulier en arrière saison. L'étaupinage reste en général positif, alors que l'émoussage est vain si ses causes (notamment l'acidité de surface) ne sont pas traitées. De même, le roulage se montre rarement justifié. Pour les techniques de travail plus en profondeur, à savoir la scarification et la décompaction, leur intérêt n'est pas démontré. Par ailleurs, l'article présente les principaux conseils pour réussir un sursemis, notamment l'importance des conditions climatiques et du mode d'exploitation. Enfin, l'article aborde l'intérêt du compostage (surtout pour les prairies de « petites terres ») ou de la rénovation totale d'une prairie naturelle.
Région : Un repère pour les produits bio de Rhône-Alpes
BIO-LINEAIRES, AuteurOrganics Cluster in Rhône-Alpes est un réseau d'acteurs opérant dans le secteur des produits biologiques certifiés (certification publique ou privée), et plus particulièrement sur les filières de l'alimentaire, de la cosmétique, du textile et des produits d'entretien pour l'habitat. Dans le cadre de son axe marketing, Organics Cluster a développé un "identifiant" permettant de valoriser les engagements des entreprises en matière de développement durable au-delà du cahier des charges agriculture biologique. Les entreprises adhérentes à cette Charte Bio Rhône-Alpes poursuivent plusieurs engagements (développement de la fabrication et de la commercialisation de produits biologiques ; ancrage territorial et participation au développement économique de la région Rhône-Alpes...) qui sont contrôlés par les organismes certificateurs bio (Ecocert, Bureau Véritas...). Ce référentiel répond notamment à la demande de "82 % de consommateurs qui jugent que "dans la mesure du possible" un produit bio doit provenir de la région où il est acheté (source Ecozept)". L'article cite les entreprises régionales inscrites dans le référentiel et précise ce qu'implique la Charte Bio Rhône-Alpes en termes de promotion collective et de notoriété du label.
Rencontre : Jean-Paul Jaud, réalisateur, scénariste et producteur de films écologiques : "OGM, pesticides, nucléaire, nos enfants nous accuseront"
Clément HUBERT, AuteurJean-Paul Jaud, après avoir réalisé "Nos enfants nous accuseront" (dénonciation de la pollution chimique agricole) et "Severn, la voix de nos enfants" (interrogation sur le devenir des générations futures), revient sur les écrans avec un documentaire qui met en cause les OGM et le nucléaire, intitulé "Tous cobayes". Dans un entretien Jean-Paul Jaud livre son parcours : naissance de sa sensibilité écologique ; respect du vivant ; rencontre avec Severn ; retour sur un extrait du film "Severn, la voix de nos enfants" (recourt à des canards, par un riziculteur, pour éviter la prolifération de nuisibles dans ses rizières et fournir un engrais naturel à ses cultures, qui pourrait inspirer l'agriculture biologique) ; les éco-gestes pour changer ; sortie du nucléaire en France ; avenir à l'horizon 2050 ; rôle de la télévision pour la diffusion d'un message écologique...
Vitagermine, le bio pour tous les âges
P. BACHELIER, AuteurVitagermine est un acteur du rayon bio modeste mais dynamique. Cette PME de Cestas (33) affiche 30 nouveautés pour 2012 et un chiffre d'affaires de 25 M. Les GMS représentent aujourd'hui son premier débouché : 44 % de son CA (35 % pour Biocoop et consorts). Vitagermine est présente dans les deux circuits avec les mêmes gammes : Babybio (bébés), Kalibio (enfants), Vitabio (adultes). Les ingrédients sont, pour l'essentiel, produits en France. Présentation de sa gamme Babybio ; de ses investissements dans les emballages, dotés d'une nouvelle ligne ; du renforcement de sa communication.
Zones humides : Trouver l'équilibre entre déprise et intensification
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article, rédigé d'après le guide technique d'aménagement et de gestion des zones humides du Finistère, donne des éléments très synthétiques sur les zones humides et leur gestion. Une zone humide est définie législativement comme étant « des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire [ ] ». Beaucoup de zones humides sont des prairies humides parmi lesquelles on peut distinguer les prairies « pauvres » ou oligotrophes, ayant un intérêt surtout pour leur biodiversité, en particulier floristique, et les prairies dites « riches », avec une flore plus banale mais intéressantes pour la gestion des risques d'inondation, la dénitrification des eaux ou encore pour la fourniture d'un fourrage « frais » en saison sèche. Ces deux types de prairies ne se gèrent pas de la même manière et, selon les pratiques menées, peuvent être maintenus, rendre d'importants services ou disparaître, soit par déprise, soit par intensification (drainage, fertilisation ). L'article présente ainsi quelques éléments sur les pratiques pour conserver ces prairies et sur divers aspects législatifs (comme l'interdiction de détruire une zone humide ou les conséquences d'un classement en zone humide).
Anticiper les limites de la planète
Antoine BESSE, AuteurLe « Standing Committee on Agricultural Research » (Scar) est un comité permanent de conseil piloté par la Direction générale Recherche de la Commission européenne. Cette commission réunit les décideurs de politiques publiques en matière de recherche agronomique. Erik Mathijs et Wolfgang Ritter sont respectivement coordinateur et rapporteur de la 3ème prospective du groupe Scar. Ils répondent aux questions d'Antoine Besse. Cette 3ème prospective porte sur les réponses apportées par la recherche agronomique à la disparition prévisible de certaines ressources, à l'inéquitable répartition d'autres et à la flambée des prix alimentaires. Face à une disparition de ressources essentielles dans certaines régions du monde, les prix alimentaires s'envolent. De plus, l'urbanisation croissante rend plus complexe l'organisation des systèmes agroalimentaires. Les politiques agricole, énergétique ou environnementale doivent être coordonnées. Pour cela, la recherche publique joue un rôle important, car certains sujets n'intéressent pas la recherche privée, comme les services écosystémiques qui ne sont pas encore rentables pour le privé. Le Comité permanent de conseil propose ainsi cette prospective à la Commission qui la prendra peut-être en compte pour le prochain programme-cadre.
Un aperçu de la situation du lait "bio" en Belgique
Nadine SAVARY, AuteurSébastien Demoitie est installé, en Wallonie, sur une exploitation d'une superficie de 140 ha, conduite en agriculture biologique depuis 11 ans, avec 120 vaches laitières Pie Noire Holstein pour 75 %, croisées Brunes pour 25 %, et 20 vaches allaitantes Blonde d'Aquitaine. Un entretien, mené avec Sébastien Demoitie, aborde plusieurs points : la performance en "bio" du troupeau laitier (7 900 litres de lait par vache en 2010) ; la livraison du lait à la coopérative de producteurs Biomelk (qui commercialise le lait biologique et sous-traite la transformation, activité qui a une nouvelle identité avec la création de la coopérative Biolé) ; la consommation "bio" (dont la consommation accrue des produits laitiers locaux) ; la conversion (progression des conversions en lait grâce à l'organisation régulière de formations à destination des producteurs conventionnels) ; le fait le plus marquant dans le passage à la "bio" de sa ferme (appréhender les variétés, les densités de semis et les qualités de fourrages produits) ; le bilan de ce passage en bio (production de fourrage plus élevée qu'en conventionnel, souhait d'une valorisation du lait autour de 40 à 42 centimes d'euros).
Bien-être animal : avis du CIWF et de l'Institut de l'élevage
Yann KERVENO, AuteurCet article fait partie d'un dossier sur l'environnement traitant six grands thèmes. Pour chaque thème, deux personnalités d'opinions différentes sont interviewées afin de bien cerner les enjeux. Cette partie traite du bien-être animal et, pour s'exprimer sur le sujet, Amélie Legrand du Compassion In World Farming (CIWF) et Luc Mirabito, chargé des questions de protection animale, à l'Institut de l'élevage, sont invités à répondre aux questions de Yann Kerveno. Ils s'expriment sur les progrès du bien-être animal ces dernières années et font également le point sur les avancées des autres pays. Enfin, si Amélie Legrand estime que les efforts doivent porter à l'avenir sur les élevages laitiers, de porcs, de canards et de dindes, Luc Mirabito estime que les filières doivent s'approprier cette approche afin notamment d'optimiser les systèmes de production.
Cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique : Homologué par l'arrêté interministériel du 28 novembre 2011 ; paru au Journal Officiel de la République Française du 10 décembre 2011
Le cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial (restaurants) en agriculture biologique est paru au Journal Officiel de la République française du 10 décembre 2011. Il présente différents points règlementaires : - 1. Champ d'application ; - 2. Définitions : "ingrédient", "denrée alimentaire", "plat", "menu", "carte", "opérateur" ; - 3. Règles de production : présentation des règles et dispositions spécifiques selon les cas (une ou plusieurs denrées alimentaires ou ingrédients sont biologiques, un plat ou un menu est biologique, l'ensemble des plats ou menus proposés aux consommateurs sont biologiques) ; - 4. Flexibilité ; - 5. Règles de communication sur le lieu de consommation ou d'achat par le consommateur ; - 6. Dispositions en matière de contrôle : la notification, les organismes de contrôle, obligation déclarative et tenue de registre particulier, transport et stockage, principaux points à contrôler, fréquences de contrôle ; - 7. Documents justificatifs.
Une charte plus éthique : Samuel Gaborit, président de Cosmebio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPrésident de Cosmebio (depuis 2010), association professionnelle de cosmétique biologique et écologique, Samuel Gaborit est PDG du laboratoire Alvend. Il défend une cosmétique bio plus éthique, engagée en faveur du respect de l'environnement, du soutien à l'agriculture bio et de la responsabilité sociale. La charte Cosmebio a été revisitée dans ce sens. Dans un entretien, Samuel Gaborit revient sur plusieurs points : Pourquoi une nouvelle version de la charte Cosmebio ? ; D'où provient l'engouement pour ses labels (le label Bio, le label Eco) ? ; Qu'est-ce que la nouvelle version de la charte, parue fin juin, va changer concrètement ? ; Quels sont ces engagements précis que les fabricants devront respecter ? ; Comment renforcer l'éthique ? ; Comment prouver que ces principes sont appliqués ? ; Pourquoi est-ce si important d'insister sur la défense de la naturalité et de l'agriculture bio ? L'article présente, par ailleurs, les deux labels Cosmebio et les huit engagements de la charte.
Consommation : Communication responsable : Grandes et petites bonnes pratiques... (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLa première partie consacrée à la communication responsable cernait les défis et grands principes de la communication responsable adaptée aux produits, services et distribution biologiques. Cette deuxième et dernière section donne des conseils pratiques pour une communication éthique réussie et désirable. Présentation : 1. Les 3 vertus d'une bonne communication (1. Informer : les qualités du produit, l'entreprise et ses valeurs ; 2. Eduquer, sensibiliser : toute publicité devrait au moins rappeler des conseils de bon sens... ; 3. Echanger : une communication authentique et durable doit privilégier autant que possible un contact direct, physique et interactif avec le client...) ; 2. Promos ou pas promos ? (les offres commerciales appuyées - promotions, réductions, prix cassés... - sont à manier avec précaution).
Consommation : Communication responsable : la révolution éthique publicitaire... (1/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurMaîtriser les rouages de la nouvelle communication responsable est indispensable à toute marque bio innovante soucieuse d'une communication durable, saine et conviviale avec ses clients, sans risque de critique, avec un impact environnemental minimal. Cette première partie cerne les principes et défis de la communication responsable : - Préliminaire ; - 1. La communication fait sa révolution ; - 2. L'art de communiquer responsable ; - 3. Les 4 piliers de la communication responsable ; - 4. Existe-t-il un label de communication responsable ?
Consommation : Eco-innovation : les grandes tendances du futur proche (2/3)
BIO-LINEAIRES, AuteurCette deuxième partie, consacrée à l'éco-innovation, cerne quelques tendances fortes (2012-2017) pour une vision stratégique de l'activité des entreprises. Elle est présentée comme suit : 1. Deuxième crise financière : fin du monde ou fin d'un monde ; 2. Visions vertes ambitieuses demandées ! ; 3. Vers une consommation de crise... durable (du prix... et du rêve ; marketing et communication : les nouveaux mantra ; créativité exigée) ; 4. Distribution bio : révolution en cours (les nouveaux pionniers de la bio, version 3.0 ; des magasins bio aux éco-centres de vie ; les nouveaux business-modèles verts ; petites et nouvelles marques ; le nouveau souffle).
Consommation : Marketing durable : Comment répondre aux besoins du consom'acteur
BIO-LINEAIRES, AuteurLa mission fondamentale du marketing durable est d'imaginer, concevoir, communiquer et distribuer des produits et services qui trouvent et satisfassent leur public, en faisant vivre l'entreprise. En 1990, le consommateur de produits bio était convaincu et engagé ; en 2011, le consom'acteur reste motivé, mais majoritairement moins averti : il se voit offrir à profusion un même type de produit à tous les prix. Pour répondre aux attentes du consommateur avec une offre adaptée en produits bio, l'article traite du marketing-mix en cinq grandes étapes : connaissance du consom'acteur ; le territoire de marque ; les nouveaux défis des produits et services ; la communication responsable ; la distribution et la commercialisation. L'éco-innovation, la paire de jumelle du marketing durable, permet d'appréhender les futurs besoins du consom'acteur et de comprendre les grandes évolutions vertes sociétales en cours.
Documentaire : Comment nourrir l'avenir ?
Caroline BONGIRAUD-DEMEURE, AuteurJean-James Garreau, docteur en biologie, a réalisé le documentaire : "Comment nourrir l'avenir ?", interrogeant ainsi nos habitudes alimentaires modernes et démontrant leurs impacts négatifs sur la santé, l'économie et l'environnement. Jean-James Garreau, qui invite à consommer plus de protéines végétales, explique sa démarche, dans un entretien. Le projet de film documentaire est né fin 2009, lors d'une conversation avec le service de communication de l'Agropole, la pépinière d'entreprises agroalimentaires d'Agen. Cette dernière participait à la préparation d'un nouveau salon à Agen, le Salon international du bio et de l'agriculture durable (SIAD), pour mai 2010 et dont la thématique devait porter sur : "Comment nourrir l'avenir ?". Par ailleurs, Jean-James Garreau évoque, dans cet entretien : les raisons d'un régime à dominance végétale ; la possibilité de nourrir la planète avec le tout-bio ; le message de son film ; les rencontres avec des acteurs très en vue dans le monde la bio ; les moyens de diffusion du film.
Dossier 2 : Partenaires du salon Valériane Bruxelles
Erika SCHRAUWEN, AuteurEn référence au salon Valériane (rendez-vous international de l'alimentation biologique et de l'écologie pratique, qui a lieu chaque année et chaque premier week-end de septembre, à NamurExpo (Namur Belgique)), plusieurs thèmes sont traités : - Maison de verre, maison de paille : pour agrandir sa maison, Robin Ibens s'est adressé à Herwig Van Soom, un architecte connu de VIBE - l'Institut flamand pour la construction et l'habitat bio-écologique - qui construit souvent en paille ; l'élevage des poules à la portée de tous : conseils pour élever des poules, les intégrer au jardin, les abriter... ; l'alimentation durable, une nouvelle priorité de l'IBGE (Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement) ! : pour en savoir davantage sur les différentes actions que l'Institut mène aujourd'hui dans le domaine de l'alimentation durable, Nature & progrès Belgique a rencontré Jolien De Troch, du service consommation durable, et Marie-Laure Koeckx, du service communication (évocation de plusieurs éléments de la campagne de l'Institut sur l'alimentation durable : guide des labels pour une consommation responsable , projet des cantines durables) ; BioForum Wallonie et BioForum Vlaanderen, deux acteurs au service du secteur : ces deux associations bio, en Wallonie et en Flandre, uvrent au développement de la filière biologique et à sa représentation (elles veillent au développement équitable de la filière, gèrent ensemble les labels Biogarantie® et Ecogarantie®, ont une mission de communication qui se concrétise notamment par la campagne la plus importante de l'année en Belgique, la Semaine Bio).
Dossier : Le foncier agricole menacé : Des terres en voie de disparition ; Et une, et deux... et trois fermes en plus ; La Safer au cur des transactions foncières ; "Une exploitation à taille humaine" ; 3 questions à... Michel Apostolo
Nicole GELLOT, Auteur70 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année en France. En 2007, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) notait que les exploitations diminuaient de 3 % par an. L'article "Des terres en voie de disparition" indique comment l'urbanisation fait flamber le foncier et comment il devient difficile pour un jeune agriculteur de s'installer. Ainsi, parmi la soixantaine de personnes qui préparent un Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole (BPREA), à Dignes-Carmejane, bien peu pourront trouver une ferme composée d'une maison d'habitation, de terres et de bâtiments agricoles. Pour Corinne, en formation dans ce Centre, ce sera difficile car "dès qu'une terre se libère, les agriculteurs qui sont autour s'agrandissent". L'article "Et une, et deux... et trois fermes en plus" présente le rôle du maire de Saint-Dizier-en-Diois, dans la Drôme, Robert Delage. Celui-ci a contribué à installer trois agriculteurs, doublant en quelques années le nombre d'exploitations de sa commune. L'article "La Safer au cur des transactions foncières" montre comment la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural), créée en 1960, peut aider des projets à aboutir. Si la Confédération paysanne reconnaît l'action menée par certaines antennes locales de la Safer, elle n'en exprime pas moins le souhait de voir l'institution évoluer dans son fonctionnement, sur la base d'une politique foncière réorientée. L'article "Une exploitation à taille humaine" précise comment Mathieu, qui veut s'installer en maraîchage, refusant le système de la Surface minimum d'exploitation, renonce à la dotation accordée aux jeunes agriculteurs. Michel Apostolo, éleveur dans le Var, responsable de la commission foncière à la Confédération paysanne, livre, dans un entretien, les propositions du syndicat pour la protection des terres agricoles.
Dossier de presse : La bio maintient le cap de la croissance
Ce dossier, établi par ADOCOM RP, Service de Presse de l'Agence BIO, confirme le dynamisme de l'agriculture biologique en France, en 2011 (sur les 6 premiers mois de l'année, 1990 exploitations supplémentaires ont rejoint la production biologique ; sur la même période, la croissance moyenne estimée dépasse les 10 %, tous secteurs de produits bio et tous réseaux de distribution confondus). Pour prolonger ce développement, les acteurs de la Bio renforcent leur mobilisation Le dossier revient sur les données chiffrées du marché de l'agriculture biologique et sur les éléments de mobilisation des acteurs de la bio : - Premières tendances 2011 : la bio continue à se développer (engagement de nouveaux producteurs, transformateurs et distributeurs ; le développement de la bio concerne toutes les régions et toutes les filières...) ; - Tous les maillons de la bio mobilisés pour prolonger la dynamique (lancement d'un nouveau programme d'information et de promotion en France sur 2011-2014, cofinancé par l'Union européenne...) ; - Restauration collective (l'Agence Bio au Salon des Maires et des Collectivités locales 2011, création d'outils de communication dédiés à la restauration collective...) ; - Marché des produits bio (l'Agence Bio à Natexpo pour sensibiliser et informer les professionnels de la filière...) ; - Structuration des filières et innovation (le Fonds Avenir Bio...) ; - Producteurs (l'Agence Bio aux côtés des agriculteurs au Salon International de l'Agriculture ) ; - Consommateurs (logo bio, lire les étiquettes des produits bio) ; - En savoir plus sur la Bio (la bio dans l'Union européenne, des filières rigoureusement contrôlées ).
Dossier de presse : La Bio poursuit son développement : La barre des 20 000 producteurs dépassée ; Le marché des produits bio à la hausse ; Plus de 4 Français sur 10 consommateurs de bio
Malgré le contexte de crise, l'agriculture biologique poursuit son développement. Les tous premiers indicateurs montrent qu'en France, la Bio est bien inscrite dans un mouvement structurel de développement. Côté production, suivant les premières estimations, la barre des 20 000 producteurs bio a largement été franchie. Fin 2010, la France comptait de l'ordre de 20 600 agriculteurs bio, soit 50% de plus par rapport à 2008 et 25% de plus par rapport à 2009, soit plus de 4 100 nouveaux agriculteurs engagés en 1 an. A la fin de l'année, un total de plus de 30 000 opérateurs travaillaient en bio en France, toutes activités confondues (producteurs, préparateurs, distributeurs). Du côté de la consommation, le marché global des produits issus de l'agriculture biologique a également poursuivi sa croissance en 2010. Les Français sont en effet très attachés aux produits bio. D'après le nouveau Baromètre CSA/Agence BIO, 43% en ont consommé au moins une fois par mois en 2010, dont 23% au minimum une fois par semaine soit plus d'un 1 Français sur 5 et 7% tous les jours. Au sommaire de ce dossier de presse : La Bio poursuit son développement : - Le développement de l'agriculture biologique en France s'amplifie : +50% d'exploitations bio en 2 ans ; - La filière bio poursuit sa structuration face à la demande ; - Le marché des produits bio à la hausse ; - Les Français : une attitude positive vis-à-vis de la Bio : Plus de 4 Français sur 10 consomment des produits bio au moins une fois par mois ; Des paniers bio variés et de multiples lieux d'achat ; Les produits bio : bien perçus des Français. La filière bio mobilisée pour informer le grand public et les professionnels : - L'Agence BIO au Salon International de l'Agriculture : des échanges quotidiens entre experts et visiteurs ; - Le Séminaire international de l'agriculture biologique : zoom sur la Bio en France et dans le monde ; - Le Printemps Bio : 12ème édition du 1er au 15 juin ; - Les autres rendez-vous de la Bio.