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Fruits, légumes, céréales Des pesticides à risque partout !
Elsa ABDOUN, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur« Les produits phytosanitaires les plus problématiques pour la santé sont censés être interdits dusage en Europe. Notre étude suggère pourtant quun aliment sur deux, en France, contient des résidus potentiellement dangereux ». Pour arriver à cette conclusion, les auteures ont repris des résultats danalyses faites, en 2019, par les autorités françaises sur plus de 14 000 aliments et qui avaient abouti à la détection de 238 résidus de pesticides. Cette liste de résidus présents dans les aliments a été comparée à deux listes établies en 2021, soit par lANSES, soit par lEurope, de substances à effet potentiel sur les voies hormonales ou cancérigènes, mutagènes ou encore reprotroxiques, montrant que plus de 50 % des denrées végétales non bio analysées contenaient au moins un de ces résidus de pesticides et même plusieurs pour un tiers dentre elles. Les produits bio, du fait du cahier des charges lié à cette production, sont beaucoup moins concernés : 1 aliment végétal bio sur 8 touché, mais dans ce cas pour cause de pollutions accidentelles. Par ailleurs, les substances analysées sont interdites dusage en Europe depuis 2009. Néanmoins, des subtilités dans la législation permettent encore leur présence dans les aliments : des différences danalyses des risques selon les organismes ; des délais importants pour la prise en compte des apports de la recherche ou pour faire de nouvelles évaluations des risques ; des dérogations possibles aux interdictions ou encore des interdictions qui ne sappliquent pas aux produits importés. Bruxelles promet de nets progrès comme la « non-utilisation de pesticides dans lUnion Européenne prévue à lhorizon 2050 ». Si cela savérait, ce serait un vrai bouleversement pour les acteurs agricoles, mais aussi pour les citoyens, sachant quaujourdhui personne néchappe totalement à la contamination par les pesticides, étant donné les niveaux de pollution dans nos environnements.
Talents bio de Tech&Bio : Du riz fermier camarguais en vente directe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Parc naturel régional de Camargue, Corinne et Michel Megias sont installés, depuis la fin des années 90, sur une exploitation de grandes cultures : le Mas Sainte Cécile. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont cultivé du riz en conventionnel, quasiment en monoculture. Face à un système très dépendant des intrants, induisant de plus en plus de difficultés économiques, le couple a fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique en 2009. Cela a aussi ouvert la porte à la diversification en luzerne (en tête de rotation) et en grandes cultures. Afin d'être plus indépendants, les agriculteurs ont fait le choix, depuis 2019, de transformer et de conditionner le riz à la ferme et de le vendre en direct dans des magasins de producteurs et des magasins spécialisés.
60 Millions de consommateurs : Hors-série n°209 : Manger bio : Les vrais bienfaits ; Les déceptions
Adeline TREGOUET, Auteur ; Cécile KLINGER, Auteur ; Elisabeth BOUVET, Auteur ; ET AL., AuteurPour tester la qualité des produits bio, 60 Millions de consommateurs a passé au crible 100 références : équilibre nutritionnel, nombre d'additifs, promesses marketing... Comparés aux mêmes références en conventionnel, comment les produits bio se distinguent-ils ? Ce Hors-série de la revue 60 Millions de consommateurs se compose de 4 parties : - Le bio, quésaco ? : Rappel des grands principes du bio, en culture, en élevage ; Informations sur les labels ; - Le bio et les autres : Tout d'abord, ce qu'en dit la science ; Puis, 100 références, dans 8 familles de produits, sont décryptées et comparées aux références conventionnelles (sucres ajoutés, additifs, pourcentage et origine des matières premières, acides gras saturés...) ; - Le bio paysan : Passage en revue de 3 filières (Riz de Camargue, porcs, sésame) et freins au développement des conversions (monocultures en riz...) ; - Le bio business ; Les produits bio de la grande distribution sont-ils des produits bio au rabais ? ; Comment le réseau bio spécialisé se démarque-t-il ?
EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
Organic Farming in India - A Summary
S. ALAGAPPAN, AuteurL'Inde produit une grande diversité de cultures vivrières, notamment des céréales, des légumineuses et des oléagineux. L'agriculture diversifiée est la priorité du gouvernement. Un soutien technique et financier est apporté aux agriculteurs pour encourager la diversification, en particulier dans les domaines du maraîchage, de l'horticulture, des plantes médicinales et aromatiques, de l'apiculture et de la sériciculture (élevage de vers à soie). En ce qui concerne les techniques de l'agriculture biologique, elle sont pratiquées en Inde depuis des milliers d'années. La population indienne a prospéré grâce à ce type dagriculture. Depuis la colonisation du pays et larrivée de lagriculture moderne, des effets néfastes ont été constatés : augmentation des résidus de pesticides dans les matières alimentaires, eutrophisation des eaux de surface et souterraines, augmentation des émissions de protoxyde d'azote qui nuisent à la couche d'ozone Les écologistes font pression pour mettre en place des systèmes de production plus durables, notamment en agriculture biologique. Cet article analyse l'importance de l'agriculture biologique en Inde. Pour cela, il sintéresse aux principes de l'agriculture biologique, à la place de ce type dagriculture dans l'économie rurale, aux modes de consommation et à l'exportation de produits biologiques.
Céréales et légumineuses
Marie Chioca, auteure de nombreux ouvrages consacrés à la cuisine et à lalimentation bio, partage dans ce livre ses meilleures recettes associant céréales et légumineuses : avoine, fonio, épeautre, orge, lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs Alliance de plaisir gustatif, de diététique et déconomie, les 35 recettes présentées sont classées en quatre parties : - Recettes de tous les jours (taboulé à lépeautre, velouté de pois cassés, petits burgers 100 % végétaux aux échalotes et champignons ) ; - Recettes traditionnelles (pot-au-feu catalan, chili « sin » carne ) ; - Recettes festives (navarin dagneau à lorge, quinoa rouge à la piperade et magrets fumés ) ; - Desserts gourmands et inattendus (petits cakes de maïs au miel et au citron, crèmes dessert magiques au petit épeautre ).
Le riz et la Camargue : Vers des agroécosystèmes durables
Jean-Claude MOURET, Auteur ; Bernadette LECLERC, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2018Le riz est une céréale dont la culture inondée permet de valoriser les sols salés de nombreuses plaines deltaïques. En Camargue, la riziculture contribue efficacement à dessaler les sols et à introduire dautres espèces dans la rotation : blé dur, tournesol, fourrages Le riz constitue ainsi un rôle de pivot du système de culture. Cependant, cette fonction essentielle est régulièrement remise en cause par des contraintes techniques, économiques et environnementales. La pérennité de lagriculture en Camargue sen trouve menacée, et par là même, la diversité biologique et culturelle de ce territoire unique. Comment assurer une riziculture durable en Camargue ? Telle est, depuis une trentaine dannées, la question centrale des projets de recherche pluridisciplinaires conduits par lInra en partenariat avec divers organismes de recherche et de développement et avec la profession rizicole. Louvrage présente les connaissances produites par les différentes disciplines scientifiques participantes visant à accompagner la mise en uvre dune riziculture économiquement viable, écologiquement durable et socialement acceptée. Il sadresse aux chercheurs et aux techniciens des instituts de recherche et de développement, aux enseignants et aux étudiants concernés par les sciences de la vie et de la nature, aux riziculteurs et acteurs de la filière rizicole, aux acteurs en charge de la décision publique
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence BIO - Edition 2017
Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Fin 2015, la surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 51 millions dhectares. Elle représentait 1,1 % de lensemble du territoire agricole des 179 pays enquêtés. Plus de 2,4 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2016. Le marché bio mondial est estimé à 87,3 milliards $ (80,2 milliards ) en 2015.
Ex-Post Evaluation of the Impacts of the Science-Based Research and Innovation Program: A New Method Applied in the Case of Farmers Transition to Organic Production in the Camargue
Sylvain QUIEDEVILLE, Auteur ; Dominique BARJOLLE, Auteur ; Jean-Claude MOURET, Auteur ; ET AL., AuteurCet article vise à évaluer la contribution, le rôle et les impacts du Programme de recherche scientifique et d'innovation (ISRIP) sur la conversion des agriculteurs à la production biologique en Camargue. En mettant l'accent sur la façon avec laquelle les acteurs de la recherche ont contribué à la voie de l'innovation, et dans quelle mesure, les auteurs ont mis en place plusieurs méthodes. Lapproche participative de l'impact des cheminements critiques (PIPA) a été utilisée pour mettre au point des mécanismes complexes tout au long du processus d'innovation, la Méthode de récolte des résultats pour adapter le PIPA aux exigences d'une évaluation a posteriori et à l'analyse du réseau social (SNA) afin de mettre l'accent sur les relations des acteurs par rapport au processus de développement. Les auteurs démontrent que la recherche a contribué au changement en développant des interactions de co-apprentissage avec les agriculteurs, bien que cela n'ait pas été essentiel au succès de l'innovation. Ils soulignent plutôt que les politiques agricoles, les facteurs économiques, les tests effectués de manière indépendante par les agriculteurs et le cadre institutionnel sont les facteurs les plus importants et les plus influents.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
La stratégie du "chasser-charmer"
Cécile WALIGORA, AuteurLa stratégie du « Chasser-charmer » (ou « Push-Pull »), utilisée majoritairement en Afrique, consiste à associer aux cultures des plantes repoussant les ravageurs et à disposer en bordure de culture des plantes les attirant. Cet article présente les associations utilisées en Afrique en culture de maïs et les recherches menées sur le riz et le coton. Il cite également des techniques similaires en France, en production de céréales, plutôt basées sur lattraction.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à plus de 37,7 millions d'hectares fin 2012 (estimation réalisée d'après les données de l'IFOAM et d'autres organismes). Elle représentait 0,9 % de l'ensemble du territoire agricole des 164 pays enquêtés. 1,9 million d'exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2012. Dans certains pays, les statistiques ne sont pas disponibles, par exemple en Chine. Ce nombre est donc sous-estimé. Plus de 550 organismes certificateurs ont été recensés à l'échelle mondiale en 2013, contre 576 en 2012. 88 pays s'étaient dotés d'une réglementation pour l'agriculture biologique en 2012. Elle était en préparation dans 12 autres pays. En 2013, les États-Unis et le Japon ont signé un accord d'équivalence. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également plusieurs focus : sur les États-Unis, sur la Suisse ; sur l'AB dans le pourtour méditerranéen ; sur certaines filières (cultures arables, cultures pérennes, filière laitière, filières viandes, volailles et ufs, apiculture, aquaculture...).
Changement climatique et agricultures du monde
Emmanuel TORQUEBIAU, Auteur ; Laurence TUBIANA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2015L'objectif de cet ouvrage est de faire le point sur les liens entre changement climatique et agriculture des pays du Sud, y compris élevage et foresterie. Il regroupe les expériences de plusieurs dizaines de chercheurs et agents de développement de toutes disciplines et tente d'apporter des réponses à des questions telles que : Comment satisfaire la sécurité alimentaire tout en s'adaptant au changement climatique et en l'atténuant ? Quelles sont les principales menaces pesant sur les agricultures du Sud ? Comment les agriculteurs du Sud répondent-ils à ces menaces ? Quelles sont les propositions de la recherche agronomique ? Les questions sont multiples, mais des solutions existent, aussi diverses que de nouvelles pratiques agronomiques, le recyclage des résidus agricoles, le diagnostic des maladies émergentes ou les paiements pour services écosystémiques. L'ouvrage propose des pistes innovantes pour les agricultures du futur dans tous ces pays. Il aide à comprendre les mécanismes financiers et politiques qui sous-tendent les négociations climatiques internationales, compréhension nécessaire pour penser avec les agriculteurs des solutions concrètes aux enjeux du climat tout en répondant aux exigences du développement durable.
Nourrir le monde
Sophie CAILLIAU, Auteur ; C. GILLE, Auteur ; A. LACATENA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2014Face à l'augmentation de la population et à la raréfaction des ressources, nourrir le monde est une question essentielle qui peut être abordée dans différentes disciplines : histoire géographie, économie, agronomie, etc. Ce DVD hybride (vidéos/données) est un outil d'animation clés en main pour des enseignants souhaitant aborder ce thème par une approche ludique. L'animation s'appuie notamment sur des jeux propices à lancer le débat autour de quatre thèmes : - La faim sans fin ? ; - Quelles agricultures pour nourrir le monde ? ; - Quels commerces pour nourrir le monde ? ; - Quel consom'acteur ?. Pour chacun des quatre thèmes, l'enseignant dispose : d'une fiche « séquence d'animation pédagogique » avec des séances d'1 h, 2 h ou 4 h (canevas proposé pour faciliter l'utilisation de l'outil), d'une fiche d'information générale du thème avec une sitographie, d'un ou de plusieurs films courts et de leur fiche pédagogique, illustrant le thème, et enfin, d'outils d'animations (jeux, débats, photos, etc.) au format PDF imprimable. Les cinq films-supports sont : - Du riz et des hommes (15 min) ; - Je mange donc je suis (26 min) ; - La era del buen vivir (52 min) ; - Blue Marble café (10 min) ; - La face cachée des agrocarburants (32 min). Le résumé des films et le livret d'accompagnement sont disponibles sur le site de l'éditeur (www.editions.educagri.fr).
Le riz : pourquoi en bio ?
Angélique HOULBERT, AuteurLe riz, céréales ancestrale, sans gluten, convient à tous et possède de nombreux atouts nutritionnels. Il est riche en vitamines du groupe B, en magnésium, en fibres, mais il contient aussi du fer et du manganèse. De plus, ses nombreuses variétés en font un aliment qui se prête à de multiples associations et recettes : riz thaï, riz carnaroli, riz arborio, riz rond, riz à sushi, riz glutineux ou doux, riz rouge, riz sauvage Le riz a souvent été mis en cause, notamment par l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, pour sa haute teneur en métaux lourds et plus particulièrement en arsenic inorganique (utilisation d'herbicides à base d'arsenic). La consommation de riz bio permet d'éviter cette contamination.
Dossier : Riz bio, une céréale qui voyage
Gaëlle POYADE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAliment de base pour la moitié de la population mondiale, le riz a ses adresses en Chine, Inde, Thaïlande... Mais, il pousse aussi en Europe, notamment dans le Sud de la France. Au sommaire du dossier qui lui est consacré : Les riz du monde ; Noir, blanc, rouge : trio cocorico ; En Camargue, des canards pour désherber ; Devenez incollables sur les riz ! ; Beauté : l'interview d'Elodie-Joy Jaubert. Des encarts sont consacrés à plusieurs points : A Madagascar, le SRI a changé leur vie ; Biotweet (C'est loin et bio : comment en être sûr ? Pourquoi le riz bio coûte-t-il deux fois plus cher que le riz classique ? Peut-on manger du riz sans risque d'avaler des métaux lourds ?)...
Portraits : L'entreprise mise sur le riz bio
Philippe BOURGET, AuteurL'entreprise Bio Camargue, dirigée par Philippe Griotto, est spécialisée dans la transformation du riz bio. Présentation rapide de son historique, ainsi que de la philosophie de Bio Camargue. Le référentiel Bio-solidaire, qui unit les producteurs à l'entreprise, permet de garantir les prix pendant au moins trois ans et d'écouler riz et galettes vers des grossistes spécialisés, sous les marques Bongran et Primeal. En bio, on ne peut produire du riz que 2 années de suite. Ensuite, les riziculteurs cultivent 3 ans de blé bio, moins rentables que le riz, ce qui justifie un prix élevé à la tonne (le riz bio se négocie autour de 500 la tonne). Mais, précise Laurence Pons, rizicultrice bio à Arles, les coûts de production sont aussi plus élevés. Un dernier point est fait sur la rentabilité de la production, la transformation et la vente à des intermédiaires avant distribution.
1ère conférence internationale sur le riz bio : Une moisson innovante
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa première conférence internationale sur le riz biologique, organisée en août 2012, à Montpellier, a été l'occasion de faire un tour d'horizon de cette culture, avec des participants du monde entier. Si, en Camargue, 6 % de la surface rizicole est bio, la certification de cette culture est minoritaire à l'échelle mondiale (moins de 0,5 %), notamment à cause de coûts de certification trop élevés. La riziculture est très diversifiée à travers le monde, et, comme le souligne Marc Dufumier, il faut rechercher les conditions techniques et socio-économiques adaptées à chaque contexte. L'article décrit notamment le mode de culture appelé SRI, pour Système de Riziculture Intensive, aussi utilisé en AB, ainsi que l'introduction de canards dans les rizières pour le désherbage. En effet, la gestion de l'enherbement est considérée partout comme la principale difficulté technique liée à cette culture en bio.
Commercialisation et démarche qualité, indispensables clés de l'augmentation de la production rizicole au Ghana
Jo CADILHON, Auteur ; Marie-Aude EVEN, AuteurAfin d'assurer leur sécurité alimentaire, de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest ont recours aux importations de céréales, et ce, de manière croissante avec la progression de l'urbanisation. Pour atteindre une plus grande indépendance, des programmes de développement agricole se sont mis en place. Essentiellement consacrés à la production en elle-même et non pas aux étapes post-récolte comme la commercialisation, la réussite de ces programmes a été fortement limitée par un manque de structuration des filières. Afin d'illustrer ce phénomène, les auteurs de cet article s'appuient sur l'exemple de la production rizicole au Ghana, confrontée à des problèmes de qualité du riz produit, ne répondant pas aux attentes des consommateurs urbains de plus en plus exigeants. Ils concluent en soulignant la nécessité d'une action publique forte et cohérente, qui permettrait de créer et consolider une filière des débouchés locaux.
Conversion from conventional to organic production : A case study of China's paddy rice farmers in Wuchang City
Yongfu CHEN, Auteur ; Jialin XIN, Auteur ; Xinmin ZHANG, Auteur ; ET AL., AuteurA partir d'enquêtes de terrain réalisées chez des producteurs de riz paddy biologique installés autour de la ville de Wuchang (Chine), cette étude avait pour but d'évaluer l'efficacité technique de ces riziculteurs lors de leur conversion à l'agriculture biologique. Les résultats montrent que, sur les deux premières années de conversion, il n'y a pas eu de changements significatifs des rendements (pas de différence significative entre les rendements du système conventionnel et de la première année de conversion, ni entre ceux de la première et de la seconde année de conversion).
Dossier : L'avenir que nous voulons
Nelly PEGEAULT, Auteur ; AITEC, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurEn parallèle au Rio + 20, s'est tenu, à Rio (Brésil), le Sommet des peuples. Il a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de citoyen(ne)s autour d'ateliers thématiques, puis d'assemblées plénières, et s'est clôturé par une déclaration finale, marquée par une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et une feuille de route donnée aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. Au Sommet des Peuples, des propositions ont été faites dont la création d'un tribunal pénal (ou moral) international pour condamner les crimes contre l'environnement, d'une table ronde sur les agricultures vivrières comme le SRI, Système de riziculture intensive, à Madagascar ou au Cambodge Alfredo Pena-Vega, sociologue enseignant chercheur à l'Institut Interdiciplinaire d'Anthropologie Contemporaine (IIAC, CNRS-EHESS) au Centre Edgar Morin (CNRS), qui a participé activement au Sommet des peuples, revient, dans un entretien, sur : l'impasse du Rio + 20, la proposition d'un Tribunal « moral » et d'une Déclaration Universelle de la Nature Les porteurs d'alternatives ont présenté plusieurs initiatives citoyennes locales ou régionales : agriculture et aquaculture urbaines, aux Etats-Unis, opposition à un projet de mine de cuivre à ciel ouvert, en Equateur Nicholas Bell, de Longo Maï et membre du Forum Civique Européen, a rapporté un témoignage de son voyage en Grèce : mouvement des villes vers la campagne, cas d'Ellinopyrgos (plaine de Thessalie) où plusieurs jeunes souhaitent démarrer des activités agricoles ou maraîchères, jardin créé par 200 citadins, "révolution des patates"... Un encadré est réservé à la Rencontre internationale sur les semences, en Grèce, de l'association Peliti.
Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat
CETIM, Auteur ; GRAIN, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012"Hold-up sur l'alimentation" est un recueil d'articles produits par GRAIN (petite organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité) au cours de ces dernières années. Il est organisé en trois parties : - Agrobusiness : L'agrobusiness dans le monde : deux décennies de pillage ; La grande arnaque du lait ; A qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? ; Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle ; Révolution verte au Malawi : les dessous du "miracle" ; Des lois pour en finir avec l'agriculture indépendante ; La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde ; - Alimentation et crise climatique : Alimentation et changement climatique : le lien oublié ; Le système alimentaire international et la crise climatique ; La terre au secours de la Terre ; - Accaparement des terres agricoles et le futur de l'agriculture : Les nouveaux propriétaires fonciers ; L'Afrique livrée au big business ; Des acteurs clés dans l'accaparement mondial des terres agricoles ; Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali ; Le rapport de la Banque mondiale sur l'accaparement des terres ; Il est temps de proscrire l'accaparement des terres.
Je sais cuisiner les céréales ! : Boulgour, fonio, millet, sarrasin...
Depuis quelques années, on a vu déferler dans les magasins bio des céréales intrigantes aux noms parfois oubliés, voire inconnus - fonio, petit épeautre, kasha... On aimerait bien se lancer à leur découverte, mais, ne sachant pas trop les cuisiner, on finit par abandonner... Dans ce livre, l'auteure propose ses meilleures recettes pour s'approprier 10 céréales méconnues. Simples et faciles d'accès, grâce à des pas à pas en images, on peut enfin profiter de leurs saveurs et de leurs apports. Car les céréales sont riches en protéines, en sucres lents, en oligo-éléments, en minéraux (quand elles sont complètes !). Certaines sans gluten, comme le quinoa, le millet ou le riz rouge, permettent d'éviter des intolérances alimentaires de plus en plus fréquentes de nos jours. Économiques, elles remplacent aisément la viande et permettent d'élaborer des plats sains à petits prix. Feuilles de vignes farcies au boulgour, risotto de petit épeautre, petit gratin d'amandes...
La Voie du Retour à la Nature : Théorie et pratique pour une philosophie verte
L'un des plus éminents penseurs contemporains dans le domaine agricole nous montre pourquoi (et comment) mettre un terme à la guerre écologique faite à la nature. Dans ce nouvel ouvrage, Masanobu Fukuoka repère le rôle que l'homme a joué dans la création de ces grands déserts, de ces terres "pelées" qui jadis étaient des plaines et des vallées fertiles. Il nous fait part de ses propositions pour inverser ce courant dévastateur avant qu'il ne soit trop tard. Durant cinquante ans, il a en effet expérimenté les moyens de réduire l'énergie et l'effort déployés sans pour autant diminuer le rendement des récoltes, améliorant dans le même temps la fertilité des terres. Confiant dans la sagesse immanente des processus naturels, il a développé une méthode qui rejette les notions conventionnelles de l'agriculture scientifique moderne pour faire place à une approche douce qui s'accorde et qui réponde harmonieusement aux éléments et aux cycles de la nature. Masanobu Fukuoka nous rappelle qu'il fût un temps où nous ne faisions qu'un avec la nature et que c'est probablement là que résident notre salut et celui de la planète.
Zoom produit : Le son de riz, un trésor nutritionnel...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe son de riz biologique commercialisé dans les magasins bio comporte généralement le son et le germe, conférant ainsi à ce produit tous les bienfaits de ces deux parties. L'article présente la façon dont il est obtenu, sa composition (lipides, protéines, fibres, toutes les vitamines du groupe B et aussi des minéraux). Le son de riz s'utilise de la même façon que la levure de bière, le germe de blé, le son d'avoine ou de blé, ajouté à des préparations habituelles (mélangé aux flocons d'avoine, de sarrasin, dans les smoothies...). Pour élaborer le son de riz biologique, les riz utilisés sont européens et garantis sans OGM.
Bio-dynamie dans les Philippines
Eckart GRUNDMANN, AuteurPlusieurs initiatives liées à l'agriculture bio-dynamique aux Philippines sont présentéess. Sur le domaine bio-dynamique "Prado" (au Nord-Ouest de Manille), sont cultivés de nombreuses variétés de légumes et de fruits dans un petit maraîchage, ainsi que du riz. Au cours d'une discussion, l'agriculteur Reimon Gutierre évoque des préoccupations de l'agriculture bio-dynamique aux Philippines telles que le maintien de la structure du sol en culture de riz inondée, ou la question de la certification (puisque jusque-là les domaines agricoles ne sont pas certifiés Demeter). Les organismes Don Bosco et Bios Dynamis (une marque indépendante pour la distribution des produits biodynamiques) sont situés sur l'île Mindanao, au sud des Philippines. L'île est considérée comme la plus fertile du pays, mais différents groupes de rebelles combattent ici le gouvernement avec pour conséquences de grandes surfaces inexploitées (seuls 60 % des besoins en riz des Philippines sont couverts). Environ 3 000 paysans biologiques et biodynamiques travaillent à Mindanao (culture du riz essentiellement à raison de deux récoltes par an). Les agriculteurs obtiennent une certification interne à Don Bosco en tant que « paysans organiques » (rendements au même niveau que dans les cultures conventionnelles, moins de fumure, traitements "ayurvédiques" à côté des préparations biodynamiques). Don Bosco entretient une station propre de sélection de riz, où sont maintenues et développées plus de 150 variétés... La commercialisation est effectuée par les magasins Don Bosco dans lesquels sont vendus du riz, différents thés, des huiles végétales, également du lait et du yaourt. Le lait et les yaourts proviennent de leur propre ferme laitière alors que la production locale ne couvre que 1 % des besoins du pays.
Canard aux herbes : une recette 100% bio
Cécile POULAIN, AuteurLa panisse (Echinochloa crusgalli) et le triangle (Cypéracées) sont deux mauvaises herbes qui infestent les rizières camarguaises, rendant très difficile la culture de riz bio deux années de suite et pouvant faire chuter les rendements de 80%. L'UMR Innovation de Montpellier a mis en place, en 2011, une expérimentation visant à tester l'association de canards à la culture du riz. Ainsi, Bernard Poujol, riziculteur bio en Camargue, a fait pâturer 300 cannettes mulardes pendant 1,5 mois, de mi-juin à mi-juillet, sur 7 ha de riz de « deuxième année ». Ces derniers ont été semés en ligne pour favoriser le passage des canards. Suite à la récolte d'automne 2011, les premiers résultats sont concluants : diminution de la biomasse des adventices de 20% et augmentation de rendement de 26%. L'agriculteur a réintroduit les canards une fois la récolte finie, afin qu'ils poursuivent le travail d'assainissement de la parcelle en consommant les graines d'adventices et qu'ils fertilisent le sol. Ensuite, il vendra 75% des canards, les autres servant à l'éducation des futurs jeunes. L'expérimentation se poursuivra en 2012 et d'autres pistes sont étudiées par l'UMR Innovation (faux-semis, introduction de légumineuses ). Un encart décrit la situation de la riziculture française (1/4 de la consommation française) et du riz bio (5% des surfaces et une moyenne de rendement de 4t/ha, avec une variabilité de 0,5 à 8t/ha).
Dossier : Céréales
Alain DROUARD, Auteur ; Elisabeth MERCIER, Auteur ; Annie CASAMAYOU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur les céréales évoque plusieurs aspects : - Les céréales : une vieille histoire ! ; - Des champs aux assiettes, la filière des céréales bio se développe ; - Les céréales côté nutrition ; - Les céréales communes (tableau présentant différentes céréales : avoine, blé, maïs, millet, orge..., leur origine géographique, les plats traditionnels auxquelles elle se prêtent, les usages culinaires...) ; - Cuites ou crues, les céréales en pratique ; - Les céréales en cosmétique ; - Le quinoa, un sacré petit grain ; - Alerte au gluten ! ; - Blés : le retour de la sélection paysanne ; - Les céréales contre la faim dans le monde.
Sekem 2011 après le printemps arabe
Laurent DREYFUS, AuteurSuite à un voyage, en mars 2009, organisé par le Mouvement de Culture Bio-Dynamique, en Egypte, pour découvrir l'initiative de Sekem, un voyage, en 2011, a permis de voir comment l'initiative de Sekem a vécu la révolution. L'Egypte se trouve dans un contexte social difficile où la misère est palpable. L'orientation de Sekem s'inscrit dans la conduite d'une agriculture bio-dynamique mais clairement productiviste (élevage, production de compost, production végétale). Une présentation est faite de la culture des palmiers (récolte des dattes, vie du palmier, utilisation de son bois ) et des goyaves (utilisées surtout pour la récolte des feuilles en usage médical). L'article évoque, par ailleurs, la visite faite, dans le cadre de ce voyage, sur la ferme de Mustapha Tari, au nord du Caire. Se trouvait sur place, Atia, le directeur de l'EBDA, l'organisme professionnel de bio-dynamie qui regroupe 200 fermes, soit 800 petits agriculteurs. Sur la ferme de Mustapha Tari, les cultures principales sont le riz, le maïs et le coton et les serres abritent aussi en hiver divers légumes (filet de protection contre la chaleur, système d'arrosage au goutte à goutte, pulvérisation de silice de corne, usage de préparation biodynamique et de compost). Quinze hectares sont cultivés, vingt personnes travaillent sur cette propriété. L'agriculture biodynamique procure beaucoup d'emplois en Egypte. La culture du coton (semis, récolte, choix des variétés cultivées effectué par l'Etat ) et celle du riz (semis, irrigation, une vingtaine de variétés cultivées par Sekem, récolte ) sont particulièrement évoquées. De retour sur le domaine de Sekem, les visites de l'atelier de confection, de l'élevage (chantier d'ensilage en cours), du séchage des plantes médicinales témoignent que la vie suit son court malgré la difficulté régnante et qui touche l'économie de l'entreprise.
Dossier : Boissons végétales "bio"... : Boisson végétale : alternative et saveur gustative
BIO-LINEAIRES, AuteurLes boissons végétales sont maintenant appréciées autant pour leur qualité gustative que pour leur côté diététique. Toutes n'ont pas les mêmes valeurs nutritives. Certaines sont en poudre ou liquide. Les boissons à base d'oléagineux, comme la boisson d'amande, sont très digestes, ne contiennent ni lactose, ni protéines de lait, ni gluten, ni cholestérol, ce qui en fait un produit recommandé pour les bébés, les enfants, les végétariens et végétaliens. Leurs propriétés nutritionnelles sont nombreuses. Les boissons à base de céréales (avoine, riz, blé, épeautre ) ne sont pas très adaptées aux bébés et sont plutôt utilisées en cuisine. Toutes ont des caractéristiques nutritionnelles et une digestibilité différentes. Des exemples de fabrication sont cités pour la boisson de riz et la boisson de soja. Les boissons à base de soja restent les plus consommées, comme substituant au lait de vache (parfois aromatisées), mais aussi pour des préparations culinaires, appelé Tonyu. Le soja OGM étant très développé, les fabricants français ont dû depuis longtemps développer des filières de production non OGM dans le Sud Ouest de la France. La boisson au soja a de nombreux atouts nutritionnels : riche en protéines végétales, sans cholestérol, sans lactose, sans gluten, il est aussi riche en minéraux. D'autres boissons apparaissent dans les rayons des magasins spécialisés comme les boissons de châtaigne, le lait de coco, les boissons aux noisettes, le sésame, la noix. Deux tableaux comparatifs pour 100 g de différentes boissons végétales donnent leur valeur nutritionnelle (boisson liquide et boisson en poudre). Un paragraphe décrit l'utilisation de boissons végétales en poudre instantanée. Quelques conseils sont donnés à la fin du dossier, sur leur conservation et leur utilisation. Attention pour les commerçants de ne pas utiliser le mot « lait », qui est interdit d'un point de vue législatif. Deux graphiques donnent la répartition des chiffres d'affaires par boisson végétale. Il ne faut pas oublier que les boissons végétales sont composées de 85 à 88 % d'eau et que sa qualité est donc primordiale.
Dossier : Epicerie, le riz "bio"...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe riz est une plante appartenant à la famille des graminées. Il a été cultivé depuis plus de 9000 ans dans les régions tropicales et depuis 400 ans en région méditerranéenne. Il peut être cultivé de différentes façons : en riziculture avec immersion (ou inondée) ou en riziculture sans immersion (pluviale). Le rendement potentiel du riz n'est pas souvent atteint à cause de plusieurs facteurs liés aux conditions pédoclimatiques, aux techniques culturales et au niveau socio-économique des producteurs. Un schéma reprend les étapes de transformation du riz, de la récolte au produit fini : séchage, triage, nettoyage, décorticage, étuvage et blanchiement selon le riz désiré (complet, blanc ). 70 000 variétés seraient cultivées aujourd'hui. Chacune a ses particularités avec des grains longs et étroits ou des grains ovales ou ronds. Un tableau présente les caractéristiques des dix riz les plus consommés, avec notamment le riz Basmati. En Europe, il est cultivé sur le pourtour méditerranéen. Il est classé selon le pourcentage de brisures qu'il contient : riz de qualité supérieure (maxi 5 % de brisures), riz (maxi 15% de brisures) et riz de second choix (maxi 50% de brisures). Le riz long se classe selon le rapport entre sa longueur et sa largeur : riz long A ou riz long B. Différents types de cuisson existent : à la créole, pilaf, à la valeur, à l'indienne et à l'autocuiseur. Le temps de cuisson varie selon le type de riz entre 8 et 45 minutes. La consommation mondiale passe de 12 kg par an et par habitant dans les pays développés à 70 kg dans les pays en voie de développement. Le riz bio a de nombreux atouts nutritionnels. Il est riche en glucides, en minéraux et en fibres. On peut choisir le riz selon son index glycémique.
Génie Génétique contre Agriculture Biologique
Dans l'avant-propos du document "Génie génétique contre agriculture biologique" édité par l'IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements), Markus Arbenz, directeur d'IFOAM, explique comment l'Afrique a des difficultés pour alimenter sa population croissante et précise que des initiatives sont actuellement en cours pour introduire des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur ce continent. Du point de vue de l'IFOAM, les OGM ne sont pas une solution durable (risque que les OGM transforment l'agriculture africaine en un système basé sur des intrants agro-chimiques coûteux, mise en danger de l'indépendance économique des petits paysans...). Or, l'agriculture biologique offre une réelle alternative au génie génétique (augmentation des rendements sur le long terme, adaptation au changement climatique, intégration de pratiques agricoles traditionnelles...). Markus Arbenz envisage la conversion à l'agriculture biologique comme la meilleure stratégie de développement agricole en Afrique. Le dossier propose des possibilités d'adaptation différentes de celles issues du génie génétique : - Le système "push-pull" : une solution simple et innovatrice pour lutter contre les foreurs de tige (parasites du maïs) en Afrique ; - Le riz transgénique riche en vitamine A : une grande illusion ? ; - Utiliser les abeilles comme "médecins volants" ; - La contamination génétique : un sérieux problème. Par ailleurs, une partie du dossier est consacrée à "Vos questions / Nos réponses" : le génie génétique, c'est quoi ? L'agriculture biologique, c'est quoi ? Pourquoi le génie génétique et l'agriculture biologique sont-ils incompatibles ?...
Paysannerie : Le SRI, un outil de la souveraineté alimentaire ?
Frédéric GUERIN, Auteur ; Claire CHAUVET, AuteurMalgré un nom qui pourrait bien donner de lui une image peu amène, le SRI, Système de Riziculture Intensive, est parfaitement biologique. Depuis plus de vingt ans, multipliant par 2 à 4 les rendements des parcelles cultivées, cette méthode de riziculture, via quelques savoir-faire spécifiques, fait des petits miracles... Henri de Laulanié, agronome et père jésuite dévoua plus de 30 années de sa vie au développement rural à Madagascar. Il y a découvert, en 1983, par une expérience fortuite, avec l'aide de ses paysans chercheurs, le SRI (Système de Riziculture Intensive). Il s'agit d'une méthode entièrement organique permettant de multiplier aisément les rendements, par 3, 4, voire plus. A force d'observations, la physiologie du riz s'imposa à lui, livrant les secrets du tallage et de la multiplication des épis... Avant sa mort, en 1995, le père de Laulanié a créé l'Association Tefy Saina (ATS). Dans un entretien, Edmond Rataminjanahary (co-fondateur de l'association, président de l'association Tefy Saina depuis 2007, paysan chercheur du Père de Laulanié et directeur du centre de formation "champ-école" au Sud d'Ambositra), aborde cette technique et la façon dont elle est dévoyée (mise de côté au profit du SRA (Système de riziculture améliorée)). Par ailleurs, l'action de l'association "Opération SRI Madagascar" est expliquée : cette association soutient plusieurs membres de Tefy Saina, réseau d'associations locales et de fermes-écoles, à travers le financement et l'organisation de formations pour les paysans malgaches.
Témoignage : School, une aide salvatrice pour la population malgache
Maya PENELI, AuteurCréée en août 2003, School est une association laïque, à échelle humaine, qui rassemble des particuliers, des producteurs et des entreprises bio et éthiques, et aussi des collectivités territoriales. L'objectif fondamental de School est de préserver la planète pour les générations futures. Outre la scolarisation des jeunes, l'association répond aussi à des problématiques basiques, mais fondamentales, comme l'accès à l'eau potable, l'initiation aux règles d'hygiène simples, ou encore la formation à l'agriculture biologique en tenant compte des potentiels du milieu. Elle vise l'autonomie des malgaches afin qu'ils puissent gérer eux-mêmes leur environnement et leur avenir et vivre décemment en perpétuant leur culture. L'activité de l'association est concentrée au Sud-Est de Madagascar, dans la région du Vatovavy Fitovinany, où près de 200 000 habitants bénéficient de son rayonnement. L'article revient sur certaines des actions mises en place par l'association grâce à différents partenaires : construction d'écoles, mise en place de cantines scolaires gratuites. Par ailleurs, l'association a envisagé la création d'une "Banque de Semences" pour pallier un manque immédiat, mais aussi améliorer le patrimoine rizicole de la région. Dans le même ordre d'idées, School a ouvert, en décembre 2009, une boutique solidaire en ligne sur son site internet...
Une révolution dans la culture du riz ? ; La découverte du SRI
Estelle MILLOU, AuteurLe SRI ou Système de riziculture intensive (qui ne signifie pas un mode de culture intensive mais concerne un âge de repiquage des plants de riz à huit jours) est une méthode de culture du riz découverte par hasard en 1983, par l'ingénieur agronome et Père jésuite, Henri de Laulanié. Cette méthode repose sur deux points essentiels : la gestion de l'eau dans la rizière et le repiquage des plants jeunes. Le Père de Laulanié a découvert qu'une bonne gestion de l'eau dans la rizière, en alternant des périodes humides et sèches, favorise le développement des racines et la vigueur du plant. Il est courant qu'un riziculteur qui adopte cette méthode parvienne à multiplier par deux, voire plus, ses rendements, tout en faisant des économies. La gestion mesurée de l'eau permet d'en utiliser deux fois moins que le système irrigué traditionnel. Le deuxième point important du SRI est le repiquage. Avec cette technique on peut repiquer le riz au bout de huit jours seulement. De plus, la manière de planter ces jeunes pousses est très importante (mise en terre de façon espacée et en ligne, plantation des jeunes pousses une à une). Ainsi, un grain produit bien plus et les paysans peuvent économiser les semences. Il n'est pas facile de faire accepter aux cultivateurs de nouvelles méthodes, mais les paysans qui l'ont choisi ne font pas machine arrière. Suite à sa découverte, le Père Laulanié a poursuivit ses travaux et ses essais mettant au point le SRI. Grâce à ses écrits et à l'action de l'association Tefy Saina qui signifie "forger les esprits", le SRI a continué d'être diffusé. Ce système s'est exporté dans plus de 32 pays producteurs de riz.
Hausse des cours de matières premières : Les riziculteurs italiens se frottent les mains
L'Inde, second producteur mondial de riz, a cessé d'exporter, le prix du riz thaïlandais a plus que doublé. Avec les coûts du fret, le prix du riz asiatique est le même que l'italien. L'Europe redevient alors compétitive. Entre Turin et Milan, se trouve la plus vaste riziculture d'Europe. Aucune AOC n'existe pour l'instant car plusieurs provinces sont concernées, il faudrait délimiter précisément la zone. La valorisation en bio existe, pour cela il y a des rotations avec : du maïs, du blé, du soja et un engrais vert. Le désherbage est mécanique. La demande est de plus en plus importante, avec une augmentation de 22% en un an.
Armand Arnal défend le riz de Camargue bio
Près d'Arles, le jeune chef de la Chassagnette milite en faveur du riz de Camargue biologique. Un produit qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit de sa cuisine créative, en grande majorité à base de produits bio. La présentation des ambitions d'Armand Arnal pour les qualités gustatives du riz de Camargue est accompagnée d'une recette de riz au lait.
L'assiette végétarienne : quelques végétaux à découvrir
L'intérêt de l'alimentation végétale est rappelé et certaines des plantes qu'il est possible d'intégrer à un régime qui comprenne moins de viande sont décrites. Sont ainsi mis en avant l'amarante, le pois chiche, le riz sauvage, le quinoa, les légumes sauvages comme l'ortie, le chénopode Bon-Henri, l'épinard sauvage des montagnes, le pissenlit, le cynorrhodon.
GM Contamination : Register Report
Examen annuel des cas de contamination, de plantation illégale et effets secondaires négatifs des organismes génétiquement modifiés, en 2006.
Organic agriculture and climate change - the scientific evidence
Cette présentation "Powerpoint" a servi de support à l'intervention d'Andreas Fliessbach, lors du salon Biofach 2007 de Nuremberg (Allemagne). Le rapport intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC) a mis en évidence l'augmentation stupéfiante de la production de gaz à effet de serre de ces dernières années. L'impact de l'agriculture est loin d'être neutre, mais varie selon les systèmes de production (1% de la consommation mondiale de fioul fossile est utilisé pour la production d'azote...). L'essai suisse de longue durée (DOK) a mis en évidence l'intérêt de l'agriculture biologique dans le contexte du changement climatique (stockage de carbone supérieur avec une fertilisation organique, et particulièrement avec du compost biodynamique...). L'impact potentiel sur le réchauffement climatique est de 36% plus faible en bio qu'en agriculture conventionnelle, notamment par l'absence d'apport d'engrais azoté minéral.
Quelques résultats du Premier Programme Agribio
Au sommaire : - Elevage ovin allaitant bio : Adaptation de la conduite d'un élevage ovin à l'agriculture biologique ; - Pommiers bio : vers une production régulière à l'abri des nuisibles ; - Riziculture biologique : lutter efficacement contre les mauvaises herbes ; - Fertilisation en agriculture biologique : des références nouvelles, des outils adaptés et des recommandations.
Qui tire profit des cultures gm ? Analyse des performances des cultures gm dans le monde (1996-2006)
La manipulation génétique est une technologie radicalement nouvelle que les scientifiques utilisent pour modifier l'ADN des organismes vivants. La manipulation génétique des végétaux en laboratoire commença dans les années 1980 avec de belles promesses : nourrir le monde, abolir la malnutrition. Le présent rapport donne une analyse critique dans le but de distinguer la réalité des mythes qui entourent les cultures génétiquement modifiées (GM), en se centrant sur la décennie pendant laquelle elles ont été introduites dans l'alimentation humaine et animale, c'est-à-dire de 1996 à nos jours.
La revanche des petits paysans traditionnels face aux gros agriculteurs industriels
Partant d'exemples concrets de cultures étudiées dans le monde, l'auteur nous permet de découvrir comment le paysan, en symbiose avec sa terre, en s'adaptant à son environnement, et en référant à des savoirs anciens, peut obtenir de bons rendements. Il s'attarde sur la production de riz développée par les Malgaches selon des techniques traditionnelles (assolements et rotations des parcelles, choix de variétés rustiques, fertilisation organique, assèchement des rizières au stade du "tallage", choix du repiquage lorsque la plantule n'a qu'une feuille), relate l'expérience des "Suka Kollu" en Bolivie où les plantations de pommes de terre, soumises à un climat rude, sont protégées du gel par une nappe de brouillard. Celle-ci est provoquée par la création de plates-formes séparées par des canaux.
Les atouts du riz bio dans la rotation
Comme la plupart des camarguais, la famille Vadon cultive du riz, céréale traditionnelle jusqu'à présent rentable en bio. Alors que Pierre, le père, décide de renoncer à cette culture, son fils, Germain, fait le choix contraire : il agrandit ses parcelles. Une situation contrastée qui s'explique par la nouvelle Pac et l'incertitude des débouchés.
Dossier : riz
Un dossier pour tout savoir sur le riz et sur son utilisation aujourd'hui : l'invention d'une nouvelle technique culturale à Madagascar, une culture à protéger à tout prix en Inde et enfin une richesse gastronomique à redécouvrir.
El arroz, un cereal maravilloso
Le riz est une céréale dont le grain sert d'aliment principal à plus de la moitié de la population mondiale, apportant environ 20 % des calories et 13 % des protéines (en Asie d'où il est originaire, 35 % des calories et 28 % des protéines). En Espagne, environ 100 000 hectares de riz sont cultivés en conventionnel et 535,23 hectares en bio. Dans cet article, Josep Roselló donne des informations sur : sa composition, les utilisations, la description de la plante, les différents riz, l'impact environnemental, social, culturel de la culture biologique du riz,...
El arroz y su cultivo ecológico
L'auteur se penche sur la culture biologique du riz : sol, importance et gestion de l'eau, semis, repiquage, fertilisation, la santé de la culture,...
Riet Vell, una experiencia agroecológica en el Delta del Ebro
Le Delta del Ebro est la 2ème Zone d'Importance pour les Oiseaux en Espagne, après Doñana. Comme toutes les zones humides, il a souffert et souffre encore de nombreux impacts environnementaux négatifs (comme la contamination et la diminution de la qualité et de la quantité d'eau de l'Èbre), liés aux activités humaines, l'agriculture intensive, la chasse et la pêche non durables, ainsi que la massification touristique. Depuis quelques années, la Société Espagnole d'Ornithologie (association dont la finalité est la conservation de la nature, spécialement des oiseaux et de leur habitat), a mis en place un projet qui a pour but de freiner les agressions faites à cette merveilleuse enclave et qui propose une alternative économiquement viable et compatible avec l'environnement : la culture de riz biologique. Suite au succès d'un projet Life-Naturaleza initié en 1997 et qui s'est déroulé sur 4 ans dont l'objectif était de faire des recherches sur des pratiques de culture du riz moins agressives pour l'environnement (3 modes de conduite culturale ont été évalués et comparés, au niveau environnemental, agronomique et économique : agriculture conventionnelle, application de mesures agro-environnementales et agriculture biologique), la SEO/BirdLife s'est lancé dans ce projet de culture de riz bio.
Du riz bio-dynamique au Brésil
L'auteur présente, dans cet article, l'exploitation de M. Joao Batista Volkmann, installé au sud du Brésil sur environ 750 hectares. Il y cultive 250 hectares de riz, blé, manioc et patate douce, en mode de production biodynamique depuis trois ans.
Dossier : Sacré grain de riz !
Le riz est l'une des trois céréales les plus cultivées au monde. Il en a été produit 390 millions de tonnes (sous forme blanchie) en 2001, pour une surface totale d'environ 150 millions d'hectares. Les peuples des cinq continents l'ont adopté, en plaine comme en montagne, même si ce sont les africains et les asiatiques qui l'inscrivent à leurs menus quotidiens. Et c'est aussi l'Asie qui fournit plus de 90 % de la production mondiale de riz. Ce dossier présente les techniques culturales du riz, les différents types de riz et leurs caractéristiques, et le devenir du riz face aux OGM.
Rotations bio en bas du Rhône
S'il est une céréale qui fait non seulement pleinement partie du régime méditerranéen mais qui a aussi vocation de vous faire voyager à travers le monde et ouvrir les yeux sur la nécessité de protéger l'environnement, c'est bien le riz... En bio, il est associé à d'autres cultures de céréales et de légumineuses, qui viendront complémenter la ration alimentaire. A côté du riz blanc largement connu du grand public, présenté "long" ou "rond", les riziculteurs bio de Camargue mettent à votre disposition du riz semi-complet et complet, qui enrichira le repas en fibres et en micro-nutriments bons pour l'organisme, en se passant de produits chimiques.
Arrachage de riz transgénique : un délit de lèse-science
Cet article revient sur le procès en appel des militants de la Confédération Paysanne qui avaient arraché, en juin 99, du riz transgénique dans les serres du CIRAD de Montpellier. Parmi les témoins de la Confédération Paysanne, de nombreux scientifiques, français et étrangers sont venus apporter leur soutien. Interviews et explications de quelques-uns d'entre eux.
La culture du riz biologique comme instrument de libération
Au coeur de l'archipel des Philippines, le Masipag Farming System, développé par l'association "Terre", permet aux fermiers locaux d'échapper à la mainmise des marchands sur la commercialisation de leur production de riz. Un des objectifs prioritaires du Masipag est de renforcer la puissance des fermiers les plus pauvres et de les impliquer dans les changements agraires. La redistribution terrienne est reconnue comme une composante essentielle du développement durable.
Plants protecting other plants : An alternative to pest-resistant GM crops
L'une des justifications pour le développement des cultures génétiquement modifiées est d'élaborer une résistance aux insectes et maladies, ce qui engendrerait une réduction des impacts des produits chimiques sur l'homme et sur l'environnement. Sur la totalité des parcelles cultivées avec des OGM en l'an 2000, 19% représentent des cultures résistantes aux insectes et 7% combinent résistance aux insectes et herbicides. La recherche sur les modifications génétiques qui a lieu dans les Andes se concentre sur la santé des plantes : coton et soja résistants aux herbicides, résistance aux lépidoptères pour le coton, résistance à la feuille blanche pour le riz... D'importantes ressources financières et humaines ont été investies en recherches qui ne serviront qu'aux grands producteurs. Et comme la majorité des agriculteurs des Andes ne profiteront pas de ces cultures génétiquement modifiées, la biodiversité apparaît comme une solution pour la protection des plantes.
The System of Rice Intensification : Agro-ecological opportunities for small farmers
En plus de Madagascar, où cela a été développé durant les années 80, le système d'intensification de riz montre aujourd'hui, dans d'autres pays, qu'il peut être plus productif que d'autres méthodes de culture de riz irrigué. De récents résultats du Sri Lanka rapportaient que la production avec le système d'intensification de riz varie de 9,3 tonnes/ha pour une variété traditionnelle (Rathhel) à 17,8 tonnes/ha pour une variété améliorée (BG-358).
La coltivazione del riso biologico in Piemonte
La riziculture biologique est une activité en plein développement, en Italie, notamment dans la région piémontaise. En collaboration avec le département d'Agronomie, de sylviculture et de gestion du territoire de l'Université de Turin, des producteurs de riz biologique ont ouvert leurs portes à des visiteurs venus chercher des données techniques sur cette culture, en particulier sur le contrôle des adventices et l'importance des rotations. Présentation de trois exploitations (la première, de 120 hectares dont 50 en riz, est de type céréalière-fourragère-zootechnique ; la seconde, 70 hectares, pratique une rotation qui consiste à alterner le riz et le soja ; et la troisième qui, en 1999, a convertit 60 hectares sur 210 en bio, avec également une rotation riz / soja).
Diversity as an input
Le Professeur Martin Wolfe, Directeur de Recherche au Elm Farm Research Centre, fait le point sur l'intérêt des mélanges de cultures pour l'agriculteur biologique. Regard sur les essais réalisés par l'EFRC par rapport aux variétés de céréales biologiques et aux mélanges de variétés, et sur une expérience chinoise : la collaboration entre l'Université d'Etat de l'Oregon, l'Institut International de Recherche sur le Riz, et des scientifiques chinois a mené à une expérimentation à grande échelle concernant les mélanges de riz ; l'expérience s'est déroulée dans la province de Yunnan en Chine, où dans toutes les rizières de 5 bourgades en 1998 (soit 812 ha) et de 10 bourgades en 1999 (soit 3 342 ha), sont cultivés des mélanges de riz. L'objectif étant de limiter le développement de la maladie fongique de la brûlure du riz par rapport aux variétés de riz sensibles cultivées dans les mélanges.
L'expérience Griotto
La famille Griotto produit du riz depuis 1894 dans les Bouches-du-Rhône. La production de riz biologique est particulière et impose des cultures intermédiaires (blé dur, lentille, féverole,...) dont les itinéraires culturaux sont toujours à peaufiner. Les produits, riz et cultures intermédiaires, sont vendus sur le circuit spécialisé et en grande distribution.
Livestock and forage management in stabilising shifting cultivation
Dans les régions éloignées du Nord Laos, les agriculteurs font face aux pénuries causées par les fréquentes catastrophes climatiques, en vivant des ressources forestières naturelles (chasse, cueillette) et de la culture de plantes telles que le maïs et le manioc. Le gouvernement dénonçant la production d'opium, et les ressources naturelles forestières diminuant avec la pression de la population, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à considérer leur bétail comme source de revenus. Les auteurs de l'article présentent l'impact des ruminants et des fourrages sur l'évolution de l'agriculture itinérante vers la sédentarisation.
La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage
Larry Korn, en introduction de l'ouvrage, présente le travail de Masanobu Fukuoka : "Près d'un petit village de l'île de Shikoku, au sud du Japon, Masanobu Fukuoka a développé une méthode d'agriculture naturelle qui pourrait être un modèle de production face à l'agriculture moderne. L'agriculture sauvage ne nécessite ni machines, ni produits chimiques, et très peu de désherbage. M. Fukuoka ne laboure pas la terre et n'utilise pas de compost préparé. Il fait son riz en culture sèche, n'a pas labouré la terre de ses champs depuis plus de 25 ans et cependant leur rendement peut être favorablement comparé à ceux des fermes japonaises les plus productives. Sa méthode agricole demande moins de travail qu'aucune autre méthode, ne crée aucune pollution et ne nécessite pas d'énergie fossile...". Dans cet ouvrage, l'agriculteur japonais, Masanobu Fukuoka revient sur son expérience, décrit les principes de l'agriculture sauvage, et les techniques adoptées pour la culture du riz, de vergers d'agrumes, de légumes et apporte des réflexions notamment sur l'agriculture commerciale, son attachement à maintenir la culture de céréales d'hiver traditionnelles (seigle et orge), le rapport de l'homme à la nourriture et à la nature.
Connaissances élémentaires des graminées alimentaires
Qu'est-ce qu'une céréale ? C'est une plante dont les grains farineux servent de base à l'alimentation de l'homme et des animaux domestiques (Le Petit Robert). Un grain de céréale est composé de trois parties : l'amande, le germe et les enveloppes. Nous avons à notre disposition dix céréales : avoine, blé, maïs, millet, orge, riz, seigle, épeautre, sorgho et mil. Chaque céréale possède des qualités particulières offrant ainsi une gamme étendue de préparations culinaires.
Productions végétales - grandes cultures
De la plante à l'état du marché, 35 plantes sont étudiées dans cette deuxième édition de "Productions végétales". Elle a été actualisée, complétée, enrichie, avec les résultats des recherches agronomiques, mais aussi avec la nouvelle réforme de la PAC, Agenda 2000. L'ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux céréales, oléoprotéagineux, cultures industrielles ou légumes de plein champ, sous leurs aspects techniques et/ou économiques. Pratique dans son utilisation, varié dans ses thèmes, riche dans ses informations, c'est une référence !
Stem Nematode - a warning
L'anguillule des tiges est une nuisance assez répandue dans nos pays tempérés. Les cultures sensibles peuvent être de l'avoine, du riz, des betteraves sucrières ou fourragères, des pois, de la vesce, du trèfle, de la luzerne, des fraises ou des oignons. L'anguillule vit dans le sol et prolifère d'un mètre par an. Elle aime les sols humides et relativement frais, comme cela arrive au printemps. Pour s'en protéger, utiliser des semences propres et des variétés résistantes sur les parcelles déjà infectées.
Dossier : du grain au pain
D. DILLEN ; M. VERLAET ; A. MEURENS ; ET AL.Nourriture mythique, signe de prospérité matérielle ou spirituelle, le pain nous accompagne depuis la nuit des temps. S'il n'a plus autant sa place à notre table, il reste cependant "la" référence, l'aliment par excellence. Tour d'horizon de ce "symbole" en 6 articles : - Beau... comme le pain - Les céréales panifiables : l'avoine, le froment, le kamut, le millet, le maïs, le riz, le sorgho, le seigle, le sarrasin, l'orge, l'épeautre. - Pourquoi le pain complet au levain est-il préférable au pain complet à la levure ? - Un fournil dans votre cuisine. - Notre pain quotidien. - Cuire son pain.
De perte à profits : la réussite d'une ferme biologique
Visite de la ferme de Narayan Reddy. Cette ferme de 5 hectares se trouve dans le sud de l'Inde. Reddy cultive des cocotiers, des arbres fruitiers, des légumes, des mûres, du miel et du riz, et élève des vaches laitières et des vers à voie. Le choix des méthodes biologiques s'est fait naturellement pour atteindre ses objectifs d'auto-suffisance et de respect de l'environnement et des sols, dégradés par des années d'utilisation d'engrais et de produits chimiques.
Philippinische Bauern gegen Gen-Reis
Les agriculteurs des Philippines ne veulent pas de riz génétiquement modifié. Ils pratiquent avec succès les méthodes de culture biologique. Article extrait d' "Une belle distribution" du même auteur.
Le riz, merveilleuse céréale
Rond, long ou glutineux, basmati, thaï ou sauvage, le riz est incontournable en cuisine. Gastronomique, nutritif, délicieux nature ou à base de savoureux petits plats, réservez-lui une place de choix dans votre assiette ! Les statistiques sont claires : 11 grammes de riz par français et par jour, contre 20 grammes en Italie, 45 grammes au Portugal et 420 grammes au Vietnam. Nos 11 grammes quotidien, cela veut dire, dans la pratique, du riz moins d'une fois par semaine. Pourquoi si peu, alors que notre pays produit cette céréale et que certains pays d'Europe du nord, comme la Grande-Bretagne, en consomment plus que nous ?
Les nouvelles céréales
Plantes dont les graines servent de base à l'alimentation humaine, les céréales sont cultivées partout sur la planète. Certaines d'entre elles, comme le quinoa, l'amarante, le sarrasin... ont été oubliées par l'agriculture moderne.
Weeds and weed control
Ce numéro spécial d'"Agriculture et développement", revue publiée par le Département des cultures annuelles du CIRAD, est consacré aux mauvaises herbes et à leur contrôle en milieu tropical. Excellents articles de différents spécialistes du domaine, malheureusement pas toujours très bio... et en anglais (avec, pour chaque article un résumé en français et en espagnol).
Alternative agriculture in Thaïland : small farmer values, innovation and food security
Cet article décrit les activités du Rural Reconstruction Alumni and Friends Association (RRAFA) basé en Thaïlande. Une des activités consiste à promouvoir l'agriculture intégrée, comme notamment l'incorporation d'élevage de poissons avec les cultures de riz, et vise à l'autoconsommation via une agriculture avec peu d'intrants.