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Comment la mention Nature & Progrès est-elle attribuée ?
Zoé EBELLA, AuteurDans cette interview, Samuel Souchay, pépiniériste en Aveyron, raconte comment s'est déroulé le processus d'obtention de la mention Nature & Progrès pour son exploitation. Il explique qu'il est, tout d'abord, devenu adhérent à l'association locale Nature & Progrès, ce qui lui a permis d'adresser, à la COMAC (Commission Mixte d'Agrément et de Contrôle) locale, sa demande d'obtention de la mention en tant que producteur. Ensuite, le producteur a fixé un rendez-vous avec les enquêteurs pour la visite de son exploitation et a préparé les documents nécessaires (déclarations, parcellaire, factures, listes de fournisseurs). Samuel explique comment s'est déroulée la visite : le producteur est questionné sur ses pratiques, la gestion des cultures, son calendrier, la liste de ses fournisseurs, les solutions qu'il met en uvre pour répondre aux différents enjeux et aux exigences du cahier des charges (biodiversité, préservation des sols, saisonnalité, etc.)... Être producteur sous mention Nature & Progrès est un engagement qui demande un investissement, tant pour le temps de l'enquête que pour remplir des tâches à l'association. Samuel, pour sa part, a été secrétaire de la COMAC, mais aussi enquêteur. Fort de sa connaissance des deux versants de l'enquête de la COMAC, Samuel témoigne d'une expérience riche en partage entre enquêteurs et enquêtés ; il fournit également des informations sur les critères qui construisent la fiabilité de la mention.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
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A la Pépinière Jacquet, la reconversion au bio comme défi et opportunité
Claire MULLER, AuteurLa pépinière Jacquet sétend sur une vingtaine dhectares, en Suisse, à proximité de Genève. Cette entreprise est notamment spécialisée dans la vente de gros arbres (érables, cèdres, platanes, chênes ) destinés aux particuliers, collectivités, paysagistes... En 2016, cette pépinière a pris un premier virage écologique afin de recevoir un label cantonal suisse. Pour cela, lentreprise a amélioré la gestion de leau, des carburants, de ses déchets, et a redéfini sa stratégie dachat. Il y a deux ans, elle a franchi un cap supplémentaire en sengageant dans une conversion à lagriculture biologique. Cette conversion a engendré des changements, mais ils nont pas été insurmontables. Par exemple, les rares désherbants chimiques encore utilisés ont été remplacés par un désherbage manuel, ce qui demande plus de main duvre et une réorganisation du travail. En revanche, labandon des traitements contre la cochenille a exigé une remise en question technique du système de production et une recherche de solutions alternatives. Comme toute léquipe de la pépinière était enthousiaste à lidée de se passer de produits de synthèse, les nouvelles pratiques ont vite été intégrées : couverts végétaux, BRF, savon noir contre les pucerons, décoction de fenouil contre la rouille du poirier
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Les plants froids au premier rang
Véronique BARGAIN, AuteurLa demande croissante en légumes biologiques, le développement des circuits courts et des filières utilisant moins de pesticides stimulent la recherche de plants froids par les maraîchers sur différents légumes. Ces espèces leur permettent, en effet, de diversifier leurs assolements et, pour celles qui étaient traditionnellement semées, l'utilisation de plants facilite la conduite sans herbicides. Aussi, les acteurs de la filière, et en premier plan les pépiniéristes, s'organisent pour satisfaire la demande.
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La réglementation évolue : Les plants bio de vigne boostés
Louise JEAN, AuteurA partir du 1er janvier 2022, les viticulteurs bio devront demander des dérogations pour utiliser des plants de vigne non bio, au risque de perdre leur label et de devoir relancer une conversion sur trois ans des surfaces concernées (pour rappel, cette mesure devait initialement entrer en vigueur au début de lannée 2021). De plus, à partir du 1er janvier 2037, les dérogations ne seront plus possibles. Pour être en mesure de respecter la réglementation, les chantiers vont être conséquents pour créer une filière bio car, à ce jour, loffre en plants bio est inexistante. Ceci sexplique par deux injonctions contradictoires : dun côté, la lutte obligatoire contre la flavescence dorée (qui nécessite des traitements phytosanitaires non autorisés en bio), de lautre, le règlement bio qui interdit lutilisation de produits de synthèse. Il est techniquement possible dutiliser des traitements à leau chaude pour lutter contre la flavescence, mais leur usage nécessite de faire évoluer la réglementation (un groupe dexperts sest penché sur ce sujet en 2020 et la réglementation devrait évoluer en 2021). Dautres défis restent à relever, notamment celui des surfaces (les rotations pour produire des plants bio nécessitent d'avoir cinq fois la surface où des plants seraient cultivés) ou celui de la cire (actuellement non disponible en bio).
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Vers un cahier des charges de la pépinière viticole AB !
Garance MARCANTONI, AuteurLa réglementation européenne bio impose aux producteurs de sapprovisionner en semences et plants produits suivant un cahier des charges précis. À partir de 2022, les viticulteurs bio utilisant des plants non certifiés bio doivent obligatoirement demander une dérogation et, à partir de 2036, lutilisation de plants certifiés AB deviendra obligatoire. La production de plants de vigne selon le cahier des charges biologique demande de nombreuses adaptations : fertilisation obligatoirement organique, entretien des sols sans herbicides de synthèse, gestion des bioagresseurs uniquement avec des produits ou des traitements autorisés en AB Selon une estimation des pépiniéristes, le respect de ces contraintes engendrerait un surcoût de production de 50 % : le coût serait ainsi de 2,20 HT pour un plant bio, contre 1,40 HT pour un plant conventionnel. Un projet de R&D, nommé PepVitiBio (Production de plants greffés-soudés de vigne dans le respect du cahier des charges de lAB), a débuté en octobre 2021. Son objectif est dobtenir des références techniques et économiques sur la production de plants de vigne bio. Ces références serviront ensuite à élaborer un cahier des charges fonctionnel pour les pépinières viticoles biologiques.
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Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2021-2022
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2021-2022), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires /expositions.
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Dans la dynamique des plants bio
Guy DUBON, AuteurLa forte demande en plants maraîchers bio pousse certains pépiniéristes à dédier des unités (voire des sites) de production à l'AB. Les plants bio représentent près de 20 % du marché. Ils doivent être produits à partir de semences biologiques, ou non traitées dans le cadre du régime dérogatoire pour certaines espèces et variétés (les lots de semences doivent être stockés séparément). Les supports de culture, ainsi que les produits de protection doivent également être certifiés AB. Les producteurs de plants peuvent obtenir des dérogations de la part de lInao pour produire des plants bio et conventionnels sur un même site, mais en respectant certaines conditions. Pour les serres non dédiées spécifiquement à la production bio, le revêtement de surface doit être différent avec un système de couleurs pour pouvoir directement identifier et visualiser les zones en agriculture conventionnelles et celles en AB. Le réseau dirrigation doit également être séparé entre les deux systèmes de production et des cloisons doivent être installées pour éviter les dérives de produits phytosanitaires.
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
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Nouvelles productions : La grenade en culture
Fleur MOIROT, AuteurAfin de répondre à une demande des producteurs en matière de diversification et dadaptation au changement climatique, Agri Bio Ardèche a organisé une visite chez Thomas Saleilles, un producteur bio, dans le Gard, qui cultive, en autres, 11 ha de grenades. Ce dernier a repris lexploitation familiale en 2000 et a commencé à planter des grenades en 2010. Aujourdhui, il possède de nombreuses variétés quil a, pour la plupart, ramenées lui-même de Turquie (ACCO, Provence, Wonderfull, Hermione, Seed less ). Les grenadiers commencent à donner des fruits dès la deuxième année et atteignent leur rendement maximal vers la septième année (30 kg/arbre, soit 20 t/ha). Cette culture demande peu dinterventions. La taille reste lopération la plus importante, afin que les grenadiers continuent à produire des fruits. Lirrigation nest pas obligatoire, mais elle garantit la production et le calibre des fruits et diminue le risque déclatement des grenades. La récolte de Thomas Saleilles est destinée à la vente de fruits (un premier ramassage est effectué pour les grenades en bouche) et à la production de jus de fruits (ces grenades font lobjet dun deuxième ramassage). Cet arboriculteur produit également des plants de grenadiers certifiés en AB, avec un grand choix variétal.
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Pays Basque : Une pépinière collective de production de plants bios
Maritxu LOPEPE, AuteurDans le Pays Basque, quatre fermes maraîchères bio se sont regroupées pour créer une pépinière collective. Lobjectif est que ces fermes puissent produire leurs propres plants (nécessaires à leurs productions) et quelles en vendent une partie (minoritaire) aux particuliers. Ces fermes seraient ainsi plus autonomes et ne dépendraient plus des rares fournisseurs de plants bio qui approvisionnent toute la région. En année de croisière, 170 000 plants bio devraient être produits. Loutil est porté et géré par une société coopérative dintérêt collectif (SCIC). Il fera 600 m2 et sera divisé en deux serres (une à atmosphère chaude et une froide). Cette pépinière sera localisée sur lune des quatre fermes investies dans le projet : la ferme coopérative Garro (détenue par la commune de Mendionde). Argitxu Ithourria, maraîchère gérante de la ferme Garro, sera en charge de la production de plants tandis que la SCIC embauchera un salarié pour suppléer sa production maraîchère. Linvestissement sélève à 100 000 euros, financé par une société locale de capital-investissement, la communauté dagglomération du Pays Basque, les aides « bâtiments » de la région Nouvelle-Aquitaine, les parts sociales des quatre fermes, ainsi que par du financement participatif.
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Pépinières en danger !
B. LAPOUGE-DEJEAN, AuteurA l'annonce du confinement de mars 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus, les pépiniéristes et les horticulteurs se sont vus brutalement interdire la commercialisation, à un moment de l'année crucial pour les ventes, portées par la dynamique des fêtes des plantes, des portes ouvertes, des marchés aux fleurs, etc. Ceux qui n'avaient pas de boutique en ligne n'ont plus rien vendu, les autres se sont adaptés ; certains départements ont proposé des aménagements ; puis la vente de plants de légumes et de fruits a de nouveau été possible... Les entreprises ont fait preuve d'adaptation pour continuer à vendre (vente en ligne, drive), mais les employés attachés à la production se sont retrouvés au chômage partiel. Alors que des sites de production intensive mettaient au rebut des brouettes de plants en godets, les pépiniéristes-producteurs préparaient l'énorme travail de rempotage pour conserver les plantes. Ces passionnés, gardiens de la biodiversité de nos jardins, experts dans leur domaine, infatigables conseillers, ont plus que jamais besoin d'être soutenus, notamment grâce à nos choix de consommation.
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Plants de vigne : Des plants certifiés AB à partir de 2022 ?
Paul-Armel SALAUN, AuteurLe nouveau règlement bio, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022 (et non le 1er janvier 2021 comme cétait initialement prévu), réaffirme lobligation de recourir à des plants de vigne biologiques. En outre, lutilisation de plants non bio sera totalement interdite en 2035. La filière doit donc anticiper ces évolutions pour garantir une offre en plants bio de qualité. Pour linstant, en cas de non disponibilité de plants de vigne certifiés AB, les vignerons devront faire une demande de dérogation, avec pour obligation de renseigner les quantités de plants non bio utilisées et de choisir des plants qui nauront subi aucun traitement post récolte. La FNAB participe au groupe dexperts mandatés par le CNAB pour proposer un cahier des charges qui encadrera la production de plants de vigne. Un arrêté est aussi actuellement en projet afin de lever, dès 2022, le verrou réglementaire lié aux traitements contre la flavescence dorée (utilisation dinsecticides UAB et de traitements à leau chaude). En 2021, Bio Nouvelle-Aquitaine va animer un groupe de travail, nommé « Plants de Vigne Bio en Nouvelle-Aquitaine », pour permettre aux pépiniéristes et aux vignerons de cette région de proposer des améliorations qualitatives de la réglementation sur les plants de vigne bio.
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Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2020-2021
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2020-2021), Vitisbio répertorie les coordonnées des entreprises qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : transfert et traitement ; tonnellerie, foudrerie, cuverie ; chaudronnerie ; instrumentation et régulation ; construction et revêtements ; pompes, compresseurs et filtration ; produits nologiques ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité ; matériels, process et ingénierie ; conditionnement et packaging ; bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons-foires-expositions.
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La châtaigne se déploie chez les Chauffour
Richard ZIZERT, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurAlain et Gisèle Chauffour ont débuté la culture de châtaigne en 1996 et assurent quil est possible de vivre de la châtaigne. Ils possèdent aujourdhui une soixantaine dhectares répartis entre le Lot et la Corrèze et vendent principalement leurs châtaignes bio fraîches. Lexploitation est dotée dun atelier de transformation pour la production de farine, crème de marrons et châtaignes pelées et dune pépinière pour pallier le manque de plants chez les pépiniéristes. En 2012, leur fils sest installé en individuel, toujours dans la même culture. Pour eux, posséder des châtaigneraies sur plusieurs zones limite les risques. Les investissements sont assez onéreux car le matériel doit être fait sur mesure et la famille vient de construire une retenue collinaire, cette culture ayant besoin de beaucoup dirrigation pour aspirer à un bon rendement. Aujourd'hui, Alain Chauffour se retrouve face à des impasses techniques, un tiers de sa récolte est perdu chaque année dû au carpocapse et à la pourriture et aucune solution ne semble exister à ce jour.