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Alsace : « La nature nous apporte ses trésors, à nous de l'aider au mieux à se régénérer »
Pierre-Michel VIGNEAU, AuteurEn 2021, Arnaud Schwartz, président du bureau de France Nature Environnement depuis 2020, a créé une pépinière, à Mussig (67), avec son frère. Il y produit, sur 10 hectares de terres familiales, des plants de ligneux, arbres, arbustes et lianes, pour la plantation de haies ou de jardin-forêts, en utilisant des techniques issues de l'agroécologie, de l'agroforesterie et de l'agriculture biologique de conservation des sols. Cet article présente son parcours (formation, engagement militant, histoire de la ferme) et ses projets.
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
La petite enfance des plantes : Visites de pépinières
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurEn France, seulement une douzaine de pépiniéristes (producteurs de plants) pratiquent la biodynamie. Rencontre avec trois d'entre eux, pour découvrir les problématiques spécifiques auxquelles ces professionnels sont confrontés, ainsi que leurs pratiques particulières. 1 À La Feuillade, dans les Cévennes, Denis et Sophie Rauzier pratiquent la biodynamie depuis leur installation en 1993. Ils produisent des plants de fruitiers, de petits fruits et de plantes ornementales, en conteneurs, mais aussi, pour une meilleure résistance au sec et au froid, en racines nues. Avec les soins (détaillés dans l'article) qu'ils prodiguent depuis 30 ans, Denis et Sophie n'ont quasiment pas eu recours au cuivre ou au soufre. 2 Émilie Barde, installée depuis deux ans à l'Alchimie des plantes, dans le Vaucluse, est passée par la case formation pour se lancer en biodynamie. Elle produit plus de 120 variétés de plants de légumes et de plantes médicinales. Son ambition est, à terme, de produire ses propres semences et ses propres boutures. 3 Le projet de Lilian Bérillon, pépiniériste viticole, avec son achat récent du domaine de la Motte (Vaucluse), est de retrouver des vignes plus pérennes et des vins qui se gardent. Il n'existe pas, actuellement, de pépinières viticoles biologiques en Europe ; dans le cas de Lilian Bérillon, la contrainte vient des obligations de traitement pour lutter contre la flavescence dorée.
« Privilégier des arbres issus de graines locales »
Clara DE NADAILLAC, AuteurElise Levasseur, cheffe dexploitation de la pépinière Graines voyageuses, dans la Drôme, recommande dimplanter des essences locales issues de graines sauvages dans les parcelles viticoles. Depuis 2015, la marque collective de lOffice français de la biodiversité « Végétal local » garantit la traçabilité des végétaux locaux et sauvages. Cette marque a été créée suite à un constat : les végétaux implantés dans les haies nétaient pas dorigine locale (ils provenaient plutôt de lEst de lEurope ou dautres régions) et ils avaient de faibles taux de reprise. Les plants issus de graines locales permettent de conserver une diversité génétique, ce qui favorise la résilience des végétaux, et ils sont plus adaptés à leur environnement que les arbres obtenus par bouturage (clone). Toutefois, faire pousser un arbre issu de graine locale demande un certain savoir-faire : les graines, récoltées entre mi-août et mi-novembre, sont en pleine dormance. Il faut donc réussir à effectuer une levée de dormance pour faire pousser larbre. Elise Levasseur travaille avec 80 essences différentes et elles ont toutes des levées de dormance distinctes.
Trophées de l'Excellence Bio : Des projets innovants et prometteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes Trophées de lExcellence Bio, organisés par lAgence BIO et le Crédit Agricole, récompensent, depuis 2008, des projets innovants, prometteurs et exemplaires des filières biologiques. Pour sa 9ème édition, les prix ont été décernés lors du Sima (rendez-vous mondial du machinisme agricole), à Paris-Villepinte, le 7 novembre 2022. Le jury était présidé par Alexia Rey, la co-fondatrice de NeoFarm (entreprise qui vise à créer un maillage de microfermes maraîchères qui associent les bénéfices de lagroécologie et ceux de la technologie). Sur les 90 dossiers reçus, le jury a retenu 16 finalistes. Deux lauréats se sont distingués et ont reçu un prix de 6 000 : France-Konjac et La Truitelle. Deux coups de cur ont également été récompensés à hauteur de 1 500 : Les Herbes Folles et AmelEn Vrac. Cet article présente le projet de "Les Herbes Folle"s. Yoanna Marescot et Thomas Gouëllo se sont installés en Charente-Maritime, en 2017, avec un projet de pépinière biologique darbres durables, résilients au changement climatique et valorisant la biodiversité (projet en phase avec la nouvelle réglementation bio qui impose désormais, en cultures pérennes, des plants bio issus de plantes mères produites en bio durant au moins deux ans). Leur installation sest faite sans aucune aide, ni emprunt financier, sur un terrain familial. Ils cultivent différents plants : de plantes vivaces comestibles, de plantes annuelles (aromatiques, potagères et médicinales), de petits fruits et darbres fruitiers ; imbriqués pour favoriser les interactions entre espèces. Des chevaux, canards, oies et poules fournissent la fertilisation.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2023-2024
VITISBIO, AuteurDans son Annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2023-2024), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture biologique. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents, vigne connectée ; 2 Équipements de chais : construction et aménagement de chais, réception de la vendange / égrappoirs / pressoirs, contenants viticoles et matériels de cuverie, pompes / transfert / procédés physiques, mesure et régulation, intrants nologiques et gestion des gaz, hygiène du chai, chai connecté ; 3 Embouteillage et Conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant et autres, salons / foires / expositions.
Un voyage d'étude au carrefour des préoccupations des groupes petits fruits du réseau
Myriam DESANLIS, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurUne vingtaine de producteurs de petits fruits, membres de groupes d'échanges animés par Agribio Rhône & Loire, Agribio Ardèche et la FRAB AuRA, se sont retrouvés pour un voyage d'étude dans le Cantal et en Nouvelle-Aquitaine. Outre les échanges entre groupes, ce fut l'occasion de rendre visite à d'autres producteurs. Ils se sont notamment rendus chez Jean Chirent, qui produit des plants de fraisiers bio et certifiés Nature & Progrès sur quatre hectares, soit 100 000 plants/an, dans le Cantal. L'itinéraire technique qu'il pratique, intégré dans une rotation prairie-céréales-fraisiers-prairie, est présenté dans cet article. Le GAEC des Délices, en Dordogne, a également accueilli le groupe pour des échanges autour de la culture des fraisiers : itinéraire technique, fertilisation, gestion sanitaire et de l'enherbement, commercialisation... Enfin, les producteurs ont pu bénéficier d'une intervention de Céline Sindou, de la Fredon Nouvelle-Aquitaine, autour des actions de cette structure en lien avec la protection sanitaire de la myrtille et, en particulier, dans le cadre de la lutte contre Drosophila suzukii.
CIAP : Un bon cadre pour les personnes hors champs
Alexandra LANNUZEL, AuteurDans chaque département de Bretagne, des Coopératives d'Installation en Agriculture Paysanne (CIAP) accompagnent des candidats à l'installation agricole, plus particulièrement des personnes non issues du milieu agricole. Ces structures proposent trois dispositifs permettant de faciliter l'installation et la transmission d'exploitations : - la formation Paysan Créatif ; - les espaces-test agricoles ; - le portage salarial. Cet article fait le focus sur la formation Paysan Créatif, au travers du témoignage de Sébastien Gueguen, paysan référent dans les Côtes d'Armor, et de celui de Martin Sentenero, ancien stagiaire de la formation, qui s'est installé, en 2022, en pépinière bio d'arbres et d'arbustes fruitiers avec un atelier ovins viande à Guenguat (29).
Comment la mention Nature & Progrès est-elle attribuée ?
Zoé EBELLA, AuteurDans cette interview, Samuel Souchay, pépiniériste en Aveyron, raconte comment s'est déroulé le processus d'obtention de la mention Nature & Progrès pour son exploitation. Il explique qu'il est, tout d'abord, devenu adhérent à l'association locale Nature & Progrès, ce qui lui a permis d'adresser, à la COMAC (Commission Mixte d'Agrément et de Contrôle) locale, sa demande d'obtention de la mention en tant que producteur. Ensuite, le producteur a fixé un rendez-vous avec les enquêteurs pour la visite de son exploitation et a préparé les documents nécessaires (déclarations, parcellaire, factures, listes de fournisseurs). Samuel explique comment s'est déroulée la visite : le producteur est questionné sur ses pratiques, la gestion des cultures, son calendrier, la liste de ses fournisseurs, les solutions qu'il met en uvre pour répondre aux différents enjeux et aux exigences du cahier des charges (biodiversité, préservation des sols, saisonnalité, etc.)... Être producteur sous mention Nature & Progrès est un engagement qui demande un investissement, tant pour le temps de l'enquête que pour remplir des tâches à l'association. Samuel, pour sa part, a été secrétaire de la COMAC, mais aussi enquêteur. Fort de sa connaissance des deux versants de l'enquête de la COMAC, Samuel témoigne d'une expérience riche en partage entre enquêteurs et enquêtés ; il fournit également des informations sur les critères qui construisent la fiabilité de la mention.
Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
Plants de vigne bio : Expérimenter pour lever les blocages
Frédérique ROSE, AuteurEn 2036, les vignerons bio seront obligés de planter des plants de vigne biologiques, et ce, sans dérogation possible. La filière se mobilise pour lever les principaux freins à la production de plants bio, à savoir la lutte contre le mildiou sur les jeunes plants et la lutte contre la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes. Cet article évoque plusieurs pistes de recherche pour lever ces deux freins. Il questionne également dautres points, dont la localisation et le besoin de terres bio des pépinières biologiques. Il faudra, en effet, que les parcelles soient certifiées bio et respectent un certain délai de retour (rotation des cultures). La mixité bio/non bio est envisageable, mais lInao préfère éviter lalternance de systèmes biologique et conventionnel sur une même parcelle. Pour répondre à cette problématique de localisation et de mixité, il est aussi envisageable de faire évoluer le métier de « pépiniériste » en « spécialiste du surgreffage ». Les pépiniéristes pourraient, par exemple, livrer des plants de porte-greffes aux vignerons qui les installeraient dans leurs parcelles. Les pépiniéristes enverraient ensuite leurs équipes pour greffer ces plants directement sur place. Cet article est aussi accompagné dun encart sur le projet Casdar Pepvitibio (2022-2025), qui est dédié à la production de plants de vigne bio. Les membres du projet travaillent sur : la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes ; les différentes possibilités de gestion du mildiou ; lamélioration de la pulvérisation en pépinière ; lutilisation de paraffine (pour le greffage) ; la prévention des problèmes racinaires des porte-greffes ; le désherbage mécanique des plants.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2022-2023
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2022-2023), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires / expositions.
A la Pépinière Jacquet, la reconversion au bio comme défi et opportunité
Claire MULLER, AuteurLa pépinière Jacquet sétend sur une vingtaine dhectares, en Suisse, à proximité de Genève. Cette entreprise est notamment spécialisée dans la vente de gros arbres (érables, cèdres, platanes, chênes ) destinés aux particuliers, collectivités, paysagistes... En 2016, cette pépinière a pris un premier virage écologique afin de recevoir un label cantonal suisse. Pour cela, lentreprise a amélioré la gestion de leau, des carburants, de ses déchets, et a redéfini sa stratégie dachat. Il y a deux ans, elle a franchi un cap supplémentaire en sengageant dans une conversion à lagriculture biologique. Cette conversion a engendré des changements, mais ils nont pas été insurmontables. Par exemple, les rares désherbants chimiques encore utilisés ont été remplacés par un désherbage manuel, ce qui demande plus de main duvre et une réorganisation du travail. En revanche, labandon des traitements contre la cochenille a exigé une remise en question technique du système de production et une recherche de solutions alternatives. Comme toute léquipe de la pépinière était enthousiaste à lidée de se passer de produits de synthèse, les nouvelles pratiques ont vite été intégrées : couverts végétaux, BRF, savon noir contre les pucerons, décoction de fenouil contre la rouille du poirier
Les plants froids au premier rang
Véronique BARGAIN, AuteurLa demande croissante en légumes biologiques, le développement des circuits courts et des filières utilisant moins de pesticides stimulent la recherche de plants froids par les maraîchers sur différents légumes. Ces espèces leur permettent, en effet, de diversifier leurs assolements et, pour celles qui étaient traditionnellement semées, l'utilisation de plants facilite la conduite sans herbicides. Aussi, les acteurs de la filière, et en premier plan les pépiniéristes, s'organisent pour satisfaire la demande.
La réglementation évolue : Les plants bio de vigne boostés
Louise JEAN, AuteurA partir du 1er janvier 2022, les viticulteurs bio devront demander des dérogations pour utiliser des plants de vigne non bio, au risque de perdre leur label et de devoir relancer une conversion sur trois ans des surfaces concernées (pour rappel, cette mesure devait initialement entrer en vigueur au début de lannée 2021). De plus, à partir du 1er janvier 2037, les dérogations ne seront plus possibles. Pour être en mesure de respecter la réglementation, les chantiers vont être conséquents pour créer une filière bio car, à ce jour, loffre en plants bio est inexistante. Ceci sexplique par deux injonctions contradictoires : dun côté, la lutte obligatoire contre la flavescence dorée (qui nécessite des traitements phytosanitaires non autorisés en bio), de lautre, le règlement bio qui interdit lutilisation de produits de synthèse. Il est techniquement possible dutiliser des traitements à leau chaude pour lutter contre la flavescence, mais leur usage nécessite de faire évoluer la réglementation (un groupe dexperts sest penché sur ce sujet en 2020 et la réglementation devrait évoluer en 2021). Dautres défis restent à relever, notamment celui des surfaces (les rotations pour produire des plants bio nécessitent d'avoir cinq fois la surface où des plants seraient cultivés) ou celui de la cire (actuellement non disponible en bio).
Vers un cahier des charges de la pépinière viticole AB !
Garance MARCANTONI, AuteurLa réglementation européenne bio impose aux producteurs de sapprovisionner en semences et plants produits suivant un cahier des charges précis. À partir de 2022, les viticulteurs bio utilisant des plants non certifiés bio doivent obligatoirement demander une dérogation et, à partir de 2036, lutilisation de plants certifiés AB deviendra obligatoire. La production de plants de vigne selon le cahier des charges biologique demande de nombreuses adaptations : fertilisation obligatoirement organique, entretien des sols sans herbicides de synthèse, gestion des bioagresseurs uniquement avec des produits ou des traitements autorisés en AB Selon une estimation des pépiniéristes, le respect de ces contraintes engendrerait un surcoût de production de 50 % : le coût serait ainsi de 2,20 HT pour un plant bio, contre 1,40 HT pour un plant conventionnel. Un projet de R&D, nommé PepVitiBio (Production de plants greffés-soudés de vigne dans le respect du cahier des charges de lAB), a débuté en octobre 2021. Son objectif est dobtenir des références techniques et économiques sur la production de plants de vigne bio. Ces références serviront ensuite à élaborer un cahier des charges fonctionnel pour les pépinières viticoles biologiques.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2021-2022
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2021-2022), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires /expositions.
Dans la dynamique des plants bio
Guy DUBON, AuteurLa forte demande en plants maraîchers bio pousse certains pépiniéristes à dédier des unités (voire des sites) de production à l'AB. Les plants bio représentent près de 20 % du marché. Ils doivent être produits à partir de semences biologiques, ou non traitées dans le cadre du régime dérogatoire pour certaines espèces et variétés (les lots de semences doivent être stockés séparément). Les supports de culture, ainsi que les produits de protection doivent également être certifiés AB. Les producteurs de plants peuvent obtenir des dérogations de la part de lInao pour produire des plants bio et conventionnels sur un même site, mais en respectant certaines conditions. Pour les serres non dédiées spécifiquement à la production bio, le revêtement de surface doit être différent avec un système de couleurs pour pouvoir directement identifier et visualiser les zones en agriculture conventionnelles et celles en AB. Le réseau dirrigation doit également être séparé entre les deux systèmes de production et des cloisons doivent être installées pour éviter les dérives de produits phytosanitaires.
Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
Nouvelles productions : La grenade en culture
Fleur MOIROT, AuteurAfin de répondre à une demande des producteurs en matière de diversification et dadaptation au changement climatique, Agri Bio Ardèche a organisé une visite chez Thomas Saleilles, un producteur bio, dans le Gard, qui cultive, en autres, 11 ha de grenades. Ce dernier a repris lexploitation familiale en 2000 et a commencé à planter des grenades en 2010. Aujourdhui, il possède de nombreuses variétés quil a, pour la plupart, ramenées lui-même de Turquie (ACCO, Provence, Wonderfull, Hermione, Seed less ). Les grenadiers commencent à donner des fruits dès la deuxième année et atteignent leur rendement maximal vers la septième année (30 kg/arbre, soit 20 t/ha). Cette culture demande peu dinterventions. La taille reste lopération la plus importante, afin que les grenadiers continuent à produire des fruits. Lirrigation nest pas obligatoire, mais elle garantit la production et le calibre des fruits et diminue le risque déclatement des grenades. La récolte de Thomas Saleilles est destinée à la vente de fruits (un premier ramassage est effectué pour les grenades en bouche) et à la production de jus de fruits (ces grenades font lobjet dun deuxième ramassage). Cet arboriculteur produit également des plants de grenadiers certifiés en AB, avec un grand choix variétal.
Pays Basque : Une pépinière collective de production de plants bios
Maritxu LOPEPE, AuteurDans le Pays Basque, quatre fermes maraîchères bio se sont regroupées pour créer une pépinière collective. Lobjectif est que ces fermes puissent produire leurs propres plants (nécessaires à leurs productions) et quelles en vendent une partie (minoritaire) aux particuliers. Ces fermes seraient ainsi plus autonomes et ne dépendraient plus des rares fournisseurs de plants bio qui approvisionnent toute la région. En année de croisière, 170 000 plants bio devraient être produits. Loutil est porté et géré par une société coopérative dintérêt collectif (SCIC). Il fera 600 m2 et sera divisé en deux serres (une à atmosphère chaude et une froide). Cette pépinière sera localisée sur lune des quatre fermes investies dans le projet : la ferme coopérative Garro (détenue par la commune de Mendionde). Argitxu Ithourria, maraîchère gérante de la ferme Garro, sera en charge de la production de plants tandis que la SCIC embauchera un salarié pour suppléer sa production maraîchère. Linvestissement sélève à 100 000 euros, financé par une société locale de capital-investissement, la communauté dagglomération du Pays Basque, les aides « bâtiments » de la région Nouvelle-Aquitaine, les parts sociales des quatre fermes, ainsi que par du financement participatif.
Pépinières en danger !
B. LAPOUGE-DEJEAN, AuteurA l'annonce du confinement de mars 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus, les pépiniéristes et les horticulteurs se sont vus brutalement interdire la commercialisation, à un moment de l'année crucial pour les ventes, portées par la dynamique des fêtes des plantes, des portes ouvertes, des marchés aux fleurs, etc. Ceux qui n'avaient pas de boutique en ligne n'ont plus rien vendu, les autres se sont adaptés ; certains départements ont proposé des aménagements ; puis la vente de plants de légumes et de fruits a de nouveau été possible... Les entreprises ont fait preuve d'adaptation pour continuer à vendre (vente en ligne, drive), mais les employés attachés à la production se sont retrouvés au chômage partiel. Alors que des sites de production intensive mettaient au rebut des brouettes de plants en godets, les pépiniéristes-producteurs préparaient l'énorme travail de rempotage pour conserver les plantes. Ces passionnés, gardiens de la biodiversité de nos jardins, experts dans leur domaine, infatigables conseillers, ont plus que jamais besoin d'être soutenus, notamment grâce à nos choix de consommation.
Plants de vigne : Des plants certifiés AB à partir de 2022 ?
Paul-Armel SALAUN, AuteurLe nouveau règlement bio, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022 (et non le 1er janvier 2021 comme cétait initialement prévu), réaffirme lobligation de recourir à des plants de vigne biologiques. En outre, lutilisation de plants non bio sera totalement interdite en 2035. La filière doit donc anticiper ces évolutions pour garantir une offre en plants bio de qualité. Pour linstant, en cas de non disponibilité de plants de vigne certifiés AB, les vignerons devront faire une demande de dérogation, avec pour obligation de renseigner les quantités de plants non bio utilisées et de choisir des plants qui nauront subi aucun traitement post récolte. La FNAB participe au groupe dexperts mandatés par le CNAB pour proposer un cahier des charges qui encadrera la production de plants de vigne. Un arrêté est aussi actuellement en projet afin de lever, dès 2022, le verrou réglementaire lié aux traitements contre la flavescence dorée (utilisation dinsecticides UAB et de traitements à leau chaude). En 2021, Bio Nouvelle-Aquitaine va animer un groupe de travail, nommé « Plants de Vigne Bio en Nouvelle-Aquitaine », pour permettre aux pépiniéristes et aux vignerons de cette région de proposer des améliorations qualitatives de la réglementation sur les plants de vigne bio.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2020-2021
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2020-2021), Vitisbio répertorie les coordonnées des entreprises qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : transfert et traitement ; tonnellerie, foudrerie, cuverie ; chaudronnerie ; instrumentation et régulation ; construction et revêtements ; pompes, compresseurs et filtration ; produits nologiques ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité ; matériels, process et ingénierie ; conditionnement et packaging ; bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons-foires-expositions.
La châtaigne se déploie chez les Chauffour
Richard ZIZERT, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurAlain et Gisèle Chauffour ont débuté la culture de châtaigne en 1996 et assurent quil est possible de vivre de la châtaigne. Ils possèdent aujourdhui une soixantaine dhectares répartis entre le Lot et la Corrèze et vendent principalement leurs châtaignes bio fraîches. Lexploitation est dotée dun atelier de transformation pour la production de farine, crème de marrons et châtaignes pelées et dune pépinière pour pallier le manque de plants chez les pépiniéristes. En 2012, leur fils sest installé en individuel, toujours dans la même culture. Pour eux, posséder des châtaigneraies sur plusieurs zones limite les risques. Les investissements sont assez onéreux car le matériel doit être fait sur mesure et la famille vient de construire une retenue collinaire, cette culture ayant besoin de beaucoup dirrigation pour aspirer à un bon rendement. Aujourd'hui, Alain Chauffour se retrouve face à des impasses techniques, un tiers de sa récolte est perdu chaque année dû au carpocapse et à la pourriture et aucune solution ne semble exister à ce jour.
Elever des arbres
Laurent DREYFUS, AuteurSophie et Denis Rauzier ont une pépinière dans les Cévennes, en biodynamie depuis leurs débuts, il y a 26 ans. La pépinière La Feuillade est installée à 410 mètres d'altitude, sur un hectare et demi exposé au nord, longé par un torrent. Deux climats bien tranchés, jusqu'à - 15° C en hiver et très chaud l'été, ont endurci les quelque 500 variétés d'arbres de la pépinière : environ 325 variétés d'arbres fruitiers et d'ornement, 250 d'arbustes, 40 de grimpants et autant de rosiers. A La Feuillade, la biodynamie est pratiquée dans l'élaboration des composts, des terreaux de rempotage, et par les pulvérisations de bouse et de silice de corne. Elle contribue à renforcer la résistance et l'adaptation des arbres. En majorité, les arbres fruitiers sont sélectionnés et greffés chez des confrères pépiniéristes en bio et en conventionnel, reconnus pour la qualité des soins qu'ils portent à leurs arbres. Les arbres sont ensuite mis en jauge sur une parcelle qui leur est dédiée et qui a reçu de la bouse de corne et du compost de bouse. Denis teste régulièrement de nouvelles essences et variétés pour se préparer aux modifications climatiques.
Nous voulons proposer des arbres pour l'avenir
Pascaline PAVARD, AuteurDepuis 2008, Juliette et David Watson ont mis en place une pépinière d'arbres fruitiers et un verger sur le plateau de Sault, dans l'Aude. Ils racontent ce qui les a amenés à réaliser ce projet, désireux de mettre en accord leurs valeurs et leur mode de vie. Juliette a d'abord découvert les plantes médicinales, puis elle a passé un BPREA en arboriculture à Rivesaltes et a découvert le métier de pépiniériste pendant son stage. Elle a construit et organisé son projet de vie autour de cette activité qui lui a apporté ce qu'elle cherchait depuis longtemps : "J'avais enfin trouvé une activité avec du sens... je n'étais pas en train de polluer la planète, d'exploiter mon prochain." Elle collaborera avec les Burri, agriculteurs qui l'ont accueillie en stage, jusqu'à leur retraite, tout en s'installant en arboriculture bio sur 5 ha à Caillens (11), avec son conjoint, à 900 mètres d'altitude. Juliette produit aujourd'hui 2 000 arbres par an de fruitiers classiques (pommiers, poiriers, abricotiers, cerisiers...). Avec les petits fruits et les jus de pommes, ce volume couvre les besoins du couple en matière de revenus. Elle travaille en majorité avec des variétés anciennes, dont Jean-François Burri lui a montré les nombreux avantages. Juliette raconte son métier de pépiniériste productrice, explique la problématique de l'absence de porte-greffes bio français, le travail de bouturage qu'ils effectuent eux-mêmes, les expériences qu'ils conduisent en associant verger et pépinière, etc.
Pépinière Atmosvert : L'autre pépinière
Aino ADRIAENS, AuteurWalter et Kathleen Keirse sont venus de Belgique pour réaliser leur projet de vie en France. D'abord dans le Berry, puis dans la Creuse où ils ont un coup de cur pour une ancienne ferme dotée de 5,4 ha de bois et de pâturages. C'est ici qu'ils ont créé leur pépinière, bio et basée sur les principes de la permaculture. Ils s'inspirent du travail de Stefan Sobkowiak, maraîcher québecois qui a expérimenté le verger permacole à grande échelle, et qui a conforté Walter dans l'idée d'aboutir à une symbiose entre biodiversité et pépinière. Sur le terrain de Walter, 16 longueurs de haies fruitières s'étirent chacune sur 80 à 150 m, dont une partie est dédiée à la collection variétale et l'autre à la production d'espèces phares. Walter et Kathleen vendent leurs plants bio en ligne. Avec son site internet dédié, la pépinière Atmosvert distribue ses plants à des clients fidèles, auprès desquels Walter dispense ses conseils de culture par le biais de petites vidéos tournées sur le domaine. Pari réussi pour Walter et Kathleen, qui apprécient aujourd'hui la qualité de vie et la liberté procurées par leur travail.
Pépinière : Portrait dune pépiniériste de lAin : AroMary plants
Arnaud FURET, AuteurBien que les installations en PPAM se multiplient, très peu de producteurs se lancent dans lamont de la filière : la production de plants. Mary fait partie de ces rares pépiniéristes. Elle sest installée dans lAin en 2013. Sa ferme de 4 ha est conduite en agriculture biologique. Elle cultive des arbres fruitiers, des petits fruits, des PPAM et des plants hors sol sur 800 m2. Le chiffre daffaires de latelier de production de plants est de 53 000 . Elle produit environ 22 500 plants par an : 7 000 plants de PPAM, 14 000 plants maraîchers, 390 plants de petits fruits et 1 000 plants de plantes ornementales. Cette large gamme lui permet davoir de multiples débouchés, mais présente linconvénient dêtre très chronophage et son système de production est peu mécanisable. La clientèle est constituée à 30 % de professionnels et à 70 % de particuliers. Pour lapprovisionnement des professionnels, Mary sorganise avec eux en amont : ils passent leurs commandes avant une date butoir et elle organise son planning de production en fonction. Mary a avant tout réfléchi son modèle dentreprise comme un service de proximité.
Pépinières Hebinger : Sengager pour les plants bio
Cécile MARCUS, AuteurLes Pépinières Hebinger sont une entreprise familiale basée dans le Haut-Rhin. Elles ont été créées en 1970 et mettent en place une démarche biologique depuis les années 2000. Plus récemment, elles ont également instauré des pratiques biodynamiques. Selon Christophe Hebinger, le gérant des pépinières, ce sont les seules à produire des vignes-mères et des porte-greffes « bio » en France, lAlsace étant lune des rares zones indemnes de flavescence dorée. Il faut toutefois souligner quin fine, le plant de vigne greffé nest pas certifié bio car les Pépinières Hebinger sont contraintes, par la règlementation, dutiliser un insecticide de synthèse interdit en bio. Elles produisent deux millions de plants greffés par an, avec 13 ha de pépinières et moitié moins de vignes mères (seuls les greffons ne sont pas produits sur place). Lobjectif de cette entreprise est de répondre au mieux aux besoins des viticulteurs bio et de leur assurer des plants de qualité. Ainsi, avec la mise en uvre de pratiques biologiques et biodynamiques, la possibilité de produire des plants personnalisés, la sauvegarde de la diversité à travers une sélection massale , lentreprise se remet en question en permanence et sait rester à lécoute de ses clients.
Qui connaît... les groseilliers à maquereau ? : Les groseilliers épineux
Christian SUNT, AuteurDeux articles sont consacrés aux groseilliers à maquereau. Le premier présente ce petit fruit avec un zoom sur 9 variétés, ainsi que des conseils pour en réussir la culture et la multiplication. Dans le deuxième article "Qualités nutritionnelles de la groseille à maquereau et autres recettes utiles...", des conseils de préparation sont proposés pour préserver toutes les vitamines et nutriments de ce petit fruit. Un focus présente les Pépinières Ribanjou : Bernard Lantin, entré à l'INRA en 1963, a partagé sa passion et ses recherches sur les petits fruits pendant plus de 40 ans. Avec Danielle, son épouse, ils ont créé, en 1994, les Pépinières Ribanjou (49), en bio depuis 2004, et c'est Frédéric, un de leurs fils, qui a repris la gérance de la société. Tous les plants sont bio, y compris ceux vendus dans le circuit conventionnel.
Tous fous du Yuzu !
Omar MAHDI, AuteurLe yuzu est un petit agrume originaire du Japon et qui rencontre un vrai succès en France, en partie grâce aux grands chefs cuisiniers qui l'ont adopté pour sa fraîcheur, le goût parfumé de son jus, entre citron vert et pamplemousse jaune, et celui, particulier, de son zeste. Marc-Henri Doyon, ingénieur horticole, dirige la pépinière Végétal 85 (Vendée), une scoop qui produit chaque année 300 000 plants. Il a commencé à cultiver le yuzu bien avant que le fruit ne soit connu en France. Aujourd'hui, sa pépinière compte environ 1 500 yuzus. Ce fruit est aussi cultivé dans la pépinière de Marc Dosh, en Corrèze. Le yuzu présente également l'atout d'être facile à cultiver, en particulier parce qu'il est très rustique. Le fait de le greffer est une parade efficace pour éviter d'attendre trop longtemps la récolte des premiers fruits (10 à 12 ans à partir du semis). On le trouve d'ailleurs, en jardinerie, greffé sur Citrus limonia 'Volkameriana' ou Poncirus trifoliata. Le bouturage permet d'obtenir des fruits au bout de 2 ou 3 ans, mais la résistance sera très relative. Autre information importante, le yuzu est autofertile. Quant aux ravageurs et aux maladies dont il peut être la cible, on peut citer la mineuse ou les chenilles de la teigne du citronnier. Conseils de culture et témoignages de pépiniéristes et de paysagistes encouragent à se lancer dans la culture de ce petit agrume plébiscité.
Agrumes du Roussillon : la belle collection
Emmanuel JACCAUD, AuteurA Eus, dans les Pyrénées Orientales, Bénédicte et Michel Bachès ont réussi à acclimater avec passion les plus beaux spécimens d'agrumes. Des centaines de variétés se côtoient : main de Bouddha, Yuzu, citron caviar, Beldi... Le citron y est présent en de multiples déclinaisons, fruits de croisements aux quatre coins du monde. La pépinière familiale, loin des lieux de prédilection de l'agrume, comme l'Italie, la Corse ou même la Côte-d'Azur, est reconnue par ses pairs pour ses différentes variétés, et a pris un essor important grâce à la gastronomie. De grands chefs cuisiniers ont mis à l'honneur ces fruits en les sublimant dans des assemblages culinaires aux saveurs nouvelles. La mode de la cuisine japonaise en France a aussi renforcé l'intérêt pour les variétés cultivées par Michel et Bénédicte. Aujourd'hui, ceux-ci voyagent à travers le monde à l'affût de variétés traditionnelles, comme la japonaise Sudachi. Leur production, toute en bio, est bien valorisée. Leur travail de patience et d'expérimentateur artisanal fait aujourd'hui l'admiration des producteurs d'agrumes.
Biodynamis Hors série n°21 : Vivre les préparations biodynamiques
Laurent DREYFUS, Auteur ; Hans-Christophe VAHLE, Auteur ; Gauthier BAUDOIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de la revue est entièrement consacré aux préparations biodynamiques et à la diversité des pratiques des agricultures qui les ont adoptées. Les préparations biodynamiques sont le cur de la pratique biodynamique et elles sont ce qui différencie la biodynamie de toute autre méthode. De la bouse de corne à la silice de corne, dynamisées une heure, en passant par les fleurs de pissenlit, de camomille, ces substances créées par lhomme régénèrent les corps physique, éthérique, astral et le moi du lieu et créent un lien particulier avec la terre, la nature, les oiseaux, les insectes, et avec tout lécosystème. Au sommaire : Les plantes des préparations biodynamiques dans lorganisme agricole tripartite ; - Considérations sur la préparation 506, pissenlit/mésentère ; - La préparation 505 écorce de chêne/crâne ; - Réflexions sur la préparation 501 silice de corne ; - Les recherches de Jürgen Fritz ; - Leffet des préparations biodynamiques ; - Quelques résultats de recherches récentes ; - Vivre les préparations biodynamiques en Amérique du Sud ; - Christoph Willer, expert en préparations biodynamiques en Allemagne ; - Les préparations dans le désert, à Sekem en Egypte ; - En pépinières dans les Cévennes ; - En élevage bovin dans les Vosges ; - Dynamiser les préparations dans des vasques vives ; - Les préparations biodynamiques et les plantes médicinales ; - Le domaine viticole Cazes en biodynamie depuis 20 ans ; - Devon Strong, les préparations en Amérique du Nord ; - Liberté et diversité ; - Le MABD pour le développement local de lélaboration des préparations biodynamiques ; - En maraîchage, gérer les préparations sur lensemble des cultures et sur lannée.
La bonne fée de Peyreladas
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurChloë Dequeker s'est installée à Ars, en Creuse, en 1991. Animée par le partage et l'entraide, elle a créé "Tout, autour de la terre", une association où le jardin et la poterie se côtoient. La vente de jus de pommes finance une partie des activités de l'association. C'est en parcourant la Creuse qu'elle prend conscience de l'exceptionnel patrimoine des variétés anciennes et rustiques de son territoire et de l'intérêt de les multiplier pour les préserver. Elle entame alors une nouvelle étape dans son parcours. Elle se passionne pour la greffe, puis pour le travail de pépiniériste-conservateur. Elle crée alors les Jardins de Peyreladas, une pépinière qui s'appuie sur ce patrimoine pour offrir une collection où les pommiers sont à l'honneur. Découverte du lieu et du travail de Chloë dans son verger conservatoire et de son goût pour le partage et la transmission.
Marché global, arbre local
Sonia REYNE, AuteurC'est à 600 mètres d'altitude, aux limites du Cantal et de la Corrèze, que Nicolas Lachaze a installé sa pépinière. Son activité permet de fournir à l'Auvergne des arbres champêtres, alors que, au cours des trente dernières années, ceux-ci provenaient quasiment exclusivement des Pays-Bas, de Pologne, d'Asie, ou d'autres pépinières françaises installées en climat océanique. Avec des patrimoines génétiques inadaptés aux conditions locales, certains arbres dépérissaient et attrapaient des maladies. La pépinière de Nicolas Lachaze a reçu le soutien de la communauté de communes de Sumène-Artense (63) et a pu réaliser ses premiers semis en 2014. Après 3 saisons, sa pépinière compte 25 espèces locales différentes : aubépine, alisier, troène, cassis, églantier, aulne... De 2011 à 2013, la mission Haies Auvergne a expérimenté la récolte de graines que Nicolas Lachaze assure seul, mais avec l'appui désormais de lycées, d'associations, de récolteurs privés... Il commercialise une partie de sa production sous la marque "Végétal local". Sylvie Monier, directrice de la mission Haies Auvergne-Union régionale des forêts d'Auvergne, témoigne sur la marque "Végétal local", déposée à l'INPI en 2015, qui garantit la provenance locale et la qualité des plants.
El Equimite, une ferme biodynamique au Mexique
Lydiane GRÉAUD, AuteurAprès une formation en biodynamie, Lydiane est partie trois mois au Mexique dans une ferme caféicole et maraîchère paysanne, l'Equimite, convertie en agriculture biodynamique en 2012. Dans cet article, elle présente la ferme et ses activités. Une aire de "biofabrique" est spécialement dédiée à la production de composts, de bioferments et de substrats destinés aux semis d'arbres et aux transplants de café. L'activité de maraîchage vient en complément et constitue le lien principal avec la ville de Coatepec, grâce à la vente de paniers de légumes en direct. Une quinzaine de chèvres laitières sont présentes sur le site. L'Equimite produit son propre café arabica de haute qualité et achète le café de producteurs voisins pour le transformer et le commercialiser. L'article décrit en détails le travail en pépinière de caféier : plantations, entretien des arbres, récolte... La ferme s'organise pour cultiver ses propres plantes destinées à la réalisation des préparations biodynamiques. Pour la plupart, les salariés qui travaillent sur l'exploitation ne connaissaient pas la biodynamie avant d'arriver à l'Equimite, mais l'ont découverte petit à petit. Ils ont appris à manipuler le calendrier, à comprendre les concepts, et ont fait des rapprochements de certaines pratiques avec les leurs, traditionnelles, comme l'observation des rythmes de la lune. Le Mexique reste un pays où l'agriculture biologique peine à s'établir et où la biodynamie reste très méconnue. L'Equimite a accueilli, en décembre 2016, un congrès international de biodynamie auquel les employés ont participé. De nombreux projets sont en réflexion à l'Equimite, dont la protection, la multiplication et la reforestation des orchidées de la région ou encore le développement d'une ligne de café zéro carbone...
Quels plants pour la viticulture biologique ?
Cet article dresse un état des lieux de la filière de production de plants de vigne en France et décrit la façon de produire ces plants (vignes mères de porte-greffes, vignes mères de greffons, greffage, stratification, reprise des plants). Les plants certifiés bio nexistent pas encore réglementairement et sur le marché (incompatibilité entre le cahier des charges bio et les obligations réglementaires de traitements chimiques préventifs). Ceci nétant pas satisfaisant par rapport à la cohérence recherchée en AB, la sous-commission plant de lINAO travaille actuellement sur une réglementation des plants de vigne bio et le réseau FNAB propose un séminaire à destination des professionnels de la filière pour avancer sur cette question en janvier 2018. Certains pépiniéristes se sont lancés dans une production de plants de vigne plus cohérente avec les pratiques biologiques (vignes mère de porte-greffes et de greffons conduites en bio, mais avec le traitement obligatoire contre la flavescence dorée, traitements avec des doses faibles et complétées par des teintures mères, ou des préparations à base de plantes, remplacement des cires hormonées par des cires naturelles, greffage en place et non sur table ).
La tordeuse orientale du pêcher
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPetit papillon nocturne de couleur brun foncé, la tordeuse orientale du pêcher (Cydia ou Grapholita molesta) est un ravageur majeur du pêcher. Sa chenille creuse des galeries dans les jeunes rameaux dont lextrémité va alors se flétrir, se recourber et se dessécher. En pépinière, les dégâts peuvent être graves sur de jeunes arbres. En prévention, en bio, il conviendra d'éviter l'excès d'engrais organiques et de bien surveiller l'écorce en hiver, pour retirer, le cas échéant, les chenilles en état de diapause. En lutte directe, un des traitements les plus efficaces en bio reste le Bacillus thuringiensis en dilution.
Jardin de Taurignan : méli-mélo de vivaces
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAprès un gros travail de défrichage et d'importants travaux de terrassement et de drainage, Damien Supéry a réussi à créer une pépinière dans une prairie abandonnée, face aux Pyrénées ariégeoises. Il s'est d'abord attaché à développer une gamme de plantes courantes et rustiques, puis s'est intéressé à d'anciennes vivaces tombées en désuétude, ou encore à des plantes sauvages. Il a ainsi créé tout un écosystème, en installant les variétés dans une logique de compagnonnage de milieu, que l'on peut découvrir en visitant le Jardin de Taurignan. Aujourd'hui, Damien peut défendre la qualité de vivaces produites en France, sans pesticides ni hormones de croissance et sans nanification. Il multiplie ses plantes dans de grandes serres sur le site de la pépinière, pratique le semis pour tout ce qui peut se multiplier ainsi, soit environ 700 espèces et variétés.
Repenser le travail dans la diversification
Florian CARLET, Auteur ; Patricia LENNE, AuteurEn 2015, Solange Follet a repris l'exploitation agricole de ses parents, dans le Vaucluse. Légumes et céréales y sont produits. Si cette diversification était un choix, elle engendre des difficultés techniques et organisationnelles pour l'agricultrice. Ainsi, tout en se consacrant à l'atelier maraîcher, Solange a pu conserver l'atelier céréales et même développer une pépinière de plants maraîchers via l'installation de deux porteurs de projets sur son exploitation, un paysan-boulanger et une pépiniériste. Les trois entreprises individuelles qui en résultent sont certifiées en agriculture biologique.
Congrès de la biodynamie : Se réapproprier le greffage
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn viticulture, la qualité du matériel végétal est importante pour faire face aux maladies du bois. A l'occasion du congrès de la biodynamie, les participants ont fait le point sur le matériel aujourd'hui disponible en France et ont mis en exergue les difficultés de la filière. Le clonage est pointé du doigt pour l'appauvrissement génétique qu'il engendre : seuls 30 à 40 clones de porte-greffes sont disponibles sur le marché et la sélection massale pour l'enrichissement des collections est interdite. L'intensification et la concurrence entre pépiniéristes sont également deux tendances qui semblent s'être développées au détriment de la qualité du matériel proposé. Par ailleurs, l'obligation de traiter contre la flavescence dorée rend impossible l'accès à des porte-greffes bio aujourd'hui. Les participants de ce congrès ont également discuté des solutions envisageables, notamment avec la Sicavac, organisme technique qui projette de mettre en place une labellisation des plants de vigne, et Guy Bossard, vigneron et pépiniériste depuis 50 ans. L'objectif : que les vignerons se réapproprient le greffage.
Le jardinier-maraîcher : Manuel d'agriculture biologique sur petite surface
Porté par le succès international de la 1ère édition du Jardinier-maraîcher, Jean-Martin Fortier, au Québec, a continué à perfectionner ses techniques de maraîchage diversifié et à tester des outils pour optimiser ses cultures biologiques sur petite surface. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, il partage de nouveau son savoir-faire afin d'aider les personnes qui rêvent de se lancer en agriculture biologique et les jardiniers-maraîchers qui souhaitent améliorer leurs pratiques culturales. Il entend prouver qu'il est possible de cultiver des légumes bio de façon intensive sur un terrain de moins d'un hectare, de nourrir en circuits courts plusieurs centaines de personnes et de rentabiliser sa micro-ferme. Ce guide pratique fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et apprend, étape par étape, comment : - choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture ; - minimiser les investissements au démarrage de son entreprise ; - utiliser de la machinerie alternative au tracteur ; - cultiver en planches permanentes avec une approche de travail minime du sol ; - fertiliser organiquement ses cultures ; - lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ; - désherber avec les meilleurs outils ; - prolonger la saison en "forçant" ses cultures ; - élaborer un calendrier cultural ; - faire une bonne planification financière. Cet ouvrage a été vendu à plus de 40 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.
Une pépinière collective
Bruno CHOC, AuteurLaurent Welsh et Jonathan Sénéchal sont maraîchers et arboriculteurs bio en Haute-Garonne. Motivés par l'envie de développer les arbres fruitiers sur leurs terres et de progresser dans la polyculture en associant des plantations de fruits et de légumes, ils ont eu l'idée de monter une pépinière collective d'arbres fruitiers. Basé sur des principes de partage de savoirs et de savoir-faire, d'échange et de solidarité, ce projet a aussi pour objectif la diversité des fruits avec des variétés anciennes. Des journées d'apprentissage et d'enseignement du greffage sont organisées, rassemblant amateurs et professionnels. Les novices peuvent ainsi s'initier aux grands principes de la technique de greffage dans une ambiance conviviale. Le projet permet également à Laurent et à Jonathan d'expérimenter dans leur ferme la mixité fruits-légumes, de réintroduire des arbres dans l'espace agraire et ainsi de reconstruire le paysage. D'autres idées de projets font leur chemin dans l'esprit des deux maraîchers, comme celle de créer un Conservatoire génétique des fruitiers.
L'art de la simplicité volontaire
Brigitte LAPOUGE, AuteurAu cur du bocage normand, à Auzouville-sur-Ry (76), le Jardin Plume est un exemple de simplicité aboutie et une source d'inspiration pour aménager un jardin écologique en symbiose avec son environnement. Sylvie et Patrick Quibel, tous deux pépiniéristes et passionnés de jardin, ont acheté en 1996 une ferme et trois hectares de prairies à vaches pour y installer leur pépinière de vivaces. Là, ils ont réalisé leur rêve : créer leur propre jardin qui soit également un champ d'expérimentation et de mise en scène des végétaux phares de leur pépinière : les graminées et les plantes de jardins de campagne. La prairie-verger normande constitue l'un de leur modèle d'inspiration. Les défis auxquels ils ont dû faire face sont autant de leçons d'écologie : se protéger des vents, renforcer l'intérêt esthétique du jardin tout en renforçant la biodiversité, créer des allées sans recours aux pesticides... Loin des méthodes de jardinage classique, ils ont aménagé l'espace en plantant des milliers de pieds d'herbe. La gestion de l'espace est en effet un autre point fort de ce jardin. Les propriétaires ouvrent les portes du jardin et de la pépinière chaque année de mai à octobre.
Sélection massale : mode opératoire
Alexandra LUSSON, AuteurEn viticulture, la sélection massale, en sélectionnant et multipliant des souches sur des parcelles anciennes, permet de préserver la diversité variétale existante et le patrimoine des exploitations viticoles. Si les viticulteurs peuvent réaliser cette sélection eux-mêmes, certains principes sont à respecter : - sélectionner les souches sur des parcelles d'au moins 40 ans pour éviter celles issues de la sélection clonale ; - définir ses critères de sélection en fonction de ses objectifs et prospecter la parcelle sur deux voire trois millésimes ; - effectuer des tests sanitaires pour s'affranchir de certains virus, comme ceux responsables du court-noué ou de l'enroulement viral ; - prélever les sarments et les multiplier ; - faire les démarches réglementaires nécessaires.
Les beaux fruits des Burri
Isabelle FAURE, AuteurJean-François et Katarina Burri ont installé leur pépinière de variétés anciennes il y a 34 ans, dans l'Aude. Depuis, ils ont reproduit plus de 150 variétés d'arbres fruitiers sans utilisation de pesticides, en sélectionnant les plus goûteuses et les plus résistantes aux maladies. Habitués à partager leurs savoirs et leurs pratiques auprès de stagiaires, salariés, etc., ils ont accompagné l'installation de Juliette et David Watson, en 2008, puis de Sébastien Grange. Juliette et David multiplient des variétés fruitières sur 0,3 hectare de pépinière, et cultivent ces mêmes variétés sur 4 hectares. De par leur position géographique, à 1000 m d'altitude, ils se sont spécialisés en plantes de montagne. En plus de leur certification AB, ils ont fait le choix d'adhérer à Nature & Progrès. Sébastien Grange a, quant à lui, poussé la notion de diversité variétale, initiée par les Burri, jusqu'à celle de diversité écologique dans ses pépinières, en associant les cultures et en travaillant également sur les éléments du paysage (haies, fossés ). Ces pépiniéristes travaillent aujourd'hui ensemble, permettant de satisfaire la demande locale. La préservation de variétés anciennes et leur transmission sont ainsi assurées.
Culture biologique des choux
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Culture biologique des choux" et traite notamment des points suivants : - Paramètres de la production (Climat et sol ; Rotation ; Semences) ; - Calendrier de production et choix variétal ; - Pépinière (Plants en mottes ; Plants en racines nues ; Plants en racines nues issus de minimottes) ; - Culture (Travail du sol ; Plantation ; Fertilisation ; Entretien et désherbage ; Irrigation ; Principaux ravageurs et maladies ; Protection des cultures ; Récolte ; Conservation) ; - Éléments technico-économiques (Temps de travaux ; Charges directes).
Culture biologique du poireau
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Culture biologique du poireau" et traite notamment des points suivants : - Paramètres de la production (Climat et sol ; Rotation ; Calendrier de production et choix variétal ; Semences) ; - Pépinière (Production de plants en racines nues ; Autres modes de production de plants) ; - Culture (Travail du sol ; Plantation ; Fertilisation ; Entretien ; Désherbage ; Irrigation ; Maladies et ravageurs - Protection des cultures ; Récolte ; Épluchage et Lavage ; Conservation) ; - Données technico-économiques.
Diversification : La tentation des petits fruits
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes petits fruits ont le vent en poupe et de nombreux producteurs se tournent vers cette voie de diversification, comme l'a montré le succès de la conférence consacrée à cette production au Sival, à Angers. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que ces cultures sont très chronophages et nécessitent une forte valeur ajoutée pour une production durable. A travers son expérience, Jean-Luc Thibault, producteur de petits fruits bio depuis 1998 dans le Maine-et-Loire, décrit les points clés de la production de petits fruits : temps et coûts de main-d'uvre, choix variétal et plantation, gestion de l'enherbement, fertilisation, gestion des maladies et ravageurs, qualité recherchée en fonction des circuits de vente.
Dossier : Pépiniériste ; Profession : "éleveur" de plantes
Marie ARNOULD, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAu travers de nombreux témoignages, ce dossier présente la situation des pépiniéristes. Les pépinières sont confrontées aux aléas de la crise, de la concurrence ou de la situation de la filière horticole française. Selon Dominique Boutillon, présidente de la FNPHP, Fédération des producteurs de végétaux d'ornement, l'une des causes pour laquelle la filière horticole est atomisée, c'est la nécessité d'une main d'uvre nombreuse. Si la grande distribution est de moins en moins un débouché pour les pépiniéristes, la vente directe et la diversification des activités sont des soupapes bienvenues. Des encarts donnent des conseils pour mieux choisir les plants ; acheter sur Internet ; Faire des économies (en termes d'achat d'arbres d'ornement et de plants bio).
Liste variétale : Variétés d'arbres fruitiers hautes tiges pour la culture bio
Hans BRUNNER, Auteur ; Hans OPPIKOFER, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2012Le choix de la variété est décisif pour la réussite de la culture d'arbres fruitiers hautes tiges en AB, afin d'avoir des arbres résistants, avec un rendement fiable et des fruits de bonne qualité. Cette liste décrit, pour la Suisse, les variétés éprouvées avec leurs sensibilités, les caractéristiques de leur fruit et leurs particularités. Les productions abordées sont : les pommes à jus ; les pommes de table ; les poires à jus ; les poires de table ; les pruneaux et prunes ; les coings ; les griottes ; les cerises de table ; les cerises de conserves et à distiller ; les noix ; les fruits sauvages et arbres isolés. Cette liste variétale doit satisfaire aux exigences des cultures commerciales biologiques. Elle est issue d'une collaboration entre praticiens et experts de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL), de l'Agroscope ACW Changins-Wädenswil et de Fructus.
Monsieur pêche de vigne
Alain PONTOPPIDAN, AuteurPierre Martin (Saint-Etienne-d'Estrechoux (34)) est, depuis plus de cinquante ans, le maître d'un verger de pêches de vigne d'une grande diversité. Il a d'abord planté des variétés classiques, puis s'est intéressé aux pêchers de vigne dits médiocres Pour ce faire, il a visité toutes les régions viticoles, possèdant aujourd'hui des pêchers venant de la France entière. Greffés et transplantés, les pêchers ont été installés pour quelques années dans un verger de comportement (recherche de pêches traditionnelles capables de prendre le relais des modernes). Au fil des années, pas moins de 120 pêchers de vigne ont réussi les tests de viabilité. Les arbres observés et sélectionnés ont ensuite été mis en situation réelle (le verger est organisé en blocs de maturité des fruits). Planté en sol frais et riche en humus, le verger ne reçoit aucune fertilisation. Cependant, Pierre Martin accorde de l'importance à l'éclaircie (quand les fruits ont la taille d'une noix). La récolte est exclusivement commercialisée en vente directe. Depuis sa retraite, Pierre Martin se consacre à la pépinière, pour diffuser toutes ses trouvailles Un encart est réservé à la taille d'éclaircie, originale, du verger.
Petites plantes, grande résistance
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurLa pépinière Bouet-Servat, implantée dans une vallée de l'Ariège et orientée vers la culture naturelle, a choisi le créneau des vivaces de rocaille. Rencontre avec Gaby Servat. Une plante de rocaille est une petite plante, classée en deux grands groupes : plantes de rocaille sèches, plantes de rocaille alpines. Gaby Servat expose la façon dont les plantes de rocailles sont utilisées aujourd'hui, idéales si l'on dispose de peu de place, et propices à la création de paysages miniatures. La spécialité de la pépinière est la création de toitures végétalisées (variétés de sedum et de sempervivum). Des conseils sont donnés pour installer la rocaille (dans une pente), planter (choix de plantes en accord avec le sol, ajout d'un fertilisant organique), débuter (par un désherbage, avec l'implantation d'un choix facile de plantes : saxifrage, dianthus et saponaire), entretenir (essentiellement par du désherbage, un arrosage au moins les premières années, dès qu'il fait sec, poursuivi ensuite par un bon paillage). Eliane Bouet, qui travaille avec G. Servat à la pépinière, multiplie toutes les plantes, par semis, division ou bouturage.
Planter les betteraves
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurGérard Charpentier est éleveur laitier bio dans les Côtes-d'Armor. Afin de réaliser des économies sur le prix de la semence de betterave, il les sème lui-même sur 1 000 m² de pépinière, qui lui fourniront du plant pour 2 hectares. Une fois prêts, les plants de la pépinière sont arrachés manuellement, ce qui demande beaucoup de main d'uvre, et sont repiqués avec une planteuse à choux derrière une culture de seigle. L'éleveur souligne également l'importance des faux-semis avant l'implantation de la betterave, pour laquelle le désherbage sur le rang est compliqué. Entre les rangs, un ou deux binages suffisent à venir à bout des adventices. Dans un encart intitulé « Le pâturage des betteraves au GAEC des trois sources à Hillion », une éleveuse témoigne du pâturage des betteraves par les vaches laitières mis en place sur son exploitation entre mi-septembre et décembre. Il faut alors être vigilant sur la quantité de betteraves disponible par jour (pâturage au fil deux heures par jour, soit un rang) pour éviter les risques d'acidose. Le pâturage des betteraves permet d'augmenter le taux protéique du lait et, sur cette exploitation, le concentré énergétique habituel est alors supprimé pendant la durée de consommation des betteraves.
Produire du plant de vigne : Un cahier des charges bio en projet
Myriam GOULETTE, AuteurLes viticulteurs, aussi bien en bio qu'en conventionnel, font face à d'importants problèmes de mortalité des vignes et la demande en plants est croissante pour remplacer ceux qui sont manquants. Selon Alain Réaut, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l'agriculture biologique (Fnivab), un travail sur le matériel végétal est indispensable afin de fournir aux viticulteurs un outil de travail de qualité. Pour répondre à cette problématique, la Fnivab a mis en place la commission « Plants bio » en 2009. Elle est constituée de pépiniéristes, de viticulteurs, et autres spécialistes de la vigne. Cette commission travaille sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique à la production de plants bio avec en objectif majeur de régler le problème de mortalité des vignes. Le problème de la flavescence dorée et de la cicadelle qui la transmet est également posé. En effet, il est obligatoire de la traiter pour la production de plants mais aucun produit n'est homologué en bio. Des essais ont été mis en place pour appuyer une demande d'extension d'homologation du Pyrevert, actuellement autorisé sur vignes, mais pas en pépinière. Les premiers résultats obtenus sont présentés.
Verger : Pruniers, abricotiers : nos conseils, notre sélection...
Alain PONTOPPIDAN, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier, consacré aux pruniers et aux abricotiers, est composé de trois articles. Le premier donne quelques conseils sur le choix du sujet (jeune arbre en bonne santé...) et la culture. Un encart donne les coordonnées téléphoniques et les adresses internet de pépiniéristes (Pépinière Mela Rosa dans le 62 ; Pépinière Eric Dumont dans le 10 ; Pépinière Christophe Delay dans le 38 ; Pépinière La Feuillade dans le 30 ; Conservatoire Végétal d'Aquitaine dans le 47). Les deux articles suivants présentent des variétés que ces pépiniéristes recommandent pour l'abricotier et le prunier.
Dossier verger : Pêches, poires, cerises, notre sélection
QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES), Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAlain Pontoppidan, spécialiste des arbres à la revue Les 4 Saisons du Jardin Bio, propose d'abord des conseils pour choisir son fruitier en pépinière. Un encart donne les coordonnées de pépiniéristes en France. Dans la suite du dossier, ces pépiniéristes conseillent sur le choix de variétés en pêchers, en poiriers et en cerisiers.
Faire plus, faire mieux
Thierry LARIVIERE, Auteur ; Hubert BROCHARD, Auteur ; Julie MERCIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe cahier de la Bio Terre dresse un bilan de l'année 2010 des diverses productions biologiques au Québec. Il est possible de consulter quelques articles présentés ci-dessous à l'adresse : http://www.laterre.ca/cultures/dossier-bio-terre-faire-plus-faire-mieux/ -Place à une croissance raisonnée et réfléchie (Gérard Bouchard de la Fédération d'agriculture biologique du Québec aborde les défis de la mise en marché des produits bio), -Les normes : une préoccupation constante (tour d'horizon des principaux points de litiges des différents secteurs en cours d'harmonisation entre les normes biologiques québécoises et les normes canadiennes), -La croissance du bio ralentit, Mettre en marché autrement (Burkhard Schaer, invité par le CETAB+, était de passage au Québec pour donner une conférence sur la mise en marché des produits bio, il a tracé un portrait de la situation en Europe et a présenté plusieurs exemples intéressants de mise en marché), -Le sirop d'érable biologique, pour le respect de la terre (témoignage d'un acériculteur biologique), -Rencontres maraîchères captivantes (dans le cadre d'une formation organisée par le CETAB+, des intervenants ont visité la Ferme de la Berceuse et La Récolte d'Osiris), -Une pépinière pour la relève agricole (plate-forme agricole permettant à des entreprises en démarrage de s'établir et de cultiver la terre), -Une fiducie foncière pour préserver l'agriculture biologique, -Le secteur bio s'oppose à la luzerne OGM.
Ils le font en Italie : Des plants bio plus tolérants contre les maladies du bois
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurLa Chambre d'agriculture du Var a mené une enquête en Italie concernant les plants de vignes biologiques. Les visites auprès de pépiniéristes ont apporté plusieurs éléments intéressants. Les plants de vignes biologiques présenteraient une meilleure tolérance à l'esca que les plants conventionnels et cette tolérance ne s'exprime pas en termes de fréquence d'attaque, qui reste identique aux plants conventionnels, mais en termes d'intensité des symptômes. Des plants « bio » italiens de cabernet sauvignon ont été ramenés en France afin de tester une éventuelle différence de comportement. Les pépiniéristes italiens ont également contourné l'impasse technique que constitue le traitement contre le vecteur de la flavescence dorée en installant les pépinières bio dans des régions exemptes de flavescence dorée. De plus, grâce à des économies d'échelle, les pépiniéristes vendent leurs plants greffés soudés bio au même tarif que des plants conventionnels malgré le surcoût engendré par le désherbage.
Plants à oeil dormant forcé : Une innovation des pépinières Escande
Sophie SIMONIN, AuteurL'entreprise du Lot-et-Garonne "Pépinières Escande" a lancé, sur le marché, un nouveau type de plants d'abricotiers et de pêchers à il dormant forcé, ce qui représente une innovation par rapport aux plants à il dormant classique. Si ces plants ne représentent pas d'avantages supplémentaires comparativement aux plants classiques, ils n'ont pas leurs inconvénients et le taux de reprise est ainsi amélioré par le forçage. Les plants sont greffés en août et en champ. De décembre à janvier, les plants sont arrachés pour être mis en pot et, jusqu'en février, ils sont maintenus sous serre dans des conditions idéales de croissance du greffon. En mars, les plants sont acclimatés pendant un mois en serre froide antigel et ils sont enfin livrés au producteur en avril, avec un taux de reprise approchant les 98%. Les producteurs bénéficient aussi de l'assurance de l'authenticité variétale car, lorsqu'ils l'achètent, le plant est en reprise végétative. Concernant le coût, il se situe entre un plant à il dormant et un scion d'un an. Des tests ont également eu lieu pour tester cette méthode sur cerisier, pommier et poirier.
Poireau : désherbage
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Poireau : désherbage". Elle présente les différentes techniques de désherbage au niveau de la pépinière et au niveau de la plantation. Le désherbage de la pépinière dépend des techniques de production de plants utilisés. Pour les plants issus de semis directs en terre, la première phase consiste à faire des faux semis, de la solarisation ou une désinfection à la vapeur. Suivent un désherbage thermique, un passage de herse et/ou une occultation. Des binages et des interventions manuelles complètent le travail. Les plants peuvent aussi être issus de mottes pressées, implantées en pépinières à forte densité pour produire du plant en racines nues (paillage) ou de mini-mottes sur plaques au sol (poireau). Le désherbage de la plantation reprend les mêmes techniques, avec également du buttage et des plantations en fond de billon ou trou sur paillage. Divers itinéraires techniques sont présentés.
Des baies presque sauvages
Alain PONTOPPIDAN, AuteurPour goûter à des espèces "inhabituelles" de fruits, il est proposé de découvrir certaines variétés d'arbres fruitiers moins connues que les fruitiers "classiques" : l'amélanchier, l'arbousier (Arbutus unedo), l'argousier (Hyppophae ramnoides), le cormier (Sorbus domestica), le cornouiller mâle (Cornus mas), le jujubier (Ziziphus jujuba), l'olivier d'automne (Elaeagnus umbellata). Les arbres sont décrits (fleurs, feuillages, fruits), et des conseils sont donnés sur la croissance et la plantation de chacun d'eux.
Le dompteur de grimpantes
Marie-Pierre GRASSI, AuteurEntretien avec Patrick Nicolas qui s'intéresse aux plantes grimpantes. Sa pépinière (ouverte dans les années 80, à Meudon (Hauts-de-Seine)) est installée dans le jardin de la maison familiale. S'y trouvent les collections nationales de lierres, joubarbes et sedums. Il a reçu une "certification biologique" pour sa production de végétaux d'ornement. Au travers de l'entretien, il donne, après une évocation de son attrait pour ce type de plantes, des conseils destinés aux jardiniers amateurs : principe de base de la plante grimpante qui va toujours chercher la lumière, conduite et palissage de la plante les deux premières années....
Des érables au jardin
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurL'arboretum de la Sédelle, dédié aux érables, est situé dans la Creuse. Philippe Wanty, épaulé par son épouse Nell, veille sur plus de 80 espèces. L'article propose de suivre les conseils de Philippe Wanty pour l'implantation d'érables dans son jardin : choix des espèces botaniques, nature du sol, besoins en humidité, besoin d'un couvert, choix de l'érable chez un pépiniériste (sur pied), plantation et entretien de l'érable (éviter la taille car la taille est la porte ouverte aux maladies cryptogamiques). Un encart est réservé à la collection prestigieuse de la Sédelle.
Jardin sauvage, entretien minimum
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurGuy Vaultier, pépiniériste en Charente-Maritime, fait le pari d'aider à l'organisation de jardins sans contraintes. Il propose de réfléchir à un jardin plus libre... Il préconise quelques promenades, carnet en main, pour observer et noter tout ce qui pousse, fleurit... Sont ainsi repérées les plantes qui prospèrent spontanément avant d'envisager l'aménagement de l'espace autour de la maison (avec un minimum d'intervention). A chacun d'envisager, en fonction de de la superficie, de son rapport à la nature ou de sa vie de famille, comment gérer cet espace qui peut évoluer... Plusieurs conseils sont donnés : - Installer la vie sauvage ; - Et maintenant, on plante ! ; - Entretien minimum... En outre, des encarts sont consacrés à la mise en place du jardin sauvage, à la pépinière de Guy Vaultier (Les filles du vent) et un tableau donne des indications sur les choix de plantes en sol ordinaire, en sol humide (plantes, floraison/feuillage, caractéristiques).
De mémoire de vergers : Histoires gourmandes des fruits de nos campagnes
Sont présentées dans ce livre plus de 300 variétés de fruits. Certaines variétés ont traversé l'histoire : déjà, les paysans, les chevaliers, les croisés d'alors les dégustaient. D'autres sont plus récentes et nous parviennent de l'autre bout du monde telles que les Kiwis ou les Nashis. Ce livre raconte l'histoire et l'origine des fruits, il rapporte les variétés anciennes, les régionales, les populaires, les croisements hasardeux, et ceux réussis qui ont été tentés par des passionnés. Car si certaines pommes ou poires ont traversé les siècles, inchangées ou presque, d'autres variétés sont apparues grâce à des expériences de jardiniers curieux. Dans ce livre, des anecdotes et des souvenirs sont accompagnés de photos de fruits à taille réelle, de vieilles gravures et de documents anciens. L'ouvrage est conçu comme suit : - Préambule (patrimoine, biblique, champêtre) ; - Histoire d'arbres fruitiers (l'histoire de nos fruits, la culture des fruitiers, le fruit aristocratique et bourgeois, la grande diversité fruitière).
Filière plants sains bio en lavande et lavandin
Eric CHAISSE, AuteurLa filière plants sains Bio était jusqu'à présent très axée sur la production de plants issus de semis. Cette production a fortement diminué, entre 2007 et 2008. De 220 000 plants de Carla et Rapido produits en 2007, la production est passée à 65 000 plants en 2008. Pour 2009, la tendance semble s'inverser et repartir sur de meilleures bases. Les causes sont certainement liées aux problèmes cumulatifs du dépérissement à phytoplasme et de la sécheresse de 2007. Au niveau de la filière lavande clonale et lavandin, la production de plants sains Bio se met en place. Le CRIEPPAM (Centre régionnalisé interprofessionnel d'expérimentation en plantes à parfum, aromatiques et médicinales) livre aujourd'hui des pieds mères à 5 pépiniéristes qui sont contrôlés et certifiés par le GNIS. Pratiquement toutes les variétés disponibles en plants sains peuvent être produites en bio (plus particulièrement en boutures herbacées). L'article revient sur plusieurs points : difficulté à produire des plants sains bio issus de semis, production de plants de lavande clonale et de lavandin et commercialisation ; rôle du plant sain qui reste un des moyens de lutte indirecte contre le dépérissement à phytoplasme (les moyens de lutte appropriés étant indirects : les plants sains + des variétés tolérantes). L'article dresse, par ailleurs, sous forme d'un tableau, la liste des pépinières qui réalisent des plants sains bio certifiés.
Lever la dormance de la semence de lavande par stratification en agriculture biologique
HERBA BIO, AuteurLes bons résultats obtenus par stratification avaient été mis en évidence lors d'essais antérieurs. Restaient à approfondir certains paramètres de la méthode. Ont été testés sur deux séries d'essais : la détermination de la durée optimale de stratification de la semence, l'incidence du séchage, l'incidence du % d'humidité du substrat. La réussite de la levée de dormance a ensuite été évaluée par deux méthodes : test de germination au laboratoire (boîtes SNES, 4 répétitions), semis en pépinière sous tunnel (4 répétitions). L'article présente les résultats 2008 au laboratoire (incidence du taux d'humidité du substrat, incidence du séchage, incidence du substrat, détermination de la durée optimale de stratification), ainsi qu'en pépinière, et donne quelques éléments de conclusion.
Pépinière Ribanjou : Bernard Lantin, un grand botaniste au pays des petits fruits
Julien CLAUDEL, AuteurPlus naturaliste que chercheur, plus savant que scientifique, Bernard Lantin, ancien fonctionnaire de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a passé son existence à observer, disséquer, amender le monde merveilleux des Ribes, Rubus et autres petits fruits. C'est à lui que l'on doit une foule de créations, de la groseille Junifer aux cassis Burga, Troll ou Andega ou les framboises Wawi et Meco. Dans une seconde vie, Bernard Lantin a encore donné à sa pépinière Ribanjou, installée près d'Angers, dans le Maine-et-Loire, les cassis Tradimel, Ojeblanc, Bigno... L'article revient sur certaines de ses considérations : difficile développement de nouvelles variétés de petits fruits, protection de variétés génétiques compromise, sélection drastique de la nature (cassis et groseilles victimes de l'oïdum à partir des années 60, dégénérescence d'anciens groseillers...), travail du CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) pour la régénérescence de quelques variétés méritantes. L'article donne également des informations sur la pépinière Ribanjou (250 références), l'enregistrement des variétés fruitières au catalogue officiel (non obligatoire), les petits fruits présents sur les étals, la façon de créer un nouveau framboisier.
Principaux ennemis des productions horticoles et pépinières sous serres
Jérôme JULLIEN, AuteurLa production sous serre favorise de nombreux ennemis des cultures et la marge de manuvre pour prévenir leur développement sans nuire à la croissance des végétaux est étroite. Afin d'éviter leur introduction et dissémination et de mettre en place des méthodes de lutte efficaces, il est indispensable de réaliser un diagnostic phytosanitaire propre à chaque exploitation. Il faudra pour ceci considérer les couples plantes hôtes/parasites et les facteurs favorisant les attaques, réaliser une étude des adventices et un diagnostic précoce assorti d'une étude biologique et épidémiologique des principaux organismes nuisibles. Pour ce dernier point, une clé de détermination détaillée et illustrée est fournie pour identifier les principaux ennemis des productions horticoles et pépinières sous serre à partir des affections observables sur la plante. La difficulté de trouver l'équilibre entre le développement optimal des plantes et le maintien des ennemis à un niveau acceptable est illustré par l'exemple de la lutte préventive par la gestion climatique et par les actions mises en place contre certains parasites pouvant en favoriser d'autres. Les principaux facteurs favorisant les foyers de parasites et d'adventices sont ensuite détaillés, à savoir l'environnement immédiat de la serre d'une part ; le microclimat et les techniques de production d'autre part, avec principalement : - des températures plus élevées qu'en plein air ; - un degré d'hygrométrie supérieur à 60% ; - une forte densité de culture et un confinement de végétation ; - l'humectation du feuillage par aspersion ; - le recyclage de l'eau d'irrigation. La mauvaise qualité sanitaire des jeunes plants, le commerce international des végétaux, l'origine du matériel végétal, les vecteurs animaux et humains sont d'autres sources de contaminations à prendre en compte. Les dommages sont plus ou moins graves selon qu'ils affectent l'esthétique ou les fonctions vitales de la plante. Diverses mesures de protection intégrée sont finalement citées.
Senteurs du Quercy : Des plantes venues de l'Est
Brigitte LAPOUGE, AuteurFrédéric Prévot cultive, dans son jardin du Causse quercynois, des plantes issues de la flore botanique des pays de l'Est et du Nord du Bassin méditerranéen, tout en préservant l'environnement. Rencontre avec ce passionné qui présente au fil de l'entretien des variétés très interessantes à découvrir.
Fiche technique : Chou pommé & chou-fleur bio
Ce document aborde les thèmes suivants : - Paramètres de la production : climat et sol, rotation, semences, calendrier de production, choix variétal ; - Pépinière : plants en motte, plants en racines nues ; - Culture : travail du sol, plantation, fertilisation, entretien, désherbage, irrigation, principaux ravageurs et maladies - protection des cultures, récolte, conservation, choix variétal.
Fiche technique : Poireau Bio
Le poireau est de la famille des liliacées comme l'oignon, l'ail, l'échalote. Le document aborde les thèmes suivants : - Paramètres de la production : climat et sol, rotation, calendrier de production ; - Poireau : choix variétal, semences ; - Pépinière : production de plants en racines nues : implantation, avec bandes pré semées, au semoir, objectif, travail du sol pépinière, fertilisation pépinière, irrigation pépinière, désherbage pépinière en semis direct, forçage et couverture en pépinière, protection phytosanitaire en pépinière, préparation du plant ; - Culture : travail du sol, plantation, fertilisation, entretien, désherbage, irrigation, maladies et ravageurs - protection des cultures, récolte, épluchage et lavage, conservation ; - Choix variétal.
Un jardin dans la garrigue
Présentation d'un jardin voué aux plantes de zones sèches près de l'étang de Thau (34). Clara et Olivier Filippi ont expérimenté la production de plantes pour terrains secs et conditions difficiles. Explications.
Pépinière fruitière biologique
L'approche globale du verger pour une meilleure anticipation des problèmes passe logiquement par la prise en compte de la qualité des plants, donc de l'itinéraire technique en pépinière. Or, la dérogation ministérielle en place depuis 2004 permet de planter un matériel conventionnel et de produire des fruits biologiques par la suite. La conduite intensive en pépinière (et son origine in vitro) n'est toutefois probablement pas dénuée d'effets secondaires sur le type de système racinaire formé, le taux et type de mycorhizations, la capacité de prospection du plant, sa sensibilité parasitaire au verger...
Pommes et poires : Choisir les variétés et commander les arbres maintenant
Bio Actualités donne ses recommandations pour le choix et la plantation d'arbres fruitiers en arboriculture biologique, complétant la traditionnelle liste des variétés du FiBL.
Protection biologique intégrée en pépinière ornementale d'extérieur
Cet article donne les résultats de différents essais menés en protection biologique intégrée en pépinière ornementale d'extérieur. Le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest a entrepris un important travail d'inventaire faunistique des ravageurs et auxiliaires présents dans plusieurs pépinières de la région. Ce GIE a aussi testé différents nématodes qui parasitent les larves d'otiorhynques (ravageurs les plus dangereux en pépinière d'extérieur) afin de connaître leur efficacité et la période d'apport la plus propice. Des expérimentations ont également été menées sur des haies multi-espèces et les bandes fleuries afin de renforcer les populations d'insectes utiles aux abords des cultures. Cette dernière forme de lutte biologique, appelée lutte par conservation, se révèle difficile à mettre en uvre car il convient de faire les bons choix en terme d'espèces (les bandes fleuries peuvent en effet abriter des ravageurs de plantes ornementales de quantité trop importante ).
Broyage-compostage
Le compostage peut être utilisé en horticulture comme support de culture. Le broyage des déchets ligneux permet de diminuer la granulométrie des déchets et d'accélérer leur décomposition. Selon la quantité de végétaux à broyer et leur nature, il est possible d'utiliser plusieurs modèles de broyeurs. La commercialisation du produit final doit se réaliser selon des normes bien définies.
Effet de la fertilisation organique sur la qualité commerciale de plants d'oliviers en pépinière : synthèse des résultats d'essais
Des résultats d'essais montrent que l'olivier peut être élevé en première année de culture en conteneur, selon des conditions d'irrigation à faible besoin et avec un apport limité d'engrais.
Mouillabilité et propriétés hydriques des supports de culture
Des essais menés sur tourbe blonde et écorce de pin en cycle de dessiccation/réhumectation révèlent l'importance de la mouillabilité dans le changement des propriétés physiques du substrat.
La multiplication des plants fruitiers en pépinière
Ce Cahier s'inscrit dans le cadre d'un travail de sauvegarde et de valorisation du patrimoine fruitier mené par la fédération Renova : la recherche et le greffage des variétés traditionnelles constituent les actions de base de la préservation de la biodiversité fruitière. Il s'agit d'un outil destiné à remédier à la difficulté des techniques de reproduction auprès de ceux qui souhaitent créer un petit verger familial ou un verger de production à partir de variétés locales. Les notions de base exposées devront dans l'idéal être complétées par une pratique en situation réelle. Le dossier traite plusieurs sujets comme le semis, la reproduction, la physiologie de l'arbre, la préparation du greffage... et conclut sur les services Renova.