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SEMENCE VEGETALESynonyme(s)SEMENCE |
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Dossier Semences Potagères : La bio en prend de la graine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa gamme de semences bio s’agrandit en France, en parallèle de l’accélération des passages en « hors dérogation ». Laura Brun est en charge de la production bio à la Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) ; elle donne son analyse sur le secteur et sur ses enjeux actuels, notamment la maîtrise de l’enherbement, et sur les spécificités des cultures semencières majeures (carottes, oignons, radis, etc.). Lucien Laizé (49), multiplicateur de semences potagères sur 6 ha, explique le retour du radis rond en « dérogation possible », alors que la tendance est à l’allongement de la liste « hors dérogation » (en 2024, de nouvelles courgettes, des tomates, le poivron carré, etc. passent en HD). Voltz Maraîchage commercialise 650 variétés bio, dont 25% produites en interne. Sylvain Bernard (49) élève des brebis allaitantes et produit des PPAM et des semences potagères sur 2,5 ha. Il travaille sous contrat avec Loire Seeds. En plein champ, il produit haricots, betteraves, oignons, etc. et, sous tunnel (1000 m²), il produit des choux, radis, céleris, etc. Agrosemens (13), une maison semencière engagée pour l’agroécologie et les semences paysannes, publie un livre « Voyage en terres de semences », qui met en avant plusieurs semenciers paysans de France. Laure Sonveau, dans l’Yonne, est une multiplicatrice de semences bio sur une vingtaine d’hectares, constitués d’oignons, de betteraves, de carottes, de cucurbitacées, etc.
La Graine des Prés a bien poussé
Floris BRESSY, AuteurYasmine et Yoann, installés depuis 7 ans en bio, dans la Creuse, sur 1.5 ha de terrain et 800 m2 de serres tunnels, produisent des semences paysannes de légumes, fleurs et herbes aromatiques. La moitié des semences que commercialise la Graine des prés, leur entreprise, provient de leur ferme et l’autre moitié d’une dizaine de producteurs, tous basés dans le centre de la France. Pour aller au bout de la démarche, le couple a décidé de devenir indépendant et de vendre directement ses sachets de graines (vente directe, site Internet…).
Lauréats et nominés (1) du concours Sival Innovation 2024
BIOFIL, AuteurLes lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2024, dont les produits sont intéressants pour la bio, sont présentés. Variétés nouvelles, contrôle des adventices, protection des végétaux, matériel agricole, irrigation... sont au programme. Tonik est une variété de pomme rouge, développée par Dalival SAS. Gradictive est une pomme développée par Gradilis, spécifiquement pour la bio. HREZ est une collection de variétés de tomates résistantes au ToBRFV, développée par Enza Zaden. Gautier Semences produit la gamme Frutastic, des courgettes hautement parthénocarpiques. Cartesio est un chou romanesco de couleur blanche, développé par Syngenta. De Ruiter propose Ferreira, une tomate avec résistance intermédiaire au ToBRFV et à l’oïdium. EF Polymer est un polymère biodégradable produit à partir de déchets biologiques, qui, en poudre ou en granules, améliore la capacité de rétention de l’eau et la fertilité du sol. PraliGel Flo est un gel organique contenant deux biostimulants, utilisé sur les racines lors des plantations en racine nue. Agrobio France produit Powerfood 3.0, un aliment destiné aux auxiliaires de culture prédateurs en maraîchage. Actibosca est un biostimulant des plantes ligneuses, développé par Biodevas, à base d’extraits de plantes. Adama propose Charge, une solution à base de chitine de crevette, contre l'oïdium et le mildiou. Les Dispensing balls d’Agrobio France protègent les parasitoïdes auxiliaires des aléas climatiques lors de leur lâcher. Formulé par Bejo, B-Mox est un produit d’amélioration des semences d’oignons, qui stimule leur croissance précoce. Ama est un enjambeur électrique polyvalent et modulable, construit par Elatec et adapté au maraîchage. Le Smart Cultivator Stout est une bineuse automatique avec caméra et IA permettant un désherbage précis. Terrateck propose Ezy-Plant, une planteuse automotrice compacte pour les petites fermes maraîchères. GrowSphere est un système de suivi et de gestion automatique de l’irrigation. Boisselet construit Evolt, un intercep électrique utilisable avec des outils de désherbage et de travail du sol. Acolyte III est un châssis tracté enjambeur, conçu pour être facile d’utilisation. Treffler propose une bineuse à parallélogramme. Viroc de Chabas est un tracteur et porte-outil étroit, adapté aux pentes. Infaco a développé une attacheuse ergonomique et polyvalente, la AT1000.
Matériels et intrants
VITISBIO, AuteurVitisbio présente des matériels et intrants. Collard adapte sa gamme de matériel viticole (effeuilleuses, prétailleuses, etc.) pour l’utiliser directement avec le système Isobus des tracteurs, permettant d’éviter d’installer un intermédiaire en cabine. Eco-Dyn propose un service de maintenance préventive et d’extension de garantie de son matériel adapté à la biodynamie (dynamiseurs, pulvérisateurs). Koppert commercialise Cerasulfur, un fongicide à base de soufre, dont la spécificité est son origine organique : il est issu de la dégradation, par une bactérie, de gaz de digestats de méthaniseurs. Biofix est un lien pour attacheur, développé par LaCruz et certifié biodégradable. Partner & Co est spécialisé en mélanges multi-espèces, en bio. Depuis 2023, il propose un mélange adapté à des conditions de sècheresse, avec deux trèfles, deux avoines, de la gesse et un peu de vesce et de moutarde. L’entreprise peut aussi produire des mélanges à la carte. Bisodisac est un manchon pour la protection des jeunes plants viticoles et arboricoles, développé par Sodisac. Il est fabriqué en France à partir de papier kraft et est ainsi biodégradable. Vin et Terre propose une nouvelle gamme de jarres en céramique technique.
Multiplier les semences fourragères
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa fin progressive des dérogations, en bio, entretient une demande soutenue en semences de légumineuses fourragères, et ce, malgré la concurrence des graines fermières. Yannick Celaries est technicien en production de semences de légumineuses fourragères chez l’entreprise RAGT Plateau Central. Cette dernière travaille avec 20 fermes en bio, qui multiplient luzerne et trèfle violet. Le technicien fournit des conseils sur les dates et les méthodes de semis des légumineuses à multiplier. La gestion des adventices et des insectes ravageurs (apions, négril, punaises, etc.) est abordée. La rouille peut aussi faire de gros dégâts. En moyenne, pour la luzerne bio, on attendra de 2,5 à 3 q/ha de semences, pour un prix de vente de 3,5 €/kg. A noter que ces semences certifiées garantissent un taux de 0 graine de cuscute (plante parasite de la luzerne) pour 250 grammes de luzerne. Dans un second article, trois multiplicateurs bio témoignent. Ulysse Chevallier (11) cultive 80 ha de luzerne, dont 20 ha en foin et 60 ha en semences. Il sème, à 10kg/ha, deux variétés, la Verdor (type sud) et la Artemis (type nord). La première année, il effectue uniquement un broyage pour le fourrage, car les graines ne sont récoltables qu’à la deuxième année, puis pendant 4 à 5 ans. Contre la cuscute, Ulysse Chevallier lutte par le feu (dérouler des bottes de paille dans les ronds de cuscute et y mettre le feu). Les rendements oscillent entre 2-3 q/ha en sec et 5-6 q/ha en irrigué. Selon lui, la marge de la luzerne semence est assez intéressante : peu de charges, avec l’achat des semences (120€/ha/5 ans) et l’eau pour l’irrigation, pour un prix de vente d’environ 3,50€/kg net trié. Nicolas Cestrières (81) a multiplié 8,5 ha de trèfle violet en 2023, mais il préfère revenir sur la luzerne pour ses qualités agronomiques. Philippe et François Camburet (89) déplorent de mauvaises récoltes avec la multiplication des sècheresses ; ils testent de nouveaux itinéraires techniques pour s’adapter.
Nouveautés – Vu au Sival
BIOFIL, AuteurCet article présente plusieurs nouveautés, utiles à l'AB, issues du SIVAL (Salon international des techniques de productions végétales). Actisol améliore ses tondeuses Eolys, réglables facilement en format large (530 mm) ou étroit (365 cm), avec un système de blocage pour la position routière, pour les manœuvres et pour l’entretien. Actisol ajoute 4 extensions repliables sur Stell’Air, qui devient particulièrement polyvalent, avec la pose possible de semoir, de rouleaux de réappui, d'étançons pour le travail du sol, etc. La société Cap 2020 propose la station modulable Hub MetIS, en location de 3 ans. Foschia est une machine créant un brouillard artificiel, capable de diffuser des solutions telles que le Nebbia Cold contre le gel ou le Nebbia Summer contre le stress hydrique, en vigne ou en arboriculture. Green Impulse annonce l’extension d’homologation de Kitae, une solution contre le mildiou, dont le principe actif est issu de crustacés. Mycea récupère un échantillon de mycorhizes des parcelles, les multiplie en laboratoire, avant de les rediffuser comme biostimulants ; l’entreprise recherche aussi de nouveaux biofongicides à partir de principes actifs issus de champignons de milieux naturels. Seed In Tech a développé un procédé de priming des semences, pour une germination et une levée rapides et homogènes, certifié UAB par Ecocert ; le procédé est adapté selon l’usage de la semence (semis précoce, conditions froides, chaudes, etc.). Solemat reprend en fabrication, en France, de nouveaux outillages (rotofil, fraise, butteuse, etc.) ; l'entreprise fabrique deux nouveaux châssis : Viti + et Arbo +, pouvant accueillir tout type d’outils, jusqu’à 15 sur le Viti +. Syndev propose une nouvelle application, SynApps, une aide à l’utilisation des biosolutions (biocontrôle, biostimulant, nutrition).
Des plants certifiés bio pour l’arboriculture fruitière : Encore un peu de patience !
Séverine CHASTAING, AuteurDepuis le 31 juillet 2023, les plants de vignes et arboricoles étaient passés en "dérogation possible" (en cas de non disponibilité, sur la base de référence, du couple variété/porte-greffe). Ils sont repassés en "autorisation générale" le 10 janvier 2024, donnant la possibilité de planter des plants conventionnels sans se référer à la base semences-biologiques.org. Cette base en ligne est alimentée par le CTIFL, les pépiniéristes, ainsi que les professionnels, qui peuvent enregistrer leurs besoins en plants bio. Les pépiniéristes doivent apposer un passeport phytosanitaire à leurs plants, sauf dans le cas de vente directe à des particuliers. Pour ce qui est des greffons et des porte-greffes, ceux-ci doivent être issus d’une plante mère en bio depuis au moins deux cycles de végétation pour être certifiés bio.
Le point avec Certipaq : Matériel végétal et export : les mises à jour
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLe règlement bio de l’UE autorise l’utilisation de matériel de reproduction végétal non-bio en cas de non disponibilité en bio, selon des statuts dérogatoires variables en fonction des espèces ou des groupes variétaux ; ces statuts ont été mis à jour le 10/01/2024. De nouvelles espèces passent en « hors dérogation », c’est-à-dire qu’aucune dérogation ne sera autorisée, notamment pour certains poivrons, courgettes et laitues dès le 01/01, et pour certaines tomates, pour la betterave potagère ou le trèfle d’Alexandrie, notamment, à partir du 01/07/2024. Les plants de vigne et d’arboriculture (hors petits fruits), ainsi que les porte-greffes et greffons associés repassent en « autorisation générale », c’est-à-dire qu’une dérogation n’est pas nécessaire pour implanter des plants non bio; néanmoins, le producteur doit enregistrer ses besoins sur le site semences-biologiques.org. Par ailleurs, la réglementation pour l’export de produits biologiques évolue (accord d'équivalence). Vers les États-Unis, l’organisme certificateur européen doit ajouter un document électronique « NOP – National Organic Program – Import Certificate » à la demande de l’exportateur ; les produits d’origine animale doivent provenir d’élevages sans antibiotiques ; les produits animaux de l’aquaculture ne sont pas autorisés vers les États-Unis ; le vin doit faire l’objet de contrôles supplémentaires, notamment sur la teneur en SO2, pour obtenir la mention « organic wine » ou « wine made with organic grapes ». Vers le Japon, l’étiquetage « Organic JAS » sur les boissons alcoolisées bio sera obligatoire, dès le 1er octobre 2025.
Rapport d’activités ITAB 2023
Alix BELL, Auteur ; Ambrogio COSTANZO, Auteur ; Bastien DALLAPORTA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2024En 2023, l’ITAB, Institut technique de l’agriculture et de l’alimentation biologiques, comprenait 24 ETP et a participé à 42 projets (dont 12 pilotés par l’ITAB et 6 projets européens). Le rapport d'activités s’articule selon les trois priorités de l’Institut. Axe 1 : « Renforcer la multi-performance des systèmes alimentaires biologiques » (micro-fermes maraîchères bio, semences bio, références en élevage et filières). Axe 2 : « S’engager pour renforcer la santé des écosystèmes agricoles et la santé humaine » (santé globale en élevage, substances et produits naturels, santé humaine). Axe 3 : « Accompagner le changement d’échelle de l’AB et les transitions de l’agriculture et de l’alimentation » (guide technique petits fruits, recherche et innovation, partage des connaissances, accompagnement et recherche participative).
Les travaux du CTIFL sur la base de données Semences et plants biologiques
Antoine FERNANDEZ, Auteur ; Silvia TEN HAVE-LOPEZ, AuteurLa disponibilité du matériel de reproduction végétal, en agriculture bio, est accessible sur la base de données en ligne Semences et plants biologiques. Sur cette base de données, les fournisseurs peuvent proposer leurs offres et les producteurs peuvent les consulter. Sur cette même base, si l’offre n’est pas suffisante, les producteurs peuvent déposer une demande de dérogation, qui devra être validée par un organisme certificateur. Trois statuts dérogatoires existent pour le matériel de reproduction végétal : « autorisation générale » qui permet d’utiliser des plants non-bio sans autorisation ; « dérogation possible » qui permet d’utiliser un plant non-bio seulement si l’offre est insuffisante, avec une demande d’autorisation ; « hors dérogation » qui oblige l’utilisation de plants bio, sauf cas très exceptionnel. La base de données est gérée par un panel de spécialistes : les semences et plants de pommes de terre, grandes cultures, espèces légumières, plantes de services, etc. sont suivis par l’interprofession SEMAE ; les semences et plants fruitiers sont gérés par INTERFEL et le CTIFL ; FranceAgriMer suit le matériel de reproduction des bois et plants de vigne.
Voltz Maraîchage : Le partenaire de proximité du circuit court en bio
BIOFIL, AuteurCréé en 1985 en Alsace, Voltz Maraîchage est un semencier qui propose 650 variétés bio de légumes, plantes aromatiques et fleurs, et qui vend également des plants maraîchers. Il dispose d’antennes avec des conseillers dans plusieurs régions de France. Parmi les variétés bio mises en avant dans l’article, on retrouve : la courgette Kimber F1, une variété parthénocarpique et à la maturité précoce ; la tomate Capuccino F1, une marmande noire tolérante à la cladosporiose ; le navet Nordik qui résiste bien au froid ; et d’autres variétés de radis, carottes, patates douces, etc.
Une année de chou-fleur
Jean-Paul THOREZ, AuteurLe chou-fleur est un légume qui peut être cultivé toute l'année, grâce à la diversité de ses variétés qui permet de répartir la récolte sur plusieurs périodes. Cependant, les aléas climatiques, notamment les vagues de chaleur, peuvent menacer le développement de ce légume. Dans cet article, l'auteur présente plusieurs variétés de chou-fleur et le calendrier de culture correspondant. Il indique aussi comment lutter contre ses ravageurs (chenilles de piérides et de noctuelles, pucerons, cécidomyies, pigeons ramiers) et ses maladies (mildiou). Louis-Marie Broucqsault, directeur de production chez Agrosemens, dans les Bouches-du-Rhône, présente les gammes de semences maraîchères de chou-fleur, 100 % bio, produites par l'entreprise.
Annuaire Biofil des fournisseurs de l’agriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de l’agriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies d’énergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations d’expérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Artichaut : Le semis à l’essai en Bretagne
Véronique BARGAIN, AuteurEn Bretagne, la culture d’artichauts est en diminution, à cause d’une baisse de la consommation, mais aussi à cause de la pénibilité du travail liée à cette culture. L’utilisation d’artichauts de semis plutôt qu’en multiplication végétative pourrait améliorer la situation, explique Jean-Michel Collet, du CTIFL-Caté. Des essais variétaux au Caté et à Terre d’essais montrent que la variété de petit violet Capriccio F1, en semis, s’adapte bien aux conditions bretonnes, avec une forte productivité, un besoin limité de dédrageonnage mais, en revanche, avec une sensibilité au mildiou et à la sècheresse. La germination des graines et la culture des plants se font entre 16 et 18°C, avant plantation en mai. Plus spécifiquement en bio, la pluriannualité de l’artichaut pose un problème pour la fertilisation. Un apport direct de matière organique (compost, fumier) avant plantation est nécessaire, qui peut être complété ensuite par des engrais verts en interrangs (trèfle, vesce, sarrasin, etc.) ; des tests à ce sujet, sur le site de Terre d’essais, sont en cours.
L’autonomie Protéique en Elevage – Partie 2
Boris DUFLOT, Auteur ; Jean-Albert FOUGEREUX, Auteur ; Gaëtan LOUARN, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de Fourrages est la suite (Partie 2) du Fourrages n°254 (Partie 1), les 2 numéros étant consacrés à l'autonomie protéique en élevage. Il est composé de trois parties : 3. Contexte et enjeux de l’autonomie protéique : Un premier article rappelle la dépendance du système d’élevage européen et français aux importations de protéines végétales (en particulier de soja) et propose des leviers d’amélioration à différentes échelles. Un second article traite de l’intérêt des systèmes prairiaux sur le cycle de l’azote. 4. Semences et variétés de légumineuses fourragères : Un état des lieux de la filière semences de luzerne en France est proposé. Les méthodes et enjeux de la sélection des légumineuses fourragères sont analysés. 5. L’autonomie protéique de la ferme au territoire : Dans le cadre du programme Cap Protéines, deux approches permettent d’estimer les impacts des leviers visant l’autonomie protéique, par une méthode de simulation de fermes-types et par le suivi terrain de fermes pilotes. Le projet SiT’ProT’in vise à identifier les freins et les leviers à la diffusion des pratiques favorables à l’autonomie protéique. Pour finir, plusieurs témoignages d’éleveurs sont retranscrits.