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SEMENCE VEGETALESynonyme(s)SEMENCE |
Documents disponibles dans cette catégorie (1167)


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En direct de l'Inao : Matériel hétérogène biologique : c'est parti !
Chloé KEMPEN, AuteurLe nouveau règlement bio UE n°2018/848, entré en vigueur le 1er janvier 2022, prévoit de nouvelles catégories de semences et plants utilisables en agriculture biologique, et ce, afin d'élargir l'offre commerciale disponible pour les agriculteurs certifiés. Le matériel hétérogène biologique, ou MHB, fait partie de ces nouvelles catégories, aux côtés des semences C2 et des variétés bio adaptées à la production bio (VBAPB). Le MHB compte des semences de populations plus hétérogènes que les variétés commerciales, avec un plus fort potentiel d'adaptation aux attentes et conditions de production des exploitations, et ne nécessitant pas d'inscription au catalogue officiel. Dans cet article, l'Inao donne des explications détaillées sur les aspects réglementaires relatifs à ce matériel végétal.
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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Espèces fourragères : Une disponibilité bio en croissance douce
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans cet article, plusieurs semenciers font le point sur l'offre en semences fourragères bio. En 2021, les conditions météorologiques, et notamment l'été pluvieux, ont pénalisé la production de semences (-30 % de rendement). Toutefois, les acteurs de la filière s'investissent pour atteindre 100 % de semences fourragères bio d'ici 2035. Si les phases de sélection suivent généralement le même circuit qu'en agriculture conventionnelle, les canaux sont distincts à partir des phases de multiplication des semences. Le principal enjeu reste de pouvoir produire des semences de qualité, en quantité et à un prix raisonnable pour tous.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2022
Germinance propose son catalogue 2022 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs et semences d'engrais verts.
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Multiplier le tournesol : Rentable mais contraignant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurTanguy Nouzille, agriculteur bio installé en Vendée, a cultivé, pour la première fois, en 2021, du tournesol-semence, culture pour laquelle sa coopérative était demandeuse. Le protocole de semis, en 8-2, soit une alternance de huit rangs femelles avec deux rangs mâles, ainsi que l'itinéraire technique mis en place jusqu'à la récolte sont expliqués. Pour assurer la pollinisation, l'obtenteur exige la mise en place de deux ruches par hectare pendant toute la période de floraison. Bien que ce type de culture s'accompagne de fortes contraintes - pollinisation donc, mais aussi épuration (pour assurer la pureté de la semence) -, elle est rentable et permet de diversifier les assolements.
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Pays de la Loire : La Nantaise de Grasseval, une création paysanne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrâce à un programme de sélection participative, lancé en 2008 par le groupement de producteurs Bio Loire Océan, en partenariat avec INRAE et avec le financement de la région Pays de la Loire, une nouvelle variété population de carotte, la Nantaise de Grasseval, a vu le jour en 2021. Comme en témoignent certains des producteurs bio ayant participé à sa sélection et à sa multiplication, cette variété population reproductible répond aux différents critères qui étaient recherchés et va leur permettre de diversifier leur gamme tout en optimisant leur autonomie en semences.
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Le point avec Certipaq : Productions végétales : nouvelles règles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur les nouvelles mesures du règlement (UE) 2018/848, en application à partir du 1er janvier 2022, qui concernent les productions végétales, et plus particulièrement le matériel de reproduction : - quelles sont les dérogations possibles pour l'utilisation de matériel de reproduction des végétaux en bio (semences, plants, boutures..., en conversion ou non bio non traité après récolte) ; - sous quelles conditions un agriculteur peut-il commercialiser du matériel de reproduction ; - quels sont les produits phytosanitaires utilisables ; - quelles sont les conditions de mixité et de durée de conversion.
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Produire des semences en agriculture biologique : Courgette
M. AUGAGNEUR, Auteur ; C. ETOURNEAU, Auteur ; O. GARRIGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de courgette en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des semences, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences : - Exigences de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies et ravageurs ; - Récolte, séchage et agréage.
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Semences potagères bio : La fin des dérogations monte en graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, l'usage de semences certifiées bio est obligatoire. Toutefois, pour faire face au manque de disponibilité de certaines semences, des dérogations existent : les agriculteurs peuvent, sous certaines conditions, utiliser des semences conventionnelles non-traitées après récolte. Peu à peu, ce système de dérogation est voué à disparaître. Au fur et à mesure du développement de la production de semences bio, certaines espèces et variétés passent, en effet, en statut hors dérogation. Toutefois, des autorisations exceptionnelles peuvent toujours être accordées par les organismes certificateurs, notamment en maraîchage. En effet, la production de semences potagères bio reste relativement technique et est soumise à divers aléas, notamment climatiques, mais aussi à une demande croissante. Un point complet sur la question est proposé dans cet article.
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Semences de tournesol : Une offre variétale en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, le tournesol est passé au statut hors dérogation, c'est-à-dire que les agriculteurs bio ne peuvent plus utiliser de semences conventionnelles non traitées, mais seulement des semences produites en AB. Combinée à une augmentation des surfaces, cette évolution de la réglementation stimule la production de semences de tournesol bio en France. Plusieurs acteurs de la filière témoignent du dynamisme de cette dernière, avec, en 2022, 26 variétés disponibles et, en 2021, 427 hectares de tournesol implantés pour la production de semences. Ces surfaces se concentrent essentiellement dans la Drôme, les Landes et en Vendée. Les variétés destinées à l'agriculture biologique, dominées par des variétés oléiques comme en conventionnel, sont précoces, voire très précoces, et donc adaptées à des semis tardifs.
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Soja bio : Bien choisir sa variété et ses semences
Laurence FONTAINE, AuteurLa production de soja certifié bio en France poursuit son développement, avec plus de 50 000 hectares implantés en 2020, et ce, aussi bien dans le Sud que dans le Nord du pays. Dans ce contexte, cette espèce est passée au statut hors dérogation : depuis le 1er janvier 2022, les agriculteurs ne peuvent utiliser que des semences multipliées en agriculture biologique. Aussi, il est conseillé aux agriculteurs de bien anticiper leurs commandes de semences, notamment pour les variétés les plus précoces. Pour les variétés tardives, l'offre, quasi-inexistante avant 2019, s'étoffe : en 2021, sept variétés des groupes I et II étaient multipliées en France. Côté qualité, des variétés riches en protéines et de gros calibre sont recherchées pour répondre à la demande du marché en alimentation humaine, alors que le rendement reste un critère-clé pour les besoins de l'alimentation animale.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
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Atelier fauchage-andainage : Une technique en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, la technique du fauchage-andainage est encore peu répandue en France, mais elle a le vent en poupe. Elle présente, en effet, des avantages non négligeables dans certaines conditions. Un atelier-discussion a été organisé sur cette thématique, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Le fauchage-andainage permet de faire sécher la culture en andain avant la récolte. En conditions humides, il peut ainsi permettre de gagner des points dhumidité (jusquà douze points sur du sarrasin), et cest pourquoi cette technique a été plébiscitée en 2021 (année aux conditions particulièrement humides). Cette technique est également employée en cas de forte présence dadventices : le séchage en andain permet de se libérer plus facilement des impuretés. Elle permet également davancer la date de récolte de certaines cultures (ex : blé, orge, triticale), dans le but dimplanter plus précocement une culture dérobée (ex : soja), dans une logique économique. Cette technique est également intéressante pour les plantes à floraison indéterminée (ex : sarrasin, pois chiche), qui ont tendance à repartir en végétation lorsque les étés sont humides : la fauche permet darrêter la fructification et de mettre les graines au même stade dhumidité.
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Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
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Biobreizh : Travailler sur la diversité des choux-fleurs
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh continue davancer dans sa sélection de choux-fleurs. Cette coopérative bretonne de légumes bio a décidé de mettre en place sa propre sélection pour disposer, à terme, de variétés de choux-fleurs qui ne soient pas à CMS (stérilité mâle cytoplasmique). Les légumes à CMS sont issus dune méthode de sélection variétale qui consiste à stériliser le caractère mâle en introduisant une cellule externe dans la graine. Cette technique est particulièrement utilisée sur les crucifères afin déviter lautofécondation et de garantir une production plus homogène. Biobreizh a banni dès 2002 les variétés à CMS de son catalogue, refusant les manipulations biotechnologiques.
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Book of abstracts: Farmers & Advisors forum
Simon CARRAZ, Auteur ; Famara DIEDHIOU, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Tous les trois ans, le Congrès Mondial de la Bio offre aux paysans des cinq continents lopportunité de débattre sur ce que signifie être un agriculteur biologique, dapprendre comment les autres agriculteurs bio travaillent et dexplorer les défis auxquels les agriculteurs bio font face ou feront face dans le futur. Lors de lédition 2021 de ce Congrès (organisée à Rennes, du 6 au 10 septembre), les producteurs et productrices ont été invités à partager des expériences inspirantes, des exemples de leurs réussites, dexpériences positives ainsi que des bonnes pratiques. Les contributions à ce forum pouvaient sarticuler autour de quatre thèmes : 1 - Lagriculture biologique en tant que système holistique ; 2 - Lémancipation et lautonomie des agriculteurs et des agricultrices à la ferme et sur le marché ; 3 - L'engagement des agriculteurs et des agricultrices dans les dimensions sociales de lagriculture biologique ; 4 - Les services de conseil : comment participer au changement du modèle agricole ? Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (près de 80 contributions, conférences et posters confondus). Ces contributions abordent diverses productions et problématiques : la diversification, les marchés, la préservation de la biodiversité, les systèmes de garantie participatifs, lautonomie, la résilience des systèmes, le bien-être animal
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Book of abstracts: Stakeholder Forum
Vianney LE PICHON, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Philippe BARET, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Lors du Congrès mondial de la bio, qui sest déroulé à Rennes du 8 au 10 septembre 2021, lun des forums a été consacré au leadership. Son objectif était de réunir des praticiens, des penseurs et des décideurs politiques pour discuter de nouveaux concepts et idées afin de faire progresser lagriculture, et plus particulièrement lagriculture biologique, vers un plus haut niveau de durabilité. Ces différents acteurs ont été invités à apporter des contributions autour des neuf thèmes suivants : 1 - Les politiques comme leviers et expériences de plaidoyer : messages et cibles ; 2 - La bio à travers les générations : apprendre de lexpérience revivifiée par lénergie des jeunes générations ; 3 - Elever le niveau dexigence du secteur bio : pour plus dimpact dans le développement durable ; 4 - Comptabilisation des coûts réels et son intérêt pour lagriculture biologique : examen objectif des « solutions miracles » ; 5 - Pourquoi ny a-t-il pas plus de paysans qui se convertissent à lagriculture biologique : comment approcher les pas encore convaincus ? ; 6 - Agriculture biologique pour le développement : comment intégrer lagriculture biologique dans le discours des donateurs internationaux ? ; 7 - Partenariats stratégiques : faire équipe dans des problématiques inhabituelles ; 8 - atteindre et responsabiliser les consommateurs dans leur rôle de citoyens : quels intermédiaires cibler et avec quels messages ? ; 9 - Les orientations de lagriculture biologique : que signifie être un agent de changement ? Cet ouvrage compile les résumés de ces différentes contributions (une cinquantaine, conférences et présentations de poster confondues). Ces dernières ont abordé diverses productions et problématiques.
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Booster la diversité et la sélection en bio : Les coops bio sengagent
Laurence FONTAINE, AuteurLe choix variétal est lun des rares leviers annuel sur lesquels les agriculteurs bio peuvent agir. En grandes cultures, certains acteurs français de la production de semences, tels que Ubios, la Cocebi et Biocer, se sont mobilisés pour sélectionner des variétés plus adaptées à la bio que celles sélectionnées pour lagriculture conventionnelle. Ces recherches de cultivars bio ont été encadrées par le projet européen Liveseed, dont lobjectif était daméliorer loffre européenne de semences bio. Ce projet fait écho à un contexte réglementaire en pleine évolution : le nouveau règlement (UE) 2018/848, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, comprend un important volet sur les semences (de la sélection à la commercialisation), avec l'objectif de contribuer au développement de variétés spécifiques aux besoins de la bio. Il existe plusieurs niveaux de sélection en bio (lignées sélectionnées intégralement en bio, en bio dès les croisements, en conventionnel jusquà un stade avancé ). Certaines techniques de sélections, acceptées avec la nouvelle règlementation, permettent de conserver un plus grand niveau de diversité génétique, telles que le matériel hétérogène biologique (MHB), dont les populations croisées composites (CCP) font partie, ou encore des variétés biologiques (VB). Le projet Liveseed a permis de tester la mise en uvre de ces nouvelles méthodes et de sélectionner plusieurs cultivars adaptés à la bio.
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Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.
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Compte-rendu des essais réalisés en 2021 : Céréales biologiques, fertilisation et traitement de semences
Pierre DURAND, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Pierre LEFUR, Auteur ; ET AL., Auteur | LILLE CEDEX (299 Boulevard Leeds, 59 777, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE HAUTS-DE-FRANCE | 2021Ce document compile les résultats de différents essais portant sur la culture de céréales biologiques dans les Hauts-de-France. Ils ont été réalisés en 2021, dans le cadre du Réseau céréales à paille en AB. Ce compte-rendu dessais présente ainsi les résultats : 1 de plusieurs essais variétaux sur des céréales à paille (épeautre, triticale, blé tendre dhiver, blé tendre de printemps) ; 2 - de deux essais comparant leffet de différents fertilisants organiques sur du triticale dhiver (fientes fraîches, bouchons de fientes, Azopril, Gomeo, farine de viande et dos ) ; 3 - dun essai comparant leffet de différents traitements de semences biostimulants sur du blé dhiver (Efficace micro-organisme, Trichoderma Harzianum, thé de compost oxygéné, Azotobacter Vinélandi, Akra, Akra programme ) ; 4 - dun essai sur le semis de céréales sous un couvert de luzerne permanent. Avant de présenter ces différents résultats, ce compte-rendu commence par décrire les conditions climatiques et les faits marquants de lannée 2021, puis fournit quelques rappels sur les composantes du rendement du blé dhiver et du blé de printemps.
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Cultivons une biodiversité innovante et collective en Nouvelle-Aquitaine
Adrien AME, Auteur ; Elsa BERTHET, Auteur ; Doette BRUNET, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2021Le projet CUBIC Nouvelle-Aquitaine (2018-2020) a réuni 13 partenaires, avec pour objectif de développer des dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes, dans une démarche agro-écologique. Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 20 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine, avec une reconnaissance aux niveaux national et international. De très nombreuses initiatives ont émergé de lessaimage porté par les structures de "Cultivons la Biodiversité en Nouvelle-Aquitaine", qui participent aujourdhui activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est lune des premières à être traitée dans ce champ de recherche. Cette publication, réalisée dans le cadre du projet CUBIC, présente le fonctionnement des structures impliquées et les expériences de sélection pour : le maïs population, les céréales à paille, les potagères, ainsi que leur valorisation en alimentation humaine. La sélection des fourragères est aussi abordée.
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Deux mains dans la terre
Jacques CAPLAT, Auteur ; Laetitia ROUXEL, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2021
Cette bande dessinée raconte le cheminement de Fred, céréalier conventionnel, qui sinterroge sur ses pratiques, sur le modèle agricole en général et qui, au gré de rencontres, de discussions, de visites de fermes et de suivis de conférences en ligne ou en direct (dont une avec lun des auteurs, Jacques Caplat), évolue avec une prise de conscience qui le conduit à se convertir à lagriculture biologique et à transformer sa ferme (plantation darbres, introduction de moutons, cultures associées ). Après lhistoire illustrée, louvrage se poursuit par une partie, intitulée « Changer, une transition agroécologique », qui décrit les mécanismes de fonctionnement de lagriculture et les freins institutionnels et politiques au développement de lagriculture biologique et qui reprend les principes et les valeurs de la bio en sappuyant sur lhistorique et sur lapproche systémique. Le cas de lélevage est abordé, avec lintérêt de lélevage herbager pour le maintien des prairies qui régénèrent le sol et favorisent une forte biodiversité. Les auteurs stipulent quélever des animaux jusquà leur mort naturelle est possible, mais implique un autre modèle agricole pour que les paysans puissent en vivre.
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Enrober ses semences à la ferme : quels bénéfices ?
Emilie ROSSELIN, AuteurLenrobage des semences à la ferme est une pratique encore peu répandue dans lOuest. Elle présente pourtant de multiples intérêts et peut être utilisée pour atteindre différents objectifs : protéger les semences dattaques externes (ex : attaques de corvidés, de taupins ou dautres agents pathogènes), favoriser la vie biologique du sol ou augmenter lactivité métabolique de la plante (ex : optimiser le développement racinaire). Le principe est assez simple à mettre en uvre : les semences sont placées dans une bétonnière avec les différents composants de lenrobage. Ce dernier est composé dune substance matrice (ex : argile), de substances humides pour que la matrice colle aux graines (ex : jus de lombricompost) et de compléments (ex : répulsif). Ces différents composants varient en fonction de lobjectif visé. Il nexiste donc pas une, mais des recettes denrobage de semences. Laurent Février, Nicolas Audoin et Julien Renolleau, trois agriculteurs vendéens (dont certains sont en bio), apportent leurs témoignages en détaillant l'objectif visé, la composition de l'enrobage et la manière dont ils souhaitent le faire évoluer.
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État des lieux des semences biologiques en Europe
LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Ce document propose un état des lieux sur lutilisation de semences biologiques en Europe. Il répond notamment aux questions suivantes : 1 - Comment lagriculteur a-t-il connaissance des variétés disponibles sous forme de semences biologiques ? Comment fonctionnent les bases de données de semences biologiques dans les différents pays de lUnion Européenne et comment pourraient-elles être améliorées ? ; 2 - Quelle proportion de semences ou de matériel végétal non biologiques est utilisée en agriculture biologique dans lUE ? Combien de dérogations sont accordées dans les différents États membres de lUE et en Suisse ? ; 3 - Quels facteurs encouragent ou dissuadent les agriculteurs d'utiliser des semences biologiques ? Quelles caractéristiques des exploitations et des agriculteurs influencent ladoption de semences biologiques ? Comment la sélection biologique peut-elle contribuer à atteindre 100 % dutilisation de semences biologiques ? ; 4 - Comment le marché des semences biologiques sest-il développé ces dernières années ? Du point de vue des fournisseurs de semences, quels facteurs entravent le développement du secteur des semences biologiques ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du projet LIVESEED ont utilisé divers outils et méthodologies de recherche intégrés : analyse comparative, enquêtes, modélisation
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2021
Germinance propose son catalogue 2021 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
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Guide technique : Les grandes cultures biologiques en Pays de la Loire
En région Pays de la Loire, le réseau CAB-GAB-Civam Bio 53 accompagne les producteurs de céréales, oléagineux et protéagineux bio dans leur recherche d'autonomie, notamment en favorisant les échanges de savoir-faire. Ce guide présente des références techniques en grandes cultures bio pour les Pays de la Loire, conçues à partir de témoignages d'agriculteurs.trices et de références bibliographiques existantes. Il comporte des fiches spécifiques dédiées à une espèce (plus d'une vingtaine : betterave fourragère, chanvre, colza, haricot sec, lentille, lupin, millet, orge, quinoa, sarrasin, sorgho...) et des fiches transversales autour des enjeux climatiques, de la fertilité des sols, des rotations, des semences, etc.
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Guidelines for organic on-farm cultivar trials: A practical guide for researchers and facilitators
Maria Paola ANDREONI, Auteur ; Matteo PETITTI, Auteur ; Ágnes BRUSZIK, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Ce document regroupe des préconisations pour pouvoir mener des essais de cultivars biologiques à la ferme. Ces préconisations ont été établies dans le cadre de Liveseed, un projet européen H2020 qui tend à accroître la production de semences biologiques en Europe. Il faut savoir quen 2036, les dérogations permettant actuellement aux agriculteurs bio d'utiliser des semences conventionnelles non traitées prendront fin. Il faudra donc, dans un avenir assez proche, produire davantage de semences biologiques et sélectionner des variétés plus adaptées à la bio. Cest pourquoi le projet Liveseed a co-conçu des modèles d'évaluation de cultivars efficaces, innovants, adaptés à la bio et applicables dans tous les pays européens (même dans ceux disposant d'une infrastructure limitée ou inexistante). Ce projet a notamment permis de réfléchir à une évaluation décentralisée à la ferme. Cette évaluation décentralisée permettrait de tester une diversité de cultures dans différentes conditions réelles. Ce guide apporte : 1 - des conseils pour animer et coordonner un réseau dévaluation à la ferme ; 2 - des éléments sur la durabilité économique dun tel système dévaluation ; 3 des pistes pour concevoir ce système dévaluation (objectifs, contraintes, choix méthodologiques ) ; 4 des pistes pour collecter et traiter les données liées à ce dispositif dévaluation.
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Intérêt du triage à la ferme en AB
Ingrid BARRIER, AuteurQue ce soit pour préparer des semences fermières, nettoyer des lots de grains ou séparer les différents grains d'une culture associée après récolte, le triage à la ferme présente des intérêts économiques et sanitaires. A l'occasion d'une rencontre technique "le mardi pour produire", organisée par la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, M. Gastou et M. Laplace, tous deux agriculteurs biologiques, ont présenté plusieurs trieurs : trieur rotatif alvéolaire, trieur séparateur à grilles ou pré-nettoyeur, et trieur séparateur aérodynamique. Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de chacun sont présentés dans cet article.
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ITAB : Rapport d'activités 2020
LITAB (Institut de lagriculture et de lalimentation biologiques) présente son rapport d'activités de l'année 2020. LITAB entend répondre aux sollicitations stratégiques pour le développement de lagriculture biologique et plus généralement pour la transition écologique de lagriculture et de lalimentation, en France et à léchelle européenne (8 projets européens). LITAB poursuit son partenariat engagé en 2017 avec le FiBL, institut suisse de développement de lAB. En 2020, lITAB est devenu membre du comité éditorial de la plateforme de ressources Organic Farm Knowledge. LInstitut est également membre du consortium dorganisation du Congrès Mondial de la Bio (Rennes, septembre 2021). Les actions conduites sont présentées et développées dans ce rapport émaillé des témoignages des partenaires. Elles sont présentées en 3 chapitres : Développer des systèmes agricoles bio diversifiés, résilients et durables ; Développer des systèmes alimentaires bio et durables, pour des produits sains, bons et accessibles ; Accompagner les transitions en mobilisant l'intelligence collective.
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Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? Cest le choix qua fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine dannées, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région dadoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur lindépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, lalimentation saine, la permaculture, lagroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant lépuisement des sols qui est le lot de lagriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en lenrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de lagroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - Lessentiel à savoir concernant lélevage de volailles.
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Journée technique PPAM Bio 04
Sarah PARENT, Auteur ; Marine PLANCQUAERT, AuteurUne journée technique sur les PPAM bio sest tenue, le 4 juin 2021, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Cette journée a été organisée par les Chambres dagriculture des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse et de PACA. Elle a été loccasion de faire un point sur les enjeux techniques et réglementaires de la filière grâce à trois conférences. La première était consacrée à la diversification au sein de la filière PPAM : en lavande et lavandin, la surproduction et linstabilité des filières longues suscitent des réflexions chez les producteurs, tandis que la demande pour dautres PPAM (thym, romarin, sarriette ) semble croître. La deuxième conférence portait sur la réglementation et la production de semences et plants de PPAM bio. La dernière conférence présentait la filière Plants sains : cette dernière assure la production de plants exempts de toutes maladies grâce à la régénération de plants dits « grands-mères » en laboratoire par multiplication In Vitro. En parallèle de ces conférences, des démonstrations de matériels de désherbage mécanique ont été organisées : bineuse spéciale lavande-lavandin, deux bineuses à fraises rotatives, deux machines à disques interceps et trois broyeurs inter-rang.
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Kit réglementaire : Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
La gestion dynamique de la biodiversité cultivée, pratiquée avec les semences paysannes, se fait selon une approche globale. Les étapes de conservation, de sélection et dutilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins, par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau. Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés, après la seconde guerre mondiale, pour le développement dune filière industrielle. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaires au maintien durable de la biodiversité cultivée. Cependant, il est important de comprendre que des espaces existent malgré tout pour lutilisation des semences paysannes. Les éléments partagés dans ce kit permettent de comprendre les possibilités qui existent aujourdhui : - pour construire collectivement des Maisons de Semences Paysannes et partager les semences et le savoir-faire de chacun (fiche 1) ; - pour vendre des semences et des plants « non-standardisés » et libres de droit de propriété (fiche 2).
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Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de leau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de ladaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer léquilibre écologique du potager sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise lauteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui sannonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant lusage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie
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LIVESEED: Frugal, multi-actor and decentralised cultivar evaluation models for organic agriculture: methods, tools and guidelines
Frédéric REY, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; Emma FLIPON, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DRIEBERGEN-RIJSENBURG (Hoofdstraat, 24, 3972, PAYS-BAS) : LOUIS BOLK INSTITUTE | 2021LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Actuellement, pour que les semences d'une variété puissent être vendues, le cultivar doit, au préalable, être enregistré dans le Catalogue national dun État et avoir passé des tests (notamment les tests DHS et VAT). Néanmoins, certains critères cruciaux en agriculture biologique (AB) ne sont pas pris en compte par les protocoles d'essais qui ont été développés dans le cadre de l'agriculture conventionnelle. Ceci conduit à des problèmes d'identification et d'enregistrement de cultivars appropriés à une conduite en AB, et crée des obstacles à la production de semences bio de qualité. Cest pourquoi, dans le cadre du projet LIVESEED, des partenaires de différents pays européens se sont réunis pour co-concevoir des modèles d'évaluation de cultivars innovants, en gardant également à l'esprit le fait que ces modèles devaient rester applicables dans des territoires possédant peu ou pas d'infrastructures. Ces modèles devaient également englober des aspects sociaux et techniques, et inclure les concepts d'évaluation décentralisée à la ferme, de réseaux participatifs et multi-acteurs, et d'innovation frugale. Après avoir défini ces différents termes, ce rapport détaille la méthodologie employée par les différents partenaires pour co-construire de nouveaux modèles dévaluation de cultivars adaptés à la bio. Il apporte ensuite des recommandations pour mettre en place de tels modèles, avant de les illustrer à travers des exemples concrets issus de plusieurs pays (France, Nicaragua, Royaume-Uni, USA ).
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Liveseed: Guidelines for adapted DUS and VCU testing of organic varieties
Tove MARIEGAARD PEDERSEN, Auteur ; Abco DE BUCK, Auteur ; Clemens FLAMM, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Ce rapport a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. Il donne des lignes directrices pour réaliser des tests DHS (test sur les critères de distinction, dhomogénéité et de stabilité) et VAT (test sur la valeur agronomique et technologique) adaptés aux variétés biologiques. Il est en effet essentiel que les agriculteurs bio puissent avoir des informations sur les performances des cultivars dans des conditions de culture biologique. Pour cela, il est important que ces cultivars soient testés de la même manière à travers toute lUnion Européenne. Actuellement, pour que les semences d'une variété puissent être vendues, le cultivar doit, au préalable, être enregistré dans le Catalogue national dun Etat (en France, le Catalogue Officiel des espèces et variétés végétales). Pour cela, le cultivar doit passer les tests DHS et VAT. Néanmoins, certains critères cruciaux en agriculture biologique (AB) ne sont pas pris en compte par les protocoles d'essais qui ont été développés dans le cadre de l'agriculture conventionnelle. Ceci conduit à des problèmes d'identification et d'enregistrement de cultivars appropriés à une conduite en AB, et crée des obstacles à la production de semences bio de qualité. Cest pourquoi ce rapport propose des lignes directrices pour que ces tests soient réalisés en prenant en compte les besoins du secteur biologique. Il commence par apporter des éléments de contexte : la réglementation qui encadre la production de matériel de reproduction végétale en AB, les différents types de cultivars existants Par la suite, il décrit plus précisément les attentes vis-à-vis des cultivars et de la sélection variétale en AB. Il détaille ensuite les protocoles des tests DHS et VAT, avant de proposer des améliorations et de décrire quelques expérimentations portant sur ce sujet.
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Maintenons la vigueur des semences ! ; Bon stockage des semences
Ces deux fiches ont été produites dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. La première fiche (https://www.liveseed.eu/wp-content/uploads/2021/10/PA30_Seed-vigour-keep-it-high_FR.pdf) explique comment maintenir la vigueur des semences. Cette vigueur peut être considérée comme la capacité des semences à germer dans des conditions non-optimales. Comme les graines sont sensibles aux stress qui peuvent se produire durant leurs traitements (physiques ou thermiques de désinfection) ou leur stockage, elles peuvent perdre en vigueur. Elles produisent alors moins de plantules ou des plantules plus faibles qui seront plus sensibles au stress hydrique et aux pathogènes. Cette fiche contient des solutions, ainsi que des recommandations pour éviter ce phénomène. La seconde fiche (https://www.liveseed.eu/wp-content/uploads/2021/10/PA25_Proper-seed-storage_FR.pdf) porte sur le vieillissement précoce des semences et les conditions de stockage permettant de léviter. Le vieillissement des semences est causé par loxydation de leurs membranes cellulaires, de leurs mitochondries, de leur ADN, de leur ARN et de leurs protéines. Quatre facteurs favorisent cette oxydation : le taux dhumidité des semences, la température de stockage, loxygène et le temps. Cette fiche apporte des conseils pour stocker les semences le plus durablement possible.
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Maïs, tournesol, soja, sorgho Quelle offre variétale pour répondre aux besoins ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes cultures dété, telles que le maïs, le tournesol, le soja et le sorgho, sont très présentes dans les rotations des grandes cultures et participent à leur diversification. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières expliquent les stratégies quelles mettent en place afin de répondre aux besoins des agriculteurs bio pour ces espèces. Dans un premier temps, Limagrain, RAGT Semences, Saatbau, Maïsadour, Euralis Semences, Caussade Semences et Semences de France répondent chacune à la question « Quels sont les principaux critères de sélection des variétés disponibles en bio, tant au niveau agronomique que celui du marché ? ». Dans un deuxième temps, certaines de ces entreprises expliquent « Dans quelles conditions seffectue la multiplication en bio » et répondent à la question « Faut-il sattendre cette année [2021] à des tensions sur la disponibilité de certaines espèces au vu des conditions climatiques difficiles pour la production de semences en 2020 ? ».
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Le Point avec Certipaq : Des évolutions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur des modifications de règles de production bio entrées en vigueur depuis le début de lannée 2021. La première modification porte sur les semences. Plusieurs espèces ou groupes variétaux sont passés « hors dérogation » au 01/01/2021 : soja (sauf exceptions), courge (sauf exceptions), concombre (tous) et luzerne (passage « hors dérogation » progressif, cest-à-dire échelonné dans le temps). Lavoine, lorge dhiver, le seigle et le pois fourrager devraient passer « hors dérogation » au 01/07/2021. Le deuxième volet porte sur lélevage. La dérogation pour introduire des poulettes non bio dans les élevages de poules pondeuses bio est prolongée jusquau 31/12/2021. La dérogation autorisant jusquà 5 % daliments non bio riches en protéines dans les rations des porcs et des volailles bio est également prolongée jusquau 31/12/2021. Le phosphate monoammonique est désormais autorisé en tant qualiment minéral en aquaculture bio. Le dernier point porte sur les arômes naturels utilisés dans la préparation de denrées alimentaires bio. A partir du 01/01/2022, ils devront respecter de nouveaux critères définis par les articles 16.2, 16.3 et 16.4 du règlement (CE) n°1334/2008.
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Portrait : Rencontre avec Vincent Gauvain, agriculteur en grandes cultures bio à Beine-Nauroy (51)
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurDans cette interview, Vincent Gauvain, agriculteur bio en grandes cultures dans la Marne, raconte son parcours. Après un BPREA et une première expérience d'installation en bio, Vincent a repris, en 2016, la ferme de ses beaux-parents, convertie à la bio. Engagé dans le développement des semences paysannes, il a ensemencé une plateforme de conservation de blés paysans comportant, en 2021, 64 variétés de blés anciens. Il explique les aménagements qu'il a effectués sur son exploitation, ainsi que l'investissement nécessaire pour la culture en micro-parcelles. Aujourd'hui, il envisage mettre en place un atelier d'élevage et réfléchit, sur le plus long terme, à un projet de meunerie.
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Produire de lendive : Des solutions pour une culture à risque
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLendive fait partie des légumes les plus consommés en France. Cette culture très spécialisée peine à se développer en bio car le défi est double : il faut réussir à produire des racines saines, puis à maîtriser la phase de forçage. Elle nécessite également des installations dédiées et beaucoup de main duvre. Au champ, les racines poussent davril-mai à lautomne. Les racines sont ensuite récoltées, puis stockées au froid pour être mises en forçage au fur et à mesure des besoins. En agriculture biologique, la phase de forçage est possible, à condition quelle soit réalisée à leau claire, sans solution nutritive. Durant cette phase, le producteur peut juste jouer sur la température, lhygrométrie et la ventilation. Il est donc primordial davoir des racines saines, indemnes de sclérotinia, car les quelques produits autorisés en bio pour lutter contre cette maladie lors du forçage, ne sont efficaces quà 70 %, voire moins. Pour obtenir des racines saines, il est nécessaire de mettre en place des rotations longues et d'implanter la culture sur des parcelles pauvres en azote. En parallèle de cet article, un encart est consacré au témoignage de Pierre Jamet, producteur dendives bio en Isère.
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Produire des semences en agriculture biologique : Lentille
M. AUGAGNEUR, Auteur ; M. BOUVIALA, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2021Il existe plusieurs types de lentilles : vertes, blondes, corail... La lentille verte est, de loin, la plus cultivée en France, et donc la plus multipliée. En 2020, plus de 600 hectares étaient consacrés à la production de semences de lentilles bio. La lentille fait partie des espèces à certification obligatoire pour la production de semences. Cette fiche technique, dédiée à la production de semences biologiques de lentilles, commence par décrire les exigences de cette culture : type de sol, climat, rotation des cultures, délai de retour sur une parcelle. Elle détaille ensuite l'itinéraire technique : préparation du sol, semis, fertilisation, contrôle des adventices, contrôle des principales maladies (ascochytose, aphanomyces, pourriture grise et rouille brune), contrôle des principaux ravageurs (puceron vert, sitone, cécidomyie des fleurs, bruches), récolte, battage et tri de la récolte.
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Produire des semences en agriculture biologique : Oignon
M. AUGAGNEUR, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2021Cette fiche technique porte sur la production de semences d'oignon en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des cultures porte-graines les plus fréquentes, mises en place à partir de bulbes, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences par multiplication : - Exigences agro-climatiques de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies ; - Ravageurs ; - Récolte et opérations post-récolte (séchage, battage, agréage).
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Produire des semences en agriculture biologique : Réglementations
A. GAYRAUD, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; M. AUGAGNEUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2021La production de semences en AB doit répondre aux règles de la production en bio et aux règles spécifiques de la production de semences. Ce document présente les bases réglementaires à connaître avant de mettre en place une production de semences biologiques, ainsi que les principales adresses où trouver des informations complémentaires. Un encart rappelle les diverses formes d'aides à l'AB pour les productions de semences.
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Produire des semences en agriculture biologique : Techniques de base
L. BRUN, Auteur ; M. AUGAGNEUR, Auteur ; Frédéric REY, Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2021Cette fiche présente les points incontournables de la production de semences en AB, notamment concernant la maîtrise des bioagresseurs et des adventices : - Principes généraux en culture porte-graine (travail du sol, fertilisation, implantation, irrigation, pollinisation, récolte et conservation, distances d'isolement) ; - Maîtriser l'enherbement (prophylaxie, rotation, faux-semis, semis, désherbage mécanique, semis sous couvert, pépinière et repiquage, désherbage thermique, paillage) ; - Maîtrise commune des ravageurs et maladies (choix variétal, fertilisation azotée, travail du sol, emplacement de la parcelle, rotation, plantes de service et infrastructures agroécologiques, lâchers d'auxiliaires, protection physique, produits de protection des cultures, irrigation et gestion du climat sous serre, désinfection des semences).
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Produire des semences de céréales en agriculture biologique : Règlementation ; Techniques de production
La production de semences de céréales en agriculture biologique doit répondre à deux réglementations : la réglementation de la production de semences de céréales et la réglementation de la production en agriculture biologique. Ce guide pratique décrit toutes les étapes de production de semences de céréales en agriculture biologique : - Choix de la parcelle, préparation du lit de semences et semis ; - Gestion des adventices ; - Gestion des maladies et des ravageurs ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Récolte et stockage des semences.
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Produire ses graines bio : Légumes, fleurs, aromatiques et engrais verts
Comment cultiver cette savoureuse tomate découverte par hasard, retrouver cette variété de haricot si goûtue ou encore cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de préserver ou d'améliorer ses variétés préférées, à la fois savoureuses, adaptées au milieu et robustes. Dans ce livre, l'auteur rappelle tout d'abord les fondamentaux de la sélection : classification botanique, mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques, critères de sélection (qualités gustatives, résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs, productivité...). Un chapitre est consacré à la culture des porte-graines (travail du sol, semis, repiquage, arrosage...), ainsi qu'à la récolte, au séchage et au stockage des graines. Puis, pour près de 70 légumes, aromatiques, fleurs et engrais verts, est expliquée la manière de sélectionner les graines, de les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine", cosmos "Chocolat", scabieuse des jardins, sarriette ou encore épeautre... de quoi se faire plaisir tout en entretenant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel.
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Réforme du droit européen des semences : à vos marques, prêts, aux aguets !
RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES, AuteurEn 2021, la Commission Européenne a lancé un important processus de réforme qui vise à revoir le droit européen de la production et de la commercialisation des semences et plants. Suite à plusieurs constats liés à la réglementation actuelle, et notamment face à des procédures d'enregistrement des variétés et de certification des semences peu adaptées aux variétés destinées à l'agriculture biologique, quatre options pour la réglementation future ont été identifiées par la Commission européenne (options 0, 1, 2A et 2B). Plusieurs propositions sont communes à ces différentes options : - la mise en cohérence du droit européen des semences avec les réglementations relatives à la santé des plantes, aux OGM et à l'AB ; - le renforcement de l'efficacité des systèmes d'enregistrement des variétés, de certification, d'inspection, d'étiquetage et de traçabilité des semences et plants ; - l'adaptation de la réglementation aux objectifs du "Pacte vert européen", aux stratégies "De la ferme à la fourchette" et "Biodiversité 2030", ainsi qu'au nouveau plan d'action sur le développement de l'AB.
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Semences bio : Boom des surfaces de porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon Semae (ex-Gnis), les surfaces dédiées à la multiplication de semences bio ont progressé de 28 % en 2020 (par rapport à 2019) et atteignent près de 18 000 ha. La hausse enregistrée depuis dix ans saccélère, mais elle cache des disparités. Sur les 190 espèces présentes au Catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes, 106 sont multipliées en bio par 1 168 agriculteurs-multiplicateurs via des contrats passés avec 126 semenciers. Lengouement du secteur semencier pour la bio sexplique en partie par lentrée en vigueur du nouveau règlement bio et la perspective de fin des dérogations autorisant lutilisation de semences conventionnelles non traitées après récolte (la totalité des plants et semences devront être bio dici 2036). En 2019, les producteurs bio ont obtenu plus de 64 000 dérogations : le nombre de celles-ci diminue en grandes cultures et en semences fourragères, mais augmente en semences potagères, en PPAM et en petits fruits. En complément de cet article, un tableau présente lévolution des surfaces de multiplication en bio par espèce végétale. Un encart présente le classement des dix départements présentant les surfaces de multiplication en bio les plus importantes.
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Semences biologiques en Occitanie : État des lieux et perspectives
Anne GLANDIERES, Auteur ; Marianne SANLAVILLE, AuteurActuellement en pleine structuration en Occitanie, la filière semencière bio a fait l'objet d'une rencontre régionale, le 26 novembre 2020 (en visioconférence). Les différents acteurs impliqués (agriculteurs multiplicateurs, sélectionneurs, distributeurs, utilisateurs...) ont pu échanger sur leurs besoins et sur les freins rencontrés, identifiés grâce à une enquête réalisée en 2020. Première région productrice de grandes cultures biologiques en France, l'Occitanie manque pourtant de semences en quantité (recours aux dérogations pour l'utilisation de semences non-traitées), mais aussi de variétés adaptées à son contexte pédoclimatique. Sept grands enjeux ont été identifiés : accompagner les producteurs multiplicateurs, développer des références technico-économiques, mieux connaître la demande régionale, soutenir les investissements, développer une valorisation pour les filières semences bio régionales, inciter à l'utilisation de semences certifiées et développer des outils de gestion du risque au sein de la filière.
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Semences fourragères : La palette en bio sélargit
Frédéric RIPOCHE, AuteurDurant le salon Tech&Bio (édition 2021), les semenciers ont pu présenter leurs gammes bio de mélanges et de dérobées dété. Dans cet article, plusieurs dentre eux présentent leurs avancées et leurs nouvelles variétés : Eliard-SPCP, semencier en Bretagne, axe ses recherches sur des mélanges visant lautonomie fourragère et protéique et cherche à raccourcir les cycles de végétation ; Lidea, né de la fusion de Caussade Semences et dEuralis Semences en juillet 2020, souhaite passer toute sa gamme en bio ; Barenbrug, semencier dans la Marne, élargit sa gamme bio ; RAGT Semences, en Aveyron, propose, en bio, certaines de ses variétés sélectionnées en agriculture conventionnelle, et sélectionne de nouvelles variétés plus adaptées aux critères bio français ; Saatbau, un semencier autrichien implanté en France, présente ses nouvelles variétés de seigle fourrager, de pois fourrager et de sorgho fourrager.
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Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
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Le tournesol pop' dans nos assiettes
Chaque année, de nouveaux paysans sollicitent, pour la saison des semis, des lots de semences de tournesol population (aussi nommées semences paysannes) auprès de la Maison de la Semence Paysanne de Dordogne. Laurence Dessimoulie et Delphine Trentacosata font découvrir quatre dentre eux. Côté culinaire, cet ouvrage propose également une vingtaine de recettes permettant de valoriser la graine de tournesol, qui reste assez méconnue.
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Vienne : Paysanne semencière
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurDans la Vienne, Carine Lahm a rejoint Philippe et Béatrice Martin sur la ferme Dana, en bio, afin de reprendre latelier de semences paysannes. Comme Philippe produit des céréales, ainsi que de lhuile, et que Béatrice soccupe de latelier bovins viande, le couple navait plus de temps à consacrer à ses serres dans lesquelles ils produisaient des semences paysannes bio pour lentreprise Germinance. Il a alors proposé à Carine, une comptable qui souhaitait se reconvertir, de prendre le relai. En 2018, pour acquérir des compétences sur cette production, Carine a débuté en tant que stagiaire. En 2019, elle a été salariée à temps partiel. Elle est ainsi devenue de plus en plus autonome. Elle a ensuite réfléchi à son statut : salariée, associée du GAEC, individuelle ? Nétant pas dans le cadre dune installation classique, elle na pas réussi à avoir des réponses à ses questions. Elle a fini par opter pour la création dune entreprise individuelle agricole en micro-bénéfice agricole. La MSA la dabord inscrite en tant que cotisante solidaire (la surface cultivable étant insuffisante). En 2021, elle a obtenu le statut rétroactif dexploitante agricole, car elle a travaillé plus de 1200 heures en 2020, avec un revenu supérieur à 800 Smic horaires.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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Agrosemens monte en graines... pour une semence de qualité
Laurent DREYFUS, AuteurL'entreprise semencière Agrosemens a été créée en 2002. Initialement implantée dans la périphérie ouest d'Aix-en-Provence, la "ferme semencière bio du Petit Sambuc" a déménagé de l'autre côté de la ville, il y a 5 ans, dans un lieu qui comprend 4 ha de cultures, dont 1 000 m2 de serres, et 3 ha de forêt. L'entreprise, compte désormais 25 collaborateurs et coordonne un réseau de 40 paysans-semenciers répartis dans les principaux bassins de production. Agrosemens propose aujourd'hui environ 900 variétés de semences bio, certaines étant certifiées Demeter ou Bio Cohérence. Visite guidée de la ferme et de ses activités. L'article présente également un exemple de schéma de culture (laitue batavia Grenobloise) et les préparations biodynamiques utilisées.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2020-2021
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2020-2021 de lannuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (équipements délevage, matériels de culture, matériels de transformation et de stockage, construction/économies dénergie, autres matériels et protections physiques) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecte et stockage, transformation, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôles et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, dans lenseignement supérieur, autres formations).
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Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
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Bretagne : La plateforme bio PAIS recherche partenaires
Marie HILARY, AuteurLors des 20 ans de la PAIS (Plateforme Agrobiologique dInitiative Bio Bretagne à Suscinio, située sur le lycée agricole de Morlaix et gérée par IBB), une quarantaine dacteurs ont été réunis pour trouver de nouveaux financements et projets et réfléchir aux orientations de la plateforme. Sur les 100 000 euros annuels alloués au fonctionnement de la PAIS, près de 70 % viennent de fonds publics et 30 % de fonds privés. Les difficultés financières de lun des partenaires (lItab) ont des répercussions directes sur le fonctionnement et la pérennité de cette plateforme dexpérimentations légumières. Or, celle-ci est la seule station certifiée 100 % bio en Bretagne et près de 3 200 producteurs bretons sont à la recherche de techniques et de variétés adaptées à la bio. Parmi les nouvelles orientations envisagées, une des pistes proposées est la relocalisation de la production de semences afin de favoriser laccès aux variétés à succès et aux variétés anciennes.
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Carie commune du blé : Rester vigilant, tous les ans !
Laurence FONTAINE, AuteurDes recrudescences de carie commune ont été signalées en blé biologique en 2019 et il est recommandé de redoubler de vigilance en 2020, puisque les conditions de semis difficiles ont pu favoriser la contamination des plantules de blé. Cette maladie fongique entraîne le refus de lots de céréales à la collecte. Elle a un pouvoir de propagation très élevé et son principal vecteur réside dans les semences : selon une expérience menée en 2002-2003 par Arvalis Institut du végétal, 1 % dépis cariés dans un lot de semences entraîne une contamination de 62 % des épis à la récolte suivante. La filière bio sorganise pour faire face à cette maladie. Il reste primordial demployer des semences saines, indemnes de carie. Pour cela, il est possible dutiliser des semences bio certifiées ou, dans le cas des semences fermières, de procéder à une analyse en laboratoire. Le recours à un traitement de semences utilisable en bio (tel que Copseed, Cerall, la farine de moutarde ou le vinaigre) apporte une protection supplémentaire. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun détaille le cycle de développement de la carie, un autre est dédié aux résistances variétales contre ce ravageur, et un troisième est consacré aux solutions spécifiques (en cas dattaque) pour les semences paysannes.
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Céréales mineures : Renaître et se faire reconnaître
Marin GRATIGNY, Auteur ; Antonin LE CAMPION, AuteurEn septembre 2019, à Rennes, a eu lieu un premier bilan du projet Renaissance des Céréales Mineures (RCM) visant à rediversifier l'offre variétale et à recenser les débouchés possibles de ces céréales : millet, grand et petit épeautre, sarrasin... A ce stade du projet, un bilan des parcelles consacrées aux essais de culture depuis 2017 a été présenté, ainsi que les freins rencontrés par les producteurs et les jardiniers amateurs partenaires du projet : la taille, souvent insuffisante, des parcelles qu'ils pouvaient consacrer aux céréales mineures, les besoins en matériels spécifiques (batteuse à botillons, semoir à essais, etc.). Des essais d'outils et de procédés de décorticage de ces céréales ont également eu lieu. Le projet RCM aura permis d'acquérir des matériels expérimentaux qui sont désormais utilisables par les producteurs du réseau GAB-FRAB Bretagne et Triptolème. Progressivement, les ressources en semences paysannes d'épeautre, de millet et de sarrasin réintroduites s'améliorent. Il apparaît nécessaire, pour la suite, de se concentrer sur la conception et la fabrication de machines adaptées à la réalité du terrain et accessibles aux agriculteurs.
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Choisir et Décider : Céréales à paille en agriculture biologique : Synthèse nationale 2020
Amélie CARRIERE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur ; Hélène SICARD, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2020Ce guide rassemble des résultats issus dessais, conduits en 2019/2020 par ARVALIS et ses partenaires, en collaboration avec lITAB, en céréales à paille bio. Plusieurs thématiques sont abordées : - Variétés de blé tendre, de blé dur et de triticale : Résultats des réseaux de criblage variétal et préconisations pour choisir une variété en AB, adaptée au contexte de production et aux débouchés ; - Céréales à paille : Quelle espèce implanter ? : Résultats dun essai multi-espèces de céréales à paille conduit dans le Sud-Ouest ; - Gestion des maladies de semences : Mieux comprendre, éviter et gérer la carie du blé ; Traitements de semences et fongicides utilisables en AB ; - Gestion des maladies foliaires du blé tendre en AB : Intérêts de la protection : Résultats de quatre essais de produits autorisés en AB sur blé tendre ; - Fertilisation des céréales à paille en AB : Principes de la gestion de la fertilité des sols, fertilisation, intérêts et résultats dessais dapports organiques, dapports de phosphates naturels et de kiésérite ; - Gestion des adventices : La prévention avant tout : Les leviers disponibles en agriculture biologique.
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Défilé de concombres
Josselin RIVOIRE, AuteurParmi les 36 variétés de concombres (Cucumis sativus) inscrites au catalogue officiel, le Centre Terre Vivante en a testé 9 correspondant aux plus répandues chez les semenciers bio : Marketmore 97 ; Lemon ; Vert long maraîcher ; Tanja ; Arménien ; Rollison's Telegraph ; Marketmore 76 ; Le Généreux ; Blanc long parisien. L'objectif était d'évaluer leur levée, leur tolérance aux maladies et leur productivité. Description et résultats de cet essai.
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En direct de lInao : La gestion des dérogations individuelles fait peau neuve
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn agriculture biologique, déroger aux règles de production nest possible que dans certains cas spécifiques détaillés par le règlement (CE) n° 889/2008. Les dérogations sont avant tout permises pour que les producteurs bio puissent faire face à des situations exceptionnelles (ex : mortalité, aléas climatiques ). Les demandes sont gérées au cas par cas par lInao. Ces dernières se faisaient jusqualors par la voie papier : le producteur remplissait un formulaire spécifique et lenvoyait à son organisme de contrôle. Ce dernier appréciait la demande, émettait un avis, puis les transmettait à lInao. Après instruction, lInao envoyait sa décision par courrier au producteur et informait lorganisme de contrôle. Depuis juin 2020, une saisine par voie électronique est possible pour les six dérogations suivantes : attache des bovins, mixité des cultures pérennes, mixité pour les superficies destinées à la recherche ou à lenseignement agricole, production parallèle en cas de production de plants et/ou de matériel de reproduction végétative et en cas de production de semences, mortalité danimaux, perte fourragère. Cette voie dématérialisée facilite les échanges dinformations. En parallèle de cet article, un encart est réservé à linterview de Magalie Dupuy, référent AB à lInao - Délégation territoriale Auvergne-Limousin. Elle explique quelle part représente lactivité « dérogations » dans son travail et comment la saisine par voie électronique va impacter le traitement des demandes.
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Dossier : Agriculture, biodiversité et climat : Les agriculteurs bio proposent des solutions
Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Marvin SOPHIE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agriculteurs bio du Grand Est participent à des projets innovants visant à lutter contre l'érosion du vivant et à s'adapter au changement climatique. Dans la Vallée du Longeau (Meuse), 5 fermes en maraîchage, viticulture, arboriculture, grandes cultures et élevage bovin et ovin se sont engagées dans différentes actions, notamment pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; les agriculteurs ont créé des puits de carbone, planté des haies, etc. Un réseau de 80 fermes bio-diversité a été mis en place dans tout le Grand Est pour favoriser les échanges de savoirs et de savoir-faire en matière d'actions concrètes (haies, bandes enherbées, mares...). Une formation sur l'intérêt des nichoirs en haute densité en maraîchage bio a permis de construire 210 nichoirs qui ont ensuite été installés sur des parcelles. L'association Bio en Grand Est poursuit ses actions en faveur des semences paysannes qui font aussi partie des leviers pour la biodiversité. En matière de réduction des gaz à effet de serre dus à l'agriculture, des pistes restent à explorer dans les fermes du Grand Est. L'application "Je diagnostique ma ferme", élaborée en collaboration avec Bio de PACA, permet à chaque ferme d'évaluer sa propre empreinte carbone et d'identifier des actions pour améliorer son système.
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Elevages de ruminants et climat : ça chauffe
RESEAU CIVAM, AuteurAu sein du réseau Civam, plusieurs initiatives sont tournées vers ladaptation de lélevage au changement climatique. Le Civam Empreinte, en Occitanie, s'intéresse à l'évolution des pratiques pastorales, comme le pâturage des vignes ou les contrats fourragers entre bergers et céréaliers. Le Civam AD 49 (Maine-et-Loire) travaille sur lutilisation de larbre comme fourrage, ainsi que sur la sélection de semences paysannes. Quant au Civam Agrof'Ile, en région Ile-de-France, il cherche à faire pâturer des troupeaux ovins en zones céréalières (sur les couverts végétaux). Les témoignages de plusieurs éleveurs sur les moyens quils ont mis en uvre, en 2019, pour faire face aux aléas climatiques complètent le dossier.
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Faire face au réchauffement climatique : Semences : quelle offre variétale ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurPour s'adapter aux effets du changement climatique, les céréaliers peuvent jouer, entre autres leviers, sur leurs choix de variétés. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières présentent leurs stratégies pour accompagner les agriculteurs dans cette voie pour les grandes cultures. Sont abordées les thématiques de l'adaptation des variétés proposées à la nouvelle variabilité des conditions climatiques, de l'intégration du réchauffement climatique et de ses manifestations dans les programmes de sélection variétale, des difficultés rencontrées dans cette nouvelle approche et, enfin, du type de sélection choisi par espèces.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2020
Germinance propose son catalogue 2020 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
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Groupe Michel et Biomat : Renforcer le segment bio
Ermeline MOURAUD, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Groupe Michel, en Ille-et-Vilaine, est un acteur familial et indépendant qui intervient dans plusieurs filières animales. Il déploie, depuis les années 2000, une stratégie de segmentation qualitative et confirme de plus en plus son engagement dans la bio. Lentreprise a commencé à développer un segment bio en 2010 avec la production de poulettes et la création, en 2016, de la filière MBio qui regroupe 32 producteurs dufs bio (filière longue). En 2018, lentreprise a commencé une activité de porcs bio qui regroupe six éleveurs. Comme le Groupe souhaite atteindre 5 % de son CA en bio, il lance, en 2019, une nouvelle offre de produits et de services (LVDirect) destinée aux producteurs en vente directe dufs bio. Début 2020, le Groupe Michel acquiert Biomat. Cette société, basée en Loire-Atlantique, est lune des sociétés pionnières en France de fournitures spécialisées en agriculture biologique. Cette acquisition permet au Groupe Michel dapporter, aux éleveurs, des solutions durables sur les parties végétales. Cet achat sécurise également lapprovisionnement de sa future usine de fabrication daliments bio, prévue pour 2021 en Ille-et-Vilaine. Infeed, une autre société du Groupe Michel, spécialisée dans le développement de solutions nutritionnelles pour les animaux délevage, cible aussi la bio, comme le montre son nouveau produit (Solubird) qui optimise le démarrage des volailles en AB.
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Guide pratique FNAMS : La récolte des semences : Modes opératoires, équipements, réglages
A la récolte, chaque espèce végétale présente des caractéristiques qui lui sont propres : port de la plante, étalement de la maturité, risque d'égrenage, facilité d'extraction, taille et fragilité de la graine... et chaque parcelle est un cas particulier : présence ou non d'adventices, volumes de végétation, verse, déchets, humidité... Bien récolter une parcelle de production de semences, cest trouver le meilleur compromis entre le choix des équipements, leurs réglages et le stade de récolte pour obtenir des semences de haute qualité germinative. Ce guide pratique, élaboré par la FNAMS (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences) et dédié à la récolte des semences, est destiné aux agriculteurs-multiplicateurs de semences, débutants ou expérimentés désirant sintéresser à des espèces quils ne connaissent pas encore. Il sadresse aussi aux techniciens détablissements semenciers, ainsi quaux enseignants et étudiants. Le guide fournit des règles et des astuces pour optimiser sa récolte : modes opératoires, équipements, réglages par culture Il est organisé en deux parties : La première partie présente des connaissances générales sur les principes de la récolte des semences (fauchage, andainage, battage ) et passe en revue les différents matériels et leurs particularités ; La deuxième partie est constituée de fiches dans lesquelles plus de 50 espèces sont présentées, avec des recommandations pour le choix des équipements, pour les réglages et les stades dintervention.
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Légumes issus de semences paysannes : Comment évaluer la qualité sensorielle lors de la sélection ? Quelle est linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle ?
BIO LOIRE OCÉAN, Auteur ; AGRO CAMPUS OUEST, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | CHÂTEAUNEUF SUR SARTHE (2 Rue des Fontaines, 49 330, FRANCE) : BIO LOIRE OCÉAN | 2020Depuis 2005, les maraîchers bio regroupés au sein de lassociation Bio Loire Océan ont mis en place des essais sur la qualité de leurs semences paysannes, dans le cadre dune sélection participative. Certaines variétés sont actuellement commercialisées en circuits courts et/ou longs (essentiellement dans la région Pays de la Loire), tandis que dautres sont encore en cours de sélection. Suite à un souhait des producteurs et des productrices dapprofondir lévaluation de la qualité des légumes issus de ces semences, le projet Semis Bio a été mis en place de 2017 à 2019. Ce rapport explique la méthodologie employée pour évaluer la qualité sensorielle dès la phase de sélection. Cette méthodologie repose sur trois étapes (illustrées, dans ce document, à l'aide d'exemples) : 1 - Insérer la qualité sensorielle comme critère de sélection ; 2 - Caractériser et comparer de nouvelles variétés ; 3 - Recueillir lavis de consommateurs (analyses sensorielles). Ce rapport caractérise également linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle des fruits et légumes. Il illustre ceci à travers deux exemples : celui de la carotte Violette de la Loire et celui de la tomate cerise noire du Layon.
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Liste des variétés de maïs disponibles en Agriculture Biologique en France en 2020 sur proposition des établissements de semences
ARVALIS - Institut du végétal a répertorié les variétés de maïs disponibles en agriculture biologique pour lannée 2020. Ce document référence ainsi plus de 115 variétés différentes, répertoriées par établissements de semences (dix-neuf établissements présentent leurs variétés) et par groupe de précocité, avec un classement par ordre alphabétique au sein de chaque groupe. Pour chaque variété, les caractéristiques suivantes sont renseignées : la catégorie dinscription (grain et/ou fourrage), les années et le pays dinscription, le type dhybride (hybride simple, double ou trois voies), ainsi que le type de grain (corné ou denté).
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Liveseed : D2.2 Report on the Cross Visits
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Le projet européen Horizon 2020 Liveseed vise à accroître la production de semences biologiques en Europe, en recherchant l'obtention de semences de haute qualité. Afin de favoriser les échanges de connaissances, quatre visites croisées étaient prévues. La première de ces visites a été organisée en France (en 2018), la suivante en Italie (en 2019), puis une autre aux Pays-Bas (également en 2019). Chacune d'entre elles a réuni entre 14 et 24 participants issus de différents pays. La dernière visite, qui devait se tenir en Allemagne et en Suisse, na pas pu être réalisée en raison de la pandémie de Covid-19, mais des échanges ont tout de même eu lieu à distance (les enseignements tirés de cette visite virtuelle font lobjet dun rapport à part entière). Ce document effectue une synthèse des différentes visites réalisées en présentiel. Globalement, ces visites ont offert une mine de connaissances sur des questions pratiques et techniques en lien avec la production de semences biologiques. Ces connaissances ont ensuite été valorisées de diverses manières : rapports, vidéos, résumés de pratiques, livrets, articles. Elles ont aussi été intégrées dans du matériel de formation et ont conduit à des discussions lors de tables rondes d'experts en Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Pologne, Portugal, Espagne, Grèce, Lettonie, Autriche et France.
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Liveseed: Organic seed health. An inventory of issues and a report on case studies
Steven GROOT, Auteur ; Stéphanie KLAEDTKE, Auteur ; Monika MESSMER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport porte sur la production de semences biologiques saines. Il a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. L'utilisation de semences biologiques peut générer des avantages pour le développement des semis. Les sols biologiques, sur lesquels sont produites ces semences, peuvent avoir un microbiome plus riche et plus diversifié que dans les sols conventionnels. Or, une partie de ce microbiome pénètre dans la graine au cours de son développement et, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, il semblerait que certains micro-organismes contenus dans ce microbiome jouent un rôle dans la tolérance des semis aux stress biotiques et abiotiques. Afin de synthétiser les connaissances permettant doptimiser la production de semences biologiques saines et de qualité, ce rapport commence par rappeler les différents paramètres pouvant influencer leur santé : conditions de production des semences, maturité des graines, microbiome des graines, traitements d'assainissement des semences, application de produits biologiques, utilisation de variétés résistantes. Le rapport effectue un inventaire des problèmes de production, de santé ou de qualité des semences biologiques. Il décrit ensuite plusieurs études de cas qui portent sur : la gestion de la carie commune du blé ; les virus sur les plants de pommes de terre ; la tolérance de la carotte à la fonte des semis ; les effets des conditions de production des semences sur leur microbiome ; le vieillissement du microbiome pendant le stockage des graines ; la durée de conservation des produits biologiques appliqués ; les matériaux d'emballage alternatifs. Enfin, il propose des fiches-résumés sur les pratiques optimisant la santé des semences.
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Liveseed : Report on the Cross-Visit: Germany and Switzerland
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Katharina MEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport a été produit dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. Lune des actions menées au sein de ce projet s'intéressait à la multiplication et à la santé des semences bio afin dobtenir des semences de haute qualité. Pour cela, il était nécessaire de stimuler la production de semences biologiques dans les pays où le secteur était encore peu développé (Pologne, Hongrie, Roumanie ) et dencourager les échanges de connaissances, ainsi que les pratiques innovantes. Des visites croisées ont ainsi été organisées afin de favoriser ces échanges et de mettre en place des relations entre différents acteurs européens, dans le but de d'initier un réseau professionnel qui se maintiendrait après le projet. Lune de ces visites devait avoir lieu en Allemagne et en Suisse, du 12 au 14 mai 2020, mais elle a dû être annulée en raison de la pandémie de Covid-19. Quatorze experts, issus de différents pays européens, étaient conviés pour échanger sur plusieurs thématiques liées à la production de matériel végétal pour larboriculture et la viticulture : essais variétaux, aspects techniques et pratiques de sélection, protection des plantes lors de la multiplication, pratiques de conservation des variétés anciennes, organisation et contenu de la formation des agriculteurs pour la multiplication Ce rapport a pour but de compiler les connaissances qui ont été acquises malgré les circonstances, notamment à laide dentretiens approfondis réalisés à distance avec les experts.
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Pays de la Loire : Bio Loire Océan lance une variété de poireau
Véronique BARGAIN, AuteurBio Loire Océan a lancé une variété population de poireau : le Brainois dhiver. Bio Loire Océan est une association qui regroupe 70 producteurs bio situés en Pays de la Loire. Elle est investie depuis quinze ans dans un programme de sélection et de multiplication de semences paysannes. Après la carotte violette de la Loire, la tomate cerise noire du Layon, des tomates et poivrons multicolores, cette association de producteurs a développé le Brainois dhiver. Cette variété est adaptée aux récoltes allant de février-mars à mi-avril. Son rendement est inférieur aux semences hybrides, mais elle présente lavantage dêtre peu sensible à la rouille et dêtre très résistante au froid.
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Les plantes médicinales en biodynamie : Une approche vivante du végétal
Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Michael KALISCH, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2020
Lintérêt croissant pour le soin par les plantes médicinales incite de plus en plus de personnes à cultiver ou à ramasser des plantes. Cependant, dans le domaine de la santé plus que dans tout autre, la qualité maximale est essentielle pour obtenir la meilleure efficacité thérapeutique. Lapproche biodynamique a fait ses preuves en permettant dobtenir des plantes médicinales de très haute qualité exprimant au mieux les caractéristiques et la nature profonde de chaque espèce végétale. Sappuyant sur les recherches et lexpérience pratique en production de plantes médicinales, cet ouvrage permet daccéder à une vue originale sur la biochimie des plantes. Il présente des pratiques de culture et de cueillette respectueuses de la nature du végétal. Les aspects spécifiques de la biodynamie sont développés à partir de lexemple dune quinzaine de plantes majeures de différentes familles, telles que la menthe, lortie, la sauge, la camomille ou la verveine. Cet ouvrage sadresse autant au producteur professionnel quà lamateur ou au thérapeute qui souhaitent approfondir la compréhension des simples pour mieux les cultiver et les utiliser.
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Le point avec Certipaq : Quels semences et matériel de reproduction végétative ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa réglementation bio impose lusage de semences et de matériel de reproduction végétative biologiques. En cas de non-disponibilité en bio, des dérogations peuvent être accordées. Des semences et du matériel de reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, à condition de prouver leur non-disponibilité en bio. À défaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certains cas (espèces particulières, mélanges de semences fourragères...), lusage de matériel conventionnel est autorisé mais les semences ne doivent pas être traitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semences et matériel de reproduction végétative bio. Cest également sur ce site quun producteur peut obtenir une dérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation : leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sont considérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux et les espèces non listées, il faut vérifier la disponibilité sur les catalogues des fournisseurs. Concernant les mélanges de semences fourragères, ils doivent comporter au moins 70 % de bio (des dérogations sont possibles). Concernant lautoproduction de semences, les semences fermières C1 peuvent être semées en C1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1, en C2 et en bio.
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Le potager d'Olivier : Nourrir sa famille, nourrir son esprit
Olivier Puech, un jardinier passionné, présente son potager avec ferveur et humilité. Un partage d'expérience, une synthèse de quinze années d'apprentissage - depuis ses débuts sur 10 m2 jusqu'à son potager actuel de plus de 300 m2. Ce livre est aussi un outil pédagogique pour conduire son potager au mieux et nourrir sa famille, et une source d'inspiration invitant à se lancer en suivant ses intuitions. Tous les grands principes du jardinage biologique (organisation du terrain, amélioration du sol, fertilité, amendements, semis, plantations, soins, arrosage, récoltes...) sont abordés. Une vingtaine de légumes sont présentés à travers des fiches détaillées. Un chapitre porte sur la mise en place dun poulailler, avec des conseils pour faire cohabiter poules et potager en bonne intelligence. Des explications, de la technique, mais avant tout un témoignage très incarné : une autre façon d'aborder le jardinage, non par un expert, mais par un jardinier auquel on peut s'identifier, qui partage ses essais, ses réussites, ses échecs, et surtout, ses émotions de "jardinier poète" comme l'ont surnommé de nombreux abonnés de sa chaîne "le potager d'Olivier" (Youtube), qui compte à ce jour près de 80 000 abonnés.
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Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne Rhône Alpes Janvier 2020
Vincent VIGIER, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2020Ce document apporte des informations sur les prix moyens de certaines semences biologiques. Ces prix ont été observés en janvier 2020 chez des distributeurs basés en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces prix sont renseignés pour les principales espèces cultivées en grandes cultures (céréales, protéagineux, oléagineux, maïs et sorgho), pour les principales espèces fourragères (graminées, légumineuses et autres espèces prairiales), ainsi que pour certaines cultures dérobées (avoine diploïde et rude, moha, cameline, moutarde blanche, phacélie, radis fourrager, sarrasin, seigle fourrager, seigle forestier, colza fourrager, sorgho fourrager, trèfle dAlexandrie, trèfle Incarnat, vesce commune, vesce velue). À noter que les semences de certaines espèces présentées dans ce document ne sont pas disponibles en bio ; elles sont uniquement disponibles en semences conventionnelles non traitées et doivent faire lobjet dune demande de dérogation.
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Produire des semences pour restaurer les prairies naturelles
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, dans le Cantal, est mené un projet autour de la production de semences locales pour restaurer les prairies naturelles. En 2012, un agriculteur de lAubrac a commencé à faire des essais de collecte de graines naturelles avec une moissonneuse-batteuse, avec lappui du Conservatoire despaces naturels dAuvergne. Puis, avec linvestissement de la communauté de communes de St-Flour, cela est devenu un vrai projet, avec une expérimentation sur 3 ans, impliquant au total 7 agriculteurs, le Lycée agricole de St-Flour, ainsi que des chercheurs. Lobjectif est de pouvoir valoriser et protéger les prairies naturelles, ressources-clés pour lattractivité d'un territoire comme le Cantal. Pouvoir produire des semences prairiales locales présente plusieurs intérêts quand on ne peut pas laisser la végétation naturelle revenir delle-même. Ainsi, on peut restaurer des prairies dégradées, en lien avec des ravages de rats taupiers ou des sols appauvris en graines suite à des sécheresses ou à des fauches précoces répétées. Les emences prairiales locales permettent également d'implanter des prairies avec une flore locale, dans des rotations longues. Après 3 ans de travail, a été réalisé un recueil de savoirs, accessible en téléchargement, sur les techniques testées, par exemple autour de la récolte des graines, de leur conservation ou encore de leur utilisation. Ce travail se poursuit (2020 et 2021), via un nouveau partenariat intégrant 15 agriculteurs, pour poursuivre les explorations sur les récoltes ou le tri des graines.
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Projet de loi visant à réintroduire les néonicotinoïdes en France : Le vrai et le faux de la communication gouvernementale
GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; Unaf, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Ce document a été rédigé en réaction à un projet de loi visant à ré-autoriser lutilisation de néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières en France. A travers ce document, seize organisations paysannes, environnementales et apicoles sadressent aux députés français pour déconstruire quelques arguments favorables au retour des néonicotinoïdes. Il décrit en quoi ces insecticides présentent des risques pour les pollinisateurs, même si les betteraves sont récoltées avant leur floraison. Pour cela, il démontre la toxicité importante de ces insecticides, ainsi que leurs grandes rémanences et leurs capacités à contaminer lenvironnement. Ce document explique pourquoi le changement de pratique proposé (ne plus pulvériser de néonicotinoïdes mais enrober des semences avec ces insecticides) nest pas une solution durable et est en contradiction avec les objectifs du plan Ecophyto. Il présente aussi pourquoi la jaunisse (maladie transmise par des pucerons et contre lesquels les néonicotinoïdes sont utilisés) nest pas la principale cause de la crise que la filière betterave traverse en France. Cette crise est majoritairement due à des causes plus structurelles, telles que la dérégulation du marché et les sécheresses. Enfin, quelques chiffres, en lien avec les diminutions de rendement engendrées par linterdiction dutiliser des néonicotinoïdes et les emplois menacés au sein de la filière, sont contestés et réévalués.
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Projet PimAB : Pratiques innovantes en maraîchage en Agriculture Biologique : Fermoscopies
AGRIBIO 84, Auteur ; AGRIBIO 06, Auteur ; AGRIBIO 13, Auteur | CAVAILLON Cedex (MIN 5, 15 Avenue Pierre Grand, 84953, FRANCE) : AGRIBIO 84 | 2020 et 2021Le projet régional PimAB, réalisé de 2018 à 2020 en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et porté par Bio de PACA, s'est intéressé aux pratiques innovantes en maraîchage biologique, afin de les promouvoir et d'en démontrer la faisabilité. Dans le cadre de ce projet, 16 fermoscopies ont été réalisées. Destinées en priorité aux porteurs de projets, elles présentent les principaux résultats technico-économiques (campagnes 2017, 2019 ou 2020), les moyens mis en uvre, ainsi que les conseils de 16 agriculteurs du Vaucluse, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône : - Clémentine Vaysse, installée en plantes aromatiques ; - la Ferme du Colibri, en maraîchage sur petites surfaces et avec agroforesterie ; - le Potager d'un curieux, qui produit des plants et semences potagers et ornementaux ; - l'EARL Le Borie, en maraîchage diversifié en circuits courts ; - Vanessa et Aymeric Noir, en maraîchage diversifié, arboriculture et fruits rouges ; - le GAEC Les Rives Paysannes, en maraîchage diversifié, poules pondeuses et transformation ; - la ferme Toutypousse, en maraîchage diversifié avec poules pondeuses ; - Pierre Boijout, en maraîchage diversifié et petits fruits ; - les ruchers de Sallagriffon, apiculture et élevage ; - Yann Vidal, en maraîchage ; - le Cabanon de San Peyre, un verger-maraîcher qui va jusqu'à la transformation ; - Eric Barrière, en maraîchage sur sol vivant ; - l'EARL Le Jardin du Papet, en maraîchage biodynamique ; - la SCOP Des pieds et des mains, une ferme collective ; - Renée et Pierre Venel, maraîchers ; - Le Grand Jardin, microferme maraîchère et poules pondeuses.
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Rencontre avec Marc et Sophie Zwickert « Les Sauveurs du Ried », Porte-du-Ried (68)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 34 Novembre 2020) / p. 10-11 (2)Marc et Sophie Zwickert sont les fondateurs dune ferme maraîchère biologique diversifiée, nommée « Les Sauveurs du Ried » et basée dans le Haut-Rhin. Le 29 septembre 2020, ils ont accueilli la journée technique « Produire des légumes en Agriculture Biologique », organisée par Bio en Grand Est, en partenariat avec Planète Légumes. Cette ferme était un excellent terrain détude pour aborder certaines thématiques de la journée technique, telles que lautonomie semencière, les engrais verts sous abri, la biodiversité Marc et Sophie Zwickert se sont installés, en 1997, sur 1,4 ha. Ils se sont convertis à la bio en 2000. Ils ont progressivement développé leur activité et cultivent actuellement 1,4 ha de cultures sous abris et 21 ha de légumes de plein champ. Ils ont toujours commercialisé leurs productions en circuits courts (magasin de producteurs, vente directe), ce qui les a conduits à développer une gamme de produits transformés (coulis, terrines végétales ) et à sélectionner eux-mêmes leurs variétés en se basant sur les qualités gustatives de celles-ci. Ces maraîchers font également très attention à leur sol ; cest pourquoi ils implantent des engrais verts, y compris sous abri. La biodiversité est également très importante pour eux : réalisation dinventaires des espèces présentes sur la ferme, installation dinfrastructures agroécologiques
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Restaurer des prairies naturelles : Recueil de savoirs pour produire et utiliser des semences prairiales
Maxime BOILLOT, Auteur ; Jean-Luc CAMPAGNE, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-FLOUR (Village dentreprises, ZA du Rozier-Coren, 15 100, FRANCE) : SAINT-FLOUR COMMUNAUTÉ | 2020Situé en zone de montagne, le territoire de Saint-Flour Communauté est fortement marqué par la présence des prairies permanentes qui occupent plus de 70 % de la surface agricole : elles sont donc une composante essentielle du paysage. En réponse à des besoins déleveurs, Saint-Flour Communauté sest entourée de partenaires pour accompagner les agriculteurs dans une expérimentation de récolte et dimplantation de semences de prairies naturelles. Ce recueil autour de la restauration des prairies naturelles relate le travail mené lors de cette expérimentation, avec pour objectif de communiquer sur ces savoirs acquis visant à produire et à utiliser des semences prairiales. Il sappuie sur les témoignages des 7 agriculteurs mobilisés dans le cadre de cette expérience de restauration des prairies naturelles. Sept chapitres composent louvrage : - Quelle prairie récolter ? ; - A quel moment récolter les semences ? ; - Mettre en uvre la récolte ; - Conserver les semences ; - Bien utiliser les semences ; - Assurer la pérennité des prairies ; - Perspectives. En fin de document, un mini-guide botanique illustré permet de repérer 30 espèces prairiales et leurs graines.
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Salades : Une gamme toujours en mutation
LE TAUPIN DU MARAÎCHER, AuteurLe nombre de variétés de laitues disponibles en bio est de plus en plus important. Depuis plusieurs années, la majorité des types de salades sont passés « hors dérogation », ce qui ferme la possibilité dutiliser des semences non traitées (sauf exception). Il reste toutefois quelques types de salades pour lesquels la fin des dérogations est prévue pour le 1er janvier 2023 : batavia rouge, lollo rossa et blonde, sucrine, rougette, chicorées frisées Wallonne et à cur jaune. Malgré létau réglementaire qui se resserre, les producteurs de plants et les acheteurs de semences sont parfois amenés à demander des dérogations exceptionnelles et à commander des semences de laitues non traitées. Ceci sexplique en partie par la difficulté des semenciers à livrer des semences bio en quantité et en qualité suffisantes, mais aussi par le renouvellement rapide des variétés. Ces dernières cumulent de plus en plus de résistances et de tolérances aux pathogènes. Cet aspect sanitaire est devenu un argument commercial qui justifie le turn-over des variétés au profit des dernières innovations. Néanmoins, il est possible de stopper cette course en accompagnant des travaux de sélection participative ou en choisissant des variétés rustiques. En complément de cet article, quatre tableaux (un pour les laitues Batavia blonde, un autre pour les laitues Beurre, un pour les laitues Feuille de Chêne et un pour les laitues diverses) synthétisent les caractéristiques des différentes variétés disponibles en bio : période de culture, résistances, observations
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La sélection variétale pour s'adapter au climat ; Les semenciers explorent les problématiques climatiques
Cyrielle DELISLE, AuteurFace aux évolutions du climat et à loccurrence accrue des sécheresses, la production fourragère est impactée. Dans ce contexte, la recherche travaille sur la variabilité génétique des espèces fourragères pour répondre à ces nouveaux enjeux. Deux stratégies d'adaptation existent chez les plantes : d'un côté, les variétés qui maintiennent leur production même en cas de sécheresse, mais qui peuvent mourir en cas de sécheresse sévère (on parle de résistance à la sécheresse) ; de l'autre, les variétés qui stoppent leur croissance en attendant des conditions plus favorables (on parle alors de tolérance à la sécheresse). En fonction de la localisation géographique de la ferme, il est conseillé de choisir l'un ou l'autre de ces types de variétés. L'intérêt des mélanges fourragers est également étudié, et plus particulièrement les règles d'assemblage de différentes espèces et variétés. Les semenciers travaillent eux aussi sur ces aspects et sur la nécessaire adaptation au changement climatique des variétés qu'ils proposent. Trois d'entre eux expliquent leur stratégie dans cet article.
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Semences potagères : Vers du matériel hétérogène
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe nouveau règlement européen bio 2018/848 bouscule le monde de la semence. Il stipule que "deux nouveaux types de matériel génétique, caractérisés par une grande diversité génétique et phénotypique pourront être commercialisés : le matériel hétérogène bio, et des variétés adaptées à lagriculture bio" (ce texte de loi a déjà été voté, mais les textes dapplication ne sont pas encore finalisés). Autoriser le matériel végétal hétérogène remet en cause lun des piliers de la sélection végétale : les critères DHS (distinction, homogénéité et stabilité). Lors de lédition 2020 du Sival (Angers), les professionnels de ce secteur ont pu échanger sur ce sujet sensible et stratégique. Afin de mieux comprendre cette petite révolution, cet article commence par retracer un historique de la sélection végétale. Il effectue ensuite un point sur lévolution des attentes qui ont engendré cette autorisation dans la réglementation européenne. Il aborde également les pratiques actuelles (recours à des semences paysannes en partie illégales), ainsi que la notion de variété libre de droits et reproductible par tous. Le travail déjà effectué par certains obtenteurs et semenciers sur des variétés populations et anciennes est également présenté (des encarts détaillent la stratégie et loffre de quatre dentre eux : Bejo, Agrosemens, Graines Voltz et Vitalis). Les impacts de lhétérogénéité sont aussi précisés : rendements moins réguliers, choix de règles minimales à respecter, gestion des fraudes, etc. Enfin, Jacques Gautier, directeur général de Gautier Semences (investi dans le bio depuis 1998), explique comment son entreprise essaie de sadapter aux évolutions de la demande.
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Semis direct en bio : Utopie ou réalité ?
Mathieu DEMON, AuteurLe semis direct est délicat à mettre en place en bio (interdiction ddes herbicides chimiques). Plusieurs leviers agronomiques peuvent toutefois être mobilisés pour arriver à maîtriser les adventices. Il est tout dabord conseillé deffectuer du semis direct sur des sols sains, plutôt drainants (pour que les semis se développent vite et quils concurrencent rapidement les adventices) et contenant peu dadventices vivaces. Des couverts permanents à base de légumineuses pérennes (luzerne) peuvent être utilisés pour diminuer la pression en adventices. Dans ce cas, pour éviter que la luzerne ne se développe trop et ne concurrence la culture, il est possible dutiliser loutil Rolln sem. Autre méthode pour éviter le salissement des parcelles : la mise en place de cultures relais (relay cropping) afin de maintenir le sol couvert au maximum. De plus, au semis, pour favoriser une levée rapide de la culture, les semences peuvent être enrobées dargile. Cette dernière aura pour effet de capter leau de la rosée et de favoriser la germination. Néanmoins, les références sur lefficacité de cette pratique sont peu nombreuses. Dautres pistes sont également évoquées afin de gérer au mieux la compétition pour la ressource en eau, en lumière et en azote lors de la pratique de semis direct.
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Stratégies face à la sécheresse : Combiner les leviers
Marion COISNE, AuteurSuite aux deux années consécutives de sécheresse, le Gab Ile-de-France a organisé une table-ronde sur les différents leviers pour faire face au manque deau en maraîchage. Elle sest tenue le 14 octobre 2019, à loccasion du premier forum francilien sur le maraîchage et larboriculture bio. Mélanie Castelle, animatrice maraîchage et arboriculture au Gab Ile-de-France, conseille de couvrir le sol (couvert végétal, film plastique ou paillage) afin de diminuer les apports en eau. Nicolas Galand, écologue et maraîcher bio installé depuis un an, travaille beaucoup sur le milieu (implantation de haies, darbres, de bandes enherbées ) afin de favoriser les auxiliaires qui, eux aussi, souffrent de la sécheresse. Aux Jardins de Cocagne, Ernest Hung a cherché à optimiser lefficience de lirrigation à laide de programmateurs. Il a ainsi gagné du temps et a arrosé en fonction de lévapotranspiration, ce qui lui a permis de limiter les pertes en eau. Daniel Evain, maraîcher bio diversifié en Essonne, va plus loin en essayant de se passer dirrigation pour certaines espèces (courges, oignons, échalotes ). Il mise, pour cela, sur la sélection de semences paysannes. Enfin, un encart est réservé à la stratégie déployée par Lukasz Gburzynski (employé aux Jardins de Courances, en Seine-et-Marne), qui repose sur des couverts végétaux et sur un travail du sol simplifié.
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"Les tomates peuvent se conduire sans taille"
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurChristian Boué est producteur de semences pour le GIE Biau Germe, dans le Lot-et-Garonne. Pendant 25 ans, il a cultivé 1 à 2 ha de semences de légumes, aromatiques et fleurs, des graines de variétés anciennes ou plus récentes (aucun hybride F1). Passionné par son métier, il aime aussi transmettre son expérience lors de formations. Les tests qu'il a réalisés sur la conduite des pieds de tomates ont consisté à comparer deux méthodes, l'une, classique, sur une tige montée et palissée, avec taille et élimination des gourmands, l'autre en conduite à l'horizontal, sur des grilles ou treillis, sans taille. Christian Boué explique cette deuxième méthode avec laquelle il a obtenu de très bons résultats puisque, sur certaines variétés, il a récolté deux fois plus de tomates et observé une meilleure qualité sanitaire.
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2èmes Rencontres des grandes cultures bio - 22 janvier 2019 - Paris XIIe : Le rendez-vous technique des acteurs des filières des grandes cultures bio
Amélie CARRIERE, Auteur ; Anne-Laure TOUPET DE CORDOUE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Une journée Grandes Cultures Bio a été organisée par lITAB, ARVALIS Institut du végétal et Terres Inovia en janvier 2019. Les thématiques portaient sur : - L'évolution du marché bio en France et en Europe : Quelle vision pour la filière des grandes cultures françaises ? ; - Post récolte : Comment préserver la qualité technologique et sanitaire des graines en AB ? ; - Quels leviers techniques pour disposer d'une offre variétale adaptée pour l'AB ?
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L'Agroécologie peut nous sauver
Marc DUFUMIER, Auteur ; Olivier LE NAIRE, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2019
Ingénieur agronome, Marc Dufumier a découvert lagroécologie à 22 ans à Madagascar, lorsque des femmes analphabètes lont initié à une agriculture paysanne respectueuse de lHomme et de son environnement. Devenu professeur et expert sur des missions de terrain aux quatre coins du monde, il est aujourdhui lun des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de lagroécologie. Alliant rigueur scientifique et engagement, Marc Dufumier explique, dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire, en quoi la révolution agroécologique est une réponse concrète, réalisable et globale à beaucoup des maux de notre monde moderne dont la famine, la malbouffe, lobésité, la pollution, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, les inégalités mondiales ou les migrations contraintes. Selon lui, tous ces problèmes étant liés, leurs solutions ne peuvent plus être étudiées séparément. Pour nourrir les 10 milliards dhabitants que nous serons bientôt, il faut donc à la fois renoncer à la privatisation des semences, à lemploi des produits pesticides et aux dérives du commerce mondial, mais surtout amener les citoyens à prendre conscience que leur sort, comme celui de la planète, est entre leurs mains et non entre celles des lobbys industriels.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2019-2020
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2019-2020 de lannuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériel (équipements délevage, matériels de culture, transformation et stockage, constructions, économies dénergies, protection des plantes) ; - Services (organismes certificateurs et de contrôle, laboratoires d'analyses, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentation/recherche, interprofession nationale, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, évènements, banques/assurances) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecte et stockage, transformation, groupements de producteurs) ; - Formations (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, dans lenseignement supérieur, autres).
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Auxiliaires de culture : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage
Pauline BONHOMME, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes auxiliaires naturels sont nombreux en maraîchage : mammifères (hérissons, chauve-souris), oiseaux (rapaces, mésanges), arachnides, insectes, nématodes, champignons et bactéries. Les insectes auxiliaires peuvent être favorisés par la présence de bandes fleuries, des plantes relais et des techniques de transfert. La composition des bandes fleuries doit offrir aux auxiliaires du pollen et du nectar tout au long de lannée. Elles doivent contenir des espèces végétales attractives, précoces, à floraison longue, qui font de la concurrence aux adventices et dont les graines sont disponibles. Les établissements semenciers proposent des mélanges prêts à lemploi, mais il est également possible de créer son propre mélange, notamment en saidant dun tableau récapitulatif réalisé dans le cadre du projet Muscari. Pour maintenir la population dinsectes en période froide, des plantes relais peuvent être utilisées. Pour augmenter le nombre dauxiliaires à certains endroits (ex : dans les serres), il est possible de générer des transferts dauxiliaires, via différentes techniques : arrachage des bandes fleuries, dépôt des plantes coupées
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La biodynamie, une agriculture pour l'avenir
Ueli HURTER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2019
De nos jours, de multiples crises menacent la stabilité du monde et la souveraineté alimentaire des peuples : crises du climat, de la biodiversité, de leau ; crises financière, sociale, énergétique, etc. Il est urgent de changer de paradigme agricole pour pouvoir y faire face. Lagriculture biodynamique, qui sest développée dans le cadre du mouvement anthroposophique et qui est une des composantes de lagriculture biologique, peut apporter sa contribution originale à cette nouvelle orientation agricole, indispensable à lavenir de notre planète et de lhumanité. Plus de 500 domaines agricoles en France, et plus de cinq mille à travers le monde, pratiquent la biodynamie, qui rencontre un succès croissant. Cette méthode repose notamment sur la conception de la ferme comme un organisme et sur des pratiques spécifiques (utilisation de préparations dynamisantes, attention portée au rythme des planètes). À loccasion du 90ème anniversaire du mouvement de lagriculture biodynamique né à la suite du Cours aux agriculteurs donné par Rudolf Steiner en 1924 , des chercheurs et praticiens de différents pays se sont réunis pour présenter la richesse des pratiques et des idées de la biodynamie, et faire le point sur les défis auxquels elle devra faire face à lavenir. Leurs contributions font lobjet de ce livre. Elles traitent aussi bien de maraîchage, darboriculture fruitière, de viticulture, dapiculture, de production de semences, délevage, dalimentation ou daménagement du paysage, que du rapport entre agriculture et pédagogie ou de la mise sur pied de nouvelles formes économiques et sociales. Ces contributions font aussi le point sur la recherche scientifique en matière de biodynamie. Ce livre, publié à lorigine en allemand et en anglais, est le fruit dune collaboration entre le MABD, la Section dagriculture du Goetheanum et les Éditions Actes Sud.
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Blé carié : comment agir ?
BULLETIN CAB, AuteurEn 2019, la carie a fortement contaminé les blés. Afin de mieux lutter contre ce champignon, cet article réalise une synthèse des conseils divulgués sur une page web de lITAB dédiée à la gestion de cette maladie en AB (page internet créée dans le cadre du projet Liveseed). La carie affecte la qualité du grain des céréales et rend celui-ci impropre à la consommation humaine (voire animale). Il existe deux espèces responsables de la carie : Tilletia caries et Tilleta foetida. Ce champignon pénètre dans la plantule entre la germination et le stade deux feuilles. Une fois le stade trois feuilles passé, il ny a plus de risque dinfection. La carie se transmet par les semences infectées ou par le sol via les spores. En agriculture biologique, la prévention et lobservation sont essentielles pour sen prémunir. Il faut déjà sassurer que les semences (principal vecteur) sont saines. Pour les semences fermières, il est possible de réaliser le test « du seau » qui est très simple (mais souvent insuffisant), ainsi que des analyses en laboratoire. Des traitements homologués en AB (Cerral®, Copseed®, vinaigre blanc et poudre de graines de moutarde) et des traitements mécaniques (brossage du grain) peuvent être utilisés sur les semences. Les contaminations via le matériel de récolte ne sont pas non plus à négliger (moissonneuse-batteuse, big-bag ). Le choix de lespèce et de la variété de céréale, ainsi que la rotation des cultures jouent également un rôle important dans la prévention.
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Carie commune : ce qu'il faut savoir !
Cette fiche « Récap » sur la Carie a été réalisée par lITAB, dans le cadre du projet européen LiveSeed. Cette maladie, causée par des champignons, concerne le blé tendre, le blé dur, ainsi que le grand et le petit épeautre. Lavoine et lorge sont considérées comme résistantes. La transmission se fait généralement par la semence, ce qui implique plus de vigilance pour les semences de ferme. Une rotation diversifiée et une observation aux différents stades sont de bons leviers de gestion. En agriculture biologique, il est possible de traiter les lots cariés, après tri et nettoyage rigoureux, avec 4 produits : du vinaigre blanc, de la poudre de graines de moutarde et deux produits commerciaux (le Cerall et le Copseed).
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Choisir & décider - Céréales à paille en agriculture biologique - Synthèse nationale 2019
Amélie CARRIERE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2019Cette première édition du guide Choisir & décider consacrée aux cultures de céréales à paille en agriculture biologique compile les résultats de plusieurs essais et réseaux, sur l'ensemble du territoire français. Il vise ainsi à apporter des informations concrètes et utilisables par les agriculteurs et les techniciens concernés par ces cultures. Les différents chapitres de ce guide traitent : - des variétés de blé tendre, de blé dur et de triticale (réseau de criblage variétal, rendements, teneurs en protéines, préconisations...) ; - du choix des espèces de céréales à paille à implanter en fonction des objectifs de l'agriculteur ; - de la gestion des maladies de semences (carie, traitement de semences sur blé tendre) et des adventices (leviers préventifs) ; - de la gestion d'un couvert permanent vivant. Co-édité par Arvalis-Institut du végétal et l'Itab, ce guide s'appuie sur les travaux d'un ensemble de structures porteuses d'essais.
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Contrôle sanitaire : Comment se préparer ?
Amélie VIAN, AuteurEn 2019, dans les Pays de la Loire, la DRAAF a effectué des contrôles auprès de maraîchers pour voir sils respectaient le « paquet hygiène ». Le paquet hygiène est un règlement européen qui vise à garantir la santé du consommateur. Il est basé sur une logique dobligation de résultats. Cet article détaille les principaux points de contrôle sur une ferme maraîchère et explique comment atteindre les objectifs du paquet hygiène. Bien qu'il ne soit pas exhaustif, il est toutefois possible de se référer au règlement européen n° 852/2004 pour obtenir la liste des résultats attendus. Les contrôles portent principalement sur les points suivants : lenvironnement des parcelles, en regardant les risques provenant du voisinage (aéroport, usine ) ou liés à lhistorique de la parcelle (résidus de traitements organochlorés) ; leau utilisée pour le lavage des légumes et pour lirrigation ; lhygiène du personnel ; les conditions de stockage des fruits et légumes ; la gestion du local de stockage de produits phytosanitaires (règles Certiphyto) ; la traçabilité montante et descendante des fruits et légumes (afin de pouvoir effectuer des rappels en cas de crise sanitaire) ; lhygiène du véhicule de transport ; la traçabilité des semences ; le respect des règles liées au compostage et à la fertilisation.
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Dossier : Blés paysans ou anciens : Quelles perspectives d'organisation dans le Grand-Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurCertains agriculteurs bio ne sont pas satisfaits des semences céréalières actuellement mises sur le marché et s'attachent à développer des variétés paysannes. Ils sont souvent regroupés au sein d'associations ou de collectifs et travaillent en collaboration avec des acteurs de la recherche et du développement. Quelques-uns des acteurs de la région Grand-Est sont présentés. La ferme Moyses développe, depuis 2012, un travail d'évaluation agronomique et boulangère de variétés pures dites de pays. Thierry Angelot, agriculteur en Haute-Marne, a commencé à semer des blés anciens en 2014. Il témoigne sur les particularités techniques de ces variétés et leurs intérêts, ainsi que sur l'association Graines de Noé. Cette association, fondée par Renée et Bernard Ronot, paysans céréaliers en Côte d'Or, l'a accompagné au départ pour sélectionner les variétés. En Lorraine, l'association L'Or des Graines conserve une trentaine de blés paysans, et forme les agriculteurs, en lien avec Bio en Grand Est.
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Dossier : Aux graines, citoyens !
Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDes associations et des particuliers engagés uvrent depuis plusieurs années pour préserver la biodiversité et assurer la pérennité de variétés locales et anciennes. Ils expliquent leur travail et leur combat : - Semences paysannes, le renouveau : Dès les années 1970, des pionniers ont voulu résister à l'industrialisation de l'agriculture et à la disparition des variétés. Ils ont créé La Ferme de Sainte-Marthe (49), le Biau Germe (47), Germinance (49), Kokopelli (09), Les Croqueurs de Pommes (80), ou, plus récemment, Jardin'enVie (26), Graines del Païs (11) ; - Autopsie d'un sachet : toutes les clés sont données pour bien déchiffrer et comprendre les mentions figurant sur les sachets de graines du commerce ; - Multiplier les savoir-faire : organisation de stages, échanges entre particuliers, etc., la transmission des connaissances en matière de multiplication et de conservation des graines est fondamentale ; - Les gardiens du patrimoine semencier : en collaboration avec le CRBA (Centre de ressources de botanique appliquée), le potager conservatoire du domaine de Lacroix-Laval, près de Lyon, cultive des variétés sauvées de loubli et propose des animations et des formations.
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Dossier : La production de salade en re-conception
Guy DUBON, Auteur ; Béatrice BONNET, AuteurCe dossier sur les salades comporte quatre articles, dont trois spécialement sur le bio. En agriculture biologique, en raison du manque de disponibilité des semences bio, un système de dérogations existe, autorisant les agriculteurs bio à utiliser des semences conventionnelles non traitées. Leur utilisation est encadrée pour des espèces et des contextes particuliers. À ce jour, la règlementation nest pas la même dans toute lEurope, mais les semenciers aspirent à une harmonisation. Pour la filière salade, de nombreuses espèces vont passer en statut « Hors Dérogation ». Des semenciers se lancent alors dans lélargissement de leurs gammes 100 % bio et le marché est en pleine croissance. Cependant, la problématique actuelle de la filière bio est liée aux résistances du mildou (Brémia), dont il existe désormais 36 races. De nombreuses recherches sont engagées, notamment au travers du projet européen ELIRE, qui a pour objectif de créer un réseau dévaluation variétale en laitues dabris, sappuyant sur 60 plateformes.
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Dossier : Semences : Des initiatives paysannes
Frédéric PRAT, Auteur ; INF'OGM, Auteur ; Giada BELLIA, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition progressive des paysans et de leurs savoir-faire n'épargne pas la gestion et l'utilisation des semences à la ferme. En effet, les entreprises semencières sont aujourd'hui fortement présentes sur le marché des semences, détenant des droits de propriété sur les variétés créées. Toutefois, dans le monde entier, des initiatives essaiment afin de sauvegarder et développer le savoir-faire autour des semences paysannes. Après un rappel sur le cadre réglementaire en vigueur, des exemples de résistances et de combats, au niveau mondial, européen, et français, sont présentés dans ce dossier : en Afrique, en Inde, en Équateur, au Vénézuela, en Catalogne espagnole (association Les Refardes), et en France (association des artisans semenciers et association Pétanielle). En France, la vente de semences de variétés non-inscrites au catalogue officiel est très restreinte, y compris pour le jardinier lambda. Au final, la modernisation agricole a eu des effets négatifs sur le vivant et sa diversité, ces initiatives montrent que les paysans semblent prêts à résister et à se faire ré-entendre.
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Dossier : Transmettre sa ferme : Les conditions de la réussite
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurLa question de la transmission des exploitations est un enjeu majeur pour lAB. Ainsi, en Bretagne, 24 % des fermes laitières bio seront à transmettre dici 5 ans et, en Ile de France, 27 % des producteurs bio ont aujourdhui plus de 55 ans. Malgré labsence de données nationales précises, ces chiffres illustrent bien lenjeu auquel il faut faire face, en tenant compte aussi du nombre croissant de candidats à la reprise qui sont hors cadre familial (2016 : à l'échelle nationale, 47 % des personnes passées au Point accueil installation étaient dans ce cas). Or, transmettre son exploitation nécessite du temps, den demander un prix juste, à la fois pour le cédant et le repreneur, ou encore de favoriser le transfert de savoirs et dexpérience entre ces derniers. Ce dossier dresse un état des lieux de la situation, des moyens actuels et en cours de développement pour favoriser les transmissions et présente trois exemples de transmissions réussies illustrant la diversité des situations rencontrées sur le terrain. Pour faire face à cet enjeu, en particulier en bio, il faudrait plus de moyens, favoriser le conseil individuel ou encore innover. Ce point est dautant plus important quil faut communiquer de façon plus élargie que par le passé, vu le nombre croissant de porteurs de projets non issus du monde agricole. Ainsi, selon les territoires, diverses initiatives voient le jour : journées portes-ouvertes sur des fermes en recherche de repreneur, vidéos pour renforcer la communication via les réseaux sociaux, démarches filières ou territoriales avec limplication de collectivités territoriales. Pour Nadou Masson, secrétaire nationale « Installation-Transmission » pour le réseau FNAB, « il faut créer une vraie dynamique innovante autour de cet enjeu vital pour lavenir de la bio ».
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ECLAT n°1 - Juillet 2019
Jean-Luc BROCA, Auteur ; Étienne GAUTRONNEAU, Auteur ; Fabrice BOUIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2018, le projet ECLAT (Expérimenter avec des Collectifs Locaux une Agroécologie Territoriale) a été lauréat de lappel à projet « Mobilisation collective pour le Développement Rural » du Réseau Rural Français. Son plan daction sarticule sur trois ans et a démarré en janvier 2019. Durant le premier trimestre, cinq sites pilotes ont été retenus pour leur capacité à mobiliser des acteurs diversifiés et à avoir un projet agroécologique sur un territoire. Le 13 juin, ces sites pilotes ont été conviés à un premier séminaire afin déchanger sur leurs projets. Ce dossier décrit ces différents sites pilotes et effectue un focus sur une méthode de concertation territoriale nommée « le carrefour de la multifonctionnalité ». Il faut souligner que les sites pilotes choisis ont des problématiques variées. Le GDA de la Thiérache sur la « Mobilisation territoriale pour une transition agroécologique partagée » est basé dans les Ardennes. Il expérimentera la création dune instance de concertation territoriale multi-acteurs pour les enjeux liés à leau, la biodiversité et lagriculture. Celui de l'ADAR Civam, sur « PECAB : un projet agroenvironnemental concerté » (dans lIndre) testera une mise en uvre collective de mesures en lien avec les agriculteurs, les collectivités et les citoyens. Le site pilote ADDEAR de la Loire « Réseau territorial de semences paysannes » (dans la Loire) souhaite expérimenter plusieurs points dont la gestion collective des semences. Celui de la CUMA Lot Environnement « Agriculture rémunératrice à haute valeur environnementale » (dans le Lot) recherche des manières dinteragir avec les consommateurs afin que les changements de pratiques agricoles soient reconnus et soutenus par ces derniers. Enfin, le site pilote GRAPEA Civam « Autonomie alimentaire territoriale par les systèmes autonomes et économes » (basé en Vendée) va concevoir, gérer et évaluer une politique permettant de renforcer lautonomie alimentaire du territoire.
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Essais carottes : Pour avoir des variétés au poil
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2018, la Commission Légumes Grand Ouest, constituée de maraîchers et de techniciens Légumes des GAB de l'Ouest, a mené des expérimentations sur les cultures de carottes et d'épinards, visant à comparer le comportement de différentes variétés sur divers sites. La méthodologie est présentée, puis l'essai sur carottes est détaillé. 5 variétés ont été testées. Les résultats portent sur la vigueur de la levée et sur le rendement commercialisable. Les producteurs ont aussi enrichi ces résultats en donnant leur avis sur les qualités gustatives des différentes variétés. Globalement, les producteurs font ressortir les variétés Nipomo, Negovia et Norway comme robustes en matière de rendement commercial et de présentation sur l'ensemble du territoire concerné. Les résultats de cet essai seraient à confirmer, en 2020, par un autre dispositif d'expérimentation similaire permettant de réduire les sources de biais, en particulier les biais dus à l'hétérogénéité de calibres entre lots de graines fournies par les semenciers.
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Filières semences et plants biologiques en France : Les règles dutilisation des semences pour un agriculteur biologique
Emmanuel PLANTIER, AuteurUne semence (ou un matériel de reproduction végétative) biologique est issue dune plante mère (ou dune plante parentale) qui a été cultivée conformément aux règles de lAB durant au moins une génération, ou, pour les plantes pérennes, pendant deux saisons de végétation. En France, il existe deux bases de données pour connaître la disponibilité en semences et plants bio : celle de l'INAO et www.semences-biologiques.org, qui permet aux fournisseurs de faire connaître leurs disponibilités en variétés. Chaque année, lINAO examine la situation des différentes espèces végétales afin de cerner celles dont lapprovisionnement en semences ou plants bio est difficile. Sa base de données permet également deffectuer des demandes de dérogations en cas de déficit. Globalement, loffre en France est insuffisante, voire très insuffisante pour certaines espèces (en quantité et en choix de variétés). Les difficultés en matière dapprovisionnement sont récurrentes, et un manque de variétés adaptées a été observé, notamment pour certains légumes (ex : pas de semences de carottes bio adaptées au Sud-Ouest). Les investissements dans la sélection et dans les techniques de production de semences biologiques sont actuellement trop faibles. Il faudrait que la filière se structure et que les entreprises semencières répondent à cet enjeu.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2019
Germinance propose son catalogue 2019 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
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Graines d'une Bretagne d'avenir
Emmanuel ANTOINE, Auteur ; Xavier HAMON, Auteur ; Olivier ROELLINGER, Auteur ; ET AL., Auteur | CHATEAULIN (ZAC de Run ar Puñs, 29 150, FRANCE) : ÉDITIONS LOCUS SOLUS | 2019
Cet ouvrage collectif a été rédigé dans le cadre de la campagne "Graines d'une Bretagne d'avenir", à l'initiative de lassociation MINGA, de lAlliance Slow Food des cuisiniers, du Syndicat des Artisans Semenciers et du Groupement des agriculteurs bio du Finistère (GAB 29). Il présente des variétés produites et proposées dans le cadre de cette campagne. Il dessine les contours d'un nouveau métier, celui d'artisan semencier, et montre en quoi celui-ci aide à refonder le métier de maraîcher, à alimenter le métier de chercheur et à accompagner le métier de cuisinier... Les semences variétés populations contribuent à définir une nouvelle agriculture biologique de territoire, moins tributaire de l'industrie agroalimentaire. Dans cette nouvelle agriculture, tous les métiers de l'alimentation participent à créer une alimentation de proximité, propre, juste et accessible au plus grand nombre, comme l'illustrent les témoignages (artisans semenciers, maraîchers, cuisiniers, chercheurs ) présents dans cet ouvrage.
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Guide T&B par Biofil
BIOFIL, AuteurLes 18 et 19 septembre 2019, dans la Drôme, se tient le salon agricole international des techniques bio et alternatives, Tech&Bio, organisé par les Chambres dAgriculture. Ce guide détaille les conférences du salon, des avant-premières d'exposants présents sur le salon et du contenu de leurs stands et des cahiers techniques des Chambres dAgriculture.
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Le guide du potager bio en Bretagne
Marianne WROBLEWSKI, Auteur ; Aourel LE CORNEC, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2019
Les spécificités géoclimatiques de la Bretagne peuvent rendre difficile la conduite d'un potager : sols appauvris en matière organique, parfois acides, souvent gorgés d'eau ; climat humide et peu ensoleillé, sauf sur la frange maritime... Cependant, en suivant les conseils des auteures de ce livre, il devient aisé d'entretenir un potager productif et riche en biodiversité. Grâce à leur expérience et aux nombreux témoignages recueillis, elles indiquent les bonnes pratiques du jardinage bio en Bretagne : - Choisir des variétés adaptées ; - Travailler la terre (faire des semis sur couches chaudes, cultiver sous serre, sous châssis, sur butte...) ; - Entretenir son potager (lutter contre les ravageurs et les maladies, limiter le lessivage des sols...) ; - Récolter et conserver. Cette édition est enrichie de témoignages sur la permaculture et les fruitiers et présente plus de 50 plantes idéales pour le jardinier breton.
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Guide variétal de variétés populations potagères : Système maraîchage biologique
Un travail de recensement a été réalisé en 2017 afin de capitaliser et diffuser les retours dexpériences des maraîchers professionnels bio des Pyrénées-Atlantiques et des Landes (à travers les réseaux BLE (Biharko Lurraren Elkartea civam) et Agrobio 40) ayant recours à des variétés populations, afin de constituer une ébauche de guide variétal spécifique aux variétés populations en alternative notamment aux hybrides. Ce document a pour but de guider les maraîchers dans leurs choix variétaux. Des précisions techniques et réglementaires (variétés paysannes) sont données en fin de document.
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Improving organic crop cultivation
Ulrich KOPKE, Auteur ; H. SPIEß, Auteur ; B. SCHEMHE, Auteur ; ET AL., Auteur | CAMBRIDGE (82 High Street, Sawston, CB22 3HJ, UNITED KINGDOM) : BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED | Burleigh Dodds Series in Agricultural Science | 2019
Les ventes mondiales de produits biologiques ont considérablement augmenté ces dernières années. Malgré cette augmentation, l'agriculture biologique ne représente quun faible pourcentage de la production agricole mondiale et ses rendements restent inférieurs à ceux obtenus avec des méthodes conventionnelles. Pour développer de manière significative les cultures biologiques, de nombreux défis doivent être relevés. Cet ouvrage synthétise les résultats des dernières recherches et avancées effectuées dans ce domaine. Il se divise en quatre parties. La première passe en revue les aspects techniques liés aux cultures biologiques. Elle sattache à décrire la sélection variétale et la production de semences, les techniques culturales (couverts végétaux, travail du sol, rotation des cultures ), la fertilisation des sols (apport dengrais et damendements) ou encore la gestion de leau. La deuxième partie est consacrée à la protection des cultures : elle sintéresse à la gestion intégrée des ravageurs, au contrôle des adventices, ainsi quaux produits phytosanitaires utilisables en agriculture biologique. La troisième partie répertorie différentes techniques permettant de diminuer l'impact environnemental de l'agriculture biologique. Enfin, la dernière partie aborde le développement des cultures biologiques dans les pays en développement (Afrique, Asie, Amérique Latine).
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InfOGM vous informe : 20 ans déjà !
Eric MEUNIER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retrace lhistorique du journal InfOGM, avec limplication notamment de la fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de lhomme, ainsi que ses missions : informer sur les OGM, les biotechnologies, les semences, mais aussi échanger avec des partenaires français et étrangers. Des témoignages de militants complètent le tableau, militants paysans et/ou impliqués dans des associations partageant les préoccupations des membres de la revue. Lactualité et lavenir sont aussi abordés (veille, information, éducation).
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Irrigation : Irriguer les grandes cultures en agriculture biologique
Mathieu DEMON, AuteurLirrigation des cultures bio a plusieurs avantages. Elle permet notamment dallonger la rotation et, ainsi, de baisser la pression des adventices. De manière générale, elle permet dassurer un rendement. En effet, les cultures irriguées ont des marges brutes intéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le maïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute que le maïs sec. Dautres cultures telles que les légumes de plein champ ou encore les PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) peuvent être développées sur des terres irriguées et possèdent une haute valeur ajoutée. Lirrigation peut également avoir son intérêt en amont de la culture avec des faux semis visant à limiter la levée dadventices, ou par limplantation de couverts, pour structurer le sol, capter lazote, etc. En revanche, trop dirrigation peut être nocif pour les sols.
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Jean-Pierre Bouchet, dans le Loiret : Multiplier des semences en bio : un sacerdoce
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-Pierre Bouchet, installé en bio dans le Loiret, multiplie des semences de céréales à paille (blé, orge, avoine nue) et de protéagineux (pois, féverole) depuis 20 ans. Il témoigne que, si lactivité est intéressante, elle reste contraignante : il faut éviter tout mélange entre espèces et variétés (au minimum 5 m entre deux parcelles de variétés différentes, nettoyage systématique de tous les outils en contact avec les semences), préserver la qualité germinative et la qualité sanitaire des semences (triage immédiat des semences après récolte, stockage en cellules ventilées). Litinéraire technique est similaire aux parcelles destinées à la consommation, avec un suivi au champ plus fréquent notamment pour la détection dépis cariés. À ce jour, les adventices les plus gênantes sur lexploitation sont la ravenelle et la folle-avoine, pour lesquelles un encart détaille les moyens de lutte mis en place par Jean-Pierre Bouchet. Au-delà de la passion de ce travail, Jean-Pierre Bouchet exprime deux intérêts pour la multiplication : il bénéficie de linnovation variétale en premier lieu et il existe un intérêt économique, car la valorisation en semences est plus élevée que pour la consommation. Il faut tout de même noter que les risques pris sont plus importants et que la multiplication peut être plus difficile pour certaines espèces, notamment pour la féverole.
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Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15
LETTRE FILIÈRES FNAB - GRANDES CULTURES, Auteur ; Adrien LISEE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15 est composée des articles suivants : - Gonzague Proot - Somme - Grandes cultures et bovins viande ; - Fertilisation en bio : Des évolutions réglementaires à venir ; - "Blés paysans", bilan du programme de recherche-expérimentation en Pays de la Loire ; - Variétés de blé tendre inscrites en AB : Le catalogue français s'étoffe ! ; - Désherber mécaniquement le maïs ; - Une nouvelle filière pour un sucre de betterave bio équitable en région Hauts-de-France ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
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Liveseed: D4.1 Report on relative importance of factors encouraging or discouraging farmers to use organic seed in organic supply chains
Stefano ORSINI, Auteur ; Susanne PADEL, Auteur ; Francesco SOLFANELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2019Ce rapport résume les résultats d'une enquête qui avait pour objectif d'identifier les facteurs encourageant ou décourageant les agriculteurs à utiliser des semences biologiques. Elle a été réalisée dans le cadre du projet européen Liveseed qui tend à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences bio. Cette enquête en ligne a été menée en 2018 et 2019 dans 17 pays européens. Au total, 839 agriculteurs bio ont été interrogés. Le principal problème signalé est le manque de disponibilité en semences bio pour des variétés adaptées aux conditions de production locales. Cette problématique a été citée dans tous les pays enquêtés, mais elle est moins prononcée dans les pays d'Europe Centrale et du Nord. Limportance deffectuer la sélection des variétés dans des conditions AB est également ressortie. Par ailleurs, lutilisation de semences biologiques paysannes est plus élevée dans les pays de l'Est et de la Méditerranée. Les autres pays utilisent majoritairement des semences bio achetées. Globalement, la qualité de ces semences semble être satisfaisante, bien qu'environ 15% des répondants déclarent avoir eu des problèmes de germination et 10% des problèmes de ravageurs ou de maladies. Les fermes situées en Europe Centrale et en Europe du Nord (régions où la plupart des semences biologiques sont produites) ont un taux d'utilisation de semences bio nettement plus élevé que les fermes situées en Europe de l'Est et du Sud. En outre, les pays où les semences bio se vendent en direct ou via des magasins spécialisés ont un taux d'utilisation nettement plus élevé. Concernant le profil des exploitations, les semences bio sont plus utilisées en grandes cultures et en cultures fourragères quen productions fruitière et légumière.
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Des méteils fourrages riches en matières azotées : Est-ce possible ?
Emmeline BEYNET, Auteur ; Anne-Laure VEYSSET, AuteurDepuis deux ans, les Chambres dagriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres effectuent des essais en plein champ afin de produire des méteils fourragers riches en MAT (Matières Azotées Totales). Pour cela, sept mélanges ont été testés. Les résultats montrent que la date de récolte est importante pour atteindre 15 % de MAT. Il faut se baser sur le stade des céréales et non sur celui des légumineuses. Les méteils fourrages ont ainsi été récoltés au stade « dernière feuille pointante de la céréale ». Il faut toutefois faire attention au stress hydrique : lors de la première récolte (le 17 avril), les céréales ont montré des signes de stress hydrique suite à la faible pluviosité hivernale, ce qui sest traduit par une MAT plus faible que celle de la deuxième récolte (le 29 avril) qui ne souffrait plus du stress hydrique. Il aurait été préférable de décaler la récolte après la pluie. Quant aux calculs des coûts de production, ils mettent en évidence les coûts élevés des semences certifiées bio (de 132 à 212/ha). Si le méteil est récolté à maturité, il peut servir de semence fermière lannée suivante et cela peut contribuer à faire baisser ces coûts. Le cas du GAEC de Villechaise (Charente) est détaillé en fin darticle. Il produit des méteils grains en bio depuis 30 ans pour nourrir ses bovins lait et viande.
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Nettoyage, tri et stockage des grains : Précision et modularité
BIOFIL, AuteurCinq constructeurs et distributeurs fournissent des informations sur leur offre déquipements pour le nettoyage, le triage et le stockage des produits céréaliers. Agriconsult distribue, installe et entretient des installations basées sur le triage optique des grains. Agromatic est spécialisée dans la fabrication déquipements destinés au contrôle de la température des céréales stockées en cellules ou à plat. Denis a créé un nouveau nettoyeur-séparateur qui nettoie des céréales à un débit de 10 t/h, des semences à raison de 2 t/h et qui trie des produits mélangés à raison de 10 t/h. Dorez a conçu une station mobile de nettoyage, triage et séparation de cultures associées. Elle peut trier jusquà cinq fractions (en comptant les écarts de tri). La société FAO présente sa nouvelle gamme de cribleurs rotatifs. Ces derniers ont été retravaillés pour faciliter les réglages et avoir plus facilement accès à leur maintenance.
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Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2017 - Edition 2018
LObservatoire régional de lagriculture biologique des Pays de la Loire (ORAB) est un dispositif coordonné et animé par le pôle Agriculture biologique de la Chambre dagriculture Pays de la Loire avec la participation, au sein dun comité de pilotage, de la Coordination agrobiologique, de lInterbio des Pays de la Loire, de la DRAAF, de Coop de France Ouest, de lAgence de leau et du Conseil régional des Pays de la Loire. Cette brochure présente les chiffres clés de lAB en Pays de la Loire : productions animales et végétales, opérateurs, nombre dexploitations bio et en conversion, main duvre, surfaces, agriculture biologique dans les bassins versants. Elle détaille chaque type de production en mettant en évidence son évolution, la localisation des principaux bassins de production, les faits marquants de 2017, etc.
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Le point avec Certipaq : Où en est la réglementation bio 2021 ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLe nouveau règlement européen n°2018/848 relatif à la production bio et à létiquetage des produits bio entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Parmi les modifications, il est à noter : - La certification bio possible pour de nouveaux produits (sel, liège, laine, coton brut, cire, peaux, huiles essentielles, cervidés et lapins) ; - La commercialisation des semences et autres matériels de reproduction végétale issus de « matériel hétérogène biologique » possible ; - La mise en place de bases de données pour la commercialisation des semences et animaux bio ; - Le renforcement des mesures de précaution dans le but déviter les contaminations ; - La certification de groupe pour les petites exploitations ; - Lespacement des contrôles de certification dans certains cas ; - Lobligation dêtre certifiés selon la réglementation européenne pour les produits bio importés ; - La fin de certaines dérogations. Ce règlement sera complété par des actes secondaires afin de préciser certains sujets. À ce jour, les règles de production des volailles ont beaucoup fait débat.
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Le point avec Ecocert : Guide de lecture : ce qui change
Stéphane LEROYER, AuteurUne nouvelle version du guide de lecture du cahier des charges bio, datée de décembre 2018, est parue sur le site de lInao. Les précisions et modifications apportées par cette nouvelle version sont résumées dans cet article. Pour les productions végétales, elles concernent : les préparations autorisées à base de substances naturelles comme biostimulants, lutilisation des semences fermières autoproduites (C1, C2, bio), la définition de la période végétative des fraisiers pour lobtention des stolons pour les pépiniéristes. En élevage, des précisions sont apportées sur la définition « délevage industriel » dans le cadre de la gestion des effluents, et sur linterdiction des tunnels daccès aux parcours pour la production de volailles. Les dernières modifications concernent lapiculture. Des informations sont apportées sur les éventuelles sources de contamination dans la zone de butinage ; sur la possibilité dutiliser de la soude caustique (hydroxyde de sodium) pour nettoyer et désinfecter des cadres et des ruches ; sur la possibilité davoir recours, sous certaines conditions, à de la cire dopercule non bio.
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Polyculture-élevage dans la Drôme : « Rester maître de mes débouchés »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ 29 ans, Léo Girard est lauréat des Talents de Tech&Bio 2019. Il sest installé (hors cadre familial) en 2013, en bio, et est maintenant à la tête dun système polyculture-élevage diversifié, qui emploie trois salariés à plein temps et un apprenti. Son objectif est de valoriser ses productions au maximum grâce à la transformation et à la vente directe, en travaillant le plus possible sur son autonomie et en économie circulaire. Sa ferme, Dessine-moi une brebis, est composée de 30 ha et de quatre ateliers : un atelier ovin lait dune centaine de brebis, dont le lait est transformé sur place (fetas, faisselles, fromages aux herbes ) ; un atelier naisseur-engraisseur bovin viande avec 15 mères Aubrac ; un atelier dengraissement de 60 porcs ; et un atelier dail de semences (culture à forte valeur ajoutée). Les animaux sont abattus à Romans-sur-Isère, à 30 km de la ferme, à raison dun cochon de 6 mois (120 kg de PV), toutes les semaines ; de cinq agneaux âgés dun mois, de février à avril ; et d'un broutard de 14 mois, tous les deux mois (210 à 220 kg de viande après découpe). Bien que Léo Girard vise lautonomie alimentaire, il doit tout de même acheter une partie des fourrages et des concentrés. Il lui faudrait 50 à 60 ha de SAU pour être autonome, mais le coût des terres agricoles est prohibitif et ne cesse daugmenter. Pour linstant, le jeune entrepreneur ne soctroie que 500 de revenu et continue dinvestir dans sa ferme.
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Projet ingénieur : Identification de traits phénotypiques de tolérance à la sécheresse pour la sélection de maïs population
Péroline BOUCHET, Auteur ; Audrey CAUTY, Auteur ; Alexandre HEREIL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, BP 35, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2019Le maïs est lune des céréales les plus cultivées à travers le monde. Destiné, à l'origine, à lalimentation humaine, il est maintenant très majoritairement cultivé, en France, pour lalimentation animale. Avant 1947, seules des variétés populations étaient cultivées sur le territoire français. Des variétés hybrides nord-américaines furent ensuite introduites et inscrites au Catalogue Officiel français des espèces et variétés de plantes cultivées. Les variétés hybrides, dont les performances agronomiques étaient supérieures, ont alors vite remplacé les populations locales. Conscient de la perte de biodiversité que pouvaient induire les variétés hybrides, lInra a mené des actions, dès les années 47-48, pour préserver des variétés locales. Ces opérations ont ensuite été poursuivies par dautres organismes, comme AgroBio Périgord. Ces variétés populations font, de nouveau, lobjet de recherches, dans un contexte de changement climatique, afin de développer des variétés plus résistantes à la sécheresse. Cest pourquoi, AgroBio Périgord a demandé, à un groupe détudiants de VetAgro Sup en Master « Plant Integrative Biology and Breeding », de travailler sur les caractères phénologiques du maïs en lien avec la tolérance à la sécheresse, et d'inclure ces caractères dans une stratégie de sélection réalisable en conditions paysannes. Ce rapport présente les principaux traits retenus (ancrage racinaire, précocité, Anthesis-Silking Interval, Recovery-overnight, sénescence foliaire, stérilité de la panicule et Leaf firing, rendement), ainsi que les bonnes pratiques de sélection.
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Qualité des Fruits et légumes en AB et variétés populations : état des lieux
La qualité organoleptique et nutritionnelle des fruits et légumes fait partie des attentes et des objectifs de la filière biologique. Il est donc nécessaire de cultiver des variétés qui ont été sélectionnées (entre autres) sur ces critères. Or, le marché des semences biologiques, qui était jusqualors assez peu attractif pour les compagnies semencières, repose sur une assez faible diversité et disponibilité de l'offre. En conséquence, la culture de variétés hybrides, sélectionnées sur des critères de productivité sans prise en compte des aspects qualité, est devenue courante en agriculture biologique. Le développement dun système de création variétale et dun réseau semencier durable est donc essentiel pour le développement de la filière biologique. Les variétés populations semblent être adaptées et répondre à de nombreux enjeux de la filière, notamment en matière de qualité sensorielle. Ces variétés revêtent également un caractère social de par leur appartenance à une zone géographique : les agriculteurs voient souvent, dans ces variétés, un moyen de perpétuer le patrimoine de leur région et de se démarquer. Ladoption de variétés populations nécessite, toutefois, une meilleure connaissance de leur comportement agronomique et technologique.
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Référentiel des prix des intrants en élevages ruminants bio - Conjoncture Automne 2018 (Edition mai 2019) : Semences, Concentrés, Engrais/Amendements
Audrey LACROIX, Auteur ; Noémie MORENO, Auteur ; Marie THIOLLIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Ce référentiel compile les prix moyens, affichés en 2018, pour différents intrants utilisés en élevage biologique : 1 - prix des semences (céréales, protéagineux, oléagineux, graminées fourragères, légumineuses fourragères, mélanges Suisse et cultures dérobées) ; 2 - prix des aliments concentrés (pour les bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins) et de certaines matières premières ; 3 prix des engrais et des amendements. Le référentiel a été réalisé par le collectif BioRéférences, en collaboration avec des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement). Les références ont été acquises à partir de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et à dire dexperts. Ce référentiel nest toutefois pas exhaustif : son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
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Robots en cuma, c'est possible !
Emmanuelle BORON, Auteur ; Raphaëlle POISSONNET, Auteur ; Pierre CRIADO, AuteurDans la Drôme, la cuma des Marais est la première en France à sêtre dotée dun robot de désherbage (robot Oz de chez Naïo ). Cette cuma a été initiée en 2017 et compte neuf adhérents (maraîchers, arboriculteurs et grandes cultures semencières). 90 % dentre eux sont en agriculture biologique où le désherbage est une étape cruciale et chronophage. Ces producteurs ont fait le choix dinvestir dans le robot Naïo pour diminuer la pénibilité du travail et pouvoir se consacrer à dautres tâches. Naïo désherbe mécaniquement et de manière autonome un hectare en huit heures (son autonomie est de dix heures). Il peut aussi embarquer dautres outils (broyeur, herse étrille, cultivateur ) et travailler la nuit (sauf pour le désherbage puisquil a besoin de détecter les nuances de vert). Son utilisation implique toutefois quelques contraintes : un terrain plat, non motteux, sans enherbement, portant et un inter-rang de 65 ou 120 cm. Pour lacquérir, la cuma des Marais a investi 23 000 , dont 30 à 40 % devraient être subventionnés. Son utilisation est facturée à lheure aux adhérents, sur la base dun forfait de 100 heures. Par ailleurs, le Forum international de la robotique agricole sest tenu en décembre 2018, à Toulouse. La question de la cible des innovations y a été abordée et les constructeurs ont confirmé que les cuma font partie de la réponse.
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S'installer en maraîchage bio : Les clés de la réussite
Le métier de maraîcher est attrayant et passionnant, mais requiert un investissement personnel important notamment les premières années. Sinstaller dans de bonnes conditions nécessite une attention particulière dans le choix du foncier et du matériel, une stratégie commerciale et de communication bien étudiée, de la rigueur dans lorganisation du travail et la gestion de la ferme pour parvenir à vivre correctement de son travail tout en dégageant des plages de repos indispensables. Élaboré avec le réseau des conseillers des Chambres dagriculture, le guide installation en maraîchage bio sadresse aux porteurs de projets en maraîchage biologique ou aux conseillers les accompagnant. Composé de 7 chapitres, ce guide aborde les questions de la création dentreprise, du métier de maraîcher ou encore des choix techniques et les choix de commercialisation : - Préparer son projet dinstallation ; - Créer son entreprise et sinstaller ; - Le métier de maraîcher ; - Structurer sa commercialisation ; - Choisir ses moyens et ses modes de production ; - Faire les bons choix techniques ; - Quelques repères technico-économiques.
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Semences : Aperçu des fournisseurs bio
Manu BUÉ, AuteurPour aider les maraîchers bio dans leur choix de semences, le GAB du Finistère a réalisé un poster représentant loffre en semences bio sur le territoire breton et des Pays de la Loire. Il distingue quatre types de semenciers : - les semenciers bio indépendants à large gamme (comme Sativa ou Biau Germe) ; - les établissements revendeurs et semenciers (distributeurs bio comme Agrosemens ou conventionnels comme Prosem) ; - les semenciers indépendants, et multinationales avec une forte gamme bio (comme Vitalis) ; - les semenciers issus de multinationales avec une gamme bio restreinte ou inexistante (comme BASF ou Limagrain). Quatre collectifs uvrant à la sélection et à la multiplication de semences potagères sont également répertoriées : Bio Breizh, Kaol Kozh, Réseau Semences paysannes et Bio Loire Océan.
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Semences grandes cultures : Nouvelles variétés
BIOFIL, AuteurSix semenciers et distributeurs fournissent des informations sur leurs offres variétales adaptées à la bio. Agri Obtentions a récemment inscrit trois nouvelles variétés de blé tendre dhiver à la liste A du Catalogue officiel français (deux variétés panifiables et une variété biscuitière). Lentreprise Lemaire Deffontaines vient détoffer son réseau dessais grâce à trois sites dexpérimentation supplémentaires. En 2017, elle avait inscrit trois variétés appréciées en AB : une de grand épeautre, une de blé dhiver barbu et une dorge de printemps. Partner & Co propose un maïs à grains cornés-dentés (maïs hybride à trois voies) pour les zones semi-précoces. Ce dernier peut être récolté aussi bien en ensilage quen grains. Saatbau propose des variétés de soja précoces à haut rendement. Leur taille élevée et leur insertion haute des premières gousses facilitent la conduite en bio. Lentreprise Thierry Hache propose deux nouvelles variétés dans le cadre de la démarche Grainoble® en filière tracée bio : une de blé meunier et une de triticale précoce. Top Semence est lun des pionniers de la sélection du pois chiche en Europe. Il a déposé six variétés en 2017 avec des résistances variétales intéressantes en agriculture biologique.
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Semences et plants biodynamiques en Pays de la Loire
Maëva BOURGEOIS, AuteurAprès un parcours riche en découvertes et en rencontres, depuis son expérience comme animateur dans un jardin pédagogique, puis comme maraîcher pour un grand chef cuisinier étoilé, jusqu'à sa participation à un projet collectif de polyculture-élevage, dans le Perche, pendant 10 ans, en passant par 2 années de voyage en famille de ferme et ferme, Cédric Godberg a décidé de s'installer à Villandry, près de Tours, comme producteur de semences et de plants bio. Il vend ses graines à Germinance et à Kokopelli, les plants étant vendus en direct sur les foires et les marchés de la région. Il met en pratique, petit à petit, les principes de la biodynamie et accueille des formations pour des passionnés de semences et d'autonomie.
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Semences et plants potagers : Vers la fin des dérogations
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurActuellement, en AB, les semences et plants potagers sont très souvent soumis à dérogation. Cela signifie quil est possible dutiliser des semences et plants conventionnels non traités. Cependant, la nouvelle réglementation européenne bio 2018/848 supprime ce système dérogatoire et impose lusage total de semences et plants bio en 2035. En France, la filière (coordonnée par le Gnis et lInao) souhaite raccourcir ce délai au plus tôt possible. Certains semenciers ont déjà anticipé cette nouvelle règle. Près de 25 espèces potagères sont déjà disponibles en hors dérogation (HD). Au contraire, dautres acteurs, comme Loïc Bouchet, responsable des ventes France chez Clause (dont la gamme non traitée sapplique uniquement aux espèces dérogeables), dénoncent une distorsion de concurrence entre pays : les semences non traitées (mais non bio) et les plants issus de ces graines, produits dans dautres pays tels que lItalie ou lEspagne, seront moins chers et continueront dêtre vendus en bio en France. De plus, la production HD pose encore quelques problèmes techniques, surtout pour les plantes bisannuelles. Lexemple de la carotte nantaise, mise en HD depuis janvier 2018 par le Gnis, est plus amplement détaillé, ainsi que celui de la courgette. En complément de cet article, les propos de trois distributeurs sont recueillis : ceux de Cyriaque Crosnier Mangeat, co-fondateur et co-dirigeant dAgrosemens, qui propose une offre exclusivement bio ; ceux de René Richert, PDG de Prosem et Ducrettet, qui sest lancé lannée dernière dans le bio et propose plus de 600 variétés ; et enfin, ceux de Jérôme Crenn, responsable produit de Thomas Plants, qui produit des plants bio.
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Union Bio Semences : Compétences et stockage au top
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUnion Bio Semences, marque commerciale Ubios, est lun des principaux opérateurs en production de semences bio de grandes cultures. Cette union de coopératives travaille en collaboration avec 80 agriculteurs-multiplicateurs qui multiplient 60 variétés de 10 espèces sur 2 500 ha. Selon Jean Buet, directeur de Union Bio Semences, être agriculteur-multiplicateur nécessite deux pré-requis : disposer des compétences techniques nécessaires pour mener à bien la production et être en capacité de stocker. Des encarts détaillent les enjeux techniques de la production de semences bio. Concernant les normes qualité pour les semences, Union Bio Semences se positionne au-delà des exigences de la règlementation, notamment pour la pureté spécifique. Jean Buet atteste que la demande en semences bio continue de progresser, seule la production pouvant constituer un facteur limitant. Actuellement, cependant, la production de semences bio de grandes cultures nest pas suffisamment rentable pour une structure dédiée à la bio telle qu'Union Bio Semences qui ne peut pas réaliser d'économies d'échelle sur ses installations. Par ailleurs, selon Jean Buet, lexistence des dérogations ne joue pas en faveur de la bio car certains distributeurs mettent en avant des semences non traitées alors que des équivalents existent en bio.
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41 projets européens H2020 de recherche et d'innovation pour une agriculture productive et durable
Pauline BODIN, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; Adrien GUICHAOUA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Lannée 2018 constitue une année charnière dans le cadre de la stratégie européenne de lActa-les instituts techniques agricoles et du réseau des Instituts Techniques Agricoles (ITA) car elle permet de faire un bilan à mi-parcours de l'implication dans le programme Cadre Européen de Recherche & Innovation - Horizon 2020 (2014-2020). LActa-Les instituts techniques agricoles et le réseau des ITA se sont fortement investis sur ce volet européen en faisant du programme Horizon 2020 une réelle priorité daction et de partenariat. Les 41 projets H2020 du réseau (entre 2014 et 2017) auxquels les ITA participent ou quils coordonnent sont présentés dans ce livret par fiches résumé, elles-mêmes classées selon les axes stratégiques prioritaires de la DG AGRI de la Commission Européenne qui sont : La gestion des ressources ; La santé des plantes et des animaux ; Les approches écologiques intégrées de la ferme au territoire ; De nouvelles opportunités pour la croissance rurale ; Lamélioration du capital humain et social dans les zones rurales. Plusieurs de ces projets portent sur la bio : Liveseed, Relacs, Diversifood, OK-Net Arable, Bresov...
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Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio
Ce document restitue 29 des conférences qui se sont déroulées lors de la 15ème édition du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2018, en Bretagne. Ces interventions balaient un large panel dactions et de réflexions pour le développement de la bio : la transmission, les projets alimentaires territoriaux, la révision du règlement bio, lélevage de porcs bio et lalimentation 100 % biologique en porc, la construction de partenariats pour des approvisionnements locaux, la connaissance du sol, labattage à la ferme, lélevage laitier bio, Luzco : collectif pour développer les légumineuses fourragères, la valorisation des fourrages avec une conduite alimentaire simplifiée, lagriculture bio de conservation, les semences paysannes et les céréales bio, des leviers pour des systèmes de culture AB performants dans le Nord-Ouest de la France, la diversification vers du légume de plein champ, linstallation en maraîchage bio en circuit court, la pomme de terre biologique, la fertilisation en maraîchage diversifié, la gestion actuelle des adventices en légumes bio, linstallation de nichoirs et dabris de biorégulation en haute densité en vergers et en vignes, lapiculture bio, lorganisation de la filière grandes cultures bio, les filières bio équitables françaises, la résilience face aux aléas, laccès au foncier, linstallation sur une micro-ferme maraîchère, des systèmes innovants en élevage (croisement, monotraite, vieillissement des prairies, mères nourricières), la viande bio, la diffusion des semences paysannes.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture bio 2018-2019
BIOFIL, AuteurComme chaque année, Biofil présente, dans l'édition 2018-2019 de son annuaire des fournisseurs de l'agriculture biologique, les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (équipements d'élevage, matériels de culture, transformation et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; - services (organismes certificateurs, organismes de formation, laboratoires d'analyses, conseil bio/organismes de développement, banques/assurances, salons/évènements) ; - agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
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Une banque de semences paysannes palestiniennes pour plus d'autonomie agronomique, économique et... politique
Romain DIEULOT, AuteurEn Palestine, face aux difficultés économiques et à la faible résistance hydrique des semences OGM, très utilisées dans la région, les paysans cherchent à se réapproprier collectivement les semences locales. C'est l'objectif du réseau dagriculteurs palestiniens Union of Agricultural Work Committes (UAWC) qui uvre, depuis 2003, pour reproduire et améliorer ces semences locales. En 2010, près de 145 ha répartis chez 550 paysans y étaient consacrés. LUAWC a créé, en 2013, la première banque de semences paysannes palestiniennes, proposant également un accompagnement sur les pratiques, de la germination à la récolte.
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Bio : Les semences passent au vert
Cécile PRALY, AuteurDepuis le 1er janvier 2018, les producteurs de carottes bio ne peuvent plus utiliser de semences non-traitées (produites en agriculture conventionnelle mais non-traitées après récolte), chose qui était auparavant possible par dérogation. La quantité de semences biologiques disponibles devrait pouvoir répondre à la demande ; toutefois, si ce n'est pas le cas, les semenciers se verront dans l'obligation d'utiliser une partie de leur stock de sécurité, ou des maraîchers pourraient demander des dérogations exceptionnelles au Gnis. Aussi, le choix variétal des producteurs doit désormais se porter sur l'une des 14 références disponibles en bio à ce jour, dont le coût à l'hectare est en moyenne de 500 supérieur à celui des semences conventionnelles non-traitées. Parallèlement à la sélection du catalogue officiel, l'association d'agriculteurs Bio Loire Océan développe, depuis 2006, un projet de sélection participative. A partir de 40 ressources issues du Centre de ressources biologiques des carottes et apiacées, une variété population est désormais commercialisée (la Violette de la Loire) et cinq autres sont encore observées. Un nouveau projet, Semis bio, devrait permettre de poursuivre ce travail de longue haleine, en enrichissant l'évaluation des variétés par des analyses sensorielles et l'étude de leur adaptation aux différentes conditions de production. En effet, ce dernier point semble avoir une importance toute particulière sur la qualité des carottes.
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Biofil fête ses 20 ans ! : La bio dans 20 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLagriculture biologique est à un tournant de son histoire et, tout en devant progresser sur des questions quelle sest depuis longtemps appropriées (sélection variétale, génétique animale, évaluation des externalités), elle doit semparer de sujets émergents, comme celui des nouvelles technologies - robotique, intelligence artificielle, monitoring. Le dossier souvre sur limplication de lINRA durant ces vingt dernières années, à travers une interview de Marc Benoit, co-directeur du Comité interne de lagriculture biologique dont la création en 2000 a réellement lancé les travaux sur la bio au sein de linstitut de recherche (avec des recherches pluridisciplinaires sur le long terme, classant lINRA premier publieur international sur la bio depuis 3 ans). Un tour dhorizon des filières, des enjeux actuels et perspectives est ensuite proposé. Si la filière vin bio sappuie sur une série de scénarios pour élaborer son plan daction, la filière semences bio est, quant à elle, impulsée par la réglementation (de plus en plus de variétés hors dérogations, obligation dutiliser en 2035 des semences et plants entièrement bio). Après un article sur la génétique bovine (présentation de résultats des programmes détudes GenAB et 2-Org-Cows), place aux nouvelles technologies (questionnement sur leurs plus-values et dangers potentiels). Le thème de la protection des cultures clôt ce dossier. Quel avenir du biocontrôle chez les bio et quel devenir des substances actives composées de cuivre et des recherches alternatives à leurs utilisations (suite à la parution, en janvier 2018, du rapport final dévaluation de lEfsa) ?
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Biofil fête ses 20 ans ! : Essuyer les plâtres
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; ET AL., AuteurRegroupant seize témoignages, à travers toute la France, dagriculteurs et déleveurs bio de toutes les productions, ce dossier fait parler les pionniers de la bio, qui ont connu cette agriculture dans un marché de niche et ont contribué à ce quelle prenne une véritable part de marché. Sont évoqués les faits marquants de leur parcours, les défis technico-économiques quils ont relevés, mais aussi les difficultés rencontrées. Ces avant-gardistes de la bio aboutissent aujourdhui à des systèmes de production performants, enrichis de plus de vingt ans dexpérience bio, et conservent un temps davance en travaillant sur des projets et essais toujours plus novateurs (sapprocher de lautonomie totale, faire du zéro phyto (bio), etc.). En introduction de ce dossier, figure une interview du coordinateur de lagriculture biologique depuis 1993 à lAPCA, Jacques Pior, qui revient sur le rôle joué par le réseau des chambres dagriculture dans lémergence de la bio et celui des conseillers bio très tôt mobilisés dans laccompagnement de terrain.
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Blés de pays et autres céréales à paille : Histoire, portraits et conseils de culture à l'usage des jardiniers et petits cultivateurs
Ruth STEGASSY, Auteur ; Jean-Pierre BOLOGNINI, Auteur | PARIS (24 Rue de Mogador, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018
Richement illustré, ce livre invite tout d'abord à un voyage à travers l'histoire de la culture et de l'utilisation des céréales. On y découvre la grande diversité des céréales et l'évolution qui a conduit ces graminées à devenir la culture la plus répandue dans le monde. Les auteurs suscitent lintérêt pour les blés de pays, ces céréales qui ne résultent pas d'un travail de sélection en laboratoire mais qui sont, au contraire, intimement attachées à des lieux, à des régions et à des cultures. Attachés à une agriculture à la main et soucieux de permettre à tout un chacun de cultiver des céréales, ils illustrent et expliquent de manière détaillée les gestes et le cycle complet des cultures, depuis le semis jusqu'à la moisson et au battage du grain. Un tour d'horizon des principales céréales cultivées en France permet de (re)découvrir : blé, épeautre, amidonnier, touselle, saissette, bladette, engrain, ou encore orges, seigles, avoines..., à travers une série de portraits conduisant de l'Alsace au Sud-Ouest et de la Bretagne à la Corse.
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Burkina-Faso : Un collectif citoyen en lutte pour lagro-écologie
Christian LEGAY, AuteurAu Burkina-Faso, le CCAE (Collectif citoyen promoteur de lagro-écologie) lutte contre les OGM. La culture de coton Bt a commencé dans les années 2000 malgré les réserves de scientifiques indépendants et de la société civile et, selon le CCAE, en violation de la convention sur la diversité biologique de 1992 et du protocole sur la biosécurité de 2000. Face aux résultats mauvais de la culture de ces OGM (peu de hausse de rendements, semences coûteuses, fibre de mauvaise qualité), les sociétés cotonnières ont abandonné la production de coton OGM en 2016. Aujourdhui, le niébé Bt (haricot très consommé en Afrique) est en station de recherche et pourrait sortir en plein champ en 2019. Cela serait une menace contre la souveraineté alimentaire du pays et entraînerait la privatisation des semences et laccentuation du processus dérosion des variétés locales par des contaminations. Face à ces menaces, le CCAE a organisé une marche, le 2 juin 2018, à Ouagadougou, qui a rassemblé des producteurs venant de tout le pays. Un mémorandum a été remis aux autorités pour demander un moratoire de 10 ans.
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La capacité dadaptation des maïs population
Rémi MASQUELIER, AuteurLa diversité génétique des maïs population leur donne une grande capacité à évoluer in situ avec le terrain, la pratique et le climat, répondant entre autres aux besoins des agriculteurs en zones à potentiel moyen et à contraintes pédoclimatiques élevées. Dans ce contexte, Agri Bio Ardèche a mobilisé, en 2017, des agriculteurs-expérimentateurs afin de mieux connaître ces maïs population. Ces derniers tracent un bilan des observations basées sur différentes variables : le risque de charbon, le besoin en eau, le rendement, la valeur alimentaire. Lobtention de beaux épis indemnes de charbon a été un challenge et les rendements (en ensilage dépis et en maïs grain) ont été très hétérogènes. Par ailleurs, un des testeurs a observé que les populations se comportent aussi bien que les hybrides en situation irriguée. Mieux encore, en terrain non irrigué, elles ont réussi à se maintenir, tandis que les hybrides ont davantage pâti de la sécheresse. Quant à la valeur en protéines, elle était équivalente au maïs hybride ; la valeur énergétique légèrement inférieure.
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Céréales et protéagineux : Quelle disponibilité en semences bio ?
Morgan MAIGNAN, AuteurLa demande en semences bio pour les céréales et les protéagineux augmente. Plusieurs études apportent un éclairage sur les différentes variétés, à choisir en fonction des contraintes locales et des objectifs de valorisation (débouchés possibles, objectifs de rendement, contexte pédoclimatique local...). Un tableau récapitulatif des caractéristiques physiologiques, de la résistance aux bioagresseurs et de la valeur technologique pour 19 variétés de blé est proposé. L'offre en semences destinées à l'AB est précisée pour le blé tendre, le triticale, l'orge, les pois et la féverole.
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En direct de l'Inao : Cap 2035 : refonte de semences-biologiques.org
Mélanie VANPRAËT, Auteur ; Philippe SILHOL, AuteurAfin de faciliter l'accès aux semences et plants biologiques pour les agriculteurs, le site semences-biologiques.org a pour vocation de mettre en relation fournisseurs et utilisateurs. Il permet aussi aux organismes certificateurs de répondre aux demandes de dérogation lorsqu'une espèce n'est pas disponible en bio. Avec l'évolution de la réglementation, qui imposera l'utilisation de matériel végétal 100 % bio pour les agriculteurs certifiés à partir de 2035, le site a subi une refonte importante, mise en ligne en juin 2018. Proposée par le GNIS, qui gère le bon fonctionnement du site, l'objectif de cette refonte est de faciliter son utilisation pour l'ensemble des publics concernés.
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Dossier : Convoitises autour de la biodiversité cultivée
INF'OGM, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les auteurs se penchent sur la question de la dématérialisation des ressources génétiques, et donc du vivant. Derrière ce terme, se cachent le séquençage de génomes de végétaux, et l'enregistrement numérique de ces séquences dans des bases de données. Cette pratique peut être mobilisée par certaines entreprises qui souhaiteraient, par ce biais, avoir accès gratuitement au "vivant". Dans un premier article, un point de sémantique est abordé, avec quelques explications sur les notions proches de ressources génétiques et de semences. Ensuite, dans un second article, la question de la conservation des ressources est posée : Que conserver ? Comment ? Par qui ? Des aspects législatifs sont ensuite présentés avec un point sur les traités internationaux, les brevets, ou encore les droits collectifs des agriculteurs sur leurs semences.
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Dossier : Cultures maraîchères : Optimiser les fermes
Frédérique ROSE, AuteurLa demande en légumes bio continue daugmenter, ce qui est une bonne nouvelle pour les maraîchers en agriculture biologique. Cependant, il nest pas évident de disposer de semences de qualité en quantités suffisantes, de gérer la fertilisation et les nombreuses espèces différentes, de maîtriser les itinéraires techniques et de sorganiser pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Ce dossier aborde : - la filière vue par Charles Souillot, consultant en maraîchage biologique ; - la production de semences de carotte nantaise par Lucien Laizé, producteur-multiplicateur bio dans le Maine-et-Loire (tests de production en plein champ) ; - limportance de lergonomie et de lorganisation du travail en récolte et post-récolte pour se dégager du temps et moins se fatiguer, avec le témoignage de Christophe Jouault, maraîcher bio en Mayenne ; - le suivi de lévolution des fermes maraîchères bio normandes (association Bio Normandie) ; - la gestion de la fertilisation pour prévenir les maladies et les ravageurs (outil de suivi de la minéralisation Nitrachek et logiciel de calcul du bilan azoté Orgaleg) dans le cadre des groupes Dephy du Gab 44 et dAgrobio 35.
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Le dossier : Ensemble, cultivons nos semences paysannes
Elodie BUTIN, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; Alice MULLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question des semences paysannes intéresse de plus en plus de producteurs sur le Massif Central et plusieurs dynamiques collectives, parfois ouvertes à dautres acteurs comme des jardiniers, se développent autour de la production, de la multiplication et de la sélection de variétés dites anciennes (non inscrites au Catalogue Officiel). Produire et cultiver ses propres semences (céréales, maïs, prairies ) offre plusieurs avantages : ces semences sont moins coûteuses, les variétés produites sont souvent plus aptes à résister aux aléas climatiques ou aux maladies, les blés anciens ont des qualités organoleptiques souvent très intéressantes et le travail de sélection génère une dynamique sociale riche. Certes, produire ses semences et les sélectionner demande une véritable organisation logistique pour la multiplication, la récolte, le tri, le stockage Mais ce travail de sélection, pratiqué depuis des générations par les producteurs est toujours dactualité pour relever les défis de lagriculture daujourdhui.
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Dossier : Jardiner sans se ruiner
Perrine DUPONT, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Alan LOQUET, Auteur ; ET AL., AuteurQuatre articles composent ce dossier destiné à donner des idées et des conseils pour "jardiner sans se ruiner" : - Mon jardin, cette quincaillerie ; Comment s'y prendre pour toujours avoir disponibles purins de plantes, paillages, tuteurs... ; - Multiplier, c'est gagner ; Comment multiplier les plantes et réussir les boutures ; - Les graines se font la malle ; Pour mieux connaître les grainothèques et leur fonctionnement ; - S'équiper à moindre frais.
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Dossier : OGM, où en est-on ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Jean-Luc JUTHIER, Auteur ; Bruno VIENNOIS, Auteur ; ET AL., AuteurComprendre avec clarté et précision l'évolution des techniques OGM est devenu très difficile, tant les questions liées notamment aux biotechnologies, mais aussi le vocabulaire devenu parfois abscons pour les non-initiés, ou encore la législation qui encadre les pratiques sont devenus complexes et ont parfois découragé les militants anti-OGM. Comment s'y retrouver, comment rester au fait des biotechnologies et du brevetage des semences ? Il ne s'agit pas de devenir des spécialistes des biotechnologies, mais de comprendre ce qui se joue dans la privatisation des semences et du vivant, et c'est l'objectif de ce dossier : - Transgénèse, mutagénèse, nouvelles techniques OGM : Un OGM peut en cacher un autre ; - Hybrides F1, premiers des OGM ? ; - Les entreprises face au séisme des "nouveaux OGM" ; - OGM, l'histoire d'une dépossession.
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Dossier : Optimiser ses engrais verts
Justine GRAVÉ, AuteurCe dossier, composé de cinq articles, fournit les conseils de différents experts pour optimiser lutilisation dengrais verts en interrangs dans les vignes. Le premier article partage lexpérience de Samuel Cuisset (viticulteur bio) qui implante des engrais verts depuis 2012 et qui a constaté de nombreux effets positifs par rapport à lérosion et à la compaction de ses sols, une amélioration de la qualité de ses vins blancs ainsi quune stabilisation de ses rendements. Il lui a fallu trois années pour trouver le bon mélange despèces à implanter. Pour réduire les coûts, il s'intègre à des commandes groupées et a autoconstruit un semoir grâce aux tutoriels de lAtelier Paysan qui lui permet aussi dassurer une meilleure répartition des semences. Le second article porte sur le choix du semoir à utiliser (à disques ou à dents). Quatre experts apportent leur point de vue quils expriment en fonction des antécédents de la parcelle. Le choix des espèces à implanter est abordé dans le troisième article. Contrairement à ce que pensent un bon nombre de vignerons, le type de sol nest pas le plus déterminant dans ce choix qui doit avant tout être raisonné par rapport aux objectifs techniques. Il est ainsi préférable de miser sur la qualité du semis plutôt que sur la nature de la graine. Le quatrième article évoque la possibilité de produire ses propres semences pour baisser leur coût. Cette solution reste toutefois assez difficile pour un vigneron et des alternatives sont proposées : créer un GIEE à plusieurs viticulteurs pour se répartir les tâches et les espèces, instaurer une relation gagnant-gagnant avec un céréalier, ou encore grouper les achats. Le dernier article porte sur la possibilité denrober les semences avec du compost et de l'argile pour faciliter les semis directs. Trois viticulteurs partagent les techniques quils ont mises au point pour pratiquer lenrobage. Lavis dun expert, pour qui cette pratique nest pas nécessaire, est également présenté.
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Dossier qualité : Production biologique : Le nouveau règlement cadre (1ère partie)
Patrick SIVARDIERE, AuteurLe règlement UE n° 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits bio a été publié au Journal Officiel de l'UE du 14 juin 2018. Il va abroger et remplacer le règlement CE n° 834/2007 et entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Le fond de ce nouveau règlement reste inchangé et les modifications permettent de sadapter aux évolutions des techniques et du marché. Ce dossier, constitué de deux parties, permet de balayer les principales informations contenues dans ce règlement. Cette première partie contient des informations concernant les différentes étapes nécessaires à laboutissement de ce règlement à laide dun historique. Les réactions mitigées des principaux professionnels de la bio suite à sa parution sont également évoquées. Le dossier explique ensuite en quoi plusieurs fondamentaux de la bio ont été confortés (définition de la bio, lien au sol, cas des systèmes mixtes, produits utilisés en bio ). Les principales modifications apportées par ce règlement sont abordées à la fin de cette première partie : étendue des produits certifiables, autorisation de la mise en place de contrôles internes grâce à des « groupes dopérateurs » sous certaines conditions, autorisation dutiliser des semences spécifiques dans le cadre de la bio.
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Essais de récoltes de semences issues prairies naturelles 2017-2018
La Chambre dagriculture du Tarn a mené des essais de semis ou de sursemis de prairies réalisés avec de la fleur de foin. Pour cela, du foin est récolté sur une parcelle donneuse, dont lagriculteur est satisfait de la composition, vers une parcelle receveuse (dégradée, avec des dégâts de rats taupiers ). Ce diaporama projeté lors d'une réunion du projet Mélibio, présente deux techniques utilisées par les éleveurs : épandage de foin sur la parcelle receveuse, ou moisson de la parcelle donneuse et semis sur la parcelle receveuse (sursemis ou semis classique). La flore semée est ainsi très variée et les résultats sont intéressants, en particulier à partir de la deuxième année.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2018
Germinance propose son catalogue 2018 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et fourragères.
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GETAB Autonomie, 26 juin 2018, Maison de la Semence
Suite au besoin exprimé par des éleveurs de son association, lAVEM a travaillé sur la création de semences locales de luzerne et de sainfoin, en lien avec lInra de Toulouse. Ces semences devaient ainsi être adaptées aux conditions contraignantes du sud Aveyron et avoir une qualité sanitaire et germinative collectivement définie (absence de cuscute ) afin dassurer la confiance dans les échanges de semences. Le lien avec la recherche, dont la conduite dactions inscrites dans le cadre de projets de recherche développement, a présenté des intérêts, mais aussi des inconvénients (temps passé à la gestion des projets au détriment de la présence sur le terrain notamment). C'est ce que présente ce diaporama, projeté lors d'une première réunion du projet Mélibio.
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Histoire de semences : Résistances à la privatisation du vivant
Lhéroïne de cette bande dessinée raconte comment sa passion pour les graines et le vivant la conduite sur les bancs dune école dingénieurs en agronomie, où elle a étudié les techniques damélioration des plantes. A travers son récit de vie menant de l'ingénierie génétique à l'agriculture paysanne biologique, c'est l'histoire des OGM qui est contée, dans le contexte de l'industrialisation de l'agriculture et particulièrement de la sélection. En contraste, le dessinateur suggère une autre voie pour nourrir le monde : les semences paysannes, base de notre autonomie alimentaire et source inépuisable de variétés et de biodiversité.
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Ils s'organisent pour défendre et promouvoir leurs semences paysannes
Patrick PIRO, AuteurLe niébé est un haricot dAfrique de lOuest, très nutritif et populaire. Lassociation AOPP (ONG représentant 280 organisations paysannes maliennes) a monté une filière pour le promouvoir et le protéger, au Mali. Aujourdhui, elle travaille à la maîtrise des semences par les paysans, à travers différentes actions : - formation de producteurs de semences paysannes ; - développement de techniques de conservation ; - certification de variétés rustiques ; - création de son propre référentiel de certification (semence « norme paysanne »). LAOPP collabore avec le ministère de lAgriculture malien, les instances de recherche et les élus, pour faire lever les restrictions à la commercialisation des semences paysannes qui ne sont pas certifiées, précise Ntyo Traoré, chargé du programme souveraineté alimentaire de lAOPP.
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LIVESEED Cross-Visit France 2018
UBIOS, Auteur ; IFOAM, Auteur ; ITAB, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2018LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif de développer la production de semences bio à travers toute l'Europe, mais également de développer la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs. En juin 2018, dans le cadre du projet LIVESEED, ont été accueillies, en France, des personnes de différents horizons venant de toute l'Europe, de différentes professions (chercheurs, sélectionneurs, personnes avec un projet d'installation agricole, conseillers agricoles, formateurs...). Le but était de faire découvrir la production de semences bio en France. Durant ces quelques jours, les visiteurs ont remonté toute la chaîne de production, de l'agriculteur au semencier. Cette vidéo présente un condensé du programme, ainsi que des interviews d'agriculteurs et d'autres professionnels, mais aussi de visiteurs sur leurs impressions concernant ces journées.
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Maïs hybride, fermier ou population ? Qu'en est-il réellement économiquement ?
Domitille POULIQUEN, AuteurJulien et Franck, du GAEC de la Vallée de lIssoire, exploitation bovins allaitants bio située en Vendée, se sont posés la question de lintérêt économique de produire leur semence de maïs (maïs grain). Les deux associés ont alors mis en place une expérimentation directement sur leur ferme. Dans une même parcelle (au sol relativement homogène), ils ont comparé trois bandes de 1,5 ha : une en maïs hybride (semence pioneer P9074), une en maïs population (Evolino) et une en maïs hybride fermier. Sur ces trois bandes, a été pratiqué le même itinéraire technique. Le bilan économique (charges, produits et marges) de chacune de ces cultures est présenté à laide dun tableau. Ces résultats sont en faveur du blé hybride certifié. Toutefois, le bénéfice du doute est laissé au maïs population qui nest cultivé que depuis deux ans et na pas encore exprimé tout son potentiel. Dans tous les cas, le maïs population est gourmand en main duvre, tout comme le maïs fermier, qui demande en plus un investissement matériel (castreuse, égrenoir et corn picker).
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Maïs : Quelle disponibilité en semences bio ?
Morgan MAIGNAN, AuteurD'après une enquête de l'ITAB (2015), les choix des producteurs de maïs bio du Grand Ouest ne se portent sur aucune variété en particulier pour le maïs grain et, pour le maïs ensilage, plutôt sur les variétés CODIKART, ANGELO et PRIMAVERA. Les variétés de maïs grain pour la fabrication d'aliment complet citées par les collecteurs du Grand Ouest, d'après cette même enquête, sont données également. Les résultats d'essais (rendement, précocité...) conduits par la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire sont présentés et commentés, pour les variétés de maïs grain et ensilage. Le témoignage des associés du GAEC Jeloux (56) concernant le travail de sélection effectué sur un maïs population fait l'objet d'un focus.
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Manuel de jardinage biodynamique - Réponses aux questions de Florence
Ce guide pratique permettra de mener un jardin en biodynamie avec rigueur et efficacité. Il ne traite pas de lensemble des fondamentaux du jardinage, mais se concentre sur lemploi des préparations biodynamiques, l'élaboration de compost au jardin, lusage dextraits végétaux pour soutenir la santé des plantes Parmi les sujets traités : la préparation de la bouse de corne (500 / 500P) ; lemploi de la silice de corne (501) ; lélaboration du compost biodynamique ; les extraits végétaux : tisanes, décoctions et macérations ; la rotation des cultures au jardin et le travail du sol ; le travail avec les rythmes de la terre et du cosmos. Des conseils sont donnés pour le choix des outils, les engrais verts, les pralinages, etc. Cet ouvrage est accompagné dun DVD qui permet de visualiser les gestes importants afin de pouvoir agir avec précision.
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Nicolas Hulot, Vandana Shiva : Le cercle vertueux : Entretiens avec Lionel Astruc
La rencontre entre Vandana Shiva et Nicolas Hulot a eu lieu en marge de la COP21, fin 2015, alors que ces deux personnalités se connaissaient à peine. Leur discussion, orchestrée par Lionel Astruc, a débouché sur une définition commune des enjeux auxquels il faudra faire face et a permis de mettre en lumière des mesures concrètes destinées aux citoyens et aux décideurs politiques. La dégradation de lenvironnement et les catastrophes liées au réchauffement climatique touchent certaines populations plus que d'autres : les pays les plus pauvres et les revenus les plus modestes. Ils sont également les plus durement frappés par la perte de biodiversité, les problèmes daccès à leau potable et à un air pur, la dégradation des sols, etc. Comment inverser ce cercle infernal ? La notion de "biens communs" (eau, air, terre, semences) est développée comme étant un point crucial à intégrer plus précisément dans les législations à venir en vue de leur protection. Les thématiques de l'alimentation, de la fiscalité et de l'énergie sont traitées de façon approfondie, ce qui aboutit à des propositions concrètes.
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La nouvelle réglementation bio adoptée par le Parlement : Du positif en semences et importations
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAprès de longues négociations entre le Parlement, la Commission et le Conseil européens, le nouveau règlement relatif à l'agriculture biologique a été adopté le 19 avril 2018. Il entrera en vigueur le 1er juillet 2021. Globalement, les acteurs français qui se sont investis dans ce travail de longue haleine se disent satisfaits. Concernant les importations, le système d'équivalence actuellement utilisé va être remplacé par des obligations de conformité. Du côté des semences, de réelles avancées sont à souligner, avec l'apparition de nouvelles catégories pour la bio : le "matériel biologique hétérogène" (variétés traditionnelles actuellement interdites à la vente), et les "variétés bio adaptées à la production bio", issues de programmes de sélection spécifiques. Ainsi, les agriculteurs bio pourront produire et utiliser leurs propres semences.
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Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire - Données 2016
En 2016, 2536 exploitations en bio ou en conversion ont été identifiées en Pays de la Loire (345 nouvelles conversions), portant la SAU en bio à 7,2 %. Ce document présente un panorama de lAB en Pays de la Loire : - Les chiffres clés de l'agriculture biologique en Pays de la Loire ; - Les exploitations ; - Les installations et les conversions ; - La main-d'uvre ; - Les surfaces ; - Les grandes cultures ; - La viticulture ; - Les fruits et les légumes ; - Les PPAM et les semences ; - Les surfaces fourragères ; - La production de bovins viande ; - La production de bovins lait ; - La production de volailles de chair ; - La production d'ufs ; - La production porcine ; - La production ovine ; - Les évolutions marquantes entre 2009 et 2016.
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Obtenir d'un clic une variété tropicale
Frédéric PRAT, AuteurL'auteur de cet article explique les démarches à effectuer en vue d'obtenir des semences de variété végétale tropicale conservées au Centre de ressources biologiques tropicales (CRB-T) de Montpellier. Ce type de centre a en effet pour mission de sauvegarder des "copies" des ressources biologiques qui pourraient être perdues en cas de guerre ou de catastrophe naturelle, et il est possible de récupérer des variétés végétales dans le cadre de recherches, pour créer de nouvelles variétés, ou encore pour récupérer une variété perdue localement. Si la procédure reste relativement simple, plusieurs conditions techniques et juridiques sont à respecter.
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De l'oignon de Tarassac, semence paysanne
Cet ouvrage raconte la renaissance d'une variété paysanne, l'oignon de Tarassac. L'auteur, Yves Giraud, maraîcher en agriculture biologique, vit dans la Haute Vallée de l'Orb. Avec Marie, sa femme, ils sont membres du Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac. Tarassac est le nom du hameau qui abritait, il y a encore 50 ans, ce petit oignon doux méditerranéen. Entretenu depuis des générations par une communauté de paysans languedociens pour ses qualités gustatives et de conservation, il faisait vivre économiquement tout un territoire... En voie de disparition, cette variété a attiré l'attention d'Yves Giraud. Il s'est rendu à Tarassac, où il ne reste plus grand monde, mais où il a rencontré les trois derniers jardiniers à avoir conservé la mémoire de la graine. Yves a alors entrepris, avec Marie, duvrer pour la renaissance de l'oignon de Tarassac. C'est une véritable aventure qui a alors commencé, et qu'il raconte dans ce livre. Tout d'abord, le travail sur la plante elle-même. Yves et Marie ont écouté, exploré, expérimenté... Ils ont du même coup accumulé une somme de connaissances non seulement sur le Tarassac, mais aussi sur un ensemble de cèbes occitanes (cèbe de Lézignan, oignon du Citou, de Cassagnoles, de Trébons...). Ce livre témoigne aussi de la force de conviction qu'il a fallu pour que d'autres paysans se lancent dans l'aventure collective, du travail sur la confiance à retrouver dans la capacité à redevenir autonome dans la production des semences. Cet ouvrage est donc aussi le témoignage d'une prise de conscience et du cheminement d'un agriculteur bio vers l'auto-production des semences et un plaidoyer sur l'importance cruciale des semences paysannes pour l'agroécologie et pour notre alimentation.
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Paysan résistant !
Lauteur, ingénieur agronome de formation, est paysan bio à lEARL Val de Seudre IdentiTerre, à Sablonceaux (17). En quelques années, il a fait, dun terroir épuisé par des pratiques intensives et dune exploitation dans une impasse écologique et économique, une ferme rentable couronnée par le Trophée national de lagriculture durable. Dans cet ouvrage, il décrit la transformation de sa ferme grâce aux fondamentaux de lagronomie et au bon sens paysan. En se tournant vers des races rustiques, des semences anciennes, en replantant des arbres, sa ferme devient chaque jour plus productive, plus rentable et plus respectueuse de lhomme, des animaux et de la nature. Par son parcours (du combattant), lauteur apporte la preuve quune autre agriculture est possible. Cest un appel quil adresse à tous les agriculteurs enferrés dans une logique délétère afin quils se lancent, à leur tour, dans un changement de modèle. Héritier dune longue lignée de paysans, Benoît Biteau est aussi investi dans la vie politique locale.
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Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
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Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : ce qui change
Gilles BILLON, AuteurCet article présente les principales modifications du guide de lecture, validées en décembre 2017 par le Comité national de l'agriculture biologique (Cnab). Elles concernent, pour les élevages : - la paille en mulching ou litière ; - les substrats pour fouir en élevage porcin ; - la pose d'anneaux au nez des cochons ; - les densités d'élevage pour les truies et la contention à la mise bas ; - la nature des aliments issus de 1ère année de conversion dans la ration des animaux et en début de conversion ; - le traitement contre Varroa destructor en apiculture ; - la cire bio sur nouveaux cadres. Pour les productions végétales, les principaux changements concernent les semences fermières non bio non traitées utilisables avec demande de dérogation, ainsi que les produits post-récolte et à des fins de conservation. Côté transformation, les nitrites de sodium et nitrate de potassium ne sont pas utilisables simultanément sur une même denrée. Des précisions sont aussi apportées concernant le transport de produits en vrac. Enfin, une nouvelle annexe concernant la conversion des animaux d'élevage a été ajoutée.
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Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurLes dernières modifications du guide de lecture français relatif à la réglementation européenne sur l'agriculture biologique ont été validées par le Comité national de l'agriculture biologique en juillet 2018. Elles concernent : - les semences et le matériel de reproduction végétative, notamment pour les PPAM et les petits fruits et dans le cadre d'essais ; - le contrôle des points de vente collectifs de producteurs ; - l'interdiction des cultures en hydroponie et en aéroponie ; - la justification de l'usage de matières fertilisantes ; - des précisions sur les fertilisants autorisés.
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Produire des semences potagères bio sous contrat
Avec le développement du maraîchage bio, la demande en semences potagères bio s'accroît, mais les producteurs multiplicateurs de semences bio sont encore trop peu nombreux pour y répondre. Quels sont les défis ? Les aides ? Les investissements nécessaires ? Les relations entre les acteurs ? Les risques ? Semenciers et producteurs multiplicateurs témoignent.
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Semences potagères : Un système très "pointu"
Manu BUÉ, AuteurDepuis 2004, loffre en semences bio a pu se développer mais avec une certaine progressivité car le système dérogatoire permet lutilisation de semences AB en priorité ou de semences non traitées après récolte. Ce système dérogatoire est assez sollicité mais doit se fermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu de fermer progressivement les possibilités de dérogation. Aujourdhui, les semences sont classées en quatre statuts différents. Elles peuvent être notamment « hors dérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou « écran dalerte » (elles passeront prochainement en hors dérogation). Le statut concerne dorénavant une espèce et non un type variétal ou un type de semence. Les dernières évolutions des semences potagères sont détaillées dans cet article.
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Sival Innovation 2018 : A découvrir sur les stands
BIOFIL, AuteurLors du salon Sival 2018, une grande diversité d'entreprises ont exposé leurs produits et services, en grandes cultures, maraîchage, arboriculture et viticulture. Dans les stands exposants, on pouvait découvrir des innovations utilisées en bio, dans les domaines suivants : - protection des végétaux (biostimulateurs, bio-contrôle, filets) ; - fertilisation (apport de Bore) ; - machinisme agricole (bineuses, outils de désherbage, semoir, récolteuse électrique de jeunes pousses, système de télégonflage) ; - nouvelles variétés (potagères et florales, certifiées Demeter, spécialisées pour la commercialisation en circuits courts).
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Le sorgho fourrager mono-coupe : une alternative au maïs en présence de sangliers
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, Auteur ; Sébastien TALLOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs auvergnats sont de plus en plus confrontés aux dégâts causés par des sangliers dans leurs parcelles de maïs ensilage. Une culture alternative existe : le sorgho fourrager. Cet article présente les principaux avantages de cette culture : meilleure tolérance à la sécheresse, valeur alimentaire et rendement comparables à ceux du maïs, frais de semences plus faibles, absence d'amidon et donc peu d'attrait pour les sangliers. A noter toutefois qu'il n'existe pas à ce jour de semences certifiées AB : des semences non traitées sont disponibles sans demande de dérogation. Quelques inconvénients sont aussi soulignés : besoin en somme de températures plus élevé que pour le maïs, sensibilité à la verse. L'itinéraire technique pour une parcelle de sorgho fourrager en agriculture biologique est présenté.
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Variétés de blé : Faire le bon choix
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er juillet 2018, le blé tendre est soumis au statut « hors dérogation », cest-à-dire quil est obligatoire dutiliser des semences biologiques et quaucune dérogation nest possible. Il bénéficie dun large choix variétal et loffre en bio sest étoffée ces dernières années : 26 variétés en 2012 contre 39 en 2018, et de nouvelles variétés bio devraient être inscrites dici un à trois ans. Linscription de nouvelles variétés fait suite notamment aux travaux du réseau de criblage variétal de céréales bio, créé en 2000, qui regroupe 40 partenaires et intervient sur une cinquantaine de sites dessais. Toutefois, certaines variétés sont toujours utilisées de manière préférentielle : les dix premières variétés représentent 57,5 % des surfaces. Elles diffèrent suivant les régions : Tengri, Wiwa et Atlass dominent dans lOuest ; Tengri, Capo et Adesso dans lEst ; Renan et Hendrix dans le Sud-Ouest. De manière générale, les blés dhiver sont privilégiés, excepté dans lOuest et sur la bordure maritime Nord, où les variétés alternatives et de printemps sont répandues pour leur capacité à rester propres en raison de leur cycle court. Lassociation de différentes variétés est également de plus en plus courante. Dans un encart, le témoignage de Bruno Papa (céréalier bio depuis 2000 dans le Tarn-et-Garonne) apporte plus dinformations à ce sujet. Enfin, pour Laurence Fontaine, responsable du pôle grandes cultures de lItab et animatrice du réseau de criblage variétal, la campagne 2018-2019 est charnière pour le blé bio : les surfaces et lintérêt des obtenteurs augmentent, mais il existe des incertitudes quant à la disponibilité de semences bio alors que le statut hors dérogation rend donc obligatoire leur utilisation.
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Le vivant, privatisation en cours
Charlotte KRINKE, AuteurLes principaux droits de propriété industrielle (DPI) utilisés dans le domaine végétal et agricole sont les brevets et les certificats d'obtention végétale (COV). Ces deux DPI évoluent dans le temps, notamment en lien avec les évolutions techniques de la sélection, biotechnologies en premier lieu. Ces évolutions inquiètent les défenseurs de l'agriculture paysanne et des droits des agriculteurs en général. Les brevets sur les traits natifs sont particulièrement préoccupants et injustes car ils peuvent conduire à interdire l'utilisation d'une semence à ceux qui ont contribué à la créer. La question des procès liés aux brevets (contamination par des plantes GM, utilisation d'une semence traditionnelle comportant un trait natif breveté...) est cruciale sur certains territoires. Le dossier interroge le fonctionnement et les dessous de ces DPI, en France et ailleurs dans le monde, et rappelle lintérêt du maintien de la biodiversité cultivée en lien avec les droits des paysans sur les semences qu'ils utilisent.
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Vu au salon de l'herbe : Numérique : gérer ses prairies avec GrassMan ; Vu au salon Tech&Bio Grand Ouest ; Nouveautés produits
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurA travers cet article, plusieurs innovations intéressantes pour les acteurs de l'agriculture biologique sont présentées. L'outil d'aide à la décision web et mobile GrassMan, développé par l'Idele, Mas Seeds et Jouffray-Drillaud, met à disposition des éleveurs d'herbivores un panel d'applications sur l'agronomie de la prairie : composer, fertiliser, identifier, lutter, qualifier et faucher. A partir de données renseignées par l'éleveur et de références, l'outil peut ainsi fournir des conseils sur la conduite de la prairie, du semis à la récolte. Cet outil est développé de manière collaborative. Autres nouveautés présentées : - Caussade semences a inscrit au catalogue trois nouvelles variétés de maïs fourrage disponibles en bio ; - l'entreprise vendéenne Hervé a apporté des améliorations à son toaster Mecmar, augmentant son rendement et son efficacité ; - Steam'r est une automotrice de désinfection vapeur, développée par la société Simon, pour les planches cultivées en salades ou autres espèces maraîchères sensibles aux pathogènes ; - Sumi Agro France a développé sa gamme Seipro® de produits de biocontrôle et de biostimulants autorisés en bio ; - Bioline Agrosciences a mis au point Geoinsecta, une application collaborative permettant la détection et le signalement des pyrales du buis par géolocalisation.
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Afrique de l'Ouest : BEDE accompagne les organisations paysannes
Anne BERSON DENA, Auteur ; Frédéric PRAT, AuteurL'association de solidarité internationale BEDE (Biodiversité : Échange et Diffusion d'Expériences), créée en 1994, accompagne les organisations de protection et de promotion de l'agriculture paysanne. Certaines de ses actions, concernant les systèmes semenciers autonomes en agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest, sont présentées dans cet article. Des « Cases de semences », à l'image des « Maisons de la semence » développées pour la première fois au Brésil, ont par exemple vu le jour au Togo, au Bénin Au Mali, BEDE, en partenariat avec l'Irpad (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement), a accompagné trois organisations paysannes dans un processus visant à mettre en place un espace de dialogue pour dégager un cadre juridique consensuel protégeant les droits des petits producteurs sur les semences traditionnelles et paysannes.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique 2017-2018
BIOFIL, AuteurLAnnuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique donne les coordonnées de fournisseurs de : matériels (équipements d'élevage, matériels de culture, transformations et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; services (organismes certificateurs, formations, laboratoires d'analyses, conseil bio/organismes de développement, banques/assurances, salons/évènements) ; agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
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Biofuté : Guide des agrofournitures bio en Auvergne-Rhône-Alpes 2017