Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (2227)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Culture d'asperges vertes bio : Réussir son implantation et son entretien
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gilles L'ÉVÊQUE, AuteurCe bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'asperges vertes biologiques, de la plantation à la récolte des turions (les jeunes pousses d'asperges qui sont consommées) : variétés, travail du sol, fertilisation, plantation (type de sol, exposition, densité...), irrigation, gestion des ravageurs (criocères, mouches de l'asperge...), des maladies (stemphyliose et rouille) et des adventices, conditions de récolte. Ce document fournit aussi des informations sur les rendements et la commercialisation (couleur, calibre...).
Un discret au goût puissant
Caroline VORWERK, AuteurL'ail est un légume facile à cultiver : il s'adapte à tous les types de climat et de sol ; il n'est gourmand ni en eau, ni en matière organique ; il ne craint pas le gel. Cependant, l'humidité d'une terre peu drainante peut le faire pourrir ; dans ce cas, on préférera alors le planter sur billons (la technique est présentée dans un encart). L'ail est un précieux allié des cultures, notamment utilisé en macérat et en décoction pour éloigner les ravageurs et les champignons. Il faudra, toutefois, le protéger de la teigne et de la rouille, ses principaux ennemis. Cet article présente plusieurs variétés d'ail et les différentes modalités de récolte et de stockage pour une bonne conservation. Sébastien Païs, maraîcher bio à Tassin-la-Demi-Lune (69), partage ses conseils de culture et de récolte.
Dossier : Légumes précoces
Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Aymeric LAZARIN, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; ET AL., AuteurDans le premier article de ce dossier consacré aux légumes précoces, Joseph Chauffrey, jardinier en Normandie, explique, de façon détaillée, son organisation pour pouvoir déguster des légumes dès la mi-mai, tout en les protégeant du froid : semis en contenants et en pleine terre, en intérieur, sous serre, sous voile ou tunnel ; repiquage ; fertilisation ; désherbage ; arrosage. Il précise aussi les variétés de légumes primeurs qu'il utilise et fait un focus sur la culture de petits pois. Dans le second article, Aymeric Lazarin, jardinier dans les Alpes, explique comment protéger et accélérer la croissance des légumes primeurs en réalisant des couches chaudes, avec du fumier ou du compost. Le troisième article présente André Catherin, jardinier dans l'Ain (01), qui a réussi à avancer sa récolte de pommes de terre primeur d'un mois (de début mai à début avril) en les implantant dans une serre bioclimatique (chauffée par une couche chaude). Anne Denis, jardinière à Sainte-Maure-de-Touraine (37), explique, dans le quatrième article, comment elle stimule ses semis avec la technique de jardinage en lasagnes. Dans le cinquième article, Hugo Puech, maraîcher bio dans le Tarn (81), présente son choix de variétés de légumes et de petits fruits pour une culture sans serre ou voiles de forçage. Pour finir, Philippe Henry, maraîcher bio à Plaisance (12), fournit des astuces pour cultiver la carotte et la pomme de terre sous serre.
Lauréats et nominés (1) du concours Sival Innovation 2024
BIOFIL, AuteurLes lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2024, dont les produits sont intéressants pour la bio, sont présentés. Variétés nouvelles, contrôle des adventices, protection des végétaux, matériel agricole, irrigation... sont au programme. Tonik est une variété de pomme rouge, développée par Dalival SAS. Gradictive est une pomme développée par Gradilis, spécifiquement pour la bio. HREZ est une collection de variétés de tomates résistantes au ToBRFV, développée par Enza Zaden. Gautier Semences produit la gamme Frutastic, des courgettes hautement parthénocarpiques. Cartesio est un chou romanesco de couleur blanche, développé par Syngenta. De Ruiter propose Ferreira, une tomate avec résistance intermédiaire au ToBRFV et à l’oïdium. EF Polymer est un polymère biodégradable produit à partir de déchets biologiques, qui, en poudre ou en granules, améliore la capacité de rétention de l’eau et la fertilité du sol. PraliGel Flo est un gel organique contenant deux biostimulants, utilisé sur les racines lors des plantations en racine nue. Agrobio France produit Powerfood 3.0, un aliment destiné aux auxiliaires de culture prédateurs en maraîchage. Actibosca est un biostimulant des plantes ligneuses, développé par Biodevas, à base d’extraits de plantes. Adama propose Charge, une solution à base de chitine de crevette, contre l'oïdium et le mildiou. Les Dispensing balls d’Agrobio France protègent les parasitoïdes auxiliaires des aléas climatiques lors de leur lâcher. Formulé par Bejo, B-Mox est un produit d’amélioration des semences d’oignons, qui stimule leur croissance précoce. Ama est un enjambeur électrique polyvalent et modulable, construit par Elatec et adapté au maraîchage. Le Smart Cultivator Stout est une bineuse automatique avec caméra et IA permettant un désherbage précis. Terrateck propose Ezy-Plant, une planteuse automotrice compacte pour les petites fermes maraîchères. GrowSphere est un système de suivi et de gestion automatique de l’irrigation. Boisselet construit Evolt, un intercep électrique utilisable avec des outils de désherbage et de travail du sol. Acolyte III est un châssis tracté enjambeur, conçu pour être facile d’utilisation. Treffler propose une bineuse à parallélogramme. Viroc de Chabas est un tracteur et porte-outil étroit, adapté aux pentes. Infaco a développé une attacheuse ergonomique et polyvalente, la AT1000.
Vergers d'en haut
Véronique BUTHOD, AuteurCet article fournit des conseils pour cultiver des arbres fruitiers en altitude, enrichis avec des témoignages de pépiniéristes et de jardiniers bio, de Loire, des Hautes-Alpes et de Savoie. Pour limiter les dégâts liés au gel, il faut choisir des variétés tardives, avec floraison tardive et mise à fruits rapide, et réfléchir à l'emplacement des arbres, en exposition nord plutôt qu'en exposition sud. D'autres techniques sont abordées pour protéger les fruitiers du froid, des chutes de neige, des brûlures solaires et du manque d'eau. Une sélection de variétés de fruitiers (abricotiers, cerisiers, cognassiers, poiriers, pommiers et pruniers), adaptées à la culture en altitude, et des adresses de fournisseurs sont proposées.
Du 100% châtaigne au pays des cagouilles
Clara BERNAUD, AuteurPhilippe Ménard est producteur de châtaignes en Charente-Maritime. Il possède environ 900 arbres de 5 variétés différentes sur 8 ha, conduits en bio. Il produit, en moyenne, entre 18 et 20 tonnes de châtaignes par an, soit un chiffre d’affaires de 50 000€, pour 20 000€ de charges (hors transformation). Il produit lui-même ses plants et en vend également. Les châtaigniers sont taillés régulièrement, un apport de matière organique est amené à hauteur de 100 t/an et un système d’irrigation semi-enterré arrose les arbres avec 2000m3/ha/an, en moyenne. Contre le carpocapse, l'agriculteur récolte les châtaignes avec une machine qui lui permet de passer plusieurs fois sous les arbres pour éviter que la larve n'atteigne le sol, et il effectue deux broyages en août pour perturber la larve. Il favorise le développement des auxiliaires grâce à une canopée ouverte qui laisse passer la lumière, et installe des cabanes à mésanges, chauves-souris et même frelons européens (ces derniers étant des grands consommateurs de lépidoptères). 3 tonnes de châtaignes sont transformées chaque année par le producteur et sa femme, en farine et en crème, vendues en direct à la ferme ou via des magasins de producteurs.
Accompagner les viticulteurs à réduire l'utilisation du cuivre
Lola SERÉE, Auteur ; Solène WEBB, Auteur ; Bertille MATRAY, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet AlteRCuivre est porté par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire et associant les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Gironde, Dordogne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Alsace et du vignoble champenois. Il s'est intéressé aux techniques et aux solutions alternatives au cuivre pour lutter contre le mildiou en viticulture. Pour ce faire, les partenaires du projet ont recensé les pratiques et les essais menés en lien avec différents leviers, notamment en agriculture biologique : outils d'aide à la décision, biocontrôle, préparations naturelles, méthodes physiques et prophylaxie... Dans cet article, trois types d'alternatives sont passés en revue, du point de vue de leur application sur le terrain, de la réglementation qui les encadre et des résultats observés. Il s'agit de l'utilisation de variétés résistantes, de Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP, comprenant les substances de base et les substances naturelles à usage biostimulant (SNUB)), et du biocontrôle (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques...). S'il est encore difficile pour les viticulteurs de se passer complètement du cuivre, ces méthodes permettent d'en réduire les quantités employées.
Une année de chou-fleur
Jean-Paul THOREZ, AuteurLe chou-fleur est un légume qui peut être cultivé toute l'année, grâce à la diversité de ses variétés qui permet de répartir la récolte sur plusieurs périodes. Cependant, les aléas climatiques, notamment les vagues de chaleur, peuvent menacer le développement de ce légume. Dans cet article, l'auteur présente plusieurs variétés de chou-fleur et le calendrier de culture correspondant. Il indique aussi comment lutter contre ses ravageurs (chenilles de piérides et de noctuelles, pucerons, cécidomyies, pigeons ramiers) et ses maladies (mildiou). Louis-Marie Broucqsault, directeur de production chez Agrosemens, dans les Bouches-du-Rhône, présente les gammes de semences maraîchères de chou-fleur, 100 % bio, produites par l'entreprise.
L'artichaut, un cœur à prendre : Des conseils pour réussir la culture
Nastasia MERCERON, Auteur ; Gaël LICHOU, AuteurSi les principales régions françaises à produire de l'artichaut sont la Bretagne et le Sud-Est, il est possible également de le cultiver dans le Sud-Ouest. Ce bulletin technique indique les conditions et les techniques nécessaires à la réussite de la culture d'artichaut biologique, de la plantation à la récolte : climat, type de sol, fertilisation, implantation, paillage, binage, irrigation, protection contre les ravageurs (pucerons et noctuelles) et contre les maladies (oïdium et mildiou). Ce document fournit aussi des informations sur la multiplication et sur les variétés d'artichaut.
Artichaut : Le semis à l’essai en Bretagne
Véronique BARGAIN, AuteurEn Bretagne, la culture d’artichauts est en diminution, à cause d’une baisse de la consommation, mais aussi à cause de la pénibilité du travail liée à cette culture. L’utilisation d’artichauts de semis plutôt qu’en multiplication végétative pourrait améliorer la situation, explique Jean-Michel Collet, du CTIFL-Caté. Des essais variétaux au Caté et à Terre d’essais montrent que la variété de petit violet Capriccio F1, en semis, s’adapte bien aux conditions bretonnes, avec une forte productivité, un besoin limité de dédrageonnage mais, en revanche, avec une sensibilité au mildiou et à la sècheresse. La germination des graines et la culture des plants se font entre 16 et 18°C, avant plantation en mai. Plus spécifiquement en bio, la pluriannualité de l’artichaut pose un problème pour la fertilisation. Un apport direct de matière organique (compost, fumier) avant plantation est nécessaire, qui peut être complété ensuite par des engrais verts en interrangs (trèfle, vesce, sarrasin, etc.) ; des tests à ce sujet, sur le site de Terre d’essais, sont en cours.
Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Capflor : Pour des systèmes pâturants robustes
Fabrice ROCHE, AuteurL’outil Capflor, développé par Vladimir Goutiers (Inrae), permet de concevoir des prairies à flore variée, composées de 10 à 20 espèces et variétés différentes, riches en légumineuses et en plantes à tanins. Les données de terrain, provenant notamment de parcelles d’élevages engagés dans des GIEE Capflor, ont permis d’alimenter la base de données sur laquelle repose l’outil afin de l’améliorer. Après dix ans de travail sur cet outil, Inrae le transfert à l’ITAB qui va avoir la responsabilité de le diffuser auprès des éleveurs biologiques. Dans le Limousin, depuis 2019, deux GIEE ont travaillé sur cette thématique. Les GIEE permettent, en effet, de créer des groupes d’échanges horizontaux entre producteurs autour d’une problématique à composante technique, environnementale et sociale. Le travail sur les prairies à flore variée répond à ces trois enjeux, en maximisant l’autonomie alimentaire des élevages, en limitant l’impact environnemental de ces derniers et en apportant de l’intérêt au métier d’éleveur. Plusieurs sujets ont été travaillés : la composition du mélange personnalisée en fonction de multiples facteurs, l’implantation (qui demande de la rigueur et implique de semer en pleine largeur – et non en ligne -), le coût, etc. Par ailleurs, parallèlement au travail réalisé au sein des GIEE, des formations d’initiation et de perfectionnement à l’implantation et à l’exploitation de prairies à flore variée ont été proposées.
La carotte de Grasseval : une carotte sélectionnée par des producteurs à partir de variétés anciennes !
Elisabeth COCAUD, AuteurLa carotte Nantaise de Grasseval est une nouvelle variété issue de variétés anciennes, adaptée à la culture en bio. Elle a été sélectionnée par Nicolas Oran (maraîcher) et Cécile Morvan (Bio Loire Océan) selon des critères agronomiques, gustatifs et esthétiques, avant d’être multipliée par des semenciers. Il s’agit d’une carotte orange, mi-longue, avec un goût bien sucré.
Centre-Val de Loire : Privilégier les variétés anciennes : « Être cohérents ! »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes frères Jérémy et Jonathan Desforges se sont installés sur la ferme familiale (Ferme des Trois Rois), en Beauce, qui existe depuis cinq générations. Suite au départ à la retraite de leur père, ils ont entamé une conversion à l’agriculture biologique en 2018. Ils ont fait ce choix par défi agronomique, mais aussi pour restaurer et améliorer la fertilité de leurs sols, avec la volonté de produire des aliments sains et durables. Leurs 145 ha bénéficient maintenant d’un assolement diversifié, basé sur une rotation de huit ans, dans laquelle se succèdent des légumineuses, des céréales, des oléagineux et des légumes. Ils commercialisent toutes leurs productions en direct, sous la marque Trésor de Beauce. Ils sont équipés de stockage, ainsi que de matériel de tri et de décorticage. Ils peuvent, grâce à leurs équipements, proposer à leurs clients une large gamme de légumes secs, des graines de tournesol, du soja alimentaire et des farines. Pour leurs céréales, ils ont ne cultivent que des variétés anciennes : même si les rendements sont plus bas, ces variétés sont plus rustiques et permettent de se démarquer avec des qualités gustatives et digestives excellentes. Pour assurer la pérennité de leur système, ils ont aussi construit des partenariats avec des fermes voisines et un moulin (les Moulins Viron). De nouveaux silos sont actuellement en cours de construction et bénéficient d’un soutien financier du Fonds Avenir Bio (dans le cadre du Plan de Relance).
Choisir ses variétés de blé tendre : Un OAD pour les bio
BIOFIL, AuteurDix ans après le lancement d’un outil d’aide à la décision (OAD) gratuit nommé « Choix des variétés de blé tendre », une version de cet OAD est disponible pour les agriculteurs biologiques. Cette version se base sur 18 critères de sélection (ex : le débouché visé, la qualité des grains, la résistance aux maladies, le pouvoir couvrant, la hauteur, la précocité, etc.) et sur 25 caractéristiques variétales, tout en prenant en compte les spécificités liées à une conduite en agriculture biologique, ainsi que les facteurs propres à chaque exploitation. Cet OAD repose sur une base de données actualisée, avec des critères de filtrage et une fonction de comparaison qui permettent de cibler les variétés les plus adaptées. La base de données utilisée est solide et mise à jour régulièrement grâce aux résultats d’essais du réseau partenarial Expebio, qui est animé par Arvalis, Chambres d’agriculture France et l’ITAB.