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Les acheteurs de vin bio en France : Quelles dynamiques ? Quelles perceptions ?
Dans un contexte délicat, à la fois pour le vin en général et pour les produits biologiques, les ventes de vins bio se maintiennent, et elles étaient même en hausse de 6.3% en 2022. Selon les circuits de distribution, la situation nest, cependant, pas identique : en baisse dans les grandes surfaces et les magasins bio, les ventes sont en augmentation chez les cavistes, en vente directe ou à lexportation. Dans cette étude Millésime Bio Circana, les acheteurs de vin bio ont été interrogés. Cinq tendances favorables ont été identifiées : 1 - 39% de nouveaux acheteurs, avec des profils plus jeunes et plus diversifiés socialement ; 2 - 37% des acheteurs ont augmenté leurs achats en 2022 ; 3 - Les acheteurs bio consommant aussi des vins conventionnels, il apparaît que la majorité dentre eux souhaitent augmenter leurs achats de vins bio ; 4 - 71 % des acheteurs de vin bio se disent motivés par des préoccupations environnementales ; 5 - Plus les acheteurs cherchent des vins de qualité, plus ils considèrent que le vin doit être bio. Les acheteurs de vin bio préfèrent lachat en vente directe ou chez les cavistes. Ils estiment aussi que la restauration pourrait mieux valoriser les vins bio (23% des achats de vins bio se font en restauration, prioritairement dans les restaurants).
2 installations, des vaches et des glaces à Lanvellec !
Morgane COULOMBEL, AuteurÀ la sortie de lécole, Adeline Auffret et Tudual Salliou savaient quils voulaient devenir agriculteurs, mais ils ne savaient pas encore dans quelle production. Après sêtre penchés sur lélevage de lapins en plein air, ils se sont tournés vers lélevage laitier et ont commencé par être salariés agricoles. Dans leur secteur (en Bretagne), beaucoup de fermes vendaient des produits laitiers, mais aucune ne vendait des glaces. Ces jeunes porteurs de projet voyaient également dautres avantages à ce produit : ils appréciaient notamment la souplesse de fabrication et de stockage permise par la congélation des glaces. Ils ont participé, en 2017, à une formation « De lidée au projet », puis, en 2018, à un stage avec la CIAP (Coopérative dInstallation en Agriculture Paysanne). Après de nombreuses visites de fermes, ils ont trouvé, en 2019, une ferme à labandon depuis 2 ans, à Lanvellec. Ils ont acheté le corps de ferme, les bâtiments, les deux maisons en ruines et 4 ha. Ils ont commencé par traire à la main en mars 2020, puis dans une salle de traite en septembre 2020 et ont vendu leurs premières glaces en mars 2021. Leur ferme repose sur un système herbager conduit en agriculture biologique. Leurs 20 vaches laitières pâturent sur 35 ha. Ces jeunes agriculteurs élèvent lensemble de leurs animaux : les veaux mâles sont engraissés et vendus en caissettes, tandis que les femelles sont gardées pour le renouvellement. Sur les 37 000 L de lait produits, 20 000 L sont vendus à Biolait, 6 000 L sont réservés aux veaux et 11 000 L sont transformés en glaces.
2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
2023, une Belgique sous tension...
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, de plus en plus d'entreprises engagées en bio doivent s'adapter pour faire face à la crise économique : partenariats entre acteurs, fermetures ou ventes des magasins, remaniement des gammes de produits... Cet article fait le point sur des stratégies mises en place dans la distribution belge.
Activité des magasins bio : Cinq premiers mois de 2023 ; Les ventes en mai 2023 en MSB en 3 points
Bernard OLLIÉ, AuteurCet article met en perspective les chiffres relatifs à l'activité en magasins bio, en France, en 2023, en les comparant avec les chiffres des années précédentes, avec, toutefois, quelques précautions : prise en compte des fermetures, de l'effet calendaire (nombre de jours ouvrés), de l'évolution des ventes par familles de produits, des écarts de prix avec les produits conventionnels... L'analyse révèle une activité en baisse, baisse modérée au vu du contexte, qui se maintient avec l'alimentaire qui est relativement stable et le non-alimentaire qui connaît une forte diminution.
Activité en magasins bio ; GMS : les PGC FLS bio et non bio à fin décembre 2022 ; Une année 2022 difficile pour le bio en GSA dans un contexte défavorable ; GMS : les PGC FLS bio et non bio en janvier 2023
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn magasins bio, en 2022, le chiffre d'affaires des ventes de produits bio est revenu au niveau de l'avant-Covid. Les ventes de produits alimentaires résistent, tandis que celles des produits du rayon DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) et les compléments alimentaires ont fortement chuté (respectivement -39 % et -23 %). En janvier 2023, en GMS, les ventes de produits bio ont connu encore un recul, accentué par la baisse de l'offre bio (-6 % en 3 ans). L'hygiène beauté bio a également reculé en valeur en GMS, mais les ventes ont progressé en volume.
Activité en magasins bio premier trimestre 2023 ; Le vert à moitié plein ou à moitié vide ; Les prix en MSB, vers un printemps rouge ? ; GMS : Les PGC FLS bio et non bio en février 2023 ; Bio en GSA : Le recul des volumes saccélère début 2023 ; Compléments alimentaires en 2022 : Un marché en croissance mais pas pour tous les réseaux ; Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022
Bernard OLLIÉ, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; CIRCANA (ex-IRI), Auteur ; ET AL., AuteurAu premier trimestre 2023, les ventes en magasins bio ont connu une décroissance par rapport à 2022. Cette baisse des ventes, qui sajoute à laugmentation des coûts de lélectricité, inquiète. La GMS a créé une forte concurrence avec les magasins bio sur plusieurs familles de produits (alimentation infantile, hygiène et soins, entretien ). Par ailleurs, lécart des prix sur les fruits et légumes en bio et non-bio se réduit, jusquà parfois être positif en faveur des F&L bio (entre -5 % et +15 %), et les ventes ont augmenté de 5 % entre mars 2022 et mars 2023. En GMS, les ventes en valeur sont en forte progression pour les PGC FLS conventionnels (+ 10,6 %), alors que les PGC FLS bio connaissent une baisse en valeur de 1,5 % par rapport à 2022, ainsi qu'une baisse en volumes (- 12,5 % par rapport à 2022)...
Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière dâge, de poids carcasse, de conformation et de note détat d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données dabattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion danimaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il sagit dune réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.
Agence BIO : une gouvernance élargie
BIOFIL, AuteurPour gagner en représentativité, lAgence BIO a élargi sa gouvernance à la distribution et aux structures régionales. En avril 2023, trois nouveaux représentants sont entrés dans son conseil dadministration : Christelle Le Hir, présidente du directoire de La Vie Claire (pour représenter la distribution spécialisée, par la voix du Synadis Bio) ; Benoit Soury, directeur Marché Bio de Carrefour et directeur Proximité France (pour représenter la GMS, par la FCD Fédération du commerce et de la distribution) ; Philippe Lassalle Saint Jean, président dInterbio Nouvelle-Aquitaine et directeur général de la Maison Meneau (pour représenter les régions dotées dInterbio, cousines régionales de lAgence BIO). Pour rappel, lAgence BIO a une mission de concertation. Elle doit faciliter le dialogue autour des différentes visions de la bio, en accueillant à la fois des acteurs spécialistes et des acteurs généralistes investis dans le secteur bio, et ce, à tous les maillons de la chaîne de valeurs. Cet élargissement de lAgence BIO a vocation à se poursuivre, en accord avec les vux du ministère de lAgriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Agriculture biologique : Les nouvelles règles pour 2023
Ce document présente les nouvelles règles encadrant l'agriculture biologique, en Suisse, en 2023. Il décrit les principales modifications dans les ordonnances bio (règlement suisse), ainsi que les modifications dans les cahiers des charges des labels bio suisses privés, à savoir : Bio Suisse, Demeter, Buf de Pâturage Bio, Bio-Migros, KAGfreiland et Natura-Beef-Bio. Ces modifications concernent aussi bien la production que la transformation ou la commercialisation.
Allemagne : Les magasins bio voient le bout du tunnel
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au premier trimestre 2023, la baisse du chiffre d'affaires en magasins bio a semblé ralentir (-8 % au T1 2023, contre -13,4 % au T1 2022). Les coopérations entre la distribution conventionnelle (discounters) et les associations bio ont permis de consolider, voire d'augmenter, la part de produits bio dans les assortiments. Avril 2023 a aussi vu la naissance d'un nouvel acteur hybride entre le commerce conventionnel et les magasins bio : la chaîne de distribution conventionnelle Tegut, qui réalise 30 % de son chiffre d'affaires par la vente de produits bio, a racheté le détaillant spécialisé bio Basic (19 magasins).
Allemagne : Quelques signaux positifs malgré la tourmente
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, comme en France, la tendance de la consommation est à la baisse. Pour les entreprises bio, l'année 2022 a été délicate financièrement, et ce fut également le cas pour la vente directe, qui a vu chuter la fréquentation des points de vente. Néanmoins, malgré une demande en baisse, les prix bio connaissant une hausse plus lente et plus modérée que leurs conventionnels, l'avantage des produits bio n'en est que plus marqué pour le consommateur : une bonne nouvelle pour le secteur qui montre des signes de reprise. Par exemple, l'association nationale « Verband Ökokiste e. V. » (un groupement de 50 entreprises locales réparties sur l'ensemble du territoire allemand), qui assure la livraison à domicile de paniers bio, gagne de nouveaux adhérents. Globalement, la baisse de l'activité semble passagère, avec un nombre de magasins bio qui reste stable, et une poursuite du développement des marques de distributeurs bio en GMS.
Lanalyse de trajectoires dexploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base dherbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires délevages bovins viande biologiques Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires dévolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à lagriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à lherbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation denquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables dévolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation daliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant lautonomie ; C - la vente directe au cur des choix dévolution ; D - le changement de race au cur des choix dévolution.
Atlas des pesticides : Faits et chiffres sur les substances chimiques toxiques dans l'agriculture
Johanna BÄR, Auteur ; Jules HEBERT, Auteur ; Jill MADELENAT, Auteur ; ET AL., Auteur | BERLIN (Schumannstr. 8, 10 117, GERMANY) : HEINRICH BÖLL STIFTUNG | 2023Cet Atlas, fruit dune coopération entre la Fondation Heinrich Böll, Friends of the Earth Europe, Bund für Umwelt und Naturschutz et le Pesticide Action Network Europe, est publié dans sa version française, enrichie de plusieurs chapitres, par le bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll et La Fabrique Écologique. Au travers d'une vingtaine de chapitres, cet Atlas, visant à alimenter le débat et à contribuer au développement de solutions alternatives aux pesticides, propose des réponses, appuyées par des faits et des chiffres, aux questions suivantes : Pourquoi utilisons-nous tant de pesticides et depuis quand ? Quels sont les impacts sur la santé et sont-ils différenciés selon le genre ? Quels impacts sur la biodiversité et notamment sur les insectes ? Qui détient les clés du marché mondial ? Que fait l'Europe, et que fait la France pour réduire leur utilisation de pesticides ? Quelles sont les alternatives aux pesticides qui existent et qui se développent dans le monde et à travers les territoires, en France hexagonale et dans les Outre-mer, particulièrement touchés par leur usage ?
Baromètre des produits biologiques en France 2023 : Consommation et Perception : Rapport détaillé
L'Agence BIO s'est associée à L'ObSoCo (L'Observatoire Société & Consommation) pour établir le baromètre 2023 de la consommation de produits biologiques en France métropolitaine. Au sommaire de ce baromètre : 1 - Les habitudes alimentaires des Français (fréquence de consommation, part de bio dans l'alimentation, freins à la consommation, évolution des habitudes alimentaires...) ; 2 - Le rapport à l'alimentation (perception de l'alimentation, du « bien manger », rapport à la cuisine, place de la santé, perception de la qualité, considérations sociales et environnementales, arbitrages prix...) ; 3 - Représentations des produits bio (perception prix, perception des qualités environnementales des produits bio, valeur santé, valeurs gustatives, impact économique et social du bio, connaissances et confiance envers les labels...) ; 4 - Les circuits de distribution (perception de l'offre, attentes du consommateur...) ; 5 - Les consommateurs réguliers de produits biologiques (raisons de la consommation, ancienneté, familles de produits consommés, fréquence et lieux d'achat, évolution de la consommation bio depuis 1 an...) ; 6 - La consommation des produits biologiques demain (projection de l'évolution de la consommation alimentaire et non alimentaire bio dans les 6 prochains mois...) ; 7 - Le vin bio (consommation, critères d'achat, raisons de la consommation...) ; 8 - Portraits de Français selon leur rapport au bio (profils de consommateurs, typologie de la consommation bio...).
Baromètre des produits biologiques en France 2023 : Consommation et Perception : Synthèse
En 2022, les produits biologiques ont connu une baisse d'attractivité, en partie due au contexte inflationniste, qui pousse les consommateurs à sacrifier la qualité pour restreindre leurs dépenses alimentaires. Sur les 4 semaines précédant l'enquête, la part d'acheteurs de produits biologiques a chuté (-17 points par rapport à 2021). Cependant, on constate, en parallèle, une intensification de la consommation bio par les consommateurs réguliers de produits alimentaires biologiques : près d'un quart des consommateurs estiment à plus de 75 % la part de bio dans leur consommation alimentaire (+10 points par rapport à 2021). Un second frein, en forte progression, et qui indique un étiolement de l'image de la bio, concerne les doutes des consommateurs quant à sa réalité. Cependant, les Français restent convaincus que la bio préserve l'environnement et crée de l'emploi.
Belgique, un premier semestre 2023 mitigé
Mélanie LONGIN, AuteurAprès un rapide exposé de la situation du marché bio en Belgique pour les premiers mois de 2023, cet article présente la fusion de Biodis et Marma, deux fournisseurs de produits bio à destination des magasins spécialisés, et le développement de leurs services (assortiment, livraisons).
Bien manger pour vivre mieux : Manifeste pour un monde plus bio et plus juste
Alors que la désinformation autour de la bio, linflation et le greenwashing brouillent les pistes et menacent le développement d'un système agro-alimentaire durable, Pierrick de Ronne, à Biocoop depuis 2009, montre, dans cet ouvrage, que les enseignes ont un rôle à jouer dans la transition alimentaire. D'après lui, de la même manière que, après la Seconde Guerre mondiale, des moyens gigantesques et des législations hors norme ont été mobilisés pour développer lagriculture intensive et garantir la souveraineté alimentaire, il est temps, à lheure de la crise écologique, de mettre les sociétés et les institutions en action pour réussir une nouvelle transition alimentaire.
Bilan conjoncture : Septembre 2023
Ce diaporama, réalisé par la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) en septembre 2023, regroupe les principales données 2023 (avec des estimations pour le dernier trimestre) relatives aux filières biologiques françaises. Après un premier point sur les chiffres des conversions à l'agriculture biologique et des déconversions, ce document aborde l'évolution du marché bio et des débouchés. Il présente les données en lien avec l'activité et l'offre bio en magasins bio, en grande distribution et en circuits courts, et l'évolution des filières porc, lait, grandes cultures et fruits et légumes
Bilan de santé 2023 de la filière bio régionale des producteurs aux consommateurs
Dans un contexte inflationniste et particulièrement difficile pour le marché de l'agriculture biologique, en baisse depuis 2021, le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes (réseau des entreprises certifiées bio) et certains de ses partenaires locaux - la FRAB AuRA, la Chambre régionale dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes et la Coopération agricole Auvergne-Rhône-Alpes - ont réalisé, en 2023, une étude sur la filière afin d'en établir un bilan de santé. L'ensemble des maillons de la filière ont été enquêtés, des producteurs aux consommateurs. Les principaux enseignements de ces enquêtes sont présentés dans ce document. La majorité des 215 agriculteurs ayant répondu à l'enquête sont des arboriculteurs et des maraîchers privilégiant les circuits courts et cherchant à diversifier leurs points de vente. Avec une meilleure résilience et une attractivité des circuits courts, les tendances régionales se révèlent plus stables qu'attendu. Les circuits longs sont plus impactés par le contexte, avec des répercussions en particulier en élevages bovins (laitiers et allaitants) et en grandes cultures. Du côté des consommateurs, les bio "historiques" ont gardé leurs habitudes de consommation. Des prescriptions sont faites pour l'année 2024 : réenchanter les consommateurs, communiquer pour sensibiliser, être pédagogue, optimiser les marges et coûts pour plus de bio locale, et soutenir la bio en restauration collective.
Le bio accessible en prix sur un grand nombre de produits du quotidien
LA MAISON DE LA BIO, AuteurÀ la demande de La Maison de la Bio, le cabinet de conseil Retail&Detail a réalisé une étude comparative sur les prix du bio et du conventionnel sur des produits du quotidien. Cette étude a permis d'identifier : - 13 produits de grande consommation (sur les 21 étudiés) ayant une solution bio accessible en prix (écart de prix modéré, voire favorable au bio) en optant pour une MDD bio en GMS ou en magasin bio ; - 7 fruits et légumes à prix attractifs, à condition d'effectuer ces achats en magasins bio (le bio est 12 % moins cher en magasins bio qu'en GMS).
La bio en Allemagne : Sortie de la crise, mais pas de l'auberge ?
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la hausse des prix liée à l'inflation pousse les consommateurs à se tourner de plus en plus vers les marques de distributeurs et les entrées de gamme. Cette tendance concerne également les produits biologiques, dont les achats sont désormais effectués plus fréquemment en magasins conventionnels et discounts. En réponse à cette tendance, les grandes enseignes de la distribution bio, les grossistes et les magasins indépendants choisissent, afin de maintenir les prix à un niveau abordable, de proposer davantage de marques de distributeurs bio et d'entrées de gamme. Si cette solution peut avoir un effet favorable sur les volumes achetés, elle pourrait s'accompagner d'un recul pour le chiffre d'affaires et pour la rémunération des acteurs de la filière...
Bio augmentée, six voies anti-crise : Où en est-on à mi-2023 ?
Laura DUPONCHEL, AuteurDans cette interview, Sauveur Fernandez, co-auteur du dossier « Bio augmentée » (Bio Linéaires n° 107), fait le point sur le marché en magasins bio et sur les défis à relever pour le secteur. Il décrit trois des six enjeux dont la bio doit se saisir pour sortir de la crise et pour préparer son évolution vers une « bio augmentée », ou « bio 3.0 » : locavorisme, biodiversité de l'offre produit, relationnel.