Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (81)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Changer de cépage sans replanter
Markus SPUHLER, AuteurLa viticulture bio a besoin de cépages résistants au mildiou. Le surgreffage permet de réencépager la vigne assez rapidement sur des petites parcelles, et à relativement peu de frais, ce qui est une bonne alternative lorsque les plantations ne sont pas encore amorties. La méthode la plus sûre, même dans les régions viticoles froides et humides, consiste à greffer une bouture herbacée sur une bouture lignifiée. Mise au point par un vigneron bio, cette technique du "greffage herbacé" est déjà un peu répandue dans la viticulture biologique suisse. L'article détaille les principales étapes de l'opération.
Dossier : Climat, la nouvelle donne
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Valérie NOËL, AuteurPour Jean-Marc Touzard, chercheur à l'INRA de Montpellier, l'impact du changement climatique sur la viticulture sera très différent, selon l'ordre de grandeur du réchauffement (2° d'élévation moyenne ou plus). Dans le premier cas, explique-t-il, de nombreuses adaptations seront possibles pour tous les vignobles français, en combinant différentes techniques, raisonnées à l'échelle des régions et des exploitations : modification de la densité de plantation, choix de cépages moins sensibles à la sécheresse, moindre effeuillage, etc. En revanche, à plus de 2° d'élévation moyenne, les scénarii seront plus radicaux, du déplacement continu des terroirs vers le nord ou en altitude, à une forme d'industrialisation du vin... Après cette analyse, trois articles viennent illustrer le sujet de l'adaptation de la viticulture au changement climatique : - "Je limite mon empreinte carbone" (Jean-Pierre Vazart, vigneron dans la Marne) ; - "Nous testons de nouveaux cépages" (Alix Combes, Domaine du Château La Tour Carnet, en Gironde) ; - "Une accentuation de la fréquence des sécheresses" (Michel Déqué, chercheur à Météo France).
Tout quitter pour le territoire d'Auvergne
Sonia REYNE, AuteurOriginaire de Normandie, Vincent Marie a découvert, lors d'une dégustation, les vins naturels de Pierre Beauger et de Patrick Bouju, viticulteurs bio auvergnats. A l'époque, il travaillait en Alsace dans le secteur du commerce et de l'informatique, mais il a tout lâché pour préparer un BTS en viticulture, puis a effectué un stage en biodynamie. Aujourd'hui, il reprend le Domaine sous Tournoël d'Alain Gaudet (63), avec pour objectif de passer les 5 ha de vigne en bio les trois prochaines années, puis en biodynamie les trois suivantes. Pour lui, c'est un rêve qui se réalise, en plus d'un projet familial. Il a bénéficié des conseils de Patrick Meyer, une des références en biodynamie, et de trois vignerons alsaciens, pour cultiver des cépages Chardonnay, Pinot et Gamay, "sur le seul terrain granitique primaire d'Auvergne", comme il aime le préciser.
Verger : Cépages à retrouver
Alain PONTOPPIDAN, AuteurIl existe des cépages naturellement résistants aux deux maladies les plus dommageables en viticulture, le mildiou et l'oïdium. Certains spécialistes des cépages de vigne rappellent combien il serait donc judicieux de faire appel à eux pour produire des raisins biologiques. Mais, la législation française a interdit, en 1935, un certain nombre de ces cépages, accusés de produire un vin toxique. Elle a interdit également, ce qui reste aujourd'hui encore valable, toute plantation de vigne en dehors du strict cadre professionnel. Des demandes répétées, de la part d'associations et de vignerons, pour la levée de l'interdiction des cépages concernés n'ont cependant pas mis un terme à cette législation restrictive. Pourtant, les nologues sont séduits par des vins issus de cépages "Jacquez", "Clinton" et "Herbemont". Ces hybrides sont, de plus, une providence pour les jardiniers amateurs : faciles à multiplier, par simple bouturage, ils s'échangent de jardin à jardin, la plupart d'entre eux ne nécessitent quasiment pas de taille, un palissage simple sur support solide suffit pour conduire la treille.
Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
Petite histoire de la vigne en Lozère
Dominique GARREL, AuteurEn Lozère, la vigne est une ressource qui compte. L'auteur fait part d'un travail qu'il a réalisé sur l'origine des cépages lozériens, sous forme d'enquête historique. C'est tout d'abord la consultation, aux Archives de la Lozère, d'un fonds documentaire sur la viticulture en Cévenne lozérienne, qui lui apprend qu'une loi de 1935 a failli supprimer la vigne dans ce territoire. S'intéressant ensuite aux décrets promulgués par le gouvernement français, en 1953, visant l'amélioration de la qualité des vins et du vignoble, il réalise comment une sorte de résistance s'est organisée, à cette époque, parmi les paysans cévenols qui refusaient l'interdiction de certains cépages. Aujourd'hui, pourtant, la presque-totalité de ces cépages a complétement disparu. C'est pourquoi un certain nombre de vignerons se mobilisent autour d'actions destinées à renouveler leurs productions : lutte contre la friche, restauration de bancels en pierre sèche, plantations...
La drosophile du cerisier, nouveau ravageur potentiel de nos vignobles
Christian LINDER, Auteur ; P. KEHRLI, Auteur ; Stefan KUSKE, Auteur ; ET AL., AuteurLa drosophile du cerisier, identifiée pour la première fois en Suisse en 2011, est un ravageur de nombreux petits fruits, et qui perce l'épiderme pour pouvoir y pondre ses ufs. Les vignes, sans être sa plante hôte de prédilection, n'échappe pas à cette drosophile. Celle-ci semble d'ailleurs préférer les cépages rouges et les raisins matures. Par ailleurs, le taux de sucre semble important pour le développement des larves. Les dégâts peuvent être directs (la larve se développe dans la baie) ou indirects (la drosophile blesse la baie qui peut ensuite être colonisée par d'autres organismes ravageurs). Des méthodes de lutte sont préconisées à la fin de cet article mais elles sont basées sur la lutte chimique curative et ne sont pas applicables à l'agriculture biologique.
La maîtrise de l'oïdium en viticulture biologique en Languedoc-Roussillon
En Languedoc-Roussillon, les viticulteurs doivent régulièrement faire face à des attaques d'oïdium. Pour ceux qui cultivent en bio, les moyens de lutte sont relativement limités. Pour accompagner les viticulteurs biologiques dans ce contexte, ce document, réalisé par Sudvinbio, présente le champignon responsable de l'oïdium et les conditions favorables à son développement. Puis, des moyens de lutte adaptés à l'agriculture biologique sont décrits. Enfin, une foire aux questions apporte les réponses aux interrogations les plus fréquentes des viticulteurs bio de la région.
Balades en vin de Loire : 13 balades estivales
Découverte de vignobles et de vins, dont certains produits en agriculture biologique et biodynamique, grâce à 13 balades estivales à travers l'Anjou, la Touraine et le Pays nantais : - Histoire et papilles en Haut Layon ; - L'or de Jasnières ; - Voyage printanier au royaume du muscadet ; - Le côteau de la Loire, l'autre muscadet ; - Sous la terre de Saumur ; - Voyage première classe en savennières ; - Se laisser porter au fil du Cher ; - Là où le montlouis s'épanouit ; - Marais et vignoble en pays d'Olonne ; - Vignes et châteaux se marient en bord de Loire ; - Balade en Sologne viticole ; - Balade en saumur-champigny ; - Sur les hauteurs de Martigné-Briand ; - Un conservatoire des cépages anciens dans la Vienne.
Bio, de la vigne au verre
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurAvant l'adoption de la règlementation sur la vinification bio, les raisins étaient certifiés mais pas la vinification et des cahiers des charges privés - qui ont ensuite servi de base à la réglementation - avaient été créés par des professionnels (mention Nature et Progrès, Demeter, Fnivab...). Après une première tentative de l'Europe pour établir un cahier des charges (2004), un texte a finalement été adopté en février 2012. Appliqué depuis le 1er août, il définit les pratiques et les produits autorisés ou interdits. La mention "Vin issu de raisins de l'agriculture biologique", utilisée depuis 20 ans, sera remplacée par "Vin biologique". Concernant la vinification 2012, sont à craindre des manques de disponibilité d'intrants ou auxiliaires technologiques autorisés. Viviane Thibaut, responsable de la sélection vins dans le réseau Biocoop, regrette que la règlementation ne reprenne pas tous les choix qui existent dans les cahiers des charges privés. Laurent Chassot, caviste à la Biocoop La Canopée de Besançon (25), et guide en notourisme, considère notamment que le règlement est trop laxiste sur les levures ajoutées. Il aimerait, par ailleurs, que l'attention se porte sur les cépages, en veillant à ce qu'ils soient originels de chaque terroir. "Ils y sont habitués et sont donc plus solides, moins sensibles aux maladies, ça a tout son sens en bio...". Des encarts sont réservés à des détails précis de la règlementation et à une présentation de vins issus de la sélection Biocoop 2012.
Portrait : C'est le ch'nin qu'ils préfèrent : Lise et Bertrand Jousset, vignoble de Montlouis - Indre-et-Loire
Bernard LEBREC, AuteurLise et Bertrand Jousset règnent, depuis 2004, sur leur domaine de onze hectares, en appellation montlouis-sur-loire et touraine (Indre-et-Loire). Ils travaillent un cépage, appelé le ch'nin, conduit en bio depuis le début de leur aventure. La volonté du couple est d'expérimenter "des vins qui expriment leur caractère et leurs origines". Pour cela, il faut des sols vivants, avec une vraie activité microbienne... Les vendanges sont entièrement manuelles, accompagnées d'un tri sévère pour ne garder que des raisins sains. Les vins produits sont le Singulier ou Les Audouines (blancs secs) ; Trait d'Union (blanc demi-sec) ; Sans Gêne (couleur rosé) ; Y'a rien qui presse (rouge) ; L'appétillant, Bubulle et Rose à Lies (vins bulles) ; Sur le fil et En aparté (moelleux).
Portrait : Un vigneron loin des clichés : Loïc Mahé, vignoble de Savennières - Maine-et-Loire
François LACROIX, AuteurLa passion pour le vin de Loïc Mahé est née de ses études à l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers, puis de son métier de formateur et d'administratif à la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire. Il y a multiplié les rencontres et a découvert le monde viticole ligérien (Pays de la Loire). Jean-Louis Laureau, propriétaire du Clos Frémur, l'a encouragé. Loïc Mahé s'est formé sur le tas, et a trouvé une parcelle de 3,5 hectares, à louer, en AOC savennières sur des terroirs de schistes altérés, exposés plein sud... sans vignes. En 2000, aidé par des amis, Loïc Mahé a recréé un vignoble, planté 4 500 pieds de chenin et loué parallèlement 2 hectares, déjà plantés en chenin et cabernet. En 2008, il a pu sortir ses premières bouteilles, et en 2011, ses premières cuvées bio. Huit des neuf vins qu'il a produits en 2009 et 2010 figurent dans des guides prestigieux. Il produit trois savennières ("Les Fougeraies", "Equilibre", "Sectilis Terra"), ses "Gourmandies du Gué d'Oger"...
Pour la renaissance des cépages interdits
Gilbert BISCHERI, Auteur ; Sylvie DUPARD, Auteur ; Garance PELLIER, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT JEAN DU GARD (4 Avenue de la Résistance, 30 270, FRANCE) : FRUITS OUBLIES RESEAU | 2012A travers ce cahier technique, l'association Fruits Oubliés Réseau souhaite faire connaître, et ainsi faire cultiver, les cépages oubliés et, plus largement, la diversité fruitière. Les cépages dits interdits sont de très vieilles vignes, importées d'Amérique vers 1820, qui ont été utilisées comme porte-greffes pour leur tolérance aux maladies. Ces cépages ont été interdits dans les années 1930, dans le but d'assainir le marché. Ils ont toutefois pu être préservés grâce à des passionnés-résistants qui les ont maintenus en culture. Cet ouvrage donne des pistes pour les identifier (fiches variétales), les entretenir (techniques culturales) et les transformer (vinification).
L'âge de la vigne
V. ZUFFEREY, Auteur ; D. MAIGRE, AuteurLes contraintes économiques et la limitation de la production ont eu comme conséquence de faire augmenter l'âge des vignes dans le vignoble Suisse. Afin d'étudier la comparaison entre le comportement viticole et nologique de vieilles vignes et de jeunes vignes, un essai a été mis en place par la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW au domaine expérimental de Leytron (VS), de 2002 à 2006. L'essai portait sur l'étude de six cépages : Chasselas, Pinot blanc, Arvine, Gamay, Syrah et Humagne rouge, et les années de plantation des vignes allaient de 1971 pour les plus vieilles vignes à 2000 pour les plus jeunes. Les résultats ont montré que, quel que soit l'âge des vignes, la teneur en sucre des raisins était équivalente. L'acidité totale des moûts et les valeurs d'indice de formol étaient plus élevées chez les vieilles vignes. Avec les cépages rouges, les vins issus des vieilles vignes ont été mieux notés de manière générale, notamment pour leurs tanins jugés plus charpentés et plus fermes et leur meilleure structure. Chez les cépages blancs, l'âge des vignes a eu peu d'influence sur les résultats de la dégustation. Après quelques années de bouteille, les vins issus des vieilles vignes ont été un peu mieux appréciés que ceux des jeunes vignes, pour les rouges comme pour les blancs.
La biodiversité se cultive aussi en Languedoc-Roussillon
Marie GARDEY DE SOOS, Auteur ; François GARDEY DE SOOS, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurOui, la biodiversité est en danger, mais oui aussi, une foule d'initiatives contribue à freiner sa disparition. Pour preuve, en Languedoc-Roussillon, cette série de courtes présentations d'expériences de sauvegarde de la biodiversité locale : dans le Minervois, avec François Gardey de Soos, qui expérimente des essences fruitières et fourragères, des mélanges de céréales, mais aussi des systèmes agroforestiers et du sylvopastoralime ; ou encore Raphaël Colicci, président de Fruits Oubliés, avec ses collections de fruitiers et notamment son conservatoire de 88 variétés de kakis ; ou l'association Mercoire dans le Gard qui conserve des mûriers ; le conservatoire local de vieux cépages à Félines-Minervois, ou celui de la tomate de Pascal Poot et Jocelyne Taffard, à Olmet (34). Toutes ces expériences ont été recensées dans un livre récemment paru : « En Languedoc-Roussillon, la biodiversité çà se cultive aussi ».