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Carie du blé : Agir avant qu'il ne soit trop tard : Actes Journée Technique, Jeudi 9 février 2012, Paris
Laurence FONTAINE, Auteur ; Pierre PRADALIE, Auteur ; Nathalie EYCHENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Cette journée technique correspondait à la restitution du programme de recherche (2008-2012) : Carie "Agir rapidement pour contenir la carie commune Tilletia caries ou Tilletia foetida" (Contrats de Branche du Ministère de l'Agriculture). Les objectifs étaient de mieux comprendre l'épidémiologie de la carie, d'identifier les pratiques agronomiques (et combinaisons de pratiques) défavorables au développement du champignon, de repérer les variétés les plus résistantes, d'évaluer les produits de traitement des semences susceptibles d'être utilisés en agriculture biologique. Les principaux résultats de ce programme, enrichis par des travaux réalisés dans d'autres cadres, ont été présentés lors de la Journée de restitution organisée le 9 février 2012, à Paris. Ils sont présentés dans ce document. - Connaître la carie commune : Biologie et propagation, ce qu'il faut savoir ; Observatoire de la carie, les principales tendances ; Approfondissement des connaissances épidémiologiques : études en conditions contrôlées ; Variabilité des races de carie et de leur virulence à l'échelle nationale. - Contrôler la carie commune : Sensibilités et résistances : choisir la céréale et la variété ; Traitements de semences : contrôler la carie ; Conclusions sur le contrôle de la carie. - Poursuivre la recherche : Analyse des spores aujourd'hui et demain : détection sur semence, viabilité des spores, détection précoce ; Poursuivre les essais aux champs : recommandations méthodologiques et perspectives.
Epeautre
Mathilde AMMANI, AuteurDepuis toujours, sont confondus sous le terme d'épeautre : le petit épeautre (Triticum monococcum), le grand épeautre (Triticum spelta) et l'amidonnier (Triticum dicocoon). Commercialement, l'"épeautre" désigne le grand épeautre ; le petit est nommé "engrain" ; l'amidonnier est un grain blanc ou noir. Oubliées au XXème siècle, ces céréales à « grains vêtus » ont été préservées de la sélection excessive. Dans les années 1980, avec l'essor de la bio, leur culture a été relancée. Ce sont des céréales résistantes, bien adaptées à l'agriculture biologique. Leur rendement est faible par rapport à celui du blé et le décorticage entraîne un surcoût. L'épeautre contient notamment deux acides aminés, précurseurs de molécules impliquées dans l'équilibre nerveux et psychique, et renferme une substance (l'ion thiocyanate) qui stimule le système immunitaire et dope la multiplication des cellules. Le grand épeautre convient à la fabrication du pain. Complet, le petit épeautre se cuisine comme le riz, après un trempage de 12 heures. Le petit épeautre et l'amidonnier présentent un gluten différent de celui du blé. Jean-Marie Pautard, à Vault-de-Lugny (89), travaille, avec son frère Michel, 200 ha répartis en céréales, maraîchage, élevage. En bio depuis 1980, il est l'un des fondateurs de la coopérative Cocébi, la première en France à cultiver du petit épeautre bio. Par ailleurs, il a contribué activement à la création de la démarche "ensemble" aux côtés de Biocoop.
Un épeautre formidable
Sylvie HAMPIKIAN, AuteurLe terme épeautre désigne trois espèces : l'épeautre italien, le petit et le grand épeautre. Tous trois se distinguent du blé par la présence d'une enveloppe adhérente au grain. L'épeautre est intéressant pour les végétaliens (1,5 à 2 fois plus riche en lysine que le froment et le blé dur) ; le gluten des variétés non hybridées de petit et grand épeautre, différent de celui du blé, est mieux supporté par les personnes intolérantes. Cette céréale représente un débouché pour les agriculteurs pratiquant la polyculture et convient à l'agriculture biologique.
L'épeautre, source de vitalité : Cures détoxifiantes et recettes gourmandes
Pour rééquilibrer notre alimentation souvent déséquilibrée dans les pays occidentaux, un régime à base d'épeautre, accompagné de fruits et de légumes, est préconisé, car l'épeautre est un aliment exceptionnellement complet et très digeste, qui répond parfaitement aux besoins de l'organisme. L'auteur donne tous les conseils pour réaliser une monocure de détoxication à base d'épeautre et pour l'intégrer dans notre quotidien afin de prévenir - voire guérir - de nombreuses maladies chroniques. L'épeautre est en outre une céréale délicieuse (disponible en grains, en farine, en flocons...) à déguster en soupes, plats, desserts... grâce à 45 recettes présentées.
Le point sur les variétés bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Markus JOHANN, Auteur ; Sativa RHEINAU, AuteurCet article présente un état des lieux, en Suisse, des variétés actuellement disponibles en bio pour les céréales, les oléagineux, le maïs et les légumineuses. Les légumineuses sont de plus en plus cultivées en association avec des céréales, les mélanges présentant divers avantages agronomiques et les moulins suisses étant de mieux en mieux équipés pour le triage des graines. Dans ce contexte, le pois représente la meilleure alternative au soja, mais les besoins en sélection variétale adaptée à l'AB sont encore importants. En blé, la variété Wiwa est devenue incontournable en Suisse et dans le Sud de l'Allemagne. Aujourd'hui, les besoins concernent essentiellement la résistance à la sécheresse et à la carie ordinaire. Les variétés anciennes d'épeautre sont appréciées pour leur bonne digestibilité mais leur base génétique est étroite et ces variétés devraient avoir des difficultés à s'adapter aux changements climatiques et agronomiques à venir. De nouvelles variétés sont d'ailleurs actuellement à l'étude. Enfin, en ce qui concerne le maïs, les variétés hybrides sont largement majoritaires même en agriculture biologique. Pourtant, le fait qu'elles ne puissent pas être remultipliées représente un inconvénient important. Des variétés de maïs grain plus riches en protéines sont également à l'étude.
Agriculture Biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2011
Samantha BERTRAND, Auteur ; Pierre MENU, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | AMIENS CEDEX 3 (19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE | 2011Ce document présente les résultats des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, par les Chambres d'agriculture de Picardie, lors de la campagne 2010/2011. Le climat de cette campagne, présenté au début du document, a été très particulier, puisqu'un déficit hydrique printanier record a été enregistré. Cinq essais ont été conduits en agriculture biologique : trois essais variétaux sur le blé tendre d'hiver, le grand épeautre et le triticale, un essai sur la fertilisation azotée des céréales d'hiver avec des produits à base de luzerne, et un essai sur les populations de blé tendre d'hiver. Pour chacun des essais, les objectifs, le protocole et les modalités, les observations en végétation et les résultats sont présentés. Enfin, une synthèse des essais variétaux en blé et triticale dans le Bassin parisien vient compléter ces données (rendements et taux de protéines).
Grandes cultures : Sélection des blés paysans en populations dynamiques
Louisanne PUJOL, AuteurCet article est issu de diverses sources portant sur les semences paysannes. La première partie revient sur les raisons de l'intérêt des producteurs pour les semences paysannes. En effet, la sélection des variétés inscrites au catalogue officiel français présente plusieurs limites, le rendement est souvent l'objectif premier des sélectionneurs alors qu'il est loin d'être l'unique critère pour les agriculteurs, et notamment ceux qui valorisent leur production en pain par exemple. Certains gènes sont présents dans toutes les variétés inscrites, à l'image du gène de nanisme ou de résistance à la rouille. Or, ces gènes expliquent la faible qualité nutritionnelle des blés modernes et les allergies au gluten. Ainsi, un nombre grandissant d'agriculteurs s'intéressent aux blés paysans. Le RSP (Réseau de Semences Paysannes) a développé la sélection à la ferme, basée sur la sélection en mélange de populations dynamiques. Le travail collectif permet d'associer la sélection et la multiplication, tout en limitant les risques en ne semant qu'une surface restreinte. Comme en témoigne Florent Mercier de l'association Triptolème, les mélanges sélectionnés apportent satisfaction puisqu'ils permettent une sélection adaptée aux objectifs de l'agriculteur. Toutefois, il faut veiller à sélectionner des variétés arrivant à maturité au même moment et tenir compte de l'effet ombrage des variétés anciennes sur les variétés modernes.
Rendements régionaux 2010 en grandes cultures
Véronique ZAGANIACZ, Auteur ; Johann BARTHELEMI, Auteur ; Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurDepuis 2002, chaque année, le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) de Haute-Normandie réalise une enquête sur les rendements en grandes cultures bio en Haute-Normandie (blé, triticale, épeautre, orge, association céréales-protéagineux, féverole, maïs ensilage, prairie temporaire, luzerne, pomme de terre). 35 exploitations ont été enquêtées pour la campagne 2010 : 18 dans l'Eure et 17 en Seine-Maritime. Etant donné le nombre important des conversions récentes, il a été pris en compte quelques résultats en C2 (conversion 2ème année). L'article donne les résultats globaux sur la Haute-Normandie pour les cultures les plus répandues, en comparaison avec la moyenne des rendements depuis 2002, puis donne les résultats séparés pour les principales productions dans l'Eure et la Seine-Maritime, ainsi que l'évolution des rendements moyens depuis 2002 dans chaque département. Pour la région Haute-Normandie, le rendement moyen en blé est un peu au dessous de la moyenne (36 q/ha pour une surface de 351 ha, moyenne depuis 2002 de 38q/ha). Les autres céréales (triticale, épeautre, orge) et les associations céréales-protéagineux (pour la plupart à base de triticale et de pois) présentent de bons, voire très bons rendements moyens (triticale : 47 q/ha pour une surface de 95 ha, moyenne depuis 2002 de 40 q/ha ; épeautre : 40 q/ha pour une surface de 32 ha, moyenne depuis 2002 de 36 q/ha ; orge : 37 q/ha pour une surface de 65 ha, moyenne depuis 2002 de 35 q/ha). L'année est décevante pour la féverole (la sécheresse et la chaleur ont eu lieu au moment de la floraison). Les pommes de terre obtiennent une bonne moyenne de rendement : 26 T/ha pour une surface de 29 ha, moyenne depuis 2002 de 21 q/ha. Dans le département de l'Eure, le triticale a un rendement de 42 q/ha pour une surface de 257 ha (moyenne depuis 2002 de 37 q/ha) et l'association céréales-protéagineux (hiver) a un rendement de 42 q/ha pour une surface de 43 ha (moyenne depuis 2002 de 36 q/ha). Dans le département de la Seine-Maritime, le triticale a un rendement de 51 q/ha pour une surface de 51 ha (moyenne depuis 2002 de 44 q/ha) et l'association céréales-protéagineux a un rendement de 46 q/ha pour une surface de 40 ha (moyenne depuis 2002 de 44 q/ha).
Agriculture biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2010
Samantha TANTOT, Auteur ; Pierre MENU, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | AMIENS CEDEX 3 (19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE | 2010Après un retour sur la campagne climatique 2009-2010, le document présente des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, en Picardie. Sont concernés le blé tendre d'hiver, le grand épeautre, les triticale et seigle, l'association triticale-légumineuses d'hiver. Les essais concernant la lutte contre la carie du blé par le traitement des semences en AB, la sélectivité des traitements de semences sont également présentés. Pour chacun des essais, sont présentés les objectifs et les informations sur les essais, le protocole expérimental, les observations, les résultats de récolte... Une synthèse des essais variétés de blé menés en agriculture biologique sur le bassin parisien est également détaillée (rendement net, taux de protéines, rendement multiplié par le taux de protéines).
L'épeautre, une céréale qui n'apporte pas que de l'énergie
Sophie BOURGEOIS, AuteurL'article évoque l'intérêt de l'épeautre dans l'alimentation du troupeau allaitant, des jeunes veaux ou des bovins plus âgés. Il indique notamment, à travers les propos de Daniel Platel, de la Chambre d'agriculture de la Somme, que "l'épeautre participe à la sécurisation d'une ration d'engraissement, en réduisant le risque d'acidose". L'épeautre, ancêtre du blé, a fait l'objet de recherches à partir des années 80 (recherche de l'institut de Gembloux en Belgique...). Les rendements de l'épeautre sont intéressants : 80 quintaux sont couramment obtenus avec de nouvelles variétés en bonnes conditions de sol et les résultats sont intéressants sur des sols pauvres (faibles besoins par rapport à un blé). L'épeautre est bien adapté aux zones froides et humides, les modalités de semis sont les mêmes que celles du blé... Cependant, il faut se prémunir de la verse. L'importance du volume à stocker est le double de celui du blé du fait de la présence des enveloppes du grain. La valeur alimentaire de l'épeautre est un peu inférieure à celle des autres céréales, mais la céréale est plus riche en phosphore et en vitamine A que le blé. Jean-Michel Murzeau, installé à Chambretaud, à l'EARL La Saint Frère, en Vendée, élève 70 mères charolaises et leur suite. Il cultive depuis quatre ans de l'épeautre sur 2 à 4 hectares et s'en trouve très satisfait. La céréale lui fournit notamment une complémentation très économique pour les veaux sous la mère.
Du grain au pain, cultivons la diversité : Renaissance de la biodiversité céréalière et savoir-faire paysans
Jean-François BERTHELLOT, Auteur ; Patrick DE KOCHKO, Auteur ; Hélène ZAHARIA, Auteur ; ET AL., Auteur | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2010Du 23 au 26 juin 2009, plus de 150 paysans, paysans-boulangers, boulangers et chercheurs originaires de 19 pays se sont réunis sur la ferme de Cécile et Jean-François Berthellot pour partager leurs pratiques autour des différentes variétés de céréales qu'ils cultivent et transforment traditionnellement. Ils ont pu découvrir une collection vivante de blés de pays français, enrichie par des variétés de tous les pays envoyées un an plus tôt par les participants. Ils se sont retrouvés autour d'ateliers multiculturels de panification ainsi que de conférences. Après le film (le DVD pouvant être commandé sur le site du Réseau Semences Paysannes : http://www.semencespaysannes.org) qui relatait cette rencontre internationale où des paysans, boulangers, meuniers venus d'une vingtaine de pays ont pu partager leur savoir-faire sur la culture et la transformation de leurs céréales paysannes, est paru ce livre. Il est consacré aux savoir-faire des paysan(nes), paysans boulangers, artisan(ne)s qui ont échangé leurs recettes, leurs pratiques et leurs semences de céréales à cette occasion. Pains plats d'Iran, pain romain, pain kabyle, mamaglia de Roumanie, pâtes artisanales italiennes, un tour du monde, en 19 recettes, des pratiques et des céréales utilisées. Une mine d'informations pour qui souhaite faire du pain au levain traditionnel, du pain de semoule ou de la Broa portugaise. Accessible à tous, il intéressera particulièrement les artisans ou les paysans boulangers qui sauront profiter des informations sur les moulins, les techniques de cuisson ou le séchage des pâtes.
Agriculture Biologique, GRAB HN (Haute Normandie) : Résultats des essais en Grandes cultures - Campagne 2008-2009
En introduction du document (réalisé par le Groupement Régional des Agriculteurs Biologiques de Haute-Normandie (GRAB HN), avec le soutien financier du Conseil général de l'Eure et la région Haute-Normandie), sont présentés : le cadre des expérimentations réalisées par le GRAB HN, les objectifs principaux du groupement, les sites sur lesquels les essais céréales, en conduite biologique, de la campagne 2008-2009, ont été effectués : au Plessis Grohan (27), à Dame Marie (27) ; les grandes tendances météorologiques de la saison ; les nomenclatures des tableaux de résultats. La seconde partie du document est consacrée aux essais : - Blé tendre d'hiver (essai microparcelles 2009 : blé tendre d'hiver, regroupement pluriannuel blé en microparcelles, synthèse des essais variétés de blé sur le bassin parisien, essai agriculteur 2009 : blé tendre d'hiver biologique, regroupement pluriannuel blé en macroparcelles, blés anciens) ; - Orge d'hiver (essai réseau ITAB 2009 sur des variétés d'orge d'hiver) ; - Triticale (essai réseau ITAB 2009 sur des variétés de triticale) ; - Espèces (essai espèces d'épeautre, d'engrain, de seigle et mélanges).
Dossier : Du grain, du levain, du bon pain...
Dominique PARIZEL, AuteurCe dossier "Du grain, du levain, du bon pain..." est composé de 3 articles : - L'industrialisation par le bas de la boulangerie conventionnelle ; - Le rêve de la filière locale (Rencontre avec David Jacquemart, fermier biodynamiste wallon qui cultive et récolte ses céréales, les fait moudre localement, et fait son pain lui-même, à Saint-Gérard. Tous les pains qu'il vend sont fabriqués avec des céréales qu'il cultive sur la ferme, et toutes les céréales cultivées sur la ferme sont issues de ses propres semences) ; - Faire (vraiment) son pain soi-même ! (Témoignage d'Isabelle et Didier Monseur, adeptes de l'autosuffisance alimentaire. Ils achètent leur épeautre chez Nicole et Paul Keirse, agriculteurs biodynamistes, à Houmont (Belgique), qui ne sont situés qu'à 10 kms de chez eux, et fabriquent leur pain en faisant eux-mêmes la mouture des grains).
L'épeautre : Une céréale rustique à redécouvrir
Ludovic BOUDEAU, AuteurUn travail de sélection réalisé en Belgique dans les années 80 a permis de faire redémarrer la culture de l'épeautre. C'est une céréale très rustique dont les qualités s'expriment bien en agriculture biologique : - peu exigeante en intrants ; - faible sensibilité aux maladies ; - bonne concurrence face aux adventices ; - adaptation aux sols assez pauvres, humides ou mal drainés. Après avoir rapidement décrit cette céréale et son historique, l'article s'attache ensuite à ses qualités nutritionnelles intéressantes en alimentation animale et humaine et à son itinéraire technique : - semis ; - fertilisation ; - rendement ; - maladies et désherbage ; - rotation ; - récolte. Quelques producteurs témoignent de leur utilisation de l'épeautre.
Semences bio, santé des vaches laitières, portée sociale du bio : Trois histoires livrées par la recherche
L'entreprise Coop, distributeur en Suisse, investit des millions dans la recherche sur l'agriculture biologique, manifestant un réel engagement en faveur du développement durable. Elle a encouragé divers projets (en 1992, engagement à la culture de pommiers biologiques au FiBL...). Avec le Fonds Coop pour le développement durable créé en 2003, Coop a renforcé son engagement en faveur du développement scientifique de l'agrobiologie. La brochure, éditée par le FiBL, donne un aperçu de la collaboration entre Coop et le FiBL, avec trois reportages illustrant les effets de cette collaboration sur le quotidien des agriculteurs, mais aussi sur les consommateurs : - Projet "Semences saines" (service des semences bio du FiBL, multiplication par la ferme du Sentenhof, en Suisse, de la variété d'épeautre ancienne "Oberkulmer Rotkorn") ; - Projet "pro-Q" (témoignage de Claudia et Ernst Kunz sur la ferme d'Ernst, en Suisse, conduite en biodynamie, relativement à la santé de leur troupeau laitier et à la qualité d'échange avec pro-Q ) ; - Comparaison des systèmes dans le centre de l'Inde (étude comparative, menée en Inde, conjointement avec différentes organisations dont le Fonds Coop, sur les différents modes de culture du coton) ; - Perspectives : les nouveaux projets (pour la période 2009-2011, Coop et le FiBL se sont fixés de nouveaux objectifs, qui passent par la réalisation de deux projets de recherche ambitieux, consacrés aux techniques de culture et de nourrissage des animaux...).