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![]() SARRASINSynonyme(s)BLE NOIR |
Documents disponibles dans cette catégorie (97)


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Bio-portrait : La ferme de Bodliguen
Jérôme GOUST, AuteurDominique Bourdon, paysan boulanger bio dans le Morbihan, à la Ferme de Bodliguen, a démarré son activité agricole avec un élevage de lapins en plein air en 2003. Aujourd'hui, la ferme dispose de 17 ha, partagés entre blé, colza, sarrasin, lentilles, seigle, mélange céréales-protéagineux. Il transforme ses céréales en farine et en pains. Un encart présente le moulin Astrié, que Dominique utilise pour moudre, notamment, le mélange froment-seigle destiné à la boulange.
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Le Limousin, grenier à blé... noir
Julien RAPEGNO, AuteurLe Limousin et ses sols granitiques sont particulièrement propices à la culture de sarrasin. Ainsi, pour relancer cette culture, le Parc naturel régional de Millevaches a initié, en 2016, un projet sur le sujet. Nicolas Dupont, agriculteur bio à La Nouaille, en Creuse, participe à ce projet, comme une quarantaine d'autres exploitations. Leurs récoltes sont valorisées localement, mais aussi en Bretagne. Afin d'assurer au mieux la récolte, le tri et le séchage, étapes sensibles pour le sarrasin, des investissements collectifs ont été réalisés (silos, séchoir) et d'autres sont prévus (unités de triage et de transformation, décortiqueuse, moulin à farine et à huile).
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Prosulfocarbe : sa suspension refusée malgré ses dangers
BIOFIL, AuteurEn mai 2021, les cultures de sarrasin et de chia de quatorze producteurs bio ont été contaminées par un herbicide très utilisé en agriculture conventionnelle : le prosulfocarbe. Ce dernier est le second herbicide le plus utilisé en France, derrière le glyphosate. Cette substance très volatile peut parcourir « plusieurs kilomètres dans les airs », selon une note scientifique de lAnses. Le prosulfocarbe est ainsi retrouvé régulièrement dans des analyses dair et deau. Les analyses effectuées par la coopérative Biocer sur les cultures bio contaminées par cet herbicide, au printemps 2021, ont entraîné la destruction de lensemble des lots pour protéger le consommateur. Soit 100 000 de pertes pour les agriculteurs bio qui ne recevront aucune indemnité. Générations Futures, la Fnab et la coopérative Biocer ont demandé la suspension, en urgence, de lautorisation de mise sur le marché de lun des 19 pesticides contenant du prosulfocarbe avant les traitements dautomne. Laffaire, qui a été portée en justice, sest soldée, le 19 juillet 2022, par un rejet de la requête faute déléments « permettant dapprécier lampleur réelle des conséquences pour les agriculteurs ».
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Thierry et Marie Chable, dans la Sarthe : Les variétés anciennes : du grain au fournil
Jean-Martial POUPEAU, AuteurThierry Chable et son épouse Marie ont repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1993. Après quatre ans en agriculture conventionnelle, ils ont démarré une conversion progressive à l'agriculture bio. Les 104 hectares de la ferme sont aujourd'hui consacrés aux grandes cultures : luzerne (en tête de rotation), blé, petit et grand épeautres, sarrasin, lentilles, trèfle violet, maïs grain et chanvre. En céréales, seules des variétés anciennes sont cultivées. Plus digestes, elles sont appréciées par la boulangerie à qui est vendue la farine. Dans cet article, le céréalier présente ses pratiques et leurs évolutions : fertilisation limitée, retour du labour mais à 15 cm de profondeur pour le travail du sol, etc.
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Atelier fauchage-andainage : Une technique en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, la technique du fauchage-andainage est encore peu répandue en France, mais elle a le vent en poupe. Elle présente, en effet, des avantages non négligeables dans certaines conditions. Un atelier-discussion a été organisé sur cette thématique, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Le fauchage-andainage permet de faire sécher la culture en andain avant la récolte. En conditions humides, il peut ainsi permettre de gagner des points dhumidité (jusquà douze points sur du sarrasin), et cest pourquoi cette technique a été plébiscitée en 2021 (année aux conditions particulièrement humides). Cette technique est également employée en cas de forte présence dadventices : le séchage en andain permet de se libérer plus facilement des impuretés. Elle permet également davancer la date de récolte de certaines cultures (ex : blé, orge, triticale), dans le but dimplanter plus précocement une culture dérobée (ex : soja), dans une logique économique. Cette technique est également intéressante pour les plantes à floraison indéterminée (ex : sarrasin, pois chiche), qui ont tendance à repartir en végétation lorsque les étés sont humides : la fauche permet darrêter la fructification et de mettre les graines au même stade dhumidité.
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Les aventures de Pierre Dargoat, agriculteur bio : Plaidoyer pour des sols régénérés, respectés et productifs !
Joseph POUSSET, Auteur ; Valérie HOLLANDE LECUYER, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2021
Cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Joseph Pousset, agriculteur bio près d'Argentan (Orne) et Valérie Hollande Lecuyer, illustratrice. Le personnage central, Pierre Dargoat, y est mis en scène, avec sa famille, et se fait la voix dune agriculture vertueuse, dévoilant, au fil des personnages rencontrés, les thèmes qui animent lauteur : la régénération les sols, la biodiversité, la captation du carbone, les engrais verts, lagriculture sans herbicides, le désherbage, les vers de terre, les haies, la permaculture Le travail du sol est mis en avant à travers la culture dun champ de sarrasin, que suivent avec intérêt Anne, la fille aînée, et Boris, le cousin parisien, au fil de ses séjours et des saisons. Dans une deuxième partie, lauteur explique en détails 71 points qui permettent dapprofondir certains aspects agronomiques, des pratiques culturales à la préservation de la biodiversité et la compréhension de certains mécanismes naturels, en passant par le matériel de culture.
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Le colza bio : faisable en bonne compagnie ; Colza dhiver bio sans labour : « 80 % de la réussite, cest le démarrage »
L'ATOUT TREFLE, Auteur ; Tiphaine TERRES, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, AuteurLe colza est connu pour être une culture consommatrice de pesticides. Il trouve néanmoins sa place dans les systèmes biologiques en polyculture-élevage diversifiés de Vendée. Le GAEC des Rocs a, par exemple, développé une association de cultures (colza sarrasin - trèfle nain blanc) qui permet de réaliser trois récoltes en deux ans. Tout est semé à la mi-mai, à 1 cm de profondeur, avec un semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC surveillent ensuite la bonne levée du colza (objectif de 15 pieds/ha en début dhiver), et réalisent, si besoin, un ou deux passages dorthophosphate de fer pour lutter contre les limaces. Le sarrasin est ensuite récolté au mois de septembre. Le colza peut alors se développer et le trèfle nain blanc couvre le sol. Le colza est ensuite récolté lannée suivante (fin juin). Le trèfle peut alors soit être pâturé, soit servir dengrais vert. Le GAEC Ursule implante, quant à lui, son colza derrière un méteil blé-féverole. Un faux semis est réalisé 48 h après que le méteil soit récolté (fin juillet), puis du lisier (60 unités dazote) est apporté avant le semis de colza. Le semis est réalisé autour du 15 août, 24 heures après le passage dune herse rotative. Le GAEC utilise des semences fermières, ce qui lui permet de réaliser des économies. Le sol nest pas labouré afin de conserver sa fraîcheur. Si la culture du colza nest pas assez belle au mois de novembre, les associés sèment de lorge à la volée, puis le tout est récolté à la même période.
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Contamination au datura : Se mobiliser de toute urgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe datura, qui est de plus en plus présent dans les cultures, est dans le collimateur des instances sanitaires. Cette adventice, de la famille des solanacées, contient des alcaloïdes très toxiques pour les humains et les animaux. Toutes les parties de cette plante en contiennent : les feuilles, les racines, les tiges et, surtout, les graines. Le datura fleurit en été, doù un risque de contamination accru dans les cultures récoltées à lautomne. Il nest pas uniquement présent dans les cultures de sarrasin, mais aussi dans le maïs, le millet, le sorgho, le soja, le tournesol et dans différentes cultures légumières. Actuellement, les régions les plus touchées sont le Sud-Ouest, lOuest, la Bretagne et la vallée du Rhône. Pour éviter les intoxications, la Commission européenne a pour projet de durcir la réglementation à partir de 2022 : la réglementation actuellement mise en place sur le baby food serait alors appliquée à lensemble de la chaîne alimentaire et sur dautres cultures que le sarrasin. La prévention est donc de rigueur : rotation des cultures, faux semis, déchaumage. Il faut éliminer chaque pied avant la présence de bogues. La récolte est aussi un point essentiel à surveiller : nettoyage des machines, des bennes et des silos.
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Détecter du datura dans le sarrasin bio
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2020, lUfab (Union française dagriculture biologique, groupe Le Gouessant), en partenariat avec Telespazio France, a testé la télédétection, par drone, de plants de datura au sein de 50 ha de sarrasin. Les images prises par le drone ont été analysées par un logiciel et ont permis de détecter et de géolocaliser deux plants de datura. Ces derniers ont été repérés car ils dépassaient la culture, mais, sur place, dautres plants, plus petits que le sarrasin, ont été identifiés. Ces zones ont ainsi été exclues de la récolte et le reste a pu être valorisé.
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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.
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De nouvelles opportunités à saisir en grandes cultures bio
BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur ; BIOCER, Auteur | PHALEMPIN (26 Rue du Général de Gaulle, 59 133, FRANCE) : BIO EN HAUTS-DE-FRANCE | 2021En grandes cultures biologiques, implanter une large diversité despèces est lun des leviers pour sécuriser son système de production. Dans un contexte de changement climatique, avec des printemps de plus en plus secs et des automnes plus cléments, de nouvelles espèces trouvent leur place dans les assolements de la région Hauts-de-France. Des acteurs économiques, tels que la coopérative Biocer, développent de nouveaux débouchés afin de valoriser ces « nouvelles » cultures. Biocer et Bio en Hauts-de-France ont travaillé ensemble afin dexpérimenter et dévaluer les atouts et les contraintes de ces cultures. Ce document décrit les caractéristiques, ainsi que la marge brute quil est possible de viser pour certaines de ces « nouvelles » cultures, à savoir : le quinoa, le pois chiche, le pois vert de casserie, les haricots secs, les lentilles et lentillons, le soja, le sarrasin et le tournesol.
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Quand la diversification des cultures rencontre la diversité des profils
Murielle VENDÔME, AuteurTrois éleveurs bio vendéens en bovins viande et lait ont choisi de diversifier leurs cultures. Larticle retrace leurs parcours, motivations, choix, démarches, commercialisations, et présente les intérêts de cette diversification, ainsi que quelques points de vigilance. Julien Renolleau, en bovins viande, a choisi la pomme de terre pour sa création de valeur ajoutée, sa mise en uvre simple, des investissements et des interventions limités par rapport à dautres cultures de plein champ. Après avoir identifié les besoins du réseau Biocoop, Camille Martineau, en bovins lait, sest lancée dans la production de sarrasin et de millet décortiqués pour pouvoir sinstaller sur la ferme familiale. Cyril Roux, en bovins viande, voulait implanter une culture à destination de la consommation humaine, limiter les passages de tracteur et ne pas biner. De par ses qualités gustatives et nutritionnelles et son originalité, le quinoa sest alors imposé. Puis, le blé, le sarrasin et le millet ont suivi.
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Réduction du travail du sol : 15 producteurs bio se tirent labour
Robin GUILHOU, AuteurDepuis début 2020, Agrobio 35 anime un groupe départemental de 15 fermes bio, qui souhaitent réduire le travail du sol. Lobjectif de ces agriculteurs est de mettre en place du non labour sans impacter négativement le fonctionnement du sol, lenherbement des cultures ou le rendement. Ce travail est financé, pour une durée de trois ans, par la région Bretagne, dans le cadre dun projet Agriculture Écologiquement Performante (AEP). Cet article présente les résultats des premiers essais réalisés sur maïs et sarrasin. Trois modalités ont été comparées : un labour classique, un labour agronomique (charrue déchaumeuse), un non labour (cultivateur, rotavator et Dynadrive). Des profils de sols ont été réalisés en amont des semis, afin de caractériser létat des parcelles et un suivi a été effectué sur la culture (levée, vigueur, enherbement, taux de sucre, dynamique azotée sur lhorizon 0-30 cm, température du sol, rendement). Sur maïs, la réduction du travail du sol a engendré une petite diminution au niveau des levées, mais une vigueur légèrement plus importante. Lenherbement est plus marqué en non labour et les rendements en non labour sont très variables dune parcelle à lautre. En sarrasin, le non labour a également conduit à un enherbement plus important et à un rendement moindre. Le groupe va explorer plusieurs pistes pour améliorer les itinéraires techniques sans labour.
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Tri-stockage : Savoir adapter son matériel à son projet
Céline ROLLAND, AuteurLes installations de tri et de stockage des grains se réfléchissent sur le long terme afin dopter pour le choix le plus adapté à son projet et aux objectifs recherchés (alimentation humaine ou alimentation animale). Cet article présente les retours dexpériences de deux exploitations de Loire-Atlantique. Le GAEC du Rouillon est géré par cinq associés et emploie un salarié. La SAU est de 80 ha, dont 60 ha en grandes cultures (colza, sarrasin, chanvre, maïs, mélange céréalier, blé ) et les agriculteurs élèvent des volailles. Toutes les cultures sont valorisées sur la ferme : elles servent à lalimentation des volailles ou sont transformées et vendues en circuits courts (huiles, graines décortiquées, farines, pains). Afin doptimiser le triage et la transformation des graines, la Cuma Innov 44 a investi dans un trieur optique et une table densimétrique qui sont installés sur le GAEC. Ces équipements permettent, en plus de ceux déjà présents sur la ferme, davoir une chaîne de tri complète et de très haute qualité. La ferme de Vivien dAnjou cherche également à valoriser ses cultures via la commercialisation en vente directe. Dès que les cultures sont récoltées, elles sont triées, puis pré-nettoyées à laide dun trieur cylindrique Marot. Une table densimétrique est ensuite utilisée pour finir de nettoyer le blé et les lentilles. La décortiqueuse est principalement utilisée pour enlever lenveloppe des pois cassés.
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Céréales mineures : Renaître et se faire reconnaître
Marin GRATIGNY, Auteur ; Antonin LE CAMPION, AuteurEn septembre 2019, à Rennes, a eu lieu un premier bilan du projet Renaissance des Céréales Mineures (RCM) visant à rediversifier l'offre variétale et à recenser les débouchés possibles de ces céréales : millet, grand et petit épeautre, sarrasin... A ce stade du projet, un bilan des parcelles consacrées aux essais de culture depuis 2017 a été présenté, ainsi que les freins rencontrés par les producteurs et les jardiniers amateurs partenaires du projet : la taille, souvent insuffisante, des parcelles qu'ils pouvaient consacrer aux céréales mineures, les besoins en matériels spécifiques (batteuse à botillons, semoir à essais, etc.). Des essais d'outils et de procédés de décorticage de ces céréales ont également eu lieu. Le projet RCM aura permis d'acquérir des matériels expérimentaux qui sont désormais utilisables par les producteurs du réseau GAB-FRAB Bretagne et Triptolème. Progressivement, les ressources en semences paysannes d'épeautre, de millet et de sarrasin réintroduites s'améliorent. Il apparaît nécessaire, pour la suite, de se concentrer sur la conception et la fabrication de machines adaptées à la réalité du terrain et accessibles aux agriculteurs.