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Implantation dune culture de légume dans un couvert : Les avancées et limites
Samuel MENARD, AuteurLe projet MARCO MARaîchage sur COuverts végétaux sans herbicides cherche à développer des techniques innovantes qui sinscrivent dans le cadre de lagriculture de conservation, et plus particulièrement le roulage de couverts végétaux (afin de former un mulch en surface) pour ensuite implanter une culture de légume avec un travail du sol localisé à la ligne de plantation ou de semis. Cette technique permet de maintenir le sol couvert toute lannée et représente une alternative à lutilisation de paillage plastique pour contrôler le développement des adventices. Ce projet est porté par le GRAB et repose sur plusieurs partenaires : ACPEL, MAB16 et SERAIL. Les six années dessais ont montré que la réussite de la technique dépend fortement du couvert. Ce dernier doit être suffisamment dense pour occulter le sol et ne pas se dégrader trop rapidement (il doit rester en place jusquà ce que la nouvelle culture occulte le sol). Par ailleurs, ce couvert ne doit pas être coupé au roulage (il doit seulement être couché). Quatre graminées (seigle commun, triticale, blé, avoine) et quatre légumineuses (pois, vesce, féverole, trèfle incarnat) ont été testées en mélange. Cet article apporte les principaux enseignements des différents tests réalisés. Des essais ont également porté sur les légumes implantés dans le couvert roulé. Trois légumes plantés (courge, céleri, poireau) et trois légumes semés (carotte, haricot, courge) ont été testés. Cet article apporte également les enseignements vis-à-vis de limplantation ou du semis de ces légumes.
Bio-portrait : La ferme de Bodliguen
Jérôme GOUST, AuteurDominique Bourdon, paysan boulanger bio dans le Morbihan, à la Ferme de Bodliguen, a démarré son activité agricole avec un élevage de lapins en plein air en 2003. Aujourd'hui, la ferme dispose de 17 ha, partagés entre blé, colza, sarrasin, lentilles, seigle, mélange céréales-protéagineux. Il transforme ses céréales en farine et en pains. Un encart présente le moulin Astrié, que Dominique utilise pour moudre, notamment, le mélange froment-seigle destiné à la boulange.
Au Chant du blé, du pain pour tous les jours
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurOlivier Clisson est paysan-boulanger biodynamique en Ille-et-Vilaine (35), depuis 2007. Il propose un pain de campagne, qu'il fabrique à partir de sa production de blé et de seigle. Il élève également des animaux de races locales (des vaches Nantaises, des porcs Blancs de l'Ouest et des brebis Landes de Bretagne) qui contribuent à la fertilisation des sols. Il produit, par ailleurs, un compost à base de fumier de vaches bio pour fertiliser le jardin et les arbres fruitiers du domaine. Cet article aborde les expériences d'Olivier avec les préparations biodynamiques et fournit des informations sur son travail en boulangerie. Le pain fabriqué est commercialisé au travers de deux AMAP rennaises, un drive fermier et un marché hebdomadaire local.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Triticale Epeautre - Orge : 2021
E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; P. DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document est consacré aux variétés de céréales à paille, autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en agriculture biologique. Il fournit des informations sur différentes variétés de triticale, dépeautre, de blé dur, de seigle et dorge. En plus dapporter des indications sur les rendements et les teneurs en protéines des différentes variétés testées, il détaille (pour certaines espèces) d'autres caractéristiques agronomiques telles que leur hauteur, leur sensibilité aux maladies, leur pouvoir couvrant... Coordonné et animé par lITAB et ARVALISInstitut du végétal depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne-Rhône-Alpes Décembre 2022
Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; Nina LOPEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Ce document indique le prix moyen des semences biologiques pratiqué en 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce prix moyen est communiqué pour des semences de : 1 - grandes cultures (blé, orge, avoine, triticale, seigle, grand épeautre, petit épeautre, pois protéagineux, féverole ) ; 2 - cultures fourragères (seigle fourrager, seigle forestier, pois fourrager, vesce commune, vesce velue ) ; 3 prairies temporaires (RGH, RGI, RGA, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, luzerne, trèfles ) ; 4 - mélanges prairiaux (différents mélanges suisses). Des indications sur lévolution de ce prix moyen, comparé au prix pratiqué en 2020, sont également apportées. Globalement, la hausse des prix reste modérée, excepté pour les vesces, les trèfles et les luzernes, pour lesquels les prix ont fortement augmenté. Cette analyse a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences par des conseillers des Chambres dagriculture du Puy-de-Dôme, de lIsère et du Cantal. Elle a pu être établie grâce à la collaboration des distributeurs Bioagri, Axereal, Oxyane et Europhyto, qui ont accepté de transmettre leurs gammes de semences, ainsi que leurs grilles tarifaires.
Projet européen H2020 ReMIX : De la théorie à la mise en pratique des mélanges despèces : Re-concevoir les systèmes de culture européens avec des mélanges despèces
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Lisa ALBOUY, Auteur ; Elina DESCHAMPS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Les cultures associées, encore appelées mélanges despèces ou associations despèces, consistent à cultiver au moins deux espèces sur une même parcelle, pendant une période significative de leur croissance. Elles présentent de nombreux intérêts : diversification des assolements et des rotations, amélioration de la résilience face aux aléas (rendements plus stables et moindre pression des facteurs biotiques), réduction de lusage dintrants et ainsi de leurs impacts sur lenvironnement Toutefois, les producteurs manquent de références techniques et daccompagnement sur le choix des espèces et des variétés à associer. De nombreuses questions subsistent également sur la récolte (maturité, impuretés, grains cassés, pertes ) et sur le tri du mélange de graines récoltées (pour pouvoir les commercialiser et les valoriser dun point de vue économique). Le projet européen ReMIX (2017-2020), financé dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de proposer des solutions techniques aux agriculteurs et aux différents acteurs des filières, et ce, dans les diverses conditions pédoclimatiques et sociotechniques à léchelle européenne. Ainsi, le projet ReMIX a développé et mis en uvre une approche de co-conception multi-acteurs permettant de concevoir des mélanges despèces qui répondent aux objectifs, aux moyens, aux contextes et aux pratiques de chaque acteur. Ce document compile les résultats de ce projet en offrant : 1 une présentation du projet ReMIX ; 2 - des informations sur le fonctionnement et les performances des cultures associées ; 3 des informations sur la perception qu'ont les acteurs des cultures associées et sur la diversité des mélanges mis en uvre dans les exploitations ; 4 cinquante-deux fiches techniques présentant des expériences dagriculteurs situés dans toute lEurope ; 5 des éclairages sur la question de la faisabilité de la récolte et du tri.
Améliorer la productivité des prairies bio
Aurélien TOURNIER, AuteurLe vieillissement des prairies a fait lobjet dune conférence lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Vincent Vigier, de la Chambre dagriculture du Cantal, et Patrice Pierre, de lInstitut de lélevage, ont proposé des pistes pour entretenir des prairies vieillissantes. La dégradation dune prairie peut être causée par de multiples facteurs : succession daléas climatiques, surpâturage estival combiné à une sécheresse, pâturage au début du printemps sur des prairies aux sols argileux humides, apports organiques concentrés sur quelques parcelles, changement brutal du mode dexploitation La rénovation de ces prairies permet, à la fois, de maintenir une bonne capacité de stockage de carbone, daugmenter le rendement fourrager, de développer le feutrage racinaire et d'améliorer ainsi la vie du sol Pour cette rénovation, il est possible davoir recours à des méthodes de sursemis, cest-à-dire de renforcer le couvert initial en semant par-dessus des espèces pérennes. La vesce est bien adaptée à ce type de pratique et apporte de la protéine. Le seigle permet, quant à lui, dapporter des fibres, tandis que lavoine est idéale pour favoriser le séchage du fourrage.
Céréales et blé panifiable : Il reste du pain sur la planche
Cécile ROLLAND, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa transformation de blé meunier et dautres céréales biologiques se développe en Bretagne : le nombre dunités certifiées bio est passé de 834 à 1 236 entre 2015 et 2019 (principalement des boulangeries-pâtisseries, meuniers, biscuitiers ). Ces derniers transforment une part relativement faible de céréales bio produites localement. Une enquête, réalisée par la Maison de lAgriculture Bio du Finistère (MAB29) auprès de 116 transformateurs, a révélé lintérêt de plusieurs dentre eux de sapprovisionner plus localement. Pour répondre à ce besoin, différents schémas et échelles dapprovisionnement en blé meunier bio sont actuellement testés. Des référentiels communs sur la qualité du grain sont également en discussion. Si la teneur en protéines nest pas un critère discriminant pour les meuniers, elle lest pour tous les autres transformateurs (elle doit être au-dessus de 10,5 %). La gestion de lazote reste donc un enjeu majeur en agriculture biologique. Il faut aussi que le grain respecte dautres critères : humidité, PS, temps de chute de Hagberg et force boulangère W. Cet article est accompagné dun tableau qui synthétise des informations (semis, variétés, place dans la rotation, prix de vente ) sur plusieurs céréales bio panifiables. Deux producteurs bio et un boulanger bio apportent également leurs témoignages.
Le Point avec Certipaq : Des évolutions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur des modifications de règles de production bio entrées en vigueur depuis le début de lannée 2021. La première modification porte sur les semences. Plusieurs espèces ou groupes variétaux sont passés « hors dérogation » au 01/01/2021 : soja (sauf exceptions), courge (sauf exceptions), concombre (tous) et luzerne (passage « hors dérogation » progressif, cest-à-dire échelonné dans le temps). Lavoine, lorge dhiver, le seigle et le pois fourrager devraient passer « hors dérogation » au 01/07/2021. Le deuxième volet porte sur lélevage. La dérogation pour introduire des poulettes non bio dans les élevages de poules pondeuses bio est prolongée jusquau 31/12/2021. La dérogation autorisant jusquà 5 % daliments non bio riches en protéines dans les rations des porcs et des volailles bio est également prolongée jusquau 31/12/2021. Le phosphate monoammonique est désormais autorisé en tant qualiment minéral en aquaculture bio. Le dernier point porte sur les arômes naturels utilisés dans la préparation de denrées alimentaires bio. A partir du 01/01/2022, ils devront respecter de nouveaux critères définis par les articles 16.2, 16.3 et 16.4 du règlement (CE) n°1334/2008.
Produire des semences de céréales en agriculture biologique : Règlementation ; Techniques de production
La production de semences de céréales en agriculture biologique doit répondre à deux réglementations : la réglementation de la production de semences de céréales et la réglementation de la production en agriculture biologique. Ce guide pratique décrit toutes les étapes de production de semences de céréales en agriculture biologique : - Choix de la parcelle, préparation du lit de semences et semis ; - Gestion des adventices ; - Gestion des maladies et des ravageurs ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Récolte et stockage des semences.
Semis direct dans une prairie vivante : Dans le Cantal, on remet le couvert ; Sursemis : témoignages : Les clés pour faire durer les prairies
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour faire face aux sécheresses à répétition et à leurs impacts sur les prairies (mauvaise régénération), des éleveurs bio du Cantal pratiquent, depuis cinq ans, le semis direct dans des prairies vivantes. Cette technique consiste à semer des méteils fourragers ou des espèces prairiales, en fin dété, pour régénérer des prairies sans les retourner. Des essais ont été mis en place durant deux ans (2020-2022) sur différents types de sols. Dans cet article, Vincent Vigier, conseiller spécialisé bio à la Chambre dagriculture du Cantal, réalise un bilan de ces essais et apporte des informations sur cette pratique : bénéfices, itinéraire technique, matériel, choix des espèces En complément, deux éleveurs bio (Franck Jaulhac et Thierry Teissedre, respectivement installés à 600 et 1 100 m daltitude en vaches laitières) et le Lycée agricole dAurillac apportent leur expérience sur le sursemis de prairies. Chacun dentre eux adapte ses techniques au contexte pédoclimatique de sa ferme et à ses objectifs et se déclare satisfait des résultats obtenus.
Amendements : Pratiques dengrais verts en 2019 dans la Drôme
Julia WRIGHT, AuteurDans la Drôme, de plus en plus de viticulteurs bio mettent en place des engrais verts pour améliorer la structure de leurs sols et éviter le développement des adventices (ex : chiendent). Cet article offre une synthèse des techniques mises en place par 19 viticulteurs bio de ce département, en expliquant les différences de pratiques entre les divers territoires qui le composent : le Nord, le Sud et le Diois. A laide dun schéma, il commence par détailler les deux itinéraires techniques majoritairement employés : à lautomne, un tiers de ces viticulteurs pratiquent le semis direct, tandis que les autres effectuent un semis après enfouissement. Les engrais verts sont ensuite détruits entre mi-mars et début juillet par roulage, broyage, ou les deux. Les engrais verts sont souvent semés un rang sur deux, mais cette règle est adaptée selon les besoins de la parcelle. Les mélanges sont toujours constitués de légumineuses et de graminées (excepté dans le Diois où les viticulteurs privilégient lenherbement naturel pour mieux lutter contre lérosion). Les espèces majoritairement employées sont la vesce, le seigle, la féverole et la moutarde (leurs caractéristiques sont récapitulées dans un tableau). Pour faciliter lapprovisionnement des viticulteurs en semences, Agribiodrôme organise, depuis 2018, une commande groupée auprès de céréaliers bio drômois.
Cultures sous abris et tunnels : De la nécessité dintégrer des engrais verts
Emmanuel PLANTIER, AuteurEn maraîchage bio, les engrais verts sont trop rarement utilisés dans les serres et les tunnels. Les surfaces sous abris sont quasiment cultivées en permanence, ce qui peut, dans la durée, dégrader les sols car ils sont trop sollicités. Entre la chaleur, lirrigation et les intrants, plusieurs effets négatifs peuvent être observés : excès de salinité (engendré par labsence de lessivage du sol), acidification des sols, diminution de la capacité de réserve utile en eau, diminution du taux dhumus à court terme, baisse de lactivité biologique, dégradation de la structure du sol (disparition des agrégats) Les engrais verts peuvent aider à remédier à ces effets indésirables. Encore faut-il savoir quel couvert implanter et en quelle saison... En hiver, saison la moins rentable sous serre, les espèces les plus adaptées sont les céréales et les crucifères (seigle, moutarde, colza fourrager, radis fourrager ), mais leur cycle de développement est long (4 à 5 mois). Lété, il est possible dutiliser des espèces à croissance rapide qui se développent en deux mois (sorgho fourrager, phacélie, ray grass, tagètes). Certaines sont dailleurs utiles pour réguler les nématodes (tagètes, cycles courts et successifs de sorgho fourrager). Contre ces ravageurs, il est possible de recourir à la biofumigation, dont les principes sont rappelés en fin darticle.
Maraîchage : La gestion de l'enherbement au cur des bilans de campagne
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio diversifié, les maraîchers cherchent des solutions techniques et mécaniques pour la gestion de lenherbement afin de réduire le temps de travail et de gagner en précision et en confort. LADABio a mis en place une enquête pour mettre en évidence les réussites, les échecs et les besoins daccompagnement des producteurs. La synthèse des résultats a servi de base déchanges pour deux bilans de campagne effectués en Isère et en Haute-Savoie. Plusieurs retours ou astuces sont évoqués dans cet article : loccultation ne fonctionne pas toujours au printemps sur amarantes, chénopodes et digitaires ; leffet allélopathique dun couvert de seigle est souvent relatif ; certains outils classiques sont efficaces sur la ligne de culture (désherbage thermique, doigts désherbeurs, bineuse, herse étrille). Ces retours sont suivis par le témoignage de Cyril et Barbara, maraîchers bio diversifiés en Haute-Savoie, qui mettent en place une transition énergétique sur leur ferme et ont testé des tracteurs électriques.
Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
Blés de pays et autres céréales à paille : Histoire, portraits et conseils de culture à l'usage des jardiniers et petits cultivateurs
Ruth STEGASSY, Auteur ; Jean-Pierre BOLOGNINI, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Richement illustré, ce livre invite tout d'abord à un voyage à travers l'histoire de la culture et de l'utilisation des céréales. On y découvre la grande diversité des céréales et l'évolution qui a conduit ces graminées à devenir la culture la plus répandue dans le monde. Les auteurs suscitent lintérêt pour les blés de pays, ces céréales qui ne résultent pas d'un travail de sélection en laboratoire mais qui sont, au contraire, intimement attachées à des lieux, à des régions et à des cultures. Attachés à une agriculture à la main et soucieux de permettre à tout un chacun de cultiver des céréales, ils illustrent et expliquent de manière détaillée les gestes et le cycle complet des cultures, depuis le semis jusqu'à la moisson et au battage du grain. Un tour d'horizon des principales céréales cultivées en France permet de (re)découvrir : blé, épeautre, amidonnier, touselle, saissette, bladette, engrain, ou encore orges, seigles, avoines..., à travers une série de portraits conduisant de l'Alsace au Sud-Ouest et de la Bretagne à la Corse.
Céréales et légumineuses
Marie Chioca, auteure de nombreux ouvrages consacrés à la cuisine et à lalimentation bio, partage dans ce livre ses meilleures recettes associant céréales et légumineuses : avoine, fonio, épeautre, orge, lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs Alliance de plaisir gustatif, de diététique et déconomie, les 35 recettes présentées sont classées en quatre parties : - Recettes de tous les jours (taboulé à lépeautre, velouté de pois cassés, petits burgers 100 % végétaux aux échalotes et champignons ) ; - Recettes traditionnelles (pot-au-feu catalan, chili « sin » carne ) ; - Recettes festives (navarin dagneau à lorge, quinoa rouge à la piperade et magrets fumés ) ; - Desserts gourmands et inattendus (petits cakes de maïs au miel et au citron, crèmes dessert magiques au petit épeautre ).
Céréales mineures : Pas de la mauvaise graine
Morgan MAIGNAN, AuteurLe projet "Renaissance des Céréales Mineures" a pour but de développer un réseau de production de céréales dites "mineures" dans le Nord-Ouest de la France, via la valorisation et la multiplication de semences paysannes et avec une valorisation des récoltes en filières courtes et locales : farine, pain, galettes, pâtes, biscuits... Lancé fin 2016 par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème (développement de la biodiversité cultivée dans l'Ouest) et l'INRA, le projet s'appuie sur des groupes locaux de paysans et d'artisans boulangers (Cornouailles, Centre-Bretagne, Région de Dinan...). Au total, plus d'une centaine d'essais de multiplication ont été menés, en 2017, au sein du réseau d'une vingtaine de fermes bio et autour d'une dizaine d'espèces de céréales : millet, amidonnier, avoine, orge brassicole, engrain, épeautre, blé poulard, sarrasin, seigle. En janvier 2018, une journée d'essais de transformation a eu lieu à la boulangerie bio Pains Maritimes de Saint-Nazaire, au cours de laquelle 8 recettes de pains ont été expérimentées. D'autres essais sont prévus en 2018, dans le but de caractériser les qualités boulangères des espèces et variétés produites. Un zoom présente les activités du groupe Cornouailles, dans le Sud Finistère. A partir des témoignages d'Olivier Hebert, du Collectif "On y est" (29), et de Paul Canevet, producteur à Plounéour-Lanvern (29), qui ont participé à des essais de culture du millet, un focus sur cette culture est proposé.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais 2018 : Triticale, Epeautre, Seigle
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Xavier CORNILLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Ce document de synthèse aide à choisir ou recommander les variétés de triticale, dépeautre et de seigle adaptées à une conduite en AB. Issus dessais situés en France et en Belgique, les résultats de la récolte 2018 sont regroupés et synthétisés à léchelle annuelle, complétés par des évaluations pluriannuelles. Animé par lITAB depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires - expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions... - qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB. Les synthèses sont réalisées par l'ITAB et ARVALIS - Institut du Végétal. Ce document est complémentaire des fiches variétales éditées par lITAB, décrivant le comportement agronomique et technologique de chaque variété de blé tendre évaluée dans le réseau.
Guide Grandes cultures biologiques
Ce guide régional (Occitanie), consacré aux grandes cultures bio, est construit suivant 3 entrées : - Des fiches "cultures" (fiches 1 à 19) : blé tendre d'hiver, mélange variétal de blés anciens panifiés sur la ferme, petit épeautre, seigle, maïs semence, etc. ; - Des fiches témoignages (fiches 20 à 38) : houe rotative, herse étrille, binage, rotation culturale, synergie entre grandes cultures et élevage en systèmes mixtes, éléments de réflexion pour réussir la conversion, stockage des grains à la ferme, etc. ; - Des fiches dinformations plus génériques sur les grandes cultures biologiques en Occitanie (fiches A à G) : fertilisation, adventices, associations de cultures, conversion, accompagnement...
Mélanges Céréales - Protéagineux Immatures : quelles espèces choisir, pour quelle place dans la rotation ?
En système de polyculture élevage, les associations de céréales et de protéagineux à destination fourragère, encore appelées Mélanges Céréales - Protéagineux Immatures (MCPI), offrent un levier complémentaire pour renforcer lautonomie alimentaire de lexploitation et limiter la dépendance aux achats extérieurs. Le choix des composants du mélange, en fonction du positionnement souhaité de ces associations au sein de la rotation et de la valeur alimentaire recherchée, est déterminant pour assurer lintérêt technico-économique de la culture et la production dun fourrage de qualité. Les particularités et atouts des divers composants (céréales et légumineuses) sont ici présentés.
Renaissance des céréales mineures : Quelles actions à venir ?
SYMBIOSE, AuteurLe projet Renaissance des céréales mineures (2017-2019), mené par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème et l'INRA, a fait un point sur les actions en cours et à venir, à mi-parcours du projet : recensement des essais agronomiques, identification de variétés d'épeautre et de sarrasin, recensement de services à façon (triage, séchage, mouture, etc.), achat d'outils expérimentaux, essais collectifs et participatifs de transformation/dégustation, synthèses bibliographiques, préparation d'un colloque de restitution en 2019...
Réussir ses engrais verts en maraîchage bio diversifié
Rémi COLOMB, AuteurSi les services rendus par les engrais verts sont incontestables, les fermes en maraîchage biologique diversifié peinent à sapproprier cette technique de couverture des sols en raison bien souvent du manque de surface ou doutillages adaptés pour limplantation et la destruction des engrais verts. Dans cet article, deux maraîchers bio isérois apportent leur expérience des engrais verts, détaillant itinéraires techniques et règles de décision, intérêts et difficultés de cette pratique. Alors qu'Anthony Fouqueau, qui implante du sorgho lété et un mélange seigle/vesce à lautomne, cherche de nouveaux itinéraires pour réduire les populations de taupins favorisées par la présence de lengrais vert, le GAEC La Amapola, quant à lui, teste différentes espèces pour réussir à gérer la destruction de lengrais vert, principale difficulté liée à son contexte pédoclimatique humide.
Screening de couverts végétaux pour une utilisation en couverts couchés
Hélène VEDIE, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Chloé ROCHAT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON CEDEX 9 (Maison de la Bio - 255 Chemin de la Castelette, BP 11283, 84 911, FRANCE) : GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) | 2018Limplantation de cultures sous couvert présente de nombreux avantages. Dans ce domaine, contrairement aux grandes cultures, très peu de références sont disponibles en maraîchage. Dans le cadre du projet COPREAU (COuverts végétaux pour Préserver la Ressource en EAU), le GRAB a effectué une sélection de différents couverts végétaux destinés à une utilisation maraîchère. Il a pour cela évalué le développement, la « couchabilité » et le potentiel de repousses de huit couverts différents : avoine ; blé-maïs ; avoine-féverole ; seigle-pois ; féverole-trèfle incarnat ; avoine-pois-vesce-moutarde ; seigle-féverole-trèfle dAlexandrie ; triticale-pois-phacélie. Ces couverts ont été semés le 27 mars 2018, à la volée, avec un enfouissement superficiel à laide dune herse rotative et dun rouleau. Ils se sont globalement bien développés même si les semis se sont avérés hétérogènes. Ils ont été couchés au rouleau Faca le 26 juin, puis broyés et enfouis le 4 septembre. Globalement, les différents couverts testés ont donné satisfaction avec des espèces et des doses adaptées. Le temps laissé à la réalisation de leur cycle de culture (trois mois, de fin mars à fin juin), est à la fois adéquat pour leur développement et correspond à une période dinterculture en maraîchage de plein champ (notamment pour les choux et les poireaux). Les biomasses obtenues sont par contre hétérogènes et la destruction aurait pu être anticipée pour certains couverts.
Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Campagne 2016-2017 en Pays de la Loire
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2016-2017. Ce travail dacquisition de nouvelles références techniques a été piloté par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec des coopératives, des instituts techniques et des associations de producteurs. Cette campagne dessais a été menée chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Au sommaire de cette synthèse : - Contexte climatique 2016-2017 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique : blé tendre, triticale, seigle, épeautre, lupin, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité de semis, fertilisation, biostimulants, association avec un protéagineux ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux : lupin, féverole et pois protéagineux (hiver et printemps) ; - Ensiler des fourrages de qualité : association céréales-protéagineux, maïs associé ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
Utilisation du seigle dans les associations céréales protéagineux récoltées au stade immature de la céréale en agriculture biologique
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, AuteurEn Maine-et-Loire, sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, des associations céréales-protéagineux sont étudiées depuis plusieurs années. Si le triticale et/ou l'avoine sont les principales céréales utilisées dans ces mélanges, la ferme a mis en place, entre 2013 et 2017, un essai visant à comparer les performances du seigle dans ces mélanges en lieu et place du triticale. L'intérêt est que le seigle est une céréale rustique adaptée aux sols pauvres. Quatre modalités, destinées à une récolte en fourrage vert et semées à l'automne, ont été étudiées : - triticale pur ; - seigle pur ; - association triticale-pois fourrager-vesce ; - association seigle-pois fourrager-vesce. Globalement, le seigle a obtenu de meilleurs niveaux de productivité que le triticale en pur (+1,7 t MS/ha) et en association (+1 t MS/ha) mais, en association, il présente une plus forte sensibilité à la verse. Si les valeurs nutritives du seigle pur sont inférieures à celles du triticale pur (UFL, MAT, PDI), il n'y a pas de différences significatives entre les deux associations pour ces critères. En conclusion, malgré des résultats plus variables qu'avec le triticale, le seigle représente une alternative intéressante pour la production d'associations céréales-protéagineux fourragères en milieux difficiles.
Dossier Couverts végétaux : Destruction de couverts avec un rouleau crêpeur en maraîchage bio : opération réussie au GRAB ! Mais qui nécessite encore quelques ajustements...
Florian GEORGEL, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes couverts végétaux présentent des intérêts en maraîchage (pas de travail du sol, fertilité, lutte contre les adventices, retenue deau). Les modalités dusage sont encore à améliorer. Cet essai du GRAB Avignon teste lutilisation du rouleau crêpeur ou FACA pour détruire le couvert (seigle/pois fourrager) en un seul passage et implanter la culture maraîchère dans la foulée. Une culture de courge est suivie, selon 3 modalités : couvert roulé, couvert broyé/enfoui et pas de couvert. La réussite de la destruction, en un seul passage, du couvert avec ce rouleau est conditionnée par le stade de développement de la totalité du couvert et le poids du matériel. Le couvert roulé réduit drastiquement le temps de désherbage mais on y trouve plus de limaces et de campagnols (bien gérés par piégeage et phosphate ferrique). La compaction du sol est plus importante que pour les autres modalités et impacte fortement le rendement (plus faible disponibilité dazote, enracinement des courges plus superficiel). Cet essai doit se poursuivre pour évaluer les effets du non travail du sol, à plus long terme, et trouver des solutions adaptées au sol de lexpérimentation, sensible à la compaction (limoneux argileux).
Quelques préconisations pour le semis des céréales et protéagineux cet automne
François BOISSINOT, AuteurUne première partie de l'article est consacrée au choix variétal de céréales à paille. Une synthèse des résultats du réseau de criblage variétal, conduit en Pays de la Loire, permet didentifier les variétés les mieux adaptées à lagriculture biologique dans la région. Selon les objectifs et les débouchés, différentes variétés sont présentées en blé tendre dhiver, triticale, épeautre et seigle (profil variétal selon le potentiel de rendement et la résistance aux maladies). Une deuxième partie revient sur la préparation des semences : - la récolte de 2017 offre une qualité de grain encourageante ; - quelques précautions pour la multiplication de semences ; - comment effectuer un test de germination ; - la prévention contre la carie. Une troisième partie sintéresse à lassociation de céréales et de protéagineux. Des exemples de mélanges sont proposés en fonction des objectifs de récolte recherchés (produit riche en protéagineux, mélange équilibré en céréales et protéagineux, produit riche en blé panifiable).
Résultats 2016 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le programme multipartenarial Reine Mathilde a pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. La plateforme dessais est hébergée sur le GAEC Guilbert, exploitation laitière bio. Les thématiques de la plate-forme dessais et de démonstration sont centrées sur les cultures permettant lautonomie alimentaire des élevages bovins laitiers. Ce document présente les résultats des essais 2016. Au sommaire : - Le programme Reine Mathilde et la « ferme vitrine » ; - La montée en puissance des essais ; - Localisation des essais ; - Bilan climatique ; - Associations céréales protéagineux dhiver récoltées en grain ; - Lupin dhiver récolté en grain ; - Essai ensilage de féverole pois ; - Associations dhiver, riches en protéagineux, ensilées ; - Prairie pâturée ; - Prairie fauchée ; - Maïs fourrage ultra précoce.
Semis direct de cultures de printemps sous couvert végétal roulé en agriculture biologique : Partie 1 : Les apports de la recherche Nord-Américaine
Le recours répété au travail du sol peut dégrader la qualité des sols. Afin de développer des techniques biologiques productives et viables tout en respectant lenvironnement, le semis direct sous couvert végétal roulé est lune des alternatives les plus innovantes en agriculture biologique. Il repose sur l'utilisation d'un rouleau cranteur qui va blesser les tiges du couvert au moment de la destruction et assurer une répartition homogène du mulch sur la surface du sol. Cette brochure est la première de deux qui sont consacrées au semis direct sous couvert végétal roulé. Elle présente la technique (bénéfices et défis, implantation et destruction des couverts, implantation de la culture principale et rotation). Des cas d'étude en Amérique du Nord illustrent la technique.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2016Ce guide est co-réalisé par Bio Bourgogne et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, fruit de la collaboration étroite entre les techniciens des différents organismes et du savoir accumulé dans le cadre du groupe de travail "Echo des champs" depuis plus de 10 ans. Il aborde, tout d'abord, les principes agronomiques et la stratégie du système : Caractéristiques des cultures, rotation, fertilisation, semis, désherbage mécanique, gestion de l'interculture, stratégie de stockage...). Il propose ensuite 26 fiches Cultures, 12 fiches Adventices, 12 fiches Maladies/Ravageurs, 7 fiches Fertilisation et 8 fiches Matériels.
Le seigle
Joël ACREMANT, AuteurLe seigle, comme toute céréale, est à la base de la nourriture de nombreux peuples. Mais il est aussi, avec le blé, une graminée qui permet de fabriquer du pain. L'article propose de faire plus ample connaissance avec le seigle par une approche biodynamique. Une de ses vertus pour la santé est son action bénéfique sur l'ensemble du système circulatoire. Dans la cuisine, il apporte une composante humide à la préparation. Il est utilisé, notamment, pour la fabrication du pain noir, très apprécié en Allemagne.
Stocker et assurer la conservation de ses céréales à la ferme
David STEPHANY, Auteur ; Martin PERROT, AuteurAfin d'éviter les pertes de grains et pour préserver au mieux à ces derniers leurs facultés germinatives ou encore leurs performances nutritives, assurer un bon stockage et une bonne conservation des céréales à la ferme est primordial. Deux agriculteurs témoignent sur le matériel qu'ils utilisent et sur la façon dont ils procèdent pour stocker et conserver leurs céréales : - Tri à la récolte, refroidissement du grain, propreté des silos et surveillance régulière (Raphaël Baltassat, agriculteur bio à Bonne (74)) ; - Une remorque-sécheuse pour servir d'appoint au séchage des grains sur la ferme (Xavier Duclos-Gonet, agriculteur bio à Crémieu (38)).
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2014-2015 : Région Pays de la Loire
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2014-2015 en Région Pays de la Loire, ainsi que les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique (pour les différentes cultures) ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - La gestion de la fertilité du sol. Lensemble de cette campagne dessais a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale, et l'opération suivie par les experts de la recherche en grandes cultures biologiques et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire avec ses partenaires.
Allelopathy for weed control in agricultural systems
Khawar JABRAN, Auteur ; Guslhan MAHAJAN, Auteur ; Virender SARDANA, Auteur ; ET AL., AuteurEnviron 34 % des pertes de rendement sont causées par les mauvaises herbes dans les grandes cultures à travers le monde. Ces pertes de rendement sont plus élevées que celles causées par d'autres ravageurs. L'allélopathie peut être un des outils utilisés pour faire face aux mauvaises herbes. Cet article de synthèse fournit une mise à jour concernant l'application pratique de l'allélopathie pour le contrôle des mauvaises herbes dans les systèmes agricoles. Le seigle, le sorgho, le riz, le tournesol, le canola et le blé ont été documentés comme d'importantes cultures allélopathiques. Ces cultures expriment leur potentiel allélopathique en libérant des substances allélochimiques qui non seulement suppriment les mauvaises herbes, mais aussi favorisent les activités microbiennes du sol. De plus, plusieurs plantes allélopathiques peuvent être cultivées en intercalaires avec d'autres cultures pour étouffer les mauvaises herbes. L'utilisation des cultures et des paillis de couverture allélopathiques peut réduire la pression des mauvaises herbes dans les grandes cultures. La rotation d'une culture habituelle avec une culture allélopathique est une autre méthode allélopathique de contrôle des mauvaises herbes.
Désherbage mécanique : Une technique à partager
Franck DENET, AuteurDes groupes d'agriculteurs sont en cours de constitution, en Auvergne, autour de la nouvelle technicienne grandes cultures bio. Les techniques partagées, notamment en ce qui concerne le désherbage mécanique, peuvent intéresser tous les céréaliers, qu'ils travaillent sous label bio ou non. Ce dossier se compose de trois articles. Marlène Aucante, technicienne grandes cultures bio pour la Chambre régionale d'agriculture, fait l'objet d'un portrait, dans lequel elle raconte son parcours professionnel et décrit ses missions actuelles. Le deuxième article propose un focus sur les plantes intermédiaires, dont l'objectif est de limiter le développement des adventices tout en apportant des engrais verts pour enrichir la culture suivant. Dans le dernier article, les conditions de réussite d'un désherbage mécanique sont mises en avant (outils et méthodes, en fonction des céréales et du stade de culture).
Engrais verts d'hiver en maraîchage biologique sous abri : Mélanges de graminées et légumineuses en période froide
Hélène VEDIE, Auteur ; Edouard GUILLET, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurDurant l'hiver 2015, le GRAB a mené des essais sous abri pour obtenir des références sur l'utilisation de mélanges graminées-légumineuses comme engrais verts. Les semis ont eu lieu le 8 janvier 2015 et la récolte début avril suivant. Diverses modalités ont été testées, basées sur des associations concernant quatre graminées (seigle, blé, avoine, RGI) et trois légumineuses (vesce, féverole, trèfle incarnat). Des mesures quantitatives sur la part de chaque espèce (dont les adventices) ont été faites à la récolte. Parmi les principaux résultats, on peut noter que les conditions froides, associées à une durée de culture courte (3 mois), ont été défavorables aux légumineuses (surtout au trèfle incarnat). Ces conditions sont à mettre en lien avec l'obtention de rendements plus faibles que ceux obtenus au cours de précédents essais d'automne. Si le seigle a été plus pénalisé par ces mêmes conditions que le RGI, il étouffe moins les légumineuses tout en limitant les adventices. L'avoine est bien adaptée aux températures froides mais est trop compétitive. Par contre, le blé a eu un développement plutôt lent, favorable aux adventices.
L'essentiel de 4 ans d'essais sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le GAEC Guilbert, dans le Calvados, accueille la plate-forme d'essais du projet Reine Mathilde, dont la finalité est le développement de la filière laitière biologique en Basse-Normandie. Dix thématiques y sont traitées. Elles concernent des cultures qui pourraient permettre d'accompagner les élevages bovins lait bas-normands dans la recherche d'autonomie alimentaire : - association maïs + protéagineux ; - ensilage de féverole + pois protéagineux ; - associations céréales + protéagineux d'hiver ; - triticale, seigle et épeautre ; - lupin ; - plantes compagnes ; - féverole ; - légumineuses fourragères ; - chicorée ; - maïs. L'essentiel des résultats de ces essais, pour les campagnes 2010 à 2014, est présenté dans cette synthèse, éditée par les Chambres d'agriculture de Basse-Normandie, Littoral Normand et Agronat.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) | 2015Ce guide a été réalisé par le SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne. Il comporte, outre les contacts des conseillers grandes cultures AB en Bourgogne et les principes clés en grandes cultures bio, 2 parties composées de fiches. La partie 1 "Principes agronomiques et stratégie système" est composée des fiches suivantes : Fiche 1 : Caractéristiques des principales cultures cultivables en agriculture biologique en Bourgogne ; Fiche 2 : Raisonner sa rotation ; Fiche 3 : Stratégie d'apport d'azote ; Fiche 4 : Stratégie de stockage. La seconde partie se compose de 43 fiches techniques thématiques classées par sous-catégories : - Cultures (Avoine d'hiver et de printemps ; Blé tendre de printemps ; Blé tendre d'hiver ; Engrain ou petit épeautre ; Grand Épeautre ; Féverole de printemps ; Féverole d'hiver ; Lentille ; Lin de printemps ; Luzerne ; Maïs grain ; Orge de printemps ; Pois protéagineux de printemps ; Pois d'hiver ; Sarrasin ; Seigle ; Soja ; Tournesol ; Trèfle violet ; Triticale ; Colza). - Adventices (Ambroisie à feuille d'armoise ; Chardon des champs ; Cuscute ; Folle Avoine ; Gaillet gratteron ; Nielle des blés ; Ray-grass ; Rumex ; Vulpin des champs). - Maladies/Ravageurs (Aphanomyces ; Ergot du seigle ; Sclérotinia ; Carie du blé ; Limace). - Fertilisation (Phosphore ; Potasse ; Calcium - Magnésium ; Soufre). - Matériels (Herse étrille ; Houe rotative ; Ecimeuse ; Nettoyeur - Trieur à grains).
Quelle culture associée avec le soja ? Retour sur des essais menés en Suisse
En Suisse, l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) étudie, depuis 2009, les cultures associées, avec, pour enjeu, d'augmenter la production de protéines sur le territoire national tout en utilisant le moins d'intrants possible. Maurice Clerc, ingénieur de recherche au FiBL, présente les pistes identifiées pour la culture de soja, les principaux résultats des essais conduits, et propose quelques recommandations aux agriculteurs pour tester le soja en culture associée.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
Beyond Black Plastic: Cover crops and organic no-till for vegetable production
Jessica FEESER, Auteur ; Gladis ZINATI, Auteur ; Jeff MOYER, Auteur | KUTZTOWN, PENNSYLVANIE (611 Siegfriedale Road, PA 19530-9, ETATS-UNIS) : RODALE INSTITUTE | 2014Chaque hectare de culture avec paillis plastique amène aux rebuts environ 135 kg de plastique, sans compter un accroissement potentiel de l'érosion par ruissellement résultant du scellement de la surface du sol. Peut-on remplacer l'utilisation de paillis plastique en production maraîchère biologique par une alternative végétale moins polluante et moins énergivore? C'est ce qu'ont voulu vérifier les chercheurs de l'institut Rodale par des essais qui se sont déroulés en Pennsylvanie de 2011 à 2013. Des cultures couvre-sol de vesce velue (39 kg/ha), de seigle (187 kg/ha) ou d'un mélange des deux plantes (78 kg/ha de seigle et 28 kg/ha vesce) ont été implantées en septembre de l'année précédant une culture de tomates. Ensuite, elles ont été fauchées le printemps suivant ou écrasées à l'aide d'un rouleau-crêpeur ou enfouies et recouvertes de paillis plastique noir. Les chercheurs ont fait le suivi de la qualité du sol, des plantes adventices, des rendements et ont estimé la rentabilité selon les différents traitements. Les rendements de tomates étaient très variables sans qu'aucun traitement se démarque sur les trois années. En 2010, les tomates sous paillis plastique ont donné des rendements inférieurs à celles sous cultures couvre-sol écrasées ou fauchées, mais des rendements supérieurs en 2011. Le mélange vesce-seigle donnait des résultats supérieurs à la vesce seule ou au seigle seul. Sur l'ensemble des trois années, le système le plus profitable s'est avéré être celui sur mélange vesce-seigle fauché ou écrasé. Bien que le paillis plastique ait mieux réprimé les mauvaises herbes, le roulage-crêpage des plantes couvre-sol s'est avéré supérieur à la fauche. En plus de diminuer la quantité de rebuts générée, le système avec plantes couvre-sol roulées ou écrasées a permis d'augmenter le carbone du sol et son taux d'humidité tout en ajoutant des éléments nutritifs pour les cultures.
Choisir ses variétés de céréales d'hiver : résultats de la récolte 2014
François BOISSINOT, AuteurCet article résume les résultats de trois essais variétaux en blé tendre, sur la campagne 2013-2014, dans les Pays de la Loire. L'automne doux et humide a pénalisé le tallage, mais l'abondance de précipitations en fin de cycle a permis un bon remplissage des grains. Les variétés à fort potentiel de rendement ont confirmé leurs performances : Attlass, Rubisko. Les variétés type « protéines » donnent de bons résultats : Wiwa, Molinera, Togano. Seul Saturnus déçoit à cause de sa sensibilité à la rouille jaune. Quant à Skerzzo, Element et Energo, elles restent des « valeurs sûres » à bon potentiel de rendement. En revanche, Renan a été décevant en raison de sa sensibilité aux maladies. L'essai de céréales fourragères de Thorigné d'Anjou est également présenté, il contient aussi deux variétés de grand épeautre et trois seigles.
EARL de la Ferme du Quart Pichet : Vendre farine et huiles en circuit court
Emmanuelle THOMAS, AuteurEn Saône-et-Loire, cette EARL de 130 ha s'est lancée, en 2010, dans la transformation à la ferme de céréales et oléagineux biologiques. Le moulin Astrié permet de produire 10 à 15 kg de farine/heure. La société a également investi dans une décortiqueuse à épeautre (5000 euros) qui permet d'en travailler 20 kg/heure. Grâce à la valorisation en farine, le prix de vente du blé est de 980 à 1300 /t. Trois types de farines sont produits : blé, blé+seigle et épeautre. L'article décrit les rendements de transformation en farine et en huile, ainsi que les investissements réalisés. Les produits sont commercialisés dans les magasins spécialisés, les épiceries et directement aux particuliers.
A framework for evaluating ecosystem services provided by cover crops in agroecosystems
MEAGAN E. SCHIPANSKI, Auteur ; Mary BARBERCHECK, Auteur ; ET AL., AuteurSelon une équipe de chercheurs du Penn State's College of Agricultural Sciences aux É.-U., les cultures de couverture, en rotation avec les grandes cultures, largement acceptées comme étant écologiquement bénéfiques, le sont davantage qu'on ne le croyait auparavant. La recherche a quantifié les avantages offerts par les cultures de couverture pour plus de 10 services écosystémiques. Les avantages comprennent l'augmentation du carbone et de l'azote du sol, la prévention de l'érosion, de la colonisation mycorhizienne et des champignons bénéfiques du sol. Cette recherche présente un cadre pour évaluer les services écosystémiques dérivés des terres agricoles et la façon dont les cultures de couverture affectent ces services. Les chercheurs ont simulé, sur 3 ans, la rotation soja-blé-maïs avec et sans cultures de couverture dans le centre de la Pennsylvanie. La rotation des cultures de couverture comprend le trèfle rouge, le blé d'hiver et le seigle d'hiver, planté après le maïs. Le NRCS veut augmenter les superficies plantées en cultures de couverture à l'échelle nationale en passant de 2 millions actuellement à 20 millions d'acres en 2020. Le NRCS estime que l'augmentation de l'adoption des cultures de couverture en 2011 a conduit à une réduction moyenne de 78 % de la perte de sédiments, 35 % moins de perte d'azote de surface, 40 % de moins de perte d'azote du sous-sol, et une diminution de 30 % de la perte de phosphore total. Les cultures de couverture méritent d'être évaluées selon un système de mesure à long terme, contrairement à ce qui se fait actuellement.
Méteils : à chacun sa formule !
LA LUCIOLE, AuteurOn qualifie de " méteil " l'association d'une ou plusieurs céréales à paille avec une ou plusieurs espèces de protéagineux. Les intérêts, agronomiques et alimentaires, sont nombreux. L'article présente quelques retours d'expériences sur différentes formules de méteils cultivés en Rhône-Alpes. Dans cette région, les méteils les plus courants sont constitués d'une base triticale/pois fourrager. Pour favoriser la diversité végétale en culture ainsi que la diversité des types d'amidon donnés aux animaux d'élevage, il est souhaitable de diversifier au maximum le mélange en y ajoutant d'autres céréales (avoine, orge, seigle...) et d'autres protéagineux (pois protéagineux, vesce, féverole). Des conseils sont proposés pour leur culture, ainsi qu'un tableau d'exemples de mélanges céréales/protéagineux d'hiver et de densités de semis pratiqués en bio en Rhône-Alpes. Deux témoignages d'éleveurs laitiers (01 et 38) viennent illustrer cette pratique.
Paillis de plastique noir : y a-t-il une solution de rechange viable en agriculture biologique?
En agriculture biologique, le paillis de plastique noir offre certains avantages : répression des mauvaises herbes, conservation de l'humidité du sol, réchauffement du sol au printemps. Toutefois, plusieurs agriculteurs sont réticents à son utilisation, car il génère des résidus non biodégradables et les produits similaires ne sont généralement pas conformes aux normes biologiques aux É.-U. à cause de l'utilisation d'amidon génétiquement modifié. Les producteurs ont mis en oeuvre des alternatives comme des systèmes de culture avec travail réduit du sol et l'utilisation de cultures de couverture. L'institut Rodale a mené une étude de 3 ans sur le sujet. Dans cette étude, les chercheurs ont évalué les impacts sur la répression des adventices sur les rendements de la culture de différents traitements. Les espèces testées sont le seigle, la vesce, et un mélange de seigle et de vesce, sous trois types de conditions : plastique noir, passage d'un rouleau-crêpeur et tonte. Les résultats observés sont toutefois très variables selon les années, mais il s'en dégage quelques conclusions. D'abord, le mélange de seigle et de vesce mis en paillis suite au passage d'un rouleau-crêpeur semble plus efficace contre les mauvaises herbes que les autres traitements. Aussi, une biomasse (en matière sèche) de 6,5 à 9 tonnes à l'hectare de la culture de couverture est nécessaire pour effectuer un bon paillis et réprimer les adventices. Un rapport carbone/azote de 20:1 est préconisé pour l'obtention d'une décomposition plus lente, donc un paillis plus durable pour contrer les mauvaises herbes durant la saison de croissance.
Planting Date and Staggered Seeding of RyeVetch Mixtures: Biomass, Nitrogen, and Legume Winter Survival
Zachary D. HAYDEN, Auteur ; Mathieu NGOUAJIO, Auteur ; Daniel C. BRAINARD, AuteurLes mélanges de seigle et de vesce velue sont utilisés pour fournir de l'azote fixé et d'autres services importants fournis par les couverts végétaux. Pourtant, les semis tardifs et des interférences provenant du seigle peuvent limiter la productivité de la vesce. Cette étude de 2 ans, réalisée dans le Michigan (É.-U.), a analysé les mécanismes par lesquels les dates de plantation en automne influencent la quantité et la qualité de biomasse du mélange seigle-vesce au printemps. Elle a aussi évalué si un retard dans le semis de seigle pouvait améliorer les performances de la vesce (production de biomasse, fixation de l'azote, et la survie de l'hiver). Les traitements consistaient en trois dates de plantation de la vesce (fin août, mi-septembre et fin septembre) et trois périodes de décalage du semis du seigle (en même temps, à court décalage, et à long décalage). La plantation de mélanges en même temps a généralement conduit à la réduction de la biomasse totale et des proportions plus faibles de vesces. Pour les dates de semis, retarder le semis du seigle jusqu'à l'émergence de la vesce (court décalage) a augmenté la biomasse de la vesce de 760-1060 kg/ha (30-36 kg N/ha vesce) par rapport au semis en même temps. Le semis long décalage n'a fourni aucun avantage par rapport à la biomasse et retarder le semis du seigle jusqu'au stade trois à feuilles de la vesce (long décalage) réduit la survie à l'hiver de 12 à 42 % par rapport au semis en même temps. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les avantages potentiels à la ferme de semis décalés du seigle-vesce justifient la complexité de gestion supplémentaire occasionnée et les compensations éventuelles avec d'autres services des cultures de couverture.
Production biologique de citrouilles à graines sans écale : une nouvelle avenue au Québec. Volet 2- Stratégies de désherbage
Geneviève RICHARD, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2014La gestion des mauvaises herbes dans la culture de citrouilles est très délicate. Cette plante est peu compétitive contre les mauvaises herbes et les opérations désherbage sont compliquées du fait les plantules sont fragiles et le port rampant de certains cultivars complique le passage des outils à proximité des plants. L'IRDA a mis en place ce 2e volet d'une étude sur la production biologique de citrouilles à graines sans écale au Québec dans le but d'évaluer 4 régies de lutte contre les mauvaises herbes en bio : sarclage mécanique en contexte de fermes horticoles (SH), Sarclage mécanique en contexte de fermes de grandes cultures, utilisation de paillis de seigle roulé-crêpé (PSR), utilisation de paillis biodégradable noir (PBN). La densité et la biomasse des mauvaises herbes ainsi que les rendements des différents cultivars ont été les indicateurs utilisés pour évaluer l'impact de la stratégie de désherbage. Le temps et le type de machinerie requis pour effectuer les opérations de désherbage ont aussi été évalués. En 2011 et 2012, à part le paillis, les autres régies de désherbage ont permis une réduction de la biomasse des mauvaises herbes. Sans surprise, le désherbage manuel a nécessité le plus d'heures de travail par ha suivi du PBN. Le désherbage mécanique en contexte horticole ou en grandes cultures et l'utilisation du PBN ont permis un bon contrôle des adventices et ont du même coup contribué à maintenir un bon rendement des cultivars, similaire au désherbage manuel. Par contre, le paillis de seigle n'a pas réussi à permettre une gestion efficace des mauvaises herbes dans le cadre de ce projet.
Productivity of Field Pea and Lentil with Cereal and Brassica Intercrops
Adria L. FERNANDEZ, Auteur ; Craig C. SHEAFFER, Auteur ; Donald L. WYSE, AuteurLa culture intercalaire peut contrôler les mauvaises herbes et augmenter la productivité totale en grains par superficie des terres comparativement à la monoculture. Une expérience terrain a été menée pour étudier l'effet de la culture intercalaire sur les rendements du pois des champs et de la lentille. Les cultures intercalaires qui ont été récoltées sont : le blé de printemps, l'avoine et le radis. Le seigle d'hiver et les crucifères à cycles rapides n'ont pas été récoltés. Les rendements de la lentille intercalaire et le rendement total (lentilles + interculture) étaient inférieurs ou égaux à la monoculture de lentille désherbée et non-désherbée dans 5 des 6 années-sites. Le rendement du pois intercalaire et le rendement total (pois + interculture) étaient inférieurs ou égaux à monoculture de pois désherbée et non désherbée dans toutes les années-sites. Les cultures intercalaires non récoltées ont montré une efficacité variable dans la suppression des mauvaises herbes. Dans la lentille, le seigle d'hiver intercalaire réduit la biomasse des mauvaises herbes comparativement au témoin non-désherbé dans 4 années-sites, et la crucifère à cycles rapides réduit la biomasse des mauvaises herbes dans 2 années-sites. Les traitements de pois, de seigle d'hiver, et de crucifères à cycles rapides réduisent la biomasse des mauvaises herbes dans tous les années-sites. Toutefois, les réductions de la biomasse de mauvaises herbes n'ont pas été associées à une augmentation du rendement de cultures. La rentabilité nette estimée pour les cultures intercalaires étaient variables, mais généralement similaires pour les monocultures et les cultures intercalaires en moyenne. Les chercheurs n'ont pas observé d'avantages agronomiques ou économiques cohérents dus à l'utilisation de cultures intercalaires de pois de champs et de lentilles dans les environnements étudiés au Minnesota.
Results released of five-year cover crop on-farm yield study
Rick JUCHEMS, Auteur ; Jim FUNCKE, Auteur ; ET AL., Auteur | AMES (209, Curtiss Hall, 50011-1050, ÉTATS-UNIS) : IOWA STATE UNIVERSITY | 2014L'ajout de cultures de couverture de seigle à une rotation maïs-soja semble avoir peu d'effets sur le rendement, selon une étude de cinq ans menée sur des fermes pédagogiques appartenant à des agriculteurs de l'Iowa (É.-U.). L'étude a été menée sur un total de 40 sites-années (2009-2013). Durant cette période, 10 agriculteurs ont établi côte-à-côté des bandes de cultures de maïs/soja avec une céréale de couverture de seigle d'hiver. Des bandes sans culture de couverture ont été reproduites au moins deux fois. Le taux de semis a varié entre 50 et 120 lb/acre selon les producteurs. Au début du projet, les agriculteurs se seraient inquiétés que le seigle d'hiver aurait pu avoir un impact négatif sur leurs rendements du maïs ou du soja. Mais, après chacune des récoltes, les agriculteurs ont déclaré que ce n'était pas le cas. Les cultures de couverture bien gérées n'ont eu peu ou pas d'effet négatif et ont, dans certains cas, amélioré le rendement du soya. Le rendement du maïs n'a pas été affecté par le seigle de couverture sur 19 des 22 sites-années. Par ailleurs, les cultures de couverture réduisent l'érosion et l'excès d'azote. Elles augmentent l'activité microbienne du sol, le cycle des éléments nutritifs et le carbone du sol.
RyeVetch Mixture Proportion Tradeoffs : Cover Crop Productivity, Nitrogen Accumulation, and Weed Suppression
Zachary D. HAYDEN, Auteur ; Mathieu NGOUAJIO, Auteur ; Daniel C. BRAINARD, AuteurLes cultures de couverture composées de mélanges de céréales et de légumineuses ont le potentiel de combiner la force de chacune des espèces afin de tirer avantage des synergies interspécifiques. La proportion de chaque plante dans le mélange influence l'interaction entre les espèces et entraîne d'importants compromis dans la performance de la culture de couverture. Cette étude a été réalisée dans le but d'évaluer la façon dont la proportion de seigle (Secale cereale L.) et de vesce velue (Vicia villosa Roth) dans le mélange semé avait une influence sur : la production de biomasses, la suppression des mauvaises herbes, la survie à l'hiver et la fixation d'azote de la vesce. Selon les résultats de l'étude, la densité et la composition de la biomasse dans le mélange sont corrélées principalement au taux d'ensemencement du seigle et de la vesce. La biomasse totale de tous les mélanges était égale ou supérieure à la somme des biomasses d'une monoculture de chacune des espèces prise séparément. Par contre, aucune différence n'a été observée par rapport à la survie de la vesce à l'hiver et à l'efficacité de la fixation d'azote. Une augmentation de la vesce dans le mélange a conduit à un taux de fixation d'azote plus élevé, mais aussi à des coûts de semences plus élevés ainsi qu'à de faibles suppressions des mauvaises herbes à l'hiver. Une meilleure compréhension de l'influence de la proportion de seigle-vesce dans un mélange sur les performances de la culture de couverture permettrait de prendre de meilleures décisions sur le choix d'une culture de couverture ainsi que sur son taux d'ensemencement.
Soja en AC : Une place à prendre
Cécile WALIGORA, AuteurLa demande en soja augmente liée à un besoin d'autonomie en élevage, mais aussi à une demande croissante de protéines produites en France. En agriculture de conservation (AC), des solutions techniques sont réfléchies pour faciliter la culture de soja et la rendre moins coûteuse. Cultiver le soja en association avec d'autres plantes semble avantageux pour différentes raisons : meilleure production d'azote, augmentation du bilan carbone, meilleure gestion de l'enherbement, diversification de la rotation Un agriculteur conventionnel du Loiret a testé une association soja-sarrasin qui donne aussi de bons résultats si ce n'est la proportion des deux espèces qui n'est pas encore maîtrisée. Il a également testé l'association du soja avec l'orge de printemps. Des essais ont été menés en Suisse (en bio) ou aux États-Unis (en conventionnel) : l'association du soja avec la cameline, ou encore l'avoine et le seigle d'automne ont été concluants. En Suisse, ces résultats sont à conforter en année plus sèche.
Le dossier du mois : Implantation de céréales protéagineux 2014 : Disponibilités pour les semis d'automne
Gaëtan JOHAN, AuteurPrésentation du panel de semences biologiques disponibles en cultures d'automne, dressé avec les principaux fournisseurs de semences bretons. Pour le choix variétal, il est conseillé de prendre contact avec l'un des techniciens du groupement d'agriculteurs bio du département. Ces informations sont également disponibles sur le site internet géré par le GNIS : www.semences-biologiques.org, où chaque fournisseur met en ligne ses disponibilités. Sont abordés divers points dans l'article : Etablir son choix variétal ; Pensez aux mélanges variétaux ; Disponibilité en blé tendre ; Triticale ; Avoine, Orge, épeautre, seigle : une offre en agriculture biologique moins étoffée ; Peu de disponibilité en variétés de protéagineux d'hiver biologiques (pois protéagineux d'hiver, féverole d'hiver). Un tableau dresse un récapitulatif des variétés proposées par : Agribio Conseil ; Agrobio Europe ; Approbio Breizh ; Partner and Co ; SA Pinault bio ; Triskallia ; UFAB.
Grandes Cultures : Choix des espèces de céréales implantées à l'automne en mode de production biologique
Julien BERNARDEAU, AuteurCet article fait le point sur les espèces de céréales implantées à l'automne, en Poitou-Charentes, en bio, suite à 10 années d'expérimentations. Il apparaît que le triticale affiche un gain de rendement de 17.2 % en moyenne sur 2007-2012 par rapport au blé tendre fourrager. Sur cette même période, l'orge d'hiver affiche un gain de productivité de 14.5 % par rapport à la variété de blé tendre Attlass. Au niveau économique aussi, l'avantage est donné au triticale, puis à l'orge d'hiver. D'autre part, on observe globalement un très bon comportement de ces deux espèces en bio (rusticité, concurrence face aux adventices ). Concernant le blé tendre, on observe une différence de +23.3% de rendement sur 10 ans pour la variété Attlass par rapport à Renan. Le choix du compromis avec une variété type Renan à rendement et teneur en protéines moyens ne semble pas forcément être la stratégie la plus pertinente. Des essais plus récents montrent aussi que le seigle tire son épingle du jeu et que l'épeautre a un bon comportement. L'avoine, semble par contre en retrait.
Je sème des engrais verts
Pascal ASPE, Auteur ; Jean-Jacques RAYNAL, Photographe | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2013Les engrais verts sont les meilleurs alliés du jardinier. Ils améliorent, nourrissent et protègent naturellement et sans effort la terre de son jardin ! Grâce à leurs robustes racines, phacélie, moutarde, seigle, vesce... décompactent et ameublissent le sol. Ces plantes fabriquent aussi de la matière organique en quantité, qui nourrira le sol une fois coupée et réincorporée. En couvrant la terre, les engrais verts la protègent du tassement, de l'érosion, de la déminéralisation et concurrencent les mauvaises herbes. Le jardinier peut les semer au printemps comme en automne, selon ses besoins. Il ne lui restera plus qu'à contempler les nombreux insectes pollinisateurs attirés par les jolies fleurs de ces plantes...
Produire des céréales secondaires : triticale, orge, avoine, épeautre, seigle
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Produire des céréales secondaires : triticale, orge, avoine, épeautre, seigle" : - Pour améliorer son autonomie en concentré et en paille ; - Choix des espèces : avantages / inconvénients ; - Un itinéraire cultural d'hiver avec du hersage ; - Période et densités de semis ; - Les variétés préconisées ; - Désherbage : les méthodes de lutte ; - Place dans la rotation ; - Astuce terrain.
Résultats des essais 2013 : céréales, protéagineux : Plateforme de démonstration LEGTA de Neuvic
Michel DESMIDT, AuteurCet article présente les résultats des essais biologiques menés par le LEGTA de Neuvic et la Chambre d'agriculture de la Corrèze. L'itinéraire technique est classique avec un précédent prairie, labour et semis au combiné herse rotative en octobre 2012. Neuf variétés de blé, orge, triticale, épeautre et seigle sont testées en culture pure et en association avec du pois et de la vesce. Le triticale Bienvenu est très précoce, donc bien adapté aux mélanges et offre un rendement régulier (51 q /ha en pur). Le seigle demi-précoce Cantor est très résistant au froid et aux maladies (56 q/ha en pur). L'association la plus productive est un triticale + seigle + pois + vesce (respectivement 58 %, 32 %, 7 %, 3% sur une base de 350 grains/m2 pour les graminées) avec un rendement de 53,7 q/ha et 35 % de protéagineux dans la récolte.
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : Grandes Cultures - Campagne 2011/2012 - Édition 2013
Cette 11ème édition de la brochure de synthèse des résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes Cultures biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement et la recherche en AB. En 2012, 51 projets ont été menés, dont 11 en Grandes Cultures ; 10 d'entre eux font l'objet des synthèses de ce document.
Le top 5 des engrais verts pour la Chaudière-Appalaches
Louis ROBERT, AuteurLes cultures annuelles sont de plus en plus présentes au Québec, exposant les sols aux facteurs de dégration. Les engrais verts deviennent pertinents pour préserver leur qualité. Le seigle d'automne, semé en septembre, est l'un des engrais verts qui conviendrait le mieux au Québec en raison de sa rusticité. Il peut très bien précéder le soja puisqu'il lui procure un bon lit de semence. Il peut aussi servir de plante-abri pour un établissement de prairie et lutter contre les mauvaises herbes. Le trèfle incarnat , semé au mois de juin, a comme avantage un apport d'azote intéressant pouvant aller de 60 à 70kg par hectare. La structure du sol de surface qu'il laisse, bien grumelée, permet le semis direct des céréales, du canola et du maïs. Un autre avantage du trèfle incarnat est qu'il ne survit pas à l'hiver Québécois donc ne nécessite pas d'intervention pour le contrôler au printemps. Le Ray-Grass est l'engrais de prédilection des cultivateurs de maïs puisqu'il tolère l'ombre et la compétition de ce dernier. On le sème habituellement en post levée, au stade 6 à 8 feuilles du maïs afin d'améliorer la capacité portante du sol lors de la récolte de l'ensilage. Le radis fourrager a l'avantage de croître rapidement à l'automne et de se décomposer rapidement au printemps. Ceci facilite l'infiltration, l'aération du profil et la croissance racinaire de la culture suivante. Le trèfle blanc huia a l'avantage de demeurer petit, contrairement au trèfle rouge. Il prévient l'érosion, a un bon effet structurant et peut limiter l'essor des mauvaises herbes. Il peut être semé à faible taux, en même temps qu'une céréale de printemps.
Céréales secondaires biologiques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur les "Céréales secondaires biologiques" : - Préparation du sol - Faux semis ; - Semis ; - Désherbage ; - Fertilisation azotée ; - Approche économique : Marge brute orge biologique (débouché alimentation animale) ; Marge brute triticale biologique (débouché alimentation animale) ; Marge brute seigle biologique (débouché alimentation humaine).
Effet du seigle roulé-crêpé sur la production biologique du brocoli
Cinthya LEYVA MANCILLA, Auteur ; Mario LEBLANC, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREAL (45, rue Sherbrooke O., H3A 0G4, CANADA) : UNIVERSITÉ MCGILL | 2012La gestion des mauvaises herbes, des insectes nuisibles et de la fertilité des sols constitue trois grands défis de l'agriculture biologique. Les couvre-sols peuvent conférer aux cultures certains avantages tels la diminution de l'érosion, le contrôle des mauvaises herbes, l'amélioration de la structure du sol, l'augmentation des habitats, etc. Ils peuvent aussi être des sources d'inconvénients par l'immobilisation de l'azote ou par l'hébergement des insectes nuisibles. Des chercheurs des l'IRDA et de l'Université McGill ont étudié l'effet du paillis du seigle d'automne roulé-crêpé sur les mauvaises herbes et les arthropodes dans la production bio du brocoli. Le seigle a été choisi en raison de sa production de biomasse et sa survie à l'hiver. Le seigle a été semé à 160 kg/ha et a été roulé-crêpé au stade de floraison. Le paillis roulé-crêpé a entrainé une diminution de la biomasse des mauvaises herbes sur les entre-rangs, mais n'a pas favorisé un meilleur rendement du brocoli et ne permet non plus de conclure sur l'abondance des insectes favorables à cette culture.
Essais céréales bio 2011-2012 : Des variétés pour la meunerie et pour les éleveurs
Amandine GUIMAS, AuteurDans l'Orne, un essai sur blés meuniers a été implanté après une prairie temporaire de 2 ans, en système "sans labour", sur des terres de type argilo-calcaire, à Radon. Pour les 11 variétés testées dans l'essai, la moyenne des rendements obtenue était de 25,6 qx/ha ; celle du taux de protéines de 10,7 %. Saturnus et Togano sont les variétés les plus aptes à faire de la protéine ; Renan et Element présentent un bon compromis entre rendement et protéines ; Attlass, Rubisko et Flamenko sont les variétés les mieux adaptées à la production de volumes... Dans le Calvados, des essais sur les espèces de céréales adaptées aux éleveurs et sur les associations céréales-protéagineux ont été menés sur la ferme Reine Mathilde. L'essai a été implanté sur des limons argileux-sableux profonds, en précédent maïs. Les résultats présentent des bons rendements en céréales : jusqu'à 58 qx/ha en microparcelle... Pour l'élevage, le meilleur rendement grain et paille est décerné, pour la seconde année consécutive, au seigle Dukato, suivi d'Herakles et des triticales. L'avoine noire Une de mai réalise un rendement modeste en grain (28 qx/ha), mais supérieur à l'avoine blanche Dalguise... Côté mélanges céréales-protéagineux, le triticale-féverole se démarque par sa richesse en protéines (16,5 %).
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes Cultures" en agrobiologie en Bretagne : Campagne 2010/2011 - Édition 2012
Cette 10ème édition de la brochure de synthèse des résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes cultures biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement et la recherche en agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique), commission interne à Inter Bio Bretagne, coordonne le programme régional de recherche-expérimentation en agriculture biologique. Les actions mises en uvre répondent aux demandes des producteurs émises au sein des 3 commissions techniques : "Élevages", "Légumes" et "Grandes Cultures". En 2011, 52 projets ont été menés, dont 11 en Grandes Cultures qui font l'objet des synthèses de cette brochure. Au sommaire : - Action N°1 : Évaluations variétales de blé fourrager, triticale et maïs ; - Action N°2 : Évaluation variétale de protéagineux ; - Action N°3 : Comparaison de différentes légumineuses à graines biologiques en Ille-et-Vilaine ; - Action N°4 : Évaluation variétale de blé tendre en AB ; - Action N°5 : Optimiser l'itinéraire technique de la culture de seigle à destination de la consommation humaine ; - Action N°6 : Culture du chanvre biologique : choix variétaux et dates de semis adaptés au contexte climatique breton ; - Action N°7 : Adaptation de l'itinéraire technique des céréales biologiques au binage à faible écartement ; - Action N°8 : Réseau de références en systèmes de culture Bio ; - Action N°9 : Techniques de travail du sol en agrobiologie ; - Action N°10 : Les engrais verts en Grandes Cultures biologiques ; - Action N°11 : Introduction de grandes cultures dans les rotations légumières.
Bien concevoir sa rotation
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Bien concevoir sa rotation" : - Améliorer la fertilité des sols ; - Maîtriser les adventices ; - Maîtriser maladies et ravageurs ; - Raisonnement ; - Tête de rotation ; - Corps de rotation ; - Relais de rotation ; - Fin de rotation.
Cover Crops and No-till Management for Organic Systems
Le semis direct est une technique culturale favorisant la conservation des sols, requérant moins de passages de machineries et diminuant la consommation de carburants fossiles. Les techniques de semis direct en agriculture biologique diffèrent des pratiques utilisées en agriculture conventionnelle entre autres à cause de l'interdiction d'utilisation des herbicides. Les principes utilisés en production biologique consistent à faire pousser une importante biomasse d'engrais verts et de les détruire dans le même passage que le semis de la culture principale. Trois techniques sont utilisées pour détruire les engrais verts : la tonte, le scalpage et le roulage-écrasement. Le semis direct, contrairement au système de travail du sol conventionnel, génère une diminution des coûts de production de 20 %. L'institut Rodale a réalisé un essai de maïs et de soya en semis direct à l'aide du rouleau-crêpeur. Les engrais verts sont roulés-écrasés au sol et le semis est effectué à l'aide d'un semoir adapté directement à travers le paillis créé par la biomasse. Les auteurs présentent des exemples de rotations à long terme intégrant des engrais verts (grandes cultures et maraîchage). Ils détaillent également les caractéristiques du rouleau-crêpeur utilisé. Cet outil détruit plus efficacement la végétation lorsque celui-ci est monté sur le devant du tracteur. Différents budgets concernant les coûts des équipements, les coûts de production et les coûts énergétiques de cultures de maïs et de soya sont présentés.
Évaluation des cultures de couverture de vesce velue et de seigle d'automne et du rouleau crêpeur comme méthodes de désherbage dans la production biologique de maïs sucré, soya et blé panifiable
Gilles D. LEROUX, Auteur ; Susanne BULHER, Auteur ; Mathieu PROULX, Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2011Ce projet vise à augmenter la compréhension et l'efficacité de l'utilisation des couvre-sol de seigle d'automne et de vesce velue rabattus à l'aide d'un « rouleau crêpeur » pour le contrôle des adventices en agriculture biologique. Cet outil permet de casser les tiges et de coucher les cultures couvre-sol afin de produire un paillis organique. Les résultats de l'équipe de l'Université Laval au Québec démontrent l'efficacité de la méthode pour la répression des plantes nuisibles annuelles. Par rapport au témoin sans seigle, le pourcentage de répression observé pour l'amarante à racine rouge, le chénopode blanc et la moutarde des champs est supérieur à 90 %. Le moment du semis, le ratio vesce/seigle dans le mélange, le taux de semi de seigle ainsi que le moment du passage du rouleau crêpeur ont eu des effets significatifs sur l'efficacité de la répression. La variation de la dose d'azote n'a pas influencé le recouvrement de mauvaise herbe ou l'efficacité de leur répression, mais a influencé les rendements de soya et de maïs. L'utilisation de la méthode a parfois causé une diminution des rendements ou des retards de croissance pour la culture du soya et du maïs selon les traitements utilisés. Les cas avec de fortes proportions de seigle et les cas où la vesce a été semée l'année précédente ont été particulièrement touchés. Le mélange de seigle et de vesce semé hâtivement a semblé être la meilleure option pour une répression adéquate des annuelles. Des études seraient à réaliser pour perfectionner le mélange pour connaître l'optimum permettant la répression des plantes nuisibles en affectant au minimum les rendements de la culture principale.
Les résultats régionaux des essais céréales d'hiver
Quelles sont les variétés de céréales les plus adaptées à l'agriculture biologique ? Pour répondre à cette interrogation, les techniciens du réseau bio des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire ont mis en place 3 plateformes d'essais. L'objectif est de comparer des variétés de blé tendre d'hiver et de triticale adaptées aux conditions pédoclimatiques des Pays de la Loire et aux exigences de l'agriculture biologique (résistance aux maladies, teneur en protéines et/ou rendement satisfaisant, pouvoir concurrentiel important sur les adventices ). L'article présente les résultats de ces essais, ainsi que les conseils qui découlent de ce suivi et des essais antérieurs.
Technique culture : Résultats d'essais : La culture du seigle biologique en Bretagne
Gaëtan JOHAN, AuteurAprès une présentation du seigle de la filière bretonne, et de ses débouchés (céréales de petit déjeuner, meunerie, alimentation animale), l'article revient sur les résultats d'essais menés sur le seigle dans le cadre de la Commission interprofessionnelle bretonne de recherche en agriculture biologique, la CIRAB. Ce programme de trois ans, débuté en 2009, a pour objectif de créer des références techniques et d'améliorer la conduite technique de la culture. La première année, 10 parcelles de seigle ont été suivies. Les résultats ont montré une grande hétérogénéité de rendement. En 2010, un essai a été mis en place sur le lycée du Rheu (35), avec semis de trois variétés : Caroass, Carotop, Dukato. Deux densités de semis (280 et 370 gr/m²) ont été croisées sur l'essai. Les résultats portent sur : les rendements sur les zones de limons profonds ; la souplesse de rotation ; l'itinéraire technique ; la date et la dose de semis ; les variétés. Il ressort que, sur les bonnes terres, un semis à 100 kg/Ha suffit et que les différences entre les variétés sont minimes.
Agriculture biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2010
Samantha TANTOT, Auteur ; Pierre MENU, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | AMIENS CEDEX 3 (19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE | 2010Après un retour sur la campagne climatique 2009-2010, le document présente des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, en Picardie. Sont concernés le blé tendre d'hiver, le grand épeautre, les triticale et seigle, l'association triticale-légumineuses d'hiver. Les essais concernant la lutte contre la carie du blé par le traitement des semences en AB, la sélectivité des traitements de semences sont également présentés. Pour chacun des essais, sont présentés les objectifs et les informations sur les essais, le protocole expérimental, les observations, les résultats de récolte... Une synthèse des essais variétés de blé menés en agriculture biologique sur le bassin parisien est également détaillée (rendement net, taux de protéines, rendement multiplié par le taux de protéines).
Du grain au pain, cultivons la diversité : Renaissance de la biodiversité céréalière et savoir-faire paysans
Jean-François BERTHELLOT, Auteur ; Patrick DE KOCHKO, Auteur ; Hélène ZAHARIA, Auteur ; ET AL., Auteur | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2010Du 23 au 26 juin 2009, plus de 150 paysans, paysans-boulangers, boulangers et chercheurs originaires de 19 pays se sont réunis sur la ferme de Cécile et Jean-François Berthellot pour partager leurs pratiques autour des différentes variétés de céréales qu'ils cultivent et transforment traditionnellement. Ils ont pu découvrir une collection vivante de blés de pays français, enrichie par des variétés de tous les pays envoyées un an plus tôt par les participants. Ils se sont retrouvés autour d'ateliers multiculturels de panification ainsi que de conférences. Après le film (le DVD pouvant être commandé sur le site du Réseau Semences Paysannes : http://www.semencespaysannes.org) qui relatait cette rencontre internationale où des paysans, boulangers, meuniers venus d'une vingtaine de pays ont pu partager leur savoir-faire sur la culture et la transformation de leurs céréales paysannes, est paru ce livre. Il est consacré aux savoir-faire des paysan(nes), paysans boulangers, artisan(ne)s qui ont échangé leurs recettes, leurs pratiques et leurs semences de céréales à cette occasion. Pains plats d'Iran, pain romain, pain kabyle, mamaglia de Roumanie, pâtes artisanales italiennes, un tour du monde, en 19 recettes, des pratiques et des céréales utilisées. Une mine d'informations pour qui souhaite faire du pain au levain traditionnel, du pain de semoule ou de la Broa portugaise. Accessible à tous, il intéressera particulièrement les artisans ou les paysans boulangers qui sauront profiter des informations sur les moulins, les techniques de cuisson ou le séchage des pâtes.
Recherche : Le réseau GAB-FRAB investi dans 8 programmes
Elsa CHANEL, AuteurSi l'accompagnement du développement de la bio est son cur de métier, le réseau des producteurs bio bretons a toujours souhaité en parallèle s'investir dans la recherche et l'expérimentation, pour améliorer sans cesse ses accompagnements. En 2010, le réseau GAB-FRAB sera encore investi dans 8 actions de recherche coordonnées par la CIRAB (Commission interprofessionnelle de recherche en agriculture biologique), en plus de sa participation à un programme national sur le désherbage mécanique. Ces actions de recherche concernent les grandes cultures : Adaptation de l'itinéraire technique des céréales au binage à faible écartement (12 à 35 cm) ; Choix variétal et dates de semis de chanvre adaptés à la double récolte (paille et graine) en Bretagne ; Références technico-économiques en seigle ; Fertilité des sols : travail du sol et engrais verts. Elles concernent aussi l'élevage : Evaluation de la qualité de l'eau d'abreuvement en exploitation bovine biologique ; Approches alternatives de la gestion sanitaire dans les élevages biologiques bretons ; Impact de la conversion en agriculture biologique sur les élevages laitiers bretons.
Céréales, les grains de la vie
Des céréales d'hier et d'ailleurs à redécouvrir et à cuisiner : l'épeautre, le sarrasin, le millet, le kamut, le quinoa ; le témoignage d'un agriculteur bio et écologiste cultivant des céréales oubliées sont les thèmes des deux articles présentés dans ce dossier sur les céréales.
Intercultures bio : Le choix de l'espèce doit tenir compte de la rotation
Précédent et culture suivante, rotation, mode de destruction, et coût de la semence sont les principaux critères de choix d'une interculture. Pour les agriculteurs bio l'objectif est avant tout de préserver la fertilité du sol.
Normes sociales et seigle hybride
Le cahier des charges de Bio Suisse a été complété par un chapitre intitulé "Exigences sociales" qui couvre les principaux aspects d'un emploi socialement correct. Par ailleurs, le cahier des charges interdit aux fermes Bourgeon d'utiliser des variétés hybrides de céréales (sauf pour le maïs).
L'agriculture biologique peut-elle accepter le seigle hybride ?
Les variétés hybrides dominent les cultures biologiques de maïs et de légumes. Aucune réflexion n'a été menée à ce sujet, mais c'est heureusement encore possible pour les céréales. La commission technique Grandes cultures de BIO SUISSE aimerait exclure le seigle hybride des cultures bio et de l'importation à partir de 2007.
Céréales bio : La qualité avant tout
L'agriculture biologique induit des choix variétaux complexes qui tiennent compte de multiples facteurs techniques, toujours liés à l'obligation de produire de la qualité. Cet article propose une sélection de variétés à semer cet automne.
Les céréales et leurs propriétés nutritionnelles
Des recherches scientifiques ont été menées concernant les apports nutritionnels réels des céréales. Les céréales étudiées sont le froment, l'orge, le seigle et l'épeautre. Au vu des résultats donnés dans cet article, l'avoine et l'épeautre ont un apport nutritionnel supérieur aux autres céréales étudiées.
Seigle : Des hybrides très productifs
Le FiBL, en Suisse, a comparé cinq variétés de seigle dans des essais en bandes installés dans des fermes bio. Le rendement des variétés hybrides est supérieur, surtout dans les sites favorables. Elles sont cependant contestées parce que leur culture pourrait avoir une influence négative sur les prix.
Variétés de céréales recommandées par l'interprofession pour la récolte 2005
Présentation des variétés de céréales recommandées en Suisse en 2005, avec les résistances aux diverses maladies et la teneur en protéines.
Roggen in den Futtertrog
Pour savoir si on peut, malgré sa mauvaise réputation comme fourrage, donner du seigle aux porcs pour profiter des prix parfois bas de cette céréale, l'auteur a fait un essai avec deux groupes de porcs. Jusqu'au poids de 40 kg poids vif, tous les animaux recevaient la même nourriture sans seigle. Mais à partir de là, le groupe d'essai recevait de la nourriture avec du seigle (64 %) comme seule céréale, pendant que l'autre groupe recevait, entre autre, du blé, de l'orge et du triticale. Les résultats sont les suivants : - Même une proportion de 64 % de seigle dans la nourriture n'exerçait pas un mauvais effet sur la consommation du porc ni à son gain de poids quotidien. - De même la composition du lard n'était pas différente mais égale à celle des porcs nourris sans seigle.
Sortenversuche 2003 im ökologischen Landbau in Deutschland : Winterroggen und Wintertriticale
Le document présente les résultats des essais réalisés sur différentes variétés dans l'ensemble du territoire allemand pour le seigle d'hiver et le triticale d'hiver. Le document présente les contraintes agro-climatiques, la recherche ainsi que les qualités des variétés et leurs rendements.
Bundesweite Vergleiche der Landessortenversuche im ökologischen Pflanzenbau
Le document traite des essais de comparaison de différentes variétés dans l'ensemble du territoire allemand. Les recherches concernaient le blé d'hiver, le seigle d'hiver, le triticale d'hiver et l'orge d'hiver. Le document présente les conditions agro-climatiques, les résultats du rendement, la comparaison de la productivité des variétés et les résultats par rapport à la qualité.
Le seigle
La culture du seigle date de 2 000 ou 3 000 ans avant JC. Le seigle est la seule céréale fortement allogame (fécondation par le vent). C'est une céréale d'hiver, rustique, à germination rapide, à croissance rapide au printemps, à fort tallage et à floraison précoce. Le cycle de développement du seigle est similaire à celui du blé, bien que généralement plus court (exigences thermiques moindres). PCN Infos vous le présente dans cet article.
Bundesweite Vergleiche der Landessortenversuche im ökologischen Pflanzenbau
Par le biais de ces expérimentations, le but était de comparer les rendements et quelques marques de qualité de différentes espèces de céréales en agriculture biologique. La culture des céréales a été effectuée dans toute l'Allemagne, ce qui permet une comparaison des sites. Il était question de différentes espèces de céréales suivantes : blé d'hiver, épeautre, seigle d'hiver, triticale d'hiver, orge d'hiver, orge de printemps, blé de printemps, avoine. Résultats détaillés.
La culture du seigle
Le seigle a été introduit assez tard dans l'histoire de l'humanité, il y a peut être 2000 ou 3000 ans. Il est toujours beaucoup cultivé en Europe du Nord et en Asie. Plante à fort tallage et à port très étalé, le seigle a un cycle de développement comparable à celui du blé. Son aptitude à se développer dans des sols pauvres, à des températures difficiles et souvent à de très hautes altitudes est remarquable. Le seigle est surtout cultivé pour son grain, utilisé pour la fabrication de pain et d'alcool mais on peut aussi l'employer comme fourrage. Cette céréale, similaire au blé du point de vue nutritionnel, est particulièrement riche en fer et en vitamine B. Rencontre avec l'un des parents du triticale.
Minoterie Dupuy-Couturier : du champ à la dégustation
Située à l'Etrat, dans la Loire, la minoterie Dupuy-Couturier est une entreprise familiale qui emploie 27 personnes et qui consacre, depuis cinq générations, l'intégralité de son activité à la production de farines. Dès le début des années 1960, elle s'est spécialisée dans la production de farines biologiques "Borsa". En 2000, environ 6000 tonnes de blé bio, de 250 à 300 tonnes de seigle et 80 tonnes d'épeautre sont passées par la minoterie. Présentation.
Commentaires sur les essais céréales 99/2000
Les essais se sont déroulés sur deux sites : Lycée Agricole de Brioude-Bonnefont et Ceaux d'Allègre au GAEC des Clochettes. L'essai de Brioude est très représentatif et a donné de très bons résultats (pour les variétés de blé : de 55 à +70 qtx/ha) pour un reliquat azoté moyen à la sortie de l'hiver (46 kg). Les résultats de Ceaux d'Allègre sont moins bons pour différentes raisons : semis superficiel lié à des déchets végétaux accumulés en surface, reliquat azoté très faible, présence d'une nappe d'eau peu profonde en hiver et déchaussement important dû au gel-dégel de mars.
Du connu et du nouveau dans les céréales
Les prix des céréales ont baissé par rapport à 1999, mais moins en bio qu'en production intégrée, cela incitera peut-être d'autres agriculteurs suisses à reconvertir leur ferme à la bio. D'autant que le contexte céréalier bio est loin d'être morose : des essais nombreux (notamment avec des semences non traitées), des marchés porteurs (épeautre, seigle et alimentation animale), des contrats de production particulier (avoine) et de nouvelles variétés biodynamiques sélectionnées par Peter Kunz.
Essais mélanges céréaliers en culture biologique
Les mélanges céréaliers en agriculture biologique permettent d'obtenir un concentré en quantité et en qualité pour les différentes espèces animales d'une exploitation (vaches laitières, vaches allaitantes, porcins, ovins, caprins, volailles, ...) tout en maîtrisant l'enherbement de la parcelle. Un essai a été mené sur la GAEC des Coquelicots dans le Jura, afin d'apprécier l'aptitude productive de différents mélanges, d'appréhender leurs résistances aux maladies, de déterminer la dose de semis et les proportions optimales pour chacune des espèces du mélange. La comparaison des huit mélanges testés a permis d'établir les caractéristiques essentielles d'un mélange d'automne destiné à l'alimentation animale.
Selecting your cereal
Le choix d'une variété correcte pour les cultivateurs de céréales biologiques est très important, mais l'information sur ce sujet n'est pas toujours disponible. A l'Institut National de Botanique Agricole (NIAB), à Cambridge, des essais variétés en culture biologique ont été réalisés et fournissent quelques éléments cruciaux d'information. Une liste des variétés recommandées (céréales d'hiver et céréales de printemps) pour l'année 2000 est ainsi proposée aux agriculteurs bio.
Connaissances élémentaires des graminées alimentaires
Qu'est-ce qu'une céréale ? C'est une plante dont les grains farineux servent de base à l'alimentation de l'homme et des animaux domestiques (Le Petit Robert). Un grain de céréale est composé de trois parties : l'amande, le germe et les enveloppes. Nous avons à notre disposition dix céréales : avoine, blé, maïs, millet, orge, riz, seigle, épeautre, sorgho et mil. Chaque céréale possède des qualités particulières offrant ainsi une gamme étendue de préparations culinaires.
La culture des céréales biologiques
Ce guide technique pour la culture des céréales biologiques a été élaboré à partir d'une synthèse bibliographique et d'expériences réalisées par des agriculteurs ayant participé aux quatre Groupes d'Echange organisés par agrobio 35 en Ille et Vilaine, lors de la campagne 1998-99. L'ouvrage reprend des éléments indispensables d'aide à la production de céréales biologiques concernant le choix de la culture et de la technique de rotation, comment traiter les maladies, la méthode à utiliser pour le semis, comment accroître le rendement,...
Les engrais verts en arboriculture biologique
Les engrais verts en arboriculture ont de nombreux avantages : protection du sol contre l'érosion et l'asphyxie, mobilité et disponibilité des éléments minéraux, entretien de la fertilité du sol, fixation de l'azote et régulation de sa libération. De plus, l'engrais vert permet de passer n'importe quand dans le verger. Mais cette technique a aussi des inconvénients : campagnols, concurrence pour l'eau et les engrais ; si ces derniers sont semés en début d'automne, il y a risque de gelées printanières. Du travail du sol au choix des espèces en passant par le semis, présentation de la technique avec de nombreux conseils très pratiques.
Essais variétaux d'orge d'hiver en agriculture biologique
Compte-rendu d'essais comparatifs réalisés sur de nouvelles variétés d'orge d'hiver dans le but de tester leur résistance aux maladies, leur rendement et leur capacité à s'associer à d'autres cultures (avoine, triticale, seigle, pois). L'analyse porte sur les variétés d'orge suivantes : Distic, Carola, Platine, Aviron, Nikel, Naturel, Express, Mathias, Pastoral et Majestic.
Incidence des conditions hivernales et d'une fumure azotée sur les teneurs en éléments fertilisants dans le feuillage des engrais verts
La présence d'une culture d'engrais vert durant l'hiver a le pouvoir de freiner les pertes en éléments minéraux par lixiviation. L'état du feuillage de la plante est un facteur décisif pour la restitution des éléments minéraux à la culture suivante. Les tissus végétaux sont sensiblement affectés par l'intensité des gels. Le seigle n'est que peu ou pas touché par ce phénomène. La vesce d'été, malgré la mort de la plante, conserve bien ses éléments minéraux, à part le potassium. Le moutarde subit de graves détériorations des cellules au niveau physiologique qui permettent à la pluie et à la neige, par lavage, d'entraîner une fraction importante des éléments nutritifs du végétal (90% pour l'élément K).
Pflanzenbau nach Mondrhythmen ?
Selon les biodynamistes, les plantes réagissent différemment en fonction de la position de la lune. Quatre à cinq systèmes d'explication de ce phénomène existent, dont les résultats varient entre eux. Un certain nombre de travaux scientifiques ont été réalisés à ce propos (espèces étudiées : le seigle, la carotte, la pomme de terre, le haricot nain, les radis). Ils confirment partiellement l'influence du cycle lunaire sur les animaux et les végétaux (notamment sur le semis).
Productions végétales - grandes cultures
De la plante à l'état du marché, 35 plantes sont étudiées dans cette deuxième édition de "Productions végétales". Elle a été actualisée, complétée, enrichie, avec les résultats des recherches agronomiques, mais aussi avec la nouvelle réforme de la PAC, Agenda 2000. L'ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux céréales, oléoprotéagineux, cultures industrielles ou légumes de plein champ, sous leurs aspects techniques et/ou économiques. Pratique dans son utilisation, varié dans ses thèmes, riche dans ses informations, c'est une référence !