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Auvergne-Rhône-Alpes : Un plan pour localiser la filière brassicole
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa région Auvergne-Rhône-Alpes compte plus de 80 brasseries bio, ce qui en fait la première région de France sur ce secteur d'activités. Toutefois, pour le consommateur, qui dit bière bio dit aussi bière locale. Aussi, les acteurs de la filière travaillent de concert, depuis quelques années, pour localiser la filière brassicole, et plus particulièrement la production des matières premières essentielles que sont l'orge et le houblon. Pour ce faire, un plan filière a été lancé par la Région en 2021. L'objectif : apporter un appui technique aux producteurs mais aussi un appui à l'investissement.
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Orge et houblon : Adapter les itinéraires techniques aux terroirs et climats
Arnaud FURET, AuteurLe nombre de brasseries est en plein essor en France : il est passé de 23 en 1970 à 2394 en 2022. Pour leur fournir localement les matières premières principales que sont l'orge et le houblon, les agriculteurs bio doivent adapter leurs pratiques. Dans cet article, plusieurs d'entre eux témoignent, en Bretagne, dans la Drôme et dans l'Ain. Les défis des céréaliers pour l'orge sont de s'adapter aux aléas climatiques et d'atteindre les bons taux de protéines (9,5 à 11,5 %). Au nord de la Loire, l'orge de printemps, dont les rendements sont supérieurs et les grains plus gros, est privilégiée. Plus au sud, les orges d'hiver sont préférées, du fait des difficultés de la culture à s'implanter lors de printemps secs. En région Auvergne-Rhône-Alpes, un programme de recherche variétale (26 à 28 variétés d'orge) a été lancé dans le cadre d'un plan de filière. Concernant le houblon, culture cantonnée jusque-là au nord-est et assez peu développée en bio, les défis des producteurs concernent la fertilité des sols, l'irrigation, la gestion des "coups de chaud" et la protection des cultures. Dans les Côtes-d'Armor, des moutons pâturent dans la houblonnière de Lezerzot.
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Ça mousse Bio en Auvergne !
Fabrice THEVENOUX, Auteur ; Lise FABRIÈS, Auteur ; Julie GRIGNION, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière brassicole bio auvergnate est en pleine effervescence. Elle compte : une vingtaine de brasseries bio et artisanales ; une malterie (la Malterie des Volcans), qui sapprovisionne en partie en direct auprès de producteurs bio situés en Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme (soit 200 tonnes de céréales locales, ce qui représente la moitié des besoins de la malterie, qui cherche dailleurs à augmenter cette part) ; deux jeunes houblonnières qui sortent leurs premières productions (lune dans le Livradois, lautre dans lAllier) ; ainsi que plusieurs collectifs de producteurs qui sorganisent pour se diversifier autour de lorge brassicole bio (avec le besoin identifié d'investissements concernant le tri et le stockage du grain). Fin 2021, le réseau bio, la Frab AuRA, ainsi que les quatre GAB auvergnats, ont organisé une « Rencontre dAutomne des acteurs de la filière brassicole Bio Auvergnate ». Plus dune vingtaine de participants se sont ainsi retrouvés en Haute-Loire. Lobjectif était de mieux se connaître et didentifier les besoins et les freins de chaque maillon de la filière, afin de faciliter le travail en commun. Différentes pistes dactions ont été proposées pour 2022, dont notamment : recenser les besoins des acteurs bio du territoire en malt et en houblon ; assurer un soutien collectif des brasseurs auprès des houblonnières ; fédérer les différents acteurs de la filière en proposant de « se former » aux différents métiers des uns et des autres.
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Cantal, la ruée vers l'orge
Dominique DIOGON, AuteurEn 2018, Alexandre Veermersch installait sa brasserie "360" dans le Cantal. Soucieux d'apporter une certaine typicité aux neuf bières différentes produites à la brasserie, son fondateur a mis en place une mini-filière locale d'orge bio. En 2021, trois éleveurs bio du Cantal produisent de l'orge brassicole pour lui, ce qui couvre un tiers de ses besoins. A terme, il aimerait voir se développer ce type de partenariat et, in fine, une véritable filière orge brassicole locale pour fournir les quelques 380 brasseries de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Filière brassicole bio dOccitanie - Fiche technique : Orge : Production dorge brassicole bio en Occitanie ; Qui fait quoi ? : Annuaire des personnes ressources 2021-2022
LOccitanie ne cesse daccueillir de nouveaux brasseurs sur son territoire. Ils sont actuellement 221, dont une soixantaine certifiés AB. Les brasseurs bio souhaitent souvent renforcer leurs approvisionnements en matières premières locales, notamment en malt, obtenu à partir dorge brassicole. En 2019, 8 500 ha ont été cultivés en orge biologique (brassicole et fourragère) sur ce territoire et 700 tonnes dorge ont été utilisées pour la production de malt bio. En plus de détailler le contexte de la filière brassicole biologique en Occitanie, cette fiche technique apporte des conseils pour la production dorge de brasserie : 1 Le choix variétal ; 2 Lintégration dans les systèmes de culture et litinéraire technique (place dans la rotation, terres favorables à sa culture, travail du sol, semis, fertilisation, interventions culturales, récolte, tri et stockage des grains) ; 3 Les qualités du grain attendues ; 4 La commercialisation (vente aux malteries artisanales ou aux organismes stockeurs) ; 5 Des indications sur les coûts de production et la marge brute dégagée. Un annuaire des personnes ressources de la filière brassicole biologique en Occitanie 2021-2022 (réseaux daccompagnement, institutions, autres acteurs de la filière) est également disponible (https://www.bio-occitanie.org/content/uploads/sites/3/2021/11/web-fbo-annuaire.pdf).
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Fonds Avenir Bio : soutien au projet dune malterie en Occitanie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurParmi les premiers projets lauréats du Fonds Avenir Bio pour lannée 2021, se trouve la création dune malterie en Occitanie. Ce projet vise à construire, animer et structurer une filière brassicole bio dans cette région, avec de lorge cultivée, maltée et brassée dans le grand Sud-Ouest. La malterie, basée dans le Tarn, regroupera trois unités de production de 500 t de malt chacune. Au départ, seulement deux unités seront destinées à la bio. La troisième le sera lorsque les volumes dorges bio seront suffisants pour lalimenter. Deux coopératives régionales sont parties prenantes de ce projet : Agribio Union et Arterris. Linvestissement est chiffré à 3,7 millions deuros et il est financé à hauteur de 690 664 par le Fonds Avenir Bio, dans le cadre du Plan de Relance.
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Salon Les Culturales : Des experts au Village Bio
Gilles HARDY, AuteurLa 15ème édition du salon Les Culturales, organisée par Arvalis Institut du végétal, sest déroulée dans la Marne, du 15 au 17 juin 2021. Elle était placée sous le signe de la transition agroécologique et du changement climatique. Au sein de ce salon, un Village Bio a réuni des experts afin de répondre aux interrogations et aux attentes de la filière grandes cultures. Pour cela, de nombreux échanges techniques, conférences et démonstrations ont été organisés. Les nouvelles stratégies de fertilisation en bio ont notamment été abordées, suite à linterdiction dutiliser des effluents délevages industriels. Pour cela, les impacts économiques et agronomiques de larrêt de lépandage de fientes de volailles dans une ferme-type en grandes cultures ont été évalués par Arvalis et trois nouvelles stratégies de fertilisation ont été projetées, grâce à loutil Systerre : 1 - la suppression de toute source de fertilisation ; 2 - le remplacement des fientes par des engrais autorisés en bio sur les blés et les orges ; 3 - le remplacement des fientes par des engrais autorisés en bio pour toutes les cultures. Un encart retranscrit linterview de Charlotte Glachant, responsable de léquipe bio de la Chambre régionale dagriculture dÎle-de-France, qui fait le point sur lintroduction de la betterave sucrière dans un système de production bio.
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Du Champ à la Chope : Technologies appropriées pour la brasserie paysanne
Pour l'Atelier Paysan, la transformation de nos modèles de production agricole et alimentaire passe par la réappropriation de la question technologique par les communautés paysannes. Dans cet ouvrage, il part à la rencontre de la filière brassicole et publie un nouveau recueil thématique consacré à la brasserie paysanne. « Du Champ à la Chope » offre des ressources pour explorer les maillons de cette filière dynamique à travers des réalisations paysannes qui contribuent à son dynamisme et à donner une réelle perspective dautonomie et de coopération pour les acteur·rices qui souhaitent s'en saisir pour la diversification de leur activité ou pour linstallation. De la culture de lorge brassicole à celle du houblon, en passant par les étapes de maltage et de brasserie, ce guide recense des innovations techniques spécifiques et offre des pistes de réflexion concrètes pour favoriser la Recherche et le Développement appliquée à la filière.
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Faire mousser la bière en Occitanie
Alice LE BALLE, Auteur ; Raphaël LEBEAU, Auteur ; Camille GRENTZINGER, AuteurLa filière brassicole française est en pleine croissance. LOccitanie fait partie des régions les plus dynamiques avec plus de 200 microbrasseries et brasseurs artisanaux. Fin 2018, plusieurs acteurs de cette région ont créé un partenariat afin de structurer et daccompagner le développement de cette filière. Dans cette dynamique, les brasseurs ont exprimé de forts besoins en matières premières (malt et houblon) produites localement. La production régionale dorge de brasserie pourrait en théorie couvrir les besoins (la demande est évaluée à 3 500 tonnes alors que 12 000 tonnes sont produites sur ce territoire), mais cest létape de transformation en malt qui pose problème. Dans cette dynamique, une journée déchanges a été organisée le 22 novembre 2019, à Narbonne. Cette réunion a également été l'occasion d'identifier plusieurs objectifs de développement : relocaliser les productions de malt et de houblon, développer cette filière au travers de léconomie circulaire, différencier les bières artisanales régionales En complément de cet article, un encart est réservé à lentreprise Hopen-Terre de houblon qui a pour objectif de développer une production de houblon durable dans le Lot-et-Garonne, voire à léchelle nationale.
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La filière brassicole en Occitanie, une filière en plein essor
Amélie BERGER, AuteurEn 2019, la Fédération Régionale des CIVAM dOccitanie a réalisé un état des lieux de la filière brassicole dans cette région. Comme partout en France, le nombre de brasseries artisanales a fortement augmenté : dune cinquantaine en 2010, elles sont passées à près de 200 en 2019. Parmi ces brasseries, une cinquantaine sont bio (soit 100 % bio, soit avec une gamme bio). Lenquête a révélé que de nombreux brasseurs artisanaux (bio ou non bio) souhaiteraient sapprovisionner de manière plus locale et créer des partenariats avec des producteurs locaux de malt (orge brassicole) ou de houblon. Face à ce constat, une journée déchanges a été organisée par de nombreux partenaires pour initier une dynamique régionale. Elle a réuni plus de 150 participants. Suite à cette journée, les réseaux daccompagnement (FR CIVAM Occitanie, Bio Occitanie, Ocebio, Coop de France ) ont formalisé un plan dactions pour développer une filière brassicole bio régionale. Comme un nombre croissant de producteurs envisagent de se lancer dans la production de houblon, un GIEE a été créé pour répondre à leurs problématiques (investissements, mise en commun de matériels, formations, sélection variétale ). Concernant la production de malt bio, elle est déjà développée sur le territoire mais il faut travailler sur la mise en relation de lamont et de laval. La question de la sélection variétale de lorge brassicole a également été soulevée.
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Dossier : Grandes Cultures : Quelles filières impulsées par Bio en Grand Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurBio en Grand Est accompagne différents projets visant à relocaliser les approvisionnements en grandes cultures bio à destination des transformateurs. Le projet betteraves sucrières bio, financé par la Région Grand Est, est coordonné par Bio en Grand Est, en partenariat avec la FRCUMA et les Chambres d'agriculture de l'Aube et de la Marne. Il a pour objectifs : d'acquérir des références technico-économiques spécifiques à la Champagne crayeuse ; de trouver des solutions de désherbage satisfaisantes et d'organiser la main duvre et le matériel pour que les chantiers de désherbage puissent se passer dans de bonnes conditions ; de développer l'aval, notamment en travaillant avec les usines de transformation. En Alsace, où l'on dénombre une cinquantaine de micro-brasseries, dont une douzaine proposant des bières bio, la filière orge de brasserie bio ne suffit pas. L'Opaba a rassemblé les acteurs de cette filière pour développer la production d'orge brassicole bio en Alsace, puis en Lorraine. Enfin, la filière émergente de chanvre bio voit ses surfaces de production augmenter, mais le besoin de structuration se fait ressentir. Une étude de marché, lancée par Interchanvre en lien avec Bio en Grand Est sur la partie bio, a été restituée en février 2019, montrant des résultats très prometteurs, tant sur le marché de l'alimentation humaine que sur celui des compléments alimentaires ou des cosmétiques.
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Filière bière cest lancé !
Emmanuelle CHOLLET, AuteurQuarante agriculteurs, brasseurs, malteurs et porteurs de projets se sont réunis, le 18 octobre 2019, à la Fabrique des bières dAnjou (Maine-et-Loire), afin déchanger sur la mise en place dune future filière « du champ à la bière ». Lobjectif est de relocaliser et de sécuriser lapprovisionnement en orge et en houblon, bio ou local, en sollicitant les agriculteurs de la région Pays de la Loire. La collaboration entre la brasserie La Piautre et le GAEC Pachamama a été prise pour exemple : le GAEC livre lorge brassicole à la brasserie qui le malte sur place. Catherine, agricultrice, a également évoqué les caractéristiques (variété, calibre, propreté, taux dhumidité ) et les contraintes de lorge brassicole. Plusieurs questions ont également été soulevées sur lorganisation à mettre en place pour cette filière : Quelle est la définition du local ? Faut-il faire appel à un intermédiaire pour le transport et le tri du grain ? Comment gérer et qui prend les risques en cas de problème de qualité ? Est-ce que les malteries actuelles suffisent ou faut-il en construire ? Suite à cette réunion, un voyage détude va être organisé en Bretagne pour rencontrer lassociation « De la terre à la bière », visiter des fermes et découvrir des outils de production.
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Une bière 100 % locale ?
Marion PAQUET, AuteurEn France, on compte actuellement environ 1 300 brasseries, dont une majorité de micro-brasseries. 90 % des brasseurs achètent leur malt à l'étranger, en Belgique et en Allemagne principalement, et 80 % de la production de houblon utilisée dans l'Hexagone provient des États-Unis, d'Angleterre et d'Allemagne. Si les brasseurs artisanaux visent d'abord la qualité, sans forcément considérer comme un problème de s'approvisionner à l'étranger, de plus en plus de consommateurs font valoir leurs attentes vis-à-vis de l'origine locale des produits entrant dans la composition de la bière. Pour Edouard Roussez, président de l'association Houblons de France, les houblonnières françaises, qui se sont adaptées aux industriels, proposent majoritairement des variétés peu chères, mais pauvres gustativement. En bio, c'est même la pénurie pour certains houblons... Edouard Roussez fait partie de ces acteurs du monde brassicole qui tentent aujourd'hui de relocaliser, en France, la filière houblon, notamment en créant du lien entre brasseurs et agriculteurs et en initiant la recherche-développement. Un travail de documentation sur les variétés de houblon a également commencé. Pour le malt, le problème se pose différemment. En effet, la France est un des premiers producteurs de malt brassicole au monde. Mais elle exporte 80 % de sa production, les grosses distilleries du secteur estimant que les quantités demandées par les brasseurs indépendants sont trop faibles. Ces derniers en importent 90 %. Face à ce constat, Guillaume Bourdon, suite à un séjour en Ardèche, sest lancé dans la création dune malterie en Rhône-Alpes. La coopérative Malteurs Echos est née il y a 7 ans et prévoit une production de 1 500 tonnes de céréales maltées dici 2020, dont 80 % sont récoltées à moins de 100 km de la malterie. Pour lagriculture, cette nouvelle demande est non seulement une opportunité de diversification des exploitations, mais également dinstallation.
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Dossier : Micro-Brasserie
Mélodie COMTE, Auteur ; Pierre-Louis BERGER, Auteur ; Véronique GRUBER, AuteurLe nombre de brasseries dans la région AuRA ne cesse de croître. La bière artisanale s'invite aujourd'hui aux tables des grands chefs et dans les caves. L'approvisionnement en matières premières locales fait encore pourtant défaut à la production régionale. Récemment, l'ouverture dans le Puy-de-Dôme de la première malterie d'Auvergne annonce cependant un espoir de territorialisation et de développement d'une filière brassicole auvergnate. Ce dossier présente des témoignages d'acteurs de cette filière. Qu'ils soient brasseurs, cavistes spécialisés, malteurs ou producteurs de houblon, ils participent à ce mouvement : - La micro-brasserie, effet de mode ou filière en devenir ? ; - La bière fait des bulles (Fabien Guillou et Étienne Bertrand, brasseurs à Menat (63)) ; - "La brasserie, ce n'est pas comme élever des chèvres dans le Larzac !" (Dominique Thomas, caviste spécialisé dans la vente de bière, à Clermont-Ferrand (63)) ; - Rencontre avec la première et unique malterie d'Auvergne (Lucile Comptour, fondatrice de la Malterie des Volcans, à Saint-Germain-Lembron (63)) ; - Produire et récolter du houblon à la main (Vincent et Christophe Marconnet, cultivateurs de houblon à Étoile-sur-Rhône (26)) ; - "La Gabale" : une bière artisanale qui exprime des notes de céréales (A la Ferme du Margaric (43), Philippe Lonjon et Maïlys Poinsot complètent leur activité d'éleveurs avec la fabrication d'une bière artisanale à partir de l'orge produite sur leur ferme). Un encart mentionne le rapport réalisé sur la filière brassicole du Massif Central par des étudiants de la Licence professionnelle ABCD (en agriculture biologique).
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Vendre de la bière bio : Une bonne stratégie pour se faire mousser
Julie BEAUCÉ, AuteurZoom sur deux fermes bretonnes qui ont fait le choix de se lancer dans la production de bière biologique : - La bière, une diversification "à façon" ; Stéphanie et Martial Vivier se sont installés en 2005 (22), avec des ruches et un atelier viande bovine. Ils ont commencé à diversifier leur activité avec quelques poules pondeuses, des légumes de plein champ et une offre d'accueil à la ferme. C'est en échangeant avec leur voisin brasseur qu'ils ont ensuite décidé de se lancer dans la micro-brasserie, en utilisant la variété d'orge choisie par la filière brassicole bretonne bio De la Terre à la Bière. Après de nombreux essais, ils ont mis au point leur recette. Le produit a facilement trouvé sa clientèle sur la ferme, à la boutique et pendant les événements festifs organisés sur place ; - La Quévertoise, bière paysanne ; Vincent Boaglio, ingénieur agronome, a eu envie de se lancer dans la fabrication d'une bière bio et locale. Il a tout d'abord réalisé une étude de marché puis, en 2015, il s'est installé sur 12 ha de terres à Quévert (22). Son choix s'est porté sur une "bière paysanne, locale et biologique" et il se considère comme "Paysan-brasseur". Brasseur, mais aussi agriculteur, Vincent souhaite maîtriser toute la genèse du produit. Aujourd'hui, il commercialise sa bière via les AMAP, les bars associatifs et lors d'événements privés.