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Adaptation au changement climatique des élevages ovins agropastoraux : Leviers mobilisables pour 4 systèmes méditerranéens
Marine CURTIL DIT GALIN, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; Fabien STARK, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans le cadre de lUMT Pasto, en sappuyant sur une méthode de travail qui associe modélisation et expertise de terrain, une étude a été conduite sur 4 systèmes ovins agropastoraux contrastés de type méditerranéen (2 en ovins lait et 2 en ovins viande), pour identifier et évaluer des leviers dadaptation au changement climatique. En ovins lait, les deux cas étudiés sont : un système dOccitanie avec des surfaces pastorales importantes (490 brebis Lacaune, 267 l/ brebis, SAU de 103 ha et 297 ha de surfaces pastorales) ; et un système dOccitanie avec de moindres surfaces pastorales (780 brebis Lacaune, 280 l/ brebis, SAU de 175 ha et 105 ha de parcours). En ovins viande, sont analysés : un système transhumant de PACA (770 brebis, 3 périodes dagnelages, SAU de 60 ha, 460 ha de parcours et 160 ha destives) et un système sur parcours dOccitanie (360 brebis, agnelage de début de printemps, SAU de 55 ha et 545 ha de parcours). Les 4 cas détude ont été confrontés à un scénario climatique avec modification des périodes de pousse de lherbe et de la biomasse disponible (printemps plus précoce, baisse de la disponibilité en herbe de 15 % dès le milieu du printemps, par exemple). Les leviers dadaptation présentés peuvent varier dun système à lautre. Parmi ces leviers, peuvent être particulièrement cités : réduire leffectif (pour les laitiers), modifier le calendrier de production, ajouter une surface additionnelle, jouer sur la production de fourrages (en produire plus, installer un séchage en grange...), sur la transhumance (faire une transhumance en plaine en hiver, par ex.) ou sur les espèces fourragères implantées. La suite des études à mener devra porter sur la construction et lévaluation de stratégies dadaptation associant plusieurs leviers face à des successions dannées climatiques comptant différents aléas.
Colloque ADMM 20 juin 2023 (Lempdes) Retour en vidéos !
Le 20 juin 2023, le réseau ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne) organisait un colloque intitulé « Le Massif central face aux défis agricoles de demain : les agriculteurs partagent leurs expériences ! ». Les changements climatiques, sociétaux, économiques et sanitaires créent un contexte dincertitude pour lagriculture du Massif central. Entre atténuation, adaptation et anticipation, il est nécessaire de développer des systèmes délevage plus résilients, autonomes et économes. Divers leviers sont déjà actionnés par des éleveurs du réseau ADMM : semer du méteil, faire du report sur pied, dimensionner son élevage, pâturer des végétations semi-naturelles, faire du sursemis, diversifier son système Ces éleveurs ont été invités à échanger sur leurs pratiques et leurs questionnements lors de ce colloque, qui a réuni plus de 70 participants. Plusieurs vidéos font un retour en images de cette journée. Les deux premières correspondent aux enregistrements des présentations de la matinée, qui portaient sur les thèmes suivants : 1 - À quels changements climatiques et économiques sont confrontés les agriculteur·ice·s du réseau ADMM et comment ils y font face ? ; 2 - Entre évolutions sociétales et transformation du travail, comment les agriculteur·ice·s du réseau ADMM traitent ces angles morts des changements climatiques ? Les deux vidéos suivantes synthétisent les réflexions des deux ateliers participatifs de laprès-midi : lun portait sur les compétences et les connaissances à acquérir et à transmettre en tant quagriculteur pour faire face aux changements climatiques et sociétaux ; et lautre portait sur la diversification et les productions végétales comme leviers dadaptation pour lagriculture du Massif central. Les trois dernières vidéos rapportent les témoignages de certains participants : Thierry Turlan de la DRAAF AURA, Elodie Perret du PNR Livradois-Forez et Chantal Chassaing de VetAgro Sup.
Innovations et nouvelles pratiques agroécologiques : Des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
Le programme So_Perfects de la région Nouvelle-Aquitaine a permis à des éleveurs et à des techniciens de coopératives, à des organisations agricoles et à des organismes denseignement et de recherche de travailler sur les enjeux de durabilité en élevages ovins. Ce document regroupe les communications de la journée de restitution du programme du 10 février 2023, qui constituent de nouvelles références sur des sujets en lien avec l'agroécologie : - le pâturage des brebis derrière les vaches en hiver ; - le pâturage du sorgho et du millet en été ; - le pâturage de légumineuses moins communes (fenugrec et sainfoin) ; - la silphie, nouvelle plante plus résistante à la sécheresse ; - les pistolets drogueurs connectés, pour limiter les doses d'antiparasitaires ; - la qualité du colostrum ; - le tænia chez les agneaux ; - les luttes naturelles de printemps ; - la dolomie en litière ; - la tonte des brebis et des agneaux...
Produire des semences en agriculture biologique : Luzerne
S. BOUET, Auteur ; L. BOISSIÈRE, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de luzerne biologique. Elle décrit les étapes de cette production porte-graine : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (implantation en sol nu ou sous couvert, densité et profondeur de semis) ; - Conduite de la culture (gestion des adventices, fertilisation, pré-coupe de printemps, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (rouille et maladies secondaires) ; - Ravageurs (ravageurs du feuillage et des inflorescences, nématodes, campagnols, moyens de lutte) ; - Récolte et séchage (andainage, battage, séchage et nettoyage) ; - Pérennité et destruction de la culture ; - Normes d'agréage.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels de 2014 à 2020
Dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central) et des suivis réalisés par Inosys - Réseaux dÉlevage, les rendements fourragers de fermes en bovins lait du Massif Central ont été analysés et comparés. Sur les 80 fermes suivies, 20 sont en agriculture biologique et 60 en agriculture conventionnelle. Ce tableau présente, pour chacun de ces systèmes (bio et conventionnel), les rendements obtenus de 2014 à 2020 pour : 1 - les prairies (ensilage dherbe première coupe non déprimée, enrubannage dherbe première coupe non déprimée, foin première coupe non déprimée, foin et enrubannage deuxième coupe) ; 2 - des cultures fourragères (ensilage et enrubannage de dérobées récoltées au printemps, ensilage de maïs) ; 3 les céréales autoconsommées sur la ferme. Ces valeurs moyennes ont été obtenues à partir dune importante masse de données (suivi réalisé sur des milliers dhectares), mais elles renferment de grandes variabilités, dues notamment à des contextes pédoclimatiques contrastés au sein du Massif Central. Globalement, les rendements en bio sont moins élevés quen conventionnel. Ces écarts sont dautant plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (- 28 % en moyenne sur sept ans).
Utilisation de la diversité végétale pour réduire la vulnérabilité et accroître la résilience à la sécheresse des prairies productives permanentes et semées
A. LUSCHER, Auteur ; K. BARKAOUI, Auteur ; F. VOLAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique est associé à une plus grande variabilité des sécheresses inter et intra-annuelles, ainsi quà la survenue d'événements extrêmes qui menacent la résilience des prairies semi-naturelles et semées en Europe. Les stratégies des plantes pour faire face aux sécheresses dépendent de l'intensité du stress. Sous stress modéré, la résistance à la sécheresse permet dassurer le maintien de la croissance des feuilles en évitant la déshydratation. Sous stress intense, les plantes ne peuvent plus pousser. La survie à la sécheresse dépend alors de la tolérance à la déshydratation. Il existe donc un compromis fonctionnel entre croissance sous stress modéré et survie sous stress sévère. Une forte variabilité intraspécifique existe au sein des graminées fourragères en fonction de leur origine (de la Méditerranée jusqu'aux climats tempérés froids), ce qui représente un grand potentiel pour l'adaptation des futurs écotypes et cultivars à une plus grande gamme d'intensités de sécheresse. La variabilité interspécifique (diversité des espèces végétales) offre aussi une opportunité pour stabiliser la production de fourrage de deux manières : 1 - la réduction de la croissance en cas de stress est nettement plus faible pour les communautés végétales diversifiées que pour les communautés mono ou bi-spécifiques, car les communautés diversifiées offrent la possibilité d'inclure des espèces qui résistent ou survivent à la sécheresse ; 2 - les interactions positives entre les espèces améliorent le fonctionnement de l'écosystème des communautés végétales diversifiées en cas de sécheresse modérée, leur permettant de compenser les réductions de rendement induites par la sécheresse. Actuellement, les cultivars disponibles d'espèces fourragères pérennes adaptées au climat sec sont encore rares. Ainsi, la diversité végétale intra et interspécifique devrait être mieux valorisée pour réduire la vulnérabilité et augmenter la résilience des prairies.
Agriculture biologique : Sécurité et autonomie fourragère : les clés de la réussite
Romane PELLERIN, Auteur ; Justine PERRET, Auteur ; Joël BATONNET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2022Pour mieux faire face aux aléas auxquels ils sont confrontés, qu'ils soient d'ordre climatique ou économique, les éleveurs biologiques sont en quête d'autonomie alimentaire. À travers ce guide, édité par le réseau des Chambres d'agriculture, et rédigé par de nombreux conseillers et experts de ce réseau, des itinéraires techniques et des leviers durables sont proposés. Dans une première partie, les impacts du changement climatique sur l'autonomie alimentaire des élevages de ruminants biologiques sont explorés à travers les résultats de plusieurs projets, dont Climalait à l'échelle nationale, AP3C à l'échelle du Massif Central, ou encore Life AgriAdapt à l'échelle européenne (Allemagne, France, Estonie et Espagne). Les principaux leviers d'adaptation mobilisables sont listés par catégorie : leviers d'autonomie (achats d'aliments...), de surface (utilisation des parcours...), de techniques, de cultures (diversification...) ; et plusieurs outils au service des agriculteurs et des conseillers qui les accompagnent sont présentés. Dans les deuxième et troisième parties, des préconisations sont apportées pour optimiser la conduite des prairies permanentes et des principales cultures fourragères présentes en France (prairies temporaires, mélanges céréales-protéagineux, sorgho, colza, luzerne, maïs et betterave), de leur implantation à leur place dans la ration, en passant par la récolte et le stockage. Dans une quatrième partie, quelques grands principes pour construire sa rotation et y intégrer des cultures fourragères sont rappelés.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent Témoignages d'éleveurs bovins lait bio
Marie REDON, Auteur ; Mathilde JOUFFROY, Auteur ; Stéphane LARTISANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur lensemble du territoire français) favorisant lautonomie protéique de lexploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Une vingtaine dentre elles portent sur des élevages bovins lait conduits en agriculture biologique. Ces derniers ont mis en place plusieurs stratégies : diversifier les fourrages, optimiser la gestion de lherbe, travailler sur la qualité des fourrages Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des prairies ou des cultures (séchage en grange, implantation de luzerne, de prairies multi-espèces, de cultures dérobées riches en légumineuses, de méteil grain, production et toastage de protéagineux ) ou au niveau de la conduite délevage (pâturage tournant, pâturage tournant dynamique, pâturage au fil avant et arrière, topping, vêlages groupés au printemps pour valoriser au mieux la pousse de lherbe ). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur lexploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en uvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à laide dindicateurs portant sur différents aspects : lautonomie protéique, la facilité de mise en uvre, le coût de mise en uvre, le délai de réponse et limpact environnemental. Dautres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent Témoignages d'éleveurs bovins viande bio
Jean-Marie GUERET, Auteur ; Etienne FALENTIN, Auteur ; Francis BOUGAREL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur lensemble du territoire français) favorisant lautonomie protéique de lexploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins dix dentre elles portent sur des élevages bovins allaitants en agriculture biologique. Ces élevages ont mis en place plusieurs stratégies : produire de la viande bovine avec le maximum dherbe, favoriser les synergies entre les cultures et lélevage, mettre en place des pratiques pour récolter des fourrages riches en protéines, implanter des cultures riches en protéines Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (culture de luzerne pure, de prairies multi-espèces, de méteils grains, de méteils immatures, de cultures dérobées semées sous couvert ) ou au niveau de la conduite délevage (maximiser le pâturage, faire du pâturage tournant intensif ). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur lexploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en uvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à laide dindicateurs portant sur différents aspects : le niveau dautonomie protéique, le niveau de facilité de mise en uvre, le coût de mise en uvre, le délai de réponse et limpact environnemental. Dautres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent Témoignages d'éleveurs caprins lait bio
Jennifer BAUDRON, Auteur ; Benoit DESANLIS, Auteur ; Juliette BOTHOREL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur lensemble du territoire français) favorisant lautonomie protéique de lexploitation, ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins six dentre elles portent sur des élevages caprins lait conduits en agriculture biologique. Ces derniers ont mis en place plusieurs stratégies : diversifier les modes de récolte des fourrages, favoriser le pâturage, jouer sur les complémentarités entre différentes natures de sol afin de diversifier les cultures fourragères Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (implantation de prairies multi-espèces, de luzerne, de sorgho, de sainfoin, de méteil grain, réintroduction dun paysage bocager en zone de plaine pour favoriser le pâturage ombre et effet coupe-vent -) ou au niveau de la conduite délevage (étaler la production des prairies pour répartir les besoins des animaux sur les différents pics de pousse dherbe, affouragement en vert). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur lexploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en uvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à laide dindicateurs portant sur différents aspects : le niveau dautonomie protéique, le niveau de facilité de mise en uvre, le coût de mise en uvre, le délai de réponse et limpact environnemental. Dautres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent Témoignages d'éleveurs ovins lait bio
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Camille BLAYAC, Auteur ; Antoine RONIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur lensemble du territoire français) favorisant lautonomie protéique de lexploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins sept dentre elles portent sur des élevages ovins lait conduits en agriculture biologique. Ces élevages sont principalement basés en Bretagne et en Aveyron. Ils ont mis en place plusieurs stratégies : améliorer la qualité des fourrages, diversifier les cultures fourragères, jouer sur la mixité des troupeaux ovins-bovins Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (recours à du séchage en grange, implantation de prairies multi-espèces et de mélanges riches en légumineuses ) ou de la conduite délevage (désaisonner pour profiter de la repousse automnale en début de lactation, favoriser le pâturage automnal et hivernal ). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur lexploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en uvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à laide dindicateurs portant sur différents aspects : lautonomie protéique, la facilité de mise en uvre, le coût de mise en uvre, le délai de réponse et limpact environnemental. Dautres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent Témoignages d'éleveurs ovins viande bio
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Marie-Line BARJOU, Auteur ; Claire GUYON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur lensemble du territoire français) favorisant lautonomie protéique de lexploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins huit dentre elles portent sur des élevages ovins viande conduits en agriculture biologique. Ces élevages ont mis en place plusieurs stratégies : faire pâturer le plus possible le troupeau (agneaux dherbe), augmenter la teneur en protéines des fourrages, produire ses aliments concentrés pour finir les agneaux en bergerie Pour cela, les éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures fourragères (implanter des prairies multi-espèces et/ou des méteils, semer des prairies sous couvert, implanter des couverts végétaux pour favoriser le pâturage hivernal, planter des arbres fourragers, recourir à des plantes à tanins pour améliorer lefficacité protéique des rations ) ou au niveau de la conduite délevage (faire des agneaux de report engraissés à lherbe, recourir à des races favorables aux agnelages en plein air et à lengraissement à lherbe, pratiquer le pâturage tournant, adapter le pâturage pour faire face au changement climatique ). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur lexploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en uvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à laide dindicateurs portant sur différents aspects : lautonomie protéique, la facilité de mise en uvre, le coût de mise en uvre, le délai de réponse et limpact environnemental. Dautres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Les cultures fourragères, des solutions variées pour mieux faire face au changement climatique
Jean-Marie MAZENC, AuteurFace à un contexte climatique de plus en plus incertain, avec des sécheresses, précoces ou tardives, qui parfois se succèdent d'année en année, la production de fourrages en quantité et en qualité suffisantes se complexifie pour les éleveurs. Pour mieux s'outiller, l'une des solutions envisageables est de diversifier la production de fourrages sur l'exploitation. Dans cet article, plusieurs cultures fourragères pouvant fournir des possibilités de pâturage ou de constitution de stocks complémentaires sont présentées : méteils fourragers (en récolte classique ou précoce, avec ou sans possibilité de double fin), prairies sous couvert de méteils, et cultures dérobées fourragères (pures ou en mélange, en semis d'été-automne ou de printemps). Pour chacune de ces cultures, des préconisations en matière de doses de semis et de pratiques culturales sont proposées, ainsi que des références de rendements.
Dossier thématique : « Rat » le bol des campagnols
Marie REDON, Auteur ; Chloé RANOUX, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier indique comment lutter contre les rongeurs ravageurs de cultures. C'est d'abord la taupe, redoutable travailleuse du sol, qui est présentée. Si elle n'attaque pas les végétaux (elle se nourrit de vers), les tunnels qu'elle creuse sont à l'origine de nombreux dégâts, notamment sur les prairies et lors des semis. De plus, les galeries de la taupe sont aussi le premier vecteur d'installation des campagnols terrestres (ou « rats taupiers »), qui les utilisent pour se répandre. Depuis les galeries souterraines, le campagnol terrestre (herbivore) s'attaque aux racines des plantes maraîchères et fourragères, particulièrement celles aux racines charnues et pivotantes telles que le pissenlit, les trèfles, les luzernes, la chicorée... Le campagnol des champs, herbivore aussi, récolte son alimentation au-dessus du sol (feuilles, graines) et est davantage problématique pour les cultures maraîchères. Pour finir, le mulot sylvestre est lui aussi problématique en maraîchage puisqu'il s'attaque aux planches de cultures, où il pourra se nourrir de graines juste plantées et de fruits et légumes sensibles. Des moyens de lutte mécanique (piégeage) sont détaillés (périodes, zones, types de piège) ; des moyens de lutte préventive sont aussi abordés (prédateurs naturels, travail du sol, rotations, répulsif...). Daniel Pieretti, arboriculteur bio en Haute-Loire, a mené des expérimentations avec du grillage : les techniques, le matériel, l'investissement financier et le temps de travail sont indiqués. Corinne Gaujour, productrice de petits fruits bio à Limoise (03), et Kévin Guerreiro, maraîcher bio à Venzelles (63), partagent leurs témoignages.
Elevage Vu à Tech&Bio et au Space 2021 ; Cultures spécialisées Vu à Tech&Bio
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurCes deux articles détaillent des nouveautés présentées lors des éditions 2021 des salons professionnels Tech&Bio et Space. Trois des nouveautés sont des matériels et des intrants plutôt dédiés à lélevage : 1 - Le constructeur allemand Güttler a présenté son nouveau combiné de semis utilisable pour les cultures fourragères, le Green Master Direct ; 2 Lentreprise Pertinent, basée près de Pau, propose différentes éco-solutions utilisables en bio pour gérer des insectes problématiques en élevage (ténébrions, mouches, poux rouges ) ; 3 Le fabricant daliments MiXscience se prépare à proposer des aliments pour poules pondeuses à partir de matières agricoles 100 % bio ou C2. Les cinq autres nouveautés présentées concernant les cultures spécialisées : 1 La société grenobloise Selvert offre un panel de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) utilisables en bio, aux propriétés fongicides, bactéricides, acaricides ou insecticides ; 2 Le constructeur Busa présente loutil Gymf, des modules de désherbage mécanique à houes rotatives étoilées pour la vigne et les vergers ; 3 La société CBC Biogard a mis au point Biootwin L, un diffuseur de phéromones fabriqué à partir de polymères biosourcés biodégradables ; 4 Lentreprise Sumi Agro, en partenariat avec la société Fyteko, propose le biostimulant Nurspray qui prévient les risques de stress hydrique de la vigne et des fruitiers ; 5 - Lentreprise Terranis, en partenariat avec lICV, présente loutil daide à la décision Oenoview qui permet d'envisager des vendanges sélectives et doptimiser les apports en intrants.
Étude prospective sur l'estimation des besoins actuels et futurs de l'agriculture biologique en fertilisants organiques et recommandations en vue de son développement : Rapport final Août 2022
Dans le cadre d'une étude financée par le ministère en charge de l'Agriculture, le bureau d'études AND-International a analysé les équilibres actuels et futurs concernant l'offre et la demande en matières fertilisantes organiques utilisables en agriculture biologique (MAFOR UAB) en France, sur la base de scénarii contrastés. Cette étude prospective visait à mettre en évidence d'éventuelles pénuries qui pourraient freiner l'essor de l'AB en France. L'étude se déclinait en quatre phases, avec les objectifs suivants : 1 - Dresser un état des lieux des gisements de fertilisants organiques actuels utilisables en AB et les cartographier ; 2 - Analyser les besoins actuels en fertilisants organiques utilisables en AB et les cartographier ; 3 - Analyser l'équilibre entre l'offre et la demande en fertilisants organiques utilisables en AB d'ici 2030 ; 4 - Proposer des recommandations pour sécuriser l'approvisionnement en fertilisants organiques et, ainsi, sécuriser le développement de la production biologique.
Observatoire de la production biologique en Bretagne : Édition 2022 : Chiffres 2021
Ce document rassemble les chiffres 2021 de la bio en Bretagne : nombre de fermes bio, surfaces, productions, installations à l'échelle de la région, puis par département. Il détaille, ensuite, les chiffres-clés des productions végétales et animales, en montrant leur évolution depuis 2010 (nombre de fermes, cheptels, surfaces, localisation...).
Observatoire régional de l'agriculture biologique en Pays de la Loire Données 2020
En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région sont orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha sont conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,6 % des exploitations engagées en bio et de 12,3 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair bio et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et truies et a la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2020 : Édition 2021
Chaque année, la publication de l'Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire permet de disposer d'un état des lieux chiffré de l'agriculture bio dans la région et de suivre son évolution. En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région étaient orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha étaient conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,3 % des exploitations engagées en bio et de 12 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et en truies et la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne-Rhône-Alpes Décembre 2022
Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; Nina LOPEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Ce document indique le prix moyen des semences biologiques pratiqué en 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce prix moyen est communiqué pour des semences de : 1 - grandes cultures (blé, orge, avoine, triticale, seigle, grand épeautre, petit épeautre, pois protéagineux, féverole ) ; 2 - cultures fourragères (seigle fourrager, seigle forestier, pois fourrager, vesce commune, vesce velue ) ; 3 prairies temporaires (RGH, RGI, RGA, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, luzerne, trèfles ) ; 4 - mélanges prairiaux (différents mélanges suisses). Des indications sur lévolution de ce prix moyen, comparé au prix pratiqué en 2020, sont également apportées. Globalement, la hausse des prix reste modérée, excepté pour les vesces, les trèfles et les luzernes, pour lesquels les prix ont fortement augmenté. Cette analyse a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences par des conseillers des Chambres dagriculture du Puy-de-Dôme, de lIsère et du Cantal. Elle a pu être établie grâce à la collaboration des distributeurs Bioagri, Axereal, Oxyane et Europhyto, qui ont accepté de transmettre leurs gammes de semences, ainsi que leurs grilles tarifaires.
Stocker plus de fourrages pour faire face aux aléas climatiques
Vincent VIGIER, Auteur ; Stéphanie LACHAVANNE, AuteurLes éleveurs doivent faire face à des sécheresses de plus en plus fréquentes, au printemps, en été ou parfois même les deux. Plusieurs conseillers des Chambres d'agriculture de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Puy-de-Dôme, Cantal et Savoie Mont Blanc notamment) ont travaillé sur l'évaluation des impacts techniques et économiques de ces sécheresses et sur les leviers mobilisables par les éleveurs. Ils ont utilisé, entre autres, les références issues du projet BioRéférences Massif Central. À titre d'exemple, pour une sécheresse de printemps-été induisant une baisse de 30 % des ressources fourragères disponibles, l'impact économique pour un élevage de veaux lourds peut dépasser les 30 000 . Dans un tel contexte, la constitution de stocks, à distribuer ensuite lors d'un trou d'été, est indispensable. Plusieurs leviers peuvent permettre d'y parvenir : la diminution du chargement, la mise en place de cultures céréalières, le semis en direct d'un méteil fourrager et d'espèces prairiales dans une prairie vivante et, bien évidemment, le bon entretien de la prairie.
Dérobées estivales à la Ferme expérimentale des Bordes : Des espèces en test contre la sécheresse
Frédéric RIPOCHE, AuteurDes essais ont été mis en place à la Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre, depuis 2019, pour tester une douzaine despèces fourragères en dérobées estivales, afin de renforcer lautonomie alimentaire en bovins allaitants dans un contexte de changement climatique. Les capacités de production entre juin et septembre et les valeurs alimentaires ont été mesurées. L'appétence des différentes espèces a été évaluée. En 2019, année très chaude et très sèche, les productions ont été faibles. Le sorgho et le millet perlé ont donné les meilleurs résultats. 2020 a été plus favorable : le blé égyptien, le maïs, le sorgho, le millet perlé, le moha et le teff grass sont ressortis.
Dossier : Une journée du Bétail Bio virtuelle
Claire MULLER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa 2ème Journée suisse du Bétail Bio s'est déroulée en ligne, le 10 juin 2021. Mathieu et Noël Saucy, éleveurs laitiers bio dans la vallée de Delémont, ont "accueilli" virtuellement les visiteurs. Ce dossier propose 5 articles sur des thématiques qui étaient au programme de cette journée technique : - Une ferme, deux paysans, 50 vaches ; Présentation de la ferme de la famille Saucy ; - Bonne sélection pour vaches en santé ; Quels sont les principes de sélection dont il faut tenir compte pour avoir un troupeau bien adapté aux conditions locales ? ; - Bovins : Savoir soigner les onglons ; Un pareur d'onglons explique en quoi consiste la prévention des maladies des onglons des vaches ; - Des plaisirs mouillés pour les jours chauds ; Présentation de quelques solutions simples à mettre en place sur la ferme pour rafraîchir les cochons ; - "Face au changement climatique, la diversité est la clef des prairies" ; Olivier Huguenin, spécialiste des systèmes herbagers pour Agroscope, explique l'importance de multiplier, à l'avenir, les espèces et les combinaisons dans les mélanges fourragers.
Un éleveur expérimente le pâturage des porcs
Florence MAUPERTUIS, AuteurCarl Sheard, éleveur de porcs en agriculture biologique dans le Maine-et-Loire, pratique, sur sa ferme, le pâturage par les porcs en finition. Il est accompagné, dans la mise en place de cette pratique innovante, par l'Itab, l'Idele et la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. Dans cet article, sont présentés les aménagements qui ont été nécessaires sur les parcelles (clôtures, paddocks...), la ration (réduction des quantités d'aliments), les cultures fourragères implantées, ainsi que les premiers résultats obtenus sur les performances des animaux.
Fourrages et prairies 2.0
C. ALLAIN, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; P. GAUTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à lutilisation de nouveaux outils, notamment des nouvelles technologies (objets connectés) et des jeux sérieux, pour optimiser la gestion des fourrages et des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue portent ainsi sur : 1 lintérêt des objets connectés appliqués aux fourrages, à la conduite des prairies et à la surveillance des animaux ; 2 lutilisation de données satellites pour quantifier la production dherbe et de biomasse ; 3 le recours à la télédétection pour prédire la biomasse du maïs ; 4 la prévision de la croissance de lherbe en Irlande ; 5 la spectrométrie dans le proche infra-rouge pour évaluer la valeur alimentaire des fourrages ; 6 lutilisation de colliers de monitoring pour optimiser le pâturage des vaches laitières ; 7 la prise en main de clôtures virtuelles pour gérer le pâturage ; 8 la mise en réseau dacteurs de la prairie pour accélérer les échanges et les innovations ; 9 lappropriation, par des agriculteurs en Cuma, des stations météo connectées et des outils daide à la décision associés ; 10 - les jeux sérieux en élevage pour transférer les connaissances ; 11 lanimation de séances de diagnostic prairial en collectif pour favoriser le vieillissement des prairies temporaires (outil PERPET) ; 12 un jeu sérieux pour tout comprendre sur les prairies du Massif Central (AEOLE-le-jeu) ; 13 peu doutils numériques en élevage pâturant ; 14 la mesure de la hauteur despèces fourragères pérennes par photogrammétrie.
Semences bio : Boom des surfaces de porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon Semae (ex-Gnis), les surfaces dédiées à la multiplication de semences bio ont progressé de 28 % en 2020 (par rapport à 2019) et atteignent près de 18 000 ha. La hausse enregistrée depuis dix ans saccélère, mais elle cache des disparités. Sur les 190 espèces présentes au Catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes, 106 sont multipliées en bio par 1 168 agriculteurs-multiplicateurs via des contrats passés avec 126 semenciers. Lengouement du secteur semencier pour la bio sexplique en partie par lentrée en vigueur du nouveau règlement bio et la perspective de fin des dérogations autorisant lutilisation de semences conventionnelles non traitées après récolte (la totalité des plants et semences devront être bio dici 2036). En 2019, les producteurs bio ont obtenu plus de 64 000 dérogations : le nombre de celles-ci diminue en grandes cultures et en semences fourragères, mais augmente en semences potagères, en PPAM et en petits fruits. En complément de cet article, un tableau présente lévolution des surfaces de multiplication en bio par espèce végétale. Un encart présente le classement des dix départements présentant les surfaces de multiplication en bio les plus importantes.
Semences fourragères : La palette en bio sélargit
Frédéric RIPOCHE, AuteurDurant le salon Tech&Bio (édition 2021), les semenciers ont pu présenter leurs gammes bio de mélanges et de dérobées dété. Dans cet article, plusieurs dentre eux présentent leurs avancées et leurs nouvelles variétés : Eliard-SPCP, semencier en Bretagne, axe ses recherches sur des mélanges visant lautonomie fourragère et protéique et cherche à raccourcir les cycles de végétation ; Lidea, né de la fusion de Caussade Semences et dEuralis Semences en juillet 2020, souhaite passer toute sa gamme en bio ; Barenbrug, semencier dans la Marne, élargit sa gamme bio ; RAGT Semences, en Aveyron, propose, en bio, certaines de ses variétés sélectionnées en agriculture conventionnelle, et sélectionne de nouvelles variétés plus adaptées aux critères bio français ; Saatbau, un semencier autrichien implanté en France, présente ses nouvelles variétés de seigle fourrager, de pois fourrager et de sorgho fourrager.
Le teff grass, une nouvelle fourragère estivale
Cyrielle DELISLE, AuteurLe teff grass, graminée utilisée comme céréale secondaire en Afrique, arrive en France comme une nouvelle espèce fourragère suite au réchauffement climatique. Sa particularité est de pousser à des températures supérieures à 33 °C. Elle simplante au printemps et il est possible de faire trois à quatre coupes avant lhiver. Elle sutilise en enrubannage, foin ou pâture. La Ferme expérimentale des Bordes et un éleveur du Cantal l'ont testé et font part de leur expérience, tout en proposant des recommandations.
10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
Associations de graminées et de légumineuses exotiques : Des cultures adaptées aux enjeux climatiques et alimentaires creusois ?
Diane MAGNAUDEIX, AuteurEn 2019, la Chambre dagriculture de la Creuse, en partenariat avec la société SEMENTAL, a mis en place plusieurs plateformes fourragères afin de tester des associations de cultures à base de graminées et de légumineuses exotiques. Cet article sintéresse plus particulièrement à lessai mis en place au GAEC des Deux M. Cette ferme laitière en AB, située à 650 m daltitude, a de plus en plus de difficultés à constituer ses stocks fourragers en raison des sécheresses estivales. Lassociation sorgho monocoupe et cowpea a été testée sur deux parcelles (3,24 ha en tout). Ce mélange est destiné à être récolté en ensilage. Après avoir présenté les caractéristiques techniques de ces deux cultures et des parcelles qui ont accueilli lessai, larticle détaille les rendements et les valeurs alimentaires de lensilage récolté pour chacune des deux parcelles. Globalement, lannée na pas été favorable au développement de cette association de cultures (gelées tardives et sécheresse estivale) et les rendements sont assez faibles (4,9 et 5,9 tMS). Les valeurs alimentaires sont intéressantes mais un peu faibles en MAT (7,3 et 9,1 %). Il faut également noter que les variétés de cowpea homologuées en France nont pas de nodulations actives, ce qui réduit lintérêt agronomique de cette légumineuse.
Dossier : Cultures et élevage peuvent être complémentaires
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurLa coopération entre céréaliers et éleveurs permet de renforcer lautonomie alimentaire à léchelle dun territoire. Pour illustrer cette coopération, trois sujets sont abordés : le projet casdar Cerel qui propose des outils daccompagnement afin de pérenniser les partenariats entre céréaliers et éleveurs ; lintérêt de valoriser des couverts végétaux en les faisant pâturer ; le témoignage de Franck Baechler, installé en agriculture de conservation dans le Loir-et-Cher, à Dhuizon. Cet agriculteur a introduit dans son système céréalier une dizaine de vaches Angus et environ cinquante brebis solognotes. Il pratique une rotation dite « deux deux » (2 années successives avec 2 cultures/an), composée de blé, de méteil dautomne, de couvert de printemps à valeur fourragère (pâturé ou coupé), de maïs destiné à la production de grain.
Les fourragères et autres plantes de service : dexcellents outils pour la protection de leau
GNIS, AuteurLe territoire français est recouvert par des prairies (un quart de sa surface), des cultures (un autre quart de sa surface), des forêts, des zones urbanisées Ainsi, plus de la moitié des pluies tombent sur des surfaces occupées par une production agricole. Lagriculture a donc un rôle à jouer dans la préservation de leau. Un des premiers critères utilisés pour qualifier cette eau est le taux de nitrates qu'elle contient. Comme la libération dazote est maximale de juin à août, dès quil y a un peu dhumidité (processus de minéralisation), il est important de maintenir les flores prairiales en conditions poussantes. A linverse, plusieurs essais menés par lInrae ont montré que les taux de nitrates sont très élevés dans des eaux de lessivage de prairies sous-exploitées ou à labandon. Les cultures fourragères et les couverts végétaux (cultures dérobées ou plantes de service) permettent aussi de préserver la qualité de leau (ainsi que la fertilité des sols) : ces plantes réorganisent lazote minéral en azote organique, permettent une meilleure pénétration de leau dans les sols (ce qui évite les ruissellements) et augmentent la réserve utile des sols en améliorant les taux de matière organique.
Lupin : Nouvelles variétés prometteuses
Ania BIASIO, AuteurLe lupin est une légumineuse qui possède des teneurs en protéines supérieures à la féverole, et quasiment équivalentes au soja, et qui peut être utilisé dans les rations fourragères. En Suisse, le FiBL, en collaboration avec des organismes de sélection, sintéresse à de nouvelles variétés de lupin blanc (en culture pure) et de lupin à folioles étroites, aussi appelé lupin bleu (en culture associée), résistantes à l'anthracnose. Les variétés Frieda et Sulimo, récemment homologuées, semblent prometteuses et ont atteint des rendements entre 20 et 37 q/ha sur deux sites dessais en agriculture biologique, en 2019.
Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
ECOPHYTO - Le méteil, un nouveau fourrage pour cultiver la biodiversité
Cette vidéo de 11 minutes a été réalisée dans le cadre du plan ECOPHYTO et regroupe différents témoignages d'agriculteurs cultivant un méteil récolté immature avant une culture de printemps. Les méteils sont des mélanges plus ou moins complexes despèces différentes qui sont composés par les agriculteurs. Ces mélanges présentent plusieurs avantages : ils sont peu gourmands en temps de travail et offrent une couverture du sol l'hiver. Ils sont aussi un moyen d'assurer l'autonomie fourragère d'un élevage et présentent des intérêts agronomiques : la culture assez dense joue un rôle important face à la concurrence des adventices et les systèmes racinaires diversifiés permettent de décompacter le sol des parcelles. Les témoignages des agriculteurs permettent de suivre la culture, de l'implantation à la valorisation.
Jeu de cartes collaboratif LAURACLE (Leviers dAUtonomie pour Résister aux Aléas CLimatiquEs)
Stanislas LUBAC, Auteur ; Loïc MADELINE, Auteur ; Fabienne LAUNAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Ce jeu de cartes sérieux a été réalisé dans le cadre des projets Optialibio (Casdar) et Mélibio (CGET-Massif Central), par lITAB, lIdele, le Pôle Bio Massif Central et lINRA. Il a pour objectif de présenter des leviers permettant daméliorer lautonomie fourragère dans les élevages biologiques bovins et ovins. 9 familles de leviers (prairies, cultures fourragères annuelles, réduction des besoins ) sont réparties en 4 catégories (assolement, itinéraire technique, zootechnie, réseaux). La rapidité de mise en uvre de chaque levier et son coût sont estimés. Un mode demploi propose des règles du jeu possible à mettre en place avec des éleveurs ou des étudiants.
Le lait de sa propre herbe
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, plus de deux tiers de la surface agricole est occupée par des cultures fourragères. Selon les estimations, un quart des exploitations délevage pourraient adopter la pâture intégrale mais très peu le font actuellement, car cette méthode est exigeante. La pâture intégrale a besoin dêtre professionnalisée d'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahier des charges 2022, que plus aucun aliment fourrager bio ne pourra être importé pour les ruminants. La pratique de la pâture intégrale commence au printemps par du surpâturage afin de stimuler le tallage des graminées et dhabituer les animaux. Vient ensuite un important travail de planification des pâtures afin de faire correspondre les besoins en fourrage du troupeau à la production des prairies : taille des surfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture des pâtures (au moment de la hauteur idéale de lherbe), heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Une planification optimale nécessite plusieurs années de travail et dadaptations en fonction des observations réalisées et peut aussi être adoptée en pâture partielle pour les systèmes qui ne peuvent pas développer une pâture intégrale (éloignement des parcelles). Dautres paramètres peuvent influencer la réussite du système, comme la sélection du type de vaches et ladoption de vêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider le besoin maximal de fourrages avec la forte croissance de lherbe et ainsi de limiter le coût daffouragement. Le producteur laitier bio Christof Widmer témoigne de son expérience en pâture intégrale et notamment de lintérêt économique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/h en ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h, contre 3600 h).
Liveseed: D4.1 Report on relative importance of factors encouraging or discouraging farmers to use organic seed in organic supply chains
Stefano ORSINI, Auteur ; Susanne PADEL, Auteur ; Francesco SOLFANELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2019Ce rapport résume les résultats d'une enquête qui avait pour objectif d'identifier les facteurs encourageant ou décourageant les agriculteurs à utiliser des semences biologiques. Elle a été réalisée dans le cadre du projet européen Liveseed qui tend à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences bio. Cette enquête en ligne a été menée en 2018 et 2019 dans 17 pays européens. Au total, 839 agriculteurs bio ont été interrogés. Le principal problème signalé est le manque de disponibilité en semences bio pour des variétés adaptées aux conditions de production locales. Cette problématique a été citée dans tous les pays enquêtés, mais elle est moins prononcée dans les pays d'Europe Centrale et du Nord. Limportance deffectuer la sélection des variétés dans des conditions AB est également ressortie. Par ailleurs, lutilisation de semences biologiques paysannes est plus élevée dans les pays de l'Est et de la Méditerranée. Les autres pays utilisent majoritairement des semences bio achetées. Globalement, la qualité de ces semences semble être satisfaisante, bien qu'environ 15% des répondants déclarent avoir eu des problèmes de germination et 10% des problèmes de ravageurs ou de maladies. Les fermes situées en Europe Centrale et en Europe du Nord (régions où la plupart des semences biologiques sont produites) ont un taux d'utilisation de semences bio nettement plus élevé que les fermes situées en Europe de l'Est et du Sud. En outre, les pays où les semences bio se vendent en direct ou via des magasins spécialisés ont un taux d'utilisation nettement plus élevé. Concernant le profil des exploitations, les semences bio sont plus utilisées en grandes cultures et en cultures fourragères quen productions fruitière et légumière.
Recueil dexpériences : Aléas climatiques en Massif Central : quelles adaptations mises en uvre par les paysans du réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne ?
Cédric DEGUILLAUME, Auteur ; Augustin ALVERGNAS, Auteur ; Géraud CALMEJANE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Réseau CIVAM, 58 Rue Regnault, 75 013, FRANCE) : RÉSEAU AGRICULTURE DURABLE DE MOYENNE MONTAGNE (ADMM) | 2019Le changement climatique est une réalité pour bon nombre déleveurs : augmentation des températures, baisse ou concentration des précipitations sur lannée, hivers doux, printemps précoces, gelées tardives Ce recueil dexpériences présente des pratiques fourragères mises en place par des éleveurs du Massif Central, dont certains en bio, pour sadapter aux aléas climatiques ponctuels ou répétés. Il commence par décrire lévolution du climat entre 1959 et 2009 dans le Massif Central, puis présente les projections dici 2100 et les conséquences que cela aura sur lagriculture. Il cite également tout un panel dactions possibles pour tenter de sécuriser son système fourrager, allant de la mise en place dune culture ponctuelle à la modification profonde du système de production. Neuf témoignages dagriculteur sont ensuite retranscrits : Augustin Alvergnas, dans le Rhône, a cultivé du maïs population pour sécuriser lalimentation de son troupeau laitier ; Géraud Calmejane (Cantal) a misé sur le méteil et ses multiples possibilités ; Francis Roux (Aveyron) a redéfini son système fourrager pour intégrer des méteils à pâturer ; Stéphane Malroux (Cantal) a mis en place divers ateliers pour mieux sadapter et sécuriser son système ; Nicolas Calazel (Aveyron) a effectué un sursemis de céréales pour limiter la dégradation de ses prairies et assurer une bonne production au printemps ; Frédéric Padet (Loire), en vaches laitières bio, a maximisé la résistance au sec de son système fourrager grâce à des méteils, des dérobées et au pâturage tournant ; Jean-Marc Dejean (Aveyron) a implanté des cultures fourragères dérobées pour assurer un pâturage automnal ; Benjamin Peyre (Gard) a fait pâturer des reports sur pied à ses brebis pour pallier labsence de repousse ; Jean-Michel Favier (Hérault), en bio, a réalisé du report sur pied et a collaboré avec des céréaliers pour sécuriser son stock de foin.
Recueil de pratiques : Témoignages, les paysans sadressent aux paysans Sadapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2019Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les agriculteurs sont dans lobligation dadapter leur système et leurs pratiques. Ce recueil a été réalisé dans le cadre du projet Cap Climat (Comment sAdaptent les Producteurs au Climat), initié en 2018 sous limpulsion du réseau GAB-FRAB Bretagne, en partenariat avec le Groupe Rocher. Les producteurs enquêtés dans le cadre de ce projet, bio et non bio, sont des éleveurs de bovins, en système allaitant ou laitier, répartis sur la zone géographique de létude CAP Climat (cest-à-dire les territoires de Redon Agglomération ou de lOust à Brocéliande Communauté). Ce document commence par présenter les évolutions du climat et citer les différents risques que ces changements peuvent provoquer selon les éleveurs. Il synthétise également le travail réalisé par ces éleveurs lors de travaux de groupe : ils ont évalué la faisabilité dune dizaine de pratiques pour sadapter au changement climatique (haies fourragères, pâturage tournant, chargement adapté ) à laide de différents indicateurs. Ce document rappelle également les différents outils de diagnostic disponibles, ainsi que les différents programmes de recherche en lien avec cette problématique. Enfin, il rapporte les témoignages des huit éleveurs bio : Pascal Capihan et Nathalie Chamaillard ont implanté des haies pour limiter le ruissellement, faire de lombre pour les vaches et leur donner du fourrage ; Benoît Colleaux et Maxime Quesnel ont revu leur manière de gérer les stocks fourragers en fonction de la qualité de ces derniers ; Sébastien Baron a adapté ses cultures à son terroir en implantant du maïs population ; Jean-Marc Braud a installé un système dabreuvement en salle de traite ; Cyrille Tatard a opté pour des animaux rustiques (vaches Nantaises) ; Jean-Yves Davalo, qui est en système tout herbe, a, quant à lui, optimisé sa gestion du pâturage.
Semer un méteil fourrager dans une prairie vivante
Marc PEILLERON, Auteur ; Vincent VIGIER, AuteurLa productivité des prairies est fortement impactée par les sécheresses. Pour augmenter leur rendement et leur qualité, sans forcément avoir à retourner ces parcelles, il est possible, à lautomne, de semer un méteil fourrager directement dans les prairies vivantes. Cet article énumère, dans un premier temps, les différents avantages offerts par cette technique : sadapter au changement climatique en favorisant des cultures à pousse de printemps, augmenter les rendements des prairies peu productives, limiter le salissement hivernal Une approche économique est ensuite apportée à laide dun exemple : celui du coût de revient dune tonne de fourrage supplémentaire produite via limplantation dun mélange de céréales (90 kg/ha) et de légumineuses (60 kg/ha) dans une prairie. Trois essais, réalisés à l'automne 2018 dans le Cantal, sont ensuite détaillés. Pour chacun dentre eux, les semences et semoirs spécialisés utilisés sont décrits (les résultats obtenus seront disponibles ultérieurement). Un paragraphe est ensuite réservé à la méthode Banzaï : il est possible dutiliser des semoirs non spécialisés pour effectuer ce type de semis (utilisation du vibroculteur, du déchaumeur à disques ou à dents avec un passage de rouleau après semis), mais le travail sera plus aléatoire et plus impactant pour la prairie.
Agir sur son autonomie : des outils et des leviers à mobiliser
Lors de la Journée Technique des projets Mélibio et Optialibio du 24 mai 2018, au Lycée agricole de Tulle-Naves (Corrèze), Stanislas Lubac, de lInstitut Technique de lAgriculture Biologique, a dressé un panorama des outils créés dans le cadre des projets de recherche-développement Mélibio et Optialibio : le simulateur dautonomie AMIABLE (une formation à la maîtrise de cet outil sera organisée pour les conseillers) ; le panorama des leviers (Classement des leviers dautonomie) ; loutil daide à la décision pour les semences de prairies à flore variée, Capflor ; les outils didentification des leviers liés à des stratégies de groupe, le Rami fourrager et le jeu de cartes leviers ; et laccès à des références avec la synthèse des essais sur les prairies à flore variée et le guide technique CERPRO sur les mélanges céréales-protéagineux. Parmi les leviers cités, figurent : limplantation de prairies artificielles de sainfoin ou de sulla, mais aussi de cultures dappoint comme le moha, le soja, le fenugrec ; la réduction de la production animale, la mise en pension des animaux ; ladoption de races rustiques, ladaptation de la production laitière à la pousse de lherbe Les jeux du Rami fourrager (complexe à mettre en uvre, mais plus poussé) et des cartes leviers (facile à sapproprier), qui se pratiquent avec un conseiller et un groupe dagriculteurs, permettent dutiliser différents leviers et de simuler plusieurs stratégies pour améliorer lautonomie.
La betterave fourragère : modalités de sa valorisation au pâturage
La betterave connaît un regain dintérêt chez les éleveurs français, qui peuvent la valoriser notamment au pâturage. Lincorporation de betterave fourragère dans la ration des vaches laitières présente des intérêts techniques (environ 1,2 UFL/kg MS et une digestibilité de 88 %) et économiques (augmentation des taux butyreux et protéique du lait, économies sur le coût de la ration, notamment pour les concentrés). La stabilité des rendements et de la qualité de la betterave, même en mauvaise année climatique, est également un atout. La diversité de loffre variétale autorise aujourd'hui la valorisation par le pâturage. Au pâturage, la plante peut être consommée entière, avec ses feuilles dont la teneur en PDIN est intéressante. Cette pratique nécessite des variétés de teneur en MS adaptée (<16 % MS) et des précautions particulières dans la conduite (sol portant, pâturage au fil pour éviter toute surconsommation ).
Gestion fourrage : Changement climatique : quelles stratégies adopter pour les fourrages en cas de sécheresse ?
En cas de sécheresse, quels leviers peuvent être mis en uvre par les éleveurs ? Cette fiche fait le tour des principaux moyens daction, avec un maître mot : anticiper, et un préalable : faire un bilan fourrager afin de définir au mieux besoins du troupeau et ressources disponibles. Un premier levier possible est de réduire les besoins en adaptant le chargement (réduire le troupeau si besoin, faire tarir certaines vaches plus précocement ou encore optimiser le renouvellement). Divers moyens permettent de jouer sur la ressource, dont lensilage de céréales initialement prévues pour la moisson. Dans ce cas, il faut faire attention au fait que, selon le mélange céréalier ou le type de céréales, les valeurs du produit sont très variables. Il faut faire un compromis entre rendement, taux de matière sèche et digestibilité. Implanter des cultures fourragères, après une récolte, est une autre solution. Il faut aussi anticiper pour les achats de fourrages et ne pas oublier les fourrages sur pied. Enfin, il est important doptimiser son pâturage, dautant plus en période de sécheresse, notamment en augmentant le nombre de parcelles à pâturer (quitte à moins faucher).
Intérêts agronomiques des cultures intermédiaires et dérobées dans la rotation
A partir de diverses expérimentations conduites sur les cultures intermédiaires, un certain nombre d'impacts, positifs et négatifs, sont identifiés. L'effet sur la structure du sol est limité par la courte durée de la culture, tandis que celui sur le taux de matière organique, cumulatif au fil des ans, n'est sensible qu'à partir d'une biomasse de la dérobée supérieure à 3 t MS/ha. Ces couverts modifient aussi la dynamique des éléments minéraux. Pour l'azote, le rapport C/N et le taux de légumineuses du couvert déterminent les quantités d'azote immobilisées puis restituées à la culture suivante. Ces dernières peuvent dépasser 100 kg N/ha en présence de certaines légumineuses. Il convient d'être vigilant sur le taux de potassium du sol car des dérobées répétées peuvent conduire à de fortes exportations et à une carence en potassium. Pour limiter les impacts négatifs sur le salissement et les bioagresseurs, l'éleveur doit être très rigoureux (choix des espèces et parfois même des variétés implantées en fonction des autres cultures de la rotation, semis ). Globalement, l'impact d'une dérobée sur la culture suivante est faible sauf si la date de semis de cette dernière est retardée.
Mélanges céréales-protéagineux immatures : des références sur leurs intérêts alimentaires et économiques
Amélie BOULANGER, Auteur ; Philippe COCHET, Auteur ; Stéphane DAVID, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux travaux de terrain ont concerné la valeur alimentaire de divers mélanges cultivés en dérobées et, bien sûr, leur place possible dans les rations Les travaux conduits dans trois situations des régions Lorraine ou Centre-Val de Loire montrent que l'intégration des cultures dérobées dans la rotation varie suivant les contextes ; ils apportent des références locales en réponse aux questions des éleveurs. La réflexion a été alimentée par les travaux de groupes d'agriculteurs et les expérimentations conduites par les organismes de développement. Ces mélanges riches en légumineuses permettent de limiter les apports de concentrés protéiques dans la ration s'ils sont récoltés à un stade précoce. Souvent récoltés et ensilés immatures, ils sont appréciés pour leur robustesse face aux aléas climatiques et leur arrière-effet positif pour la culture de printemps suivante si sa date de semis n'est pas retardée. Enfin, l'intérêt économique de la dérobée dépend du rendement obtenu et de la valeur azotée du fourrage. A noter que la sécurité fourragère apportée à la constitution des stocks, ainsi que les atouts économiques de ces mélanges innovants ont déjà assuré leur adoption rapide par de nombreux éleveurs.
Quelles cultures alternatives pour les années de sécheresse ?
Morgane COULOMBEL, AuteurAu GAEC Le Feuil, en Ille-et-Vilaine, la priorité est de maximiser le pâturage dans la ration des 85 vaches laitières biologiques. Toutefois, face à des conditions climatiques de plus en plus sèches et qui limitent la pousse de l'herbe, les associés testent des cultures et des mélanges fourragers alternatifs depuis deux ans. Des éléments d'itinéraires techniques et de valorisation pour trois de ces cultures sont présentés dans cet article : - un mélange colza fourrager-RGI ; - un mélange avoine-féverole-pois fourrager-pois protéagineux-vesce ; - un mélange sorgho fourrager Jalisco-avoine-trèfle d'Alexandrie-trèfle squarrosum. Les intérêts et inconvénients de ces mélanges, aux dires des éleveurs, sont rapportés.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. Lannée fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).
Sécuriser un système laitier avec des fourrages économes en eau et en énergie fossile
Interview de Sandra Novak sur son intervention aux Journées de Printemps 2018 de l'AFPF sur le thème "Sécuriser un système laitier avec des fourrages économes en eau et en énergie fossile". Elle présente l'expérimentation OASIS qui consiste à avoir une vision prospective en prenant en compte les changements climatiques et surtout la raréfaction des ressources en eau et en énergie fossile. Dans un premier temps, Sandra Novak expose les leviers testés pour pâturer toute l'année (mise en place de cultures pâturables l'été, comme le sorgho fourrager ou encore la chicorée, d'une culture pâturable en hiver, comme la betterave conduite au fil, d'arbres fourragers). Cette expérimentation est en cours et de nombreuses questions persistent.
Le sorgho fourrager mono-coupe : une alternative au maïs en présence de sangliers
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, Auteur ; Sébastien TALLOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs auvergnats sont de plus en plus confrontés aux dégâts causés par des sangliers dans leurs parcelles de maïs ensilage. Une culture alternative existe : le sorgho fourrager. Cet article présente les principaux avantages de cette culture : meilleure tolérance à la sécheresse, valeur alimentaire et rendement comparables à ceux du maïs, frais de semences plus faibles, absence d'amidon et donc peu d'attrait pour les sangliers. A noter toutefois qu'il n'existe pas à ce jour de semences certifiées AB : des semences non traitées sont disponibles sans demande de dérogation. Quelques inconvénients sont aussi soulignés : besoin en somme de températures plus élevé que pour le maïs, sensibilité à la verse. L'itinéraire technique pour une parcelle de sorgho fourrager en agriculture biologique est présenté.
Symposium on breeding for diversification : A Joint Meeting of the EUCARPIA Section organic and Low-Input Agriculture, ECO-PB, DIVERSify, INSUSFAR, HealthyMinorCereals, LIVESEED, ReMIX and Wheatamix
Lars Pødenphant KIAER, Auteur ; N. R. BOESEN, Auteur ; Jérôme ENJALBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | KASSEL (Mönchebergstraße 19, 34109, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ DE KASSEL | 2018Du 19 au 21 février 2018, s'est tenu à Witzenhausen, en Allemagne, un congrès international consacré à la diversification végétale dans les agrosystèmes. En effet, les travaux actuels tendent à montrer l'intérêt de la diversité interspécifique et intraspécifique pour le développement de systèmes agricoles plus résilients, respectueux de l'environnement, productifs et moins dépendants des intrants. Co-organisé par Eucarpia, l'Association Européenne pour l'Amélioration des Plantes, et l'Université de Kassel, ce congrès a permis de présenter un panel de recherches menées en Europe sur le sujet. Elles concernent aussi bien la diversité interspécifique qu'intraspécifique, des cultures annuelles que pérennes, en passant par la production de fourrages ou l'agroforesterie, en agricultures biologique et conventionnelle. Les résultats présentés sont principalement issus de six projets de recherche (quatre européens, un français, un allemand) : LIVESEED, INSUSFAR, DIVERSify, HealthyMinorCereals, ReMIX et WHEATAMIX.
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les systèmes délevage caprins
Jérémie JOST, Auteur ; Denis THOMAS, Auteur ; Charles DROUOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2016, un tiers des élevages caprins non-pastoraux valorisait des cultures dérobées pour sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques et maîtriser le coût de la ration. Les réseaux d'élevage caprin permettent d'apporter des réponses précises quand à l'utilisation de ce type de fourrage dans les élevages caprins. Celle-ci s'avère être souvent opportuniste. Cinq types de fourrages annuels sont récoltés : des cultures de début de printemps (ray-grass d'Italie seul ou associé à du trèfle incarnat, en vert ou enrubanné), des cultures de soudure dété (sorgho fourrager ou millet), des cultures dautomne (crucifères), des céréales ou des mélanges céréales-protéagineux récoltés immatures et des betteraves fourragères. Il existe des freins techniques et une lacune de connaissances scientifiques sur : i) la production laitière des chèvres alimentées avec ces fourrages et ii) les effets biochimiques et organoleptiques pour le lait et les fromages.
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les sytèmes d'élevage caprins
Présentation de Jérémie Jost (Institut de l'Élevage) sur les cultures complémentaires utilisées en élevage caprin. Les propos ont été recueillis lors des Journées de Printemps 2018 de l'AFPF. Les données Inosys - Réseaux l'élevage montrent qu'un tiers des éleveurs caprins qui ne sont pas pastoraux cultivent des cultures intermédiaires fourragères annuelles. Différents types de cultures sont utiliséescomme les cultures fourragères de début de printemps (RGI ou RGI - Trèfle incarnat, mélanges céréaliers ensilés ou pâturés), des cultures annuelles de soudure pour la période estivale (exemple : le sorgho, le moha), des cultures intermédiaires pour l'automne (colza fourrager, choux) et des fourrages annuels complémentaires tels que les méteils pour assurer les stocks (récoltés immatures ou en foin). 80 % des élevages caprins non pastoraux sont en polyculture-élevage. De nombreuses questions demeurent concernant ces fourrages (conduite technique, performance laitière, effets sur les fromages...).
Rapport annuel 2016 Pôle AB Massif Central
Le rapport dactivité 2016 du Pôle Agriculture Biologique Massif Central, paru à loccasion de lAssemblée Générale du 11 mai 2017, est loccasion de revenir sur les 4 projets portés par la structure (Mélibio et BioRéférences à léchelle Massif Central, BioVIA et Biovergne à léchelle auvergnate), sur les 3 projets nationaux où le Pôle AB MC est partenaire (Optialibio, Abile, Résilait) et sur les autres projets déposés. Les actions de communication et de valorisation sont ensuite développées, dont les BioThémas du Sommet de lÉlevage.
Agriculture de conservation : Résultats d'essais sur les couverts végétaux d'été et le maïs sans labour
Muriel SIX, AuteurSur la ferme de Bernussou, siège de ses essais, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a mis en place plusieurs expérimentations autour de l'agriculture de conservation. Les résultats de la campagne 2015 pour les couverts d'été et le maïs sans labour sont présentés dans cet article. Six mélanges de couverts d'été ont été implantés. Ils étaient constitués de légumineuses (pois, trèfle d'Alexandrie...), de crucifères (radis fourrager, navette...) et de plantes d'autres familles (tournesol, lin, avoine...). Chacun de ces mélanges visaient un objectif spécifique : - structuration du sol ; - couverture du sol ; - restitution d'azote ; - production de fourrage ; - piège à nitrates. Le sixième mélange a été constitué à partir des graines restantes. Les biomasses, valeurs alimentaires, rendements et restitutions en azote, phosphore et potasse, ainsi qu'un bilan économique ont été mesurés ou calculés. Des parcelles de couverts végétaux d'été pâturées chez des agriculteurs ont aussi été étudiées. A noter que des fertilisants non-autorisés en agriculture biologique ont parfois été apportés (contexte d'agriculture conventionnelle). Un second essai est présenté. Il concerne l'implantation de maïs sans labour, mais n'est pas transposable à l'agriculture biologique (utilisation de produits phytosanitaires interdits en bio pour la destruction du précédent et pour lutter contre les limaces).
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
Techniques innovantes : Les 4 rendez-vous de Tech & Bio
BIOFIL, AuteurAprès l'édition nationale du salon Tech & Bio en 2015, ce sont quatre rendez-vous Tech & Bio régionaux qui se dérouleront en 2016 : - le 27 mai à Aiserey, en Côte d'Or, autour des grandes cultures ; - les 1er et 2 juin à Bihan, dans le Morbihan, pour un rendez-vous Grand Ouest axé sur les cultures fourragères, les grandes cultures et les cultures légumières ; - le 16 juin à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, sur la thématique des élevages de ruminants ; - et les 6 et 7 juillet à Libourne, en Gironde, pour un rendez-vous Viticulture. Les programmes de chacun d'entre eux sont détaillés.
Les couverts végétaux
Joseph DUHAMEL, Auteur ; Maddalena MORETTI, Auteur ; Grégory TIERCE, AuteurLes couverts végétaux présentent divers avantages pour les systèmes en agriculture biologique, et notamment une meilleure maîtrise des adventices, maladies et ravageurs. Cependant, des points de vigilance sont à garder en tête pour les agriculteurs qui en implantent. Ce Cahier Technique propose un tour d'horizon de cette pratique : - présentation des différents objectifs et pratiques qui se cachent derrière les couverts végétaux ; - focus sur les conditions d'implantation, primordiales pour la réussite de la pratique ; - focus sur trois objectifs qui peuvent être recherchés : engrais verts, dérobée fourragère, piège à nitrates.
L'essentiel de 4 ans d'essais sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le GAEC Guilbert, dans le Calvados, accueille la plate-forme d'essais du projet Reine Mathilde, dont la finalité est le développement de la filière laitière biologique en Basse-Normandie. Dix thématiques y sont traitées. Elles concernent des cultures qui pourraient permettre d'accompagner les élevages bovins lait bas-normands dans la recherche d'autonomie alimentaire : - association maïs + protéagineux ; - ensilage de féverole + pois protéagineux ; - associations céréales + protéagineux d'hiver ; - triticale, seigle et épeautre ; - lupin ; - plantes compagnes ; - féverole ; - légumineuses fourragères ; - chicorée ; - maïs. L'essentiel des résultats de ces essais, pour les campagnes 2010 à 2014, est présenté dans cette synthèse, éditée par les Chambres d'agriculture de Basse-Normandie, Littoral Normand et Agronat.
Prairies : Les mélanges suisses de fourragères ont des atouts
Sophie BOURGEOIS, AuteurLes mélanges suisses peuvent apporter des avantages pour ceux qui souhaitent implanter des prairies temporaires complexes ou à flore variée. Ces mélanges sont issus d'un travail de recherche mené selon une approche stricte et sont composés à partir d'une liste de variétés recommandées. C'est l'Association suisse pour le Développement de la Culture Fourragère (ADCF) qui délivre un label aux recettes de mélanges qui ont montré leur intérêt après essais. Ces derniers sont faits sur divers sites expérimentaux couvrant une large gamme des conditions pédo-climatiques rencontrées en Suisse, de la zone de plaine à la zone herbagère d'altitude. Cet article est complété par le témoignage d'un agriculteur creusois satisfait des mélanges suisses qu'il utilise, ainsi que par la mention d'une alternative au sursemis pratiquée par certains agriculteurs suisses. En effet, certains fauchent tardivement une bonne parcelle et l'herbe fauchée est transportée, puis séchée sur la parcelle que l'on souhaite améliorer. Ceci évite le sursemis et permet l'apport de beaucoup de semences tout en conservant les écotypes ou encore la microfaune adaptée localement.
Quels sont les besoins de recherche sur la valeur des fourrages pour les ruminants ? : Analyse d'avis d'experts
Afin de sécuriser leurs systèmes fourragers et/ou d'améliorer l'autonomie alimentaire de leurs élevages, certains éleveurs de ruminants modifient leurs stratégies fourragères et mettent en place des pratiques très diverses. La recherche scientifique est ainsi conduite à s'interroger sur les priorités de recherche concernant la valeur des fourrages pour les ruminants. Vingt-et-une personnes spécialisées dans le domaine de la production fourragère et/ou des ruminants (certaines travaillant en AB) ont été interviewées afin d'identifier les priorités de recherche sur la valeur des fourrages pour les ruminants. Les priorités citées concernent l'acquisition de connaissances sur la valeur alimentaire des fourrages, pour caractériser des ressources fourragères nouvelles, mais également pour améliorer les méthodes de prévision de la valeur alimentaire des fourrages, notamment des mélanges. Par ailleurs, la majorité des personnes interrogées pensent qu'il serait intéressant d'ajouter de nouveaux critères d'évaluation des fourrages, par exemple pour évaluer les impacts sur la santé animale.
S'inspirer des systèmes fourragers toscan et catalan
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Massif Central, il semblerait que le climat se "méditerranéise", au sens où il présente de plus en plus d'épisodes de sécheresse estivale, tout en gardant des hivers rudes. Afin de dégager des éléments permettant d'anticiper les conséquences du changement climatique en matière de conduite des élevages, et en particulier pour la production fourragère, le projet Mélibio a cherché à identifier des conduites mises en uvre par des producteurs en Toscane et en Catalogne, et qu'il serait intéressant de transposer en France. L'intérêt de la luzerne et des cultures fourragères annuelles a été mis en avant pour constituer des stocks. Un des autres aspects concerne la recherche active de pratiques alternatives pour contourner les aléas climatiques (irrigation, utilisation de la forêt...). L'article présente également une des autres réalisations de Mélibio, "Capflor", outil d'aide à la décision pour concevoir des mélanges prairiaux.
Semis de fétuque élevée sous couvert de légumineuses : impact sur les fournitures en azote pour la graminée fourragère porte-graine
C. RAVENEL, Auteur ; F. DENEUFBOURG, Auteur ; Y. PATEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa fétuque élevée porte-graine est une graminée multipliée en France pour la production de semences. Cette culture pérenne est parfois implantée sous couvert de protéagineux. L'effet du couvert de légumineuse sur l'alimentation azotée de la graminée porte-graine au printemps suivant a été évalué. Plusieurs expérimentations mises en place par la FNAMS (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences) ont comparé, dans un contexte dagriculture conventionnelle (avec fertilisation minérale), les implantations de la fétuque élevée porte-graine sous couvert de pois de printemps ou de céréales. Le bilan économique est plutôt favorable au couvert pois tandis que le bilan environnemental est très supérieur pour ce dernier.
Un site dédié à l'autonomie fourragère
Emeline BIGNON, AuteurLa Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a lancé un site internet, www.perel.paysdelaloire.chambagri.fr, consacré à la recherche d'autonomie fourragère en élevage ruminant. Ce site a vocation à aider les éleveurs à se préparer à faire face aux aléas climatiques, en particulier à des épisodes de sécheresse, attendus comme de plus en plus fréquents, selon les études prévisionnelles du climat. En collaboration avec l'Institut de l'Élevage, Arvalis, les conseillers de performance et les Cuma, les conseillers des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire se sont mobilisés pour produire des références et outils dédiés.
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
Associer des approches analytiques et systémiques pour concevoir un système laitier innovant : de la Fée à l'OasYs
Sandra NOVAK, AuteurDeux grandes conceptions de l'innovation sont ici confrontées : d'une part, l'approche analytique avec le programme Fée qui privilégie l'expérimentation de facteurs « toutes choses égales par ailleurs » pour faire progresser un système existant ; d'autre part, l'approche du projet collaboratif OasYs qui consiste à concevoir et évaluer un système fourrager en rupture avec les systèmes dominants. Ces deux principes sont illustrés par des recherches appliquées portant sur l'optimisation du pâturage, les fourrages annuels économes en eau et en énergie ou encore la diversification des techniques d'élevage.
Associer une légumineuse au sorgho pour améliorer la qualité de la ration
Mabio S.J. DA SILVA, Auteur ; Jean-Claude EMILE, Auteur ; Guillaume AUDEBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). Le sorgho présente l'avantage d'être moins gourmand en eau que le maïs, et avec une productivité comparable. Le grain peut être utilisé en ensilage pour l'alimentation des ruminants, mais sa faible valeur protéiques impose une complémentation. Des associations de sorgho nain ou géant avec du soja, du pois protéagineux, du trèfle d'Alexandrie, de la vesce velue, du haricot ont été testées, en 2013, dans la Vienne. Quel que soit le type d'association, la culture associée augmente la valeur protéique du mélange tout en conservant sa valeur énergétique. Les associations de sorgho géant avec du haricot commun ou de sorgho nain avec du soja présentent les meilleurs taux de matières azotées totales. Ce document présente également les rendements des essais, les proportions de sorgho à la récolte et les valeurs nutritionnelles des cultures associées.
Céréales immatures ou cultures dérobées : Des solutions pour compléter les stocks fourragers
Quand les récoltes fourragères s'avèrent relativement faibles, comme ce fut le cas au printemps 2014 dans le Puy-de-Dôme, les éleveurs peuvent recourir à des solutions d'appoint pour compléter leurs stocks fourragers. Cet article présente certains aspects techniques de la récolte de céréales immatures ou de la mise en place de cultures dérobées : implantation, récolte, stockage La récolte à un stade immature des céréales, en ensilage ou en enrubannage, peut fournir un fourrage aux valeurs alimentaires faibles, mais dans des quantités intéressantes. Du côté des cultures dérobées, différentes espèces peuvent être implantées : maïs, sorgho, moha, millet, associations graminées-légumineuses, ou encore ray-grass italien alternatif, dont la pousse est rapide.
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
Foisonnement de l'innovation agricole : quelques exemples d'initiatives en élevage herbivore
V. ALLEZARD, Auteur ; Christian HUYGHE, Auteur ; Françoise VERTÈS, AuteurCet article est un recueil de sept expériences originales en élevage herbivore illustrant l'adaptation des acteurs agricoles à un contexte fluctuant grâce à des approches systémiques et coopératives : la sélection et l'entretien des couverts prairiaux dans des contextes à fortes contraintes physiques et réglementaires ; l'élaboration de dérobées fourragères ; un outil de gestion du pâturage en fonction des sommes de température ; des techniques de renouvellement de prairies par des semis sous couverts ; des innovations pour réduire les temps de travaux d'astreinte et enfin un échange entre un Civam et des porteurs de projet à l'installation en Loire-Atlantique.
Performances des bovins en croissance alimentés avec un mélange céréales-protéagineux immatures ensilé
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). L'ensilage de mélanges céréales-protéagineux immatures permet de sécuriser le système fourrager. La station expérimentale de Mauron, en Bretagne, a mené, en 2012-2013, des essais pour en déterminer la valorisation animale et la valeur d'encombrement sur des boeufs Prim'Holstein et des génisses Blondes d'Aquitaine, en comparaison avec une ration à base d'ensilage de maïs. Les résultats montrent qu'en dépit d'une amélioration de l'autonomie protéique, ces ensilages nécessitent une complémentation lorsque la période d'alimentation a une durée supérieure à 2 mois. Les fourrages ensilés à base d'associations céréales-protéagineux sont plus équilibrés, mais leur valeur alimentaire reste modeste.
Des prairies qui produisent des céréales et donnent de l'herbe fraîche de 5 semaines au mois d'août ? C'est la prairie céréalière
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurDepuis plusieurs années, Luc Friconneau met en place des prairies céréalières dans son assolement. Cela consiste à semer un mélange céréalier dans une prairie qui présente des déséquilibres. Il peut alors récolter sur une même parcelle les grains du mélange céréalier, de la paille, et de la paille de bouche (mélange de paille de céréales et de foin). Sa technique est présentée dans cet article. Des éléments de réponse autour de quatre questions-clés sont notamment apportés : - Comment choisir les prairies à rajeunir de cette façon ? ; - Qui a gagné ? La prairie ou le mélange céréalier ? (en effet, le type de récolte dépendra du développement du couvert) ; - Comment moissonner ? ; - Pâturer, faucher ou ressemer ?
Préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France - 2014
Ce guide à destination des agriculteurs, des conseillers et des semenciers présente les mélanges à implanter selon les caractéristiques botaniques des espèces fourragères, les modes d'exploitation, la durée de la prairie et les types de sols. La qualité et l'appétence des fourrages sont aussi pris en compte.
Rapport annuel 2013 : Rapport moral, rapport dactivités, rapport financier
Le Pôle Bio Massif Central est un acteur de la recherche-développement dans le Massif Central et a su développer de multiples partenariats. Ce rapport revient sur son fonctionnement, le financement et ses actions en 2013. Le Pôle bio a porté trois projets, dont les actions et les résultats sont présentés dans ce rapport : 1) Le projet Systèmes qui analyse le fonctionnement et les performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central ; 2) Le projet Restauration hors domicile ; 3) Le projet Mélibio qui vise à valoriser la diversité des espèces et des variétés fourragères pour sécuriser les élevages de ruminants biologiques.
Bulletin Semences Hors Série : Le désherbage mécanique en production de semences
Ce numéro spécial de Bulletin Semences a pour ambition de répondre à un certain nombre d'interrogations sur la lutte contre les adventices en production de semences : les savoir-faire et connaissances acquis depuis le début des années 2000, liés au désherbage mécanique, sont enrichis d'informations obtenues auprès des organismes de recherche, des instituts techniques et à travers les essais conduits par la Fnams (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences). Au sommaire : 1. Le désherbage mécanique : principes généraux ; 2. Itinéraires techniques : Potagères fines, betteraves industrielles et fourragères : cultures semées en place et cultures repiquées ; Céréales à paille ; Maïs ; Sorgho ; Tournesol ; Colza ; Plants de pomme de terre ; Plantes légumineuses à grosses graines ; Plantes légumineuses à petites graines ; Graminées fourragères pérennes semées à grands écartements (dactyle, fétuque élevée) ; Graminées fourragères annuelles ou pluri-annuelles semées à faibles écartements (ray-grass anglais, hybride, d'Italie) ; Chanvre ; Lin ; 3. Les matériels utilisables.
Fermoscopie : Ferme de Saint-Maurice, 41 600 Lamotte-Beuvron : Ovin allaitant, système herbager en agriculture biologique
La ferme de Saint-Maurice Lamotte-Beuvron (41), installée en 1985, a été convertie à l'agriculture biologique en 1997. Son activité est basée sur l'élevage d'un troupeau d'ovins allaitants, des races solognote et berrichonne. L'exploitation de Saint-Maurice est aussi le centre d'élevage de tous les futurs béliers inscrits à la race solognote. Présentation du fonctionnement de l'exploitation : - Approche globale ; - Le parcellaire ; - Pratiques culturales ; - Conduite du troupeau ; - Plan de la ferme ; - Conduite sanitaire ; - Matériels ; - Conduite du pâturage.
Fourrages : Les atouts du colza fourrager
Alexandre CORONEL, AuteurLe colza fourrager présente de nombreux avantages : cycle végétatif court, importante productivité, facilité de mise en place Ainsi, cette espèce peut représenter une solution de dépannage face à un manque de fourrage, mais aussi une culture à intégrer de manière plus régulière dans les systèmes. Le colza peut être semé pour être pâturé en été et limiter le déstockage. Il peut aussi être prévu pour un pâturage d'automne. Appétant, il est de bonne qualité nutritive, mais demande une transition alimentaire et un pâturage au fil pour éviter des problèmes de météorisation. Il est possible de l'affourager en vert et éventuellement de l'ensiler, malgré sa forte teneur en eau (par exemple, en y ajoutant de la paille ou de la pulpe). Il peut être très utile dans les rotations, avant un maïs ou entre deux prairies temporaires. Il est aussi utilisable en engrais vert.
Guide régional de la conversion à l'agriculture biologique en Normandie
Le réseau Agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Normandie a réalisé une série de 11 fiches techniques sur la conversion en agriculture biologique. Ces fiches ont pour fonction d'être un outil pratique pour les agriculteurs et les techniciens : - Fiche 1 : La bio, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les techniques de base en agriculture biologique ; - Fiche 4 : Comprendre la conversion ; - Fiche 5 : Les démarches administratives pour engager la conversion en bio ; - Fiche 6 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 7 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie (liste non exhaustive) ; - Fiche 9 : Repères de valorisation 2012 en filière longue ; - Fiche 10 : Aides nationales à l'agriculture biologique et aides à la certification ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus - Annuaire.
Impact économique du changement climatique sur l'alimentation animale et l'élevage dans l'Union Européenne
P. AGHAJANZADEH-DARZI, Auteur ; P.-A. JAYET, AuteurLes répercussions du changement climatique sur les productions végétales, et en particulier les productions fourragères, ont fait l'objet de nombreuses simulations. Cette étude propose d'aller plus loin en couplant les résultats d'un modèle de culture (STICS) avec ceux d'un modèle agro-économique (AROPAj) pour évaluer l'impact économique pour l'exploitation d'élevage. La marge brute agricole des pays européens augmente dans la majorité des scénarios climatiques testés. Le changement climatique induirait une augmentation de la part de terres allouées aux cultures fourragères, et une diminution des surfaces en prairies. On peut aussi prévoir, dans un futur lointain, une hausse des émissions de N2O liée à la consommation d'intrants. Cet effet pourrait être atténué par l'instauration d'une taxe sur les émissions d'origine agricole. L'adaptation des systèmes de production contribuerait fortement à la diminution de la surface de prairies, se traduisant par une hausse des émissions de GES.
Impacts de l'introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier : Exemple en zone à faible potentiel
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; François BATTAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013Dans certaines zones pédoclimatiques, les rendements en maïs ensilage peuvent être limités et très variables d'une année à l'autre. Dans ce contexte lorsque les éleveurs cherchent à sécuriser leur système fourrager, l'ensilage de mélange céréalier peut représenter une solution intéressante. Dans cette fiche technique, la culture est décrite de son implantation à la récolte, ainsi que ses valeurs nutritives et sa valorisation par le troupeau. Un exemple concret sur une exploitation laitière en Pays-de-la-Loire illustre ces informations, avec l'introduction de mélange céréalier ensilé en remplacement d'un quart du maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et en remplacement de l'ensilage d'herbe dans la ration des génisses. Les résultats et conséquences technico-économiques sont présentés. La conduite prise en exemple est en agriculture conventionnelle mais ce mélange céréalier ne nécessite toutefois pas de traitements phytosanitaires. Seul l'apport de fertilisation minérale est à revoir pour une application en agriculture biologique.
Perte de céréale d'hiver : Quelles alternatives ?
Mélissa DUMAS, AuteurSuite à un hiver pluvieux, comme ce fut le cas en 2012/2013, certaines cultures de céréales se retrouvent partiellement ou totalement noyées et les plus touchées pourront difficilement être menées à leur terme. Ainsi, cet article présente l'alternative qui consiste à implanter une culture de remplacement, que ce soit en sortie d'hiver (orge de printemps, pois de printemps, mélange céréalier, prairie temporaire) ou au printemps (tournesol, sorgho sucrier pour ensilage). Pour chacune de ces cultures, les conditions de mise en place sont explicitées.
Saison d'herbe : L'écho des herbages
Nathalie GOUEREC, Auteur2013 s'est avérée une année difficile, dans le Grand Ouest, côté gestion fourragère, avec un printemps peu « poussant » et un été plutôt sec, avec des différences notables selon les pluies d'orage ou les conditions pédologiques. Les pistes d'adaptation à court ou moyen terme face à de tels aléas climatiques font l'objet de nombreux questionnements. Cet article synthétise certaines de ces pistes à partir de dires d'éleveurs. Pour une partie des éleveurs, la priorité est à donner à l'autonomie fourragère, par des stocks suffisants, notamment en prévoyant des stocks pour l'été, ou encore en développant les cultures fourragères. Autre piste : le maintien de la productivité des prairies, notamment grâce aux prairies temporaires avec légumineuses que certains renouvellent tous les cinq à huit ans alors que d'autres cherchent à plus les pérenniser. Maximiser l'utilisation de l'herbe est devenu aussi une priorité, par du pâturage précoce ou au contraire d'hiver ou encore en étant réactif, par exemple en exploitant en priorité les parcelles « séchantes » en cas de sécheresse. A moyen terme, il est aussi important de réfléchir son système en fonction des aléas climatiques, par exemple en ajustant au mieux son chargement au potentiel de son exploitation, en adaptant son calendrier de vêlage selon les disponibilités en herbe ou encore en réfléchissant bien aux espèces et variétés à semer dans les prairies.
Sensibilité des élevages bovins et ovins viande aux aléas selon la place des prairies dans les systèmes fourragers
Claire MOSNIER, Auteur ; Anaïs BOUTRY, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., AuteurFace au changement climatique et aux aléas qui en découlent, les systèmes d'élevage peuvent être plus ou moins sensibles. L'objectif de cette étude était d'évaluer la variabilité globale des résultats d'exploitations d'élevages bovins et ovins viande en fonction de leurs systèmes fourragers : systèmes avec cultures fourragères, systèmes avec prairies temporaires, systèmes avec prairies permanentes. Pour cela, les résultats technico-économiques de 3 214 exploitations de France sur les campagnes de 2000 à 2009 ont été étudiés. Il en ressort que, même si la présence de cultures fourragères permet de limiter la variabilité des quantités de fourrages récoltées, les résultats globaux des exploitations sont à peu près semblables entre les différents systèmes. Ainsi, les systèmes d'élevage basés sur la prairie permanente ne semblent pas pénalisés, ni en termes de performance économique, ni en termes de sensibilité aux aléas.
Témoignages d'adaptations aux évolutions climatiques. Changements observés dans les prairies permanentes de l'extrême sud-ouest de la France et perspectives pour les systèmes d'élevage herbivores
J.-M. ARRANZ, AuteurDans FOURRAGES (N° 214 - Changement climatique, prairies et systèmes fourragers Juin 2013) / p. 139-144 (6)Dans les Pyrénées Atlantiques, au climat océanique à pluviométrie élevée, agriculteurs et conseillers observent une dégradation des prairies et un déséquilibre de leur flore, avec notamment le développement de graminées invasives et/ou annuelles. Il s'agit essentiellement de graminées exotiques en C4 (sporobole tenace, paspale dilaté et paspale distique), d'annuelles locales (sétaire verte et panic pied-de-coq) et de ray-grass sauvages à épiaison estivale. La modification de la composition des prairies devrait avoir un impact sur la répartition de la croissance de l'herbe, la qualité et la physiologie de l'herbe. Face à ces changements et à ceux prévus en conséquence du changement climatique, des adaptations sont nécessaires. Différentes pratiques de gestion du système fourrager, issues des zones méditerranéennes, peuvent faciliter l'adaptation au changement climatique : valorisation de ressources diversifiées (prairies permanentes, parcours, estive, ) pour plus de souplesse, pâturage hivernal par les ovins, production de fourrage hivernal (céréale à pâturer, luzerne polymorphe ), adaptation du troupeau (race, désaisonnement). Ces pratiques sont déjà partiellement adoptées dans le Sud Ouest.
Zoom sur des essais fourragers : La chicorée ne fait pas l'unanimité ; Des essais à suivre
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; CEDAPA, AuteurUne question revient régulièrement : quelle espèce prairiale pousse encore en cas d'été sec ? L'article reprend les témoignages d'agriculteurs qui ont essayé et essaient, avec des résultats variables, diverses pistes : sursemis de prairies avec des espèces susceptibles de prendre le relais quand l'herbe ne pousse plus mais aussi de jouer sur la qualité des sols (la vesce peut ici être intéressante, associée à de la féverole, du pois, de l'avoine, du moha ), des dérobées fourragères (toujours avec un plus lié à la présence de vesce) ou encore la chicorée. Cette espèce biannuelle, très utilisée en Nouvelle-Zélande, est de bonne qualité nutritive (notamment en minéraux), a un effet antiparasitaire avec la présence de tanins et ses racines pivotantes lui permettent de mieux résister à la sécheresse tout en ayant un effet « labour » sur le sol. Divers agriculteurs bretons l'ont essayée, mais avec des résultats variables. Le problème principal de la chicorée est son appétence moindre et sa tendance à pousser trop vite en cas de sècheresse par rapport aux autres espèces. Pour éviter qu'elle ne monte en graines (en 2ème année), il faut la faire pâturer toutes les trois semaines, ce qui peut impacter négativement les autres espèces. Cependant, malgré des résultats mitigés pour certains agriculteurs, d'autres éleveurs développent la culture de la chicorée en l'incluant dans toutes les parcelles (par exemple, au moment de l'épandage de lisier en mélange avec du plantain). A chacun de tester la solution qui lui est le plus adaptée.
Des betteraves fourragères bio pour engraisser vaches et boeufs
Sophie BOURGEOIS, AuteurGérald Séchet, éleveur de bovins viande bio dans le Maine-et-Loire, a intégré depuis quelques années la betterave fourragère dans ses rations et la cultive sur 1 à 2 hectares. Il l'utilise pour l'engraissement des vaches de réforme et des bufs de trois ans, dans la ration des génisses et en apport énergétique pour les vaches mises à la reproduction. Ce nouvel aliment lui a permis d'augmenter ses poids de carcasse de 20 à 40 kilos par animal. Toutefois, la consommation de betterave fourragère représente un risque d'acidose pour les animaux. Elle doit donc être associée à d'autres aliments riches en cellulose, dans une ration bien équilibrée. Pour atteindre cet objectif, l'éleveur a été formé à la méthode Obsalim®.
Les céréales immatures : Synthèse bibliographique
Face aux aléas climatiques, avec notamment les sécheresses à répétition, et au contexte économique fluctuant, avec des prix des aliments très variables, les éleveurs cherchent à sécuriser au maximum leur système fourrager. Dans ce contexte, la récolte de céréales ou mélanges céréales-protéagineux immatures pour constituer un fourrage d'appoint pourrait représenter une solution intéressante. A travers cette synthèse bibliographique, ABioDoc a recueilli des données concernant ce type de pratiques : intérêts et limites, itinéraires techniques possibles, intérêts zootechniques
Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB
Le couvert végétal (repousses ou espèces implantées) présent pendant l'interculture (période qui sépare la récolte d'une culture du semis de la culture suivante) peut avoir plusieurs appellations selon les objectifs qu'on lui donne. Il s'appelle CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrates) s'il a la fonction d'éviter la lixiviation des nitrates. On parle d'engrais vert quand le couvert permet de fournir des éléments nutritifs à la culture suivante ou s'il joue le rôle d'amendement. Il s'appelle culture en dérobée si le but est une production de fourrage ou de graines. Bien gérés, les couverts végétaux ont des avantages agronomiques et environnementaux multiples. Ils permettent notamment de limiter les fuites de nitrates, d'améliorer l'autonomie en azote du système, de limiter l'érosion... Les couverts végétaux ont leur place en agriculture biologique (AB) en tant qu'outil agronomique pour gérer la fertilité des sols mais également pour lutter contre les adventices ou encore contre les bioagresseurs. La réussite du couvert passe par plusieurs étapes, de l'implantation à la destruction, mais elle débute avant tout par des choix judicieux d'espèces... Présentation du cahier : - Choisir son couvert végétal ; Les mélanges ; Réussir l'implantation ; Détruire le couvert ; La méthode de choix.
Les cultures fourragères annuelles
Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du programme « Mélibio, ou comment valoriser la diversité des espèces fourragères et des pratiques culturales en agriculture biologique pour sécuriser les systèmes d'alimentation des ruminants du Massif Central », porté et coordonné par le Pôle AB Massif Central. Elle comprend des références (composées du titre, d'un résumé ) liées aux principales espèces utilisées comme culture fourragère annuelle : maïs, sorgho, betterave, colza, chou, céréales immatures, mélanges céréales-protéagineux, intercultures... Les données concernent les itinéraires techniques, l'utilisation de ces fourrages dans les rations des élevages de ruminants et leurs valeurs nutritives, et sont issues de résultats d'expérimentations, de descriptions d'élevages et de témoignages d'éleveurs. La majorité des références citées est constituée d'articles issus de revues techniques.
Dossier - Cultures fourragères : Du champ à l'animal, grand angle sur la luzerne
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; William FISCHER, Auteur ; ET AL., AuteurAlors que la luzerne est traditionnellement présente dans le sud et l'est de l'Aveyron, où prédominent les élevages ovins et caprins, elle est peu présente sur le nord et l'ouest du département, zones à dominante bovine. Pourtant, face à la nécessité d'optimiser leur autonomie protéique, les éleveurs de bovins s'interrogent de plus en plus sur l'intégration de la luzerne dans leur assolement et leurs rations. Pour ces derniers, mais également pour les éleveurs de petits ruminants habitués à ce type de fourrages, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron compile, dans ce dossier, un ensemble de données techniques, de résultats d'observations et d'essais conduits dans le contexte pédo-climatique local. Les éléments de l'itinéraire technique, du semis à la récolte en passant par l'irrigation, ainsi que l'intégration de la luzerne dans les rations de brebis et vaches laitières, sont présentés. Particulièrement résistante à la sécheresse, la luzerne a également fait l'objet d'expérimentations dans le cadre du programme « Climfourel », dont les principaux résultats sont décrits.
Guide des cultures dérobées en Limousin
Stéphane MARTIGNAC, Auteur ; Hervé FEUGERE, Auteur ; Claire BRAJOT, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : PROGRAMME STRUCTUREL HERBE ET FOURRAGES EN LIMOUSIN (PSHF) | 2012Ce guide vise à donner des éléments pratiques pour mettre en place des cultures dérobées, avant tout en Limousin, pour contribuer à l'autonomie alimentaire de l'exploitation. Une dérobée est une culture fourragère implantée entre deux cultures principales. Selon notamment leur résistance au gel, les espèces semées en dérobé peuvent servir à la constitution de fourrages, ou être pâturées, voire les deux. Dans ce guide, sont présentés les conditions d'implantation, le travail du sol, les caractéristiques de diverses espèces pouvant être semées (colza, sorgho, avoine brésilienne, moha, navet, ray grass alternatif et certaines associations), les résultats en termes de production ou encore les coûts. Ce guide contient de nombreux tableaux qui en rendent la lecture plus facile et des témoignages d'agriculteurs, en particulier sur certains points de vigilance à prendre en compte pour optimiser le succès de ces cultures.
Pratiques et résultats technico-économiques pour les Grandes Cultures biologiques en Côte d'Or et dans l'Yonne
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", lors d'un stage effectué à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or. L'objectif du stage était de collecter des données technico-économiques en grandes cultures par le biais d'enquêtes auprès d'agriculteurs bio, en partenariat avec la Chambre d'agriculture de l'Yonne et Dijon Céréales. Ce travail a permis d'analyser les différentes marges semi-directes en fonction des potentiels de sols : profondeur faible, moyenne et supérieure ; hydromorphie ; charge en cailloux ; pH... Trois groupes de neuf exploitations ont ainsi été identifiés. Les exploitations à faibles potentiels ont une marge d'environ 500 / ha avec des charges opérationnelles de 200 / ha. Il s'agit d'exploitations contraintes de fertiliser pour obtenir des rendements corrects. En sol à fort potentiel, les marges semi-directes sont d'environ 800 / ha avec des charges opérationnelles de 250 / ha. Les résultats économiques sont essentiellement liés au potentiel des sols, mais cette tendance est moins marquée en situation d'élevage. Le groupe de tête optimise son assolement en faisant plus de cultures à forte marge, ce qui explique en partie leurs bons résultats. Pour finir, une simulation à dire d'experts représentant 100 hectares pour chacun des groupes d'exploitations a été réalisée.
Réglementation : Semences fourragères : une souplesse votée au CNAB ; Sécheresse : pas de dérogation
SYMBIOSE, AuteurLe CNAB (Comité national de l'agriculture biologique) de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) a voté, dans le courant de l'année 2012, une simplification pour les mélanges commerciaux de semences fourragères et d'engrais verts. Il ne sera désormais plus obligatoire de demander de dérogations pour les semences non traitées de ces mélanges à condition qu'ils contiennent plus de 60 % de semences bio en volume. Il a demandé, par ailleurs, que cette possibilité soit étendue, dans les mêmes conditions, aux mélanges réalisés à la ferme Concernant la sécheresse, le CNAB a estimé que les conditions météorologiques de 2012 n'étaient ni "catastrophiques" ni "exceptionnelles" et qu'il n'y avait pas lieu de mettre en place un cadre dérogatoire permettant d'utiliser du fourrage conventionnel.
Remorques autochargeuses : A la recherche de la polyvalence
Guillaume LE GONIDEC, AuteurL'affouragement en vert se développe dans les exploitations d'élevage. D'abord utilisé dans de grandes structures pour valoriser les parcelles non-accessibles au troupeau, cette pratique apparaît désormais chez les éleveurs qui veulent valoriser des intercultures ou des fourrages riches en protéines (légumineuses), sensibles au piétinement et difficiles à récolter en foin. En effet, face à des risques de sécheresse accrus, ce mode de récolte de fourrage participe à sécuriser les stocks fourragers. L'autochargeuse, dont plusieurs modèles sont présentés dans cet article, devient alors un outil essentiel pour la conduite de l'élevage.
Créer des réserves d'eau pour plus de sécurité et d'autonomie fourragère
Aujourd'hui, face à un marché des fourrages très fluctuant, les éleveurs aveyronnais cherchent de plus en plus à sécuriser leur système en améliorant leur niveau d'autonomie alimentaire. Pour l'atteindre, la capacité d'irrigation des cultures fourragères et la quantité d'eau disponible représentent des facteurs limitants importants. En effet, même si l'équilibre sol-troupeau paraissait acquis pour de nombreuses exploitations, les changements climatiques de ces dernières années l'ont déstabilisé et les éleveurs doivent reconsidérer leur système. Ainsi, pour répondre à ces besoins, la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron et l'Agence de l'Eau Adour-Garonne ont lancé un programme d'action visant à favoriser la création de nouvelles retenues collinaires. Ce programme d'action prévu sur 5 à 6 ans devrait permettre la création de réserves d'eau dans une dizaine de bassins hydrographiques du département aveyronnais.
Les cultures fourragères annuelles
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Les cultures fourragères annuelles" : - En cultures principales... ; - ...Ou en dérobées ; - Calendrier d'utilisation de quelques fourrages annuels ; - Les cultures annuelles dans l'assolement d'un élevage bio ; - Comment choisir les espèces ; - Le colza fourrager ; - De possibles engrais verts ; - Astuces terrain.
Dossier - Gérer le manque d'eau en agriculture
Géraud CHABRIAT, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurAfin de permettre aux agriculteurs de mieux gérer les sécheresses qui seront plus fréquentes à l'avenir, l'Inra mène de nombreuses recherches. A travers trois articles, ce dossier revient sur la sécheresse 2011 et fait un état des lieux des recherches en cours. La sécheresse, qui s'est installée en Europe occidentale au printemps, est due à l'anticyclone des Açores. Cette sécheresse a eu des impacts différents en fonction des régions et les élevages ont été les plus touchés car la production fourragère a été réduite. Des travaux de l'Inra ont montré que la sécheresse peut également impacter la composition floristique des prairies et permettre aux espèces adventices d'envahir les espaces laissés libres. La fréquence des sécheresses doit en définitive être intégrée dans les pratiques afin d'affronter cet aléa. Une partie présente des outils conçus par la recherche pour permettre de quantifier la gravité d'une sécheresse et ses conséquences sur l'agriculture. Le deuxième article présente les leviers à court terme, utilisés par les agriculteurs pour pallier une sécheresse ponctuelle : complémentation de l'alimentation avec de la paille, ajustement de l'irrigation et de l'assolement en grandes cultures. Le troisième article présente les leviers qui pourraient être utilisés sur le long terme comme le choix de variétés adaptées à la sécheresse ou des systèmes de culture adaptés à une disponibilité en eau incertaine.
Dossier : Prairies : Valoriser la diversité de la ressource fourragère, sujet d'étude du nord au sud
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Arnaud POUSTHOMIS, Auteur ; Myriam BERTHOMIEU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des projets de recherche ou des témoignages issus de l'Aveyron, présente l'importance d'une bonne gestion de la ressource fourragère, d'autant plus face aux aléas climatiques et dans un contexte de crise financière. Ce dossier compte trois grands thèmes : i) la présentation des premiers résultats du suivi d'un réseau de 32 parcelles tests, implantées chez des agriculteurs sud-aveyronnais en luzerne, luzerne/fétuque ou encore en mélanges prairiaux ; ii) l'intérêt des systèmes « économes et de terroir » en particulier en zone Roquefort, avec la présentation d'une ferme caractéristique de cette approche ; iii) une synthèse des résultats d'un projet mené entre 2007 et 2010 portant sur le suivi de fermes en AOC (bovins lait) et qui avait notamment montré l'impact négatif d'une gestion non optimisée de la ressource fourragère. Ce dossier inclut aussi un résumé de l'analyse de données sur trente ans issues de 11 stations météorologiques du Grand Sud Est sur l'évolution climatique.
Fourrages et santé du troupeau : retour sur les pratiques des éleveurs
Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurLe GRAB Haute-Normandie présente les visites de fermes qui ont été organisées à l'automne 2011. Les deux premiers éleveurs qui ont ouvert leurs portes aux visiteurs ont, tous les deux, implanté de la betterave fourragère. Ils ont appliqué deux stratégies de désherbage différentes : le premier a associé deux binages à une fauche des feuilles de betteraves, qui a aussi permis d'éliminer les chénopodes à un stade avancé ; le second associe un désherbage manuel à un ou deux binages. Ces éleveurs ont également présenté leurs dérobées fourragères, notamment de féverole pure ou en association avec du maïs ou de l'avoine, les rendements obtenus se situant entre 5 et 6 tMS/ha. La question de la gestion sanitaire du troupeau de vaches laitières a ensuite été abordée. Pour l'un de ces éleveurs, elle est basée sur une utilisation raisonnée des antibiotiques au tarissement (qui concerne moins de 50 % des vaches). Celui-ci utilise du purin d'ortie pour limiter le taux cellulaire du lait, ou encore de l'ail broyé pour lutter contre les problèmes de parasitose. En encart, deux autres exploitations visitées sont brièvement présentées.