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Intérêts agronomiques des cultures intermédiaires et dérobées dans la rotation
A partir de diverses expérimentations conduites sur les cultures intermédiaires, un certain nombre d'impacts, positifs et négatifs, sont identifiés. L'effet sur la structure du sol est limité par la courte durée de la culture, tandis que celui sur le taux de matière organique, cumulatif au fil des ans, n'est sensible qu'à partir d'une biomasse de la dérobée supérieure à 3 t MS/ha. Ces couverts modifient aussi la dynamique des éléments minéraux. Pour l'azote, le rapport C/N et le taux de légumineuses du couvert déterminent les quantités d'azote immobilisées puis restituées à la culture suivante. Ces dernières peuvent dépasser 100 kg N/ha en présence de certaines légumineuses. Il convient d'être vigilant sur le taux de potassium du sol car des dérobées répétées peuvent conduire à de fortes exportations et à une carence en potassium. Pour limiter les impacts négatifs sur le salissement et les bioagresseurs, l'éleveur doit être très rigoureux (choix des espèces et parfois même des variétés implantées en fonction des autres cultures de la rotation, semis ). Globalement, l'impact d'une dérobée sur la culture suivante est faible sauf si la date de semis de cette dernière est retardée.
Mélanges céréales-protéagineux immatures : des références sur leurs intérêts alimentaires et économiques
Amélie BOULANGER, Auteur ; Philippe COCHET, Auteur ; Stéphane DAVID, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux travaux de terrain ont concerné la valeur alimentaire de divers mélanges cultivés en dérobées et, bien sûr, leur place possible dans les rations Les travaux conduits dans trois situations des régions Lorraine ou Centre-Val de Loire montrent que l'intégration des cultures dérobées dans la rotation varie suivant les contextes ; ils apportent des références locales en réponse aux questions des éleveurs. La réflexion a été alimentée par les travaux de groupes d'agriculteurs et les expérimentations conduites par les organismes de développement. Ces mélanges riches en légumineuses permettent de limiter les apports de concentrés protéiques dans la ration s'ils sont récoltés à un stade précoce. Souvent récoltés et ensilés immatures, ils sont appréciés pour leur robustesse face aux aléas climatiques et leur arrière-effet positif pour la culture de printemps suivante si sa date de semis n'est pas retardée. Enfin, l'intérêt économique de la dérobée dépend du rendement obtenu et de la valeur azotée du fourrage. A noter que la sécurité fourragère apportée à la constitution des stocks, ainsi que les atouts économiques de ces mélanges innovants ont déjà assuré leur adoption rapide par de nombreux éleveurs.
Quelles cultures alternatives pour les années de sécheresse ?
Morgane COULOMBEL, AuteurAu GAEC Le Feuil, en Ille-et-Vilaine, la priorité est de maximiser le pâturage dans la ration des 85 vaches laitières biologiques. Toutefois, face à des conditions climatiques de plus en plus sèches et qui limitent la pousse de l'herbe, les associés testent des cultures et des mélanges fourragers alternatifs depuis deux ans. Des éléments d'itinéraires techniques et de valorisation pour trois de ces cultures sont présentés dans cet article : - un mélange colza fourrager-RGI ; - un mélange avoine-féverole-pois fourrager-pois protéagineux-vesce ; - un mélange sorgho fourrager Jalisco-avoine-trèfle d'Alexandrie-trèfle squarrosum. Les intérêts et inconvénients de ces mélanges, aux dires des éleveurs, sont rapportés.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. Lannée fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).
Sécuriser un système laitier avec des fourrages économes en eau et en énergie fossile
Interview de Sandra Novak sur son intervention aux Journées de Printemps 2018 de l'AFPF sur le thème "Sécuriser un système laitier avec des fourrages économes en eau et en énergie fossile". Elle présente l'expérimentation OASIS qui consiste à avoir une vision prospective en prenant en compte les changements climatiques et surtout la raréfaction des ressources en eau et en énergie fossile. Dans un premier temps, Sandra Novak expose les leviers testés pour pâturer toute l'année (mise en place de cultures pâturables l'été, comme le sorgho fourrager ou encore la chicorée, d'une culture pâturable en hiver, comme la betterave conduite au fil, d'arbres fourragers). Cette expérimentation est en cours et de nombreuses questions persistent.
Le sorgho fourrager mono-coupe : une alternative au maïs en présence de sangliers
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, Auteur ; Sébastien TALLOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs auvergnats sont de plus en plus confrontés aux dégâts causés par des sangliers dans leurs parcelles de maïs ensilage. Une culture alternative existe : le sorgho fourrager. Cet article présente les principaux avantages de cette culture : meilleure tolérance à la sécheresse, valeur alimentaire et rendement comparables à ceux du maïs, frais de semences plus faibles, absence d'amidon et donc peu d'attrait pour les sangliers. A noter toutefois qu'il n'existe pas à ce jour de semences certifiées AB : des semences non traitées sont disponibles sans demande de dérogation. Quelques inconvénients sont aussi soulignés : besoin en somme de températures plus élevé que pour le maïs, sensibilité à la verse. L'itinéraire technique pour une parcelle de sorgho fourrager en agriculture biologique est présenté.
Symposium on breeding for diversification : A Joint Meeting of the EUCARPIA Section organic and Low-Input Agriculture, ECO-PB, DIVERSify, INSUSFAR, HealthyMinorCereals, LIVESEED, ReMIX and Wheatamix
Lars Pødenphant KIAER, Auteur ; N. R. BOESEN, Auteur ; Jérôme ENJALBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | KASSEL (Mönchebergstraße 19, 34109, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ DE KASSEL | 2018Du 19 au 21 février 2018, s'est tenu à Witzenhausen, en Allemagne, un congrès international consacré à la diversification végétale dans les agrosystèmes. En effet, les travaux actuels tendent à montrer l'intérêt de la diversité interspécifique et intraspécifique pour le développement de systèmes agricoles plus résilients, respectueux de l'environnement, productifs et moins dépendants des intrants. Co-organisé par Eucarpia, l'Association Européenne pour l'Amélioration des Plantes, et l'Université de Kassel, ce congrès a permis de présenter un panel de recherches menées en Europe sur le sujet. Elles concernent aussi bien la diversité interspécifique qu'intraspécifique, des cultures annuelles que pérennes, en passant par la production de fourrages ou l'agroforesterie, en agricultures biologique et conventionnelle. Les résultats présentés sont principalement issus de six projets de recherche (quatre européens, un français, un allemand) : LIVESEED, INSUSFAR, DIVERSify, HealthyMinorCereals, ReMIX et WHEATAMIX.
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les systèmes délevage caprins
Jérémie JOST, Auteur ; Denis THOMAS, Auteur ; Charles DROUOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2016, un tiers des élevages caprins non-pastoraux valorisait des cultures dérobées pour sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques et maîtriser le coût de la ration. Les réseaux d'élevage caprin permettent d'apporter des réponses précises quand à l'utilisation de ce type de fourrage dans les élevages caprins. Celle-ci s'avère être souvent opportuniste. Cinq types de fourrages annuels sont récoltés : des cultures de début de printemps (ray-grass d'Italie seul ou associé à du trèfle incarnat, en vert ou enrubanné), des cultures de soudure dété (sorgho fourrager ou millet), des cultures dautomne (crucifères), des céréales ou des mélanges céréales-protéagineux récoltés immatures et des betteraves fourragères. Il existe des freins techniques et une lacune de connaissances scientifiques sur : i) la production laitière des chèvres alimentées avec ces fourrages et ii) les effets biochimiques et organoleptiques pour le lait et les fromages.
Valorisation des fourrages annuels complémentaires dans les sytèmes d'élevage caprins
Présentation de Jérémie Jost (Institut de l'Élevage) sur les cultures complémentaires utilisées en élevage caprin. Les propos ont été recueillis lors des Journées de Printemps 2018 de l'AFPF. Les données Inosys - Réseaux l'élevage montrent qu'un tiers des éleveurs caprins qui ne sont pas pastoraux cultivent des cultures intermédiaires fourragères annuelles. Différents types de cultures sont utiliséescomme les cultures fourragères de début de printemps (RGI ou RGI - Trèfle incarnat, mélanges céréaliers ensilés ou pâturés), des cultures annuelles de soudure pour la période estivale (exemple : le sorgho, le moha), des cultures intermédiaires pour l'automne (colza fourrager, choux) et des fourrages annuels complémentaires tels que les méteils pour assurer les stocks (récoltés immatures ou en foin). 80 % des élevages caprins non pastoraux sont en polyculture-élevage. De nombreuses questions demeurent concernant ces fourrages (conduite technique, performance laitière, effets sur les fromages...).
Rapport annuel 2016 Pôle AB Massif Central
Le rapport dactivité 2016 du Pôle Agriculture Biologique Massif Central, paru à loccasion de lAssemblée Générale du 11 mai 2017, est loccasion de revenir sur les 4 projets portés par la structure (Mélibio et BioRéférences à léchelle Massif Central, BioVIA et Biovergne à léchelle auvergnate), sur les 3 projets nationaux où le Pôle AB MC est partenaire (Optialibio, Abile, Résilait) et sur les autres projets déposés. Les actions de communication et de valorisation sont ensuite développées, dont les BioThémas du Sommet de lÉlevage.
Agriculture de conservation : Résultats d'essais sur les couverts végétaux d'été et le maïs sans labour
Muriel SIX, AuteurSur la ferme de Bernussou, siège de ses essais, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a mis en place plusieurs expérimentations autour de l'agriculture de conservation. Les résultats de la campagne 2015 pour les couverts d'été et le maïs sans labour sont présentés dans cet article. Six mélanges de couverts d'été ont été implantés. Ils étaient constitués de légumineuses (pois, trèfle d'Alexandrie...), de crucifères (radis fourrager, navette...) et de plantes d'autres familles (tournesol, lin, avoine...). Chacun de ces mélanges visaient un objectif spécifique : - structuration du sol ; - couverture du sol ; - restitution d'azote ; - production de fourrage ; - piège à nitrates. Le sixième mélange a été constitué à partir des graines restantes. Les biomasses, valeurs alimentaires, rendements et restitutions en azote, phosphore et potasse, ainsi qu'un bilan économique ont été mesurés ou calculés. Des parcelles de couverts végétaux d'été pâturées chez des agriculteurs ont aussi été étudiées. A noter que des fertilisants non-autorisés en agriculture biologique ont parfois été apportés (contexte d'agriculture conventionnelle). Un second essai est présenté. Il concerne l'implantation de maïs sans labour, mais n'est pas transposable à l'agriculture biologique (utilisation de produits phytosanitaires interdits en bio pour la destruction du précédent et pour lutter contre les limaces).
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
Techniques innovantes : Les 4 rendez-vous de Tech & Bio
BIOFIL, AuteurAprès l'édition nationale du salon Tech & Bio en 2015, ce sont quatre rendez-vous Tech & Bio régionaux qui se dérouleront en 2016 : - le 27 mai à Aiserey, en Côte d'Or, autour des grandes cultures ; - les 1er et 2 juin à Bihan, dans le Morbihan, pour un rendez-vous Grand Ouest axé sur les cultures fourragères, les grandes cultures et les cultures légumières ; - le 16 juin à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, sur la thématique des élevages de ruminants ; - et les 6 et 7 juillet à Libourne, en Gironde, pour un rendez-vous Viticulture. Les programmes de chacun d'entre eux sont détaillés.
Les couverts végétaux
Joseph DUHAMEL, Auteur ; Maddalena MORETTI, Auteur ; Grégory TIERCE, AuteurLes couverts végétaux présentent divers avantages pour les systèmes en agriculture biologique, et notamment une meilleure maîtrise des adventices, maladies et ravageurs. Cependant, des points de vigilance sont à garder en tête pour les agriculteurs qui en implantent. Ce Cahier Technique propose un tour d'horizon de cette pratique : - présentation des différents objectifs et pratiques qui se cachent derrière les couverts végétaux ; - focus sur les conditions d'implantation, primordiales pour la réussite de la pratique ; - focus sur trois objectifs qui peuvent être recherchés : engrais verts, dérobée fourragère, piège à nitrates.
L'essentiel de 4 ans d'essais sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le GAEC Guilbert, dans le Calvados, accueille la plate-forme d'essais du projet Reine Mathilde, dont la finalité est le développement de la filière laitière biologique en Basse-Normandie. Dix thématiques y sont traitées. Elles concernent des cultures qui pourraient permettre d'accompagner les élevages bovins lait bas-normands dans la recherche d'autonomie alimentaire : - association maïs + protéagineux ; - ensilage de féverole + pois protéagineux ; - associations céréales + protéagineux d'hiver ; - triticale, seigle et épeautre ; - lupin ; - plantes compagnes ; - féverole ; - légumineuses fourragères ; - chicorée ; - maïs. L'essentiel des résultats de ces essais, pour les campagnes 2010 à 2014, est présenté dans cette synthèse, éditée par les Chambres d'agriculture de Basse-Normandie, Littoral Normand et Agronat.