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Alternatives au désherbage chimique en jeune verger de pommes à cidre
Nathalie CORROYER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurComment gérer la question de l'enherbement sur de jeunes vergers de pommiers à cidre, en bio, mais pas seulement ? Si des études ont montré que l'enherbement total (inter rang et rang) dans les vergers à cidre adultes, notamment bio, était une pratique très positive, l'enherbement sur le rang pose des problèmes de concurrence forts entre herbe et arbres dans les jeunes vergers (moins de 3/4 ans). Une étude comparative a été menée en Normandie entre diverses méthodes : enherbement avec du pâturin, traitement chimique (2 passages), bâche plastique tissée (perméable à l'eau de pluie et fertilisants), des mulchs (broyat d'écorces et anas de lin). La croissance des arbres et le rendement (récolte cumulée 2011 et 2012) ont été mesurés. Les résultats montrent nettement un effet de concurrence du pâturin. Les meilleurs résultats, sur tous les critères, sont obtenus avec la bâche et les mulchs (avec des résultats assez nettement supérieurs à ceux obtenus par désherbage chimique). La bâche pose malgré tout un problème quand on veut la retirer après quatre ans. Les mulchs peuvent favoriser la présence de campagnols et restent coûteux à l'installation, mais sont une alternative très satisfaisante.
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Aptitude à l'ensilage de différentes variétés de luzerne et de dactyle
L'aptitude à l'ensilage et la qualité des ensilages de six variétés de luzerne et cinq de dactyle cultivées en culture pure ont été examinées. Le fourrage de la première coupe a été préfané à 25 % de matière sèche et celui de la troisième coupe à 30 %, puis haché avant d'être ensilé dans des silos de laboratoire. Malgré des coefficients de fermentation assez semblables chez les deux espèces de plantes, des différences sont apparues dans la qualité des ensilages, plus importantes d'une espèce à l'autre qu'au sein de la même variété. Pour le dactyle, le degré de préfanage a fortement influencé la qualité.
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Aptitude à l'hivernage et productivité de diverses variétés de ray-grass Westerwold
Le ray-grass Westerwold (Lolium multiflorum ssp. Westerwoldicum) est, en principe, une graminée annuelle. Pourtant, après un travail du sol restreint, il peut hiverner et occasionner des problèmes par ses repousses dans les cultures suivantes.. Les stations de recherches agronomiques de Changins et de Reckenholz ont vérifié l'aptitude à supporter l'hiver de 27 variétés. Semées au mois d'août, toutes les variétés testées ont maintenu leur croissance après l'hiver. Le risque des repousses est donc bien réel. Sur la base de leur bonne productivité, la nouvelle variété Jivet et les anciennes variétés Clipper, Caramba, Primora, Torero, Vitesse, Limella et Merwester sont inscrites dans la "Liste des variétés recommandées de plantes fourragères".
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Associations fourragères : Comment contrôler le taux de trèfle
La première condition pour obtenir une association équilibrée est d'associer les bonnes variétés. Pour les trèfles, l'agressivité est très liée à la taille des feuilles : plus elles sont grandes, plus l'agressivité de la variété est importante. Ce qu'il faut éviter lorsque l'on implante une association, ce sont les combinaisons extrêmes associant par exemple un trèfle à grandes feuilles très agressif (type Alice, Aran) à un ray-grass tétraploïde très tardif, peu concurrent (type Belfort, Belcampo). Dans ce cas le trèfle risque de devenir très envahissant. Le respect de quelques règles permet de mieux maîtriser l'équilibre de l'association.
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Autonomie alimentaire : Facile avec le foin ventilé
Raymond Guibert trait un troupeau de 524 brebis Lacaune, la production laitière est de 217 l par brebis présente. Pour diminuer le coût alimentaire, cet éleveur a construit, en 1995, une fosse permettant le séchage des balles. En ventilant le foin qu'il récolte, il diminue ainsi de 30 à 35 % le coût alimentaire de ses brebis. Le système utilisé se révèle très pratique à utiliser. Description de la technique et de la méthode.
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Biomasse : Des coproduits aux cultures annuelles
Actuellement, ce sont essentiellement les coproduits de la production végétale (paille) qui sont utilisés pour produire de la biomasse à vocation énergétique. Face à la demande croissante de ce type de débouché, la ressource risque fort d'être vite saturée. D'où la nécessité de s'orienter de plus en plus vers des cultures annuelles, voire pluriannuelles, dédiées à la production de biomasse. Panorama des possibilités (exprimées pour l'agriculture conventionnelle) : triticale, sorgho, espèces prairiales, panic, miscanthus, etc.
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Bulletin Semences Hors Série : Le désherbage mécanique en production de semences
Ce numéro spécial de Bulletin Semences a pour ambition de répondre à un certain nombre d'interrogations sur la lutte contre les adventices en production de semences : les savoir-faire et connaissances acquis depuis le début des années 2000, liés au désherbage mécanique, sont enrichis d'informations obtenues auprès des organismes de recherche, des instituts techniques et à travers les essais conduits par la Fnams (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences). Au sommaire : 1. Le désherbage mécanique : principes généraux ; 2. Itinéraires techniques : Potagères fines, betteraves industrielles et fourragères : cultures semées en place et cultures repiquées ; Céréales à paille ; Maïs ; Sorgho ; Tournesol ; Colza ; Plants de pomme de terre ; Plantes légumineuses à grosses graines ; Plantes légumineuses à petites graines ; Graminées fourragères pérennes semées à grands écartements (dactyle, fétuque élevée) ; Graminées fourragères annuelles ou pluri-annuelles semées à faibles écartements (ray-grass anglais, hybride, d'Italie) ; Chanvre ; Lin ; 3. Les matériels utilisables.
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Centre : Des prairies multiespèces pour limiter les charges
L'un des objectifs de la visite de la ferme expérimentale des Bordes, en mai dernier, était de faire passer un message, à "la quarantaine d'éleveurs venus visiter la partie biologique du domaine", public constitué majoritairement d'agriculteurs conventionnels. Ceci afin de les encourager à semer dans leurs prairies plus de légumineuses, en les associant via des mélanges graminées-légumineuses, pour favoriser l'autonomie et la régularité. En production biologique, les prairies multiespèces sont impératives pour pallier l'absence de fertilisation minérale. Ainsi, sur les 50 ha de la partie bio de la ferme, entre 11 et 13 tonnes de matière sèche par hectare et par an ont été récoltées pour les douze associations ou prairies multiespèces testées. Le mélange ayant le meilleur rendement est constitué de dactyle, fétuque élevée, ray-grass anglais, trèfle violet et luzerne.
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Chargement animal et pollution nitrique sous prairie
Les préoccupations actuelles dans le domaine de l'environnement ont conduit à entreprendre, depuis une dizaine d'années, des recherches sur les flux d'azote en prairie pâturée. Ces travaux (dont les résultats sont présentés ici), menés à différentes échelles d'espace et de temps, mettent tous en évidence la complexité des phénomènes en jeu. S'ils tendent à montrer que la maîtrise des pertes d'azote vers les aquifères ne peut s'appuyer sur des règles simples, il n'en demeure pas moins que certains paramètres synthétiques comme le chargement, intégrant assez bien le système de production et le potentiel de production, peuvent être utilisés comme indicateurs pour préciser la contribution des prairies à la pollution nitrique.
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Choisir son mélange à flore variée
Pour choisir son mélange d'espèces avant l'implantation d'une prairie à flore variée, il faut privilégier certains critères tels que les conditions du milieu, le mode d'utilisation principal de la prairie, les espèces pouvant coexister et jouer des rôles complémentaires. L'article présente un tableau des propositions de mélanges pour des sols hydromorphe, séchant acide, séchant calcaire ou enfin sain et profond, ceci pour des modes d'exploitation à dominante pâturage ou fauche. Il est précisé, pour ces différentes modalités, les espèces retenues et le poids de semences à utiliser pour chacune, les espèces déconseillées et les espèces envisageables. Ces propositions pour des semis de printemps sont à moduler en fonction du contexte local. Un exemple adapté au contexte de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou est détaillé. Il est conseillé de bien mélanger les semences et de fractionner les apports dans le semoir pour éviter de retrouver rapidement les semences de légumineuses en fond de semoir. La dose totale de semences conseillée par hectare se situe entre 25 et 30 kg.
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Comment observer sa prairie afin de comprendre la situation et prendre les bonnes décisions
Bruno OSSON, Auteur ; Rosine DEPOIX, AuteurPour prendre les bonnes décisions en matière de gestion dune prairie, il est essentiel de savoir lobserver et de comprendre la situation. Si elle est dégradée, il faut tout dabord sinterroger sur les causes de cette dégradation : surpâturage, sous-pâturage, fauche trop rase, piétinement en mauvaises conditions, absence de déprimage, fertilisation mal raisonnée, etc. Les espèces présentes naturellement peuvent aussi apporter de nombreuses informations. Leur identification permet de chercher leur phytoécologie et leur intérêt fourrager (le site www.prairies-gnis.org peut être utilisé pour identifier les graminées au stade feuillu non épié). La phytoécologie correspond à lensemble des évènements et des circonstances qui vont sélectionner les espèces présentes (situation hydrique, mode dexploitation, fertilisation, pH, profondeur de sol ). Elle est importante pour comprendre la situation. Les intérêts fourragers et la phytoécologie des principales graminées (RGA, fétuque élevée, dactyle, fétuque rouge, fromental, pâturin commun, crételle, flouve odorante, houlque laineuse, vulpin des prés) sont synthétisés, en fin darticle, sous forme dun tableau.
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Companion Crops for Organic Alfalfa Establishment
Craig C. SHEAFFER, Auteur ; Krishona M. MARTINSON, Auteur ; Donald L. WYSE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les systèmes de culture biologique, des cultures-abri sont utilisées dans l'implantation des légumineuses fourragères, mais aucune comparaison des cultures-abri alternatives pour la luzerne n'a été réalisée. Dans cette étude, les chercheurs ont tenté de déterminer le rendement des cultures-abri semées au printemps et leur effet sur le rendement en fourrage de de la luzerne fourragère, le rendement des herbes et le bénéfice net dans 5 environnements différents. Une régie biologique a été appliquée durant cette étude. L'orge était parmi les grains qui donnent le plus de rendement, alors que le ray-grass annuel a été parmi les cultures-abri fourragères à donner des rendements les plus élevés. Les effets des cultures-abri sur les rendements de la luzerne diffèrent selon les environnements. Durant l'année de la mise en place, les rendements de la luzerne étaient similaires pour tous les traitements d'implantation dans deux contextes environnementaux parmi les cinq. Dans les trois autres environnements, les cultures-abri de navet à cycle rapide, de ray-grass annuel, et de blé d'hiver ont souvent conduit à des rendements de luzerne supérieurs à ceux des cultures-abri de pois, de lin, d'orge et d'avoine. Dans l'année suivant le semis, les rendements de luzerne dans les trois environnements étaient similaires pour tous les traitements, tandis que dans les deux environnements, tous les traitements sauf le pois avaient des potentiels égaux pour le contrôle des mauvaises herbes. Les cultures-abri de blé, d'orge et d'avoines semées au printemps fournissent de meilleurs bénéfices nets que le témoin de même que les cultures-abri de pois, de lin, ou de fourrage. Les cultures-abri de petits grains procurent des bénéfices nets élevés et stables sans affecter les rendements de luzerne, et devraient être utilisées pour l'établissement de la luzerne dans les systèmes de production des cultures biologiques.
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Comparaison d'espèces et de variétés de brome
De 1993 à 1995, les chercheurs de la Station Fédérale de Changins ont testé quatorze variétés de quatre espèces de bromes fourragers, en trois lieux. Ces essais confirment la valeur du brome sitchensis cultivé en association avec le trèfle violet. En plus de Lubro, deux nouvelles variétés sont inscrites dans la "Liste des variétés recommandées" : Hakari et Bosir. Les bromes catharticus et sitchensis sont particulièrement adaptés à l'association avec la luzerne. Ils ne conviennent cependant pas dans les zones exposées à des risques de gel. Sont recommandées les variétés Meribel (B. catharticus) pour des utilisations en fauche, et Gala (B. stamineus) pour des utilisations en pâture. La productivité du brome inermis est insuffisante. Même s'il supporte les conditions hivernales en altitude de la Suisse, il ne présente pas d'avantages par rapport aux autres graminées fourragères.
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Conserver de belles prairies
Jérôme LOINARD, AuteurPierre Aeby, formateur de l'Institut de Grangeneuve en Suisse, est venu faire une intervention sur la pérennité des prairies, suite à une invitation de l'ADAGE, en Ille-et-Vilaine. Pour lui, une bonne prairie contient 50 % de bonnes graminées, 30 % de légumineuses et 10 à 20 % de plantes utiles type pissenlit ou plantain lancéolé. Concernant la pérennité des prairies, le formateur suisse indique qu'elle dépend surtout de leurs modes d'exploitation. Dans cet article, il donne quelques règles de base et commente l'exemple d'une prairie d'Ille-et-Vilaine.
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Cultures sous abris et tunnels : De la nécessité dintégrer des engrais verts
Emmanuel PLANTIER, AuteurEn maraîchage bio, les engrais verts sont trop rarement utilisés dans les serres et les tunnels. Les surfaces sous abris sont quasiment cultivées en permanence, ce qui peut, dans la durée, dégrader les sols car ils sont trop sollicités. Entre la chaleur, lirrigation et les intrants, plusieurs effets négatifs peuvent être observés : excès de salinité (engendré par labsence de lessivage du sol), acidification des sols, diminution de la capacité de réserve utile en eau, diminution du taux dhumus à court terme, baisse de lactivité biologique, dégradation de la structure du sol (disparition des agrégats) Les engrais verts peuvent aider à remédier à ces effets indésirables. Encore faut-il savoir quel couvert implanter et en quelle saison... En hiver, saison la moins rentable sous serre, les espèces les plus adaptées sont les céréales et les crucifères (seigle, moutarde, colza fourrager, radis fourrager ), mais leur cycle de développement est long (4 à 5 mois). Lété, il est possible dutiliser des espèces à croissance rapide qui se développent en deux mois (sorgho fourrager, phacélie, ray grass, tagètes). Certaines sont dailleurs utiles pour réguler les nématodes (tagètes, cycles courts et successifs de sorgho fourrager). Contre ces ravageurs, il est possible de recourir à la biofumigation, dont les principes sont rappelés en fin darticle.