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LEGUMINEUSE FOURRAGERESynonyme(s)LEGUMINEUSE PRAIRIALE |


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2015, une année de forts changements pour les aides
La réforme de la PAC entraîne une modification des montants d'aides à l'hectare pour certaines cultures qui s'adresse à tous les producteurs, ainsi qu'un soutien spécifique pour les protéines. Un montant de 100 à 150 /ha sera alloué aux éleveurs qui implantent des surfaces fourragères comportant plus de 50 % de légumineuses afin de renforcer leur autonomie. Le soja, les autres protéagineux et la luzerne déshydratée seront soutenus à hauteur de 100 /ha à 200 /ha. Quant à la production de semences fourragères de légumineuses ou de mélanges, elle sera soutenue entre 150 et 200 /ha. Concernant les aides à la conversion bio et au maintien, leur montant respectif sera probablement de : 300 et 160 /ha pour les grandes cultures et les prairies artificielles à base de légumineuses ; 130 et 90 /ha pour les prairies permanentes ; 450 et 250 /ha pour les légumes de plein champ.
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Acquisition de Références techniques et économiques en vue de l'optimisation d'une conversion à un système de production biologique sans cheptel
Essais comparatifs de cultures en système biologique et système conventionnel (luzerne-pomme de terre-soja-blé-oignon, en rotation). But de ces essais : acquérir des références techniques et économiques (au niveau itinéraire de production, rendements, qualité, coûts intrants/semences, temps de travail...), afin de savoir si la conversion à l'agriculture biologique permet aux agriculteurs de dégager une marge au moins aussi importante qu'en système conventionnel, sans accroissement excessif de la charge de travail.
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Actualité technique
TECHNI BIO, AuteurIl s'agit, dans cet article, de la seconde partie des résumés issus des conférences du rendez-vous Tech&Bio des éleveurs du Grand Oues. Le résumé des conférences est scindé en trois thèmes : - Thème 1, Le sol et les cultures : "Impact des couverts végétaux" ; "Le couvert végétal : semis et destruction" ; "Gérer le déherbage mécaniquement" ; "Rôle protecteur et entomofaune des haies et arbres champêtres" ; - Thème 2, Les animaux : "La luzerne, du sol à l'animal" ; "Dédramatiser la gestion de la santé des troupeaux laitiers et allaitants grâce à un bon niveau de technicité" ; - Thème 3, Les marchés : "Différentes approches du marché du lait bio et perspectives" ; "Filières ufs bio : de la production à la commercialisation" ; "Quelles dynamiques des filières avicoles bio en Europe & situation de la France".
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Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
ATOUT TREFLE (L'), AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
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Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
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Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
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Adapter son système pâturant aux nouvelles donnes climatiques
Le dossier vise à montrer comment des éleveurs adaptent leur système pâturant aux nouvelles donnes climatiques. Il se compose comme suit : - Climat, sécheresse et prairies ; - S'adapter sans y laisser son autonomie ; - Le système "tous-temps" du Gaec Ursule, en Vendée ; - Les parades des éleveurs (sondage auprès d'agriculteurs du Réseau Agriculture Durable) ; - Nouvelles voies sur le plateau de Lacamp (expérience de Valentine de Chabaneix, au sein du groupe Civam Empreinte) ; - Elle est verte ma luzerne ; - Renouveler ses prairies sans craindre la sécheresse ; - Vers un système adapté aux conditions sèches ; - Les mélanges céréales-légumineuses ; - Cherche légumineuses pâturables adaptées aux conditions difficiles ; - Le sorgho.
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Les agriculteurs témoignent de leurs réussites
François BOISSINOT, Auteur ; Virginie RIOU, Auteur ; Gilles RAMBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce bulletin de Grain de réussite, onze agriculteurs biologiques du Maine-et-Loire apportent leurs témoignages sur une culture spécifique qui leur a particulièrement réussi : le lupin, l'association céréales-protéagineux, l'association blé-féverole, le blé panifiable, l'orge de printemps, le lupin blanc de printemps, le tournesol, le soja, le maïs, le sarrasin et l'interculture de trèfle. Chacun présente son exploitation, son itinéraire technique, ainsi que les intérêts et les points clés de la culture.
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Agriculture biologique : Converti après vingt ans de conventionnel
Après avoir exploité vingt ans ses terres en conventionnel, Denis Valentin a choisi de convertir ses grandes cultures au bio, pour des raisons environnementales. Il a poussé la démarche jusqu'à s'investir fortement dans la filière, tant au niveau technique que commercial.
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Agriculture biologique : une ferme bio et néanmoins très technique
Visite de la ferme de Jean-Michel Cellier-Courtil (Président de l'association Auvergne Biologique - 43 ans) sur la commune de Saint-Saturnin dans le Puy-de-Dôme. C'est en 1989 que Jean-Michel Cellier a décidé de se lancer dans la bio et, aujourd'hui, son exploitation en polyculture-élevage couvre une surface vaste : 100 hectares cultivables, le reste en prairies, la moitié de la surface en location. Il emploie un salarié et un apprenti et son père, Lucien Cellier (70 ans) l'aide. Conscient de l'importance de la mécanisation en bio, il fait pousser blé, orge, avoine, sarrasin, féverole, épeautre, pois, luzerne, trèfle et colza et élève des bovins. Partisan d'un cahier des charges rigoureux en élevage, Jean-Michel Cellier déclare que l'éleveur bio doit à la fois prendre en considération la sécurité alimentaire et la qualité. En ce qui concerne la conversion en agriculture biologique en Auvergne, il déclare "Je préfère que l'on aille lentement avec des agriculteurs motivés plutôt que d'avoir des conversions nombreuses qui pourraient galvauder la philosophie et la pratique de l'agriculture biologique".
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Agriculture paysanne : Puy-de-Dome : Protéger l'environnement et conforter l'exploitation
Franck DENET, AuteurParcours d'un paysan en route vers l'autonomie énergétique de sa ferme. Eleveur laitier dans le Puy-de-Dôme, René Moranne pense autant à l'équilibre économique de sa ferme qu'à la protection de l'environnement. Pour gagner en autonomie énergétique, il a installé le séchage en grange (122 000 euros d'investissement) pour son fourrage. Economie de carburant (moins de manipulations), plus grande latitude sur les dates pour entrer le fourrage, meilleure qualité de l'herbe, d'où une diminution du poste vétérinaire les avantages sont nombreux. Mais il ne s'est pas arrêté là : après un diagnostic fait par le Parc Livradois-Forez, il a développé la culture de luzerne pour diminuer l'utilisation de luzerne déshydratée, très énergétivore à sa fabrication. Il va maintenant installer 580 m² de panneaux solaires et récupérer la chaleur du tank à lait.
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Agrobiologie en Lauragais : lutter contre les adventices par la rotation
Pierre Gomis, céréalier à Avignon-Lauragais travaille 110 ha sans irrigation. En 1990, il a converti son exploitation en agriculture biologique. Pour maîtriser l'enherbement, il s'appuie sur le travail du sol et l'alternance des cultures. Explications.
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Agroforesterie et non labour : Un tandem au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurChristian et Julien Veillat, installés en grandes cultures bio sur 122 ha dans les Deux-Sèvres, ont arrêté de labourer depuis 6 ans, une solution qui leur paraît évidente sur leurs terres caillouteuses à faible potentiel. Ils travaillent leur sol avec un déchaumeur Farmet, un cultivateur à pattes d'oie et un déchaumeur à disques indépendants. Ils s'appuient essentiellement sur les engrais organiques du commerce pour la fertilisation, mais ne sont pas satisfaits et les remplacent peu à peu par l'implantation de luzerne et la mise en place de rotations longues. Les prairies à base de luzerne sont peu valorisées, mais permettent de sécuriser les rendements et de reconstituer la fertilité du sol. Des cultures intermédiaires de crucifères sont régulièrement implantées. Les céréales sont binées afin de maîtriser la folle avoine, mais ils espèrent pouvoir abandonner cette technique grâce à l'utilisation de la luzerne en tête de rotation. Les arbres occupent une place importante sur la ferme : des haies encadrent chacune des parcelles et une parcelle de 11 ha est conduite en agroforesterie. Sur cette dernière, noyers communs, alisiers et cormiers ont été plantés à une densité avoisinant 36 arbres par hectare, ce qui devrait permettre de cultiver la parcelle jusqu'à l'abattage des arbres. Ce dispositif bocager réduit la surface cultivable, mais les agriculteurs considèrent que cette perte est largement compensée par les bénéfices agronomiques dus à la présence des arbres.
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Agronomie - Fiche n° 5 : Implanter en agriculture biologique une légumineuse sous couvert de céréales : un piège à nitrates à double effet
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 5 : Implanter en agriculture biologique une légumineuse sous couvert de céréales : un piège à nitrates à double effet) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. En agriculture biologique, la gestion de l'azote au cours de la rotation est essentielle. Les enjeux sont multiples : favoriser l'autonomie vis-à-vis des intrants, optimiser les rendements et la qualité des produits (teneur en protéines des céréales par exemple), tout en limitant les risques de lixiviation des nitrates. Implanter des légumineuses fourragères en culture intermédiaire dans les rotations céréalières fait partie des techniques innovantes travaillées dans les exploitations agricoles biologiques disposant de ressources limitées en azote organique.
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Alain Fraysse, dans le Tarn-et-Garonne : Quel bilan à lheure de la retraite ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlain Fraysse sest installé en 1978, dans le Tarn-et-Garonne, sur 60 ha de terres argilo-calcaires et de boulbènes. Riche dune longue carrière agricole, ce céréalier réalise, dans cet article, un inventaire des principales évolutions qui ont transformé son système de production. Il a converti son exploitation en bio en 2000, à la faveur dun CTE (Contrat territorial dexploitation). Au départ, il a cultivé beaucoup de féverole, notamment pour ses importantes restitutions azotées. Mais, après quelques années, suite à de très faibles rendements et au salissement grandissant de ses parcelles, il a abandonné cette culture pour du trèfle violet (semence fermière). Il a alors mis en place la rotation-type : soja - soja-trèfle violet (un ou deux ans) blé tendre dhiver. Les marges dégagées par le soja et le blé lui permettent dimplanter du trèfle sur une longue durée (ce dernier étant entièrement restitué au sol). Le labour nest pratiqué qu'une seule fois dans la rotation, avant le blé, ce qui permet de faciliter la destruction du trèfle. Jusquen 2019, les intercultures nétaient jamais occupées par des couverts végétaux : Alain Fraysse en profitait pour travailler le sol. En 2019, il a implanté, pour la première fois, un mélange phacélie-trèfle de Perce entre deux blés et il compte bien multiplier les essais de couverts végétaux avant sa retraite, prévue en 2022.