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Evaluation des mesures de compensation écologique de la région de Nuvilly/Combremont
Les surfaces de compensation écologique (SCE) ont pour but de favoriser la diversité biologique. A Nuvilly/Combremont, cet objectif est évalué à travers l'étude des araignées, des carabes, des papillons de jour, des oiseaux et de la flore. Mis à part les haies et les vergers, les SCE contiennent rarement plus d'espèces que les cultures. Elles contribuent néanmoins à la diversité régionale car les assemblages d'espèces sont distincts de ceux des cultures. De plus, elles abritent nettement plus d'espèces spécialistes, caractéristiques et exclusives. Après sept ans, les peuplements d'araignées et de carabes ont évolué de manière faible mais positive dans les SCE. Pour la flore et les papillons, cette évolution est difficile à mettre en évidence. Les types de SCE qui ont le plus de valeur sont les haies, dont l'implantation et le maintien doivent être renforcés, et les vergers, qui devraient davantage être associés à d'autres SCE. L'efficacité des prairies extensives pourrait être augmentée en choisissant mieux leur remplacement en fonction des milieux environnants.
Fiches techniques
Les résultats du programme de recherche régional en agriculture biologique des Pays de la Loire sont diffusés grâce à des supports de communication divers, notamment les fiches techniques suivantes : - Le maya : culture associée maïs-soja pour l'ensilage, quelles performances, quel itinéraire technique ? ; - Pois, lupin ou féverole : Lequel implanter ? ; - Composition et valeur nutritive des mélanges céréaliers utilisés en agriculture biologique ; - La méthode Herody en Pays de la Loire : Les enseignements de l'observatoire des chambres d'agriculture et de la CAB en 2000-2001 ; - Le conseil de la méthode Herody sur l'apport de matières organiques ; - Les prairies dans les élevages biologiques des Pays de la Loire : Pratiques et problèmes rencontrés ; - Gestion du quota en agriculture biologique ; - Finition des réformes laitières en élevages biologiques ; - Saisonnalité des livraisons de lait bio en Pays de la Loire ; - Bovin viande : Maitriser la finition des femelles ; - Bovin viande : - Viser l'autonomie alimentaire du troupeau ; - Fabriquer son aliment à la ferme en élevage de volailles biologiques : Quelles économies possibles ? ; - Volailles biologiques : Bilan de l'année 2003 et analyse du prix de revient du kg.
Gardiennage permanent des moutons à haute altitude : Analyse de cinq alpages et recommandations de gestion
Cette étude a été menée en 2003 sur cinq alpages à moutons valaisons, situés entre 1900 et 2600 m. Elle décrit leur utilisation actuelle et donne quelques recommandations pour améliorer la gestion des alpages gardés en permanence par un berger. La pâture doit commencer en fonction du développement phénologique de la végétation. Pour évaluer l'offre en fourrage, le type de végétation, les surfaces non productives et les plantes non consommées par les moutons sont pris en compte. Le fourrage a été généralement suffisant dans toutes les parties des alpages, avec une sous-pâture marquée en basse altitude. La plus grande difficulté que les bergers rencontrent est de faire pâturer correctement le bas des alpages car les moutons cherchent en permanence à monter. L'utilité et la gestion des parcs de nuit sont également discutées.
Le guide de l'herbe (Prairiales Normandie)
Ce CD-ROM, conçu et réalisé par le Pôle de valorisation de la prairie bas-normande, intègre les collaborations de différentes Chambres d'agriculture, de l'Institut de l'élevage, de l'INRA... Comme le précise Daniel Epron, président de la Chambre régionale d'Agriculture de Normandie, l'herbe est une des spécificités bas-normandes. La prairie normande, bien conduite, peut être un élément de différenciation permettant à la Normandie de se démarquer des autres régions françaises. La réforme de la PAC et le découplage partiel de la prime SCOP pouvant faire craindre une libération de surfaces en herbe non négligeable dans la région, ainsi que le maintien, l'occupation et la bonne valorisation de ces surfaces constituent donc un enjeu majeur pour l'économie régionale. Cette valorisation impose notamment une diffusion des références disponibles sur l'herbe. 26 organismes régionaux de conseil, de recherche fondamentale et appliquée... ont décidé, en 2002, d'unir leur compétence au sein du Pôle de valorisation de la prairie bas-normande. Le « Guide de l'herbe » est un exemple concret du regroupement de ces compétences, auquel s'est également associée la région de Haute-Normandie. Ce guide est la version actualisée, complétée, et remodelée de l'outil diffusé en 1998 et se compose de 51 fiches répondant à toutes les questions relatives à la gestion des prairies. Au sommaire : La prairie en Normandie ; Fonctionnement de la prairie ; Flore des prairies ; Conduite de la prairie (parmi les fiches de ce chapitre, la fiche 22 est consacrée à la fertilisation des prairies en agriculture biologique) ; Pâturage ; Herbe et alimentation ; Prairie et environnement.
L'herbe et la gestion des pâturages : l'observation, base de la démarche
L'article présente des éléments de gestion du pâturage, en intégrant un déprimage. A partir d'un exemple fictif, l'auteur explique, parcelle par parcelle, l'avancée des animaux en fonction de la hauteur d'herbe.
Herbe OGM ?
Et non, les OGM ne concernent pas que les grandes cultures. La première luzerne génétiquement modifiée a été obtenue en 1988 !, suivie du ray-grass, et de la fétuque élevée en 1995. Au stade expérimental, bien sûr. Le colloque " génétique et prairies ", organisé les 15 et 16 mars à Paris, par l'AFPF (association française pour la production fourragère), a fait le point sur les recherches en cours. Tolérance aux herbicides, amélioration de la digestibilité, davantage de sucres solubles, résistance aux maladies, maîtrise de la floraison : autant de thèmes qui retiennent l'attention des chercheurs, mais dont aucun n'a encore abouti.
Mieux gérer l'herbe grâce à la somme des températures
Un groupe d'éleveurs limousins de l'ADAPA (Association pour le Développement d'une Agriculture Plus Autonome) modifie ses pratiques herbagères de façon à valoriser au mieux le potentiel herbager avec la technique de la somme des températures (date d'arrêt du déprimage pour les surfaces à faucher, etc).
Mise en place de prairies fleuries avec de l'herbe à semences
Deux prairies extensives ont été mises en place dans la région de Nyon (VD), avec la méthode de l'herbe à semences, soit en épandant de l'herbe de prairies existantes fauchée au moment de la maturité des graines. Durant dix ans, la composition botanique des prairies ainsi constituées a été analysée le long de lignes permanentes. Durant cette période, la part des fleurs a augmenté et la qualité biologique a atteint un niveau très satisfaisant. Sur le sol superficiel et en conditions sèches, une flore correspondant à celle des prairies à brome dressé riches en espèces s'est installée. Une partie semée avec un mélange du commerce constitué d'espèces des prairies à fromental a également évolué en faveur des plantes à fleurs. Ces observations démontrent qu'il est possible de restaurer la diversité floristique sur des terres ouvertes.
Optimiser l'herbe : à chacun son parcours herbager
Les pratiques de gestion de l'herbe diffèrent d'un éleveur à l'autre. Ce dossier rassemble plusieurs témoignages d'agriculteurs du Massif Central et de l'Ouest de la France sur leur stratégie herbagère : - Enrubannage et ensilage en attendant de s'équiper d'un séchage en grange ; - Une alimentation d'herbe et de foin uniquement pour une exploitation laitière : gestion du pâturage et de la fauche ; -Semis d'une prairie sous couvert d'avoine et de pois fourrager ; - Des outils pour accélérer les chantiers de récolte et améliorer la qualité du foin : retourneur d'andain ou faucheuse hyperconditionneuse ; - Conservation du foin et altérations microbiologiques ; - Privilégier les prairies à flore variée : les résultats de la ferme de Thorigné d'Anjou.
Parasitisme lié au pâturage en élevage caprin en agriculture biologique : Développement en partenariat d'une démarche analytique de gestion des risques d'infestations
La gestion du parasitisme en AB doit concilier 2 aspects contradictoires : une plus grande exposition des animaux aux risques parasitaires (étant donné l'utilisation préférentielle du pâturage) et une réduction des possibilités d'intervention. Pour répondre à cette problématique, une démarche a été construite avec des éleveurs. Cette méthode vise à analyser les caractéristiques des systèmes de production et des conduites de pâturage pour identifier les facteurs de risques parasitaires. Cette méthode a été élaborée sur une douzaine de cas-types relevant de situations d'élevages caprins variées. Cet article décrit cette démarche.
Plantes pionnières au service de la terre
Comment utiliser certaines plantes pour restaurer un terrain et aménager un jardin ? Conseils pour le choix des plantes, le semis, la constitution de massifs ou encore les erreurs à éviter.
Le point avec Qualité France : Lien au sol chez les volaillers : où en est-on?
Les élevages monogastriques (essentiellement volailles à ce jour) ont pour obligation d'assurer, en relation avec leur cheptel en place, des surfaces conduites en agriculture biologique. D'où ce terme "Lien au sol" qui s'applique également pour les effluents d'élevage. Ce principe rejoint les bases de l'agriculture biologique pour qui terres et animaux sont étroitement liés.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2004
Ce document communique les résultats technico-économiques en poules pondeuses avec parcours (label, biologique et plein air). Les résultats des élevages de poules biologiques se sont nettement améliorés sur la période 2003-2004.
Pour conserver les taurillons... engraissons-les en pâturage?!
Voici les résultats encourageants de l'expérience menée par des éleveurs du CIVAM du Haut Bocage concernant l'engraissement des taurillons, génisses et vaches de réforme au pâturage.