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SYSTEME FOURRAGER |
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Une gestion des couverts herbacés favorable aux abeilles et à la petite faune de plaine
Cet article présente une liste d'éléments techniques de gestion des couverts herbacés dans les agrosystèmes pour favoriser les abeilles et la petite faune de plaine (choix des plantes, bandes enherbées, conservation d'éléments du paysage, pratiques culturales ). Les zones herbacées assurent un rôle fonctionnel dans les réseaux trophiques en tant que zones de refuge, d'alimentation et de circulation. Leur intérêt varie en fonction de leur type (semis ou couverts spontanés) et de leur durée d'implantation. Il est nécessaire d'adopter une approche systémique dans le choix des techniques de gestion.
Influence sur les performances zootechniques de deux systèmes laitiers Normands : pâture/ensilage de maïs et pâture/foin séché en grange
B. HOUSSIN, Auteur ; Benoît ROUILLE, Auteur ; A. HARDY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2010Un essai est réalisé, par la Chambre d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage, à la Ferme Expérimentale de la Blanche Maison, dans la Manche, afin de comparer deux systèmes fourragers. Les résultats ont été présentés dans le cadre des Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants 2010. Deux troupeaux de 30 vaches normandes sont conduits de façon indépendante depuis 2006. L'un des systèmes est basé sur le pâturage et l'ensilage de maïs, l'autre sur le pâturage et le foin séché en grange. La distribution de concentrés entre les deux lots est équivalente l'été, et adaptée l'hiver pour que les deux rations présentent le même PDI. Les productions initiales sont équivalentes entre les deux lots, les potentiels laitiers des primipares et le démarrage de lactation des multipares sont également très proches. Néanmoins, comme la valeur énergétique du foin séché en grange est inférieure à celle du maïs, cela entraîne une différence de production de lait en faveur du lot avec ensilage de maïs. Les taux butyriques et la production de matières grasses sont également plus élevés pour ce lot. Au pâturage, les multipares retrouvent un niveau de production équivalent, alors que les primipares conservent un écart, moins marqué, en faveur du lot avec maïs.
Interrelations entre systèmes d'élevage bovins ou ovins en agriculture biologique et environnement
Philippe FLEURY, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur ; Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2010Cette synthèse sur les relations entre les élevages biologiques et l'environnement, présentée lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2010, est le résultat du travail collectif du Réseau Mixte Technologique « Développement de l'agriculture biologique » (RMT DévAB). Deux questions majeures étaient posées : quel est l'impact des élevages biologiques sur les différentes composantes de l'environnement ? Comment les thématiques environnementales peuvent devenir des facteurs de production et de développement de l'agriculture biologique ? Les données bibliographiques et les enquêtes réalisées ont permis de mettre en avant une grande variabilité des pratiques dans les élevages. Globalement, les élevages biologiques présentent de meilleures performances environnementales que les élevages conventionnels grâce à des chargements moins élevés, une meilleure autonomie alimentaire, un recours plus importants aux prairies, mais aussi du fait du cahier des charges. A l'échelle du territoire, la réussite de projets associant agriculteurs et acteurs de l'environnement est complexe, ceux-ci devant prendre en compte divers éléments : les pratiques et modes de production agricoles, les politiques et actions de développement en faveur de l'AB, le dialogue territorial.
Lutter contre les parasitoses sans éradiquer les parasites
Costie PRUILH, AuteurLa gestion raisonnée du parasitisme chez le bovin au pâturage consiste à « développer au fur et à mesure des saisons de pâture une immunité spécifique des parasites que le bovin rencontre ou héberge ». Concrètement, il s'agit de mettre en place des pratiques d'élevage qui minimisent le contact entre le bovin et les formes infestantes du parasite : limiter le chargement, ne pas pâturer une herbe trop rase, ni trop tôt le matin (certaines larves se trouvent dans la rosée), raisonnement de la rotation du pâturage en fonction des animaux présents, conditions de passage de la herse. Le suivi global du parasitisme au sein de l'élevage permet de connaître le niveau d'infestabilité des animaux, ainsi que le niveau d'infestation des différentes parcelles. Il faut alors éviter de mettre des animaux très sensibles dans des parcelles fortement infestées. Des mesures d'assainissement des parcelles sont parfois nécessaires (drainage, mise au repos, labour...).
La maîtrise des chardons passe par de la prévention
Pascal BISSON, AuteurTout comme le rumex, le chardon est une adventice qui peut poser problème dans les prairies. Le chardon existe sous forme de vivace ou de bisannuelle, on assiste à son développement souvent après une dégradation de la prairie. Afin de le limiter, la prévention est une priorité, il faut donc éviter le sous et le sur-pâturage pour ne pas se laisser envahir par le développement des foyers. Pour les cas où le chardon devient gênant, l'article présente différentes solutions : fauche, pâturage des moutons, travail profond du sol
Manque de Fourrages... Et maintenant ?
David ROY, AuteurLa saison de pâturage atypique (printemps froid, déficit hydrique estival...) va avoir des conséquences importantes sur l'hiver. Particulièrement dans le Morbihan et en Ille-et-Vilaine. Avant d'envisager toute solution, un bilan fourrager précis, sans surévaluer les possibilités de pâturage d'automne et de printemps, s'impose. La nécessité de garder l'ensemble des animaux doit aussi être réfléchie. Limiter le nombre d'animaux au strict minimum peut se révéler un choix payant à moyen terme... L'achat de fourrages en bio ou en conventionnel, avec dérogation dans ce dernier cas, s'il n'a pas été anticipé, est désormais difficile. Des alternatives sont proposées. Selon des conseillers techniques, la solution paille reste une technique risquée : pas plus de 2 kg dans la ration des ruminants ou distribution en libre service en complément de foin rationné. Le pâturage d'hiver, qui ne peut être exclu, est envisageable à certaines conditions (pas de mise en pâture d'herbe gelée, temps de repousse ). Seuls les apports de composts jeunes, après le déprimage, profiteront pleinement aux prairies. Pour Jean-Claude Emile, de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) de Lusignan (86), les céréales pâturées sont des fourrages de très bonne qualité, avec une bonne ingestion, et qui permettent une bonne performance laitière
Obtenir et conserver la bonne proportion de trèfle blanc
Sophie BOURGEOIS, AuteurIl est difficile d'obtenir et de conserver la bonne proportion de trèfle blanc sur une prairie. En effet, cette légumineuse peut être difficile à maintenir en place sur certaines parcelles et devenir envahissante sur d'autres, avec alors des risques de météorisation pour le troupeau. Afin d'obtenir et de maintenir la bonne proportion, il est essentiel de bien choisir la variété en tenant compte de son agressivité, qui dépend à la fois de la taille des feuilles, mais aussi du nombre de points végétatifs sur les stolons. Des essais ont été menés par les Chambres d'agriculture de Bretagne pour mieux connaître les variétés de trèfle blanc et bien les associer au ray-grass anglais (RGA). Il faut surtout éviter les combinaisons extrêmes comme l'association entre un RGA tardif diploïde et un trèfle blanc à petites feuilles. Le milieu, les conditions de lumière et de température, ainsi que la conduite de la prairie (pâturage ou fauche, fertilisation azotée, rythme d'exploitation) influencent la pérennité du trèfle blanc et peuvent permettre de maîtriser son développement. Une description de la légumineuse complète cet article.
Le pâturage augmente la valeur ajoutée de l'engraissement des bovins. Etude réalisée chez des exploitants du Civam du Haut Bocage (Deux-Sèvres)
Treize éleveurs du CIVAM du Haut Bocage ont suivi 228 bovins au cours de leur période d'engraissement au pâturage pendant 3 années consécutives. 40 % des animaux ont été complémentés (moins de 5 kg/j de céréales). Les performances à l'herbe sont appréciables (900 g/j en moyenne). Au-delà des résultats techniques, les éleveurs ont développé une approche économique de leur pratique et l'ont comparée à deux systèmes conventionnels. Les moindres performances à l'herbe sont largement compensées par le faible coût de l'herbe pâturée. Même en année pluvieuse, l'engraissement au pâturage s'avère plus intéressant que l'engraissement à l'auge.
Le pâturage, un élément structurant de la biodiversité des insectes pollinisateurs (Dossier : Auxiliaires)
Le pâturage peut jouer un rôle important à l'échelle locale dans la conservation des insectes pollinisateurs. En effet, l'abondance d'espèces florales et la présence de micro-habitats particuliers favorisent leur présence. Cet article présente les résultats d'une étude en Suède, qui mesure l'impact de pâturages plus ou moins intensifs sur les insectes pollinisateurs. Les diptères et coléoptères sont plus importants dans les parcelles abandonnées que dans les parcelles pâturées, mais il n'y a pas de différences, suivant le régime de pâturage (intensif, de faible intensité ou abandon de pâturage depuis plus de dix ans), pour les hyménoptères et lépidoptères. Chaque type de pâturage favorise des espèces d'insectes. Un encadré présente les risques des traitements vétérinaires conventionnels pour l'entomofaune.
Pâture tournante en estivage ovin : effets sur la végétation
Marco MEISSER, Auteur ; Catherine CHATELAIN, AuteurLe pâturage des ovins dans les zones sensibles est délicat. Si la pâture est mal conduite, le couvert végétal se dégrade et la diversité floristique diminue. Dans ce contexte, il est souhaitable de développer de nouvelles techniques de gestion des troupeaux. L'étude menée par ACW (Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil), en Suisse, avait pour but d'évaluer la pâture tournante en estivage ovin sous l'angle de la diversité végétale. Des analyses botaniques ont été réalisées en 2002, puis en 2009, sur 36 placettes à l'aide de la méthode de Braun-Blanquet. Au cours des sept ans de suivi, les principaux indicateurs (nombre d'espèces, indice de Shannon et d'équitabilité) sont restés stables ou ont évolué favorablement. La végétation, en termes de composition botanique ou de recouvrement, n'a évolué que très faiblement pendant cette période. Ces résultats suggèrent que le système tournant, lorsqu'il est bien conduit, permet de maintenir la diversité botanique. Les résultats doivent cependant être considérés avec prudence du fait de la durée limitée du suivi.
La pratique du pâturage tournant selon la "méthode Voisin"
Joseph POUSSET, AuteurCet article est extrait de la fiche Biodoc n° 21 disponible dans son intégralité sur le site du réseau www.bio-normandie.org, rubrique "Professionnel", sous rubrique "documentation" puis "fiches techniques". Il aborde les techniques fondamentales du pâturage tournant rationnel telles que les appliquait André Voisin, avec cependant, quelques modifications qui, selon Joseph Pousset, doivent être introduites dans l'esprit d'une agriculture naturelle. Quatre lois en sont la base : temps de repos suffisant entre deux cisaillements successifs par la dent de l'animal ; temps global d'occupation d'une parcelle (cisaillée une seule fois avant que les animaux ne quittent la parcelle) ; besoins alimentaires de l'animal les plus élevés (récolte d'une quantité élevée d'herbe, de la qualité la meilleure possible) ; performances régulières d'une vache (une vache ne doit pas demeurer plus de trois jours sur une même parcelle) et performances maximales d'une vache (l'animal ne demeure pas plus d'un jour sur la même parcelle). Le respect de ces lois implique l'établissement d'un plan de pâturage rationnel : division de la surface pâturée en parcelles et division du troupeau en groupes, temps de séjour optimum des animaux sur une parcelle, charge des bestiaux.
Présentation du réseau et données technico économiques du réseau d'élevages lait bio
Le document présente les résultats d'un suivi d'élevages en bovins lait bio en Bretagne. La première partie présente le réseau composé de 13 élevages répartis sur les trois zones pédoclimatiques d'été (zone humide, intermédiaire et séchante). Les élevages ont été sélectionnés en fonction de leur système fourrager et sont tous bio depuis au moins 2 ans. Dans une seconde partie, les résultats technico-économiques montrent globalement peu de différences entre le produit économique lait du réseau (591 /1000l) et celui de conventionnels bretons (587 /1000l). Un tableau récapitulatif permet de comparer le réseau bio et le réseau conventionnel au niveau de la structure, des produits, des résultats globaux, des fourrages et du troupeau. Enfin, les prix du lait de 7 éleveurs sont analysés. Cette analyse témoigne de la réalisation du quota, la saisonnalité des livraisons (davantage de livraisons au printemps), l'analyse des taux MG et MP (en moyenne 41.8 g/l en TB et 33.4 g/l en TP), l'incidence économique de la qualité du lait (le plus souvent une moins-value liée à un dépassement de taux cellulaires), du prix de base du lait et du prix payé aux producteurs (en moyenne 404 /1000 l).
Problématiques et débats : L'agriculture de montagne face au changement climatique : Exposition des territoires et marges de manuvre des exploitations laitières
Claire SÉRÈS, AuteurLe projet ClimAdapt (2008-2010), porté par le GIS Alpes-Jura, a pour but de connaître les marges de manuvre de l'agriculture de montagne face aux changements climatiques. Après un zonage morpho-climatique des Alpes du Nord et du massif du Jura, et la consultation de groupes d'experts locaux, une enquête a été réalisée auprès de 50 exploitations en bovin lait de la zone Alpes-Jura. Les exploitations enquêtées ont été réparties en 9 cas-types. La perception du changement climatique par les éleveurs diffère selon les évènements climatiques qu'ils ont connus. Par ailleurs, leur stratégie d'adaptation est d'autant plus aboutie qu'ils ont ressenti ce phénomène. Les éleveurs ont été interrogés sur la stratégie à mettre en uvre en cas de climat aléatoire, ou de sécheresses estivales répétées. Leurs stratégies sont de deux types : l'adaptation de la gestion du système fourrager pour maintenir la production de lait, ou l'adaptation du système de production dans son ensemble pour maintenir l'exploitation agricole. Le choix de l'une ou l'autre dépend de la perception du changement climatique par l'éleveur, de son projet d'évolution, de la dynamique de fonctionnement de son exploitation, et des ressources mobilisables sur son territoire.
Produire des références d'utilisation pour la gestion des systèmes fourragers
Joannie LEROYER, AuteurL'hétérogénéité des parcelles a amené les systèmes pastoraux à mettre en place des références d'utilisation pour la gestion de leurs ressources fourragères. Une référence d'utilisation est une référence technique qui représente une valeur de production liée directement à une pratique sans lien avec le potentiel produit d'une parcelle. Avec ce système, la valeur de la référence d'utilisation sera différente selon l'usage de la parcelle qui en sera faite. L'unité de caractérisation d'une parcelle n'est plus un nombre de tonnes produites par hectare mais un nombre de jour(s) de pâturage à réaliser par hectare. Il faut identifier les types fonctionnels des prairies et qualifier les jours de pâturage selon trois catégories : animaux à l'entretien, en lactation et en jours complémentés. Selon les besoins des animaux, certaines parcelles seront prioritaires. Elles seront valorisées et gérées en même temps. Les autres parcelles de sécurité sont moins valorisées. Un exemple de séquence d'alimentation estivale illustre l'article.
Rentabiliser : Au Gaec des Marnes, dans le Doubs : Le tout herbe remplace le zéro pâturage
Annick CONTÉ, AuteurEn dix ans, le GAEC des Marnes est passé d'un système maïs en zéro pâturage à un système tout herbe qui valorise au maximum ses 249 hectares. Les résultats économiques sont au rendez-vous, grâce à une excellente valorisation de l'herbe et du pâturage et à une très forte autonomie alimentaire. Les éleveurs ont adapté leurs pratiques pour être en cohérence avec leur milieu : des potentiels céréaliers très moyens, des sols moyens à profonds bien arrosés et une surface importante. Ils se sont recentrés sur la production de lait, en acceptant de ne pas produire tout leur quota, ont supprimé les intrants et implanté des prairies temporaires souples d'exploitation et riches en légumineuses. Ils ont réduit de façon drastique la production des vaches et remis en cause la génétique du troupeau. Ayant engagé leur conversion en bio en mai 2009, ils devraient encore améliorer leurs résultats économiques avec la valorisation du lait en bio.